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Sommaire :

La situation des arabes avant l'islam : ici


Généalogie et Famille de Messager d’Allah : ici
La Naissance et Les Quarante Années Précédant la Prophétie : ici
L’Avènement de la Prophétie et de la Mission : ici
La généralisation de l’appel :ici

Groupe d'apprentissage de la Sira nabawyya par ici


Vos commentaires : ici
Dis : "Ô mon peuple! Continuez à agir selon votre méthode; moi aussi j'agirai selon
la mienne. Ensuite, vous saurez qui aura un meilleur (sort) dans l'au- delà."
Certes, les injustes ne réussiront jamais. (Sourate 6. verset 135)
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Re : Groupe d'Apprentissage De La Sira Nabawyya


Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux.

La Situation Des Arabes avant L’Islam

Au 6ème Siècle après J-C, le monde était dans l’obscurantisme et plongé dans
l’ignorance.
Les arabes ne faisaient pas exception de cette situation, ils étaient même les
plus touchés par cet aveuglement.
Du point de vue religieux c’est le polythéisme et l’idolâtrie qui les caractérisaient
« Ils adorent au lieu d’Allah ce qui ne peut ni leur nuire, ni leur profiter et
disent « Ceux-ci sont nos intercesseurs auprès d’Allah » » (10 : 18) « Mais
ils ont adopté en dehors de Lui des divinités qui, étant elles-mêmes créées;
ne créent rien, et qui ne possèdent la faculté de faire ni le mal, ni le bien
pour elles-mêmes et qui ne sont maitresses ni de la mort, ni de la vie, ni de
la résurrection » (25 : 3)
Ils sont allés jusqu’à adorer les pierres, si jamais ils trouvèrent une pierre ou
roche meilleure que la première ils se débarrassaient aussitôt de la précédente
pour en garder la nouvelle; et au cas où les pierres sont introuvables, ils
rassemblent de la terre puis apportent une brebis pour la traire et mélanger son
lait avec la terre ramassée, une fois l’idole bâtie, les gens lui tournaient autour,
signe de leur soumission et de leur adoration.
Ils consultaient les Zalam, à savoir des baguettes non couvertes de plumage. Ils
choisissaient trois baguettes, l’une signifiait « Oui », l’autre « Non » et une
dernière « Néant », et font d’elles un recours pour tout ce qu’ils voulaient
entreprendre : voyage, mariage et autres choix dans leur vie. Après consultation
si le « Oui » apparaît, l’action était à faire, contrairement au « Non » où il leur
revenait de différer jusqu’à la prochaine consultation. La sortie du « Néant » les
portaient à recommencer l’opération.
Les arabes accordaient une place prééminente aux sorciers, devins et
astrologues, c’est eux qu’ils consultaient à la fois pour leur vie quotidienne et
religieuse et leur font une confiance aveugle. Ces différents sorciers et
astrologues prétendaient connaître l’invisible, le futur et les différents autres
secrets et cela en se servant pour les uns des astres et des mouvement des
étoiles qui les informent sur les événements futur, et d’autres qui prétendent
avoirs des Djins qui leur donnent des informations sur l’invisible.
On retrouve également la pratique de l’augure qui consiste à se plaindre de tel ou
tel chose, les arabes préislamiques apportaient un oiseau qu’ils relâchent puis ils
regardaient attentivement la direction qu’il prend, si la direction prise par ce
volatile est la droite c’est donc un bon signe et accomplissent la chose qu’il
souhaitaient faire et si l’oiseau va à gauche ils cessaient aussitôt, en plus de cela
dés qu’un animal quelconque leur coupaient la route, ils changeaient d’humeur et
ne cessaient de se plaindre car c’est une chose qu’ils considéraient comme étant
négative et néfaste.
Autre pratique répondu, la désignation de quelques jours ou mois considérés
comme néfastes et porteurs de malheur, s’ajoute à cela les femmes et certains
animaux.
Il existe également un véritable mythe des hiboux, c'est-à-dire qu’ils avaient cru
que la personne tuée ou assassinée ne trouvera jamais la paix tant qu’elle n’est
pas vengée, son âme se transformait en hibou et tournoyait en disant j’ai soif,
j’ai soif, abreuvez moi, abreuvez moi, mais une fois la personne est vengée, son
âme reprends son état primitif et connaît la béatitude et la paix.
En parallèle de ses fausses et aberrantes croyances, on retrouve aussi leur
attachement à l’héritage de leur ancêtre Ibrâhîm, comme honorer la Ka’ba, le
