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La Fièvre Typhoïde: Histoire de la médecine
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La Fièvre Typhoïde: Histoire de la médecine
Ebook128 pages1 hour

La Fièvre Typhoïde: Histoire de la médecine

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About this ebook

La maladie suscite la peur et les "malades souffrent de la stigmatisation" *
Médecine publique et populaire. * Un des principaux ouvrages de médecine publique sur la Fièvre Typhoïde, ce tueur . *
La pratique de la Médecine est le plus noble de tous les Arts. Mais l'ignorance de ceux qui souffrent m'a conduit a rédigé en termes simples et volontairement concis pour être adapté au " terrain ", ce guide, il est tout simplement un manuel didactique donnant tous les conseils pratiques pour faire passer un message médical et scientifique exact et simple,
LanguageFrançais
Release dateJun 9, 2015
ISBN9782322018253
La Fièvre Typhoïde: Histoire de la médecine
Author

Eric Leroy

Eric Leroy Maître de Conférence Diplômer de l'école d'Horticulture générale de Gembloux Certificat de capacité en apiculture officiel, Institut Apicole de Lobbe reconnu par la « Région Wallonne ». Apiculteur récoltant.

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    Book preview

    La Fièvre Typhoïde - Eric Leroy

    Sommaire

    Pages de titre

    Introduction

    Typhoid Mary

    Histoire de fièvre typhoïde

    L’histoire de l’agent de la typhoïde

    Quels sont les origines de ces foyers épidémiques ?

    Les Causes

    Distribution de la maladie

    Symptômes et Complications

    La fiévre

    Fièvre hémorragique de Marburg en Angola

    Diagnostic

    La fièvre typhoïde

    Vaccination contre la typhoïde

    A l’Institut Pasteur

    L’Afrique

    Sources et Mentions

    Page de copyright

    Fiévre Typhoïde

    by Eric Leroy et Loir Lore

    Introduction

    Contents

    Fiévre typhoïde

    La fièvre typhoïde (du grec tuphos, torpeur) ou typhus abdominal est une maladie infectieuse décrite en 1818 par Pierre Bretonneau, causée par une bactérie de la famille Entérobactérie, du genre des salmonelles, et dont les espèces responsables sont Salmonella enterica – typhi ou paratyphi A, B, C. Salmonella enterica typhi est encore appelée bacille d'Eberth.

    Une bactérie nommée « Salmonella Typhi »

    La fièvre typhoïde est une maladie qui se transmet par ingestion d'aliments ou de liquides contaminés par une bactérie, la Salmonella Typhi. Une fièvre prolongée se déclare et s'accompagne de douleurs abdominales, de malaises et de vomissements. En l'absence d'un diagnostic correct et de soins, cette infection peut dégénérer en septicémie puis coma et peut entraîner le décès du malade.

    Agent de la fièvre typhoïde

    L’agent des fièvres typhoïde et paratyphoïde sont des bactéries du genre Salmonella, strictement adaptées à l'homme (Salmonella Typhi, Salmonella Paratyphi A, et certaines souches de Salmonella Paratyphi B et Salmonella Paratyphi C).

    Les fièvres typhoïde et paratyphoïde sont des maladies infectieuses potentiellement mortelles en l’absence de traitement. Ces fièvres surviennent le plus souvent dans des zones où l’hygiène est précaire et frappent principalement les pays en voie de développement. En France, quelques centaines de cas importés des zones endémiques sont répertoriés chaque année.

    La fièvre typhoïde et les fièvres paratyphoïdes sont des infections bactériennes.

    Les sujets malades et les sujets porteurs sains (qui hébergent la bactérie mais ne présentent pas de signes cliniques) représentent la principale source de contamination.

    La transmission est oro-fécale par ingestion d'eau ou d'aliments souillés. La bactérie colonise d'abord les ganglions lymphatiques intestinaux avant de se retrouver dans le sang.

    Les symptômes de la maladie sont liés à la libération d'une toxine par la bactérie.

    Causes et facteurs de risque

    La maladie s'observe dans les pays où les conditions d'hygiène sont défectueuses (zone tropicale).

    La maladie est rare en France (correspondant à des cas d'importation des pays chauds).

    Il est habituel de distinguer 3 phases :

    La phase d'incubation (entre la contamination et les premiers symptômes) dure 2 semaines ;

    La phase d'invasion (1 er septennaire) associe une fièvre élevée (40°), des maux de tête, des insomnies, des vertiges, des épistaxis ( saignement de nez), une anorexie (perte d'appétit) et des nausées.

