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Thoinot et les voleurs de Leonardo
Thoinot et les voleurs de Leonardo
Thoinot et les voleurs de Leonardo
Ebook151 pages1 hour

Thoinot et les voleurs de Leonardo

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About this ebook

Premier volume d'une série pour les jeunes à partir de 10/11 ans. En 1517, Thoinot, âgé de 14 ans (recueilli à Cloux près d'Amboise par Leonard de Vinci, ami du Roy François 1er), puis Nicolette, son amie, vivent dans l'entourage immédiat du célèbre peintre et savant. Ils se trouvent ainsi mêlés (peut-être pas vraiment sans le vouloir!) à des évènements qui risquent de mettre en péril, Leonard, le Roy, et même le royaume tout entier... Bien sûr, ils savent toujours trouver les solutions adaptées... C'est aussi l'occasion, au cours des aventures et du suspens, de se familiariser avec la façon de vivre de la Renaissance, mais aussi de mieux connaître la manière de penser de Leonard, ainsi que ses aspirations artistiques ou même scientifiques et philosophiques... volume illustré de copies d'œuvres en rapport avec l'histoire.

LanguageFrançais
Release dateJun 22, 2011
ISBN9782917386095
Thoinot et les voleurs de Leonardo
Author

Jean-Claude Féret

Jean-Claude Féret est un violoniste, spécialisé dans la musique de chambre (sonates, trios, quatuors, etc...), mais aussi dans les musiques des autres époques (Moyen-âge, Renaissance...), et la manière dont on les jouait dans ce temps-là. Quelques ouvrages théoriques ont déjà été publiés. Ces recherches l'ayant conduit à étudier aussi la manière de vivre de ces époques, les langages, la manière de fabriquer les objets (pour reconstruire des instruments aujourd'hui disparus), l'idée lui est venue d'utiliser ces données pour écrire quelques romans d'aventure destinés d'abord à sa famille.

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    Thoinot et les voleurs de Leonardo - Jean-Claude Féret

    À PROPOS DE L'AUTEUR

    authorpict

    Sur cette photo (1993), jouant d'une vielle de la Renaissance

    reconstruite d'après les anges musiciens de Memling.

    Jean-Claude Féret est un violoniste, spécialisé dans la musique de chambre (sonates, trios, quatuors, etc…), mais aussi dans les musiques des époques plus anciennes (Moyen-Âge, Renaissance…), et la manière dont on les jouait dans ces temps-là.

    Ses recherches l'ayant conduit à étudier aussi la manière de vivre de ces époques, les mots et les manières de les prononcer, la manière de fabriquer les objets (pour reconstruire des instruments aujourd'hui disparus), et se trouvant ainsi en possession de quantités de renseignements, l'idée lui est venue de les utiliser pour écrire quelques romans d'aventure (2002), destinés à sa belle-fille alors âgée de 12 ans, et aussi bien sûr, pour sa fille qui serait bientôt elle aussi en âge de les lire.

    La critique très positive et le vif intérêt de la première l'incita à continuer dans cette voie.

    Lien vers le site de Jean-Claude Féret :

    http://www.jeanclaudeferet.net/index.html

    Facebook :

    http://www.facebook.com/profile.php?id=100000615072426

    Smashwords :

