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C'est grâce à toi: Saga Infidélités
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C'est grâce à toi: Saga Infidélités
Ebook186 pages3 hours

C'est grâce à toi: Saga Infidélités

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C’est grâce à toi De Diana Scott

L’histoire d’amour, le suspense et l’action continuent. Deuxième roman de la Saga Infidélités. Plus de 100.000 lecteurs.

Nicolas Bellpuig, beau à craquer et millionnaire européen à tout pour lui. Les femmes sont incapables de résister à son corps d’athlète et à son sourire désinvolte mais il n’en veut qu’une seule, Susy. La femme  qui l’a charmé avec ses yeux qui inspirent  tristesse et  désespoir, mais qui l’a fait vibrer comme aucune autre auparavant.   

Susy n’attend pas grand chose de la vie.
Elle avait tiré la carte de la malchance, il y a déjà de nombreuses années et maintenant, elle ne peut que continuer à rêver à ce qu’elle n’aura jamais.
Tous les deux vont découvrir que l’amour peut traverser les océans et continuer à vivre avec la même intensité que celle des battements de leurs cœurs.

Elle l’aime mais elle doit fuir à Buenos Aires pour le sauver et là, elle se verra impliquée dans un réseau de trafic de femmes qui lui fera connaître la peur et le désespoir dans sa propre chair.

Il l’aime de trop pour la laisser partir.

Nico pourra-t’il la sauver d’une destination si dangereuse? L’histoire d’amour aura-t’elle une fin heureuse ou sera-elle un des innombrables malheurs que Susy devra affronter?
 

Est-ce que nous les femmes,  sommes-nous capables de prendre des risques et tout parier sur une seule carte ou la peur, la culpabilité et société auront-elles le dernier mot ?


Les histoires contenues dans cette série de romans, sont des perles d’histoires d’amour et de passion que tu peux lire et découvrir de manière indépendante.

C’est grâce à toi et le second livre de la Saga Infidélités

D’autres libres de Romans Contemporains avec une forte dose d’histoires d’amour, de passion, d’action et d’aventures de Silvana Moreira

Saga Infidélités
 

Livre 1 : Après toi (Susana, Oscar et Nico)
Livre 2 : C’est grâce à toi (Susana et Nico)
Livre 3 : Le Gardien de Ton Cœur (Matias et Azul)
Livre 4 : Jeu de Passion (Lucas et Carmen)
Livre 5 : Pardonne-mi. Je suis tombé amoureux (Carlos et Barby)
Livre 6 : Attachée à un Sentiment (Matias et Azul)


Série Stonebridge

Livre I: Trésor caché 
Que faire quand les secrets doivent cachés mais que l’amour ne cesse de les rappeler?
Livre II: Les jours qui nous manquent

LanguageFrançais
PublisherBadPress
Release dateNov 23, 2018
ISBN9781547556007
C'est grâce à toi: Saga Infidélités

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    C'est grâce à toi - Diana Scott

    Je suis là

    Un jour de plus

    Le passé est révolu

    Que tu le veuilles ou non

    Albert et le danger

    De Vieilles blessures

    Liens de sang

    Sans toi, je ne peux pas

    Mon cher Buenos Aires

    A la chasse au renard

    Impossible de ne pas t’aimer

    Je n’ai jamais cessé de t’aimer

    C’est grâce à toi

    Epilogue

    Je suis là

    — Cette pluie ne va jamais s’arrêter?

    — Mais si à Madrid, il ne pleut jamais!

    — Eh ben alors, ma chérie, on dirait qu’il est passé par la tête de Saint Pierre de pleurer et assez...

    — S’il te plait Yoli, ne parlons pas de larmes et essayons de trouver un endroit où stationner ou nous terminerons mouillées jusqu’à la moelle – précisa Mia, la meilleure amie de Susy.

    — Nous savons dans quelle chambre il se trouve? — Mia le lui avait répété près de cinquante fois depuis qu’elles étaient parties de la maison mais Susy ne cessait de répéter la même question. Sa copine ne parvenait pas à assumer la situation. Nico se trouvait dans l’USI section traumatologie et le pronostique était, comme toujours et pour ne pas changer, réservé.