Hadj et la ‘Omra et se rendaient à ‘Arafa et Al Mouzdalifa cependant ces
pratiques sont mêlées d’innovations et de falsifications.
Le judaïsme et le christianisme ont également influencé les populations de
l’Arabie, les juifs s’étaient installés et avaient plusieurs tribus à Médine, Khîbar,
Timâ’, Ouad Al Qourâ, Fidk et autres villes; d’ailleurs une tribu arabe du Yémen a
embrassé le judaïsme, les juifs se sont distingués par leur violence car ils ont
brulé des chrétiens à la région de Oukhdoûd car ils ont refusé la religion juive.
Les chrétiens se sont massivement répondus à Nadjrân, ils se sont développés
dans la plupart des régions du Yémen et cela à cause des Abyssins.
En plus du Yémen, les régions proches des Romains ont embrassé le christianisme
à l’image des Arabes Alghasâsina et Watî’.
C’est globalement les principales religions des arabes avant l’islam même si l’on
retrouve quelques traces des Madjûs et Sâ ibiyya. Ces religions se sont toutes
dissipées et ont disparu peu à peu. Les polythéistes qui prétendaient appartenir
à la religion d’Ibrâhîm étaient les plus éloignés des enseignements de la doctrine
d’Ibrâhîm, ils ont délaissé ce qu’elle a apporté comme enseignements moraux, et
le recours aux interdits s’était généralisé. Avec le temps leurs pratiques se
rapprochèrent de plus en plus de celles des idolâtres et leurs fausses et
imaginaires traditions ce qui influença profondément à la fois la vie sociale et
politique des arabes.
Le Judaïsme s’est très vite transformé en ostentation et absolutisme, leurs
religieux ont été adorés en dehors d’Allah, ils contrôlaient leurs sujets et les
jugeaient même pour des simples paroles insensées ou des pensées et projets
personnels. Le principal souci des juifs était l’acquisition de richesses et de
titres et cela en délaissant leur croyance, et c’est la cause principale de
l’apparition à grande échelle de la mécréance, de l’athéisme et de la négligence
des recommandations d’Allah qu’il soit Exalté.
Le Christianisme a également connu un véritable retour à l’idolâtrie et devient
hermétique, cette religion met dans la même position l’homme et son Créateur.
En réalité le Christianisme n’a pas énormément eu d’effets sur les arabes à
cause de l’éloignement de ses enseignements du mode de vie des protagonistes
de l’Arabie de l’époque, un mode de vie bien encré dans les mœurs et difficile à
délaisser.
La situation politique était marquée par la division de l’Arabie en différentes
tribus, à la tête de chaque tribu on retrouve un chef despotique, il a un pouvoir
et une autorité digne d’un Dictateur au point que ses sujets le suivent en tout et
n’importe quoi, s’il se met en colère, des milliers de sabres brandissent et le
suivent derrière sa colère sans lui en demander la cause.
Dans les trois provinces avoisinant les étrangers, la situation politique s’empirait,
caractéristique des rapports entre maître et esclave, entre gouvernant et
gouverné. Les seigneurs notamment les étrangers, s’emparaient de tous les gains
et renforçaient l’économie de leur région maintenant les esclaves sous la
contrainte.
Les gens, aveuglés, étaient voués au tâtonnement. L’injustice leur venait de
partout or, ils ne pouvaient ni se plaindre, ni rouspéter. Au contraire, silencieux,
ils subissaient l’humiliation, l’injustice et certaines formes de châtiment.
Le pouvoir était usurpé et les droits individuels nuls et non avenus. Les tribus
dans le voisinage de telles provinces sont ballottées au gré des passions et des
ambitions. Tantôt elles faisaient partie de l’Irak, tantôt de la Syrie.
La situation des tribus était très tendue car elles se disputaient et s’entre-
tuaient à cause des différentes appartenances ethniques, raciales et religieuses.
De plus ses tribus n’avaient pas de roi ou de chef qui leur apporterait la liberté
et la paix et sur lequel ils pouvaient compter en temps de crise.
Du point de vue social, les situations sont très différentes d’une classe à l’autre,
on retrouve effectivement dans les milieux aisés, une certaine positivité dans la
relation entre l’homme et ses proches, alors que dans les milieux populaires et
modestes la relation est plus ambiguë, en plus de la mixité entre hommes et
femmes dans tous les domaines de la vie, il en résulte toutes les formes
possibles d’immoralité, d’impudicité et de débauche.