    https://www.smashwords.com

    TABLE DES MATIÈRES

    TABLE DES MATIÈRES

    À PROPOS DE L'AUTEUR

    NOTE CONCERNANT LES ILLUSTRATIONS

    AVERTISSEMENT

    CHAPITRE I - Un début qui aurait pu aussi être une fin

    CHAPITRE II - Prisonnier

    CHAPITRE III - Le spectre

    CHAPITRE IV - L’hospitalité de Leonard

    CHAPITRE V - L’avertissement de Nicolette

    CHAPITRE VI - L’emprisonnement de Marie

    CHAPITRE VII - La condamnation de la sorcière

    CHAPITRE VIII - L’évasion

    CHAPITRE IX - Sur la trace des voleurs

    CHAPITRE X - Le fauve

    CHAPITRE XI - À nouveau prisonnier

    CHAPITRE XII - Nouvelle piste

    CHAPITRE XIII - Plan d’action

    CHAPITRE XIV - La capture

    CHAPITRE XV - Une fin qui est peut-être un début

    REMARQUE

    ILLUSTRATIONS

    DU MÊME AUTEUR

    NOTE CONCERNANT LES ILLUSTRATIONS

    À l’origine, il était prévu, d’inclure des reproductions photographiques de peintures et de dessins de Leonardo. Malheureusement, si certains des musées ou des bibliothèques qui exposent ces peintures, se comportent de façon tout à fait honnête (par exemple le musée du Louvres, ou encore Le musée du Clos Lucé à Amboise), d’autres par contre cherchent à profiter de droits sur des œuvres qui appartiennent au monde entier depuis des siècles.

    Bien sûr, ils ne réclament pas de « droits d’auteur » pour publier une reproduction de l’une de ces œuvres, mais, jouant sur les mots, ils réclament des droits (ce qui est illégal) sur la photo qui en a été prise et qu’ils cherchent à vendre.

    Tout celà peut sembler bien mesquin, mais surtout, cela n’aide en rien le fait de donner à plus de gens l’envie d’aller admirer ces chefs-d'œuvre.

    Comme par principe je ne souhaitais surtout pas entrer dans ce petit jeu, (ce n’est pas la question bien sûr, des quelques dizaines d’€uros, que par ailleurs j’ai payés sans regret à ceux qui y ont droit : la fondation Max Escher par ex...), j’ai finalement décidé de faire moi-même des copies, avec mes petites mains, des crayons, de l’aquarelle, et tout et tout, car cela est autorisé... Bien sur, ce ne sont que des copies, mais je vous assure qu’elles sont très ressemblantes... et j’ai pris particulièrement soin pour ce qui est de « l’Annonciation » (celle que j’appelle « la vierge au long bras »), de mesurer scrupuleusement les proportions, de manière à ce que vous puissiez vous rendre compte très exactement de ce à quoi Leonard s’est amusé...

    Si après cela, vous désirez voir les originaux, il vous faudra aller au Louvres, ou alors à Florence ou encore Windsor...

    Bon voyage !

    J-C-F

    TABLE DES MATIÈRES

    AVERTISSEMENT

    Chers amis, en lisant ce roman, surtout, n’hésitez pas, lorsque quelque chose vous semble obscur, ou incompréhensible, n’hésitez pas à rechercher le mot que vous avez passé sans le comprendre ; il se trouve généralement juste à la fin du passage que vous compreniez encore, juste avant de vous sentir un peu ailleurs, un peu absent…

    Cherchez-le dans un bon dictionnaire ni trop gros ni trop petit, et clarifiez-en le sens jusqu’à ce que vous soyez sûr de bien le comprendre… Ensuite, pour vous-même, faites quelques phrases qui emploient ce mot (pour vous y habituer, comme lorsque vous cherchez à essayer votre nouvelle paire de rollers ou une nouvelle play station)… Retournez alors à votre roman, relisez la phrase où se trouvait ce mot, puis, reprenez quelques phrases avant et continuez votre lecture.

    Le mot qui vous aura causé des ennuis ne sera pas nécessairement un mot compliqué, ou bien un mot qu’on n’emploie plus que rarement (en général, ils sont définis dans les notes en fin de livre et sont indiqués par un lien), mais parfois ce sera même un des mot les plus usuels, de ceux qu’on ne prend même plus la peine de vérifier, à force de les voir, mais qui se trouvait là, en travers de votre compréhension. Vous verrez qu’en faisant cela systématiquement, même si, au début vous devez souvent avoir recours au dictionnaire, au fur et à mesure, vous le ferez de moins en moins, et, en même temps, vous comprendrez de plus en plus facilement d’autres choses, d’autres sujets, pour vous ou à l’école.

    Alors, n'hésitez pas, on n’est pas idiot parce qu’on ne comprend pas un mot, même un mot courant, on est idiot et on le reste, de ne pas chercher à savoir ce qu’il veut dire.

    J-C F

    TABLE DES MATIÈRES

    CHAPITRE I

    Un début qui aurait pu aussi être une fin.

