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Le must bilingue™ des élections
Le must bilingue™ des élections
Le must bilingue™ des élections
Ebook239 pages2 hours

Le must bilingue™ des élections

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About this ebook

Le must bilingue se met au diapason de la présidentielle américaine pour vous faire partager les expressions propres aux élections que l’on retrouve au fil de la campagne, y compris dans les discours et les débats et leur analyse. Ce sont des mots et expressions pour une large part transposables aux élections françaises.

Le must bilingue™ des élections s’adresse aux étudiants qui doivent être à même de s’exprimer en anglais sur les sujets d’actualité, et donc en particulier les élections, et à tous les esprits curieux qui souhaitent parfaire leurs connaissances en anglais.
LanguageFrançais
PublisherBookBaby
Release dateOct 5, 2017
ISBN9781543914023
Le must bilingue™ des élections

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    Le must bilingue™ des élections - Maud Bourgé

    Pour une meilleure maîtrise de l’anglais

    Le Must Bilingue is a trademark of Maud Bourgé and may not be used without permission.

    Le Must Bilingue est une marque déposée de Maud Bourgé qui ne peut être utilisée sans autorisation préalable.

    ISBN: 9781543914023

    Le must bilingue™ des élections ©2016 – Maud Bourgé

    Conception de la couverture : Tatiana Vila

    Dessin : Michael Luckovich

    Collection Le must bilingue™

    Le must bilingue™ des élections

    Le must bilingue se met au diapason de la présidentielle américaine pour vous faire partager les expressions propres aux élections que l’on retrouve au fil de la campagne, y compris dans les discours et les débats et leur analyse. Ce sont des mots et expressions pour une large part transposables aux élections françaises.

    Comment exprimer en anglais :

    DST n’est pas du sérail et a le sentiment que les dés sont pipés à son désavantage. Néanmoins, il ambitionne de bouleverser la donne politique et est prêt à en découdre. Il fourbit ses arguments, s’emploie à infléchir son discours, et ratisse large. Lors du duel télévisé, il croise le fer avec MDR, son adversaire, et le débat vire à la foire d’empoigne. Il campe sur ses positions et tire à boulets rouges sur MDR qui a retourné sa veste au moins deux fois en l’espace de six mois et qui traîne un tas de casseroles. DST livre une lutte sans merci à MDR qui n’arrive plus à botter en touche et écume de rage. Finalement, la stratégie jusqu’au-boutiste adoptée par MDR ne rencontre pas le succès attendu. DST ne réagit pas à l’appel du pied appuyé qu’on lui a lancé. MDR faisait figure de favori et pouvait surfer sur le succès de ses fidèles de la première heure. Dans la dernière ligne droite, MDR se retrouvera au coude-à-coude avec DST. Ce dernier l’emportera à la loyale sans même avoir à exhumer une nouvelle affaire compromettante pour MDR.

    Comment traduire en français :

    DST and MDR faced off in a televised debate during which MDR took a pounding. DST denounced a flip-flop on immigration and MDR who clearly did an about-face denied any backpedaling. The two candidates duked it out and traded barbs. DST went for broke and lampooned elected officials who supported MDR while the latter, eager to curry favor with voters, dangled promises in front of the audience. DST debunked some falsehoods and carried the day.

    Comment se retrouver dans le vocabulaire de la présidentielle américaine ?

    Quelle est la fonction des délégués (« delegates ») et des grands électeurs (« electors ») ? Qu’est-ce qu’un super-délégué ? Qu’est-ce qu’un « swing state » ? Pourquoi parle-t-on de la folie de mars (« March madness »).

    Autant de questions auxquelles vous trouverez les réponses en consultant les sections qui suivent.

    Le must bilingueTM des élections s’adresse aux étudiants qui doivent être à même de s’exprimer en anglais sur les sujets d’actualité, et donc en particulier les élections, et à tous les esprits curieux qui souhaitent parfaire leurs connaissances en anglais.

    Table des Matières

    Le must bilingue™ des élections

    I. LA SEPARATION DES TROIS POUVOIRS

    a)- Le Pouvoir Exécutif – Le Président des Etats-Unis

    b)- Le Pouvoir Législatif – Le Congrès

    c)- Le Pouvoir Judiciaire – La Cour Suprême

    II. LES PARTIS POLITIQUES

    III. LES PARTICULARITÉS DE LA PRÉSIDENTIELLE AMÉRICAINE

    IV. LES MOTS PROPRES À LA CAMPAGNE

    V. LES PETITES PHRASES

    VI. LES VERBES QUI S’IMPOSENT

    Les règles encadrant le déroulement de la course à la présidentielle américaine peuvent varier suivant le parti politique et d’un état à un autre voire d’une région à une autre. Aussi ne donnerons-nous ici que les grandes lignes d’un processus on ne peut plus complexe qui fait l’objet de cours universitaires s’étalant sur quelques mois.

    I. LA SEPARATION DES TROIS POUVOIRS

    Rappelons ici que les Etats-Unis forment une fédération de 50 états qui est organisée en République et dont le système repose sur le principe de la séparation des trois pouvoirs : exécutif (« executive branch »), législatif (« legislative branch »), et judiciaire (« judicial branch »).

    a)- Le Pouvoir Exécutif – Le Président des Etats-Unis

    Le Président des Etats-Unis est élu pour quatre ans au suffrage universel indirect par les grands électeurs. Son mandat est renouvelable une fois.

