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i : i CG COMMUNISME ET SCIENCE C ‘in suo esse ot ‘modus intelligendi rem ipsam. cette distinct on fmblée Yaventage revient & Petre de lement n'est rien. A ce compte, fh icable d’une part et la négation d’autre part deviennent principe des choses elles-méme de sorte et indéterminées, plus el auraient la nature de principe a Mégard de ces mémes choses, précisément un cas d’espéce en i if au tout avee les inférieurs auxquels est non-blanc, de méme que rouge est non-blanc, et il en est ainsi de couleur, sauf de blanc, CHAPITRE 1x Dialectique, science et religion le méme que « étre ui est cheval >, ne fait ni éléphant ni chat. Le mujet di nécessairement ou blane ou noir quend il peut non-blane et non-noir, tel rouge; mais il sera de toute nécessité ou blane ou non-blane, ou noir ou non-noir. Que d’silleurs on accorde un seul instant que blane et non- blanc permettent un intermédiaire, comme blane et noir en admettent impossible le changement selon les con- Un moyen terme des contradictoires impliquerait en ya chan- le blane devient noir, cas non-blane. ir contradiction: ee qui fe, ete, devient dans tous » Cest-A-dire ennemi de la dl est aussi « matérialiste dialect le D5, Cest-A-dire quill conduit Ja lutte contre Ia teligion selon telle tactique plutot que telle autre. Parce que dialectique, le marxisme « va plus loin» que l'ancien matérialisee lee eneyclopédistes et de Feuerbach, en ajoutant qu’ suwir lutter contre la religion ». > ce qui devient blanc, le devient de,non-blane, de sorte que tien ne pourrait non plus deveni Certes, Ia négation réelle de blanc ne se fait pas sans que | tr fist tou lane », mais ce n'est pas non-blane qui les ren ‘el non-blane. Ainsi don savoir couleur, non-blane s'oppose néat a la facon ferprétée comme une smps et par rapport au. tel point que Négard de la eflectivement ——— équivaudrait & une contradiction lisée dans les choses. Et e’en est précisé- aradose emir par contradiction, dans Laval thélogique of philosophigue, Vol 156, no 1, pp. 20-26. sty, marsiome,p. 230, Pp. 28 38, 35, COMMUNISME ET SCIENCK ment une que les communistes ne veulent pas admettre. Leur conception de homme nouveau, qui refuse abs toute transcendance, qui ne veut tout devoir qu’a entraine rigoureusement et Ia négation théorique de Diew et la lutte pour la suppression pratique de la religion. De Marx déclarations sont claires leur reprocher quelque tes se moqueraient de nous avee iger ces textes ou chercher a atténuer leur détermination et leur rigueur. Certains pro- pagandistes essaient, bien de les dissimuler pour surprendre, a la Tis vont méme jusqu’a ‘Athanes et de Bethléem. de foire foraine. Das eux’, est sa propre profession, le discours tiendra toujours contre tous les dieux du ciel et de la terre, i ne reconnaissent pas la conscience humaine pour la i ne souffre pas de ivale.»? Les chefs marxistes n'ont jamais prétendu avoir de Bethléem. Certains socialistes mnistes francais prenaient pour axiome que le sme, c'est le communisme et tentaient de prouver, que les premiers chrétiens vivaient en eommu- nauté. Engels commente comme suit leur attitude: « Mais 3 montre uniquement que ces braves gens ne sont le et découvri- lui est, néanmoins, totalement opposé, aussi bien qu’a toute mesure rationnelle. » * Un sigele plus tard, en 1955, Khrouchtchev rappelait a ue plusieurs décorations pour leur, i Toute. EA Naatbne, De Karl More 8 Mao Teb-Tung, p34. ent tels. Car! munisme, lesprit général de cette doctrine , DIALECTIQUE, SCIENCE ET RELIGION de ce geste, ¢I ne faudrait quand méme pas, disait-il tn tirer In conclusion que les communistes ont changé opinion sur la religion: nous restons les athées que nous isons tout pour libérer cette subit encore. »* La méme année, ELL Petrovsky écrivait dans Ia revue qui donne les direc, tives offcielles du régime en matitre pédagogique: instrument. pour donner mmuniste aux générations