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Diverses Religions Du Monde ( Le Vaudou Haitien---La Franc_Maconnerie ): Leurs Croyances  Et Pratiques
Diverses Religions Du Monde ( Le Vaudou Haitien---La Franc_Maconnerie ): Leurs Croyances  Et Pratiques
Diverses Religions Du Monde ( Le Vaudou Haitien---La Franc_Maconnerie ): Leurs Croyances  Et Pratiques
Ebook418 pages6 hours

Diverses Religions Du Monde ( Le Vaudou Haitien---La Franc_Maconnerie ): Leurs Croyances Et Pratiques

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About this ebook

Chacun a droit a sa religion. Chacun a droit a sa croyance. Ce livre nentend imposer aucune religion a personne. Peut-etre le lecteur apprendra a aimer davantage sa religion. En lisant ce livre, peut-etre une etincelle de lumiere jaillira dans lesprit du lecteur et le guidera vers une voie nouvelle ou une croyance nouvelle.
Notre intention reste des plus simples. Nous voulons montrer lorigine des plus grandes et plus connues religions du monde. Certaines religions, lentement se declinent; dautres continuent a bourgeonner, a fleurir, pour devenir de jour en jour, plus populaires et plus imposantes.
Nous nous sommes donnes pour souci de relater les evenements, de montrer les forces et de camper les personnages qui ont contribue a la formation de certaines religions.
Nous nous efforcons de ne pas trop fouiller la faiblesse , ni trop exalter la grandeur de lauteur daucune religion relatee dans notre texte. Modestement , nous nous sommes donnes pour tache de familiariser le lecteur avec les emotions, les sensations et les vibrations qui ont bouleverse lame de letre humain, qui lont rapprochee et qui lont attachee avec les forces surnaturelles qui lenvironnent.
Nous nous efforcons de ne dresser aucune parallele entre les religions.
De meme , nous nous sommes gardes de comparer aucune religion lune a lautre.
Notre intention est pure et unique; elle demeure celle de faire briller la lumiere et de contribuer au developpement de la connaissance.
LanguageFrançais
PublisherAuthorHouse
Release dateFeb 28, 2013
ISBN9781481719025
Diverses Religions Du Monde ( Le Vaudou Haitien---La Franc_Maconnerie ): Leurs Croyances  Et Pratiques

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    Diverses Religions Du Monde ( Le Vaudou Haitien---La Franc_Maconnerie ) - Jean Albert Rejouis

    DIVERSES

    RELIGIONS DU MONDE

    ( LE VAUDOU HAITIEN–LA FRANC_MACONNERIE )

    49748.jpg

    LEURS CROYANCES ET PRATIQUES

    JEAN ALBERT REJOUIS

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    AuthorHouse™ LLC

    1663 Liberty Drive

    Bloomington, IN 47403

    www.authorhouse.com

    Phone: 1-800-839-8640

    ©

    2013 Jean Albert Rejouis. All rights reserved.

    No part of this book may be reproduced, stored in a retrieval system, or transmitted by any means without the written permission of the author.

    Published by AuthorHouse 08/13/2013

    ISBN: 978-1-4817-1901-8 (sc)

    ISBN: 978-1-4817-1902-5 (e)

    Library of Congress Control Number: 2013903186

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    Certain stock imagery © Thinkstock.

    Because of the dynamic nature of the Internet, any web addresses or links contained in this book may have changed since publication and may no longer be valid. The views expressed in this work are solely those of the author and do not necessarily reflect the views of the publisher, and the publisher hereby disclaims any responsibility for them.

    CONTENTS

    Avant Propos

    Introduction

    La Religion

    L’animisme

    Le Brahmanisme Ou L’hindouisme

    Le Yoga

    Le Zoroastrianisme

    Le Bouddhisme

    Le Confucianisme

    Le Taoisme

    Le Shintoisme

    Le Jainisme

    Le Judaïsme

    Le Vaudou Haïtien

    Personnages Importants Dans Le Vaudou

    Le Christianisme

    Jésus-Christ

    Les Disciples De Jesus

    Le Presbyterianisme

    L’eglise De L’unification

    L’eglise Nazareene

    L’eglise De La Nouvelle Jerusalem

    Les Moraves

    L’eglise Chretienne Temple Du Peuple

    Les Mennonites

    Les Temoins De Jehovah

    La Societe Religieuse Des Amis

    La Science Chretienne

    Les Eglises De Christ Et Ses Disciples

    Les Eglises De Dieu

    L’eglise Catholique

    Le Palais Du Vatican

    Le Sacre College Des Cardinaux

    Quelques Grands Faits De L’histoire De L’église

    Quelques Uns Des Grands Leaders De L’histoire De L’eglise

    La Canonisation

    Les Eglises Orthodoxes

    La Noël

    La Theologie De Liberation

    La Mita

    Le Protestantisme En Haiti.