    Le diagnostic repose sur l'absence de vaccination, la notion d'un séjour récent en zone tropicale ;

    La phase d'état (2 ème septennaire) associe une fièvre élevée (40°), une diarrhée, des troubles de la conscience.

    Un mort célébre.

    1506 25 septembre

    Mort de Philippe le Beau

    Héritier de l'Etat bourguignon, roi de Castille et de León, via son mariage avec Jeanne d'Aragon, Philippe de Habsbourg, surnommé Philippe le Beau, meurt le 25 septembre 1506 à Burgos, vraisemblablement d'une fièvre typhoïde. Certaines rumeurs laissent entendre qu'il aurait été empoisonné. Il ne put exercer son pouvoir de roi que pendant quelques mois, suite à ce décès survenu à l'âge de 28 ans.

    Typhoid Mary

    Mary Mallon (23 septembre 1869 – 11 novembre 1938) n’était ni médecin, ni chirurgien, ni biologiste, même pas chimiste comme Pasteur. Pourtant à l’instar de ce dernier pour la rage, sa vie est liée à l’histoire de la microbiologie, mais beaucoup moins glorieusement.

    Mary Mallon a été un vecteur de la fièvre typhoïde aux Etats-Unis au début du XXème siècle, dont elle ne souffrait pas mais était porteuse saine, ce qui lui valut le surnom de «Typhoid Mary».

    Pour mémoire la fièvre typhoïde est une infection à Salmonella typhi donnant une atteinte souvent multisystémique pouvant être fatale. La présentation classique associe fièvre, malaise, douleur abdominale diffuse, constipation au début de la maladie et diarrhée tardivement au cours de la 3ème semaine mais les manifestations peuvent être atypiques.

    Elle peut évoluer vers un syndrome confusionnel parfois avec séquelles neuropsychiques, des perforations et hémorragies intestinales et la mort.

    La transmission est principalement orale via l’alimentation souillée ou l’eau qui a été en contact avec un patient infecté (évacuant généralement les microbes dans les selles et les urines). Il n’y a pas de vecteur animal de cette infection. L’infection se déclenche entre 7 et 15 jours après le contage.

    Les principales mesures d’hygiène pour endiguer la fièvre typhoïde consistèrent en l’assainissement des réservoirs d’eau. Différents vaccins furent créés à partir de 1896 par Wright puis 1909 par Russell et amenèrent une chute spectaculaire du nombre de cas de typhoïdes. Le traitement curatif de la maladie active via les antibiotiques n’a pu être possible que tardivement, puisque le chloramphenicol, 1er antibiotique utilisé pour traiter la fièvre typhoïde ne sera utilisé qu’en 1948 …

    C’est en Irlande du Nord, plus précisèment à … Cookstown (ça ne s’invente pas) qu’est née Mary Mallon. Elle émigre aux Etats-Unis en 1884, et commence à travailler à partir de 1900. Elle trouve ses premiers emplois en tant que cuisinière à New York. L’histoire ne dit pas si c’était une cuisinière talentueuse qui en d’autres temps aurait remporté haut la main des concours télévisuels gastronomiques ou juste une préparatrice de brouets immondes.

    Ce qui est certain, c’est que c’est aussi à partir de cette date qu’on observe des cas de fièvre typhoïde dans son entourage, les touts premiers concerneront ses premiers patrons, puis sa famille, et la famille de ses différents patrons.

    Entre 1901, à Manhattan, et 1906 à Long Island, des séries d’infections à Salmonella typhi (l’agent de la fièvre typhoïde) vont se déclarer entraînant des fièvres, des diarrhées et des complications aboutissant parfois aux décès.

    A partir de cette date, la suspicion est forte envers Mary, mais deux problèmes dans les enquêtes se posent :

    1/ Mary déclare toujours être en parfaite santé et n’avoir jamais contracté la fièvre typhoïde

    2/ Elle refuse catégoriquement de se soumettre à des prélèvements biologiques pour la tester.

    C’est grâce au travail d’un chercheur, George Soper, que la confirmation de sa responsabilité sera établie. Celui-ci qui l’avait contacté pour recueillir les prélèvements, établit un rapport de 5 ans d’activité de Mary et de cas groupés de fièvre typhoïde dans son entourage professionnel.

    Les autorités de New York dépêchent alors le Dr Josephine Baker pour tirer cette affaire au clair. Si au départ cette dernière pense à l’innocence de Mary, elle finit par établir clairement sa responsabilité et la fait interner. La «capture» de Mary est d’ailleurs assez musclée. A cette époque on ne sait pas vraiment comme agir au mieux pour endiguer ces petites épidémies et la seule solution est

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