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Celtes et Vikings
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Ebook122 pages1 hour

Celtes et Vikings

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About this ebook

Dans un monde de ténèbres, elle le sauvera.

Personne n'a jamais donné à Erik le choix : il devait se battre, c'était son devoir envers la couronne, l'héritage que son père lui avait laissé dans la tombe.

Linzi est amoureuse de son pays et de sa beauté, et elle est prête à faire n'importe quoi pour protéger la terre de ses ancêtres. L'Angleterre est assaillie, et ensuite viendra le tour de l’Écosse. Alors qu'elle devrait se concentrer sur sa recherche de prétendants, tous les hommes partent à la guerre, et elle doit faire face seule.

L'amour viendra ; mais la passion qu'elle éprouvera aux mains de son ennemi pourra-t-elle défaire sa forteresse ?

** Ceci n'est pas un roman érotique ; il s'agit d'un histoire d'amour romantique.
* Ceci est le premier volume d'une trilogie *

LanguageFrançais
PublisherBadPress
Release dateNov 13, 2015
ISBN9781507119051
Celtes et Vikings
Author

Lexy Timms

"Love should be something that lasts forever, not is lost forever."  Visit USA TODAY BESTSELLING AUTHOR, LEXY TIMMS https://www.facebook.com/SavingForever *Please feel free to connect with me and share your comments. I love connecting with my readers.* Sign up for news and updates and freebies - I like spoiling my readers! http://eepurl.com/9i0vD website: www.lexytimms.com Dealing in Antique Jewelry and hanging out with her awesome hubby and three kids, Lexy Timms loves writing in her free time.  MANAGING THE BOSSES is a bestselling 10-part series dipping into the lives of Alex Reid and Jamie Connors. Can a secretary really fall for her billionaire boss?

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    Celtes et Vikings - Lexy Timms

    Table des matières

    ––––––––

    Chapitre 1

    872 après J.-C.

    Quelque part au nord-est de l'Angleterre

    Le brouillard pesait dans l'air comme l'habit du moine, qui jamais ne doit s'écarter du corps qu'il recouvre. Il était impossible d'y voir à plus de vingt pieds devant soi, ou derrière, ou nulle part ailleurs en réalité. Les Anglais pouvaient être en train d'avancer en plein milieu du champ, et personne ne le saurait avant qu'ils n'arrivent juste devant l'armée saxonne. Ils s'étaient levés à l'aube, mais personne ne savait quelle heure il pouvait être, car les nuages gris ne laissaient passer aucun rayon qui eût pu indiquer la position du soleil. Et les Saxons voulaient se battre et même mourir pour ce pays ?

    Erik fronça les sourcils, essayant de distinguer quelque chose à travers l'épaisse brume grise. Il imagina le champ autour de lui, sans le brouillard, l'herbe d'un vert tendre et les arbres tout autour. Cette terre était faite pour l'agriculture, par pour la guerre. Il essaya de faire taire ses pensées. À l'âge de vingt ans, il aurait du être chez lui, au Danemark, peut-être fermier, en tout cas marié, avec une flopée de fils et quelques filles... Au lieu de cela, il se trouvait ici, dans la boue froide et humide de ce misérable pays. Toute son éducation, tout son entraînement faisaient de lui un très bon chef militaire ; mais tout ce qu'il voulait vraiment, c'était une vie simple.

    — Les hommes disent que le roi Halfdan vient nous parler. Il arrive avec ses gardes, de la colline, dit soudain Marcus, ramenant Erik au présent.

    — Le roi Halfdan ? Et qui donc l'appelle ainsi, cousin ? demanda Erik, le visage dénué de toute expression, même s'il bouillait intérieurement.

    Marcus, debout à ses côtés, sourit.

    — Je pense qu'on peut supposer sans se tromper que c'est le roi lui-même qui a lancé la rumeur. Il compte mener notre Grande Armée païenne dans la bataille.

    Erik fixa un regard meurtrier droit devant lui, même s'il ne pouvait pas voir très loin. Son corps était raide, et il lui fallut faire un effort pour desserrer les dents.

    — Nous ne sommes pas la Grande Armée païenne. Nous sommes la Grande Armée danoise, affirma-t-il avant de se mordre la joue et de sentir le goût du sang. Ce n'est pas Halfdan qui nous mènera aujourd'hui. Il n'est que belles paroles.

    Erik retint un reniflement de mépris, avant de poursuivre :

    — Et il est assez intelligent pour ne pas risquer sa vie dans ce foutu brouillard simplement pour paraître héroïque. Il fera ce qu'il fait toujours : il parlera aux chefs, passera à cheval, puis ira se cacher derrière la queue du chien.

    Marcus prit une profonde inspiration :

    — Tu ne l'apprécies peut-être pas, mais je te conseille de garder ces opinions dans ta tête, ou en tout cas dans ta tente, en privé. Je sais ce que tu penses, cousin, mais il y en a beaucoup qui ne sont pas d'accord avec toi.

    — C'est un tyran. Son seul but est de piller et de conquérir autant de terres en Angleterre qu'il le peut. Il n'a aucun respect pour ceux qui ont travaillé dur pour rendre ces terres vivables. Il préférerait les tuer et les brûler tous.

    Marcus lui envoya un coup de coude entre les côtes qu'il sentit même à travers sa cotte de maille. Il avait vu le carnage provoqué par Halfdan à travers l'Europe. Se battre pour lui n'était pas quelque chose qu'il aurait choisi de son plein gré.

    — Assez ! Si ton père t'entendait...

    — Il se retournerait dans sa tombe, j'en suis sûr. Je sais bien qui était mon père, et ce qu'il voulait pour moi. Je suis là, non ? J'accomplis encore son devoir, même des années après sa mort.