    L’armee Du Salut Et Autres Eglises….

    La Croisade Evangélique Des Pêcheurs D’hommes

    Le Pelerinage

    La Musique

    La Pâque

    Paques Juifs

    Le Bapteme

    Le Mariage

    Le Divorce

    Le Mariage Et La Bible

    La Mort

    Le Sejour Des Morts

    La Resurrection

    Rites D’ordination Et De Consecration Des Eveques,

    Des Pasteurs Et Des Diacres

    AVANT PROPOS

    Chacun a droit à sa religion. Chacun a droit à sa croyance. Ce livre n’entend imposer aucune religion à personne. Peut-être le lecteur apprendra à aimer davantage sa religion. En lisant ce livre, peut-être une étincelle de lumière jaillira dans l’esprit du lecteur et le guidera vers une voie nouvelle ou une croyance nouvelle.

    Notre intention reste des plus simples. Nous voulons montrer l’origine des plus grandes et plus connues religions du monde. Certaines religions, lentement se déclinent; d’autres continuent à bourgeonner, à fleurir, pour devenir de jour en jour, plus populaires et plus imposantes.

    Nous nous sommes donnés pour souci de relatér les évènements, de montrer les forces et de camper les personnages qui ont contribué à la formation de certaines religions.

    Nous nous efforçons de ne pas trop fouiller la faiblesse, ni trop exalter la grandeur de l’auteur d’aucune religion relaté dans notre texte. Modestement, nous nous sommes donnés pour tâche de familiariser le lecteur avec les émotions, les sensations et les vibrations qui ont bouleversé l’âme de l’être humain, qui l’ont rapprochée et qui l’ont attachée avec les forces surnaturelles qui l’environnent.

    Nous nous efforçons de ne dresser aucune parallèle entre les religions.

    De même, nous nous sommes gardés de comparer aucune religion l’une à l’autre.

    Notre intention est pure et unique; elle demeure celle de faire briller la lumière et de contribuer au développement de la connaissance.

    L’Auteur

    Introduction

    L’idée d’une force surnaturelle

    Dès son apparition sur la surface de la terre l’homme se trouve en prise directe avec le doute. Ses conditions de vivre le placent dans une position fort-difficile sinon assez malaise. Il cherche avec des tâtonnements d’aveugle, on dirait avec une sorte de désespoir, une branche à laquelle s’accrocher dans un océan de doutes, de mystères, qui menace de le submerger.

    L’homme cherche, en dehors de lui, en dehors de la nature, une force puissante pour se parfaire. Face aux périls de la nature, devant le grand inconnu de l’univers, il se croit en grand danger et il cherche à s’ajuster aux conditions et limitations de son existence.

    L’instinct de l’homme l’a poussé dans l’engagement d’un combat sans merci avec la nature. Pour répondre aux exigences de l’environnement, le premier réflexe de l’homme était de recourir à l’invention : habits, abris, outils, agriculture…. Plus tard, science, machines. L’invention se révélait insuffisante, il fallait une coopération humaine, d’où la nécessité d’une organisation sociale. La structure sociale paraissait bien faible et loin d’être prêt à toute sorte d’éventualités.

    La connaissance de l’homme paraissait assez limitée en face de l’énigme de son existence, en face des mystères de la nature imperturbable qu’il voulait coute que coute dompter. Ne voulant à aucun prix trainer à tout jamais une vie périlleuse, s’efforçant à n’importe quel prix de conjurer le doute, l’appréhension, l’incertitude qui le hante, l’homme, de partout, cherche avec une crédulité bon-enfant un brin d’aide et de support. Dans sa quête incessante, l’homme tend ses bras et semble capter une puissance formidable qu’il croit être en dehors des forces connues de la nature et de la société, Dans son intime communion avec des forces inconnues et supérieures, l’espèce humaine semble fléchir dans ses démarches de changer le visage du monde par son propre intelligence, par ses propres connaissances, par les seuls moyens dont elle dispose : dès lors elle se met à implorer de tout son être, sa pensée, ses actions, l’intervention et les secours du pouvoir surnaturel.