D’ailleurs Abou Hourayra et autres rapportent que selon ‘Aicha le


mariage avant l’islam s’effectuait sous quatre formes :
> Une forme analogue au mariage d’aujourd’hui, c'est-à-dire qu’un homme
demandait la main au parent de la fille, l’homme lui donnait une certaine somme
d’argent puis l’épousait.
> La deuxième forme consiste en ceci : l’homme qui demande à sa femme
lorsqu’elle s’est purifiée de ses menstrues d’aller faire le commerce charnel
alors que lui n’avait pas de rapports avec d’elle, sauf lorsqu’il devenait évident
qu’elle avait été enceinte par l’homme avec qui elle avait fait le commerce
charnel. La pratique était destinée à obtenir un enfant noble. Cette forme de
mariage était connue sous le nom de « Mariage du commerce charnel »
> La troisième forme de mariage : Un groupe d’hommes de moins de dix entraient
chez une femme avec laquelle ils avaient des rapports sexuels. En cas de
grossesse puis d’accouchement, cette femme réunissait les hommes chez elle et
désignait ensuite l’un d’entre eux et lui disait : « C’est ton enfant ô toi, untel ».
Ainsi elle remettait son enfant à l’homme qu’elle désigne, et ce dernier ne peut
pas le refuser.
> La quatrième forme consiste à ce que plusieurs hommes se réunissaient et
entraient chez une femme qui était une prostituée localisant sa demeure à l’aide
de drapeaux qu’elle accrochait à sa porte à l’intention des visiteurs. Lorsque
cette femme accouchait, les hommes se regroupaient chez elle et remettait
l’enfant à celui qui était considéré comme étant le père.

