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Un douloureux retour
Un douloureux retour
Un douloureux retour
Ebook247 pages3 hours

Un douloureux retour

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About this ebook

Tomber amoureux du petit ami de son frère lui a brisé le cœur. À présent, il est de retour et à nouveau amoureux.

Un baiser d’anniversaire, donné sur un pari, et Kieran réalise brusquement qu’il risque de tomber amoureux de Jordan, le petit ami de son frère. Partir pour l’université, puis quitter le pays est le seul moyen qu’il ait trouvé pour soulager la douleur dans son cœur.

Mais quand son père tombe malade et que sa sœur le supplie de rentrer à la maison, Kieran revient pour de bon. Il découvre que l’entreprise familiale est au bord de la faillite et que Jordan, l’homme qu’il a fui, est accablé par le désespoir et la culpabilité.

Ils se promettent d’être amis tandis qu’ils unissent leurs forces pour remettre l’entreprise à flot, mais ce ne sera jamais suffisant pour Kieran. Lorsque des secrets se dévoilent, des décisions cruciales doivent être prises. Kieran prend alors conscience de deux choses : il est retour chez lui et il veut rester avec Jordan pour de bon.

Maintenant, il ne lui reste qu’à convaincre Jordan.

LanguageFrançais
PublisherRJ Scott
Release dateSep 13, 2017
ISBN9781785640926
Un douloureux retour
Author

RJ Scott

RJ Scott is the author of the best selling Male/Male romances The Christmas Throwaway, The Heart Of Texas and the Sanctuary Series of books.She writes romances between two strong men and always gives them the happy ever after they deserve.

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    Un douloureux retour - RJ Scott

    — Jordan, tu as fini ?

    La voix de Ben fit sursauter Jordan Salter. Il leva la tête de son ouvrage, adaptant à nouveau ses yeux fatigués par le délicat travail qu’il effectuait sur un balustre de trois par trois en noyer séché au four. Il écarquilla légèrement les yeux, puis cligna des paupières dans la pénombre de la pièce, tentant de donner un sens à son nouveau centre d’intérêt. La douleur qu’il ressentit fut la cerise sur le gâteau – conséquence d’une migraine tenace qui l’avait harcelé toute la journée et du besoin de se concentrer sur la création du travail complexe qu’il était déterminé à finir. Il ferma brièvement les yeux, l’épuisement les rendant secs, et il laissa échapper un « quoi ? » presque incompréhensible.

    — Tu as dit que tu finirais tôt aujourd’hui.

    — Je te demande pardon ?

    Comment suis-je censé finir si l’on m’interrompt tout le temps ?

    Le plafonnier s’alluma, ce qui le fit grimacer.

    — Seigneur, Jordan, il est vingt heures passées, et tu es encore là ?

    Jordan cligna des yeux – s’il était plus de vingt heures, pourquoi diable Ben se trouvait-il dans la maison ? Il aurait dû être parti depuis deux heures. En y repensant, pourquoi Ben était-il sur son trente-et-un, vêtu de son jean du dimanche et d’une chemise propre ? La dernière fois que Jordan se souvenait avoir vu son collègue et ami, il était en salopette et travaillait sur l’installation électrique. Ben Craig était le seul sous-traitant qu’ils contactaient, et seulement en cas d’urgence.

    — Tu m’as demandé de revenir te chercher. De te rappeler la fête.

    Ben prononçait délibérément des mots qui contenaient un minimum de syllabes et s’exprimait suffisamment lentement pour que Jordan puisse les comprendre. La tension raidissait la posture de son ami et son expression provoquait un froncement de sourcils. De quoi était-il censé se souvenir ? Soudain, malgré la fatigue, la mémoire lui revint. La fête. La fête d’Hayley. Elle avait vingt-deux ans aujourd’hui, et il avait été invité à se joindre aux Addison et à leurs amis et associés au Olive Garden pour le dîner.

    — Merde !

    — Comme tu dis, marmonna Ben en traversant la cuisine.

    Comme s’il ne pouvait pas s’en empêcher, il fit courir sa paume droite sur bois brun, brut et terne, que Jordan avait choisi pour le poteau central.

    Le bout de ses doigts effleurant à peine la surface, Ben retraça le grain, hochant la tête. Le regard de Jordan passa du bois à Ben, puis revint se poser sur le bois, son esprit réfléchissant fébrilement au fait qu’il avait promis de venir à cette fête.

    — Il va être beau, dit Jordan, se demandant s’il donnait l’impression de se défendre, tout en balayant cette idée et se focalisant à nouveau sur la beauté du bois.

    — Il va être également poli, répondit Ben. Le noyer était un bon choix.

