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Un monde parallèle
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Un monde parallèle

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About this ebook

L'amour est une lumière venue du ciel,une étincelle du feu immortelque les anges partagent avec nous.Ayant vécu plusieurs phénomènes paranormaux durant toute savie, l'auteure a décidé de noter ceux qu'elle a observés à diversmoments, de les écrire et d'en faire profiter les personnes qui croientaux esprits, aux anges ou à ces phénomènes.Un monde parallèle a un seul but : aider tous ceux et celles quivivent et assistent à de tels phénomènes et qui se sentent seuls.Aussi, ce livre veut les faire comprendre aux gens moins avisés,mais qui s'y intéressent quand même.L'auteure explique de quelle façon interpréter et vivre ces expériences,car elles sont vraies, réelles et ne sont pas imaginaires,comme tant de personnes le croient. Comment s'ouvrir aux perceptionssensorielles, sentir l'énergie et la comprendre, voilà ce quevous propose, entre autres, cette lecture. L'auteure expose aussi dequelle façon vous protéger des énergies négatives et vous en débarrasser.Vous apprendrez à reconnaître vos peurs et vos limites, touten pouvant les nommer.Le message est le suivant : vous n'êtes pas seuls à vivre ces expérienceset ce livre fera une différence dans votre vie. Que vous en ayezdéjà vécu ou non, vous tirerez profit de ces expériences et vous adorerezvotre lecture.
LanguageFrançais
PublisherPerformance
Release dateMay 13, 2015
ISBN9782924412541
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    Un monde parallèle - Caza Hélène

    CHAPITRE 1

    Mon enfance, mon adolescence

    D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été une enfant paisible, facile à vivre, très tranquille et toujours réservée étant très gênée. J’étais aussi à certains égards une enfant précoce. Ma mère disait que j’avais commencé à marcher vers l’âge de neuf mois et que j’étais propre vers dix-huit mois. J’étais donc une enfant un peu en avance sur son temps.

    Mes dons de médium se sont révélés à un très jeune âge, vers quatre ou cinq ans. Je me souviens de certaines périodes où je ressentais en moi quelque chose de néfaste (une prémonition) ou de négatif, ce qui m’angoissait. Je craignais que ces prémonitions se réalisent; je me mettais alors à trembler et à pleurer, perdant tout contrôle sur moi-même. Je ne savais pas ce qui se passait en moi lors de ces moments, j’essayais de me calmer, d’arrêter ce déferlement d’émotions. Je cherchais une solution et, comme je n’en trouvais pas, je faisais tout en mon possible pour les oublier rapidement.

    J’ai essayé de parler à plusieurs reprises de ce que je vivais et ressentais à mes parents ou à mes frères, mais sans vraiment obtenir de réponses. Je n’ai jamais parlé à quiconque de ces tremblements et de ces ressentis intérieurs qui me troublaient. Jeune, je me suis toujours gardée de partager ces sensations qui faisait partie de moi en permanence, car qui m’aurait crue!

    Durant mon enfance, j’entretenais aussi de grandes peurs. La noirceur m’a troublée durant plusieurs années. En vieillissant, j’ai tenté de me convaincre que tous les enfants en bas âge ou presque avaient très souvent une grande peur de la noirceur. Dans mon cas, je voyais des ombres et mes parents ne croyaient pas en ce que je voyais. Là encore, je n’ai plus jamais reparlé de ces ombres à personne. Mes frères et mes sœurs m’ont, en partie, traumatisée par leur sarcasme et leur incrédulité. Je croyais que c’était mon imagination qui me jouait des tours et c’est ce que disaient mes parents, malheureusement, ces ombres étaient bien des ombres. J’ai essayé d’en parler à mes frères, mes sœurs, mes parents, mais personne n’écoutait ce que je disais. Comme je ne comprenais pas moi-même ce qui m’arrivait et que je n’avais aucun moyen de contrôle sur moi-même, aussitôt qu’une telle chose survenait, je cherchais de l’aide autour de moi, ce qui me terrorisait, sachant au plus profond de moi-même qu’il n’y avait personne pour comprendre et, surtout, pour m’aider.

