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Convoitee: Les Filles des Ténèbres
Convoitee: Les Filles des Ténèbres
Convoitee: Les Filles des Ténèbres
Ebook172 pages2 hours

Convoitee: Les Filles des Ténèbres

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About this ebook

Ne vous frottez pas aux Filles des Ténèbres, surtout Victoria.

Seule la Mort peut l'arrêter désormais

Victoria était une Chasseresse Vampire, devenue à présent la Proie.

Lorsque Evan est de toute évidence enlevé par le Conseil, Tori ne reculera devant rien pour le ramener.

Au même moment, elle est déçue d'apprendre que Malcolm, son ancien partenaire de chasse, est lancé à ses trousses. Malcolm la connaît très bien depuis qu'ils ont fait équipe au cours d'innombrables décennies. Il connaît ses moindres faits et gestes et chacune de ses cachettes. 

Elle demande l'aide de Finn. Finn est âgé de plusieurs siècles et a réussi d'une certaine manière à rester complètement hors du radar du Conseil en demeurant introuvable. Elle lui fait confiance pour les cacher en lieu sûr, elle, Eddie, et Trent pendant qu'ils cherchent un moyen de retrouver Evan.

Vlad la veut - morte ou vive, il semble que cela n'ait plus la moindre importance. Tori fera tout ce qui sera en son pouvoir pour protéger Evan, même si cela implique de s'opposer à son père et de le traquer. 

LanguageFrançais
PublisherBadPress
Release dateAug 22, 2018
ISBN9781386798309
Convoitee: Les Filles des Ténèbres
Author

W.J. May

About W.J. May Welcome to USA TODAY BESTSELLING author W.J. May's Page! SIGN UP for W.J. May's Newsletter to find out about new releases, updates, cover reveals and even freebies! http://eepurl.com/97aYf   Website: http://www.wjmaybooks.com Facebook:  http://www.facebook.com/pages/Author-WJ-May-FAN-PAGE/141170442608149?ref=hl *Please feel free to connect with me and share your comments. I love connecting with my readers.* W.J. May grew up in the fruit belt of Ontario. Crazy-happy childhood, she always has had a vivid imagination and loads of energy. After her father passed away in 2008, from a six-year battle with cancer (which she still believes he won the fight against), she began to write again. A passion she'd loved for years, but realized life was too short to keep putting it off. She is a writer of Young Adult, Fantasy Fiction and where ever else her little muses take her.

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    Book preview

    Convoitee - W.J. May

    Les Filles Des Tenebres

    CONVOITEE

    W.J. May

    Copyright 2018 W.J. May

    Chapitre 1

    Ils ont enlevé Evan ! Ils l'ont enlevé à son appartement ! Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?!

    Je retournais ces mots dans ma tête encore et encore, les alignant dans un ordre puis dans un autre, dans l'espoir de leur donner un sens. Je secouai doucement la tête, et mes yeux se posèrent à nouveau sur les bris de verre et le sol éclaboussé de sang. C'était comme si le monde entier me regardait, en se demandant si je serais capable de résoudre cette énigme. Je voulais goûter le sang sur le sol pour savoir si cela me révélerait l'identité de l'auteur de ce carnage, mais qu'est-ce que cela m'apprendrait ?

    Plus je regardais autour de moi, plus ce que je voyais suscitait de questions.

    Ils ont enlevé Evan à son appartement.

    Comment ? Comment faire sortir un loup-garou enragé de son loft à New York ? Comment s'étaient-ils emparés de lui sans perdre un membre dans l'action ? Qui était capable d'un tel acte ?

    J'avais vu Evan se battre. C'était un spectacle affreux. Si on m'avait laissé le choix, je ne me serais pas portée volontaire pour l'affronter. Et pourtant... quelqu'un l'avait fait ici même. Et ce quelqu'un avait gagné.

    Je fais le serment que s'ils l'ont tué, je les tuerai tous !!

    Mentalement, je me mis à faire défiler une liste de noms, dans une tentative pour dresser une liste de coupables potentiels. La liste s'avéra assez courte. Bien sûr, peut-être avait-il été dépassé par la force du nombre. Peu importait l'habileté avec laquelle vous vous battiez quand vous vous retrouviez à un contre vingt, ou trente, ou cinquante. Mais cela n'expliquait toujours pas pourquoi je ne voyais aucun de ces adversaires ici — gisant au milieu des débris, ni le moindre vampire réduit en cendres. Peut-être l'avaient-ils pris par surprise ? Peut-être que, dans le feu de l'action, ils —

    POURQUOI RESTES-TU PLANTÉE LÀ À TE POSER DES QUESTIONS ?!

    Evan avait été enlevé à son appartement.

    Cela n'impliquait pas de question. Aucun débat concernant la suite des événements.

    J'allais le ramener. Il le fallait.

    Tout en faisant les cent pas, je sortis mon téléphone portable d'une main tremblante. Un sentiment de rage enflait en moi, une étrange sensation de vrombissement sous ma peau devenant impossible à ignorer. Tandis que le téléphone sonnait à l'autre bout de la ligne, j'avalais ma salive et reculais dans l'ombre. Eddie répondit au bout de la troisième sonnerie.

