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L'Amour Enfin: Trilogie Chance et Amour
L'Amour Enfin: Trilogie Chance et Amour
L'Amour Enfin: Trilogie Chance et Amour
Ebook174 pages2 hours

L'Amour Enfin: Trilogie Chance et Amour

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Amour enfin

Troisième livre de a trilogie Chance et Amour

Amour enfin c’est le troisième et dernier livre de la trilogie qui a commencé par Un coup de Chance et P… de Chance.

Rose n’avait jamais imaginé que rentrer dans la famille serait si difficile. Lorsque sa vie commence à prendre son chemin, le destin lui réserve une surprise. Pourra-t’elle profiter un jour de l’amour ? 

LanguageFrançais
Release dateFeb 6, 2019
ISBN9781547562077
L'Amour Enfin: Trilogie Chance et Amour

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    L'Amour Enfin - Anaïs Wilde

    Anaïs Wilde

    Série Amore Mio

    Chapitre Un pasted-image.tiff

    –Tu me considères si méchante ? –Je demande.

    –Pire encore, tu es... Enfin.

    Mario m’observe pour étudier ma réaction. Il se tait et il tourne sa tête vers la fenêtre. Nous sommes dans son appartement Trastevere, ce quartier merveilleux qui se trouve de l’autre côté du fleuve le Tibre, toute une découverte pour moi. Un endroit qui reflète le caractère bohême que mon amour conserve sous son apparence d’homme d’affaires sérieux. Peu après que Mario soit parti chez sa mère, en Sicile, Mario et moi, nous avions décidé de ne pas rester dans l’appartement de la Piazza del Popolo. Surtout parce que nous ne pouvions pas nous toucher. Nos mains et nos baisers nous échappent, et tous ceux qui nous sont avec nous s’aperçoivent bien  de la manière dont nous nous regardons. Aussi, pour ne pas mettre Silvana et son neveu dans l’embarras, avions-nous décidé de déménager dans cet appartement que Mario avait acheté il y a des années de cela, celui où il espérait habiter un jour avec la femme de sa vie ...

    Hem, présente! Oui, il semble que cette femme, c’est moi.

    L’énorme lit d’antiquité vénitienne que Mario avait acheté aux enchères, occupe le centre de la chambre à coucher. Derrière nous, se trouve la fenêtre par laquelle rentrent le chant des oiseaux, le bruit du petit marché de la Porta Portese, les chansons qu’un homme fredonne depuis toute la matinée. Je donne un baiser à Mario dans l’intention que ce soit quelque chose de rapide, de léger, qui sera suffisant pour l’encourager de terminer une phrase qu’il a laissée en suspens. Mais, je perds la main–comme toujours avec lui– et le baiser devient interminable. Mario met sa main derrière ma tête, c’est le meilleur appui que puisse exister. Il me pousse en douceur,  jusqu’à ce que je me retrouve allongée, une fois de plus, sur le matelas.

    –Tu crois qu’aujourd’hui nous arriverons à passer un peu plus de deux heures en dehors du lit? –je demande avec coquetterie, en faisant semblant de me plaindre sur ce qu’avaient été nos derniers jours.

    –mmh –répond-il. Il est évident que non, deux heures, c’est beaucoup demander.

    –Ecoute. Eh... –J’essaie d’arrêter de l’embrasser–. N’imagine pas te défiler. Termine de me raconter ce que ta mère a dit sur moi.

    Mario lève la tête et me fait un geste de peine.

    –Elle me hait –dis-je.

    –Bon, pas tellement –admet Mario–. Elle t’a juste appelé plusieurs fois sorcière. –Devant ma tête triste, il ajoute–. Voyons, nous devons comprendre qu’elle ne te connait qu’au travers de ce que Rodolfo a  lui raconté et de ce qu’elle a vu sur toi dans les revues.  Ces photos de toi à Bora Bora auraient été suffisantes...

    Mario fronce les sourcils et je vois ses yeux s’assombrir. Ce qui le dérange ne sont pas les photos de moi toute nue dans l’océan, mais celles où j’étais apparue  à la sortie de la discothèque sous la protection d’Etienne.

    –Encore une fois? –je demande–. Combien de fois, dois-je te dire qu’Etienne n’est qu’un copain. Je n’ai jamais senti ni le moindre attrait pour lui.

    –Mais lui si, il ressent quelque chose pour toi. Je n’arrive pas à enlever de ma tête ces roses jaunes. 

