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On Ne Meurt Que Deux Fois: Revenants, #5
On Ne Meurt Que Deux Fois: Revenants, #5
On Ne Meurt Que Deux Fois: Revenants, #5
Ebook129 pages1 hour

On Ne Meurt Que Deux Fois: Revenants, #5

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About this ebook

Débutant là où la série « Die For Me » s'achevait, cette nouvelle relate le parcours de l'irrésistible Jules, qui quitte Paris pour prendre un nouveau départ à New York. Loin des siens et de son pays, Jules est désormais seul dans un environnement hostile et affronte des dangers inconnus, jusqu'à sa rencontre avec la jeune Ava. Si les bardias ont gagné la bataille pour sauver la France des numas, la guerre fait rage outre-Atlantique entre les deux clans et Ava aura besoin de Jules pour découvrir comment vaincre cette menace. Jules a traversé l'océan pour échapper à ses démons, mais se retrouve confronté au même risque : mettre en péril son immortalité aussi bien que son cœur.

LanguageFrançais
PublisherAmy Plum
Release dateMar 2, 2017
ISBN9781386617150
On Ne Meurt Que Deux Fois: Revenants, #5
Author

Amy Plum

Amy Plum is the author of DIE FOR ME, a YA series set in Paris. The first three books—DIE FOR ME, UNTIL I DIE, and IF I SHOULD DIE—are international bestsellers, and have been translated into thirteen languages. The fourth and fifth books are digital novellas, entitled DIE FOR HER and DIE ONCE MORE, and they are followed by a sixth digital compendium INSIDE THE WORLD OF DIE FOR ME. Amy’s newest series is a duology: AFTER THE END and UNTIL THE BEGINNING. The first book of her YA horror duology, DREAMFALL, will be released by HarperTeen in 2017. After being raised in Birmingham, Alabama, in a rather restrictive environment, AMY PLUM escaped to Chicago to an even more restrictive environment at a university that expelled people for dancing. (And where she was called to the dean’s office for “wearing too much black”.) After all of that restrictiveness, she was forced to run far far away, specifically to Paris, France, where she only wore black and danced all she wanted. After five years in Paris, she ventured to London, where she got an M.A. in Medieval Art History, specializing in Early Sienese Painting (1260-1348) mainly because it promised almost no hope of finding a paying job afterward. Amy managed to find work in the world of art and antiques in New York. But after almost a decade of high-pressure lifestyle in the Big Apple, she swapped her American city for a French village of 1300 inhabitants. After signing with HarperCollins for the DIE FOR ME series, Amy left her job as an English professor at Tours University to write full-time. She now lives in Paris with her two children. She is a huge fan of Edward Gorey and Maira Kalman (and collects both of their books and art), as well as David Sedaris, Amadeo Modigliani, and Ira Glass.

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    Book preview

    On Ne Meurt Que Deux Fois - Amy Plum

    LIVRES DU MÊME AUTEUR

    ––––––––

    La série des revenants (DIE FOR ME)

    Plus encore que la vie (T.1)

    Que la mort nous sépare (T.2)

    Plus encore que la mort (T.2.5 nouvelle)

    Qu’importe l’éternité (T.3)

    On ne meurt que deux fois (T. 3.5 nouvelle)

    La série AFTER THE END

    (Pas encore traduit en français.)

    After the End (T. 1)

    Until the Beginning (T. 2)

    La série DREAMFALL

    (à venir en anglais 2017 & 2018)

    Amy PlumTraduit de l’anglais

    par Marie Cambolieu

    Cet ouvrage a été réalisé par Amy Plum

    Traduction de Marie Cambolieu

    Titre original : Die Once More

    Text copyright © 2015 by Amy Plum

    Cover design © 2016 by Paper and Sage Design

    First published in the US in 2015 by Harper Collins Children’s Books,

    a division of HarperCollins Publisher, Inc., New York

    Pour l’édition française :

    © 2016, Amy Plum pour le texte

    Loi 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications

    destinées à la jeunesse

    www.amyplumbooks.com

    ISBN : 1541354087

    ISBN-13 : 978-1541354081

    Matériel protégé par le droit d’auteur

    Cover design : Paper & Sage Design

    paperandsage.com

    Print Formatting : By Your Side Self-Publishing

    www.ByYourSideSelfPub.com

    Ebook Formatting : LK Ebook Formatting Service

    Chapitre 1

    Un nouveau pays, une nouvelle ville, une nouvelle vie. C’est en tout cas ce que j’espérais.