    — Salle quatre. On ne peut entrer que cinq minutes environ et pas plus d’une personne à la fois. — Mia répondit encore une fois— Albert nous attend.

    Le silence dans l’ascenseur était sombre. Ni l’ingéniosité, ni la malice de Yoli n’étaient capables de montrer leur bout du nez et d’offrir un peu de lumière dans tant d’obscurité.

    La brume de la crainte et du chagrin, chaque fois plus forts, s’emparaient de leurs sentiments comme la peur la plus traitre.

    — C’est par ce couloir face aux ascenseurs. J’ai été là quand la grand-mère de Manolo est décédée.

    — Yoli!— répondit Mia perturbée— s’il te plait, ce n’est pas le moment pour des souvenirs de mort.

    — Je le regrette, je ne m’en suis pas rendue compte. Susy, pardon— répondit-elle très en peine.

    — Ce n’est rien Yoli— Susy l’excusa tout en la prenant par la main pour pouvoir marcher avec plus de sécurité. Les jambes lui tremblaient. Elle était sûre que le cœur allait bientôt exploser, il n’était pas normal qu’il frappe à tel rythme.

    La tête de Suzy paraissait avoir éclaté dès qu’elle s’était réveillée de l’évanouissement causé par la nouvelle de l’accident de Nico; et bien que plus de quarante-huit s’étaient écoulées, elle ne parvenait à récupérer.

    Traumatisme crânien et fractures du fémur droit et de la clavicule gauche— nous avait raconté son frère au téléphone — les lésions en général ne paraissaient pas graves mais le coup à la tête, paraissait être très fort et ce qui était encore pire, Nico ne se réveillait pas.

    Les médecins avaient commenté qu’ils avaient besoin de l’avoir en perfusion quelques heures de plus pour garantir ainsi qu’il n’y ait pas de lésions cérébrales graves, ou du moins c’est ce qu’elle avait pu comprendre, parce que quand tes poumons cessent de respirer et quand le sang ne circule plus, il est assez difficile de comprendre les diagnostiques alambiqués des médecins.

    — C’est ici, mais Albert n’est pas là. Je vais passer la tête...

    — Mia, pourquoi, plutôt, tu ne l’appellerais pas— fut un commentaire perdu puisque Mia avait déjà tourné la poignée et la moitié de son corps dans la chambre. — Il n’y a personne ici...

    — Vide, elle est vide? Mon Dieu, non...— Chuchota-t’elle alors que les larmes coulaient sans contôle des beaux yeux bleus de Susy.

    — Attends s’il te plait, il doit y avoir une explication— Yoli était perturbée— Mía, s’il te plait, lâche cette maudite porte et appelle Albert sur ton portable. Maintenant!

    — Oui... oui— les mains lui tremblaient tellement qu’elle n’était pas capable de trouver le téléphone dans son sac.

    — Mia, s’il te plait— lui dit Yoli tout en essayant de calmer Susy.

    — Là, je l’ai. Là,... ça y-est.

    — Bien. Tranquille Susy, s’il te plait. Il va sûrement bien. S’il s’était passé quelque chose de mauvais, on nous l’aurait dit. Ne pleure pas, s’il te plait...

    — Il ne répond pas— la peur de Mia était plus qu’évidente. Quelque chose n’allait pas bien.

    Yoli était la plus forte des trois. On pourrait même dire que parfois elle était un peu brute, et c’était le moment approprié pour que son caractère effleure. Elle sentit qu’elle devait agir et elle le fit.

    — Les larmes, ça suffit! Allons voir ce qui se passe ici. Je vais aux renseignements,

    là-bas, il doit y avoir quelqu’un qui sache quelque chose sur Nico. Mia, reste ici avec Susy, jusqu’à ce qu’elle se tranquillise.

    Mia acquiesça d’un mouvement de tête.

    Susy se sécha les larmes avec un mouchoir de papier qu’elle tenait écrabouillé dans sa main.

    — Je vais avec toi. Je ne veux pas rester ici sans rien faire.

    — Allons-y toutes les trois— s’écria Mia énervée.

    — C’est bon. Nous y irons toutes les trois. Je crois que c’est par le couloir de gauche. Oui, regardez les panneaux, c’est par là-bas.

    Toutes les trois cheminèrent d’un pas plus que léger jusqu’au couloir indiqué par un panneau bleu et en lettres blanches Renseignements.