    — Je me sens…

    Impliqué, finit-il mentalement. Absorbé, au point qu’il ne ressentait pas la fatigue, jusqu’à ce que sa concentration soit rompue. Des détails complexes sculptés sur les poteaux aux incrustations délicates des dossiers de chaises, Jordan était toujours fasciné par les formes qu’il pouvait créer. À sa connaissance, les motifs et les courbes sous ses doigts se trouvaient toujours à l’intérieur du bois. Capable de trouver le moindre grain, il ponçait, façonnait et polissait, ne pensant à rien d’autre qu’à la beauté du matériau sous ses doigts. Dès qu’il voyait la finalité de chaque pièce, il prêtait attention aux formes enfouies, imaginant mentalement le produit fini. Réfléchissant au potentiel brut devant lui, il se concentrait pour faire correspondre la forme finale à son image mentale. Souvent, il ne savait pas par où commencer, mais quand il se concentrait, quand chaque minuscule faille du bois faisait apparaître les stries de brun et d’or, il ne pouvait plus s’en détacher.

    Ce soir, ce n’était pas la première fois, ces derniers mois, qu’il oubliait quelque chose, et ce ne serait pas la dernière. Il était fatigué et se sentait plus vieux que ses vingt-neuf ans. Il n’était pas inhabituel pour lui de travailler dix-huit heures par jour. D’abord le travail physique sur les aspects plus vastes de la rénovation, puis les travaux de finitions, détaillés et laborieux, de Mistral House, l’avaient consumé.

    La crise avait durement frappé le secteur du bâtiment, ce qui faisait de lui le dernier membre du personnel restant chez Addison Construction. AC n’avait pas eu le choix – les gens avaient dû être licenciés, et Jordan terminait ce contrat seul, avec Ben pour les travaux intérieurs et extérieurs qu’il ne pouvait pas faire, l’électricité en faisant partie. Lorsque Jordan travaillait sur les touches finales d’une rénovation, il se plongeait dans le processus, la sculpture, la coloration et l’achèvement devenant sa seule réalité. Intensément impliqué et totalement coupé du monde, les choses telles qu’une fête d’anniversaire ou la promesse d’y assister n’existaient plus.

    AC avait besoin de finir Mistral House dans les meilleurs délais – l’existence même de l’entreprise de Phil Addison dépendait du flux de trésorerie qu’il générerait grâce à la vente de cette maison. Ajoutez à cela le stress de devoir finir, Jordan n’avait pas dormi plus de trois heures la nuit dernière, et c’était sa dix-neuvième heure de travail d’affilée ce jour-là.

    Il baissa les yeux sur le bois lisse, la texture du balustre, satinée et solide sous ses doigts, estimant qu’il ne restait qu’un quart d’heure, une demi-heure, peut-être, et cette partie du travail détaillé et complexe serait terminée.

    Les placards de cuisine, chacun fait sur-mesure, étaient en noyer massif, issu de générations de croissance robuste dans les bois. Les détails élaborés de Jordan accentuaient les reflets et l’éclat des tons miel profond du bois. Jordan avait créé une table de cuisine sur un pied central, surmonté d’un plateau circulaire, ainsi que quatre chaises et des moulures complétant les autres éléments en bois de la pièce. La cuisine était le point d’orgue de la menuiserie dans la rénovation de cette maison et la source d’une grande fierté pour Jordan.

    Après tout, il avait effectué tout le travail seul, Phil étant trop malade pour travailler à ses côtés. La cuisine était son bébé, il avait juste besoin de finir les détails – ce soir. Ben attendait une réponse, si son subtil balancement d’un pied sur l’autre était une quelconque indication.

    — Je serai là avant qu’ils coupent le gâteau, répondit Jordan à voix basse, trouvant un compromis.

    À voix basse, parce qu’il espérait que Ben n’entendrait pas et que, si Jordan semblait l’ignorer, Ben renoncerait à sa promesse et partirait. Jordan n’avait pas besoin de l’inévitable sermon sur la raison pour laquelle il devrait rejoindre les Addison, qu’il était important pour Hayley qu’il soit là, parce qu’il était ce qui lui restait de plus proche d’un frère.

    Dame Chance, cependant, ne souriait pas à Jordan Salter. Ben l’entendit et se lança :

    — Tu ne sors jamais. Tu n’as aucune vie sociale. Tu travailles chaque jour que Dieu fait. As-tu des envies de mort, fiston ?

    Ce fut ce simple mot – fiston – qui abaissa ses barrières. Il y avait de l’affection dans la voix de Ben – de l’affection et de l’inquiétude. Peut-être devrait-il arrêter. Ben marquait un point.

    — Ben…

    Il pivota légèrement, déterminé à lui parler, mais dut se jeter en avant pour rattraper un marteau qu’il venait de heurter de son bras.

    — Sombre idiot ! Tu es un accident sur le point de se produire.

