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Henri VI, Premiere Partie (Henry VI Part I in French)
Henri VI, Premiere Partie (Henry VI Part I in French)
Henri VI, Premiere Partie (Henry VI Part I in French)
Ebook152 pages1 hour

Henri VI, Premiere Partie (Henry VI Part I in French)

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About this ebook

Pièce d'histoire de Shakespeare, Henry VI Part One, en traduction française. Selon Wikipédia: "Henry VI, Part 1 ou la première partie de Henry le Sixt (souvent écrit comme 1 Henry VI) est une pièce d'histoire de William Shakespeare, et peut-être Thomas Nashe, qui aurait été écrit en 1591, et mis en La vie du roi Henry VI d'Angleterre Alors que 2 Henri VI traite de l'incapacité du roi à réprimer les querelles de ses nobles et de l'inévitabilité des conflits armés, 3 Henry VI traite des horreurs de ce conflit, 1 Henry VI traite de la perte des territoires français de l'Angleterre et les machinations politiques menant aux guerres des roses, comme le système politique anglais est déchiré par les querelles personnelles et la jalousie mesquine.

LanguageFrançais
PublisherSeltzer Books
Release dateMar 1, 2018
ISBN9781455426843
Henri VI, Premiere Partie (Henry VI Part I in French)
Author

William Shakespeare

William Shakespeare was an English poet, playwright, and actor. He is widely regarded as the greatest dramatist in the English language. Shakespeare is often called England’s national poet and the “Bard of Avon.”  

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    Henri VI, Premiere Partie (Henry VI Part I in French) - William Shakespeare

    HENRI VI PREMIÈRE PARTIE PAR WILLIAM SHAKESPEARE, TRADUCTION DE M. GUIZOT 

    published by Samizdat Express, Orange, CT, USA

    established in 1974, offering over 14,000 books

    Other Shakespeare histories in French translation (by M. Guizot):

    Le Roi Jean

    La Vie Et La Mort Du Roi Richard II

    Henri IV, Première Partie

    Henri IV, Deuxième Partie

    Henri V

    Henri VI Seconde Partie

    Henri VI Troisième Partie

    La Vie Et La Mort Du Roi Richard III

    Le Roi Henry VIII

    feedback welcome: info@samizdat.com

    visit us at samizdat.com

    Ce document est tiré de: OEUVRES COMPLÈTES DE SHAKSPEARE

    NOUVELLE ÉDITION ENTIÈREMENT REVUE AVEC UNE ÉTUDE SUR SHAKSPEARE DES NOTICES SUR CHAQUE PIÈCE ET DES NOTES

    PARIS A LA LIBRAIRIE ACADÉMIQUE DIDIER ET Cie, LIBRAIRES-ÉDITEURS 35, QUAI DES AUGUSTINS, 1863

    NOTICE SUR LES PREMIÈRE, SECONDE ET TROISIÈME PARTIES DE HENRI VI

    PERSONNAGES

    ACTE PREMIER

    SCÈNE I,  Abbaye de Westminster.

    SCÈNE II,  En France, devant Orléans.

    SCÈNE III,  Londres.--Colline devant la Tour.

    SCÈNE IV,  France.--Devant Orléans.

    SCÈNE V,  Devant une des portes d'Orléans.

    SCÈNE VI,  LA PUCELLE, CHARLES, RENÉ, ALENÇON, et des soldats paraissent sur les remparts.

    ACTE DEUXIÈME

    SCÈNE I,  France.--Devant Orléans.

    SCÈNE II,  Orléans.--Dans la ville.

    SCÈNE III,  (Cour du château de la comtesse d'Auvergne.)

    SCÈNE IV,  (Londres.--Le jardin du Temple.)

    SCÈNE V,  Une salle dans l'intérieur de la Tour.

    ACTE TROISIÈME

    SCÈNE I,  Londres.--La salle du parlement.

    SCÈNE II,  En France.--Devant Rouen.

