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Vagues d’émois
Vagues d’émois
Vagues d’émois
Ebook105 pages51 minutes

Vagues d’émois

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Je te revois encore aux creux de ma mémoire,
Songe satiné voguant devant mon cœur frileux,
D’où naissent, enrobés d’un velours duveteux,
Les mots silencieux, les larmes contradictoires.

Je te ressens, frisson des cendres prémonitoires,
Lors l’âme errant au milieu des soirs cotonneux,
Va dérober au ciel tous ses sourires floconneux,
Au-delà du temps, près d’une tendresse illusoire.
LanguageFrançais
Release dateNov 11, 2015
ISBN9782322020607
Vagues d’émois
Author

Liz Randja

On peut trouver dans le recueil de Liz toute la complicité d'une vie que l'on boit d'un regard, d'un trait. Des premiers vers « Je te revois sur le rebord fin d'une aurore...Parmi les rêves qui glissent en joie sonores » aux derniers « un brin de bonheur échappé d'une prière...Nos destins en clapotis sous les paupières » on peut oublier tout simplement que l'on rêve. Les poèmes que j'ai lus ont su bercer les larmes issues des songes en multitudes comme tout autant qu'il y a d'étoiles. Je vous souhaite les yeux vers le ciel de vous interroger sur ce mystère à la lecture du recueil " Au carrefour des lisères".

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    Vagues d’émois - Liz Randja

    Je te revois encore aux creux de ma mémoire,

    Songe satiné voguant devant mon cœur frileux,

    D’où naissent, enrobés d’un velours duveteux,

    Les mots silencieux, les larmes contradictoires.

    Je te ressens, frisson des cendres prémonitoires,

    Lors l’âme errant au milieu des soirs cotonneux,

    Va dérober au ciel tous ses sourires floconneux,

    Au-delà du temps, près d’une tendresse illusoire.

    Table

    Au seuil des cimes

    Au fond du précipice

    Étincelle d’éternité

    Au cœur du hasard

    Vertige des paupières

    Comme une tempête

    En battement d’aile

    Céleste flambeau

    Imagine

    Aux tréfonds des étincelles

    Sourires en éclats d’opale

    La mémoire des sentiments

    Irrésistibles désirs

    Comme un pli dans le temps

    Au grès des absences

    Le temps d’un silence

    Chuchotis qui titube

    Murmures entrelacés

    Là-bas

    Amore, amore

    A l’abri des regrets

    A l’orée des matins blancs

    En braille fugace

    Sur la pointe des lueurs

    Désirs atterrés

    Nos chemins étroits

    Le silence des mots

    Dans les recoins du cœur

    Comme une guipure

    A la lisière de l’infini

    Doux feuillage

    Émotion exquise

    Au calice de l’âme

    Larmes de cendre ourlées

    Au loin

    Au clair des silences

    Rêves tissés de prouesse

    Au bout de la peine

    En ce jour tu n’es pas seul

    Effleurer les rêves

    Au chevet des cieux

    Oublier le temps

    Comme une offrande

    J’ai tatoué le sort en turquoise

    Au-delà de mon parcours

    Dans l’âtre du cœur

    Fleur éphémère

    Il pleuvait des sentiments

    Bonheur perdu

    Comment savoir

    Par-devant de ta route

    Dans le calme des silences

    Souvenirs sans rides

    Tissages des rêves

    Le souffle du sort

    Le piège du destin

    L’ivresse des accords pianissimo

    Un dernier adieu

    Vibrations latentes

    En souffle d’évasion

    Mon cœur

    Je reste là

    Au gré des émotions creuses

    Inventer le bonheur

    Jusqu’au creux du vent

    Dans l’œil de l’infini

    Petit bout d’amour

    Sous les vieux arceaux

    Au cœur de l’éveil

    Liaison invisible

    C’était un jour béni

    Dentelle des ondes fragiles

    Les mots se sont tus

    Est-ce ton regard ?

    Au-dessus des ondes

    Il est déjà tard…l’automne est là…

    Dans un frisson

    Quand l’automne frémit

    Aux coups lents des cloches

    Rêves bousculés

    Sur la toile remuée

    Devant l’orée ancestrale

    L’instant d’une caresse des cils

    Ce jour rouillé d’octobre

    Au-dessus des feuilles mortes

    Devant l’épais crépuscule

    L’immortelle

    Tel un vol blanc

    À travers les mots

    Sous les friselis des sortilèges

    Tes mains s’enfilent a mon âme dénichée

    Par-dessus des toits

    Au fond des cieux

    Souvenirs tatoués de vide

    Poussière de pourpre

    Hors du temps

    Contre le feu du hasard

    Au seuil des cimes

    L’œil ombragé de songes et hanté de solitude,

    Brûle les pensées agitées, fouille-le frémis englué,

    Lorsque les larmes pliées au vent et les cris dilués,

    S’endorment enfin au ressac percé de béatitude.

    Aux taches des feux laquées d’un rouge rouillé,

    Sans aucun cri les cils froissés assoupissent l’affront,

    Et un coin doux virevolte, sillonnant sur le front

    En mailles d’évasion sur les courbes verrouillées.

    Sur les lisières chevauchent les feuilles abîmées,

    Comme une caresse abandonnée au coup de vent,

    Jusqu'à la pénombre peuplée de regrets souvent,

    Où, sur le vélin des cimes, ton écorce s’est imprimée.

    Si j’aurais su façonner la grâce à flétrir la tristesse,

    De mains vides faire une coupelle pour le bonheur,

    De l’étoile, dont la voûte fait couler en mes pleurs,

    J’aurais gardé le chant et de ton nom la délicatesse.

    Au fond du précipice

    Il y a eu cette vague à l’âme aux creux de cils écumés,

    Pleurant l’obscurité éveillée d’une profonde intensité,

    Les brindilles d’émotions enroulées dans la nébulosité,

    Quelques mots perdus sur le bord de secrets brumés.

    L’œil ému, fixé sur les gouttes perlées de nos cieux,

    Tremble en petits battements de lumière blafarde,

    D’un soupir murmuré a ramassé la douceur hagarde,

    Bercée par la nuit abyssale, par des désirs fougueux.

    Il y a eu ce silence flottant au grès des échos voilés,

    Séchant les lèvres mordues par la douleur infernale,

    Ces brèches creusées dans des détresses banales,

    Quelques regards nus profilés sur des rêves entoilés.

    Quand la tempe s’abreuve de serments vaporeux,

    Les émois froissés s’accrochent aux paupières closes,

    Au-delà des coups de roulis, des orages en osmose

    Où, la frêle existence frémit devant le destin peureux.

    Il y a eu ces vibrations, ces instants d’amour trempés,

    De vieux souvenirs portés aux sommets des lisières,

    Des jours bousculés par le froid

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