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Une discipline en douceur
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Une discipline en douceur

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About this ebook

Lorsque naissent nos enfants et que nous les prenons dans nos bras pour la première fois, l’amour que nous ressentons pour eux emplit notre cœur d’un seul coup. Toutefois, les connaissances parentales, la patience, l’écoute et l’art de la discipline éducationnelle n’arrivent malheureusement pas aussi spontanément... Dans le cours normal de la vie, il arrive que des problèmes comportementaux surviennent chez nos enfants, à la garderie ou à l’école, et ce, à tous les âges. Comment réagir sans tomber dans le piège du marchandage, des cris, de la punition ou de la fessée ? Comment pallier ces difficultés auxquelles nous sommes rarement préparés ? Ce livre se veut un guide offrant diverses pistes d’intervention concrètes, pratiques, efficaces et, surtout, dépourvues de toute forme de violence. Ainsi, parents et enfants pourront s’épanouir dans les rôles qui leur reviennent. Une discipline en douceur s’adresse aux parents, bien sûr, mais aussi aux professionnels oeuvrant auprès des enfants. Bref, toute personne intéressée par les avancées dans le domaine de l’éducation, et qui a à coeur le développement de futurs adultes sains, confiants et responsables, trouvera dans ce livre les ressources nécessaires à des interventions adéquates.
LanguageFrançais
PublisherDe Mortagne
Release dateDec 19, 2012
ISBN9782896622108
Une discipline en douceur
Author

Brigitte Langevin

Brigitte Langevin a œuvré pendant vingt ans en administration, dans le secteur municipal. Elle a ensuite acquis une formation en auriculomédecine (médecine énergétique), en physiologie et pathologie humaine en plus de suivre des séminaires sur le développement transpersonnel. Conférencière reconnue, spécialiste des problèmes de sommeil, Brigitte Langevin agit à titre de formatrice et de conférencière partout à travers le Québec, le Nouveau-Brunswick et l’Ontario. Elle offre formations, ateliers et coaching dans le but d’améliorer la qualité du sommeil et de comprendre les rêves. Elle est souvent recherchée pour son dynamisme, son humour et sa capacité à vulgariser des concepts théoriques et scientifiques. Elle amène ainsi les individus à prendre en charge leur sommeil et/ou à assumer positivement leur rôle de parents ou d’éducateurs. Leurs nuits deviennent alors satisfaisantes et leurs journées performantes. Brigitte Langevin a donné de nombreuses entrevues à la radio, tant au Québec qu’au Nouveau-Brunswick, entre autres à la radio de Radio-Canada et à CKOI pour des émissions mensuelles. Elle a aussi accordé des entrevues télévisées, par exemple dans le cadre des émissions quotidiennes Deux filles le matin et Caféine, alors animée par Gildor Roy. Dernière Heure et Le Lundi ont publié de nombreux articles et chroniques signés Brigitte Langevin, de même que les magazinesEnfants, La Culbute et Côté Mômes (France).

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    Une discipline en douceur - Brigitte Langevin

    De la même auteure

    La sieste chez l’enfant

    Préface du Dr François Dumesnil

    Les Éditions de Mortagne - 2012

    Le sommeil du nourrisson

    Les Éditions de Mortagne - 2011

    Comprendre les dessins de mon enfant

    Les Éditions de Mortagne - 2011

    Comment aider mon enfant à mieux dormir

    De la naissance à l’adolescence

    Préface de Germain Duclos

    Les Éditions de Mortagne - 2009

    Mieux dormir... j’en rêve !

    Stratégies pour bien dormir

    adaptées à la femme et à l’homme modernes

    Préface du Dr Jean Drouin

    Les Éditions de Mortagne - 2009

    Le rêve et ses bénéfices

    Découvrez-les à travers des témoignages

    Préface de Nicole Gratton

    Éditions L’ABC des Rêves et du Sommeil - 2007

    S.O.S. cauchemars

    Techniques pour s’en libérer

    Préface de France Castel

    Flammarion Québec - 2005

    Rêves & Créativité

    Comment atteindre ses objectifs par les rêves

    Préface de Roger St-Hilaire

    Éditions Le Dauphin blanc - 2003

    Brigitte Langevin

    Édition

    Les Éditions de Mortagne

    C.P. 116

    Boucherville (Québec) J4B 5E6

    Tél. : 450 641-2387

    Télec. : 450 655-6092

    Courriel : info@editionsdemortagne.com

    Tous droits réservés

    Les Éditions de Mortagne

    © Ottawa 2013

    Dépôt légal

    Bibliothèque et Archives Canada

    Bibliothèque et Archives nationales du Québec

    Bibliothèque Nationale de France

    1e trimestre 2013

    ISBN 978289662108

    1 2 3 4 5 — 13 — 17 16 15 14 13

    Conversion au format ePub : Studio C1C4

    Nous reconnaissons l’aide financière du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du livre du Canada pour nos activités d’édition et celle du gouvernement du Québec par l’entremise de la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) pour nos activités d’édition. Gouvernement du Québec — Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres — Gestion SODEC.

