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L'Homme Éternel - Livre 2 : L'Homme à la Hache
L'Homme Éternel - Livre 2 : L'Homme à la Hache
L'Homme Éternel - Livre 2 : L'Homme à la Hache
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L'Homme Éternel - Livre 2 : L'Homme à la Hache

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Le deuxième livre de la série L'Homme Éternel...

Le monde, comme nous le connaissons, n'est plus.
Un homme reste déterminé. Un homme qui a été formé à l'art sauvage de la guerre. Un homme qui mène sa vie selon des principes. Un homme simple qui ne veut pas du pouvoir qu'il a reçu. Cet homme est le Sergent de la Marine Nathaniel Hogan, attaché à l'ambassade américaine de Londres et, bien qu'il ne le sache pas, il est l'Homme Éternel.

La première impulsion a eu lieu lors de l'année 2022 de l'ancien calendrier. Une séquence d'énormes éruptions solaires a provoqué une série de massives impulsions électro-magnétiques qui ont arrêté le cœur de notre monde moderne, nous renvoyant à l'ÂGE DE PIERRE.
Des dizaines de milliers sont morts lors des premières heures quand les avions sont tombés du ciel, quand les hôpitaux ont cessé de fonctionner et quand tous les moyens de transport modernes se sont subitement arrêtés.
En quelques jours, le nombre de morts avait atteint des centaines de milliers. Des feux ont ravagé les villes, les réserves d'eau se sont épuisées et les survivants se sont tournés les uns contre les autres, la loi du plus fort surpassant toutes les autres.

Et Nathaniel découvre qu'il a été transformé par de hautes doses de radiations gamma venant des éruptions solaires. Elles ont amélioré ses capacités naturelles, augmentant sa vitesse, sa force et son pouvoir de guérison. Étendant son espérance de vie indéfiniment et lui permettant de drainer le pouvoir des éruptions solaires pour créer de la magique.
Mais même l'Homme Éternel n'était pas prêt pour ce qui allait arriver ensuite, alors que les éruptions ininterrompues fissurent le temps et l'espace, créant un portail par lequel « ils » sont apparus.

Des royaumes fantastiques arrivèrent les orques, les gobelins et, les menant tous, le Bon-peuple.
Étaient-ils là pour aider, ou pour conquérir ?


Le super-héros dystopique ultime.

Craig Zerf est devenu sérieux ! C'est le premier de son ÉNORME nouvelle saga de fantasy héroïque. Une vraie saga fantasy épique dystopique avec super-héros qui recouvre des centaines d'années de l'existence dystopique de l'homme sous le joug du Bon-peuple.

Auteur primé.... Choisi par London Radio BBC 4 comme meilleur livre – Apocaplypse dystopique, aventure dystopique

Choisi par London Radio BBC 4 comme meilleur livre – Saga fantasy avec super-héros

SF CROWSNEST - Craig Zerf est très inventif et a beaucoup d'esprit. 

LanguageFrançais
PublisherBadPress
Release dateJan 4, 2017
ISBN9781507168158
L'Homme Éternel - Livre 2 : L'Homme à la Hache

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    L'Homme Éternel - Livre 2 - Craig Zerf

    L'Homme Éternel

    Livre 2 : L'Homme à la Hache

    © 2014, Auteur Craig Zerf/C. Marten-Zerf

    Publié par Small Dog Publishing Limited

    TOUS DROITS RÉSERVÉS. Ce livre contient du matériel protégé par les lois et traités internationaux et fédéraux sur la propriété intellectuelle. Toute impression ou utilisation non autorisée de ce matériel est interdite. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite ou transmise sous n'importe quelle forme ou manière que ce soit, électroniquement ou mécaniquement, ce qui inclut la photocopie, l'enregistrement ou tout système de récupération et stockage de données sans la permission expresse écrite de l'auteur/de l'éditeur.

    Comme toujours, à ma femme Polly et mon fils Axel. Vous chassez les ombres de mon âme.

    Un jour, j'ai dit à un épouvantail : « Tu dois être fatigué de rester debout dans ce champ esseulé. »

    Et il a répondu : « La joie d'effrayer est profonde et durable, je ne m'en lasse jamais. »

    Après une minute de réflexion, j'ai dit : « C'est vrai, moi aussi j'ai connu cette joie. »

    Ce à quoi il a répondu : « Seuls ceux qui sont remplis de paille peuvent la connaître. »

    Puis je suis parti, ne sachant pas s'il m'avait fait un compliment ou insulté.