    Des arguments sans nombre sont toujours suscités à savoir si les évènements sont seulement toujours contrôlés par le pouvoir surnaturel ou bien si ses effets sont seulement ressentis par ceux qui lui vouent, sous une forme ou une autre, certaines croyances. L’argument de la philosophie serait si l’homme se trouve incapable de changer le monde sous l’autorité d’une puissance surnaturelle, il est forcé d’adopter des méthodes pour changer sa personne, ses émotions et ses idées.

    A la pensée du surnaturel, l’homme se sent envahir par le sentiment d’une présence grande, intelligente, impersonnelle, indéfinissable. Plus le rapport se définit, plus cette présence se rapproche. Et plus tard, quand le rapport s’accentuera sous la forme plus concrète d’une association, le surnaturel s’accentuera sous la forme plus humaine d’esprits ou de dieux. La relation constante de l’homme avec ces esprits ou ces dieux est à la base de la religion.

    LA RELIGION

    La religion peut-être définie comme l’attitude des individus d’une communauté aux puissances qu’ils conçoivent comme ayant un suprême control sur leurs destinées et leurs intérêts. Par attitude, nous entendons, l’élan ou l’attraction de la conscience vers le surnaturel. Les dieux ou les esprits ont besoin de la société pour exister, parce que toute la morale, les mythes, les croyances religieuses ne sont que de purs reflexes de la société.

    La religion est une relation pratique du croyant à ce qu’il croit être un être ou des êtres surnaturels, Là où il a pris naissance, dans sa famille, dans sa caste, sa tribu, sa race, l’individu absorbe toute sa morale, ses valeurs, son élan, ses sentiments, ses aspirations et ses coutumes, en participant à la vie religieuse de sa communauté. Il la partage avec ses proches et par ainsi, contribue à alimenter la flamme vivante de son patrimoine.

    La religion émerge dans la conscience humaine et dans la société sous des formes différentes et variées La religion est un système de croyances : Fantaisiste ou réelle. La religion peut pivoter autour des idées ou des conceptions de pouvoirs surnaturels et peut arriver à bâtir une foi inébranlable autour de leur efficacité. La religion est un système de rites. Une action doit être posée, comme : Invoquer les dieux ou les esprits pour la fertilité des plantes, implorer l’aide des puissances surnaturelles avant de partir en guerre ou en chasse, procéder à des danses magiques à l’occasion d’un évènement heureux ou malheureux; pratiquer des cérémonies nuptiales ou funéraires; rites d’initiation. Enfin la religion est toujours liée à des cérémonies obligatoires, destinées à reconnaitre des forces capables de distribuer des récompenses ou d’infliger des peines.

    La religion comporte des sentiments charges de forces puissantes. La religion n’a jamais été une simple question de sentiment pur et naïf; mais la croyance et les cérémonies dégagent dans leur essence des forces surnaturelles qui découlent de la conscience. Ces forces sont des explosions, des décharges électriques, si vous voulez, qui sont aussi puissantes que dangereuses.

    LA RELIGION ET LA MAGIE

    Il n’est pas aisé de séparer la religion de la magie. Les hommes ont toujours attendu de la religion des miracles de tout genre et de toute forme; ils ont toujours esperé trouver des remèdes pour leurs souffrances et leur peine; une satisfaction à leurs nécessités et l’immense espoir qu’ils pourront vaincre la mort.

    La magie peut-être considérée comme tout emploi de forces occultes, toute adoption de propriétés relatives aux êtres et aux objets et toute façon ou combinaison par lesquels les forces surnaturelles se prêtent pour subjuguer, influencer, manipuler et utiliser à des ambitions personnelles. La magie est le plus souvent définie comme étant un art capable de produire par des gestes et incantations une sorte de rite ésotérique, des effets contraires aux lois naturelles. La magie peut-être une cérémonie accomplie dans une intention mauvaise avec l’aide des pouvoirs invisibles.