    Membre de l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL)

    À ma fille Karelle,

    pour son amour inconditionnel

    qui m’incite chaque jour à devenir une meilleure mère.

    REMERCIEMENTS

    Ma reconnaissance va tout d’abord à tous ces parents qui, par leurs constants encouragements, m’ont motivée à mettre au monde ce bébé littéraire.

    Un merci particulier à mon père et à ma mère qui ont appris le métier de parents « sur le tas » et qui m’ont donné tout ce qu’ils pouvaient.

    Un merci rempli de reconnaissance à toutes ces personnes qui ont croisé mon chemin et qui m’ont soutenue dans mon rôle de parent, et ce, sans jugement, malgré les maladresses, les bévues et les faux pas que j’ai commis dans les premières années de vie de ma fille.

    Un grand merci à Karine St-Onge. Ses précieux conseils lors de la lecture du manuscrit m’ont éclairée et encouragée. Elle sait lire entre les lignes pour nous amener à préciser notre pensée et notre écriture tout en respectant ce que nous sommes. Elle le fait astucieusement et généreusement. Je te suis, chère Karine, extrêmement reconnaissante.

    Un merci tout spécial à l’équipe des Éditions de Mortagne, qui a permis de faire évoluer ce livre vers sa forme actuelle. Il est devenu un bijou à lire... et à relire !

    Un merci affectueux à mon amoureux André Martineau pour son soutien, son amour, son écoute et la reconnaissance qu’il témoigne à la femme qui m’habite.

    Enfin, un merci vibrant d’amour à ma fille Karelle. Sans sa présence dans ma vie, je n’aurais pu écrire ce livre.

    Les mots avec lesquels on empoisonne le cœur d’un enfant,

    par petitesse ou ignorance,

    restent enkystés dans sa mémoire et,

    tôt ou tard, lui brûlent l’âme.

    Carlos Ruiz Zafón

    L’ombre du vent, Grasset.

    AVANT-PROPOS

    Si, malgré les nombreux ouvrages avoisinant les miens en librairie, vous tenez ce livre-ci dans vos mains, c’est peut-être que la discipline pèse lourd dans votre famille ou sur vos épaules, ou, du moins, qu’elle reste une source de préoccupations quant au modèle que vous souhaitez ou non reproduire. Néanmoins, la responsabilité d’éduquer un enfant engendre son lot d’inquiétudes, voire de culpabilité, et la liste des «   j’aurais dû   » ou des «   je n’aurais pas dû   » s’allonge facilement.

    Au cours de votre lecture, sans doute regretterez-vousde ne pas avoir lu certains passages plus tôt, « avant d’avoircommis toutes ces sottises », vous direz-vous. De grâce, ne demeurez pas dans la culpabilité. Tout parent qui agit le mieux qu’il peut avec les connaissances qu’il possède mérite une certaine indulgence, que ce soit vous, moi, vos parents ou les miens. Côtoyer des enfants ou travailler auprès d’enfants est bien différent d’élever les siens. Il arrive même qu’à la venue d’un deuxième ou d’un troisième enfant, on doive réapprendre son rôle de parent parce que la « recette » ne fonctionne plus. Considérant cela, et considérant le manque flagrant d’expérience du métier au départ, ne faisons-nous pas un travail convenable dans l’ensemble ?

    Le métier de parent, comme on se plaît à l’appeler, ne s’apprend pas sur les bancs d’école ; cependant, en certains endroits, des ateliers de formation sont offerts par divers organismes et conférenciers. On ne vous remet pas un diplôme attestant votre réussite aux cours et aux stages en vous disant : « Vous êtes prêt à être parent ! » Non. Lorsque deux conjoints deviennent parents, c’est comme si, dès le cordon ombilical coupé, la société leur disait : « Vous voilà parents ! Même si l’on ne vous a pas appris grand-chose de ce métier, allez-y ! Faites de votre mieux ! »

    Évidemment, un parent parfait, cela n’existe pas. Le mot « perfection » a même une connotation négative puis­qu’il ne laisse aucune place à l’erreur. Cependant, je crois profondément en la possibilité de devenir un excellentparent. Viser l’excellence, dans son rôle de parent commedans la pratique d’un sport, c’est se donner le droit à l’erreur ; c’est se responsabiliser dans son processus d’apprentissage de la discipline ou de l’éducation au sens large.

