Discover millions of ebooks, audiobooks, and so much more with a free trial

Only $11.99/month after trial. Cancel anytime.

Cercle Fermé
Cercle Fermé
Cercle Fermé
Ebook172 pages2 hours

Cercle Fermé

Rating: 0 out of 5 stars

()

Read preview

About this ebook

Manny Sullivan est le pivot du Sanctuaire. Il a les mains et les yeux partout et quand il voit Josh Headley là où il ne devrait pas être, c’est lui qui va à sa rescousse et le sauve.

Josh bénéficie du programme de protection des témoins du Sanctuaire, après que son père ait décidé de se retourner contre les Bullen. Non seulement son père est un meurtrier, mais son ex est un menteur qui l’utilisait pour recueillir des informations. Avec ses capacités dans la recherche d’informations, il espère apporter sa contribution à une solution.

Le dossier qui a commencé avec la mort d’Elisabeth Costain arrive à sa fin, et Josh et Manny se retrouvent au milieu de tout cela. Alors quand Manny risque sa vie, est-il enfin temps pour Josh de risquer son cœur ?

LanguageFrançais
PublisherRJ Scott
Release dateJul 15, 2016
ISBN9781785640483
Cercle Fermé
Author

RJ Scott

RJ Scott is the author of the best selling Male/Male romances The Christmas Throwaway, The Heart Of Texas and the Sanctuary Series of books.She writes romances between two strong men and always gives them the happy ever after they deserve.

Related to Cercle Fermé

Titles in the series (9)

View More

Related ebooks

Romance For You

View More

Related articles

Related categories

Reviews for Cercle Fermé

Rating: 0 out of 5 stars
0 ratings

0 ratings0 reviews

What did you think?

Tap to rate

Review must be at least 10 words

    Book preview

    Cercle Fermé - RJ Scott

    Chapter Un

    Manny Sullivan était bien au-delà de la colère et filait droit sur le chemin qui aboutissait à furieux. Ce foutu Sean Hanson avait infecté le système, envoyant un virus fouiller dans les dossiers privés et foutrement protégés de Manny.

    — Que fait-il ? demanda Jake.

    Il regardait tandis que Manny se battait contre l’attaque virale, dossier après dossier. Appuyé contre le bureau, à côté de celui de Manny, son expression figée montrait une incrédulité omniprésente dans le bureau en ce moment.

    Personne n’avait jamais réussi à se rapprocher suffisamment du noyau central et des Ops pour réussir à pénétrer à l’intérieur des fichiers du Sanctuaire. Étant donné que c’était Manny qui était responsable de la sécurité et que ce qu’il ne savait pas au sujet du système du Sanctuaire ne valait pas la peine d’être connu, l’attaque était un énorme désastre.

    — Je dois accorder ça à ce foutu Sean Hanson, céda-t-il à contrecœur. C’est un sacré bon codage. Qui donne accès à une porte dérobée, vers des choses de niveau inférieur. C’est étrange cependant…

    Manny marqua une pause et fixa l’écran le plus proche de lui.

    — Qu’y a-t-il de bizarre ?

    — Cela aurait pu être bien pire. Celui qui a créé le code connaît son affaire. L’infection en elle-même est intelligente et Sean aurait pu prendre tellement plus qu’il ne l’a fait. Au lieu de ça, il a laissé une marque ici, l’équivalent d’une trace de pas taille quarante-cinq dans du béton frais.

    — Ce qui signifie ?

    Jake se pencha encore plus près, son regard passant de l’écran aux notes, avant de revenir.

    Manny se mit à rire intérieurement. Le propriétaire milliardaire et créateur du Sanctuaire, Jake Callahan était beaucoup de choses. Mais programmeur informatique n’en faisait pas partie. Pour Jake, le code qui défilait sur l’écran pourrait aussi bien ressembler à quelque chose issu de Matrix. Manny vérifia le pourcentage effectué, douloureusement lent, presque 72 %. Il avait tellement mieux à faire que rester assis autour de la machine à regarder les programmes de nettoyage défiler et à penser au pourquoi Sean avait laissé une telle piste facile à suivre afin de localiser l’infection. Le côté soupçonneux de Manny avait immédiatement pensé au pire. Que la piste facile avait été télégraphiée pour empêcher de trouver autre chose de beaucoup plus profond et qui resterait ignoré. Le fait était qu’il avait terminé un nettoyage incroyablement profond et qu’il n’avait rien trouvé de fâcheux en dehors de cette merde de virus qui se faufilait dans les comms. Normalement, il n’aurait pas hésité à faire part de ses pensées à Jake, pour attirer son attention, mais il était suffisamment honnête pour admettre intérieurement qu’il souffrait que Sean se soit autant approché de son bébé.

    Jake n’avait rien dit. N’avait accusé Manny de rien. Mais la fierté de Manny était écornée.

    Il appuya sur le bouton « échap » pour arrêter le défilement et indiqua l’écran.

    — Regardez, dit-il. Cette partie, ici, c’est presque comme si l’interruption était simplement conçue pour cacher ce qui s’est passé à la cabane. Puis cela commence à s’auto-détruire. Comme si elle était arrivée à une date limite.