    Longtemps, j’ai cherché les raisons pour lesquelles je me mettais à trembler comme une feuille au vent, jusqu’au jour où j’ai compris que j’étais différente. À ma connaissance, aucun des autres enfants de la famille n’avait jamais prononcé ou mentionné vivre de telles manifestations. Je ne savais pas ce qui se passait en moi, on me disait différente à cause de ce que je vivais, je me sentais donc différente. C’est avec le temps, les années, et en devenant une personne plus mature et plus consciente que j’ai compris. Chaque fois que j’étais prise de tremblements, c’était tout simplement des avertissements, des pressentiments.

    Durant mon enfance, j’ai toujours été terrifiée par les adultes. J’ai eu une enfance difficile et violente sur laquelle je ne m’étendrai pas. C’est par la suite que j’ai changé. On m’a souvent critiquée et maltraitée parce que je pleurais trop fréquemment. On m’a donné un surnom, par la suite, pour toutes les fois où je pleurais sans raison apparente, à leur avis, et surtout parce qu’ils ne comprenaient pas. À plusieurs reprises, je me suis fait réprimander par mes parents, car ils voulaient que je cesse de pleurer et je n’y arrivais pas. Mes frères et mes sœurs ont souvent ri de moi. Dans ma jeunesse, je me suis sentie vraiment différente des autres enfants de la famille. C’est durant ces périodes que l’on a commencé à me qualifier de mouton noir. Ce surnom m’a suivie longtemps. Je n’étais pas comme eux et je refusais de l’être. Ce que je voyais de ma famille, ce que je percevais d’eux me perturbait, me dérangeait et, souvent, j’ai fait le contraire de ce qu’on me demandait pour demeurer moi-même et ne pas leur ressembler. On m’a très souvent punie parce que je ne faisais pas ce que l’on exigeait de moi.

    Avant les années 1960, très peu de personnes parlaient de leur don de voyance. Ce n’était pas un sujet que les gens abordaient, car certains en avaient trop peur, du moins dans ma famille. Chaque fois qu’un événement allait arriver, je le savais, je pressentais quelque chose et, parfois, cela me perturbait moi-même. Plus les pressentiments étaient négatifs, plus je me mettais à trembler et, lors de ces circonstances, mes larmes coulaient à flot. Peu importe s’il s’agissait de quelque chose de bien ou d’événements difficiles à vivre, je le savais aussi, je le percevais.

    Durant une longue période de ma vie d’enfant, je ne me souvenais jamais de mes rêves. Je croyais qu’ils n’avaient probablement aucune importance et ma vie d’enfant était devenue presque une espèce de routine. Par contre, j’ai continué à avoir peur du noir et surtout à voir des ombres, sans toujours pouvoir en parler. C’est au début de mon adolescence que ma vie a beaucoup changé. Comme je ne rêvais pas, ou pratiquement jamais, je ne m’attardais pas ou si peu aux quelques rêves que je pouvais faire, jusqu’au jour où le pire des cauchemars est survenu dans ma vie.

    Expérience personnelle : Un des pires moments de ma vie.

    Un jour, j’ai rêvé que mon frère Percival, âgé de 12 ans, était décédé, je le voyais dans son cercueil. Tout était si réel dans mon rêve. Cette nuit-là, je me suis réveillée en pleurant et en criant, assise dans mon lit à côté de ma grande sœur Roberta qui dormait paisiblement et ne semblant pas vouloir entendre mes pleurs et surtout, ne pas vouloir comprendre ce qui me faisait autant réagir. C’est à ce moment-là que je me suis faite à l’idée que je ne pourrais jamais en parler à personne. À treize ans, j’apprenais qu’il me faudrait vivre avec ce cauchemar et que ce rêve, peut-être prémonitoire, ne devrait jamais se réaliser.

    Ce rêve signifiait quelque chose pour moi, bien que je ne me doutais pas qu’il était prémonitoire. J’avais très peur de mon rêve. Je ne savais pas que l’on pouvait faire des rêves prémonitoires, des rêves qui pouvaient se réaliser. De toute façon, je ne pouvais en parler à personne, on m’aurait dit que ce n’était qu’un rêve. Personne n’aurait pensé qu’il pouvait vraiment survenir dans la réalité.