    Avant d’amorcer la lecture des dix-huit clés pour une discipline en douceur, laissez-moi partager mon expérience avec vous ; ce qui me permet aujourd’hui de soutenir d’autres parents dans leur rôle par le biais de conférences et de formations.

    Je suis l’aînée de trois enfants. Ma sœur est née onze mois plus tard, mais sept ans se sont écoulés avant que le benjamin se pointe. Dans ma famille, pour éduquer, la norme voulait qu’on frappe ses enfants.

    Habituellement, il incombait au père de frapper les enfants, en rentrant du travail, après que la mère lui eut révélé les « fautes atroces » qu’ils avaient commises durant son absence. Pendant le repas du soir, mon père haussait le ton pour énumérer les actions méritant une correction et, après avoir baissé nos pantalons, il nous administrait à tour de rôle une fessée.

    De temps à autre, ma mère y mettait aussi du sien durant la journée. Elle se limitait cependant à nous pincer, à nous taper avec la tapette à mouches ou à nous punir en nous obligeant à nous agenouiller dans un coin. Non seulement je ne me sentais pas aimée, mais cette façon de nous discipliner me laissait croire que mon père était méchant et sans-cœur. Par ailleurs, en tant que petite fille, je n’aspirais pas du tout à jouer éventuellement le rôle de mère puisqu’il ne me semblait guère plus reluisant que celui de père.

    Vers l’âge d’à peine quatre ou cinq ans, je comprenais déjà l’injustice, et surtout l’humiliation, de ces méthodes d’éducation. La peur que je ressentais à l’égard de mes parents rendait impossible toute tentative de leur expri­mer mes sentiments ou, plus encore, d’en parler à qui que ce soit. Tout au long de mon enfance, j’ai accepté la fessée et les punitions sans jamais rouspéter. Mais je pleurais en silence.

    Lorsque j’ai commencé l’école, je ne comprenais pas l’effronterie des autres enfants. Comment osaient-ils remettre en cause les directives d’un adulte ou, pire, lui désobéir ? Ne craignaient-ils pas la fessée ? Qui plus est, je voyais des parents si affectueux avec leurs enfants que j’aurais aimé être leur fille ! J’en venais à m’imaginer que j’avais été adoptée, cela aurait expliqué pourquoi je recevais si peu d’amour parental.

    Avec le temps, j’ai dû me rendre à l’évidence : j’étais vraiment la fille de mes parents. Ma ressemblance phy­sique avec l’un d’eux me le rappelait quotidiennement. Je me suis donc promis de ne jamais agir de la sorte si je devenais mère un jour.

    Les années se sont écoulées puis, alors que j’occupais un emploi de fonctionnaire au sein d’une municipalité, j’ai rencontré un homme que j’ai épousé. Cinq ans plus tard, à l’âge de vingt-cinq ans, je suis devenue enceinte.

    Si ma réaction première a été positive, m’amenant même à annoncer ma grossesse avec joie et fierté, les semaines et les mois qui ont suivi ont plutôt ressemblé à la tempête qui précède un naufrage. Aux prises avec une angoisse paralysante, je suis devenue tout à fait dysfonctionnelle, et ce, dans les moindres gestes du quotidien. J’ai connu un nouvel élan de bonheur lorsque ma fille est née ; quand elle est sortie pourtant indemne du corps qui l’avait si mal accueillie.

    L’euphorie n’a été que momentanée. J’ai voulu nier la réalité le plus possible. Alors que bien des mères auraient profité de leur congé de maternité pour gazouiller avec bébé, toutes les raisons étaient bonnes pour que je m’éloigne de la maison. J’ai même confié mon enfant âgé de quelques semaines à mes parents, de longues journées durant, le temps de reprendre des études collégiales. Inutile de préciser que ma fille a prononcé bien des mots avant de dire « maman »...

    Vous devinez sans doute la suite : je me suis mise à l’éduquer comme je l’avais été. Fessées, pincements, bras tordus et punitions

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