    — Juste pour couvrir le fait que Sean a tué Adam et Lee ?

    Jake se pencha en arrière et s’éloigna, l’amertume familière s’entendant dans sa voix. Il n’était plus le même depuis que Sean s’était révélé être la taupe du FBI, travaillant pour Alastair et Greg Bullen. Sean subissait maintenant un interrogatoire fédéral. Il ne s’était pas beaucoup débattu quand Adam et Lee l’avaient confronté, mais dans l’altercation qui s’en était suivi entre deux autres hommes armés accompagnant Sean, Lee s’était fait tiré dessus. Sean et Jake n’avaient pas exactement été des amis, mais Manny avait remarqué un peu de réchauffement dans la froideur glaciale causée par le fait que Jake avait accepté qu’un représentant du FBI suive chacun de ses mouvements. Jake avait cédé à la demande afin que le Sanctuaire et le Bureau nouent des liens étroits. Tout se passait bien, compte tenu du fait que Sean s’était avéré être un des méchants.

    Manny haussa les épaules.

    — J’aimerais le savoir. Tout ce que je sais, c’est que c’était facile à trouver une fois que l’évènement est survenu. Des marqueurs se sont montrés dans chaque partie de mon système. Des incohérences et des avertissements. Tel que c’était, les comms ont disparus pendant un peu plus de dix minutes.

    — C’était suffisant, cependant. Pour s’assurer qu’Adam et Lee étaient morts.

    Manny leva les yeux vers Jake. Son patron avait l’air épuisé. Pâle avec des cernes noirs autour des yeux, il se montrait rude là où il aurait normalement agi de manière directe. Il avait très mal pris le fait que Sean les avait baisés. Il n’avait pas eu beaucoup de choix sur le fait d’avoir un agent de liaison qui suivait tous ses mouvements et faisait une procédure d’audit, mais il se blâmait encore pour avoir laissé Sean s’approcher du système.

    — D’après les rapports, il n’a pas vraiment tiré de coups de feu pour faire sortir nos gars. En outre, la trace dans l’ordinateur ne nous dit toujours pas pourquoi il était impliqué avec les Bullen ou avec Headley.

    — Il n’a toujours rien donné aux Féds.

    Jake bâilla largement derrière sa main.

    — Du moins, rien qu’ils aient partagé avec nous.

    Sean Hanson avait été mis au secret par le FBI et était actuellement, d’après leurs paroles, vigoureusement débriefé. Ils étaient aussi stupéfaits que le Sanctuaire que l’un des leurs se soit retourné contre eux de manière aussi spectaculaire. Aucune information n’avait filtré jusqu’au Sanctuaire. Autant pour la coopération !

    — Et nous n’avons toujours aucune chance de pouvoir discuter avec lui ?

    Manny était tout à fait pour attaquer Sean de front avec un bien pensant « qu’est-ce que c’est que ce bordel ? ». Jake avait immédiatement refusé sa demande.

    — Ce n’est pas de notre ressort, indiqua-t-il doucement.

    Répéter ce qu’il avait annoncé auparavant était bien plus révélateur qu’il ne le réalisait. La première fois qu’il l’avait dit, Jake avait été plein de colère. Cette fois, on ne sentait plus que de la tristesse et de la résignation.

    — Je vais continuer à creuser, offrit Manny.

    Il devait dire quelque chose pour apaiser la tension.

    — Peut-être que cela va révéler ce qu’il surveillait. Savons-nous réellement si les Féds ont au moins quelque chose sur lui pour l’instant ?

    Il réprima un rire. Le fait que le FBI élève des barrières et ne partage pas ses informations ne posait aucun problème à Manny.

    — Voulez-vous que je pirate leurs systèmes ?

    Jake se mit à rire.

    — Pas aujourd’hui. Je te ferai savoir quand.

    Jake se releva et s’éloigna du bureau.

    — Avons-nous des rapports sur les Headley ? demanda-t-il.

    « Les Headley » étaient la femme et le fils du gars qui avait commencé tout ce foutoir. Le flic qui avait tiré sur Elisabeth Costain dans une ruelle. Ce n’avait été que parce que le Sanctuaire leur avaient offert un lieu sécurisé, dénué de toute implication du FBI, que Gareth Headley avait finalement accepté de témoigner pour le Procureur contre Gregory Bullen.

    — Jennifer a envoyé son rapport il y a quelques heures. Tout va bien, mais Josh Headley a tendance à s’énerver.

    Josh Headley était un gars vraiment brillant – un étudiant en criminologie du genre génie avec des compétences certaines avec les ordinateurs, apparemment. Bien que Manny doute que son expertise soit de son propre niveau, c’était un fait intéressant à propos d’un homme paraissant autrement plutôt ennuyeux. Beau. Grand. Cheveux foncés. Yeux verts. Gay. Mais le fils d’un meurtrier et susceptible de bientôt disparaître dans le service de protection des témoins.

    — Nous devons faire en sorte qu’ils tournent la page, dit Jake, d’un air absent.

