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La république Démocratique Populaire

Algérienne

Lycée Mufdi Zakaria


-Maghnia

« Femme dans l’ombre des hommes »

Classe : 2M
Supervisée par la professeur :
« Quadri Maghnia »

Année Scolaire : 2008/2009

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A l’occasion, de la journée de la
femme, nous avons voulu, nous
classe de 2 math, rendre hommage,
à la femme, par une pièce théâtrale,
il est vrai qu’elle vient en retard,
mais, on devrait rendre hommage à
la femme chaque jour, car c’est la
mère, qui nous a mis au monde
après bous avoir porté neufs mois,
elle qui pourrait prendre de son
coeur pour nourrir son enfant, sans
homme il n y aurait pas de femme,
et sans femme nul n’existerait

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Personnages :

-Juge Menour Souhila


- Procureur Bouzar Kamel
-Avocat de Naouel Isnasni Feth Allah
- Avocat de Mourad Dehak Soufiane
-Huissier Sekaf Tuhami

-Ahmed Mourad : Kadouri ABD El Hack


-Saidi Naouel : Sedar Zoulikah
-Rashad Leila : Bouhanna Nadia
-Fellag Soufiane Ounane Hocine
-Doctoresse Khiat : Merabat Khalida
-Directeur : Zar Mohammed (2s2)
-Didouche Kader: Malki Ben Amer (2L.E.)
-Oncle Sami: Karoumi ABD El Hamid
-Professeur Briki Maghnia

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Scène 1
Dans un tribunal

(Les gens présents dans la salle parlent entre eux et chuchotent on entend
des bruits comme
-quelle femme a pu faire ça ?
-Mon Dieu, c’est un véritable serpent cette femme.
-vous savez ; si on donne du pouvoir à la femme elle utilisera pour se
venger de nous.)
(Les jurés sortent de leur chambre et mettent fin à ce brouhaha)
Huissier : Levez vous s’il vous plait …
(Les gens se lèvent mais ne cesse de parler …
-Le Juge est une femme !!
- C’est grave, la femme ne peut être Juge, elle est toujours la victime de
l’homme.
Les gens se mettent à rire …)
-Juge (en lisant des papier) : silence s’il vous plait (en frappant avec le
marteau)…. Vous pouvez vous asseoir, Procureur, je vous prie de
présenter les faits.
-procureur : Mesdames et messieurs les jurés, en fin vient le
moment tant attendu , le moment que nous pouvons connaître la
vérité et que la vérité…le jour du 20/05/2006 nous sommes ici
pour condamner un fait barbare, un fait d’une immense
sauvagerie, un fait qui a pour père la haine et pour mère la
scélératesse, je vous supplie votre honneur, de bien remédier à
cette situation infâme, cette femme qui est vêtue de simplicité; de
finesse, n’est en effet qu’un buveur de sang qu’un croquemitaine
qui effraye les enfants , le feu est son allié et la vengeance est son
arme, cette femme que vous voyez a vendue des informations
secrètes de son entreprise , oui !! Mademoiselle Saidi Naouel, à
profiter de la confiance de son directeur, elle est source honte aux
femmes,
Saidi Naouel : Non je suis innocente, c’est des mensonges (en
criant si fort que les larmes lui coule sur son visage pale).
Juge : Taisez vous, ne parlez que si je vous donne la permission.
(L’Avocat approche de Saidi Naouel et lui dit quelques mots)