    La religion, au commencement, se pratiquait sous la forme de l’animisme. L’animisme attribue à chaque chose le pouvoir de s’animer. L’homme parvient d’une façon simpliste à fournir une explication naturelle à chaque évènement. L’animisme est le culte de plusieurs esprits bons ou mauvais, des sorts qu’il faut conjurer ou interpeler par des prières, des sacrifices, des offrandes dont les rites varient selon les sociétés. L’animisme donne naissance à la sorcellerie et à la magie. Par un processus de personnification, l’animisme donne le jour au fétichisme et plus tard à diverses religions. Il existe une grande distinction entre le monde des esprits, les âmes des défunts qui font un avec l’animisme et la croyance en un panthéon de dieux qui constitue le polythéisme.

    Le polythéisme relève du développement social que nous trouvons dans les cultures d’Egypte, de la Mésopotamie et de la Grèce. Plus le monde se rapproche de la civilisation, plus il se soumet à l’idée du monothéisme.

    Le monothéisme est la croyance en un dieu unique. Le monothéisme marque l’état le plus élaboré de la religion. L’idée que la déité est universelle, éthique et suprême commença à germer en Egypte vers 1336 av. J.C. avec Aménophis IV, Akhenation. Au culte d’Amon, il substitua la religion d’Aton monothéiste et universelle. Malheureusement sa réforme incomprise ne lui survécut nullement.

    LA RELIGION ET LA CIVILISATION

    La religion est l’âme de la civilisation qui, par ailleurs s’applique à l’évolution de la société. La notion de civilisation évoque non seulement un progrès technique mais aussi un progrès social et moral par lequel l’homme peut se débarrasser de la servitude de ses semblables; aussi vivre sans s’entretuer, bannir le concept de classe, et explorer les sphères de la culture.

    Chaque religion apparait émerger comme l’activité fonctionnelle d’un certain groupe social qui, vivant ensemble, développe une civilisation ou une culture qui lui est propre. Les religions, comme les langues, sont des éléments de civilisations particulières. Une communauté qui partage les mêmes expériences dans la lutte pour la survie, développe des traits caractéristiques et cette communauté fonctionne comme une organisation formelle avec une mémoire collective connue sous la forme de traditions, coutumes, mœurs ou normes.

    L‘individu et la société ne forment qu’un seul corps. Les valeurs ou principes qu’un individu hérite à sa naissance sont transmis à d’autres, appelés à prendre la relève et à perpétuer le groupe. L’individu, sans perdre son identité constitue une extension de la société. Il est l’esclave de cette société qui l’emprisonne et le retient dans ses murs. Vouloir outrepasser les bornes ou renverser ces murs constitue une forme de suicide social, moral, et même dans certains cas religieux.

    La religion fonctionne dans la vie d’un individu ou d’un groupe, comme l’âme dans le corps. L’âme oblige l’individu à comprendre qu’il dépend d’une force surnaturelle et qu’il a des obligations envers cette dernière qui le domine, l’assujettit et le lie à ses semblables. De même, la religion fait reconnaitre à tout groupe qu’il dépend d’un pouvoir suprême et qu’il a des responsabilités envers ce dernier qui lui procure son salut et le salut de toutes choses placées sous sa garde.

    La religion évalue et attribue une signification sacrée aux évènements, personnalités, lois, institutions, écrits, arts symboliques qui jouent un rôle dans la vie d’un groupe. Les personnalités et objets sacres sont considères comme une manifestation de dieu dans la vie des gens. Les Ecritures Saintes sont enseignées et appliquées aux problèmes de la vie courante par des gens qui en ont une profonde connaissance, ou qui ont reçu une révélation divine, ou qui ont subi une certaine initiation. Ces gens-là, dévotement ont consacré leur existence comme directeurs de conscience ou gouverneurs spirituels. Ce sont des prêtres, prophètes, pasteurs, houngans, scribes, rabbis, ayatollahs etc.….

    Les gens ont des besoins pour lesquels même la science se relève incapable d’y trouver une solution adéquate. Pourtant, la religion, dans ses mystères profonds, semble y avoir toujours une réponse satisfaisante. La religion répond aux désirs de l’homme. Elle est pour lui une source de réconfort, une fontaine de consolation, un puits d’espoir et de force qui l’aide à supporter, même en trébuchant, les épreuves de son existence et qui l’élève vers un havre de paix, de bonheur et de félicité éternelle.

