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L'Homme, qui est-il et d'où vient-il ?
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L'Homme, qui est-il et d'où vient-il ?
Ebook229 pages6 hours

L'Homme, qui est-il et d'où vient-il ?

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About this ebook

De tout temps, l'Homme a été intrigué par son origine, et cela l'a tout naturellement conduit à s'interroger sur l'origine de la Vie. Il aborde le problème selon une pensée qui l'empêchait d'y voir autre chose que l’Evolution.
A la question ultime : « L’Homme, qui est-il et d’où vient-il ? », la réponse de la communauté scientifique [Préhistoriens, Anthropologues, Paléontologues, Biologistes, etc.] est sans équivoque. En effet, cette dernière adopte une définition minimaliste de la Vie dont l’origine est, selon elle, un système chimique capable de reproduire l'information moléculaire qu'il porte en effectuant quelques erreurs « accidentelles » de copie qui lui permettent d'évoluer. Le hasard, les fluctuations physico-chimiques et la sélection naturelle ont crée les plans d’organisation de la Vie dont l’Homme. Selon l’Evolution, l’Homme est le descendant final des Pongidae [singes].
La Science progresse par la mise en évidence de postulats et par la proposition des idées nouvelles qui permettent de les expliquer. Dès lors, pourquoi le Qour’ãn ne pourrait-il pas être exploité scientifiquement [ce qui n’a plus été fait depuis le XIIe siècle] ? Certainement que c’est à cette condition que son contenu, c’est à dire ses opinions, ses arguments ou propositions qui vont, certes à l'encontre des idées largement admises par la communauté scientifique malheureusement embrigadée dans son dogme [Evolutionnisme, Mécanisme, Biologisme] mais qui, en réalité, ne peuvent en aucune manière heurter le bon sens, la logique, voire la raison. Les données qour’ãniques présentent, en ce qui concerne l’Homme [son origine, son apparition, sa destinée, etc.] une nouvelle théorie, plus large, qui intègre tous les éléments scientifiques et qui permettent d'y apporter une solution.
LanguageFrançais
Release dateAug 5, 2015
ISBN9782322000807
L'Homme, qui est-il et d'où vient-il ?
Author

Nas E. Boutammina

L'auteur, de formation scientifique, a écrit des dizaines d'ouvrages dans les domaines des Sciences humaines (Histoire, Sociologie, etc.), de la Théologie, de la Biologie, etc. Ces écrits éclairent certaines zones d'ombres qui sont nombreuses et mettent en lumière une version différente de celle qui est communément admise car imposée. Enfin, l'auteur enrichit les champs des connaissances par l'innovation d'un ensemble de postulats, de concepts, d'idées. Par exemple, la Collection Néo-anthropologie (Anthropologie de l'Islam) est une manière d'inaugurer une approche de la Préhistoire, de l'Archéologie, de l'Anthropologie, de la Linguistique, etc. L'auteur introduit des notions nouvelles, des modèles originaux, des données inédites.

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    L'Homme, qui est-il et d'où vient-il ? - Nas E. Boutammina

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    I - Allah crée l’Homme

    A - « Il [Allah] a créé l'Homme »

    Ce verset, comme beaucoup d’autres, va servir à qualifier tout ce qui se rapporte à l’enseignement de ce que l’Homme ignore et considéré surtout comme une transmission magistrale du savoir. Les versets relatifs à la création de l’Homme ont permis d’appréhender la médecine, et notamment deux disciplines : l’embryologie causale et la biologie de la reproduction.