    J’ai laissé Paris, mes amis, l’endroit où j’ai vécu près d’un siècle pour échapper à une fille de seulement dix-sept printemps. J’ai mis un océan entre nous, avant de m’apercevoir que ça ne suffirait pas.

    Nous avons inversé les rôles. Maintenant qu’elle s’est installée à Paris, je me retrouve à New York. Et c’est bien là le problème. New York, c’est son territoire. C’est comme si elle ne l’avait jamais quitté. Elle la hante. Elle est partout.

    Depuis une semaine que j’écume les rues, j’ai l’impression de l’avoir croisée cent fois. Je la vois parmi ces lycéennes bruyantes dans le métro, ces ados branchés de Manhattan qui portent son uniforme : tee-shirt, jean slim et Converses. Elle ressort en chacun d’eux, elle me regarde à travers leurs yeux, me torture en me rappelant ce désir que je n’assouvirai jamais. Car elle a donné son cœur à un autre, à Vincent. C’est mon meilleur ami et je l’aime comme un frère, mais pour l’instant, je suis presque soulagé que six mille kilomètres nous séparent.

    Je resserre mon manteau et me penche par-dessus mon perchoir. Plus bas, des blocs de glace dansent à la surface de l’East River comme des glaçons dans ces cocktails qui coulent à flots aux soirées new-yorkaises. Dans le froid mordant de ce début mars, une couverture nuageuse enveloppe sans doute le ciel parisien. Ici, à Brooklyn, où l’aube pointe à peine, il semble d’un bleu étincelant. Sur l’eau, le miroitement de ses reflets m’aveugle jusqu’à faire monter les larmes — ou du moins, m’offrir un prétexte pour m’essuyer les yeux.

    Je me retourne lorsqu’un sifflement retentit. Derrière moi, j’aperçois l’un des miens, Faust, près de la porte de l’escalier dressée telle une stèle esseulée dans l’immensité du toit. Je me dirige vers lui, longeant les braseros et la piscine. Tous bâchés, remisés pour l’hiver, en attendant que la glace fonde et que, dans la cité des rêves, la fête reprenne en plein air. Cette fête qui ne dort jamais. New York est une fête.

    Qu’est-ce que je suis venu faire ici ? Voilà cent fois que je me pose la question. Survivre est l’unique réponse possible. Et je ne connais qu’une façon d’y parvenir.

    — Le Conseil va te recevoir, m’annonce Faust en me donnant une tape dans le dos avant de m’entraîner vers l’escalier. Mais réexplique-moi un peu tout ça, ajoute-t-il. Toi et les tiens débarquez à Manhattan il y a une semaine pour réincarner Vincent. Vous réussissez, lui repart avec les autres, mais tu décides de rester ici, chez Frank et Myra. Puis, quand Vincent te rappelle à Paris, tu passes à peine vingt-quatre heures sur place avant de rentrer par le premier vol ?

    — Que veux-tu que je te dise ? Ils avaient besoin de moi pour affronter Violette et son armée, voilà tout.

    Je reste vague, j’élude la question.

    — J’imagine qu’on ne peut pas refuser à son clan une invitation au combat du siècle contre les numas. Oh, j’aurais tout donné pour voir le Champion leur coller une raclée.

    — Tout s’est décidé très vite, je prétexte. Le jet de Gold ne pouvait prendre que douze passagers. Si j’avais compris ce qu’il se passait réellement, je vous aurais tous emmenés avec moi.

    — Frank et Myra... ils sont restés à Paris, n’est-ce pas ? insiste-t-il avec un éclat un peu envieux dans le regard. Je me demande bien pourquoi tu as tenu à rentrer hier soir, au lieu de rester là-bas pour faire la fête avec les autres, marmonne-t-il.

    Devant mon expression fermée, il se ravise.