A venir, ne peut avoir dautre attitude eaves {Le premier et le second article du dé (Jeunesse comrmuniste) enseignent que le clengé est Penner! us achamné de l’Etat communiste, qu’un bon commu. niste doit étre un athée convaineu, que Pathéisme est ined. du communisme et forme la base de la Ee ‘ovidtique. Pour établir et maintenir cell communiste attache done « une immense Propagande de la seule conception du monde G ment, scientifique ». Cette propagande «du marxisine. f léninisme et de la science qui contribue grandement a false & disperattre les survivances religieuses, & former les Soviets ques dans Fesprit de Pathéisme, & les armer dune concep. tion scientifique du monde, est un moyen essentiel de l'éda- cation communiste ». * authentique- Cette attitude du marx 3.3.1, Patnovery, L’Blucation aide Mose dave 16S, no 6. “Cit dans La Orit au monde Vale BS 8. Patt Dictionnaire philosophipua, p. 169. COMMUNISME ET SCIENCE < DIALRCTIQUE, ScIENCE eT RELIGION {61 situation et ... Les étres en dehors du temps et de l’espace eréés par supréme pour les clergés et nourris par 'imagination des foules ignorantes et opprimées, dit Lénine, ne sont qi fantaisie maladive, les subterfuges de phique, les mauvais produits d’un mauvais x Ja religion décou- lfeations dans les rapports de classes. * hasard, dit Marx, Pon ¢ veut parler de I'étre’ de la reli Cest-ivdire d'un fondement mi faut pas «le chercher dans attributs de Dieu, mais d \de matériel trouvé par chaque degré de l'évolution religieuse ».* Par suite, il faut expliquer la religion par les « conditions empiriques » et montrer fera comprendre que «l'homme est l'étre lusoire qui se meut. jomme, aussi longtemps qu’il ne se meut pas méeme».* L'idée que la grandeur et la jomme découlent de sa création a l'image et & Ja resemblance de Dieu répugne au marxiste. Il préfére sortir tout entier de l’imperfection et des ténébres de la De a découle Vimpossibilité trés mette de réconcilier Thomme marxiste avec la religion. Celle-ci reconnaft. un Rire supérieur, dont homme dépend comme de son principe et de sa fin, Croire’& une telle dépendance, c’est, pour le marxiste, se laisser dominer par une création de son veau. L’homme religieux est un @tre rabougri, dimi- Dans Jes nuées de son cerveau, dans un monde it des images engendrées par sa mistre. lui, méconnatt le véritable monde . «homme fait . Bt en effet, la religion est la conscience et le sentiment de ’homme qui ne sfest pas encore trouvé ou qui s'est déja teperdu. »* Pour le sauver, il faut done détruire ces critique de la religion aboutit ... & que des conditions définies et de commerce sont iale définie, par suite te a une forme déf irner avait examin prit justement cette for it une autre par Ie suil des époques, de sot-méme » et des « développements ultérieurs de Tesprit religieux », mais furent amenées par des causes tout empi ques, soustraites a toute influence’ de l'esprit religieux, * «Opium pou Ia religion sert & justifier et & de renverser toutes les relations sociales dans lesquelles conserver l'état social qui I’a eng: a empéche les Vhomme est un étre dégradé, asservi, abandonné, mépri- f.. classes opprimées de faire la révolution, en leur préchant la sable »*t Crest la seul i E résignation dans les maux présents et l’espoir d’une récom- peines, daus une vie meilleure. En meme , et en particulier le christianisme, fournit x classes dirigeantes un instrument de domination en iant leur attitude & ’égard des opprimés. On connatt mn la diatribe de Marx contre les principes sociaux du christianisme qui auraient justifié lesclavage antique, glo- iflé le servage médiéval et préché « Ia ldcheté, le mépris de 1, Mettriatome ot empiriceritcieme, pp. 164-165, E fore, Lateny Fourth les conditions de la vie réell La seconde proposition considére la religion comme une se développe a déterminge. Reflet ues et sociales, elle n’a de Moreen oh

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