Le Gardien de Ton Coeur: Saga Infidélités

Tables des matières

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Ibiza, quoi de neuf?

La famille

Une maudite nounou

L’imbroglio du réseau

Qui supporte qui

L’île

Autocontrôle

Ça se complique toujours

La grande fête

Le bunker

Rien n’est si simple

Je suis une hacker

Dans un endroit lointain

On le peut

Soleil, plage et lune

Une fin sans joie

Nous sommes toutes Wonder Woman

Celui qui cherche...

Jeu de passions. Livre IV

Pas une, mais deux

N’arrête pas de lire

Ibiza, quoi de neuf?

- Rentre ma jolie. Assieds-toi. Qu’est-ce que je peux t’offrir, un rafraîchissement, une bière, de l’eau...?

«J’espère que ça ne t’intéresse pas de boire plus d’alcool. La femme ressemblait à une éponge ». Pensa  Matias, entièrement disposé à continuer la fête dans la petite maison en plein entre d’Ibiza.

Il était évident que ce n’étaient pas les vacances les plus tranquilles du monde mais c’étaient celles dont il avait besoin.

Après avoir travaillé deux ans d’affilé et avoir été obligé de se contenter de simples miettes de fins de semaines et de ponts de trois jours, Ibiza était un havre de distraction, absolument nécessaire à un homme avec un tel potentiel que le sien.

Matias avait l’habitude de se plaindre très souvent de son manque de vie personnelle, mais sincèrement son travail lui plaisait tellement que jusqu’aujourd’hui c’était sa seule passion. En tant que capitaine des forces spéciales, son travail consistait à sauver des vies en mettant en risque la sienne, et on pourrait dire que c’était cette adrénaline qui donnait un sens à sa vie de tous les jours.

Ses vacances précédentes, il les avait perdues pour devoir se déplacer en Argentine et sauver ses amis, Nico et Susana, d’une mort certaine. Ils faisaient partie de son cercle de confiance et il se sentait heureux de les avoir. Il sourit en se souvenant de ces deux imbéciles amoureux mais il ne pouvait éviter d’avoir une petite pincée de jalousie. Avec toute son apparence de séduction et d’indifférence aux sentiments, il sentait le besoin d’offrir son cœur à une femme réelle. Une qui lui offrirait plus qu’un corps à la recherche de son essence virile. Sauter de lit en lit ne lui apportait que des plaisirs passagers, et un homme comme lui avait besoin de beaucoup plus, de beaucoup plus.

La recherche de l’amour n’est pas une tâche facile, mais le problème se complique encore davantage chez des hommes comme lui. Son mode de vie est fait de sauter de danger à encore plus de danger, mettant en risque quotidiennement son existence, en essayant de sauver d’autres personnes qu’il ne connait même pas.

Quelque part, doit exister cette femme qui serait entièrement digne de sa confiance. Une femme, qu’il puisse aimer, sans restrictions, sans peurs mais la grande inconnue restait à savoir où, sur cette planète, elle est se trouvait?

Le cœur de Matia avait un jour fait confiance à une femme, il avait tout risqué et le résultat n’avait pas été du tout à la hauteur ce qu’il attendait.

«Je ne pense jamais plus prendre ce risque». Enfin, le passé est le passé, c’est une nouvelle année et je pense en profiter».

L’homme secoua sa tête pour oublier ses pensées idiotes et se concentrer sur la magnifique rousse qu’il avait devant lui.

«Comment elle s’appelait?».

— S’il vous plait, seulement de l’eau fraîche, j’ai déjà trop bu et je ne veux rien louper— répondit-elle tout en griffant la poitrine de  Matias avec ses longues ongles.

— Ma jolie, ça je te le promets, moi— et sans attendre ni le verre, ni l’eau, il enleva son tee shirt pour laisser en vue son splendide et large torse. Matias connaissait l’effet qu’avait son corps dénudé sur ce type spécifique de femmes et il voulait réduire les préliminaires au minimum.

— Mmm, ça se voit que tu es un entraîneur— commenta-t’elle tout en caressant ses puissants abdominaux— Tu peux me dire dans quel gymnase de Madrid tu travailles? Mmm tu es terriblement...

— Dans beaucoup. Après, je te donnerai la liste.

«Si tu savais comment je m’entraine, je ne crois que ça te plairait».

Non seulement Matias ne travaillait dans aucun gymnase sinon qu’en plus il en avait horreur. En tant que membre des forces militaires spéciales, le seul endroit où il appréciait de s’entrainer,  c’était avec son escadron en pleine nature ou  sur le champ de bataille.