Une fois envoyé, Mouhammad détruisit toutes ces formes de mariage, ne


laissant prévaloir uniquement le mariage tel que l’islam le conçoit aujourd’hui.
En plus de toutes ces formes de mariage, il existait des unions entre hommes et
femmes conclues par la force des épées et des lances. Les vainqueurs aux
guerres tribales emmenaient en captivité les femmes des vaincus et en
jouissaient; il en résulte que les enfants nés de telles unions étaient frappés de
honte toute leur vie.
La pratique de la fornication avait libre cours dans tous les milieux. N’en
échappaient que certains hommes et certaines femmes d’ont la grandeur les
portait à refuser un comportement aussi abject. Les femmes qui se tenaient sur
leurs gardes étaient mieux loties que les captives, car, celles-ci étaient la grande
catastrophe. En outre il paraît que la plupart des gens de l’époque préislamique
n’éprouvaient aucune honte à se réclamer des fornicateurs.
Abou Dâwoud rapportant les propos que ‘Amr Ibn Chou’ayb avait tenu de son
père et son grand-père dit : « Un homme se leva et dit : « O Messager d’Allah!
Tel est mon fils : j’ai commis un adultère avec une captive à l’époque
préislamique». Le prophète lui répondit : « Aucun procès dans l’islam. L’époque
préislamique est révolu, l’enfant est pour le lit et la pierre pour l’adultère »
A cette période ils enterraient vivantes leurs filles par crainte du déshonneur et
la dépense, et tuaient les garçons par crainte de la pauvreté et du fait qu’ils
soient obligés de partager avec eux la nourriture et Allah qu’il soit honoré et
exalté a cité ces tragiques épisodes maintes fois dans Al Qor-ân ( Al An’âm,
verset 151 – An-Nahl, 58.59 – Al Isrâ’, 31 – At-Takwîr, 8).
Pour ce qui est des relations intertribales, elles étaient totalement
désarticulées et propices à la guerre. Cependant, le respect et la crainte de
certaines traditions et coutumes communes à la religion et aux superstitions
contribuaient peut-être, à en réduire la tension et aussi la sévérité.
Parfois, l’assistance mutuelle, le serment et la subordination conduisaient au
rassemblement des tribus différentes. Les mois saints leur étaient une clémence
et une aide grâce auxquelles ils pouvaient vaquer à leurs affaires et obtenir
leurs moyens de subsistance.
Le maximum de ce qu’on peut dire à ce sujet est que la situation sociale était à
un niveau abject de faiblesse et de cécité. L’ignorance sévissait parallèlement
aux superstitions extrêmement répandues et fortes. Les gens menaient une vie
de bestiaux.
La femme se vendait et s’achetait, traitée dans certains cas, à un pied d’égalité
avec les objets inanimés. Les relations communautaires n’avaient nulle
consistance, si elles n’étaient détériorées.
Quant aux autorités, la plupart d’entre elles étaient occupées à s’enrichir sur le
dos des sujets ou à faire des guerres aux ennemis.
La situation économique était dans le sillage de la situation sociale, comme l’on
peut se rendre compte si l’on observe de plus près le mode de vie des arabes. En
effet, le commerce était le plus grand moyen d’obtenir le nécessaire or, la
tournée commerciale n’était possible et facile qu’en temps de paix et de
sécurité, ce qu’on ne trouvait dans la Péninsule Arabe qu’à l’avènement des mois
sacrés.
Il est évident que les gens de l’époque préislamique présentaient des petitesses,
des ignominies et des comportements que refuse tout bon sens; toutefois, il y
avait en eux des vertus qui ne manqueraient pas de mener à la surprise et à
l’étonnement à savoir leur générosité, le respect des engagements, la noblesse
d’âme, le refus de subir l’humiliation et l’injustice, la résolution et la
détermination, la bonté, la sagesse, la patience, la douceur, la simplicité et le
nomadisme, la non atteinte par les souillures et artifices de la société à l’image
du mensonge et de la tromperie. Cependant ils n’avait point connu de juste voie
pour étaler et affirmer toutes ces qualités.
La triste vérité est que les gens préislamiques étaient de véritables idolâtres,
plongés dans l’imaginaire, accrochés à de fausses croyances, agrippés à la
violence et aux guerres, s’entre-tuant mutuellement et constamment;
mangeaient la chair des bêtes mortes et buvaient différentes boissons
alcoolisées, ils rompaient les liens de sang, et portaient préjudice à leur voisins,
c’est une véritable loi du plus fort qui régnait, il n’ont point connu de repos
physique et spirituel, ils étaient les plus éloignés de la béatitude et de la joie
malgré certaines de leurs qualités morales ; ils avaient donc indéniablement
besoin de quelqu’un qui les conduirait à cette voie introuvable, c’est là qu’Allah

a envoyé son Prophète Mouhammad afin de les éloigner des ténèbres vers
la lumière, de la souffrance à la prospérité.
Et les quelques pages qui vont suivre ne sont qu’un bref récit et une image
réduite des efforts que l’Envoyé d’Allah avait fourni, et des souffrances qu’il
avait subi.
Groupe d'apprentissage de la Sira nabawyya par ici
Vos commentaires : ici
Dis : "Ô mon peuple! Continuez à agir selon votre méthode; moi aussi j'agirai
selon la mienne. Ensuite, vous saurez qui aura un meilleur (sort) dans l'au- delà."
Certes, les injustes ne réussiront jamais. (Sourate 6. verset 135)

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