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L'état de l’insécurité alimentaire dans le monde 2014: Creer un environnement plus propice a la securite alimentaire et a la nutrition
L'état de l’insécurité alimentaire dans le monde 2014: Creer un environnement plus propice a la securite alimentaire et a la nutrition
L'état de l’insécurité alimentaire dans le monde 2014: Creer un environnement plus propice a la securite alimentaire et a la nutrition
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L'état de l’insécurité alimentaire dans le monde 2014: Creer un environnement plus propice a la securite alimentaire et a la nutrition

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L’État de l’insécurité alimentaire dans le monde 2014 contient les dernières estimations de la sous-alimentation et décrit les progrès accomplis par rapport aux cibles de lutte contre la faim fixées dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et lors du Sommet mondial de l’alimentation (SMA). L’analyse des progrès accomplis dans la lutte contre la faim et la malnutrition montre que l’on continue de progresser, au niveau mondial et dans de nombreux pays, dans la réduction de la faim, mais que des efforts importants sont encore nécessaires dans d’autres pays. L’édition 2014 du rapport présente aussi de nouveaux éclairages sur l’ensemble d’indicateurs de la sécurité alimentaire introduit en 2013 et analyse plus en profondeur les dimensions de la sécurité alimentaire – la disponibilité, l’accès, la stabilité et l’utilisation. En mesurant la sécurité alimentaire à travers ces dimensions, cet ensemble d’indicateurs donne une image détaillée des défis à relever dans un pays en matière de sécurité alimentaire et de nutrition, ce qui est utile pour la conception d’interventions ciblées. Il est indispensable, pour éradiquer la faim, d’obtenir un engagement politique soutenu au plus haut niveau. Cela implique que l’on mette la sécurité alimentaire et la nutrition au premier rang des préoccupations politiques et que l’on crée un environnement propice à l’amélioration de la sécurité alimentaire et de la nutrition. Le rapport de cette année examine les expériences variées de sept pays, en mettant tout particulièrement l’accent sur l’environnement propice à la sécurité alimentaire et à la nutrition qui traduit la volonté et les capacités présentes dans quatre dimensions: les politiques, programmes et cadres juridiques; la mobilisation des ressources humaines et financières; les mécanismes de coordination et les partenariats; la prise de décisions fondées sur des éléments concrets.

LanguageFrançais
Release dateApr 24, 2015
ISBN9789252085447
L'état de l’insécurité alimentaire dans le monde 2014: Creer un environnement plus propice a la securite alimentaire et a la nutrition

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    L'état de l’insécurité alimentaire dans le monde 2014 - Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture

    REMERCIEMENTS

    Le présent ouvrage est la quatrième édition de L’État de l’insécurité alimentaire dans le monde, rédigé conjointement par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le Fonds international de développement agricole (FIDA) et le Programme alimentaire mondial (PAM).

    La coordination technique de la publication a été assurée par Pietro Gennari, avec le concours de Kostas Stamoulis et sous la conduite de l’équipe d’encadrement du Département du développement économique et social de la FAO. Piero Conforti, George Rapsomanikis et Josef Schmidhuber, de la FAO, sont intervenus en tant qu’éditeurs techniques. Constanza Di Nucci, du FIDA, et Astrid Mathiassen, du PAM, ont collaboré à la rédaction des études de cas par pays et ont coordonné le soutien fourni par leurs institutions respectives. Lisa Hjelm a apporté de précieuses contributions pour le PAM concernant l’étude de cas sur le Yémen, tout comme Iain McDonald et Endalkachew Alamnew (PAM) et Claudia Martinez Mansell (FAO). Arif Husain, John McHarris, Susanna Sandstrom, Lynnda Kiess, Brian Bogart, Getachew Diriba, Sergio Torres, Rachael Wilson, Maherisoa Rakotonirainy et Naouar Labidi comptent parmi les autres collègues du PAM qui ont apporté de précieuses contributions et formulé des observations utiles. Les chefs de secrétariat des trois organismes ayant leur siège à Rome, et leurs services, ont formulé de précieuses observations et ont approuvé la version finale du rapport.

    La section intitulée La sous-alimentation dans le monde en 2014 a été rédigée par Piero Conforti, Erdgin Mane, Adam Prakash et Josef Schmidhuber, qui ont bénéficié de contributions techniques de la part de Filippo Gheri et Michele Rocca, qui font tous partie de la Division de la statistique (ESS) du Département du développement économique et social de la FAO.

    La section intitulée Au-delà de la sous-alimentation: enseignements tirés de l’ensemble d’indicateurs de la sécurité alimentaire a été rédigée par Piero Conforti et Josef Schmidhuber, avec l’appui de Chiara Brunelli, Michael Kao, Adam Prakash et Nathalie Troubat. L’encadré intitulé «Mesurer la sécurité alimentaire» a été rédigé par Carlo Cafiero.

    La section intitulée Créer un environnement plus propice à la sécurité alimentaire et à la nutrition a été rédigée par George Rapsomanikis, Mariana Aguirre et Rodrigo Rivera, de la Division de l’économie du développement agricole de la FAO (ESA); Anne Kepple (ESS); Gordon Abekah-Nkrumah, Constanza Di Nucci, Raghav Gaiha, Katsushi Imai et Purnima Purohit (FIDA); et Astrid Mathiassen et John McHarris (PAM).

    Filippo Gheri a été chargé de l’élaboration de l’annexe 1 et du traitement des données s’y rapportant; il a bénéficié de contributions techniques essentielles de la part de Chiara Brunelli, Michele Rocca, Nathalie Troubat, Nathan Wanner et Firas Yassin. Carlo Cafiero, Chiara Brunelli, Piero Conforti, Nathalie Troubat et Nathan Wanner ont élaboré l’annexe 2.