    — Essaie au moins de l'apprécier.

    Marcus ne voulait que son bien, et Erik aimait beaucoup son jeune cousin. Marcus avait pu s'élever dans les rangs grâce à son propre mérite, mais également grâce aux conseils d'Erik.

    Erik savait également que lui seul avait le pouvoir de dire ce qu'il pensait, et que personne n'oserait le défier. Il était peut-être l'un des plus jeunes chefs des Vikings, mais il s'était battu et avait planifié des batailles aux côtés de son père d'aussi loin que remontaient ses souvenirs. Il avait gagné leur respect.

    Un murmure s'éleva dans les rangs. Erik entendit les voix basses avant même que les hommes dans son champ de vision ne se mettent à former deux lignes, et ne s'agenouillent. Erik tendit la main pour apaiser sa jument arabe baie, lui caressant les naseaux. Il ne s'inclinerait devant aucun chef qui se faisait appeler roi. Leur roi était au Danemark, à l'abri dans son château.

    Halfdan arriva sur un grand cheval blanc. Erik ne comprenait pas l'intérêt d'un cheval blanc ; il ne pourrait que ressortir durant la bataille, comme une cible. Peut-être vaudrait-il mieux qu'il reste à l'arrière pour aujourd'hui : même si Halfdan adorait se battre et tuer, il ne ferait que s'exposer à une mort certaine.

    — Erik, dit Halfdan d'une voix basse et rugueuse.

    — Oui... Messire, ajouta-t-il avec réticence.

    Il regarda Halfdan droit dans les yeux, sans la moindre peur. Les yeux bleus de Halfdan étaient emplis de glace et de haine, même lorsqu'il parlait à ses propres hommes. Ils faisaient tous deux la même taille, mais Erik était élancé et musclé, tout en jambes. Halfdan avait les épaules plus larges et, même s'il était toujours vigoureux, l'âge commençait à le rattraper : il dissimulait un léger ventre sous sa longue cape en fourrure.

    — Les hommes sont-ils prêts à se battre ?

    Sa voix sonnait comme s'il avait besoin de s'éclaircir la gorge, même s'il ne toussait jamais.

    — Ils le sont, mais la visibilité est trop limitée. Ce brouillard semble vouloir rester accroché au sol, et refuse de se dissiper.

    Halfdan secoua la main, comme pour écarter une mouche.

    — Cela ne fera qu'aiguiser leurs sens. Ils devront être sans pitié ; tous les Anglais, même si leur vie ne tient plus qu'à un fil, pourraient les tuer.

    — Oui.

    Halfdan foudroya Erik du regard, avant de le regarder de haut en bas.

    — Tu n'as pas peur de mourir ?

    — Non.

    — Tu es sans peur. Stupide, peut-être, mais les soldats te suivent, et cela me suffit. Mène-les aujourd'hui, et lorsque la victoire sera nôtre, accorde-m'en le mérite. Tu seras récompensé selon ton rang. Montre à tout ce maudit pays ce qui l'attend.

    Erik caressa l'encolure de sa jument. Elle broncha, et fit un pas de côté. Erik s'obligea à se calmer, et gratta sa monture derrière les oreilles, ce qui eut pour effet de la ramener vers lui. Il ne dit rien à Halfdan.

    — Les hommes pourront piller la ville ensuite. Ils pourront prendre tout ce qui a de la valeur, la nourriture et les troupeaux.

    Halfdan se tourna pour partir, avant de faire à nouveau volte-face pour fixer Erik du regard, un sourire sombre sur les lèvres.

    — Qu'ils prennent ce qu'ils veulent, mais préviens-les bien de ne pas toucher aux femmes. Tue-les. Qu'elles ne soient pas touchées ni honorées par les hommes. Je passerai au fil de l'épée quiconque me désobéira. Nous n'affaiblirons pas notre sang avec cette race sale et entachée. Pas de fornication, sous peine de mort par ma main.

    Erik tenta d'avaler sa salive, la gorge soudain sèche malgré l'air humide. Les croyances radicales de Halfdan seraient impossibles à faire accepter aux hommes. Erik était tout à fait d'accord pour interdire qu'on touche aux femmes, mais pour de toutes autres raisons. Elles ne faisaient pas partie de cette guerre pour des terres.

    Pour préparer leur combat pour les îles britanniques, les Vikings avaient eu besoin d'hommes, de beaucoup d'hommes. Ils avaient emmené avec eux des prisonniers qui acceptaient de se battre et de mourir pour leur liberté. Certains de ces hommes étaient respectables, mais la plupart ne se battaient que pour eux-mêmes, pas pour leur roi ou leur pays.

    En plus de cela, les hommes voyageaient depuis des semaines, et avaient passé plus de temps encore à se préparer au combat. Ils n'avaient pas vu, et moins encore couché avec, une femme depuis des mois, et qu'Halfdan leur permette de piller, mais pas de violer... Erik devrait faire face à ce moment-là à une bataille autrement plus difficile.

    — C'est compris ? Demanda avec impatience Halfdan de sa voix rauque, devant le manque de répondant d'Erik.

    — Ce sera fait, messire, intervint Marcus, toujours agenouillé sur le sol à côté d'Erik. Je le ferai savoir aux hommes, et je m'assurerai qu'ils tiennent parole, ajouta-t-il en posant la main sur son épée.

    — Bien. Que le bataille soit finie avant le coucher du soleil. Je la regarderai depuis la colline ; elle ne devrait pas poser problème. La prochaine sera critique, et je compte être frais et dispos pour mener moi-même les hommes, alors. Erik, j'attends un rapport complet, après la bataille.

    Il éperonna son cheval et partit au trot, et

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