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Procureur : Votre honneur, elle ne fait pas honte qu’aux femmes
mais à tout le genre humain, je vous l’assure, elle a voulu
massacrer son collègue de travail, avec l’outil les plus inoffensif
qui soit, mesdames et messieurs une « agrafeuse », lisez ce
rapport de police.
Juge : Il est écrit que le sang sur l’agrafeuse est bien le sang de M.
Ahmed Mourad, et que les empruntes de Saidi Naouel sont bien
là.
Procureur : elle frappa Mourad si sauvagement, puis elle sortit
chercher une autre arme qui soit assez puissante pour le décapiter.
Avocat (avec un ton énervé): Objection votre honneur, le rapport de
police affirme qu’aucune autre arme n’a été utilisée. Elle alla
chercher de l’aide.
Juge : objection retenue.
Procureur (se moquant de l’Avocat) : de l’aide pour crucifier
Mourad !
(Les gens dans la salle se mettent à lancer de bruits comme :
-oh il y va un peu trop)
Juge : silence (en utilisant son marteau) …Procureur Benhammou,
avez-vous des preuves ?
Procureur : je vous ai donnés une agrafeuse tacheté du sang pur de
Mourad, avec les empruntes de Naouel…quoi dire de plus ?
-Avocat* : je vous salut monsieur le procureur pour votre
honnêteté…mesdames et messieurs les jurés, hommes ou femmes,
qui que vous soyez, vous pouvez juger sur ce fait, qui est
l’incarnation, qui est le sommet de la rudesse, voyez vous cette
femme ?, regardez la bien, elle pleur, non parce qu’elle est triste,
mais pleur pour cacher le véritable visage qui est le diable, elle est
le diable, elle a commis touts les crimes, elle a volé on doit lui
coupé la main, elle a tenté de tuer on doit l’emprisonné à
perpétuité, et mêmes elle s’est enfuie pour récidiver.
-Avocat :votre honneur, depuis les temps les plus anciens, la
femme est malmenée par les hommes et cette affaire n’est qu’un
exemple de millions d’autre, ma cliente aussi simple et aussi

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bonne qu’elle soit, ne peut commettre un tel crime, ainsi je vais
vous raconter l’histoire vraie ...
Scène 2

(Les volets se ferment en écoutant une music qu’à sa fin les volets
s’ouvrent)
(On est dans une classe d’école Mourad s’assit avec son ami Soufiane et
Naouel s’assit avec son amie Leila)
-Le professeur : tenez les copies de l’examen, (il distribue) …
Naouel tu es la meilleure !!Bravo.
-Naouel : Merci monsieur (elle rougit)
-Le professeur : Mourad c’est bien mais tu pourrais faire mieux,
regard Naouel.
-Naouel : combien tu as eu Mourad ? (Poliment)
-Mourad : Mais qu’est ce que ça peut te faire ?…laisse moi
tranquille.
-Soufiane : J’ai pas eu la moyenne, regarde les filles elle
m’énervent, elles rient parce qu’elles ont eu des meilleurs notes...
(Les acteurs se dirigent vers l’université…Mourad est accompagné par
son ami Soufiane, une foule est devant le mur de l’université)
-Soufiane : tien, ils ont affiché les résultats, allons voir
(Ils arrivent)
-Mourad : encore elle, regarde elle est majeur de promo, je ne le
crois pas (il lança un cri de haine).
-Soufiane : mais je ne suis pas sur la liste, je suis recalé, bon dieu
il n’y a que des filles ; Soumia ; Fatiha ; Fatima …
-Mourad : tu as raison ; il y en a beaucoup, on est minoritaire …si
tu sais combien je déteste les filles, j’aimerai qu’elles crèvent.
(De l’autre coté Naouel parle avec Leila)
-Leila : congratulations je vois que tu es majeur de promotion.
-Naouel : merci, toi aussi tu n’es pas loin.
-Leila : il faut que je te dise une chose (avec un ton mélancolique).
-Naouel : qu’est ce qu’il y a Leila, tu n’as pas l’air d’être dans ton
assiette !?

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-Leila : mon père veut me marier, et il ne veut que je continue mes
études.
-Naouel : mais non ; il ne peut pas faire ça !!
-Leila : désolée, je ne peux rien faire, je te souhaite un avenir
fleurissant.
-Naouel : Leila tu me manqueras, tu viendras me rendre visite,
-Leila : on est en l’an 2001, ou crois tu être dans 5 ans ?
-Naouel : je serai dans mon bureau de travail, si il veut Dieu.
-Leila : au revoir Naouel. Et bonne chance.