    Les personnes suivantes ont communiqué de précieuses observations et suggestions: Carlo Cafiero, Juan García y Cebolla, David Dawe, Deep Ford, Salah El Hajj Hassan, Mustafa Imir, Fransen Jean, Crispim Moreira, Frits Ohler, David Phiri, Florence Rolle, Patrice Talla et José Valls Bedeau (FAO); et Mohamed Abdelgadir, Esther Kasalu-Coffin, Thomas Elhaut, Ronald Thomas Hartman, Edward Heinemann et Bettina Prato (FIDA). Chiara Brunelli, Catherine Leclercq, Adam Prakash, Salar Tayyib, Nicolas Sakoff et Nathalie Troubat ont apporté des documents d’information utiles.

    La coordination du processus de révision éditoriale, de conception graphique, de mise en page et de publication a été assurée par Michelle Kendrick, qui a été aidée par Paola Landolfi. Les services de révision éditoriale et de correction d’épreuves ont été assurés par Jane Shaw, en ce qui concerne la version anglaise, et les services de conception graphique et de mise en page, par Flora Dicarlo et le Centre international de formation de l’OIT. Les services de traduction et d’impression ont été assurés par le Service de programmation et de documentation des réunions de la Division de la Conférence, du Conseil et du protocole de la FAO.

    La sous-alimentation dans le monde en 2014

    Les progrès dans la lutte contre la faim dans le monde se poursuivent

    Les dernières estimations de la FAO montrent que la lutte contre la faim dans le monde continue sur sa lancée. On estime qu’environ 805 millions de personnes étaient en situation de sous-alimentation chronique en 2012-2014, soit une diminution de plus de 100 millions de personnes sur la dernière décennie, et 209 millions de personnes de moins qu’en 1990-1992. Pourtant, environ 1 personne sur 9 dans le monde n’a toujours pas assez de nourriture pour mener une vie saine et active. La grande majorité de ces personnes sous-alimentées vivent dans les pays en développement, dont on estime qu’ils comptaient 791 millions de personnes souffrant de faim chronique en 2012-2014. Bien que ce soit dans les pays en développement que l’on a constaté les progrès les plus marqués sur les 20 dernières années (ensemble, ces pays comptent 203 millions de personnes sous-alimentées en moins qu’en 1990-1992), environ une personne sur huit, soit 13,5 pour cent de la population totale, y souffre encore de sous-alimentation chronique ( tableau 1 ). Il faudra donc encore déployer des efforts considérables pour atteindre la cible de l’Objectif du Millénaire pour le développement (OMD) concernant la faim d’ici à 2015, en particulier dans les pays qui n’ont pas assez progressé.

    La cible de l’OMD concernant la faim est à notre portée…

    La diminution de la proportion de la population souffrant de la faim est plus impressionnante que la réduction en chiffres absolus. Entre 1990-1992 et 2012-2014, la prévalence de la sous-alimentation est passée de 18,7 à 11,3 pour cent au niveau mondial, et de 23,4 à 13,5 pour cent dans les pays en développement. Cela signifie que la cible 1C de l’OMD concernant la faim – réduire de moitié la proportion de la population qui souffre de la faim d’ici à 2015 – est à notre portée. Si le rythme actuel (à savoir une réduction d’environ 0,5 pour cent par an depuis 1990-1992) est maintenu, la prévalence de la sous-alimentation dans les régions en développement atteindra 12,8 pour cent en 2015, soit 1,1 point de pourcentage au-dessus de la cible de l’OMD, qui est de 11,7 pour cent (figure 1). En redoublant d’efforts, en particulier en Afrique subsaharienne, en Asie du Sud et en Asie de l’Ouest, on peut accélérer ce rythme afin d’atteindre la cible de l’OMD concernant la faim.

    … mais l’objectif du Sommet mondial de l’alimentation n’est pas réalisable

    Si la cible de l’OMD concernant la faim semble à notre portée au niveau mondial, on ne dispose par contre pas d’assez de temps pour réaliser l’objectif du Sommet mondial de l’alimentation (SMA), qui est de réduire de moitié le nombre de personnes sous-alimentées d’ici à 2015.

    Même si la situation s’est améliorée à l’échelle du monde en développement dans son ensemble, il reste des écarts importants entre les régions (figures 2 et 3). De manière générale, l’Afrique ne progresse pas assez par rapport aux objectifs internationaux concernant la faim. C’est tout particulièrement le cas pour la région subsaharienne, où plus d’une personne sur quatre est toujours sous-alimentée (la prévalence la plus forte dans le monde). Cela étant, la prévalence de la sous-alimentation en Afrique subsaharienne est passée de 33,3 pour cent en 1990-1992 à 23,8 pour cent en 2012-2014. La volonté politique croissante de favoriser la sécurité alimentaire en Afrique donne des résultats concrets. Une forte croissance économique (sept des 10 économies connaissant la croissance la plus rapide dans le monde se trouvent en Afrique) améliore les conditions de vie de la population en expansion du continent. On constate une prise de conscience accrue de l’importance de la paix et de la stabilité, dont l’absence a été à la fois une cause et une conséquence de conflits qui risquent de saper les mesures de lutte contre la faim dans de nombreux pays d’Afrique. La situation est différente en Afrique du Nord, qui souffre beaucoup moins de la faim, puisque la prévalence de la sous-alimentation y est toujours restée en dessous de 5 pour cent depuis 1990. La hausse apparemment abrupte en 2012-2014 (figures 3 et 4) s’explique par l’ajout du Soudan à la région Afrique du

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