    Ben plissa les yeux, scrutant Jordan de cette nouvelle perspective. De toute évidence, ce qu’il vit ne lui plut pas.

    — J’ai presque fini, rétorqua Jordan avec une pointe de dureté dans la voix que même lui put entendre.

    Il grimaça intérieurement. Ben ne méritait pas son manque de respect. Peu importait combien il était éreinté, il devait au moins rester poli.

    — Tu n’es pas loin de te tuer, répondit Ben, sa voix habituellement calme contenant quelque chose de nouveau.

    Une nuance de panique remplaçait un peu de sa colère, et Jordan le géra de la seule façon qu’il connaissait ; il balaya les inquiétudes de Ben d’un geste de la main, ne lui laissant pas l’occasion de s’appesantir sur le sujet.

    — Pour l’amour de Dieu, Ben. Je serai là dans une heure.

    — Une demi-heure, le contra sévèrement Ben.

    La mauvaise humeur bouillonna en Jordan, mais comment pourrait-il avoir le dernier mot avec Ben quand le vieil homme avait une bonne raison de s’inquiéter ? Jordan le savait.

    Il pensait ne jamais s’être senti aussi vidé d’énergie, aussi éreinté, mais Ben ne connaissait pas l’étendue des ennuis dans lesquels se trouvait Addison Construction. Il n’était pas au courant des dettes à la banque. Le chèque que Mistral House allait lui rapporter servirait tout juste à couvrir le déficit. Le timing devait être parfait. L’inspection avait lieu dans deux jours, et il lui restait si peu de choses à faire. Jordan laissa Ben continuer à parler, l’ignorant en grande partie pour sa santé mentale, jusqu’à ce que Ben atteigne son apogée et que tout s’arrête brutalement.

    Jordan fronça les sourcils devant ce silence soudain. Le silence avec Ben n’était jamais une bonne chose.

    — Brad ne voudrait pas que tu te tues à la tâche, juste pour le revoir plus tôt.

    Les paroles de Ben étaient empreintes de tristesse, mais il les prononça fermement, son opinion ne cédant pas un pouce.

    Culpabilité, colère et mauvaise humeur s’unirent pour retourner l’estomac de Jordan, puis vint soudain un maelstrom de chagrin. Il repoussait impitoyablement les sentiments écrasants qu’il ressentait pour l’homme qu’il avait aimé et perdu. Il les verrouillait derrière des murs de pierre. Putain ! L’épuisement permettait aux émotions cachées de refaire surface. Ben aurait dû le laisser tranquille. Pourquoi devait-il parler de Brad, ce soir plus que jamais ? Ne voyait-il pas que Jordan était occupé à essayer de sauver l’entreprise de la faillite ?

    Ben le regarda avec une telle compréhension muette sur son visage ridé et buriné que Jordan sentit sa mauvaise humeur commencer à se dissiper. Il attisa le feu de sa colère autant que possible, la canalisant afin d’alimenter son entêtement. Il n’avait pas de réponse à offrir à la déclaration de Ben. Tout ce qu’il voulait dire, c’était oui, peut-être avait-il envie de rejoindre Brad, que, d’une certaine manière, mourir faciliterait les choses. Peut-être que s’il lui arrivait quelque chose, ce serait pour le mieux. Il était assuré à taux plein, et son testament précisait que tout ce qu’il possédait reviendrait à sa famille de substitution, les Addison, ce qui effacerait la dette, et plus encore. Il mit en marche la petite scie sauteuse dont il s’était servi plus tôt pour façonner le balustre. Le bruyant gémissement de l’engin rendit toute conversation impossible, ce qui était sa façon à lui de s’empêcher de céder à autre chose qu’à sa détermination à finir cette satanée maison. L’émotion obstruait sa gorge et ses pensées tourbillonnaient – tordant et mêlant les et si dans sa tête de nombreuses manières.

    Ben ne devrait pas être forcé à supporter le poids de cette horreur. Délibérément, Jordan lui tourna le dos. En termes non équivoques, il déclarait que la conversation était terminée et qu’il reportait sa concentration sur son travail à finir. Il aperçut l’expression inquiète sur le visage de Ben, mais l’ignora.

    — Ça devient trop dangereux, grommela Ben pour lui-même en partant, mais Jordan ignora également ses paroles.

    En fait, Jordan se détendit seulement quand il sentit qu’il était de nouveau seul dans la pièce. Il jeta un coup d’œil par-dessus son épaule afin de confirmer que son ami ne se trouvait plus dans l’encadrement de la porte. L’expression de déception et l’inquiétude croissante qui avait entouré le vieil homme étaient parties avec lui.