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Scène 3
Dans une entreprise

(Les volet se ferme et s’ouvre sur un décor de bureau de travail, Mourad et


Naouel travaillent dans le même bureau …Naouel arriva a 8.00 heures)
-Naouel : Bonjour oncle Sami, ça va ?
-Oncle Sami : ça va bien oui,
-Naouel : Mourad n’est pas encore arrivé ?.
-Oncle Sami : En retard comme d’habitude…ah en fait j’ai oublié,
le directeur te réclame.
-Naouel : pourquoi ?
-Oncle Sami : je ne sais pas, mais je crois que tu ne vas le
regretter.
(Naouel fit un large sourire et puis sortit, après 15 minutes Mourad
Arriva)
-Oncle Sami : En retard encore !!!
-Mourad : écoute vieux misérable, ne me parle jamais sur ce ton
là, bien compris ?
(Il lui jeta son seau)
-Oncle Sami (en pleurant): Pourquoi, je suis un vieux qu’essaye de
faire son travail c’est tout.
-Mourad : À propos Naouel est en retard aussi, c’est bien.
-Oncle Sami : non ; elle n’arrive jamais en retard. Elle est chez le
directeur.
-Mourad : Ah oui ; et pourquoi ?
-Oncle Sami : je crois que c’est pour une augmentation.
(Les lumières s’éteignent, on voie que Mourad)
-Mourad (il se parle à lui même) : comment, comment, une
augmentation ! Je ne peux l’accepter ! Une femme qui soit mieux

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payée que moi, Oh mon Dieu, d’abord dans les études et
maintenant dans le travail, non ! Non !
Ma mère me détestait, elle n’avait que sa besogne, mon père était
un ivrogne il ne se souciait pas plus, elle n’aimait que ses filles,
mes sœurs avaient tout, elles jouaient aux poupées, elles
mangeaient , s’habillaient comme des rênes…tout au long de ma
vie, les filles me prennent tout, dans la maison et ailleurs, ç’a
m’écorche le cœur quand je vois une femme conduire alors que
moi je n’ai même pas mon permis, ça me rend fort duinge de voir
Naouel se classer première alors que moi je suis parmi les dernier,
elle est maintenant mieux payée, elle Pourrat s’acheté une voiture
elle aussi, et puis elle me dira : viens je te
conduit !!Hhhhhhhheeeeeeenn, je la haie, oui je l’a haie plus
qu’aucun être sur terre ; comment je pourrait m’en débarrasser,
comment ??!!…
Il sort

(Le jour suivant, Naouel arriva et trouva Mourad dans le bureau)


-Mourad : tiens, tiens, la voilà …monsieur le directeur est furieux
après toi, tu devrais aller le voir (il lui jeta un sourire sournois mais
elle ne le vit pas car elle était sainte d’esprit, puis elle se dirigea vers le
bureau du directeur…la porte se ferma violemment).
-le directeur (d’un ton sévère): assis toi, Naouel…hier tu es sorti
quand ?
-Naouel : à 17.00
-le directeur : tu n’aurais pas oubliée ta carte ?
-Naouel : attendez (elle fouilla son sac) je ne la trouve pas.
-le directeur : la voilà ne cherchait plus ?.
-Naouel : merci,
-le directeur : tu sais ou je l’ai trouvée ? …Dans les archives.
-Naouel : je ne vois pas comment. Je ne suis pas allée là bas.
-le directeur : oh que si, et même qu’il y a des document d’une
extrême importance, manquants,
-Naouel : vous croyez que c’est moi qu’il les avait pris.
-le directeur : je ne le crois pas…je suis sure (en criant), Naouel
vous êtes virée !!!