    Je n’ai jamais pu confier ce fardeau à quiconque d’autre avant qu’il ne se concrétise. Encore moins après! En parler aurait apeuré bien de gens. Par la suite, la peur a fait de moi une personne qui espérait au plus profond de son jeune cœur d’adolescente de treize ans que ce rêve en demeure un, et surtout qu’il ne se réalise jamais.

    Dans mon rêve, je le voyais au salon funéraire dans son cercueil, mort, sans vie. Je voyais le mur du fond, le cercueil avec des fleurs tout autour. Il n’y avait personne d’autre dans la pièce. J’ai tout fait pour oublier ce rêve, il m’effrayait tant. Malgré tous mes efforts pour l’oublier, il n’y avait rien à faire, il était toujours présent dans ma tête et, tous les soirs avant de m’endormir, il revenait me hanter continuellement. J’ai même essayé de ne pas dormir pour ne plus rêver que mon frère pouvait nous quitter.

    Comble de malchance, environ deux mois plus tard, Percival qui aurait eu douze ans le 3 septembre est décédé dans un accident le 18 juillet 1968. Avec notre cousin Robert, il était allé nager à Saint-Anicet, dans la baie du village. Ils avaient organisé une compétition quant à celui qui arriverait le premier à la maison. Malgré qu’il ait été plus jeune et plus petit que Robert, il aurait gagné, car par la suite, il a été frappé par un bateau qui tirait un skieur aquatique et l’hélice du bateau l’a happé à la tête. Robert, étant un an plus âgé que Percival, a été traumatisé de cette histoire d’horreur.

    La journée du 17 juillet 1968 a été un cauchemar pour nous tous, car il a survécu vingt-deux heures avant de décéder. Ma famille et moi avons vécu des moments extrêmement pénibles. Même après plus de 46 ans, tout est resté aussi clair dans ma tête qu’au moment de l’accident. Seulement en y pensant, je revois le film qui repasse en boucle. Je ne sais pas pourquoi la Vie et l’Univers m’ont transmis ce message. Aujourd’hui, je sais que c’était un message et que je devais le décortiquer, car il m’annonçait, non seulement le décès de mon frère, mais aussi que je possédais des capacités médiumniques.

    Par la suite, la vie a été difficile pour tous, car Percival était le rayon de soleil, la joie de vivre dans la maison et il était une réplique en miniature de mon père. Il était si vivant et si jeune. Son souvenir est demeuré en permanence comme un manque dans toute notre famille. Je t’aime petit frère.

    Quelques mois plus tard, j’ai fait un deuxième rêve et, cette fois-ci, c’était mon autre frère aîné Gaétan qui était décédé. Ce deuxième rêve était différent; tout ce que je voyais, c’était qu’il était décédé, mais il n’était pas dans un cercueil. Un deuxième rêve, un deuxième cauchemar, c’était épouvantable, traumatisant et très perturbant. Étant donné que mon premier rêve s’était réalisé, j’avais une peur terrible que celui-ci se concrétise aussi. J’ai longtemps pleuré en cachette; j’ai espéré, j’ai prié seule dans mon lit et dans ma vie de tous les jours, en gardant espoir et tout en demeurant toujours aussi silencieuse. Je n’ai jamais parlé ni discuté de ce deuxième cauchemar avec qui que ce soit.

    J’ai attendu que les mois passent, attendant de savoir si le rêve deviendrait réalité. Durant cette période, je ne voyais pas la différence entre les deux rêves. Le deuxième rêve ne s’est jamais concrétisé, heureusement.

    Par la suite, je me suis fermée et j’ai exclu toute possibilité de rêve. Je ne voulais absolument pas faire un autre rêve d’une personne qui allait décéder. Je savais que ce serait trop difficile pour une jeune fille de mon âge de faire d’autres rêves de ce genre. C’est ce qui s’est donc produit encore une fois durant plusieurs années : je ne rêvais plus!

    Ma vie s’est donc poursuivie toujours sans rêver jusqu’au jour où je me suis rendu compte que je n’étais pas comme les autres, encore une fois, et que je ne rêvais pas du tout. Durant cette période, j’ai encore cherché à comprendre pourquoi je ne rêvais pas.

