Discover millions of ebooks, audiobooks, and so much more with a free trial

Only $11.99/month after trial. Cancel anytime.

Textes Choisis - Recueil De Contes Et Chroniques
Textes Choisis - Recueil De Contes Et Chroniques
Textes Choisis - Recueil De Contes Et Chroniques
Ebook149 pages1 hour

Textes Choisis - Recueil De Contes Et Chroniques

Rating: 0 out of 5 stars

()

Read preview

About this ebook

Après sept années passées à écrire pour des blogs et des anthologies, l'auteur a réuni dans ce livre ses contes et chroniques les mieux évalués.
Divers thèmes y sont abordés, allant de l'univers infantile au quotidien des adultes. Malgré une carrière dans la police militaire, l'auteur a évité au maximum les thèmes comme l'insécurité et la violence. Si certains textes peuvent faire allusion à ces thèmes, on y retrouve également des nuances d'espoir, d'amitié et de joie. Dans beaucoup de textes, on retrouve un grand-père racontant des histoires à ses petits-enfants, comme dans les anciens temps.
Grâce à la sensibilité littéraire de l'auteur, sa prose directe et sans détours nous transmet les émotions et sentiments de ses protagonistes.
LanguageFrançais
Release dateOct 27, 2014
ISBN9781633395954
Textes Choisis - Recueil De Contes Et Chroniques
Author

José Anilto Dos Anjos

José Anilto dos Anjos, fils de Francisco Soares dos Anjos et de Onécia Paes de Oliveira dos Anjos, est né le 3 juillet 1957, dans la ville de Alagoinha, dans l'état brésilien de Pernambuco. À huit mois, il s'est installé avec sa famille dans l'état de São Paulo, où il vécut pendant une courte période dans la ville de Espírito Santo do Pinhal, dans l'intérieur pauliste. Puis, il est allé vivre dans le petit village de Caturaí, dans l'état de Goiás, où le père, tailleur de pierre de profession, construit une maison en torchis près de la carrière où il travaillait, dans les bois situés à la périphérie de la ville. Ensuite, la famille est partie pour la ville de São Geraldo et, en 1961, est retourné dans sa ville natale, Alagoinha, pour y vivre jusqu'en 1965, lorsqu'il est venu dans la ville de Ribeirão Pires (état de São Paulo), où il vit actuellement. De 72 à 78, il a travaillé dans l'industrie métalurgique, et en 1979 il est entré dans la Police Militaire de l'état de São Paulo comme soldat. Il a travaillé à Ribeirão Pires jusqu'en 1982, quand il fut accepté à l'Académie de Police Militaire de l'état de São Paulo, gagnant ainsi le grade d'officier. Il s'est spécialisé en Analyse de Systèmes, en Intelligence de Sécurité Publique et en Circulation Routière. Il a travaillé dans diverses unités de la Police Militaire, y compris celle des Affaires Internes de la Police Militaire. Il est devenu réserviste en 2005, en tant que Capitaine. Il a reçu de la Police Militaire la médaille de « Mérite et Dévouement » (remise par l'Académie de la Police Militaire de Barro Branco), la médaille du « Cinquantenaire des Affaires Internes de la Police Militaire » et des Prix de Mérite Personnel. De 2005 à 2008, il fut président du Conseil de Sécurité de Ribeirão Pires, et a été décoré deux fois consécutives du Prix Biennal Franco Montoro de Services Communitaires, pour ses projets

Related to Textes Choisis - Recueil De Contes Et Chroniques

Related ebooks

General Fiction For You

View More

Related articles

Reviews for Textes Choisis - Recueil De Contes Et Chroniques

Rating: 0 out of 5 stars
0 ratings

0 ratings0 reviews

What did you think?