    L’ANIMISME

    L’animisme attribue une âme, un esprit, un souffle de vie à tous les phénomènes de la nature. Ce concept religieux cherche des pratiques magiques à rendre cet esprit puissant favorable aux sorts des hommes. Cette croyance est l’une des plus anciennes formes d’adoration. Elle a fait son chemin à travers les sociétés les plus primitives telles que les tribus d’Afrique, les Aborigènes d’Australie, les habitants des iles du Pacifique du Sud et des Indiens de l’Amérique du Nord.

    Le mot "animisme vient du mot latin anima lequel signifie souffle de vie ou tout simplement âme". Les animistes croient que tous les êtres, les animaux, les arbres, les pierres, les rivières, les plantes, les hommes partagent le souffle de vie. Des lors, les adeptes de cette religion proclament que tous les êtres de la nature vivent en parfaite harmonie et qu’ils devraient être traites avec le même respect.

    Au sein de cette religion, la communication avec chaque esprit est vitale. Pour s’assurer les faveurs des esprits, la prière et les offrandes sont nécessaires. En Finlande et en Russie, par exemple, pour empêcher que les arbres ne se dessèchent, on fait amarrer à leur tronc des petits sachets remplis de cadeaux destines aux esprits de ces arbres.

    Beaucoup de théologiens soutiennent que l’animisme a progressé jusqu’à donner naissance au polythéisme, la croyance en plusieurs dieux; et plus tard, à engendrer le monothéisme- la croyance en un seul Dieu. Cependant, il n’a jamais été démontré que l’animisme se soit fondu en aucune autre religion, au contraire l’animisme a pu être pratiqué tout au long d’autres religions comme le Christianisme ou l’Islam. Une personne entreprenant un voyage lointain et dangereux peut s’arrêter dans une église du village pour prier afin d’avoir la protection divine. Cependant, continuant son chemin, ce voyageur peut aussi déposer au carrefour, dans un petit plat: du mais, des pistaches grillées, un peu de rhum pour divertir les esprits afin de lui accorder sauf passage.

    Comme une forme d’adoration de la nature, l’animisme a produit des travaux d’art d’une beauté magnifique et d’une variété immense. Dans certaines régions de l’Afrique, et de l’Amérique, durant certaines cérémonies, les participants portent des habits et des masques destinés à faire manifester en leur personne la présence de certains esprits. Ainsi les possédés sont en mesure de transmettre des messages et des conseils au nom des esprits.

    LE BRAHMANISME OU L’HINDOUISME

    Le Brahmanisme ou Hindouisme est la religion propre à l’Inde. C’est l’une des plus anciennes religions pratiquées de nos jours. Elle est aussi la plus complexe des traditions religieuses du monde. Sa complexité réside d’une part, dans la variété de croyances et de dogmes qu’elle comporte, d’autre part, dans les innombrables formes d’adoration et les multiples rituels adoptés par les Hindous. Dans son livre HINDOUISME ET BOUDISME, Mr. Eliot écrit : " L’Hindouisme absorbait toutes les croyances religieuses de l’Inde. Certaine pratique enjoint la mutilation du corps et les orgies, recommande les sacrifices humains; et considère comme sacrilège le fait de tuer les insectes ou de manger de la viande."

    L’Hindouisme n’a pas de fondateur et de credo propres. Il rejette l’idée d’un commencement et d’une fin du monde. D’après cette religion, l’univers a toujours été et sera pour toujours ; mais elle prétend que des changements profonds auront lieu sur la face du monde.

    Parmi les innombrables dieux de l’hindouisme, la seule puissance dominante est l’être universel ou l’essence éternelle. Cette essence éternelle forme une trinité : trois dieux en un seul. Ces dieux sont : BRAHME, le créateur; VISHNI, le préservateur; et CIVA, le destructeur. Selon l’Hindou, l’homme est composé du corps et de l’âme. Le corps est une robe, une enveloppe dont on se dépouille une fois abimée; mais l’âme vit à perpétuité. Le corps est contrôlé par les passions, les désirs et les folles ambitions. Mais l’âme est réglée par le calme, la sérénité et la recherche de la vérité. Toutes les croyances et les rites de l’Hindouisme sont compilés dans les Vedas.

