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Montée -Leçon 36 Le Salut en Jésus-Christ
Montée -Leçon 36 Le Salut en Jésus-Christ
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Ebook80 pages1 hour

Montée -Leçon 36 Le Salut en Jésus-Christ

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About this ebook

Voici la leçon 36 de la série du programme d'études bibliques Journey Dans cette leçon, nous décrivons l'enseignement de Paul sur le salut opéré par Jésus-Christ, tel qu'il est présenté dans ses lettres aux Galates et aux Romains. Dans le chapitre 1, nous décrivons l'enseignement de Paul que nous sommes unis à Dieu par la foi en Jésus-Christ, et non par l'observation de la Loi. Dans le chapitre 2, nous décrivons l'enseignement dans Romains que la justification est un don de Dieu, reçu par la foi en Christ et vécu dans l'espérance de l'union éternelle.

LanguageFrançais
Release dateApr 4, 2018
ISBN9781989102350
Montée -Leçon 36 Le Salut en Jésus-Christ
Author

Marcel Gervais

About the Author Archbishop Gervais was born in Elie Manitoba on September 21 1931. He is the ninth of fourteen children. His family came from Manitoba to the Sparta area near St. Thomas Ontario when he was just a teenager. He went to Sparta Continuation School and took his final year at Saint Joseph`s High School in St. Thomas. After high school he went to study for the priesthood at St. Peter’s Seminary in London , Ontario. He was ordained in 1958. He was sent to study in Rome. This was followed by studies at the Ecole Biblique in Jerusalem. He returned to London to teach scripture to the seminarians at St. Peter’s Seminary. In 1974 he was asked by Bishop Emmett Carter to take over as director of the Divine Word International Centre of Religious Education. This Centre had been founded by Bishop Carter to provide a resource for adult education in the spirit of Vatican II. This Centre involved sessions of one or two weeks with many of the best scholars of the time. Students came not only from Canada and the United States but from all over the globe, Australia, Africa, Asia and Europe. By the time Father Gervais became the director Divine Word Centre was already a course dominated by the study of scripture to which he added social justice. This aspect of the course of studies was presented by people from every part of the “third world”; among which were Fr. Gustavo Gutierrez and Cardinal Dery of Ghana. In 1976 the Conference of Ontario Bishops along with the Canadian conference of Religious Women approached Father Gervais to provide a written course of studies in Sacred Scripture for the Church at large, but especially for priests and religious women. This is when Fr. Gervais began to write Journey, a set of forty lessons on the Bible. He was armed with a treasure of information from all the teachers and witnesses to the faith that had lectured at Devine Word. He was assisted by a large number of enthusiastic collaborators: all the people who had made presentations at Divine Word and provided materials and a team of great assistants, also at Divine Word Centre. The work was finished just as Father Gervais was ordained an auxiliary bishop of London (1980). He subsequently was made Bishop of Sault Saint Marie Diocese, and after four years, Archbishop of Ottawa (1989). He retired in 2007, and at the time of this writing, he is enjoying retirement.

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    Montée -Leçon 36 Le Salut en Jésus-Christ - Marcel Gervais

    1. Le Vrai Évangile de Dieu (Lettre aux Galates)

    Objectif Décrire l'enseignement de Paul que nous sommes unis à Dieu par la foi en Jésus-Christ, non par l'observation de la Loi.

    Paul avait établi un groupe de communautés chrétiennes parmi les païens de Galatie lors de son second voyage missionnaire juste avant l'an 50 de notre ère (Ac 16,6). Il avait été chaleureusement reçu et se le rappelle avec émotion et attendrissement (4,12-15). Toutefois, après son départ, d'autres missionnaires chrétiens venus de Jérusalem arrivèrent: revendiquant une autorité et un évangile supérieurs à ceux de Paul. Ils enseignaient que, pour être sauvé et pour plaire à Dieu, il faut suivre les prescriptions de la Loi de Moise, comme la circoncision, le sabbat, les règles alimentaires, etc. Aussi nous sont-ils connus comme les judaïsants. Leur prédication alarmait Paul parce qu'elle semait le trouble chez les Galates et les amenait en réalité à commencer à adopter les anciennes observances. Le succès de ces prédicateurs nouveaux-venus était compréhensible car ils venaient de l'Église mère, Jérusalem, où les chrétiens continuaient à suivre la Loi juive (cf. Ac 2,46). Les grands apôtres y étaient aussi et observaient également les règles traditionnelles. En outre, il se peut que ces nouveaux prédicateurs aient connu Jésus en personne et soient en mesure de témoigner de son respect pour la Loi. À part le fait qu'il se sentait blessé de voir déserter son propre enseignement, Paul reconnaissait que l'acceptation par les Galates des anciennes observances était un refus de l'essentiel de la foi chrétienne, à savoir que nous sommes sauvés par fa foi en ce que Dieu a accompli, non par quelque chose que nous accomplirions nous-mêmes. Paul réaffirme donc que l'Évangile qu'il leur a enseigné est l'authentique message chrétien. Il est décidé à le leur réexpliquer et à insister pour qu'ils mènent une vie de vraie liberté chrétienne en suivant le Christ. Paul montrera qu'en déclarant que la Loi est abolie, il ne préconise pas une liberté irresponsable ou un simple égoïsme. Sa conclusion sera certes que les exigences de l'Évangile ne sont pas moindres que celles de la Loi de Moise.