Avec un sourire de bias qui laissait entrevoir un pur caractère masculin, il commença à la dévêtir. Il ne lui offrirait jamais aucune autre nuit, pas même il ne lui donnerait son numéro de téléphone, parce que si une chose était claire pour lui, c’est qu’il ne répétait jamais. Profiter du présent sans obligations ni compromis. Le meilleur des mots d’ordre.

Sans préalable, il commença à dévorer la bouche de la femme magnifique. Il ne voulut pas lui donner du temps pour poursuivre son interrogatoire. Pour Matias, c’était clair, il ne se trouvait pas dans le chalet pour parler. D’un seul mouvement de son bras, il la leva à moitié-nue et l’allongea sur le canapé du salon.

— S’il te plait, ne t’arrête pas— la femme brûlait dans ses bras et il était complètement prêt pour l’action

— Non, je n’en ai pas l’intention ma jolie— répondit-il tout en faisant glisser la pièce de dentelle le long de ses jambes fines.

Matias se lança de plein sur ces énormes seins qui l’attendaient et il commença à les dévorer.

— Ma jolie, j’ai vraiment très envie et tu es parfaite pour me rassasier— sa voix sonnait rauque et grave.

— Oui, n’arrête pas, s’il te plait...— Matias la soutenait avec les jambes levées prêt pour s’envoyer en l’air.

— Ma jolie, en ce moment, il n’y a rien qui puisse m’arrêter.

Le téléphone commença à sonner à toute allure. Sans répits et avec une seule et unique mélodie inimitable.

«A part lui» se dit-il en sanglotant sur les seins nus de sa merveilleuse conquête.

— Non!, nooon...

— Ne décroche pas, continue— la femme était désespérée de continuer.

Le téléphone n’arrêtait pas de sonner et de sonner. On aurait dit qu’il était payé pour sonner si fort.

— Je ne  peux pas, ma jolie. Je reviens dans moins d’une minute— et il se leva avec une lenteur tranquille, non sans auparavant croquer à nouveau ces énormes seins en silicone.

Le téléphone arrêté de sonner.

Matias était incapable de penser. Tout son sang se concentrait en un seul endroit et son guerrier était prêt à l’attaque.

«Bon, peut-être... que je pourrais dire... que je ne l’avais pas entendu et que je pourrais profiter au moins d’une petite heure.».

Le Colonel ne le croirait pas mais à ce point-là, ça  lui était bien égal. Son corps avait des besoins bien plus impérieux. Il se balança sur la merveilleuse créature et il commença à profiter de ces fabuleux monticules lorsque la sonnette retentit aussi intensément que le sacré téléphone cinq minutes plus tôt.

— Et ce bruit-là, c’est quoi? — La logique du pauvre homme ne dépassait pas le niveau  de la ceinture.

— Je crois que c’est la sonnette— répondit la merveilleuse femme offusquée par tant d’interruptions. 

— Oui...— Le macho musclé sanglotait avec un téton dans sa bouche se refusant de le lâcher.

Cette fois, la sonnette se remit à retentir accompagné de coups assenés sur la porte.

Matias se leva et s’approcha pour ouvrir.

Il ne se s’enfila pas le pantalon. Ça n’était pas nécessaire. Il savait parfaitement qui se trouvait de l’autre côté.

Avant d’ouvrir la porte, il regarda en arrière pour vérifier si sa compagne s’était couverte avec une petite couverture qu’il avait sur le canapé. La pauvre femme avait les yeux grands ouverts, elle ne comprenait rien du tout à ce qui se passait.

— Donne-moi une minute, ma jolie.

— Les deux dernières!— dit-elle furieuse.

Matias acquiesça de la tête. Il comprenait parfaitement la frustration de la femme. La pauvre, elle avait reçu la promesse d’une nuit unique et irrépétible et pour le moment, elle n’avait reçu qu’un verre d’eau.

«Pouf, pas même ça». Elle se répondit à elle-même avec un sourire forcé.

Il ne termina pas d’ouvrir la porte qu’un puissant homme blond,  avec une coupe de cheveu faite à la tondeuse sabot numéro un et une barbe de deux jours, le regarda en s’éclatant de rire.

— On dirait que le petit capitaine est prêt à l’attaque— dit-il entre rire tout en regardant l’entre-jambe de son ami.

S’ils n’étaient pas si amis et s’ils ne s’étaient pas mutuellement sauvés la vie plus d’une fois, Matias l’aurait frappé en plein sourire jusqu’à le faire disparître entièrement..

— Entre...

— Mademoiselle— il salua en souriant et se touchant la visière de sa casquette militaire.

Sans faire attention à la galanterie de son ami, Matias lui demanda tranchant.