    Les Vedas ou livres de la connaissance sont composés de quatre recueils sacrés. Ces recueils sont de vastes collections d’hymnes consacrés aux dieux tels que : ceux de la nature, ceux du vent et des orages, ceux du feu, ceux des mélodies etc.… On y trouve aussi de nombreuses formules d’invocation pour la préservation du feu sacré.

    Le feu sacré est un des grands rites de l’hindouisme. Chaque Hindou, dans son foyer, doit avoir le feu sacré. Il a aussi pour devoir de maintenir un de ces feux; le feu domestique, le feu de l’offrande ou un feu quelconque exigé par les dieux. Il est obligatoire à l’adepte de l’hindouisme de franchir tout au long de sa vie, une série d’étapes jusqu’à accéder aux points culminants de la renonciation et du mysticisme.

    L’Hindouisme est avant tout une religion de caste. Il comporte un rituel assez compliqué’. Tout pratiquant est appelé à gravir une série d’étapes, et chaque étape gravie le place dans une caste supérieure. L’une des plus hautes castes est celle des prêtres et bien peu de religieux Hindous y parviennent. Les prêtres sont des philosophes. Ils ont pour devoir d’étudier et d’interpréter les livres sacrés. Ils sont les protégés de l’état qui assume la charge de leurs besoins ; ils se nourrissent uniquement de légumes; ils se lavent trois fois par jour pour assurer leur purification. Ils doivent porter en tout temps des habits sacerdotaux et les membres des autres castes, même ceux de la famille royale, doivent les traiter avec référence.

    LE YOGA

    Le Yoga est la route qui conduit au salut. Il consiste au renoncement des passions terrestres ; il invite à la vertu de la pureté du corps par des techniques assidues et la soumission de la pensée par un contrôle strict et sévère; il consiste aussi dans l’immobilité parfaite, la contemplation, l’extase, les pratiques ascétiques, Tout cela n’est possible que par une série d’étapes à franchir.

    Le Yoga enseigne que la discipline physique est nécessaire pour arriver à maitriser les sentiments et les émotions. Le Yoga élémentaire comprend huit étapes. La première exige la renonciation au lien familial et la démission aux responsabilités obligatoires. Sitôt après, commencent les pratiques des pauses et des longs exercices qui exigent de sévères disciplines. Ces disciplines sont consignées dans les VEDAS. Le YOGA comprend à peu près 8,400 positions.

    Après la méditation et le rituel de l’absorption, le but du YOGA est d’accéder au Nirvana. C’est une parfaite concentration de l’âme qui s’est évaporée dans l’Essence Eternelle et qui forme un corps indivisible avec le Grand Absolu.

    LE ZOROASTRIANISME

    Aux bords de la mer Caspienne, à l’ouest de l’Afghanistan sur une portion de terre appelée la Perse, (aujourd’hui l’IRAN) vivait un peuple industrieux et laborieux. Ces gens étaient obligés de labourer un sol aride et rocailleux pour subsister. L’agriculture et l’élevage des moutons étaient leurs principales productions.

    En lutte permanente contre les vicissitudes de la vie, ils ont eu à implorer la grâce et l’intervention de divers dieux de la nature : le dieu de la pluie pour arroser le sol, le dieu du soleil pour faire murir les grains, le dieu de la fertilité pour faire germer les plantes, et enfin un dieu quelconque pour faire face aux besoins imprévus.

    Parmi les dieux de la nature, certains étaient bons et bienfaisants, d’autres, malfaisants et vindicatifs tels que ceux du vent et des orages. Le soin de louer et de vénérer les bons dieux, et de satisfaire les exigences et les caprices des mauvais dieux, était confié aux prêtres, personnages assez sages et spécialement doués pour cette pratique. Dans des temples dressés à cet effet, les prêtres offraient des holocaustes, des hymnes et des prières aux dieux. Les bons semblaient accepter facilement les hommages qu’on leur rendait, tandis que les mauvais ne se laissaient nullement ébranler. Alors certains prêtres, après des recherches laborieuses sont parvenus à formuler des recettes magiques, capables d’émouvoir ces dieux récalcitrants. Les prêtres, ayant la connaissance de ces formules, étaient appelés des " Magis ". Ils avaient un pouvoir mystérieux et tous les habitants leur accordaient un respect et une obéissance presqu’absolue.