Tap to rate

Review must be at least 10 words

    Book preview

    Textes Choisis - Recueil De Contes Et Chroniques - José Anilto Dos Anjos

    Textes Choisis

    Recueil de contes et chroniques

    José Anilto dos Anjos

    ––––––––

    Traduit par Angelina Julie do Nascimento

    Textes Choisis - Recueil de contes et chroniques

    Écrit Par José Anilto dos Anjos

    Copyright © 2014 José Anilto dos Anjos

    Tous droits réservés

    Distribué par Babelcube, Inc.

    www.babelcube.com

    Traduit par Angelina Julie do Nascimento

    Dessin de couverture © 2014 José Anilto dos Anjos

    Babelcube Books et Babelcube sont des marques déposées de Babelcube Inc.

    Je dédie ce livre à ma famille et mes amis, et en particulier à une personne qui m'a incité à entrer dans le monde littéraire. Je ne peux malheureusement pas citer son nom, puisque je ne me souviens pas de qui il s'agit. L'âge, certainement...

    Sommaire

    Présentation

    Contes

    Le serpent d'en dessous du lit

    La fillette et l'écrivain

    Le serpent à sonnettes du pied de gabiroba

    Âme en peine

    Jésus, les aveugles et l'éléphant

    Tadagada

    La mauvaise haleine du boa

    La transfiguration

    La neige bloque mon pied

    Le facteur et la rue sombre

    Ma mort

    Ma mort (encore ?)

    L'infirmière bavarde

    Encorné par une vache furieuse

    De l'autre côté de la vie

    Survivants de la fin du monde

    Le « Notre-Père »

    Nourrice

    Dieu sauve l'Amérique

    Mini-contes

    Ma mère m'a oublié...

    Chienne vagabonde

    Amour déficient

    De ma fenêtre, je vois...

    Le baiser

    La courbe

    Crime, châtiment

    Réflexions

    Le jardinier et l'écrivain

    Tempêtes de sable

    Le temps et les questions parallèles

    Plante desséchée et amitié compromise

    Fin d'année, début d'année

    L'auteur

    ––––––––

    Présentation

    - Fais des choses différentes, et tu découvriras de nouvelles joies de la vie – m'a dit un jour un ami, alors que je me préparais à quitter le service actif de la Police Militaire de l'état de São Paulo.

    - Écris! – m'a dit une autre personne, et ce fût l'un des meilleurs conseils que j'ai jamais reçu, même si je n'y avais pas trop prêté attention sur le moment.

    Ainsi, après presque trente ans au service de la Sécurité Publique, j'ai décidé de me dédier à la littérature. Dans mes écrits, j'ai évité au maximum de parler de crimes, de violence, d'insécurité, et de tant d'autres choses qui faisaient partie de ma routine lorsque j'étais policier, même si dans un ou deux textes on peut retrouver ces thématiques.

    Durant sept années, j'ai écrit de nombreux textes que j'ai publié sur des blogs sur internet et dans des anthologies littéraires, et il était temps pour moi de les organiser et de publier mon propre livre. J'ai sélectionné mes meilleurs contes, et cela a résulté en deux recueils: celui-ci, qui aborde des thèmes variés et contient mes textes les plus marquants de ces sept années; l'autre, que je publierai dans six mois, et qui consiste en une collection de contes régionalistes, du Nordeste, dans l'ambiance de la contrée de Pernambuco[1].

    Écrire est une activité très gratifiante, et je souhaiterais sincèrement remercier la personne qui m'a conseillé d'entrer dans le monde littéraire. Ce fut vraiment un bon conseil, que je donne à tous: écrivez, ne vous souciez pas du style, du thème, de la forme. Écrivez, simplement. Le résultat pourrait être surprenant.

    Contes

    Le serpent d'en dessous du lit

    La nuit était déjà tombée, nous nous retirions pour aller dormir. Maman était appréhensive, car ses deux sœurs devaient arriver de Pernambuco le jour-même. Papa était allé les chercher à la gare routière et il n'était pas encore rentré.

    À cette époque, nous habitions les environs de Caturaí, un petit village de l'état de Goiás. De mon point de vue de petit garçon d'à peine plus de trois ans, nous habitions en pleine forêt, forêt de laquelle j'avais une peur bleue; selon mes parents, nous étions simplement un peu éloignés du bourg. Mon père travaillait comme tailleur de pierre, et les carrières où il transformait de gigantesques cailloux en parallélépipèdes étaient tout près d'ici.