    Kahli Gibran

    L'Homme Éternel - Livre 2

    Prologue

    ––––––––

    La première impulsion eut lieu lors de l'année 2022 de l'ancien calendrier. Un alignement planétaire, la rotation de la terre et la position du soleil se combinèrent pour créer la tempête parfaite. Une séquence de gigantesques éruptions solaires créèrent une série de massives impulsions électro-magnétiques qui arrêtèrent le cœur de notre monde moderne.

    L'Amérique fut la première à être touchée. Puis, au fur et à mesure que la planète tournait, par pays, par continent, par hémisphère, le monde retourna à l'âge de pierre. L'onde des impulsions électro-magnétiques détruisit tout l'équipement électronique et électrique de la planète dans une orgie de destruction solaire. Les avions tombèrent au sol. Les hôpitaux furent plongés dans le noir. Les sources d'eau contrôlées par des pompes et valves électriques s'épuisèrent. Les générateurs de secours grillèrent. Toutes les communications. Tous les transports. Toutes les machines. Les lumières. Le chauffage. Tout s'arrêta pour toujours.

    Et en même temps... l'humanité mourut avec le reste.

    Et ils firent leur apparition... Des royaumes fantastiques, via un passage formé par l'impulsion, arrivèrent les orques, les gobelins, les trolls et, les menant tous, le Bon-peuple. Mais étaient-ils venus pour aider ou conquérir ? 

    Chapitre 1

    Du papier toilette. Double pli. Extra doux.

    Nathaniel se sourit à lui-même.

    Et du café. Fait avec une machine. Par un barman. Fort, amer, du vrai café.

    Des millénaires d'efforts humains. Des millions et des millions d'heures d'inventions humaines avaient été effacées par l'impulsion. Les ordinateurs. L'exploration spatiale. La chirurgie du cerveau. Et qu'est-ce qui manquait le plus à l'homme éternel ? Quelque chose de doux pour s'essuyer les fesses et une boisson chaude légèrement addictive faite de graines de rubiacées torréfiées.

    Le cheval de Nathaniel chancela légèrement. Fatigué par les jours de marche. La neige craquait comme du verre brisé sous ses sabots. L'air empli du parfum de la résine de pin et l'ozone couvert par la subtile odeur de la neige fraîche. Des rafales de vent faisaient trembler les arbres, faisant tomber des mottes blanches de leurs branches chargées. Un pâtissier géant saupoudrant les terres de sucre glace. Le souffle de Nate s'échappait en fumée de sa bouche ouverte, drainant la chaleur de son corps. Puff le dragon magique.

    L'hiver s'était installé dans le pays à une vitesse qui avait étonné tout le monde. Et c'était l'hiver le plus rude que quiconque pouvait se rappelait. Nathaniel avait entendu des théories selon lesquelles ce niveau de froid sans précédent était causé par le fait qu'il n'y avait plus aucune usine fonctionnant dans le monde. Ni aucun chauffage. La population de bétail avait été décimée et il n'y avait plus de voitures pour remplir l’atmosphère de dioxyde de carbone. Le refroidissement climatique était devenu une réalité.

    Cela faisait maintenant trois mois que la première impulsion électro-magnétique avait eu lieu. Détruisant tout l'équipement électronique et électrique dans une orgie de destruction solaire. Et les impulsions avaient continué de manière quotidienne, visibles par la lueur presque constante de l'aurore boréale dans le ciel, causée par les énormes quantités de rayons gamma dans l'atmosphère.

    Mais, en plus de renvoyer l'humanité à l'âge de pierre, les rayons gamma avaient eu un autre effet : d'une certaine façon, ils avaient transformé la structure ADN du Sergent Maître de la Marine Nathaniel Hogan. Ils avaient augmenté sa vitesse, sa force et, surtout, sa capacité de guérison. Il pouvait maintenant survivre à des blessures mortelles et récupérer. Cela dit, il pouvait encore succomber à des maladies normales et à la famine. Pour la noyade, il ne savait pas trop. Malheureusement, il ressentait encore la douleur. Et la fatigue normale. Mais en même temps, à cheval immortel on ne regarde pas les dents.

