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L’Art de jouir d’une Santé Parfaite: et Vivre Heureux jusqu’à une Grande Vieillesse
L’Art de jouir d’une Santé Parfaite: et Vivre Heureux jusqu’à une Grande Vieillesse
L’Art de jouir d’une Santé Parfaite: et Vivre Heureux jusqu’à une Grande Vieillesse
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L’Art de jouir d’une Santé Parfaite: et Vivre Heureux jusqu’à une Grande Vieillesse

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« Pour maîtriser sa santé, l’homme doit maîtriser son appétit. »

Luigi Cornaro (1467-1566) mourut à l’âge de 99 ans, chose rare à une époque où l’espérance de vie ne dépassait guère les 35 ans dans les classes les plus aisées de la population. Chez les plus pauvres, celle-ci n’atteignait même pas les 20 ans. Cornaro, qui connut des problèmes de santé aux alentours de la quarantaine suite à de nombreux excès, eut l’intuition qu’un régime alimentaire stricte lui permettrait de vivre en meilleure santé et plus longtemps. C’est ainsi qu’il devint l’un des précurseurs de la diététique moderne, l’idée de base de son régime étant de consommer la nourriture et le vin de façon modérée, ce qui n’était absolument pas préconisé par la médecine de son époque. Il écrivit quatre traités sur le sujet, le premier à  80 ans, le second à 86 ans et les deux autres à 91 et 95 ans.
LanguageFrançais
PublisherFV Éditions
Release dateAug 8, 2018
ISBN9791029905957
L’Art de jouir d’une Santé Parfaite: et Vivre Heureux jusqu’à une Grande Vieillesse

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    L’Art de jouir d’une Santé Parfaite - Luigi Cornaro

    L’Art de jouir d’une santé parfaite

    et Vivre Heureux jusqu’à une Grande Vieillesse

    Luigi Cornaro

    Mangez Moins, Mangez moins...

    Comment Vivre Cent Ans

    Discours de la Vie Sobre


    « Pour maîtriser sa santé,

    l’homme doit maîtriser son appétit. »

    Table des matières

    Préface

    NOTICE SUR CORNARO

    DE LA SOBRIETE

    1. TRAITE DE LA VIE SOBRE

    2. CONSEILS AUX PERSONNES EN SANTE SUR LES AVANTAGES DE LA VIE SOBRE.

    3. EXHORTATION AMICALE A LA SOBRIETE.

    4. LETTRE AU SEIGNEUR BARRARO, PATRIARCHE D'AQUILEE, SUR LES BIENFAITS DE LA SOBRIETE DANS LA VIEILLESSE.

    Également Disponible

    Préface

    Luigi Cornaro (1467-1566) mourut à l’âge de 99 ans, chose rare à une époque où l’espérance de vie ne dépassait guère les 35 ans dans les classes les plus aisées de la population. Chez les plus pauvres, celle-ci n’atteignait même pas les 20 ans. Cornaro, qui connut des problèmes de santé aux alentours de la quarantaine suite à de nombreux excès, eut l’intuition qu’un régime alimentaire stricte lui permettrait de vivre en meilleure santé et plus longtemps. C’est ainsi qu’il devint l’un des précurseurs de la diététique moderne, l’idée de base de son régime étant de consommer la nourriture et le vin de façon modérée, ce qui n’était absolument pas préconisé par la médecine de son époque. Il écrivit quatre traités sur le sujet, le premier à 80 ans, le second à 86 ans et les deux autres à 91 et 95 ans. Sa théorie de la sobriété lui valut, tel un Galilée ou un Semelweiss, d’être vivement critiqué par l’intelligentsia qui percevra longtemps ce régime comme inepte et potentiellement dangereux. Au XIXe siècle, soit 300 ans plus tard, Frédéric Nietzsche, à titre d’exemple, évoque les travaux du noble vénitien en ces termes :

    Tout le monde connaît le livre du célèbre Cornaro où l’auteur recommande sa diète étroite, comme recette d’une vie longue et heureuse — autant que vertueuse. (…) Je suis persuadé qu’aucun livre (la Bible exceptée, bien entendu) n’a jamais fait autant de mal, n’a jamais raccourci autant d’existences que ce singulier factum qui part d’ailleurs d’une bonne intention. La raison en est une confusion entre l’effet et la cause. Ce brave Italien voyait dans sa diète la cause de sa longévité : tandis que la condition première pour vivre longtemps, l’extraordinaire lenteur dans l’assimilation et la désassimilation, la faible consommation des matières nutritives, étaient en réalité la cause de sa diète. Il n’était pas libre de manger beaucoup ou peu, sa frugalité ne dépendait pas de son « libre arbitre » : il tombait malade dès qu’il mangeait davantage. Non seulement celui qui n’est pas une carpe fait bien de manger suffisamment, mais il en a absolument besoin. Un savant de nos jours, avec sa rapide consommation de force nerveuse, au régime de Cornaro, se ruinerait complètement.

    F. Nietzsche, Le crépuscule des idoles

    Les textes présentés dans cette édition ont donc à minima un double intérêt. Ils sont à la fois un recueil de conseils qui restent intéressants en tant que tels sur le plan diététique, ainsi qu’un témoignage historique de l’évolution de notre rapport à l’alimentation dont nous savons aujourd’hui avec certitude et forte conviction scientifique qu’elle est le premier et le plus important de nos médicaments. Après tout, Hypocrate, 400 ans avant Jésus-Christ, ne disait-il pas déjà : que ton aliment soit ton seul médicament ?


    FVE

    NOTICE SUR CORNARO

    Voici un ouvrage qui n'a pas besoin d'apologie. Son succès date de loin. Il compte aujourd'hui plus de trois siècles. D'où vient la vogue merveilleuse qui a porté dans tous les pays de l'Europe ce petit livre et l'a fait traduire en latin, en français, en anglais et en allemand ? Faut-il l'attribuer à l'inquiète curiosité humaine toujours avide d'étendre les bornes d'une vie trop restreinte à son gré ? Le titre, il est vrai, est fait pour attirer l'attention, mais si l'œuvre était sans mérite, depuis longtemps le nom de Cornaro serait oublié. Sa théorie n'affecte pas les formes scientifiques et n'a pas la prétention de remplacer les doctes traités d'hygiène. C'est avant tout une œuvre de bonne foi et d'expérience, l'expérience d'un vieillard de 80 ans.

    N'est-il pas touchant de voir cet homme vénérable, dans un âge où l'on ne songe ordinairement qu'à goûter en paix les années de répit accordées par la Providence, prendre courageusement la plume afin de laisser au monde qu'il va bientôt quitter un utile exemple de tempérance et de vertu. Ce modèle de sobriété qu'il trace pour l'avantage de ses lecteurs, c'est d'après lui-même qu'il le dessine, et la vérité originale du tableau a fait, on peut le croire, en grande partie, la fortune du livre. C'est le résumé d'une longue pratique et des admirables effets de la sobriété pour ramener à la vie un malade désespéré, pour affermir solidement la santé d'un être frêle, chétif, et l'aider à traverser les pénibles épreuves de la vieillesse. Ce malade désespéré, sauvé et transformé par la tempérance, c'est Cornaro lui-même.

    Il était né à Venise, en 1466, d'une famille noble qui prétendait descendre de l'antique race latine des Cornélius. Elle eut, quoi qu'il en soit, la gloire de donner quatre doges à la République et une reine, la célèbre Catarina Cornaro, à l'ile de Chypre, éphémère conquête de Venise.

    Doué d'heureux instincts, mais d'une constitution très-faible, Cornaro mena la vie dissipée de

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