    Avec un profond soupir de soulagement, il se remit au travail, tentant de retrouver son équilibre, de se reconnecter avec les compétences qu’il avait en lui, ne voulant pas tout gâcher maintenant. Travailler de ses mains, créer à partir de la beauté du bois le réconfortait et le recentrait. Kieran avait un jour dit de lui qu’il était un artiste.

    Bon sang ! D’où venait cette pensée ? D’abord Brad, et maintenant Kieran ? C’était ce soir que les fantômes et les souvenirs avaient choisi de venir le hanter.

    Dans l’espoir de calmer la colère et le chagrin qui le tourmentaient, il repoussa son immense épuisement, la dernière ruée d’adrénaline le propulsant vers la ligne d’arrivée. La profonde fatigue qui nouait tout son corps se rapprochait de la paralysie, rendant ses paupières lourdes. Ses muscles, opérant grâce à une surcharge d’acide lactique, hurlaient de douleur. Jordan savait qu’il payerait cher ses abus le lendemain matin. Au moins, la douleur serait un peu allégée par la satisfaction d’éditer la facture finale de deux cent mille dollars qui leur étaient dus.

    Les mots de Ben s’entrechoquaient dans sa tête, et il était bien trop fatigué pour les contrer. Qu’il soit maudit pour lui avoir parlé de Brad. L’anniversaire de Hayley signifiait que l’anniversaire de la mort de Brad n’était que dans quelques jours, le sombre anniversaire d’un cauchemar qui n’avait pas encore pris fin.

    Sa concentration lui échappa, et il se reprit juste à temps pour empêcher la lame méchamment tranchante de creuser un trou dans sa main. Une étincelle de réalité traversa la brume dans son esprit. Il sentit plus qu’il n’entendit son soupir de frustration. C’était passé près, bien trop près. Quel con ! Argent de l’assurance ou non, il n’était pas suicidaire, et ce ne serait bon ni pour les Addison ni pour lui s’il réussissait à détruire son outil le plus précieux – ses mains. Il était temps de s’arrêter.

    Il s’étira et fit un pas en arrière, ses jambes se contractant douloureusement après avoir été si longtemps dans la même position. La douleur et l’engourdissement momentané de sa jambe gauche le firent trébucher. Dans une tentative de se rattraper, il parvint à s’emmêler le pied dans le fil de la scie. En tombant, sa main glissa contre la fine lame. La douleur fut instantanée, et l’électricité se coupa tout aussi rapidement.

    Il réussit à s’écarter de la lame qui avait touché sa peau. Mais le mal était fait. Elle avait tranché son poignet et la partie charnue de sa paume. La blessure était si profonde qu’il pouvait voir l’os. Le premier choc de douleur fut si intense qu’il le fit trébucher en arrière, jusqu’à heurter le tabouret dont il s’était servi.

    Quelque chose dans le fond de son esprit lui hurlait stoppe le saignement ! Va chercher de l’aide ! Mais il ne savait pas comment faire. Le choc l’avait rendu stupide. À tâtons, il se pencha pour poser son avant-bras sur le tabouret et tenta désespérément de refermer la plaie en se servant de sa main valide.

    Le sang jaillit entre ses doigts et le long de son avant-bras, éclaboussant l’assise du tabouret et coulant le long du pied le plus proche avant de se mélanger à la sciure par terre, dans une horrible pâte à bois rougeâtre. Jordan, étourdi, en état de choc, la douleur l’empêchant presque de réfléchir, sut avec une absolue certitude que perdre autant de sang aussi vite signifiait qu’il pouvait mourir. Il relâcha sa prise sur la plaie, cherchant à l’aveugle son téléphone portable, qu’il avait posé sur l’établi. Il jura lorsqu’il échappa à sa main ensanglantée.

    — Fils de pute ! Putain de fils de pute ! marmonna-t-il encore et encore.

    L’odeur du sang – de son sang – était écrasante. Il tendit à nouveau la main, réussissant à l’atteindre et à l’ouvrir.

    Sa vue s’obscurcit, ses paupières se fermèrent, et, tant bien que mal, il se souvint qu’il devait faire pression sur sa blessure. Appuyer sur la touche rappel fut tout ce qu’il put faire avant que le téléphone tombe par terre, aussi rouge que le sang dans sa main. Le sol rose se leva pour aller à sa rencontre dans un nuage de poussière et de sciure. Il s’écroula, sa main blessée retombant sur sa chemise. Il roula sur le ventre, son bras sous son corps, et devina qu’il allait perdre conscience dans un désordre de sang et de fils. Il regarda le rouge écarlate se répandre plus lentement, mais toujours sans relâche, sous lui, comme si le sang, sa vie, saturait le plancher en bois et s’infiltrait entre les planches lisses.

    Dans le tourbillon de gris noir, ses pensées se firent plus floues. Peut-être que ça va aller. Peut-être que ce n’est pas grave.

    Ça

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