    En l’an 660 avant J.C., une légende voulait que le chef des magiciens de l’Iran, un présumé Durasan eut un rêve dans lequel il vit qu’un enfant avait pris naissance, et que le nouveau-né grandirait avec l’autorité de déraciner le culte aux idoles, de bannir la sorcellerie et d’éliminer la magie. A l’aide de la magie noire, Durasan a pu découvrir que cet enfant était né de parents riches, et que son nom était ZARATHOUSTRA.

    Plein de rage, Durasan et les magiciens jurèrent de trouver l’enfant afin de l’éliminer. Mais toutes les mesures prises à cette fin furent inutiles. Quand l’enfant fut amené au temple pour y être présenté, on le déposa sur le feu brulant de l’autel ; mais il s’amusa avec les flammes comme si c’était l’eau de sa baignoire.

    Un jour, Durasan et ses hommes parvinrent à capturer l’enfant et le jetèrent dans une fosse aux lions. Mais ces animaux féroces le traitèrent tendrement comme s’il s’agissait de leur propre bébé. Ainsi au milieu des trames et des machinations de tous genres, Zarathoustra grandit sain et sauf. Plus tard, ses parents l’envoyèrent très loin pour apprendre l’art de la guérison. Une fois ses études achevées, il se promena de village en village, mettant son art au service des pauvres, des malades et des affligés. Il passait de longues heures à méditer sur la santé et la maladie, la joie et la tristesse, la vie et la mort, la lumière et les ténèbres, le bien et le mal. Il se demandait d’où venait le mal et comment pouvait-on le bannir ?

    Un jour, il alla vers sa femme et lui confia qu’il avait décidé de monter au haut de la montagne Sabalan pour y vivre comme un hermite, et que dans la paix et la tranquillité, il trouverait les réponses aux questions qui le tourmentaient. Ayant fait ses adieux à sa femme et à ses enfants, il partit. Après de longs mois de méditation dans la solitude la plus complète, Zarathoustra ne put trouver de réponse à ses questions. Il ne put comprendre pourquoi la souffrance était une partie intégrante de la vie de l’homme. Découragé, il s’apprêtait à retourner parmi les siens, quand soudain une lumière jaillit dans son esprit. Un enseignement qu’il avait appris durant son enfance lui revint à la mémoire ; et alors il comprit que c’était la clé du mystère qu’il cherchait. " Du bien doit sortir le bien et du mal doit venir le mal. Le bien ne peut créer le mal; et le mal ne peut à travers la magie et la prière créer le bien ".

    La pensée de Zarathustra s’ouvrit. Il comprit que c’était parce que le monde fut créé par deux forces; l’une de ces forces est le Dieu du bien, et l’autre le Dieu du mal. Ce concept du monde d’après lui est appelé : dualisme. Cependant, il rejeta l’idée du dualisme. Pour lui, le Dieu du bien, créateur du monde, purificateur du feu, de l’air et de l’eau est en lutte avec le Dieu du mal, créateur de la maladie, de la peine et de la mort.

    Pendant environ 3 siècles, le religion de Zarathoustra domina son pays natal et s’étendit un peu partout dans le monde.

    Le nom de Spitaman Zarathoustra était tenu en haute estime par les grands philosophes. Aristote, le philosophe grec écrivait beaucoup au sujet des enseignements de Zarathoustra, qu’il rebaptisait en grec sous le nom de Zoroastre. Il répétait souvent que le nom de Zoroastre était synonyme de sagesse. Quoiqu’ Aristote fut un fervent admirateur de Zarathoustra, ce fut ironiquement un de ses élèves, le prince Alexandre qui, devenu roi, causa la destruction du Zoroastrianisme. Après avoir conquis l’Iran dans une bataille des plus sanglantes, le roi Alexandre ordonna de bruler tous les livres sacrés de ce pays et de remplacer la religion de Zoroastre par la religion grecque. A cette même époque, Mahomet a déjà établi la religion islamique en Arabie, ceux qui l’ont succédé s’étaient donnés pour mission de conquérir le monde au nom d’Allah.