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(Naouel sortit du bureau ver la grande porte de l’entreprise…
quand soudain Mourad l’appela)
-Mourad : viens Naouel j’ai à te parler.
-Naouel (en pleurant) : quoi ?
-Mourad : écoute bien ce que je vais te dire…hier quand tu étais
dans le bureau du directeur, j’ai pris ton sac et puis ta carte .je suis
allé dans la salle des archives et j’ai pris quelques documents que
j’ai vendu le soir et j’accidentellement laisser tomber ta carte…ce
matin je suis allé chez le directeur et je lui ai fait croire que c’était
toi…et je suis très heureux..
-Naouel : mais pourquoi faire ça, on est collègue, non ?
-Mourad : mais tu es une femme, non ?
-Naouel : mais ça n’a rien a faire.
-Mourad : crois tu que je vais m’arrêter là. Je vais t’envoyer en
prison dans l’ombre… (Il met un gant et saisit l’agrafeuse et se mit à se
frapper lui mêmes)
-Naouel : qu’est ce que tu fais Mourad ? Non, non, je vais
chercher de l’aide.
(Elle sorti en courant Oncle Sami la vit)
-Oncle Sami : Hé…mademoiselle Naouel
(Elle ne l’entendit pas, puis il entra dans le bureau
-Oncle Sami (étonné) : Mourad, qu’est ce qu’il y a ?
-Mourad : Appelle la police vite ….

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Scène 4
De retour au tribunal

-Avocat : c’est ce qui s’est passer en réalité, cette femme a un


cœur sans aucune tache de noirceur, elle ne faisait que ce que lui
disait sa bonté, mais Mourad, il a le cœur malsain, sa mélancolie
lui servait de lunettes, il ne voyait que de la tristesse par tout, mais
cette tristesse se transforma en Haine, il est misogyne, son
complexe envers les femme le guida à cette situation infâme,
-Avocat*: tout cela est logique, mais rien n’est prouvé, y a-t-il le
moindre document le, la moindre ligne, le moindre mot, qui
puisse démontrer ça, bien sure que non, vous savez pourquoi ?
C’est parce que c’est faux …votre honneur j’aimerai appeler l’ami
de Mourad pour témoigner, il s’appelle Fellag Soufiane.
(Il traversa la salle et jura sur le serment)
-Avocat* : monsieur Soufiane, si vous décrivez votre ami, que
direz vous ?
-Soufiane : il est honnête, brave, bon, aide ses amis, ne connais
pas la haine.
-Avocat* : avez-vous déjà vu Mourad discuter avec des employés
d’autre entreprise ?
-Soufiane : pas que je m’en souviennes.
-Avocat* : dites moi Soufiane, vous avez bien été l’ami d’enfance
de Mourad ?
-Soufiane : bien sure, oui.
-Avocat* : est ce qu’il avait un quelconque complexe envers les
femmes ?
-Soufiane : pas du tout.
-Juge : Avocat Kameli, avez-vous des questions pour Soufiane ?
-Avocat : connaissez vous mademoiselle Saidi Naouel ?
-Soufiane : on était camarade d’école, et à l’université aussi, elle
était toujours la première mais…maintenant (en riant).
-Avocat : vous avez l’air d’être content ?