    Il avait le regard perdu dans le vague et affichait un air pensif. Il devait probablement envisager ce que le Sanctuaire pourrait financer et où serait le meilleur endroit. Le Sanctuaire n’était pas seulement une fondation pour Jake, c’était sa vie.

    — Vous devriez rentrer chez vous, patron, intervint fermement Manny. Prenez des décisions demain.

    — Dit le gars qui pourrait aussi bien planter une tente dans la salle des comms.

    Manny ignora le commentaire. Comment pourrait-il être au courant de tout ce qui se passait s’il n’était pas là ?

    — Je viendrai vous trouver si je découvre quoi que ce soit.

    Il se concentra sur les écrans et sur le code qui était en train d’être nettoyé, remarquant à peine quand Jake partit. Les lignes du code étaient en fait très complexes et il ressentit à nouveau une certaine admiration pour Sean si c’était bien lui qui l’avait implanté. Quelqu’un lui apporta du café. Les gens faisaient ça. Il avait tendance à s’immerger tellement dans son travail qu’il en oubliait de manger. Inévitablement, il se tournait pour faire quelque chose et trouvait une assiette avec des sandwiches à côté de lui, ou un café, ou encore un soda. Parfois, les trois ensemble. Il soupçonnait Abbey de la compta ou Cain des Ops, mais n’avait en fait jamais été capable de les attraper sur le fait, ni l’un, ni l’autre.

    S’adossant à son fauteuil, il vérifia l’heure – un peu moins de minuit. Par habitude, il regarda le défilement des images transmises par chaque caméra chargée de surveiller les endroits sur lesquels le Sanctuaire gardait un œil. Il n’avait pas vraiment besoin de le faire, des Ops s’en occupaient vingt-quatre heures sur vingt-quatre, en plus de leur travail normal. Les caméras et flux étaient concentrés sur la maison et le bureau du sénateur Bullen dans les Catskills, et sur plusieurs autres endroits-clefs, y compris la maison appartenant à l’avocat des Bullen. Bien entendu, rien de tout ceci n’était strictement légal, c’était Manny qui avait piraté le système du gouvernement et les caméras des rues. L’image était bonne avec la nuit claire et tout était calme. La demeure était vide d’après ce que Manny en savait. Les infos recueillies indiquaient que le sénateur était dans sa propre maison et, bien entendu, Greg était mort et Alastair en état d’arrestation. Mais pour l’avocat des Bullen – un gars calme avec deux fils – il semblait passer tout son temps à travailler sur des affaires impliquant la famille. Il était probablement incroyablement bien payé pour ça également.

    Il n’y avait aucun lien entre lui et le sénateur – il travaillait afin de protéger les deux autres frères Bullen. Mais, étant donné que Morgan devait se présenter devant les masses demain, autant surveiller tout le monde. Minuit arriva et repartit et Manny but un café froid. Le goût amer était une saveur à laquelle il était habitué, et il n’avait pas vraiment faim, alors le sandwich au poulet rejoignit la banane à moitié mangée dans la poubelle. Réglant le dossier de sa chaise, il l’inclina et s’allongea. Rester au Sanctuaire et y dormir n’étaient pas inhabituel pour lui. Les Ops veillaient sur lui et l’informeraient immédiatement s’il se passait quoi que ce soit. Bon sang, se taper toute la ville à traverser jusqu’à son appartement pour simplement dormir lui paraissait peu logique. Peu importe ! Il était heureux ici, avec ses ordinateurs et ses statistiques. Il se sentait important et le travail qu’il faisait en valait la peine.

    Il bâilla largement et s’étira. Son cou lui faisait mal d’être resté raide à scruter les impressions du code, mais après quelques heures de sommeil, il devrait être assez détendu pour être en mesure de se concentrer à nouveau sur les tâches à accomplir.

    Un léger mouvement sur la retransmission de l’un des écrans attira son attention et il repoussa sa fatigue pour se concentrer. Chez l’avocat ? Il fit marquer une pause dans les écrans rotatifs sur ce flux. Quelqu’un était-il plaqué contre le mur de derrière ? Pour l’escalader ? Personne ne serait aussi stupide. La maison contenait un mur d’enceinte surveillé et fermé. Passer par-dessus serait l’œuvre d’un idiot. Il zooma plus près. Plus il s’approchait, plus l’image était pixellisée, mais cela ne servait à rien de nier que quelle que soit cette personne, il tenait sa vie entre ses mains.

    — Merde !

    Il se releva et, en l’espace de quelques secondes, il se retrouva dans la salle des Ops.

    — Manny, nous avons un mouvement à la localisation K, indiqua un des agents.

    Cain était de service et assis à sa table, tapant déjà sur son clavier. À faire son boulot. Découvrir qui était près du lieu et essayer de trouver le plus d’informations qu’il le pouvait.

    — Qui avons-nous sur le terrain ? demanda rapidement Manny.

    La question en elle-même était stupide. Cela n’avait pas d’importe que l’un des

    Enjoying the preview?
    Page 1 of 1