    « Il vous a [tous, les humains] crées d’une personne unique [Hādām -« Adam »] et a tiré d’elle son épouse… » (Coran, 39-6)

    Allah informe que l’Homme est une notion qui renvoie à sa genèse qui n’est le fruit d’aucune mutation chromosomique, ni d’un quelconque accident génétique et encore moins du hasard, de la sélection naturelle ou de la nécessité. En effet, l’Homme ne provient que d’une seule voie possible. Allah révèle cette information qui reste une exclusivité propre au Coran. Elle est une indication fondamentale pour celui qui désire appréhender l’Homme et la condition humaine afin de ne pas plonger dans les méandres des suppositions, des hypothèses stériles et des allégations farfelues des doctrines de divers courants de pensée [Athéisme, Évolutionnisme, Transformisme, Néodarwinisme, etc.]. La plupart du temps ces théories au contenu invraisemblable restent voilées par ceux-là même qui les étayent. Ainsi, la création de l’Homme [en l’occurrence Hādām] comme être doué d’un destin temporel irréversible et par-là même, auteur d’une histoire qui va le mener à une finalité, al-Yāwm al-Qiyāma le Jour du Jugement/Résurrection »]. Mais ceci est un sujet totalement incompréhensible, inaccessible et inconcevable pour la communauté scientifique et à la raison de ses adeptes.

    Mais, quelle que soit la considération qu’a la Science sur l’Homme, ce dernier tel que le définit le Coran « Il vous a [tous, les humains] crées d’une personne unique [Hādām] » fait l’objet d’une rupture qui fixe le savoir dans un jour favorable, à savoir l’extirper des théories évolutionnistes, darwiniennes, mécanistes, etc.

    L’ordre scientifique qu’introduit Allah dans la compréhension de l’Homme est une révolution dans ce qui se présente comme une disposition toute nouvelle, comme le seuil à partir duquel se définit la conception intellectuelle de l’Homme.

    « Il t'a façonné dans la forme qu'Il a voulue » (Coran, 82-8)

    Sans ambiguïté, Allah établit qu’Il a crée l’Homme sous une certaine forme et celle-ci est la plus parfaite. Que ce soit au niveau fonctionnel ou au niveau esthétique ! Lorsque Allah parle de forme, celle-ci est déterminée par la perfection de ce que doit être la créature dans laquelle doit se manifeste le Nãfs Âme »]. La pensée divine distingue la forme et le contenu et elle valorise le sens de la forme du contenu spirituel et émotionnel. Aussi, Allah insiste sur l'importance du sens de son œuvre : l’Homme. Sa création physique doit également se situer à un niveau immatériel : celui de l'intellect.

    «Il [Allah] a créé l'Homme » (Coran, 55-3)

    «Nous avons certes créé l’Homme dans la forme la plus parfaite » (Coran, 95-4)

    Allah crée l’Homme à la perfection car c'est par elle que se meut ce dernier, qu'il transpose son moi comme principe parfait et qui doit le mener vers la représentativité finale, c'est-à-dire vers l'absolu divin. L’Homme doit manifester des ambitions spirituelles ou religieuses qui le renvoie à l'expression de soi.

    L’Homme en tant qu'œuvre divine implique et réalise l'intégration de tout un univers spatio-temporel aux relations inépuisables, où chaque portion se situe dans une apaisante harmonie, mais en vertu d'une activation interne, le nãfs. Ainsi, l’Homme est plus qu’un fragment du monde ; à lui seul, il est un monde. Il tient lieu du monde et en même temps le dévoile, le rend présent dans des structures qui sont universelles puisque seules ses facultés de la perception peuvent pareillement les ouvrir les unes aux autres, les inclure les unes dans les autres. Cette expérience de la forme humaine s'enracine au niveau de la perception. La communication qui s'établit ainsi entre le Créateur et sa créature [l’Homme] témoigne de l'œuvre divine et n'est donc pas seulement un acte créateur, elle est spécifiée, singularisée selon une optique propre à l’action divine, et qui est sa révélation, son dévoilement particulier dans l’Univers. L’action créatrice est comme l'intégrale des facteurs qui ont permis l'avènement de cette œuvre qu’est l’Homme. Il est la structure et l'événement dynamique qui actualise et vérifie l’existant.

    Le statut de la forme humaine, et finalement son sens, ne peuvent être authentiquement dévoilés qu'en regard de cet instant où elle rend manifestes ses modes d'activité, où le Roūh [Principe Vital, la Vie] venu du divin trouve en elle un résonateur apte à la moduler efficacement.