    SCÈNE III,  Entrent CHARLES, LE BATARD, ALENÇON, LA PUCELLE et des troupes.

    SCÈNE IV,  Paris.--Un appartement du palais.

    ACTE QUATRIÈME

    SCÈNE I,  Paris.--Une salle d'apparat.

    SCÈNE II,  Devant les murs de Bordeaux.

    SCÈNE III,  La scène se passe dans les plaines de la Gascogne.

    SCÈNE IV,  Une autre partie de la France.

    SCÈNE V,  Un champ de bataille près de Bordeaux.

    SCÈNE VI,  Une alarme. Sorties dans lesquelles le fils de TALBOT est enveloppé; il est sauvé par son père.

    SCÈNE VII,  Une alarme: combats. Entre le vieux TALBOT blessé, conduit par des soldats français.

    ACTE CINQUIÈME

    SCÈNE I,  Toujours devant Bordeaux.

    SCÈNE II,  A Londres.--Une salle du palais.

    SCÈNE III,  En France.

    SCÈNE IV,  Une alarme.--Attaques.

    SCÈNE V,  Camp du duc d'York, en Anjou.

    SCÈNE VI,  En Angleterre.--Un appartement du palais.

    NOTICE SUR LES PREMIÈRE, SECONDE ET TROISIÈME PARTIES DE HENRI VI

    Les trois parties de Henri VI ont été, parmi les éditeurs et commentateurs de Shakspeare, un sujet de controverse qui n'est point encore éclairci, ni peut-être même épuisé; plusieurs d'entre eux ont pensé que la première de ces pièces ne lui appartenait en aucune façon; d'autres, en moindre nombre, lui ont aussi disputé l'invention originale des deux dernières, que, selon eux, il n'aurait fait que retoucher, et dont la conception primitive appartiendrait à un ou à deux autres auteurs. Aucune des trois pièces n'a été imprimée du vivant de Shakspeare, ce qui ne prouve rien, car il en est de même de plusieurs autres ouvrages dont personne ne conteste l'authenticité, mais ce qui laisse du moins toute latitude au doute et à la discussion.

    La faiblesse générale de ces trois compositions, où l'on ne trouve qu'un petit nombre de scènes qui rappellent la touche du maître, ne serait pas non plus un motif suffisant pour les attribuer à une autre main que la sienne; car, dans le cas où elles lui appartiendraient, ce seraient ses premiers ouvrages: circonstance qui expliquerait assez leur infériorité, du moins en ce qui regarde la conduite du drame, la liaison des scènes, l'art de soutenir et d'augmenter progressivement l'intérêt, en ramenant toutes les diverses parties de la composition à une impression unique qui s'avance et s'accroît, comme le fleuve grossit à chaque pas des eaux que lui envoient les divers points de l'horizon. Tel est en effet le caractère de Shakspeare dans ses grandes compositions, et ce qui manque essentiellement aux trois parties de Henri VI, surtout à la première. Mais ce qui y manque également, ce sont les défauts de Shakspeare, cette recherche, cette emphase auxquelles il n'a pas toujours échappé dans ses plus beaux ouvrages, résultat presque nécessaire de la jeunesse des idées qui, étonnées pour ainsi dire d'elles-mêmes, ne savent comment épuiser le plaisir qu'elles trouvent à se produire; il serait étrange que les premiers essais de Shakspeare en eussent été exempts.

    Il faut cependant distinguer ici, entre les trois parties de Henri VI, ce qui concerne la première à laquelle on croit que Shakspeare a été presque entièrement étranger, et ce qui a rapport aux deux autres dont on ne lui dispute que l'invention et la composition originale, en reconnaissant qu'il les a considérablement retouchées. Voici les faits.