    Nathaniel baissa les yeux vers le dos de sa main gauche. La cicatrice rose ressortait comme une marque.

    Il avait rêvé une nuit de Stonehenge et de druides, et un des druides lui avait gravé le symbole sur la main à l'aide d'une faucille. Quand il s'était réveillé, il était là. Une antique femme du voyage lui avait dit que c'était le signe de l'infini et qu'il avait été marqué comme l'Homme Éternel. Et elle lui avait montré un petit tour de magique. Invoquer le feu par la seule pensée. Elle lui avait dit de s'exercer tous les jours car il avait le don. Il s'y pliait depuis bientôt deux mois, mais sans succès. Si le monde entier n'était pas devenu sens dessus dessous, il l'aurait ignorée comme une vieille folle, mais étant donné les circonstances actuelles, il se devait de le faire. Elle lui avait aussi commandé d'aller vers le nord, à la recherche de son destin. Et cela, contrairement au reste, il était heureux de le faire.

    Le marine décida de s'arrêter pour la nuit et regarda aux alentours afin de repérer un endroit adéquat, optant au final pour un arbre écroulé un peu à l'écart du sentier battu. Il attacha son cheval à un arbre, sortit sa pelle pliante d'une des sacoches de selle et commença à dégager un endroit près de l'arbre écroulé, empilant la neige sur le côté et formant un petit mur d'un mètre de haut en forme de fer à cheval. Quand il eut fini, il étala une bâche au sol puis quelques couvertures en fourrure. Les couvertures étaient en vison noir, tout comme le manteau que Nathaniel portait. Il était tombé sur un magasin de fourrures dans une des petites villes qu'il avait traversées et s'était servi, prenant une demi-douzaine de visons noirs. Ensuite, avec la maladresse d'un homme qui coud, il avait transformé deux des manteaux en un seul manteau long. Les quatre autres étaient devenus deux couvertures. Cela l'amusait de penser que son petit bivouac contenait maintenant pour plus de cent mille dollars de fourrures, prix pré-impulsion.

    Il étendit une autre bâche au-dessus des murs pour faire un plafond bas. Il ramassa du bois et des brindilles et alluma un petit feu près de l'entrée. Le feu réchaufferait l'abri et éloignerait les prédateurs. Ensuite, avant que la lumière ne vienne à manquer, il plaça cinq pièges à lapin dans des endroits semblant adéquats. Enfin, il sortit trois écureuils dépecés et préparés de ses sacoches de selle, les enfila sur une broche et les plaça au-dessus du feu pour qu'ils cuisent le temps qu'il retire la selle de sur le cheval et le brosse avant de le recouvrir d'une couverture.

    Après avoir mangé, Nathaniel plongea dans un profond et reposant sommeil. Il se réveilla au petit matin environ une demi-heure avant le lever du soleil, réapprovisionna le feu et alla voir les pièges. Deux s'étaient prouvés fructueux et il ramena les lapins, les dépeça et les vida. Pour le petit-déjeuner, il lança quelques vieilles patates dans le feu et fit fondre de la neige dans une casserole pour de l'eau à boire.

    Enfin, il remballa, se mit en selle et continua sur son chemin.

    Alors que la journée s'écoulait, il passa devant de plus en plus de maisons. Il s'arrêta pour regarder dans quelques-unes, mais la plupart étaient vides. Et celles qui ne l'étaient pas ne contenaient que des cadavres. Le manque de nourriture, de médicaments et de chauffage avait fait payer un lourd tribu aux survivants de la première impulsion et maintenant, à peine trois mois plus tard, Nathaniel estimait que cinquante pour cent de la population était morte. Plus de trente millions de personnes.

    Cela dit, il s'était tout de même attendu à trouver des gens dans les maisons. Mais la zone était morte. Entièrement dépourvue d'humanité.