    J’avais tout simplement oublié que c’était moi qui avais passé une commande; je m’étais moi-même programmée mentalement à ne plus rêver. Je me suis posé la question à plusieurs reprises à savoir pourquoi je ne rêvais pas et j’ai obtenu la réponse facilement. C’est à ce moment précis que ma commande m’est revenue en mémoire. Je ne voulais pas rêver, car j’entretenais en moi une peur épouvantable des messages que je pouvais recevoir dans mes rêves et de leurs conséquences.

    Par la suite, j’ai appris à m’ouvrir pour me souvenir de mes rêves, quoi que j’en aie fait très peu. Même en étant ouverte aux rêves, je n’en ai jamais fait beaucoup. D’ailleurs, je me suis souvent demandé la raison. La réponse est venue seule encore une fois. Mes rêves sont des messages m’annonçant quelque chose, ce sont des rêves prémonitoires. J’ai constaté que je devais les interpréter, trouver leur signification et que j’aurais à vivre avec eux et à les accepter lorsque j’en ferais.

    Expérience personnelle : Mes pressentiments sont les mêmes depuis mon enfance.

    Je me mets parfois à trembler et j’éprouve le sentiment que je ne peux absolument rien faire dans les situations qui se présentent (il s’agit d’un pressentiment négatif).

    -Quelquefois, je me mets à pleurer (je perds le contrôle). Je me sens mal, très mal (le ressenti est très fort). Je sais qu’un événement arrivera, c’est inévitable et j’ai très peur.

    -Je peux ressentir le décès imminent de certaines personnes. On me dit qu’elles vont mourir. Un genre de petite pensée me vient à l’esprit, bien différente des choses naturelles de la vie de tous les jours. Ce n’est pas facile et il y a bien d’autres pensées.

    Il m’a fallu plusieurs années pour comprendre ce qui m’arrivait. Je pleurais très souvent et je croyais que j’avais peur, je ne pouvais pas mettre de mots sur ce que je ressentais. Les tremblements sont des pressentiments négatifs et, aujourd’hui, je sais qu’ils signifient, à certains moments, qu’une catastrophe se prépare. Souvent, je ne peux pas les nommer au moment même, ni dire où elles se produiront, mais je les ressens. Parfois, je ne peux me rendormir ou dormir et souvent, peu de temps après, on me donne des détails et le moment où l’événement aura lieu.

    Nous recevons des avertissements de cette façon concernant certains événements tragiques qui pourraient parfois survenir dans d’autres parties du monde, mais malheureusement nous ne pouvons rien y changer!

    CHAPITRE 2

    Les énergies qui nous entourent

    J’ai découvert avec les années que très peu de personnes sont enclines à vouloir parler de leurs expériences paranormales ni même d’en discuter avec leurs proches. Souvent, le seul fait d’en parler les effraie; prononcer certains mots les bloque. Elles ne veulent pas croire, pour diverses raisons, elles ne veulent pas que rien soit mentionné devant elles à propos de ce sujet parce qu’au départ, il leur fait peur. Si elles en ont fait l’expérience par le passé, la plupart se souviennent des regards inquisiteurs qu’elles ont reçus, de l’expression faciale de leurs auditeurs lorsqu’elles ont parlé d’entités ou d’événements paranormaux.

    J’aimerais maintenant parler ouvertement de ces énergies qui existent autour de nous. J’essaierai de vous aider à mieux comprendre ce qui influence les systèmes de croyances, les for mes de pensées collectives et les énergies télépathiques provenant d’autres personnes se trouvant autour de vous, même si la plupart du temps vous ne savez pas qu’elles existent et qu’elles peuvent exercer une influence sur votre esprit sans que vous ne puissiez faire quoi que ce soit au quotidien pour rompre une telle énergie.

    Plus nous travaillons sur nous-mêmes et plus notre force intérieure ainsi que notre perception des énergies grandissent. Nous recevons constamment de l’information à divers niveaux, mais surtout à un niveau intuitif, c’est-à-dire non verbal. Cela nous permet de prendre conscience de l’inconscience dans laquelle nous vivons constamment, en nous plongeant dans tous les mystères qu’impliquent ces énergies invisibles qui résident en nous et qui existent autour de nous.