    — Oui, Ma-de-moi-selle ! Je vous répète pour la cinquième fois, que je veux avoir des renseignements sur le patient de la chambre numéro quatre de l’USI et qui ne se trouve nulle part — Yoli avait oublié les bonnes manières et habitudes enseignées pas ses copines.

    — Et moi je vous ai dit que le sys-tè-me s’est bloqué et que vous devez attendre que l’ordinateur se réinitialise.

    — Mais, ça fait plus de dix minutes que vous êtes en train de réinitialiser votre ordinateur— Yoli marmonnait en appuyant ses deux mains sur le bureau— Il n’y personne d’autre ici qui puisse nous renseigner!...S’il vous plait, Ma-de-moi-selle!

    — Non madame, c’est ici et vous devez attendre que le programme s’ouvre. Et, s’il vous plait, attendez derrière la ligne blanche.

    — Mais quelle ligne— Yoli regarda le sol sans trouver la maudite ligne et voulant admettre une autre blessée à l’USI à la place de Nico— Et vous ne croyez pas qu’il démarrerait plus rapidement si vous coupiez votre téléphone et si vous arrêtiez de parler avec voisine du cinquième?

    — Ce n’est pas ma voisine du cinquième, c’est le correspondant de l’informatique et si vous voulez, vous avez là-bas le registre des plaintes ! Je fais une garde de travail de plus de

    vingt-quatre heures d’un seul trait et ça fait plus de quinze ans que je travaille dans ce ...— Elle ne termina pas de parler parce que Yoli sauta sur le bureau et lui répondit violemment.

    — J’en ai rien à foutre de ta vie difficile; ou tu regardes sur ton ordinateur là tout de suite et tu dis à ma copine ce qu’elle veut savoir ou je te jure que nous terminerons au poste de police, qui se trouve à deux rues d’ici, et avec les menottes... et, oui, et il vaut mieux que tu ne me demandes pas comment je sais qu’il se trouve à deux rue d’ici— répondit-elle fière tout en descendant du bureau tirée du bras par Mia.

    La réceptionniste pâlit.

    — Le... Le programme... répond maintenant...

    — A la bonne heure ! Comme par miracle, ça s’est mis en fonctionnement, heureusement, nous évitons ainsi la visite au poste de police— répondit Yoli en faisant un clin d’œil à ses copines.

    — Vous devriez l’interner—chuchota la réceptionniste.

    Yoli ébauche un sourire de côté. Elle aimait passer pour la dure à cuire du groupe et beaucoup plus encore si ça lui permettait d’alléger la peine de sa copine.

    — M. Nicolas Bellpuig, âgé de 36 ans, un mètre quatre-vingt-cinq...

    — Oui, et beau à en rager. Vous pouvez nous dire ce qui lui est arrivé?

    Les trois se regardèrent surprises par les paroles qu’avait dites la toujours bien éduquée Susy.

    —S’il vous plait. Je ne peux attendre plus longtemps— et elle se saisit la tête dans ses deux mains.

    — Ici, ça dit qu’il avait de fortes contusions. Les blessures à la tête montraient un type de lésion.

    Susy tomba sur sa chaise. Elle ne voulait rien entendre de plus. Les forces l’abandonnèrent.

    — Mia...Mia! Pardon mais dans cette hôpital il y a une très mauvaise couverture.

    — Dany? — Elle regarda à nouveau le couloir— C’est Dany!— s’écria-t’elle pour que Suzy l’entende.

    — Albert m’a dit de venir jusqu’à l’accueil pour vous chercher. Salut Suzy ?— le frère de Nico se pencha pour la saluer.

    — Que...que lui est-il arrivé? — furent les seules paroles que Susy put prononcer.

    — Comment? — Dany regarda toutes les trois et comprit tout de suite la situation.

    — Rien, tranquille. Nico se trouve beaucoup mieux. La nuit dernière, il s’est réveillé avec une forte douleur à la tête, mais ses pensées sont cohérentes et c’est pour cette raison que les docteurs ont décidé de le transférer à l’étage. Il était toujours sous perfusion mais les médecins disent qu’il ne court pas de danger.