    Plus tard dans l'après-midi, il comprit pourquoi. D'après sa carte, il se trouvait aux abords du village rural d'Acton-on-vale. Mais ce qu'il voyait devant lui n'avait rien d'un village rural. Tout le long, de gauche à droite, la zone entière était clôturée par des panneaux de béton avec renforts de fer. Trois mètres de haut. Tous les quatre-vingt-dix mètres, un poste d'observation en échafaudage s'élevait d'un mètre au-dessus de la barrière. Chaque poste d'observation était occupé par un soldat armé d'une mitrailleuse légère. Plus loin sur sa droite, il pouvait voir une porte d'acier. La porte était ouverte et cinq soldats armés se tenaient devant. Ils étaient habillés en camouflage MTP et portaient des fusils d'assaut SA80Mk3. Un d'eux avançait déjà vers Nathaniel, son arme braquée.

    Nate mit pied à terre et avança doucement vers le soldat, une main tenant les rênes du cheval et l'autre levée au-dessus de sa tête.

    Le soldat en approche sembla satisfait que Nate ne veuille aucun mal et baissa son fusil.

    – Puis-je vous aider ? demanda-t-il.

    – Je ne fais que passer, première classe. Je me suis arrêté pour admirer votre mur.

    – Vous êtes le bienvenu pour venir voir à l'intérieur, dit le soldat. Tout le monde est le bienvenu tant que l'on obéit aux règles.

    Le soldat regarda Nathaniel pendant un moment puis demanda :

    – Est-ce un uniforme militaire sous votre manteau ?

    Nathaniel hocha la tête.

    – Sergent Maître Nathaniel Hogan, Marine des États-Unis.

    Le soldat se mit au garde à vous, fusil contre l'épaule.

    – Ravi de vous rencontrer, Monsieur. Je me demande si je ne devrais pas insister pour que vous m'accompagniez à l'intérieur, Monsieur. Le général de brigade a ordonné que tout personnel militaire lui soit présenté avant qu'ils ne continuent leur chemin.

    Nate haussa les épaules.

    – Je vous suis, première classe.

    Nathaniel, menant son cheval, suivit le première classe vers la porte. Quand il y arriva, deux des soldats lui barrèrent le chemin.

    – Désolé, Monsieur, dit l'un d'entre eux. Vous devez déposer vos armes avant de rentrer. Nous les garderons et vous donnerons un ticket. Nous nous occuperons également de votre cheval. Les chevaux ne sont pas autorisés dans le périmètre.

    – C'est de bonne guerre, répondit Nate.

    Il enleva son manteau et sortit deux fusils à double canon scié de ses étuis à la hanche. Ensuite, il tira un fusil de la selle du cheval. Enfin, il enleva sa hache de combat à double lame de sa ceinture et la tendit à un des soldats, puis il remit son manteau comme une cape, pendant dans son dos, exposant ses écussons. Le soldat leva un sourcil, mais ne fit aucun commentaire.

    Ils écrivirent un reçu dans un petit cahier avec papier carbone et donnèrent une copie à Nate.

    – Avec moi, Monsieur, dit le première classe.

    Nate le suivit en passant les portes et en se dirigeant vers le centre du village. Il vit quelques soldats et un ou deux civils, mais de façon générale, l'endroit était désert.

    – Où est tout le monde ? demanda-t-il.

    – Au travail, répondit le première classe.

    – Où ça ?

    Le soldat ne répondit pas et Nate ne s'embêta pas à insister. Il demanderait au général de brigade.

    Enfin, ils arrivèrent devant un presbytère victorien. Deux hommes armés se tenaient au garde à vous devant l'entrée.

    Nate et le première classe montèrent les marches.

    – Nous venons voir le général de brigade, dit le première classe.

    Les gardes lui firent signe de passer. Le première classe ouvrit la porte et fit entrer Nate, la fermant derrière lui.

    Le hall d'entrée était immense, des tapis persans étaient posés sur le parquet en acajou, de grandes peintures de paysages et de chevaux s'alignaient le long des murs. Un feu crépitait dans la cheminée et la lumière d'au moins une trentaine de bougies se reflétait dans le magnifique chandelier de cristal.

    Le première classe continua à travers l'entrée et le long d'un couloir puis s'arrêta à la deuxième porte et frappa deux fois.

    Au bout de quelques secondes, la porte s'ouvrit et révéla un grand homme voûté aux cheveux gris qui portait l'uniforme et les écussons d'adjudant-chef.

    – Un visiteur pour le général de brigade, annonça le première classe.

    L'adjudant-chef hocha la tête.