    Mario se réfère au grand bouquet qu’Etienne avait envoyé, de manière si imprudente, alors que ça ne faisait que quelques jours que nous étions à Rome. Celles que Silvana avait mises dans un vase sur le piano à queue du salon en croyant qu’elles avaient été envoyées par des admiratrices de Rodolfo. Tout s’était bien passé, Rodolfo ne s’était même pas dérangé de vérifier la petite carte parce que lui, il est comme ça, il pense que le monde entier est à ses pieds. Mais ensuite, Anna était arrivée, elle avait été directement à la petite carte d’Etienne et sa tête avait tout dit. Encore aujourd’hui je ne comprends pas comment Rodolfo ne m’avait pas tuée pour ça. Chaque jour, il me parait plus évident qu’il ne m’aimait absolument pas, et qu’il ne m’avait jamais aimée. Même si, à vrai dire, je ne pense plus à lui. Ça ne m’intéresse pas de savoir pourquoi il s’était marié avec moi ni pour quelles raisons il avait voulu qu’on nous photographie tout nus. Tant que j’ai Mario à mes côtés, rien d’autre ne m’intéresse. Bon, presque rien d’autre. Ça me fait du mal de penser que sa mère ou même lui puisse croire les mensonges de cette sale revue.

    –Mario, regarde-moi –je tiens sa figure entre mes mains–. Regarde-moi dans les yeux. Je ne veux pas que ni ta mère, ni toi vous vous trompiez sur moi, que vous ayez une impression sur moi. La voie, que je suis, n’est pas celle de l’infidélité.

    Mario baisse son regard sur mon corps tout nu et il s’éclaircit sa voix, en souriant enchanté. Je prends le coussin et je luis tape dessus. Il est évident que si, en ce moment je suis infidèle, bien que pas au sens strict du terme. Du moins pas, en ce qui concerne mes règles de vie. Mario est l’homme que j’aime, alors que, Rodolfo s’est marié avec moi lorsque j’étais si saoule que je ne peux pas m’en souvenir.

    –Aïe! –se plaint Mario–. Pourquoi tu me tapes? Je n’ai rien dit.

    –Mais tu me l’as fait comprendre. Ce petit sourire...

    –Tu es infidèle, oui ou non? –demande-t-il.

    Je me recouvre le visage, des deux mains  et je sens comme je rougis sans pouvoir l’éviter.

    –Je t’aime –Mario susurre à mon ouïe, si tendrement, avec un ton si sexy, que j’en crois mourir instantanément.

    Je retire lentement mes mains pour lui dire que,

    moi-aussi, je l’aime de tout mon cœur. Mais lorsque je me retrouve face à ces yeux si profonds ...

    –Qu’est-ce qu’il se passe? –demande-t-il.

    –Tu m’intimides –je me plains–. Comment vais-je te dire que je t’adore si tu me regardes comme ça? Avec ces

    yeux-là qui me dévisagent, je n’arrive pas à te dire que je suis folle amoureuse de toi.

    Je vois son sourire.

    –Alors, ne le dis pas –dit-il en m’embrassant.

    Nous recommençons à nous embrasser sans arrêter et je sens que la chaleur monte –une fois de plus– entre les deux.

    –Mario, je crois que nous devrions nous lever –je commente.

    –Sexe debout? – demande-t’-il.

    –Non, je veux dire, prendre une douche, nous habiller et nous comporter comme des gens normaux.

    –Qui veut être normal! Moi, je ne peux pas. Je ne veux pas maintenant que je t’ai trouvée. Tu sais depuis combien de temps, je recherche une femme comme toi? J’étais arrivé à croire qu’elle n’existait pas.

    Je connais la sensation, depuis le même bout de temps que, moi aussi, je recherchais un homme comme lui. Bien que dire ça, ce n’est pas tout à fait exact. Moi, je ne cherchais pas quelqu’un comme Mario parce que je n’imaginais même pas que quelqu’un comme lui pouvait exister.

    –J’insiste –je dis et j’enlève mon regard de sur lui pour avoir l’air de quelqu’un de fort –. Nous devrions sortir prendre l’air.

    Cette manière qu’a Mario de céder à mes demandes comme si j’étais un enfant, me rend folle. En particulier parce que conjointement à cet enfant doux qui l’habite intérieurement, il y a un homme qui me fait ressentir qu’à ses côtés, rien de mauvais ne peut m’arriver.

    Nous nous habillons. Bon, oui, nous nous habillons deux heures plus tard, mais au moins nous y parvenons. Mario enfile son jean usé qui attire mes mains, un tee shirt et se met son eau de Cologne... Mon Dieu, son eau de Cologne. Pourrait-il mourir pour un parfum? Je crois qu’oui. J’évite de le regarder, car je sais que si je le fais avant de descendre dans la rue, nous terminerons de nouveau sur le matelas ou sur le canapé ou dans n’importe quel recoin de l’appartement qu’on ait déjà baptisé. Je mets une robe avec des motifs de fleurs minuscules, un cardigan léger et des ballerines. Depuis mon expérience avec les beaux mais inutilisables talons à Frascati, je sais que le mieux, lorsqu’on veut se promener dans une ville avec des rues pavées, c’est de porter des chaussures à l’aise.