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-Soufiane : un peu que je suis content ! Elle était au sommet et
maintenant elle est criminelle au bas de l’échelle.
-Avocat : est ce que votre ami Mourad vous parlait d’elle ?
-Soufiane : vous savez, on ne parle pas beaucoup des filles, mais il
est arrivé qu’il ait des disputes, pour des raisons qui me sont
inconnues.
-Avocat : le jour du 18/04/2006, l’aviez vous rencontré ?
-Soufiane : oui, dans un café au environ de 19.00.
-Avocat : est ce qu’il vous a parlé d’elle ce jour là ?
-Soufiane : je crois qu’il m’a dit qu’elle avait reçue une
augmentation.
-Avocat : comment il trouvait ça ?
-Avocat* : objection votre honneur, cette questions est subjective,
il essaye de tirez des conclusion totalement absentes.
-Avocat : cette question a pour but de savoir l’état dans lequel
Mourad se trouvait à la veille du crime.
-Juge : Objection rejetée avocat Benhammou.
-Avocat : répondez à la question M. Soufiane.
-Soufiane : il était un peu nerveux, il trouvait cette augmentation
injuste.
-Avocat : injuste dites vous, mais le connaissant, est ce qu’il aurait
resté les bras croisés.
-Soufiane : je ne crois pas non, il est têtu.
-Avocat : votre honneur vous voyez bien qu’il déteste les femmes
mêmes son ami est semblable.
-Juge : monsieur Soufiane pouvez vous me dire comment vous
considérez le travail pour la femme ?
-Soufiane : moi je suis un homme de traditions ; la femme doit
rester à la maison, s’occuper de ses enfants et de son mari, c’est ça
le devoir de la femme.
-Juge : et pour votre ami je crois bien qu’il a le même point de
vue.
-Avocat* : Mourad, est un homme bien, je vous prie de ne pas
attaquer la victime et de le confondre avec le criminel, car c’est
bien Naouel qui la frappé jusqu'à l’écoulement du sang, cette

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odieuse créature, une innocent !! Le croyez vous ?!...je le dis sans
regret, elle est un serpent venimeux qui change de couleur selon le
temps.
-Avocat : votre honneur mon confrère s’énerve et tiens des propos
subjectif mais bon, j’aimerai accueillir ici l’amie de mademoiselle
Naouel, elle pourrait vous présenter sa personnalité, et son
dévouement pour la bonne cause, elle s’appelle Rashad Leila.
-Juge : huissier, laissez entrer Ms Leila.
(Quand Leila entra les gens se mettent à tousser, et à pousser des cris)
-Leila : vous les hommes vous êtes pareil !!!
(La foule était folle de rage, ils commencèrent a frappé des pieds)
-Juge : silence (en frappant avec le marteau) si non je vous mets tous
à la porte…
-Avocat* : mesdames, en voyant cette fille agir de tel, est ce que
son amie serait pas de même.
-Avocat : dites moi Leila, savez vous que votre amie est accusée
de tentative de meurtre, comment le prenez vous ?
-Leila : c’est insensé, Naouel ne peut faire du mal à une mouche,
elle est gentil comme tout, elle aime aider les gens, elles est
sérieuse dans son travail, elle excelle dans tout ce qu’elle fait, et la
voir ici c’est un malheur pour moi.
-Avocat* : puisque vous avait été obliger de quitter vos études en
2001, vous ne la connaissait point? (En se moquant d’elle)
-Leila : savez vous que les bons amis ne se quittent jamais, mais
vous n’êtes pas humain ou quoi ?!!
(La foule cria en disant : hhohohhhohoooooohhhoo)
Juge : silence cette fois, je vais vous placez en garde à vue.
-Avocat : vous étiez bien avec Mourad et Naouel à l’école ?
-Leila : oui.
-Avocat : comment pouvez vous décrire la relation entre Naouel et
Mourad ?
-Leila : elle le considérait comme un ami, c’est tout, mais lui il a
détestait, je l’ai entendu dire ça des nombreuse fois mais Naouel
ne le savait pas.
-Avocat : j’ai terminé votre honneur.
-Avocat* : vous êtes divorcé c’est ça ?