    « Merci beaucoup d'être restée dans le coin pour me donner cette fameuse explication que tu m'avais promise. Je...

    — Evan a été enlevé. Je déglutis, et mes longues incisives raclèrent ma langue. À son propre appartement, ajoutai-je.

    Ces mots avaient pris un ton familier. Comme un chant ou un mantra. Je pouvais déjà sentir que je trouvais ma place derrière eux.

    Il y eut un silence à l'autre bout du fil.

    — Attends... Quoi ? La voix d'Eddie devint tendue. Que veux-tu dire par "Evan a été enlevé " ?

    Le bruit de fond s'arrêta brusquement.

    — Je crois que ce n'est pas compliqué à comprendre.

    Ma voix n'était plus qu'un grondement feutré. Un son rauque et rude prenait peu à peu possession de mes cordes vocales, qui dentelait mes propos.

    Un silence encore plus long.

    — Je veux dire, y a-t-il des signes de lutte ? Est-ce que...

    — Je vais les tuer, Eddie, sifflai-je dans le combiné. Je vais tous les tuer.

    Cette fois, la réponse fut immédiate.

    — Tori, réfléchis bien. Tu ne peux pas t'en occuper toute seule.

    Je pouvais entendre Trent et Finn se disputer en arrière-fond. Une portière claqua et le moteur redémarra, bruit qui fut aussitôt suivi d'un Fais chier ! de la part d'un Trent de toute évidence frustré.

    — Et ça continue, dit Eddie qui tentait de me rassurer. Finn est déjà en route pour te rejoindre. Contente-toi de rester où tu es sans bouger.

    Mes lèvres se retroussèrent sur un sourire sinistre.

    — Eddie, c'est quand la dernière fois que tu m'as vue rester où je suis sans bouger ? »

    Je raccrochai puis me laissai tomber au sol l'espace d'un petit instant, en quête d'indices, du moindre signe capable de me renseigner sur l'identité de ceux qui étaient entrés ici et sur l'endroit où ils s'étaient rendus. Un courrier portant la date du jour avait été déchiré et ouvert. Le journal du matin était resté intact sur la table. Peu importait ce qui s'était passé, ou qui était venu ici, cela remontait sûrement à quelques heures à peine.

    Mon cœur se mit à battre plus vite quand je réalisais qu'il y avait encore une chance pour que je les retrouve. Ils avaient moins d'une après-midi d'avance. Cependant, le vrombissement dans mon corps était presque trop fort en cet instant, et pendant une seconde, je me laissais aller en arrière, prise d'étourdissement.

    J'avais déjà été en proie à ces envies pressantes auparavant ; celle de me séparer de mon corps et de mon esprit. Changer de peau pour un corps plus simple, plus brillant — avec sa propre paire de crocs. Mais l'impulsion n'avait jamais été aussi forte. Cela avait toujours semblé provenir de l'intérieur, un appel retentissant dans mes entrailles. Alors que là... c'était comme être tiraillée de l'extérieur. Écrasée par une force plus grande que moi. Une force à laquelle il fallait se soumettre.

    Les nuages s'écartèrent, et subitement, je me retrouvai à genoux sous le clair de lune.

    Oh merde. Non, non, non — pas maintenant. Je dois retrouver Evan. Je n'ai pas de temps pour ça.

    Les murs autour de moi se mirent à scintiller et à devenir flous tandis que mes muscles accueillaient une chaleur si intense qu'ils paraissaient en feu. Ma main se crispa avant de se changer automatiquement en poing, et je sentis mon portable exploser entre mes doigts.

    Pitié — pas maintenant. Après. Littéralement une autre fois.

    Comme tirés par une ficelle, mes yeux se levèrent sur la lune et un hurlement perçant s'échappa de mes lèvres. Mes vêtements glissèrent de mon corps pour tomber tout autour de moi, alors inutiles, remplacés par un épais et étincelant manteau blanc.

    Evan, je suis désolée.

    Mon regard tomba de nouveau sur les éclats de verre brisé au sol. Mais cette fois-ci, je n'y vis pas d'yeux bleus me rendant mon regard. Je vis les yeux d'un loup.

    Transforme-toi dans l'autre sens, Tori. Il doit bien y avoir un moyen de retrouver forme humaine.

    J'essayai tout ce qui me passait par la tête. Respirer profondément, des pensées de méditation. J'essayai même de me tenir sur mes deux jambes. Rien ne fonctionnait. Tel un animal paniqué dans sa cage, j'allais et venais avec frénésie dans l'appartement, mes griffes produisant un cliquetis sur le plancher.

    Allez Tori, tu peux le contrôler. Cela fait partie de toi.