    Vers le milieu du septième siècle, les Musulmans envahirent l’Iran et détruisirent ce qui restait des livres sacrés de Zoroastre. Tous ceux qui refusaient de se soumettre à Allah furent indistinctement tués. Beaucoup d’Iraniens se refugièrent en Inde ou ils trouvaient un refuge et la liberté de pratiquer leur religion. De nos jours, les Zoroastriens sont à peu près 180.000 dans le monde. Le plus grand nombre se trouve en Inde. Ils sont très connus à cause de leur vénération pour le feu et la terre, qu’ils considèrent comme sacrés et qu’ils se font un culte de ne pas polluer. De toutes les religions, leur façon d’inhumer leurs morts est unique. Aucun cadavre d’homme ou d’animal ne doit être enterré parce que la terre est sacrée et qu’on ne peut la souiller. L’air et le feu étant aussi sacrés, il n’est donc pas permis de bruler ou d’immerger aucun cadavre. Les Zoroastriens ont donc bâti des tours élevés appelés " Tours du Silence , ou ils déposaient leurs morts pour y être dévorés par les vautours et les oiseaux du ciel. Trois mots résument toute la religion des Zoroastriens : Humata, Hahhata, Hivarsta ", qu’on peut ainsi traduire : La pensée impeccablement, la parole spirituellement dite, et l’action parfaitement posée.

    LE BOUDDHISME

    Le Bouddhisme dans sa pure forme est plus une philosophie de la vie, un système éthique, qu’une religion. Il est unique dans ses différents aspects. Avant d’atteindre une stature mondiale, le Bouddhisme fut la religion exclusive de l’Inde. Cette religion a vu le jour aux environs de l’an 2.500 avant J.C, à une époque où l’Hindouisme n’a pas manqué de décevoir les gens avec ses multiples castes, ses millions de dieux. A cette époque beaucoup d’Hindou s’interrogeaient sur le grand mystère de la réincarnation; ils cherchaient une échappatoire pour fausser compagnie à leur sombre destinée. Aussi s’infligeaient-ils de tristes supplices et s’immolaient-ils dans des spectacles atroces en holocauste à leurs dieux. D’autres retournaient à leur ancienne coutume animiste et se livraient à l’adoration des animaux tels que : singes, éléphants, bœufs.

    La majorité des Hindous étaient illettrés et par-dessus leur ignorance, la misère les écrasait. Une grande distance les séparait des philosophes, des princes et des rois qui étaient enfermés dans leurs castes. Ce fut à cette époque de désespoir et de désillusion qu’est né Bouddha.

    Bouddha fut le fondateur du Bouddhisme. Son vrai nom fut Soddhartha, mais ses parents l’appelaient souvent Gautama, son nom de famille. Il ne s’était jamais considéré comme un dieu, mais comme un homme qui a reçu une importante vision. Cette vision pour lui n’a pas été le simple fait d’une révélation surnaturelle ou la rencontre avec des esprits divins; mais le résultat d’un long et patient processus de détermination, de méditation, de persévérance, de discipline, de vertu, de connaissance que tout homme peut acquérir, maitriser, polir, enrichir jusqu’à se détacher des entraves de ce monde, et atteindre le zénith de la perfection.

    Pour Bouddha, l’homme est un microcosme de l’univers. Il répétait souvent que " l’homme est son propre maître ". Il n’a cessé de faire appel à la puissance de l’intelligence. Il voulait que chacun pensât pour lui-même. Bouddha vivait dans les années 623- au sixième siècle av. J.C. Il a vu le jour dans un endroit appelé Lumbini, au Sud du Népal, sur le continent asiatique. Bouddha était de descendance royale. Son père, le roi Gautama était un chef de clan qui régnait sur l’état de Kapilvastu. Bouddha se maria à l’âge de 16 ans avec une fille de sang royal, la princesse Yasodhara. Après la naissance de son premier fils, à l’âge de 29 ans, il constata avec douleur la fragilité et l’instabilité des choses humaines. Confronté au problème de la maladie, de la vieillesse, et de la mort qui guette le genre humain, il abandonna ses titres de noblesse, son rang, sa maison et sa famille. Vêtu d’un simple habit de paysan, Bouddha se rasa la tête et prenant un bâton et une corbeille de mendiant, il alla se réfugier dans la jungle en quête de solitude, de calme, de silence, et de méditation.

    En Inde la foret a toujours été considérée comme le refuge de la sagesse. C’est dans la foret, qu’un jour, pendant

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