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-Leila : oui
-Avocat* : votre père ne vous a pas laissez continuer vos études et
vous a marier avec un homme qui fait deux fois votre age ?
-Leila : oui
-Avocat* : il est évident que cette jeune divorcée n’aime pas les
hommes, et qu’elle essayerait à tout prix de se venger y compris
mon client Mourad.
-Leila : si vous ne me croyez pas, allez demander à la Doctoresse
Khiat.
-Juge : qui est cette doctoresse ?
-Leila : c’est le psychologue de Naouel
-Juge : est ce qu’elle est là.
-Leila : elle est dans l’audience.
-Juge : doctoresse Khiat veuillez vous avancer, Leila vous pouvez
disposer.
(La doctoresse Khiat avança avec une foule en délire on entendais des
bruits comme :
-encore une femme qui soit docteur
-une Juge et puis une doctoresse
-moi je suis boulanger)
-la doctoresse : tenez, c’est un bilan de santé psychologique de
mademoiselle Saidi Naouel, c’est moi qu’il fait et il a été
approuvé par l’Hôpital cette personne est stable
psychologiquement et ne présentant aucun troubles de la
personnalité. Mais elle a une chose qui peut lui argumenter la
raison pour laquelle elle a couru.
-Juge : ah oui, et c’est quoi ?
- la doctoresse : elle soufre de hématophobie.
-juge : expliquez.
- la doctoresse : elle peur du sang.
-juge : vous avez déjà fait un bilan sur Mourad ?
-la doctoresse :oui …(elle prononce un bilan scientifique).
-Avocat : alors tous ce que je disais est vrai…
-Avocat* : monsieur le Juge cela n’ajoute rien et ne contribue en
aucun cas au blanchissement de Naouel, je vais vous donner au
argument qui mettra fin a toutes ces sottises, tout c’est virage qui

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nous mène à rien, votre honneur j’aimerais accueillir Oncle Sami
qui est le concierge de l’entreprise en question.
-Juge : huissier laissez entrer l’Oncle Sami
(L’Oncle Sami traversa la sale en se dandinant vêtu de son uniforme bleu
et une casquette)
-Avocat* : Sami qu’a tu vu le jour du 19 /04/ 2006 ?
-Oncle Sami : j’étais entrain de nettoyer le sol avec mon ballet
quand soudain j ai vu mademoiselle Naouel courir en sortant du
bureau de monsieur Mourad je me suis précipité vers la porte et
quand je l’ai ouverte j’ai vu Mourad à terre baignée dans son
sang.
(La foule lança des cris comme : oh c’est monstrueux)
-Avocat* : pas d’autres questions votre honneur.
-Avocat : est ce qu’il y aurai une raison que vous connaissiez pour
laquelle Naouel serait capable de frapper Mourad ?
-Oncle Sami : j’aurai dit le contraire, Naouel est ponctuelle à la
différence de Mourad, c’est pour ça qu’elle a touché une
augmentation, mais Mourad n’approuvait pas le fait que ça soit
elle et pas lui.
-Avocat : est ce que vous avez déjà vu Naouel entrer dans la salle
d’archives ?
-Oncle Sami : jamais
-Avocat : et monsieur Mourad ?
-Oncle Sami : le jour de 18/04/2006/ je l’ai vu sortir de la salle, à
16.45 et puis il est sortit de l’entreprise.
-Avocat : c’est à ça que je veux en venir ! Votre honneur j’ai en
ma possession une vidéo de surveillance dans le parking, tenez
regardez, on voie ce monsieur entrer dans cette voiture et puis
sortir avec un sac.
-Avocat* : et puis alors, ce n’est rien.
-Avocat : Oncle Sami, regardez bien la vidéo, est ce que c’est
monsieur Mourad ou non ?
-Oncle Sami : je confirme, le soir quand je l’ai vu il portait les
mêmes habilles,
-Avocat* : mais ça ne veut rien dire, il entre et puis sort avec un
sac.

