Discover millions of ebooks, audiobooks, and so much more with a free trial

Only $11.99/month after trial. Cancel anytime.

Désir Enflammé
Désir Enflammé
Désir Enflammé
Ebook85 pages1 hour

Désir Enflammé

Rating: 5 out of 5 stars

5/5

()

Read preview

About this ebook

En tombant amoureuse d’un pompier on court un grand risque: celui de se brûler les ailes…
Quel sera le sort de Désirée?

LanguageFrançais
Release dateJan 26, 2017
ISBN9781507130506
Désir Enflammé

Related to Désir Enflammé

Related ebooks

Romance For You

View More

Related articles

Reviews for Désir Enflammé

Rating: 5 out of 5 stars
5/5

1 rating0 reviews

What did you think?

Tap to rate

Review must be at least 10 words

    Book preview

    Désir Enflammé - Lily Frank

    Un livre de Tinteling Romance

    Désir Enflammé

    Lily Frank

    ♥ Je souhaite remercier les personnes suivantes : ♥

    Olga

    Marjon (x2)

    Liana

    Et naturellement mon propre (ex-)pompier.

    Votre aide a été d’une valeur inestimable pendant la création de Désir Brûlant.

    -xXx- Lily Frank

    ♥ 1 ♥

    Le coup résonna dans mes oreilles. Et il sembla résonner pendant au moins une longue minute. Le pire était que je l'avais vu arriver : je me trouvais près de mon vélo, la main dans le panier pour y prendre le sac de courses que j'avais oublié, lorsque je vis la porte d’entrée bouger dangereusement. Un coup de vent joua avec le tissu de ma chemise de nuit et d'une seule main je réussis à éviter qu’elle ne se soulève. Puis mes yeux se tournèrent vers la porte que la bourrasque faisait bouger. Je me dépêchai, la main libre tendue pour attraper la porte le plus vite possible lorsqu’elle se ferma, juste au moment où mes doigts la touchaient. Je me maudis. Tout était resté dedans. Vraiment tout. Mes clés. Mon téléphone. Mon manteau. Mes chaussures. Mes pantoufles. Oui, même mes pantoufles. Naturellement ma colocataire était partie depuis hier chez ses parents.

    Quelque chose tomba sur mon épaule. Mes yeux se tournèrent vers mon bras et fixèrent la tache sombre. Il n’allait pas en plus se mettre à pleuvoir ?

    Misérable, je regardai autour de moi. La rue était déserte. Cela n’arrivait pas souvent pendant le week-end au centre-ville d’Utrecht. En général, il y avait toujours de l’animation. Je ne savais pas trop si je devais me réjouir que personne ne m’importune alors que j’étais en chemise de nuit, ou bien si je devais pleurer parce qu’il n’y avait personne à qui demander de l’aide.

    La goutte d’eau sur mon épaule ne resta pas seule. Le rythme des gouttes s’accéléra jusqu’à ce que je me retrouve sous une pluie battante. Je n’allais quand même pas rester ici toute la nuit ?

    J’examinai le tuyau de descente de la gouttière devant moi et le suivis des yeux jusqu’en haut. De la lumière brillait à la fenêtre de ma chambre. Non, correction. A la fenêtre de ma chambre douillette.

    Je frissonnai et me frottai les bras. Allais-je essayer de monter jusque là-haut ? Ma fenêtre était entrebâillée. Peut-être que je pourrais réussir à l’ouvrir un peu plus et à me glisser à l’intérieur. L’étroit appui de fenêtre offrait probablement juste assez de place pour mes pieds nus. Je pourrais ainsi me faufiler à l’intérieur.

    Je soupirai. Evidemment. Qui était en train de refuser de voir les choses en face ? L’histoire de la fenêtre je pouvais encore y croire, mais je ne me voyais pas grimper le long du tuyau. J’avais toujours été une catastrophe en escalade. Je pouvais oublier cette solution !

    Je regardai de nouveau autour de moi et mon regard se porta sur la Tour du Dom qui me dominait de manière ironique.

    - Oui, c’est bon, grommelai-je. Je sais reconnaître une action stupide lorsque j’en rencontre une.

    Au même moment, je vis quelque chose bouger près de moi et je me retournai soudainement. De la lumière sur le mur d’à côté et un peu plus loin le bruit d’une moto se fit entendre.

    J’écoutai plus attentivement et me corrigeai. Le bruit ne venait pas d’une voiture ou d’une moto, mais plutôt d’un camion. Ils roulaient encore à cette heure-ci ?

    Un éclair rouge apparu au coin de la rue et je reconnus les gyrophares. C’était un camion de pompiers ! Soulagée, je respirai et sans réfléchir, j’agitai les bras dans tous les sens pour tenter d’attirer leur attention. Lorsqu’ils freinèrent juste devant moi, je vis que le camion était équipé d’une construction métallique à l’arrière. Une nacelle ! Avec ça, ils pourraient peut-être me monter jusqu’à ma fenêtre. Jusqu’à ma chambre douillette ! J’en aurais pleuré de bonheur.

    La portière côté passager s’ouvrit et un pompier descendit du camion.

    - Et bien, quelle élégance, ricana-t-il en désignant de la tête ma tenue légère.

    Mes joues s’enflammèrent et prirent sans aucun doute la couleur du camion. 

    - Euh, je..., bafouillai-je. Je me suis enfermée dehors.

    - Oh, je pensais que tu te promenais tous les soirs comme ça ! Il fit un clin d’œil puis son regard s’adoucit. Et si on t’aidait, beauté ?

    La portière de l’autre côté s’ouvrit et j’entendis un soupir démonstratif. Le chauffeur descendit et fit le tour du camion.

    - Attends dans le camion. On ne traite pas une dame ainsi.

    Le premier pompier soupira avant de déclarer avec dédain :

    - Qu’est-ce que tu peux être lèche-botte.

    Le chauffeur approuva d’un signe de tête, puis reporta son attention sur moi. Dès que ses yeux rencontrèrent les miens, ma gorge se serra. Je ne pouvais plus parler, je ne pouvais plus déglutir, je ne pouvais plus respirer. Ses yeux brillaient dans la lumière orangée du lampadaire et ses lèvres esquissaient un sourire aimable. Une barbe d’un jour ombrait son menton et l’envie me prit d’y passer les mains. Ses cheveux blonds étaient coupés court et à la mode.

    Et le tout était emballé dans un uniforme de pompier !

    - Est-ce que ça va ? demanda-t-il en m’examinant de manière inquiète.

    Je secouai la tête et m’obligeai à

    Enjoying the preview?
    Page 1 of 1