    Excepté lorsque je le croyais encore, je savais que ce n'était pas vrai. J'étais peut-être en partie loup-garou, mais j'avais vécu en vampire et ce jusqu'au bout, en ne prenant jamais la peine d'accepter l'animal en moi. Dans un accès de frustration, je fis une grimace et m'entendis gronder. J'aurais dû apprendre à le maîtriser depuis le début. Finn avait une bonne maîtrise des deux côtés de sa personnalité et il n'y avait qu'à voir comme cela lui avait réussi. Il se déplaçait comme je n'avais jamais vu personne le faire. Il était capable de traîner un vampire aîné sans faire le moindre effort. Je m'étais assez entraînée en tant que vampire pour être capable de  faire de même sans que mon côté lycanthrope ne s'en mêle. Imaginez comme je me sentirais mieux si j'acceptais les deux facettes de ma personnalité.

    Ce n'était pas le moment de se tracasser à ce sujet. Au diable les combats — en ce moment, je me serais contentée d'une paire de jambes humaines. Il fallait que je piste Evan avant que la personne qui l'avait enlevé ne l'éloigne trop de moi. Il fallait que je... que je revienne sur le... que je suive le...

    Dans un frisson d'excitation, je baissai la tête vers le sol. Nous y voilà. Aussi clair et limpide que si ç'avait été écrit avec de la peinture phosphorescente.

    La piste.

    Il y avait deux personnes — un vampire, un loup-garou — qui se déplaçaient ensemble. Je fermai les yeux en suivant la piste odorante laissée dans l'appartement. Il y avait clairement eu une lutte, les adversaires avaient laissés leurs traces partout. Sur les fenêtres brisées. Les étagères. Ils étaient tombés l'un sur l'autre comme des poupées de chiffon, et il apparut bientôt avec évidence que le loup-garou n'était pas le seul à avoir perdu du sang dans cet affrontement.

    Je posai la patte sur les rideaux tâchés de sang, enfouis ma truffe dans leur tissu pour humer profondément. Il y avait quelque chose de très familier chez ce vampire.

    De trop familier.

    Une odeur que je connaissais trop bien...

    Tout à coup, je rejetai la tête en arrière dans un hurlement strident. 

    Je savais exactement qui avait enlevé Evan, et j'allais follement m'amuser à le réduire en charpie.

    L'ascenseur était trop difficile à utiliser pour mes pattes de loup maladroites, alors je me dirigeai vers les escaliers. Un groom terrifié bondit hors de mon chemin, mais j'étais trop furieuse pour prendre garde à ce dernier. Bien trop enragée pour seulement réfléchir aux répercussions causées par la promenade d'un loup-garou isolé dans les rues de New York. J'avais une chose en tête, et une seule.

    Suivre la piste — retrouver Evan.

    C'était assez facile de voir alors que je savais ce que je cherchais, aussi visible que de la peinture sur toile. Je gardais mon museau collé au sol, sans le quitter des yeux, alors que je plongeais dans la foule hurlante dans le hall. Il me faudrait demander pardon à Evan une fois que je l'aurais retrouvé. J'étais certaine qu'aujourd'hui encore, l'administration reconsidérerait sa politique au sujet des animaux.

    Un homme posté derrière le comptoir de la réception tendit aussitôt la main vers le téléphone, mais nos regards se croisèrent et je me mis à grogner, les poils hérissés sur mon échine. Il reposa aussitôt le téléphone.

    La porte s'avéra un petit défi, une de ces portes du genre rotatif qui pouvait vous coincer quand vous étiez dépourvu de mains. Heureusement, je n'étais pas un loup ordinaire. Je pesai de tout mon poids contre la porte, avec la force combinée d'un loup-garou et d'un vampire. Elle se brisa sous la violence de l'impact tandis que je la traversai, en glapissant lorsque des échardes de verre rebiquèrent pour écorcher mes grandes pattes. Une seconde plus tard, j'étais dehors, dans la rue.

    Où est l'odeur ? Où est-il allé ?

    Cela semblait bien plus ardu de suivre une piste à l'extérieur avec tous ces gens qui foulaient le bitume et détruisaient ma précieuse piste. Je me précipitai dans une direction, puis dans une autre, maintenant mon museau collé au sol à la recherche du moindre indice. Lorsque je ramènerai Evan, il me sera redevable pour ça, me dis-je tout en esquivant une cigarette humide de rouge à lèvres et un morceau de chewing-gum. N'importe qui ayant déjà passé un certain temps à New York vous dira que frotter son nez au sol est vraiment la dernière chose à faire dans cette ville. 

    Au début, il n'y eut rien.

    Juste le discours frénétique d'un vendeur de rue de boucles d'oreille bon marché, et un groupe d'activistes de La nature d'abord qui me regardèrent comme si j'étais le Prophète en personne. Et puis soudain, je retombai sur mon indice. Une tâche de sang séché dans la direction ouest et à l'écart des immeubles, vers le parc.

    Je rejetai la tête en arrière et poussai un hurlement triomphant dans le ciel nocturne. Des passants se mirent à crier et à courir pour se cacher tandis que je dévalais les rues.

    Bien sûr qu'il avait emmené Evan au parc. Il était aisément plus facile de traîner un corps à travers des buissons plutôt que dans les rues. Sans mentionner le fait que le service des Taxis était situé à proximité.

    J'accélérai en coupant par une intersection et bondis par-dessus un stand à hot-dogs aménagé sur le trottoir opposé. Une fois montés dans une voiture, il

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