    En ce mois de novembre 1517, il pleut sur la campagne, une pluie fine, froide, grise, une de ces pluies qu’on s’attendrait plutôt à trouver plus au nord, vers la Bretagne, la Normandie, ou bien Paris, mais qui surprend un peu en ce doux pays de Loire.

    Au creux du vallon, se blottit la ferme, enfin, petite maison plutôt, couverte de chaume... une chaumière donc, avec ses murs bas en pierres du pays, empilées seulement les unes sur les autres, presque sans mortier.

    Les fenêtres sont petites, enfoncées dans des orbites sombres, à l’abri des chaumes ébouriffés comme une chevelure au réveil... mais une ferme, cependant, car, au delà de la haie et des quelques  arbres qui l’entourent, on aperçoit un bout de champ, et puis une prée¹ où paissent quelques vaches et un cheval... Dans la cour, autour de l’habitation, cinq ou six oies en formation serrée qui patrouillent, et puis des poules aussi, éparpillées, qui grattent le sol à la recherche de nourriture, malgré la pluie.

    À l’abri sous l’auvent² en chaume d’un appentis, un jeune garçon est assis sur une bûche. Il s’appelle Thoinot, et il est âgé de quatorze ans. Ses traits sont fins, le regard intelligent, ses vêtements raisonnablement propres, sont protégés par une sorte de grand tablier qu’il a noué autour de lui. Pour le moment, il est occupé à récurer le fond d’une marmite avec une poignée de sable. Il donne toute son attention à sa tâche, et ses cheveux blonds, mi-longs, se balancent au rythme des mouvements qu’il fait. La nourriture ayant attaché au fond du pot sous la morsure de la flamme, il doit un peu appuyer, et, malgré la fraîcheur de l’air et l’humidité, il n’a pas froid ; quelques gouttes de sueur même, perlent à son front.

    Rien de particulier cependant, en cette morne journée… Durant cette saison, de toute façon, il n’y a pas grand-chose à faire, sinon la routine journalière, les vaches à traire le matin et le soir, quelques poignées de grain à donner aux poules, les oies à sortir à l’aurore, et puis à rentrer au soir... À part cela, nettoyer, rafistoler, et remiser pour l’hiver les quelques outils dont on ne se resservira qu’au printemps.

    Il y a seulement quatre ans qu’il est arrivé ici. Ses parents sont morts alors qu’il avait tout juste cinq ans ; une vieille tante, sa seule famille en dehors de ses parents, le recueillit, puis elle mourut à son tour, quelques années plus tard. Il se retrouva donc seul, à dix ans, et partit, sans que personne même, au village, ne songe à le retenir. Il partit sur le chemin, droit devant lui, avec pour seul bagage, un restant de pain, un morceau de lard, et un couteau, enveloppés dans un torchon. Il marcha, marcha, suivant ce chemin qui le mènerait bien quelque part.

    Il eut la chance, en traversant les villages qu’il rencontrait sur sa route, probablement à cause de son jeune âge, probablement à cause de son air franc et ouvert, il eut la chance de se voir donner, de temps en temps, un quignon de pain, un bout de lard, un oignon cru, voire même, une écuelle de soupe.

    Quand il arriva à cette ferme isolée, dans la région d’Angers, c’était le soir ; on lui offrit un bol de soupe, et puis une botte de paille pour dormir... On lui offrit, c’est-à-dire Jehan, le fermier, le seul habitant des lieux, veuf depuis quelques mois seulement. Il lui proposa de rester pour l’aider aux menus travaux, avant de pouvoir l’aider aux choses plus dures, quand il serait plus grand et plus fort.

    En ce jour d’Automne 1517, donc, le ciel est bas, morne, gris, la pluie tombe, et puis, tout doucement, le jour s’en va. Alors, Thoinot rentre dans la maison... Morne journée, morne pluie, morne saison, tout semble se refermer sur soi-même, se préparer au sommeil de l’hiver.

    Lorsque Thoinot pénétra dans la pièce, Jehan était en train de couper des souppes, ou soupes, c’est-à-dire des tranches fines et étroites, coupées à même la grosse boule de pain. Il tenait la miche serrée contre sa poitrine, et, avec un grand couteau à tout faire, tournant le pain entre chaque tranche pour prendre à chaque fois une place différente, il coupait

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