    « … et vous a donné votre forme et quelle belle forme Il vous a donnée….» (Coran, 64-3)

    L’esthétique c'est le sensible. En effet, ce qui est beau, c'est proprement une chose, et non une idée : la forme humaine est un concept sensible qui s'offre à la connaissance sensible. Selon Allah, l'esthétique de la forme ne peut être cohérente que si elle signifie à la fois une intention et un objectif. Autrement dit, ce qui détermine l’Homme, c'est le sens qui se propose de le saisir.

    Si l’esthétique de la forme humaine est liée à son histoire, c'est parce qu'elle est attachée d'abord à l’Homme. Encore faut-il que cet Homme se propose à la perception, et pour cela qu'il ait été crée : il est l'œuvre d'Allah qui par lui s'adresse à d'autres hommes. L’Homme renvoie donc ici au sujet, et plus précisément à deux sujets, le créateur et la créature. Dès lors la dichotomie Homme-forme, qui s'impose facilement à la réflexion, engage l'esthétique de la forme de l’Homme sur deux voies : celle d'une esthétique subjectiviste et celle d'une esthétique objectiviste. Mais celles-ci sont bien plus complémentaires que divergentes. Et cette complémentarité est peut-être leur sens profond : l'expérience esthétique ne serait-elle pas le rappel d'une situation ontologique originaire où la forme [corps] et le nãfs [« âme »] étaient non pas inséparables, mais confondus ? En deçà de ce rapport, elle témoigne d'une unité originelle qui doit à la fois se ressouder et s’exprimer.

    « Ô Homme !... qui t'a créé, puis modelé et constitué harmonieusement ? » (Coran, 82-6)

    La compréhension de l’apparition de l’Homme ne peut que difficilement avoir un fondement sur la présentation de quelques fragments osseux, d’outils en pierre, etc. Ces prétendues découvertes archéologiques et anthropologiques qui vont permettre d’échafauder un tableau d'ensemble dit de l’Evolution humaine au cours des 4 à 5 derniers millions d'années ne peuvent correspondre au développement biologique et culturel de l'Humanité, tel qu’il est annoncé dans les versets coraniques.

    1 - « Koūn Fāyākoūn » : sa compréhension

    « Il vous a [tous, les humains] crées d’une personne unique [Hādām] et a tiré d’elle son épouse… » (Coran, 39-6)

    L'Homme expérimente sa connaissance comme une connaissance absolue, et il vit celle-ci comme une affirmation exaltante lorsqu’il conceptualise sa vision de l’Univers. La création de l’Homme ne peut prétendre à sa maîtrise sans l'absence de finalité consciente qui la caractérise. L'intuition créatrice d’Allah intègre l'intelligence dans l'unité vivante de l’Homme. Lorsque l’idée de néant est évoquée, cette notion se prête à des critiques relativement superficielles et spontanées qui dénotent, en son emploi, une incongruité de pensée ou d'idée. Cela tient en vertu d'une tradition psychologique qui impose à aller du vide au plein et à ignorer le concept de rien, du néant. Le néant, par définition signifie : rien, ce qui n'existe pas, ce qui n'existe pas encore ou qui n'est plus ou encore non-être. Dans le contexte divin, il n’est pas la réification de la négation mais une notion qui échappe à la représentation.

    L'expression « creare ex nihilo » : « faire quelque chose de rien », n’exige aucun quelconque substrat qui échapperait à l'action créatrice et en limiterait la toute-puissance.

    «… Quand Il [Allah] veut une chose, Il dit : « Koūn Fāyākoūn ! » [et la chose voulue est]. … » (Coran, 3-39)

    « Pour Allah, l’exemple de Hiyça est comme celui de Hādām qu'Il créa de poussière, puis Il lui dit Koūn Fāyākoūn [« Sois ! Et il fut »] (Coran, 3-59)