    — Mon vieux, on aurait bien besoin de votre Champion, poursuit-il après quelques secondes de silence. Les choses tournent mal, ici aussi, mais tu le sais sûrement déjà.

    Nous descendons six longues volées de marches. Ce bâtiment paraît gigantesque : il occupe un pâté de maisons à lui tout seul. Faust m’en explique la disposition.

    — Tu as vu le toit. En dessous, le sixième étage fait office de hall d’exposition, d’auditorium et, comme tu as pu le constater la nuit dernière, de Q.G. pour nos soirées. C’est l’unique espace autorisé aux mortels et pour cette raison, il possède un ascenseur et un escalier dédié qui ne dessert aucun autre niveau.

    Faust désigne un mur comportant plusieurs monte-charge fermés par des grilles rétractables.

    — Ceux-là t’emmènent au sous-sol et tu peux me croire, il vaut le coup d’œil. Il est tellement vaste qu’on y avait installé deux rails pour acheminer et expédier les marchandises. À l’extérieur, le bâtiment dispose d’un accès direct sur le fleuve pour les bateaux ainsi que d’une douzaine d’ambulances. C’est aussi là que se situe l’armurerie. En gros, tout ce qui est classé « ultra-sécurisé » ou que nous voulons garder à l’abri des regards se trouve au sous-sol.

    Nous quittons la cage d’escalier au rez-de-chaussée pour nous engouffrer dans une série de gigantesques corridors grisâtres menant vers l’avant de l’Entrepôt. Tout en marchant, j’observe Faust et tente de le percer à jour. Je lui trouve une certaine raideur dans la démarche, mais moins marquée que celle d’un soldat ou d’un policier. Il avance, le pas régulier, mais les bras légèrement écartés, comme gênés par ses muscles. Malgré son gabarit déjà imposant, il a manifestement doublé en carrure par un entraînement dans des salles de sport. Comme la plupart des types que j’ai eu l’occasion de croiser ici, il a succombé à la mode des favoris : deux longues pattes taillées en pointe lui encadrent les joues. Si je devais deviner, je l’imaginerais bien en pompier. Exerçait-il ce métier avant de mourir ?

    — Maintenant que je t’ai donné le plan de l’immeuble, laisse-moi t’expliquer comment il fonctionne, reprend-il, jouant les guides. C’est l’un des sites classés de New York : un bâtiment de 1913, construit en béton armé pour une société de distribution alimentaire puis abandonné dans les années cinquante.

    J’acquiesce et il poursuit :

    — Gold l’a racheté pour une bouchée de pain et l’a transformé en Q.G.. Avant les années 90, nous préférions dissimuler notre présence ici... Mais depuis, nous avons décidé d’en faire un secret de polichinelle.

    À l’angle du couloir, des voix résonnent à l’autre bout de l’immense passage.

    — Pour les riverains, nous sommes une bande d’artistes, de musiciens et de jeunes entrepreneurs indépendants — du genre hyper-créatifs — à qui une fondation offre un cadre de rêve, au sein d’espaces de travail incroyables. En retour, nous en faisons un lieu ouvert, grâce à des expositions, des concerts et nos réunions mensuelles d’échange d’informations que nous déguisons en fête de quartier, comme celle à laquelle tu as assisté hier.

    Il sourit au souvenir de la soirée épique qui a animé le dernier étage jusqu’au petit matin. À mon arrivée de l’aéroport, elle battait son plein. J’ai fendu la foule, saisi un verre au passage avant de me réfugier sur le toit, où j’ai passé le reste de la nuit seul. Au petit matin, j’ai aperçu une flottille de taxis — conduits par des revenants — ramener les derniers fêtards chez eux.

    Moi, je n’avais pas le cœur à m’amuser. Pas hier soir. Pas alors que la bataille sanglante de Paris me hantait encore. Pas après avoir vu Jean-Baptiste, le chef de notre clan, disparaître pour toujours sous mes yeux. Et au beau milieu de ce carnage, ma Kate, si sublime, si forte, sa mortalité à jamais perdue. J’ai besoin de temps pour m’y habituer. Pour me souvenir. Pour laisser la plaie se refermer.

    — C’est

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