    Nos pensées ouvrent des portes à ce que nous ressentons et notre regard intérieur est l’outil nécessaire pour faire le travail. Vous travaillerez surtout avec votre monde intérieur, vous entendrez des messages de personnes autour de vous qui vous surprendront.

    Il est toujours préférable de bien choisir à qui vous parlez de ces choses-là. Même en choisissant soigneusement les personnes, vous rencontrerez toujours des incrédules qui n’accepteront pas vos confidences. D’autres ne vous croiront pas du tout et très peu vous croiront.

    Difficultés que nous rencontrons :

    -Il est difficile d’en parler, de se confier, car en tant que médium, nous avons un immense besoin de communiquer.

    -Il n’est pas facile de trouver une personne qui nous croira, d’en parler sans devenir la risée, sans être influencé par leurs moqueries et leur comportement envers nous.

    -Quelquefois, certaines personnes prononceront des mots difficiles à accepter qui nous blesseront profondément, et c’est ainsi que nous devenons influencés par ces mêmes personnes et leurs paroles blessantes.

    -Alors, nous aurons tendance à éviter de nous confier et de rencontrer certaines personnes afin d’éviter d’être blessés de nouveau.

    Nous devons apprendre à demeurer discrets, à tester sans aller trop loin et, surtout, à ne pas en parler à des inconnus. Parce que nous avons un énorme besoin de nous confier, de parler de nos expériences, nous essayons alors de tester certaines personnes, de nouvelles personnes, sans tout divulguer, seulement quelques mots qui pourraient refléter leurs sentiments à cet égard, sans les affecter ou les influencer dans leur vie.

    Parfois, il nous arrive d’affronter des expériences sans que nous puissions faire quoi que ce soit, et c’est le cas de l’expérience suivante.

    Expérience personnelle : Être en transe en conduisant.

    C’était une belle journée d’été. Je demeurais dans la région de Châteauguay. Je désirais me changer les idées et je suis partie en direction de Pointe-Claire en passant par le pont Mercier, puis j’ai emprunté l’autoroute 40. Une fois rendue sur l’autoroute, j’ai conduit durant un certain temps. La température était superbe, un soleil radieux nous enveloppait de ses mille rayons. J’ai continué de rouler et, rendue juste après le centre commercial de Pointe-Claire, c’est à ce moment-là que je me suis retrouvée en transe. Je n’ai aucune idée de ce qui s’est passé, je ne me souviens d’absolument rien de cette période. Durant quelques minutes, quelques secondes, j’étais ailleurs.

    Lorsque je suis revenue à moi, j’ai compris que j’étais en transe en conduisant, que c’était la première fois qu’une telle aventure m’arrivait et que je ne savais pas combien de temps exactement j’avais conduit sans savoir ce que je faisais. Quelques minutes, quelques secondes, impossible à dire. Je ne comprenais pas ce qui venait de m’arriver. Je savais et comprenais que j’avais été inconsciente à ce moment-là, que je conduisais de façon inconsciente, mais je n’avais aucune idée du temps qui s’était écoulé dans cette situation. Juste à penser à ce qui aurait pu se passer me donnait froid dans le dos.

    J’avais conduit ma voiture sur l’autoroute sans savoir ce qui se passait vraiment. Il n’y avait personne d’autre que moi dans la voiture et c’est la seule et unique fois que je me suis retrouvée en transe en conduisant. Je n’ai jamais revécu un tel état à d’autres occasions. Je suis retournée immédiatement chez moi, en ayant peur que cela se reproduise à nouveau et je me suis questionnée à propos de ce qui venait d’arriver. J’ai eu peur de reprendre mon auto par la suite, ne voulant pas que l’expérience se renouvelle.

    J’ai eu très peur au moment de cet événement, c’est là que j’ai compris qu’il y avait quelqu’un qui était avec moi et qui me protégeait : mon ange gardien. C’était un test de mon ange gardien. Je n’ai pas vraiment apprécié, mais j’ai bien compris que nos anges gardiens nous accompagnent en permanence. Je ne voulais pas revivre une telle expérience et j’ai fait en sorte d’être très prudente lorsque je conduisais. Merci de m’avoir protégée.