    Ce n’est pas la première fois qu’Allah fait une rupture avec les lois de la nature [Physique, Biologie, etc.] qu’Il a Lui-même établi. Il crée [« Koūn Fāyākoūn »: « « Sois et elle est aussitôt »] et oriente, par exemple, dans ce verset une grossesse singulière [celle de Māryām²] sans l’intervention du couple qui d’habitude est nécessaire pour une procréation [fusion du spermatozoïde et de l’ovule pour former l’œuf]. Avec la création de l’Homme ou Hādām Adam »] , les spéculations sur la genèse de l’Humanité renvoie à la notion de Koūn Fāyākoūn et sont à la fois en rupture et en continuité avec les principes de la Création, de la Vie. Elles s’en écartent par deux faits majeurs : accentuation du rationnel et réflexion sur l’idée de principe. Ce type de réflexion est en opposition radicale avec les traditions légendaires et cosmogoniques qui proliférèrent dans les récits mythiques de toutes les sociétés humaines. Néanmoins, parce qu’elles posent l’interrogation naïve qu’elles radicalisent en l’interprétant, les spéculations selon des traditions de pensée magique, irrationnelle et cela quelque soit les aires de culture.

    Deux types de théories se distinguent : les unes accentuent le rôle de la pensée ou de l’idée ; les autres s’appuient sur une causalité une sorte de source intarissable de vie. Islamiquement le terme de « Création » désigne la production de l’Univers en sa totalité, c’est à dire dans sa matière comme en la multiplicité de ses formes, en vertu d’une intentionnalité³, un acte divin de choix et de puissance. Cette bribe de définition précise un axe de référence.

    a -La nature du principe Koūn Fāyākoūn

    Difficilement saisissable parce qu’elle marque le point névralgique où la raison humaine inscrit sa limite et son impuissance, la notion « Koūn Fāyākoūn »[« Sois ! Et il est »], lorsqu’elle s’analyse même d’une manière vague, évoque, dans les différents ordres du connaître, de l’être et de la genèse, une excellence divine diversement valorisée par les idées connexes d’intention, d’indépendance et de source. La problématique par laquelle on signifie le principe « comment, en quoi, ce par quoi, ce pour quoi, etc. » en souligne l’énigme, c’est-à-dire l’impossibilité de le concevoir sur le modèle du raisonnement humain. La tentative de s’en rapprocher par une similitude plus ou moins comparative reste vaine. La nature du principe « Koūn Fāyākoūn » se dégage sans difficulté de l’optique islamique si l’on admet que le Dieu créateur est avant tout une Intelligence, pure de toute ombre de matière ou d’espace.

    Le langage islamique souligne qu’Allah est Unique, principe radical, transcende toute nature. Il est au-delà de l’essence, de l’être et de la pensée. Il ne tolère aucune détermination. En toute rigueur, il faudra même dépasser l’appellation de principe, qui exprime une relation et, par là, une détermination qui ne saurait définir Allah.

    b - Koūn Fāyākoūn : Création ex nihilo

    Le concept de Koūn Fāyākoūn se réfère à la Création qui peut jouer sur divers plans, pour permettre une visée correcte de ce qui échappe à la compréhension et à la représentation. La première idée de ce concept de Koūn Fāyākoūn est qu’on dira de Hādām, qu’il est le néant [rien, ce qui n'existe pas] de tout ce qui procède de lui ; ou que le Nāfs Âme »] n’est rien de ce qu’elle connaît ; ou que la matière n’est rien de ce dont elle est la matière. L’autre idée de Koūn Fāyākoūn concerne plus directement le problème de la Création. L’expression singulière : « faire quelque chose de rien » ou « creare ex nihilo » prend tout son sens ici et qui présuppose à l’action créatrice le « néant [rien, ce qui n'existe pas] ».

    Koūn Fāyākoūn est loin d’exiger un substrat quelconque, qui échapperait à l’action créatrice et en limiterait la toute-puissance. Koūn Fāyākoūn exclut tout présupposé en vue justement de préparer l’acte créateur. Koūn Fāyākoūn sauvegarde ainsi et l’absolu du Créateur et la nouveauté radicale à laquelle tente de saisir la pensée de l’Homme.

    c - Koūn Fāyākoūn : action créatrice

    Si l’on conçoit Hādām non plus en référence à de la matière, mais comme le degré zéro en fonction duquel se constitue l’être humain, on fera de Koūn Fāyākoūn le principe immédiat de l’action créatrice. Si, on

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