    En guise de salutation, Paul réaffirme son autorité d'apôtre et présente l'essentiel de son évangile: la mort et la résurrection du Christ par lesquelles Dieu nous libère. C'est un aperçu des deux points que Paul va d'abord développer pour réaffirmer l'authenticité de ce qu'il leur a prêché.

    Lecture Galates 1,1-5

    Après sa salutation, Paul en vient abruptement au fait, sans l'action de grâces habituelle pour ceux auxquels il s'adresse. Cela révèle déjà à quel point il est bouleversé. Les judaïsants qui avaient provoqué cette crise étaient bien connus de Paul car ils lui avaient déjà causé des ennuis à Antioche et à Jérusalem. Chez les Galates, ils avaient diminué son autorité et critiqué son abolition de la Loi comme une édulcoration des exigences de l'Évangile pour plaire aux Gentils convertis. C'est sur cette accusation qu'il tourne immédiatement son attention.

    Lecture Galates 1,6-10

    L'Évangile de Dieu (1,11 - 2,21)

    Objectif 1.1 Décrire comment Paul défend son évangile en disant qu'il vient de Dieu.

    Paul commence la défense de son évangile en en montrant l'autorité divine. Il a lui-même été appelé à être apôtre directement par Dieu et a reçu son évangile tout droit de Jésus, non pas de quelque intermédiaire, ni même des apôtres à Jérusalem.

    Lecture Galates 1,11-24

    Cette transformation spectaculaire dans la vie de Paul qui, de persécuteur juif, est devenu prédicateur chrétien n'a pu être le fait que d'une intervention divine, déclare Paul. Son expérience sur le chemin de Damas a été une injonction de Dieu et, en même temps, une révélation pour lui du Christ ressuscité, qui est l'essentiel de l'Évangile de Paul. La mission de prédicateur de Paul, comme celle des prophètes dans l'Ancien Testament (Is 49,1-4; Jr 1,5), est ainsi donnée par Dieu.

    C'est à cause de ces attaques portées à son droit d'enseigner au nom du Christ par les Judaïsants, qui maintenaient que Paul n'était pas un apôtre comme les Douze, qu'il défend ici si farouchement l'autorité et la légitimité de sa mission, malgré son origine tardive et indépendante. Cependant, dans là section suivante, il modifie sa position. Sa vocation a été, de fait, reconnue par les autorités à Jérusalem.

    Lecture Galates 2,1-10

    "Jacques, Céphas et Jean, ces notables, ces colonnes, nous tendirent la main, à moi et à Barnabé, en signe de communion: nous irions, nous aux païens, eux aux Juifs." Ga 2,9-10

    La poignée de main de l'amitié qu'avaient échangée avec lui les trois piliers de l'Église de Jérusalem, Pierre, Jacques et Jean, était un signe que l'Église mère elle-même acceptait la mission de Paul et sa version de la Bonne Nouvelle. Ces chefs n'ont pas insisté non plus pour que Tite se soumette à la circoncision comme l'exigeait la Loi. Des hommes qui étaient indubitablement des apôtres ont donc montré qu'ils n'estimaient pas la Loi obligatoire. Quant à Paul, il n'était que trop impatient de montrer sa solidarité avec l'Église mère en venant en aide à ses pauvres.

    La confrontation avec Pierre à Antioche, que Paul rapporte ensuite, révèle la grande autorité dont jouissaient Pierre et Jacques dans les Églises. Paul se sert de cet incident pour faire converger l'attention sur le fond de la question et pour faire ressortir l'illogisme de ceux qui font profession de foi au Christ, mais donnent encore l'impression que la pratique de la Loi est d'une importance vitale.

    Note: Céphas est le mot araméen pour "pierre, roc", le premier titre de Pierre chez les chrétiens à cause de son rôle dans l'Église. Il a fini par être connu par l'équivalent grec de ce mot, Pierre (Petros).

    Lecture Galates 2,11-14

    Le conflit d'Antioche permet à Paul de passer à l'explication de son évangile et des différences qu'il présente avec la position des judaïsants. L'enseignement juste est qu'une personne a la vie en Dieu par la

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