    Notre passé influence notre moment présent et notre avenir

    Je suggère aux personnes qui ont vécu plusieurs expériences éprouvantes de revisiter ce passé difficile, surtout si elles désirent tourner la page et grandir. Il n’y a pas de solution miracle pour guérir les blessures du passé. Revisiter votre passé vous aidera à en apprendre davantage, à analyser ce qui s’est vraiment passé à la suite des événements qui vous ont causé des blessures durant cette période de votre vie. Vous en aurez besoin pour continuer à mieux vivre, et surtout, pour devenir plus fort et tourner enfin la page.

    Plusieurs diront de ne pas retourner dans le passé et d’autres affirmeront que vous êtes capable de vous en servir pour mieux bâtir votre avenir. Vous seul savez ce qui vous convient le mieux et, pour un certain temps, peut-être les deux.

    Je désire souligner le fait que lorsque l’on choisit de retourner et revivre notre passé, notre vie peut devenir plus pénible. Votre vie pourrait être difficile et elle pourrait même devenir très souffrante par moments pour certains. Vous chercherez à comprendre et à trouver des réponses. Je crois que les découvertes que vous ferez en vaudront vraiment la peine, vous en serez peut-être même soulagé.

    Aussi, nous réagissons tous différemment face à notre passé, dépendamment :

    -de ce que nous avons vécu;

    -de la réaction que nous avons manifestée à certains moments;

    -de notre acceptation des difficultés, des problèmes que nous avons rencontrés;

    -des choix que nous avons faits et,

    -pour la plupart d’entre nous, nos blessures se situent dans notre enfance.

    Nous sommes toujours dépendants de ce qui s’est produit dans le passé. Il nous affecte toujours à différents degrés dans notre vie actuelle. Nous ne pouvons rien y faire pour l’instant, car il fait partie de qui nous sommes et il influence notre avenir en devenir. Je vous dirais et je vous conseillerais d’interroger votre passé, d’essayer de l’analyser pour mieux le comprendre. Cette intériorité vous aidera à entreprendre une nouvelle étape de votre vie, soit l’acceptation.

    Si vous essayez d’enterrer votre passé, alors rien ne sera jamais résolu ou réglé. Tôt ou tard, ce même passé refera surface et il pourrait être très douloureux. Je peux vous certifier que ce choix n’est pas la solution, même si certains psychologues le disent. Enterrer votre passé n’est pas toujours la meilleure solution. Même si je ne suis pas psychologue, j’ai une bonne expérience de vie dans ce domaine. Agir autrement ne fera que camoufler la vérité pour un certain temps et repousser la recherche à plus tard. Ce moment revient souvent beaucoup plus vite que nous le pensons. La souffrance demeurera en vous tant et aussi longtemps que vous n’aurez pas fait une introspection, compris et, surtout, accepté ce passé.

    Apprenez à vous faire confiance, à croire fermement en vos pouvoirs, car il n’y a que vous qui puissiez le faire. La seule chose qui pourrait vous arrêter, c’est la souffrance qui en émergerait. Je peux vous confirmer qu’elle fait très mal. Mais, plus vous l’éviterez, plus elle reviendra en force. Vous ne comprenez pas pourquoi ces souffrances, ces souvenirs, jaillissent de vous et ne vous lâchent pas. Ils vous empêchent de bien fonctionner, d’être vraiment vous-même.

    Malheureusement, c’est à vous que revient ce travail de réconciliation avec votre passé, personne ne peut le faire à votre place. Vous seul avez le pouvoir sur les événements de votre vie et, je crois sincèrement que pour guérir, car il s’agit bien de guérison, vous devez retourner dans ce passé, là où la souffrance vit en permanence. Il faudra vraiment le décortiquer, essayer de le comprendre, accepter les messages qu’il vous envoie, accepter tous ces événements et toute cette souffrance et, par la suite, le plus difficile sera à venir : commencer à vous pardonner. Vous devrez vous pardonner d’avoir vécu

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