    Je m'étais assoupi lorsque l'agitation commença. Dans une hâte désespérée, Maman enlevait les bûches qui constituaient la porte. Notre maison était contruite en torchis et couverte de paille, et la porte était faite d'une série de bûches que nous emboîtions pour la nuit, afin de nous protéger des animaux qui, par hasard, pouvaient être attirés par notre demeure. De l'autre côté, les sœurs attendaient, fatiguées après plus de cent heures de voyage entre Pernambuco et Goiás. Elles entrèrent finalement. La plus jeune des deux était encore adolescente. Entre les embrassades, les poignées de mains, les baisers, et les câlins que je recevais, euphorique, je courais dans tous les sens, jusqu'à ce que, maladroitement, je me frappe la tête contre la colonne centrale de notre maison, une grande bûche qui renforçait toute la structure.

    Après beaucoup de pleurs, un peu d'alcool passé sur la tête et quelques billes d'arnica montana, j'avais fini par m'endormir, tandis que mes tantes et ma mère bavardaient joyeusement.

    Le lendemain, je m'étais réveillé tôt, comme j'en avais l'habitude. Mon lit était fait de tiges de bois et d'un matelas de foin; foin que l'on ajoutait de temps en temps afin de rendre mon lit plus confortable. Bon, je dois dire que parfois nous devions changer le foin à cause de l'odeur, car, malgré mon âge, il m'arrivait de faire pipi au lit...

    Réveillé, j'observais mes tantes se peigner les cheveux sans fin, lorsque j'entendis un bruit grinçant en dessous de mon lit. À moitié suspendu, je cherchai l'origine du bruit. Bien en dessous, dans un coin, là où la terre battue du sol rencontrait les bûches qui constituaient le mur, dans un creux, quelque chose bougea. Je frémis. J'appelai alors mes tantes; l'une d'elle toucha l'intrus du bout du pied, et, appeurée, cria:

    - Un serpent ! – et elle monta immédiatement sur mon lit, qui ne supporta pas le poids et s'effondra.

    Alors, tout s'agita. Ma mère vint à notre secours, mon père, qui venait de quitter la maison, revint voir l'origine de cette confusion. Ma plus vieille tante me pris dans ses bras et se mit à courir avec moi, vers l'extérieur de la maison.

    - C'est un serpent. Il est dans un trou, sous le lit, et ne veut pas en sortir. – cria la plus jeune.

    Puis, elle courru jusqu'à la cuisine et en revint avec une bouteille d'alcool – la même qui avait soulagé mon mal de tête la veille – et une boîte d'allumettes. Avant de pouvoir en être empêchée, elle jeta de l'alcool dans le trou et craqua une allumette. Atteint par le feu, le serpent, furieux, quitta son trou, se tordant de douleur à cause des brulûres, et attaqua de tous les côtés. C'était une énorme surucucu[2], qui finit par être battue à mort.

    Soulagées après la mort du serpent, elles riaent et disaient des bêtises, jusqu'à ce que ma tante la plus vieille remarque, affolée:

    - À l'aide ! La maison prend feu !

    Nouvelle agitation. Cette fois-ci, ça courait avec des casseroles et des chaudrons, du ruisseau à la maison, jetant de l'eau sur le feu afin d'éviter qu'il n'atteigne le toit de paille. Moi, complètement étranger au danger, j'observais et je m'amusais de leur empressement.

    C'est après beaucoup de travail que le feu fut dominé.

    Ce jour-là, mon père ne fut pas travailler. Armé d'une faucille et d'une hache, il s'enfonça dans la forêt et en revint avec deux nouveaux troncs. Puis, il alla chercher un fagot de tiges, répara mon lit, et renforça la structure de la maison. Avec

    Enjoying the preview?
    Page 1 of 1