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-Avocat : mais si cette voiture est a un employé de l’entreprise
rivale
-Avocat* : comment le saurez vous ?
-Avocat : de la plaque d’immatriculation !!Votre honneur on a
contacté les forces de l’ordre et on a trouvé le nom du possesseur
de cette mystérieuse voiture et son domicile, il est ici, il s’appelle
Didouche ABD EL Kader.
(Il entra avec un air peureux, il craignait quelque chose)
-Avocat : vous travaillez dans l’entreprise ?
-Kader : oui monsieur.
-Avocat : connaissez vous un nommé Ahmed Mourad ?
-Kader : pas vraiment.
-Avocat : répondez par oui ou non je vous prie
-Kader : disons qu’on a parlé un peu.
-Avocat : que faisiez vous le jour du 18/04/2006 dans le parking ?
-Kader : on m’a chargé de prendre un document et de donner un
sac à un monsieur qui s’appelle Ahmed Mourad, vers 17.00 il est
venu comme prévu, il avait l’air d’être nerveux , on a fait
l’échange et puis c’est tout .
-Avocat : est ce que c’était cet homme là ?
-Kader : il cachait son visage, mais je crois bien que c’est son
regard,
-Mourad (en criant) : il ment, salle menteur (il lui cracha sur la
joue).
(La foule se remet à crier mais la Juge met fin à ça)
-Avocat : est ce que vous savez que c’était des informations
secrètes !
-Kader : oui …non, non (il mi sa main sur sa bouche)
-Juge : sécurité emmenez cet homme en garde à vue !
(Deux policiers sont venus et ils l’ont pris, mais il résistât)
-Kader : non je n’ai rien fait lâchez moi …lâchez moi
-Juge : je crois que c’est fini, j’ai pris ma décision je vous tiendrez
conte après une pose de 5 minutes.

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(Les gens se mettent à parler, l’Avocat Kameli parlait avec Naouel
et la rassurait, le Avocat* quant à lui, il criait sur Mourad et lui
disait : salle voleur, tu ma fait perdre mon temps
Mais Mourad lui disait : mais il reste le crime de l’agrafeuse, et
pour les informations je suis innocent je vous l’assure)
(La Juge entra cette fois en affichant un visage pale)
-Juge : Naouel as tu quelque chose à dire ?
-Naouel : votre honneur, de puis tout ce temps là et je suis entrain
de passer de coupable à innocente et de innocent à assassin , votre
honneur je ne peux être tout cela à la fois, mais une chose est sure
c’est que je suis innocente , je suis une fille qui ne cherche pas les
embrouilles, mais on dirait c’est quand on les évite qu’elle vous
tombent dessus, votre honneur je n’ai pas dépassé les 23 ans, si
vous me faite coupable je sortirai de la prison vide d’espoir, vide
de jovialité pleine de rides et de tristesse, je ne souhaite ça à
personne ; de passer sa jeunesse dans l’ombre , surtout quand il
est innocent, et le vrai criminel jouira des plaisirs de la vie, dans la
lumière et le soleil,
-Avocat : qui sommes nous pour priver un être de vivre sa propre
vie comme bon lui semble, qui sommes nous pour faire de cette
femme si douce si bonne le monstre qui fait couler le sang comme
un déluge de haine, on a bien démontré qu’il mentait sur les
informations, c’est sur , c’est certain , qu’il nous ment sur le
crime, mais bon sang, comment une femme, peut frapper un
homme qui fait deux fois son poids… c’est David et Gauliate ,
c’est un lion qui se bat avec un papillon.
Votre honneur, on doit être juste, être juste veut dire ne
pas condamner la bonté et ne pas libérer le mal ; ce mal a fait du
mal ; et si on le laisse alors il aura fait encore plus de mal, je doit
dire que ça serait anormal.
Votre honneur, la vie est bien trop précieuse, pour
l’enlever, et lui donner à un misogyne qui ne peut point accepter
la supériorité d’une femme.
Serait-ce juste d’enfermer qui travaille et, persévère, et dire
que cet homme qui a le cœur plein de haine, de jalousie est une