— Combien? — Matias ne se soucia d’aucun détour.

— Dans deux heures, à l’aéroport. Bon— regardant sa montre, il corrigea— pour être exact, dans une heure quarante-cinq minutes— Matias le regarda sans comprendre— Ehem, j’étais un peu occupé— et amusé il montra son sourire parfait.

— Merde, merde!, ça ne peut pas m’arriver encore une fois— Matias ne termina pas de sangloter lorsqu’ils se retournèrent tous les deux pour voir la femme sur le canapé qui s’enlevait la couverture, laissant son corps à celui des deux eux qui l’appellerait d’une voix sensuelle.

— C’est ce que tu attendais?

Tous les deux se regardèrent sans la comprendre.

— Tu voulais un petit jeu à trois...mmm...tu copain est superbe— tout en se léchant les lèvres— il me plait...

Lucas passait déjà son tee shirt par-dessus ses épaules quand Matias l’arrêta.

— Tu fais quoi?

Lucas le regarda comme si son capitaine était un idiot. 

— Tu t’imagines que je fais quoi!

— On ne peut pas. Je dois préparer le sac et prendre une douche... Qui sait où on nous envoie...

— Te veux dire que, toi, tu dois faire toutes ces choses-là. Moi, j’ai déjà tout dans la voiture. Allons, prépare-toi, nous t’attendons— et il sourit à la rouquine à moitié nue. 

Matias rugit furieux.

Il ne manquait plus que ça. Il avait préparé le terrain et maintenant c’est son copain qui profitait de la récolte. C’était vraiment injuste.

Il se dirigea furieux à la salle de bain lorsque Lucas le retint par le coude.

— Ça te dérange? — lui chuchota-t’il à l’oreille.

— Je ne sais même pas son nom— Matias répondit en haussant les épaules.

— Parfait, alors,  ma jolie comme toujours, non?

— Oui, vas-y. Il me faut vingt minutes pour la douche et la valise, et ensuite nous nous larguons d’ici.

— ça va bien aller— Lucas se retourna tout en se défaisant le pantalon. — Ma jolie, changement de plans.

— Pour moi, c’est parfait.

«Qu’ils aillent se faire foutre» rechigna Matias.

Il était en colère car ses vacances s’étaient terminées et la douleur que son copain avait entre les jambes était digne d’un championnat.

«Pareil, un petit coup rapide pour calmer les douleurs ». Mais quand Matias se retourna, il se rendit compte que ces deux-là n’avaient aucune intention de lui laisser un peu de place.

«S’il vous plait, les femmes se dépêchent si lentement» commenta-t’il sur le chemin de la douche.

— Je suis désolé mon copain, tu viens avec moi, ce sera pour une autre fois— dit-il à voix haute à son entre-jambe comme s’il était une entité indépendante. Son ami bougea énergiquement lorsqu’il entendit les halètements sur le canapé  — oui, je sais parfaitement que tu voudrais être là-bas, mais je crains que la seule chaleur que tu recevras aujourd’hui et ces deux prochains jours, soit la mienne. Son ami, se rabaissa déçu par la réponse. 

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— Vais-je devoir endurer ce petit sourire de stupide pendant tout le vol jusqu’à Madrid?

— Ah!...moins de mauvaises manières, Cher Ami, ce n’est pas moi qui t’ai obligé à interrompre tes vacances.

Il a raison, pensa Matias. Son ami partait aussi pour  Madrid, avec lui, et, qui sait, quelle mission les attendait.

— Je sais. Il t’a dit quelque chose de plus?

— Seulement que tu ne répondais pas— Lucas était souriant— que je te prenne par la peau des fesses et que nous retournions à Madrid à toute vitesse. 

— Qu’est-ce qu’il y a donc de si urgent?

— Aucune idée mais tu connais déjà bien le colonel, quand il appelle personnellement...—Matias ne lui permit pas de poursuivre.

— Il y a quelque chose de gros qui nous tombe dessus.

— C’est ça. Bon, je crois que je vais dormir un petit moment parce qu’après le doublon, je suis un peu fatigué.

— Le doublon?

— Celui d’aller te chercher et le petit cadeau chez toi à la maison, bien sûr.

Matias le regarda avec une entière jalousie.

— Serais-tu un pauvre...— répondit Matias.

— D’accord,  d’avoir été si rapide— dit-il tout en lui montrant un large sourire.

— Pour moi, ce n’est pas la rapidité qui compte, Cher Ami, ce qui compte c’est de les faire jouir pendant des heures— répondit Matias sarcastique.

— Oui, mais elles ne te durent jamais plus d’une semaine.