    – Merci, première classe. Je prends le relais.

    Le soldat pivota et partit.

    L'adjudant-chef fit signe à Nate d'entrer.

    Nathaniel avança jusqu'au centre de la pièce et s'arrêta, se mettant au garde à vous face à l'adjudant-chef et au général de brigade. Un homme petit et large, aux cheveux noirs coupés courts et avec une moustache hérissée. Il était habillé en uniforme de combat avec son écusson de rang sur la poitrine et non pas sur l'épaule. Sur sa hanche, un Glock 17.

    Le marine fit un salut militaire, resta au garde à vous et déclara, avec sa meilleure voix de sergent maître :

    – Sergent Maître Nathaniel Hogan, Marine des États-Unis, au rapport comme demandé, Monsieur.

    Le visage du général de brigade révéla son assentiment.

    – Repos, Monsieur Hogan.

    Nathaniel leva son genou droit parallèle au sol et le posa lourdement au sol en passant en position « repos », mains derrière le dos, pouces entrecroisés, gauche devant le droit.

    – Au repos, Monsieur Hogan, continua le général de brigade.

    Nathaniel se détendit de manière presque imperceptible, si ce n'est le fait qu'il regardait maintenant le général de brigade au lieu de droit devant lui.

    – Alors, soldat, qu'est-ce qui vous amène par ici ? demanda le général de brigade.

    – Je ne fais que passer, Monsieur.

    – Nous cherchons plus de soldats, surtout des sous-off. Peut-être voulez-vous bien rester ?

    – Avec respect, Monsieur, répondit Nate, je préférerais continuer mon voyage.

    – Bien, dit le général de brigade en hochant la tête, mais j'insiste pour que vous restiez, en matière d'invité, pendant deux ou trois jours. Jetez un œil, voyez comment nous vivons. Peut-être pourrais-je vous faire changer d'avis. Monsieur Clarkson ici présent va vous montrer vos quartiers et vous donner le nécessaire.

    Nate se remit au garde à vous.

    – Merci, Monsieur. Très aimable.

    Il salua à nouveau et suivit l'adjudant-chef Clarkson hors de la pièce.

    Clarkson le mena dans la pièce suivante. Il se pencha au-dessus d'un bureau et sortit une liasse de papiers, il en signa quelques uns et les tendit à Nate.

    – Voilà, Monsieur Hogan. Ce sont des autorisations. Les jaunes sont pour une journée d'hébergement, je vous en ai données trois. Les vertes sont pour la nourriture. Un repas par autorisation. Je vous ai autorisé deux repas par jour, le petit-déjeuner et le dîner. Venez avec moi, je vais vous montrer vos quartiers.

    Nate suivit Clarkson hors de la maison, ils passèrent devant les gardes armés et continuèrent le long de la route. Encore une fois, Nate fut surpris de ne voir aucun civil. Il ne se donna pas la peine de demander à Clarkson où ils étaient, se disant qu'il l'apprendrait plus tard.

    La neige avait été dégagée des routes et des trottoirs et il n'y avait aucun déchet. Même les panneaux des rues avaient été nettoyés et polis. Tout cela dénotait clairement que le village était dirigé par l'armée.

    Après quelques virages, ils arrivèrent devant un petit cottage victorien avec terrasse. Clarkson ouvrit la porte, qui n'était pas verrouillée, et fit entrer Nate.

    – Voilà, mon vieux. Il y a l'eau courante, on a installé une tour avec alimentation par gravité, froide mais potable, et on peut se laver avec si on est un vrai spartiate. Vous pouvez vous déplacer librement. Si vous voulez sortir du périmètre, il faut une autorisation du général de brigade cependant. Le mess des officiers est dans la mairie, je suis sûr que vous trouverez le chemin tout seul. Des questions ?

    – Non, Monsieur, dit Nate en secouant la tête. Tout est clair. Merci beaucoup. Oh, une peut-être, mon cheval ?

    – Ne vous inquiétez pas pour ça, Monsieur Hogan. Les gars vont bien s'en occuper.

    L'adjudant-chef partit, fermant la porte derrière lui.

    Nate visita le cottage. Deux chambres au rez-de-chaussé, un salon et une cuisine. Près de la cuisine, se trouvait une petite salle de bain avec

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