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pauvre victime sans force…la logique n’existerais pas !!C’est un
complot manigancé.
Juge je vous laisse le choix, le choix entre libérer une colombe ou
l’égorger vif.
-Juge : monsieur Mourad vous pouvez parlez
-Mourad : je suis profondément au foncé, je suis couvert de
déshonneur, c’est moi la victime, c’est moi qu’est innocent
regarder ça (il montra les cicatrices de l’agrafeuse) suis-je asse
bête pour me faire ça ? Je ne crois pas. Je demande justice, qu’on
me rende mon honneur en punissant cette hideuse créature.
-avocat* : mesdames et messieurs, l’affaire c’est éclaircie,
l’ombre n’y est plus, votre honneur j’ai confiance en votre justice,
j’ai confiance en votre justice qui rendra l’honneur aux humbles.
-Procureur : toutes les preuves sont claire, elle nous guident à la
vérité, la vérité que cette femme est un serpent, qui pleur du
venin, ces larmes vous voile la face mais elle est capable de
choses infâmes, de chose s ignobles .je l’accuse de tentative de
meurtre, et vous devez la condamnée a 10 ans de prison ferme.
Votre honneur, c’est à vous de trancher et de faire régner la
justice.
-Juge : Mourad tu es accusé de vendre des informations secrètes
mais on devra faire des investigations pour prouver cela, quand à
vous Naouel vous avez belle et bien frappé votre collègue.
Monsieur Ahmed Mourad vous êtes placé en garde à vue pour être
soupçonné de vendre des informations secrètes, à la fin des
investigations nous vous interpellerons.
Mademoiselle Saidi Naouel vous êtes reconnue coupable de tenter
de tuer monsieur Ahmed Mourad et de non assistance à personne
en danger, vous aurez 5 ans de prison dans la wilaya de Bechar,
vous aurez aussi le droit de réclamer une liberté conditionnelle à
la moitié de cette période.
Mesdames et messieurs l’audience est lev…..
(Un bruit vient de dehors)
-Juge : huissier c’est quoi ce bruit ?
-huissier : il y a un homme qui dit vouloir témoigner.

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-Juge : laissez le entrer.
(C’était un homme dans la quarantaine, il était vêtu d’un costume, Naouel
quand elle le vit afficha un sourire, mais Mourad on aurai cru que
quelqu’un lui donna un coup de poing dans le ventre)
-Juge : identifiez vous cher monsieur.
-l’homme : je suis le directeur de l’entreprise.
-Juge : et que voulez vous dire ?
-directeur : le jour du 19/04/2006, j’ai viré Naouel parce que je
croyais qu’elle avait vendu des informations, après avoir sortit de
mon bureau j’ai appelé Mourad, il décrocha, après avoir dit allo,
je l’ai écouté parler avec Naouel, il a oublié de raccrocher, quand
j’ai entendu le mot « information » j’ai vite fait enregistrer leur
dialogue, et voilà écoutez.
(Les gens se mettent à faire des cris de soulagement :
- Quel destin
-Elle est innocente
-c’est un monstre ce Mourad
Les femmes chantaient : Mourad assassin … Mourad assassin Mourad
assassin Mourad assassin)
-Mourad : vous les femme on ne peut vraiment pas vous arrêter,
chaque fois qu’on essaye vous vous débrouilliez, et ça me rend
fou, je vous déteste, maintenant je vais passez ma vie dans la
prison à cause de vous……
Juge : silence (en frappant avec le marteau)
Mademoiselle Saidi Naouel vous êtes disculpé de toute
accusation. Vous êtes libre
Monsieur Ahmed Mourad vous devez payer une amande de
dommages et intérêts à Naouel d’une valeur de 30000 dinars et
vous serez condamné à 7 ans de prison pour avoir mentis sous
serment, et falsification de preuves, et pour vole d’informations
secrètes de votre entreprise.

Fin
19
Ecrite et imaginée par : Isnasni Feth Allah.

20

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