    Main dans la main, nous descendons les escaliers. Le bâtiment dans lequel Mario a son appartement, n’a pas d’ascenseur. C’est un de ceux qui sont peints, extérieurement  –ou mieux dit encore, il avait été peint– de couleur brique. Décidément, les italiens ont un art inimitable pour laisser que la peinture s’use sur les bâtiments. Ils la conservent à l’endroit exact qu’on peut apercevoir du coin de chaque rue. En plus, au Trastevere, presque tous les bâtiments sont recouverts de lierre et de bougainvilliers qui alternent avec le linge tendu d’un bâtiment à l’autre. Je lève mon regard vers le ciel clair et transparent et je sais que je pourrais parfaitement bien passer le reste de ma vie ici, dans ces rues sans voitures (même si avec de nombreuses Vespas), où les gens prennent le temps de se promener, de parler, de vivre. Je ne m’étais jamais rendu compte du peu que  les gens appréciaient la vie, ailleurs dans le monde. Ici, et spécialement dans le Trastevere, tout va doucement. Nous prenons place sur l’une des nombreuses terrasses qui se trouvent dans les rues étroites. Mario commande deux cappuccinos et deux cornetti caldi, un autre des plaisirs que m’a faits découvrir cet homme. Quiconque dirait qu’il ne s’agit que de simples croissants, bien chauds, fourrés à la confiture.

    –J’avais besoin de ce café–je dis et Mario me regarde tout de suite malicieusement–. Ne commence pas –je me plains, même s’il sait combien j’ai été heureuse ces derniers jours.

    –J’ai une bonne nouvelle et une mauvaise –dit Mario.

    Je l’observe pour m’assurer qu’il parle sérieusement, avec lui, on ne le sait jamais. Je ne savais pas qu’il avait un caractère aussi blagueur et léger. Jusqu’à avant que n’éclate la passion, je n’avais vu que sa facette de négociateur implacable. En réalité, avec moi, il avait joué le rôle de beau-frère bon, mais ce n’est que maintenant que j’ai découvert qu’il aime bien me taquiner. Je m’aperçois que cette fois-ci, il parle sérieusement et, par son aspect, je crains que la mauvaise nouvelle soit assez pesante.

    –Donne-moi d’abord la bonne ou non, attends, j’ai besoin de plus de café.

    Lorsqu’on nous amène deux autres capuccinos, je lui dis que je suis prête à écouter ce qu’il a à me dire.

    –La bonne nouvelle, c’est que j’ai parlé avec ma mère.

    –Et le plus beau qu’elle a dit sur moi, c’est qu’elle m’a traitée de sorcière.

    –C’est exact, c’est le plus beau qu’elle ait dit sur toi. Mais, malgré son avis sur sa belle-fille, elle m’a garanti qu’elle tiendra Rodolfo occupé jusqu’à ce qu’il doive revenir irrémédiablement pour travailler. Ce qui m’amène à la mauvaise nouvelle.

    –Il y a un film... – je dis en priant le ciel pour qu’il n’en soit pas ainsi.

    Mario nie de la tête, mais ajoute tout de suite.

    –Il y a une campagne publicitaire.

    –Rodolfo ne fait pas de publicité.

    –Il n’a jamais voulu en faire –admet Mario–, mais on lui a fait une offre qu’il n’a pas pu rejeter.

    –Des slips avec Richard Claine?

    Mario fronce les sourcils, il semble qu’il n’a même entendu parler de cette possibilité.

    –Non –dit-il sur un ton qui laisse entrevoir l’absurdité d’une possibilité que son frère puisse faire une campagne de pub sur des sous-vêtements–. C’est pour Cinzano.

    Même pas la confiture qui se trouve à l’intérieur du croissant ne parvient à adoucir l’idée du retour de Rodolfo à Rome.

    –Eh –Mario me lève le visage pour m’observer–. Eh. –Il m’observe–. Ça ne va rien changer pour nous.

    –J’aimerais te croire, mais je crains que tout ne change.

    Chapitre Deux pasted-image.tiff

    C’était quelque chose dont nous avions évité de parler. Ni Mario, ni moi, nous n’avions évoqué ce qui se passerait au retour de Rodolfo. Nous nous limitons à vivre notre amour comme s’il n’y avait pas de lendemain, tout en sachant au plus profond d’entre nous, que ce lendemain non seulement il existe, sinon qu’aussi il tombera sur nous comme un couperet.

    Le reste de la journée se retrouve obscurci par la nouvelle du retour imminent de mon mari. A tel point, que mentalement je

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