Discover millions of ebooks, audiobooks, and so much more with a free trial

Only $11.99/month after trial. Cancel anytime.

Amélie a une petite soeur
Amélie a une petite soeur
Amélie a une petite soeur
Ebook60 pages37 minutes

Amélie a une petite soeur

Rating: 0 out of 5 stars

()

Read preview

About this ebook

Amélie désirait depuis longtemps déjà une petite sœur. C’est la raison pour laquelle elle est si heureuse lorsque Maya vient au monde. Une période passionnante commence. Et déjà, Amélie remarque qu’il n’est pas toujours simple de prendre soin d’un bébé. Il y a certaines choses qu’elle ne savait pas encore à leur sujet : Par exemple que souvent, ils n’ont pas de cheveux, qu’ils pleurent beaucoup et qu’ils ne peuvent pas manger des petits œufs en sucre. Cependant, Amélie fait de son mieux pour être une grande sœur attentionnée. 

LanguageFrançais
PublisherBadPress
Release dateMar 21, 2017
ISBN9781507160138
Amélie a une petite soeur

Read more from Eva Markert

Related to Amélie a une petite soeur

Related ebooks

Children's Family For You

View More

Related articles

Reviews for Amélie a une petite soeur

Rating: 0 out of 5 stars
0 ratings

0 ratings0 reviews

What did you think?

Tap to rate

Review must be at least 10 words

    Book preview

    Amélie a une petite soeur - Eva Markert

    Attendre la petite sœur

    — Bonne nuit, faites de beaux rêves, dit la maman d’Amos.

    Mais ce soir, ni Amos ni Amélie ne peuvent s’endormir. En effet, Amélie passe la nuit chez son cousin parce que sa maman est à l’hôpital pour avoir un bébé. Voilà pourquoi Amélie et Amos sont terriblement excités.

    — Je suis si contente d’avoir une petite sœur ! s’exclame Amélie au moins pour la centième fois aujourd’hui.

    — Un petit frère, ce serait mieux, dit Amos aussi pour la centième fois.

    — Non ! Je trouve que les garçons sont bêtes, riposte Amélie.

    — Je ne suis pas bête ! crie Amos en colère.

    — Je n’ai pas dit du tout que tu es bête, andouille ! crie Amélie en retour.

    — Tu as dit que les garçons sont bêtes. Et moi, je suis un garçon.

    Du salon, la maman d’Amos les rappelle à l’ordre :

    — S’il vous plaît, parlez plus doucement !

    — Amélie a dit que je suis bête, répond Amos à son tour.

    — Je ne l’ai pas dit ! s’exclame Amélie.

    La maman d’Amos revient encore une fois.

    — Vous devez vraiment dormir maintenant ! dit-elle. Surtout toi, Amélie. Les prochains jours vont être éprouvants.

    — Tante Suzanne, quand va enfin arriver le bébé ? veut savoir Amélie. Maman est pourtant déjà à l’hôpital depuis midi.

    — Je ne sais pas exactement. Mais je te donnerai des nouvelles dès que j’en saurai plus.

    — Est-ce que tu me réveilleras aussi si je dors ?

    Tante Suzanne le promet.

    Amélie s’allonge sur le dos et attend. Amos attend avec elle.

    Le téléphone sonne. Ensemble, ils se redressent immédiatement dans leur lit. Ils entendent la maman d’Amos parler mais ils ne peuvent pas comprendre ce qu’elle dit. Lorsqu’elle raccroche, ils attendent impatiemment qu’elle entre dans la chambre.

    Mais elle ne vient pas.

    Amélie ne peut plus tenir. Elle court dans le salon. Amos arrive derrière elle.

    — Tante Suzanne, qui était-ce au juste au téléphone ? se renseigne-t-elle.

    — Ce n’était que monsieur Baldur, répond-elle. Retournez vous coucher.

    Ils lui obéissent tous les deux.

    — Je vais sûrement rester éveillée toute la nuit, dit Amélie.

    — Moi aussi, répond Amos.

    Il s’endort malgré tout peu de temps après.

    Amélie continue à attendre seule, longtemps, longtemps...

    — Amélie ! Tante Suzanne lui secoue doucement l’épaule.

    Amélie sursaute.

    — Ton papa vient juste de téléphoner.

    Elle n’a pas entendu le téléphone sonner. Se serait-elle donc endormie ?

    — Ta petite sœur est arrivée ! Le bébé et ta maman se portent bien.

    Tante Suzanne rit de joie. Amélie se jette à son cou.

    Amos se réveille aussi.

    — Quessilya ? balbutie-t-il.

    — Ma petite sœur est là. Amélie saute de son lit et l’embrasse aussi.

    — Quand pourrai-je la voir ? demande-t-elle à tante Suzanne.

    — Tu dois encore attendre deux dodos.

    — Chez nous ! intervient Amos.

    — Exact. Ensuite, ta maman rentrera à la maison avec ta petite sœur.

    Après, tante Suzanne prépare encore un chocolat chaud pour tout le monde afin qu’ils puissent s’endormir plus facilement.

    Le chocolat les apaise. Amélie et Amos tombent rapidement de fatigue.

    — Encore deux nuits, baille Amélie. Cela va me paraître trèèès long.

    Deux nuits, ce n’est pas beaucoup, trouve Amos. Entre-temps, ses yeux sont devenus tout petits.

    Lorsque sa maman éteint la lumière, ils sont tous les deux déjà presque endormis.

    Couches et prénoms

    Enjoying the preview?
    Page 1 of 1