    En 1623, c'est-à-dire sept ans après la mort de Shakspeare, parut la première édition complète de ses oeuvres. Quatorze de ses pièces seulement avaient été imprimées de son vivant, et les trois parties de Henri VI n'étaient pas du nombre; elles parurent en 1623, dans l'état où on les donne aujourd'hui, et toutes trois attribuées à Shakspeare, quoique déjà, à ce qu'il paraît, une espèce de tradition lui disputât la première. D'un autre côté, dès l'an 1600, avaient été publiées, sans nom d'auteur, par Thomas Mellington, libraire, deux pièces intitulées, l'une The first part of the contention of the two famous houses of York and Lancaster, with the death of the good duke Humphrey, etc.[1]; l'autre: The true tragedy of Richard duke of York and death of good king Henry the sixth[2]. De ces deux pièces, l'une a servi de moule, si on peut s'exprimer ainsi, à la seconde partie de Henri VI, l'autre à la troisième. La marche et la coupe des scènes et du dialogue s'y retrouvent à quelques légères différences près; des passages entiers ont été transportés textuellement des pièces originales dans celles que nous a données Shakspeare sous le nom de Seconde et troisième partie de Henri VI. La plupart des vers ont été simplement retouchés, et quelques-uns seulement, en assez petit nombre, ont été entièrement ajoutés.

    [Note 1: La première partie de la querelle des deux fameuses maisons d'York et de Lancaster, avec la mort du bon duc Humphrey, etc.]

    [Note 2: La vraie tragédie de Richard, duc d'York, et la mort du bon roi Henri VI.]

    En 1619, c'est-à-dire trois ans après la mort de Shakspeare, ces deux pièces originales furent réimprimées par un libraire nommé Pavier, et cette fois avec le nom du poëte. Dès lors s'établit parmi les critiques l'opinion qu'elles appartenaient à Shakspeare, et devaient être regardées, soit comme une première composition qu'il avait lui-même revue et corrigée, soit comme une copie imparfaite prise à la représentation, et livrée en cet état à l'impression; ce qui arrivait assez souvent, dans ce temps-là, les auteurs étant peu dans l'usage de faire imprimer leurs pièces. Cette dernière opinion a été longtemps la plus générale; cependant elle ne peut guère soutenir l'examen, car, comme l'observe M. Malone, celui de tous les commentateurs qui a jeté le plus de jour sur la question, un copiste maladroit retranche et estropie, mais il n'ajoute pas; et les deux pièces originales contiennent des passages, même quelques scènes assez courtes, qui ne se retrouvent plus dans les autres. D'ailleurs, rien n'y porte l'empreinte d'une copie mal faite; la versification en est régulière, le style en est seulement beaucoup plus prosaïque que celui des passages qui appartiennent indubitablement à Shakspeare: d'où il résulterait que le copiste aurait précisément omis les traits les plus frappants, les plus propres à saisir l'imagination et la mémoire.

    Resterait donc seulement la supposition d'une première ébauche, perfectionnée ensuite par son auteur. Entre les preuves de détail qu'amasse M. Malone contre cette opinion, et qui ne sont pas toutes également concluantes, il en est une cependant qui mérite d'être prise en considération, c'est que les pièces originales sont évidemment tirées de la chronique de Hall, tandis que c'est Hollinshed qu'a toujours suivi Shakspeare, ne prenant jamais de Hall que ce qu'en a copié Hollinshed. Il n'est pas vraisemblable que, s'il eût puisé dans Hall ses premiers ouvrages, il eût ensuite quitté l'original pour le copiste.

    Ces deux opinions rejetées, il faut supposer que Shakspeare aurait emprunté sans scrupule, à l'ouvrage d'un autre, le fond et l'étoffe qu'il aurait ensuite enrichis de sa broderie; ses nombreux emprunts aux auteurs dramatiques de son temps rendent cette supposition très-facile à admettre, et voici un fait qui, dans cette occasion spéciale, équivaut presque à une preuve de sa légitimité. Et d'abord il faut savoir que les deux pièces originales imprimées en 1600 existaient dès 1593, car on les trouve à cette époque enregistrées sous le même titre, et avec le nom du même libraire, dans les registres du stationer, espèce de syndic de la corporation des libraires, imprimeurs, etc.,

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