    L’investiture officielle du nouveau président américain a lieu plus de deux mois après son élection. Pendant la période de transition, le Président élu (« the President-elect ») choisit ses ministres ainsi que les hauts fonctionnaires qui l’entoureront et annonce la composition de son gouvernement. Sur les quelque 4000 nouveaux employés, environ 1000 seront soumis à l’approbation du Sénat. Comme détaillé plus bas, en décembre, durant cette transition, l’entérinement du Président élu et de son Vice-Président fait l’objet d’un vote par les grands électeurs dont les résultats sont validés début janvier par le Congrès. Les résultats officiels sont proclamés par le président du Sénat.

    La cérémonie d’investiture a toujours lieu le 20 janvier sauf si ce jour tombe un dimanche, auquel cas le Président élu est investi lors d’une cérémonie privée le 20 et la cérémonie publique a lieu le lendemain.

    Le jour de l’investiture (« Inauguration Day »), le Président élu prête serment (« the President-elect takes the Oath of Office ») et livre un discours devant le Capitole à Washington.

    On vote pour la présidentielle américaine et le renouvellement du Congrès en même temps sur le même bulletin.

    b)- Le Pouvoir Législatif – Le Congrès

    Le Congrès (« Congress ») est composé du Sénat (« Senate ») et de la Chambre des Représentants (« House of Representatives »).

    Il y a 50 sénateurs, deux par état, qui sont élus pour un mandat de six ans. On renouvelle environ le tiers des sièges que compte le Sénat tous les deux ans y compris lors de la présidentielle.

    Il y a 435 représentants élus pour deux ans. Les états sont divisés en régions administratives que l’on appelle « congressional districts » s’élevant à un total de 435 affichant chacun une population d’environ 710 000 habitants. Chaque « district » élit un représentant. La Chambre des Représentants est entièrement renouvelée tous les deux ans y compris lors de la présidentielle. Le nombre de représentants est proportionnel à la population de chaque état. Ce nombre peut être amené à changer suite au recensement effectué tous les dix ans.

    Notons ici que le Président de la Chambre des Représentants est le « Speaker of the House » qui détient un poste convoité car le troisième dans l’ordre de succession présidentielle. En effet, si le Président et le Vice-Président se trouvaient soudainement dans l’impossibilité d’exercer leurs fonctions, le « Speaker of the House » deviendrait le Président des Etats-Unis. Un tel cas de figure ne s’est encore jamais produit.

    Si la présidentielle tend à monopoliser l’attention des médias, les élections visant à renouveler le Congrès sont presque aussi importantes puisqu’elles détermineront la marge de manœuvre du nouveau Président.

    Les élections des collectivités locales se tiennent également le même jour, sur le même bulletin : juges, procureurs, députés et sénateurs, et même conseils d’administration des établissements publics locaux.

    La multiplication de ces scrutins explique la longueur des bulletins de vote.

    c)- Le Pouvoir Judiciaire – La Cour Suprême

    La Cour Suprême veille au respect de la Constitution et garantit l’interprétation du droit fédéral et son application uniforme.

    Contrairement au Président des Etats-Unis et aux membres du Congrès qui sont élus pour une durée déterminée, les membres de la Cour Suprême sont nommés à vie par le Président des Etats-Unis après avoir été adoubés par le Sénat.

    La Cour Suprême est la plus haute juridiction du pouvoir judiciaire conformément à la Constitution des Etats-Unis. Comme le lui permet la Constitution, le Congrès peut déterminer la structure du pouvoir judiciaire. Il a ainsi établi 13 cours d’appel fédérales (« United States Courts of Appeals ») ou « federal circuit courts » qui dominent 94 tribunaux de districts (« United States District Courts ») ou « trial courts » sensiblement équivalents aux tribunaux de grande instance français. Les juges (« federal judges ») de ces cours (« US Court of Appeals Judges ») et tribunaux (« United States District Judges ») sont également nommés à vie par le Président une fois confirmés par le Sénat.

    La Cour Suprême siège à Washington tandis que les autres cours et tribunaux sont répartis dans différentes villes des Etats-Unis.

    La Cour Suprême se compose d’un Président (« Chief Justice ») et de huit juges (« Associate Justices »). Ce nombre, susceptible de changer, est laissé à la discrétion du Congrès.

    Plus de 600 juges siègent aux tribunaux de districts et près de 200 siègent aux cours d’appel fédérales.

    La Cour Suprême juge de 75 à 80 affaires par an et tranche les grandes questions, telles que l’immigration, le droit de vote, le système de santé, et le réchauffement climatique. Les cours d’appel fédérales, considérées parmi les plus influentes du système judiciaire américain, traitent environ 30 000 affaires par an et ont un fort impact sur la politique publique : elles examinent entre autres la constitutionnalité d’une loi, les différends entre états, ou le droit maritime ; elles tranchent souvent en dernier ressort car la Cour Suprême ne peut tout examiner, et créent ainsi des précédents.

    Un président américain aura le privilège de nommer un nombre non négligeable de juges durant son mandat même si bien sûr il ne lui incombera jamais à lui seul de tous les désigner.

    A titre d’illustration, l’ancien président Barack Obama avait réussi à nommer 329 juges au cours de ses deux mandats malgré la majorité républicaine au Sénat et il lui avait fallu parfois batailler pour obtenir gain de cause. Le Président Donald Trump a plus de 129 postes à remplir dont un grand nombre sont vacants depuis l’ère Obama car les candidats proposés alors avaient été rejetés par le Sénat.

    Les juges de la Cour Suprême et les juges fédéraux étant nommés à vie par le Président des Etats-Unis, on comprend les enjeux de leur choix. Un président sélectionnera un candidat qui partage sa sensibilité politique. Un président républicain nommera un juge conservateur tandis qu’un président démocrate nommera un juge réformateur. Rien n’empêche néanmoins un juge réputé conservateur d’avoir des opinions libérales.

    II. LES PARTIS POLITIQUES

    Les candidats à la présidentielle américaine sont presque toujours issus des deux partis principaux, à

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