    Susy se mit à pleurer dans les bras de Mia. Pour la première fois en trois jours, les larmes étaient d’espoir. Nico allait bien. Son amour, le seul qu’elle aimait mais avec lequel, elle ne pourrait jamais retourner, était vivant. Rien d’autre n’avait d’importance. Nico allait récupérer. En vie, c’était le plus important pour elle.

    — Enfin...voyant que ces deux-là ne nous présentent pas— elle tendit son visage et offrit une paire de bises sonores à Dany— Salut, je suis Yoli, la copine de ces pleurnicheuses.

    — Dany. Je suis le petit frère de Nico et je crois que je suis celui qui a causé ces larmes. Les filles, je suis désolé— Dany était en peine— Je me suis mis en marche dès qu’Albert m’a demandé de venir vous chercher mais je crains que je me sois perdu avec tant de couloirs et de panneaux suivez le panneau jaune, puis maintenant le vert— Dany sourit sans enthousiasme.

    — Tu n’as pas besoin de t’excuser, c’est simplement que nous nous sommes effrayés, on peut le voir?

    — Oui, allons-y. Mon père et Albert sont là-bas.

    — Susy, comment vas-tu?

    — Salut Albert— Susy se sentait un peu incommode par la situation. Elle ne savait pas exactement comment la famille la recevrait après avoir rompu avec Nico, pour la manière dont elle l’avait faite.

    — Salut ma chère, comment vas-tu? — le père de Nico l’embrassa comme si c’était son père et non celui de Nico.

    Comme ça fait du bien les bras d’un père dans des moments comme celui-ci

    pensa-t’elle avec mélancolie.

    — Très bien, monsieur.

    — Enric s’il te plait, pas de Monsieur, ça me fait plus vieux que je ne le suis— répondit-il amusé.

    — Enric, heu...oui, bien sûr... J’ai besoin de le voir. Euh, je veux que j’aimerais le voir...— Susy ne savait plus ni comment elle s’appelait.

    — Bien sûr, mais il est endormi.

    Les sédatifs qu’ils lui administrent sont assez forts. Le médecin nous a expliqués qu’il serait comme ça pendant au moins quelques jours de plus, jusqu’à ce qu’il récupère sa conscience peu à peu.

    — Je ne vais pas déranger. S’il vous plait, j’aimerais le voir même endormi... s’il vous plait...— Susy baissa le regard essayant de ne pas trop dévoiler son âme.

    — Je comprends— et sans plus de questions, son père lui laissa la voie libre.

    — Mais papa, si Nico se réveillait...Je ne crois pas que ça lui plairait...

    — Mon cher Dany, tu n’es jamais tombé amoureux. L’inexpérience et la jeunesse ne te laissent pas voir les choses clairement.

    — Que veux-tu dire? — Dany regarda son frère plus âgé comme si son père avait perdu la raison.

    — Ce que Papa veut te dire, c’est que parfois les hommes nous sommes trop bêtes pour voir ce que les autres sont capables de voir, et je crains que notre frère est amoureux qu’il n’a pas été capable d’attendre et de voir ce qu’il avait devant lui.

    — Attendre quoi? Albert, je te comprends encore moins que Papa. .

    — On te l’expliquera déjà à un autre moment, mon cher petit frère, maintenant je suis trop fatigué pour raisonner— et il prit Dany par les épaules pour l’éloigner de la porte— Pourquoi, n’allons-nous pas prendre un café avec ces charmantes jeunes femmes? Nous en avons tous besoin— répondit un Albert souriant— Nous avons passé une nuit blanche.

    — Oui s’il vous plait— répondit Yoli— j’ai besoin d’une dose de caféine.

    — Moi, plus une tisane de tilleul— Mia avait atteint la limite de son contrôle.

    — Alors, tilleul et café pour tous— Enric marcha en tête— C’est moi qui invite.

    Susy resta frigorifiée à peine eut-elle fermé la porte et vu Nico sur le lit.

    Nico se trouvait là. Lui, son amour.

    Ses jolis yeux verts se trouvaient fermés et son corps se reposait sur le dos. Un fin drap blanc couvrait son corps nu jusqu’à un peu au-dessus de la ceinture.

    Il avait l’air pâle, les yeux cernés, des bandes le recouvraient partout mais c’était bien lui, il était là... et vivant.

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