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BELTRACCHI ET LES REMUGLES DE L’ART
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teat Wolpe Paterson
ami Otto Schulte-Kellinghaus et Helene Beltracchi, dont.
Je premier a pris le nom aprés leur mariage) et au livre
parule3 avril dans sa version frangaise aux éditions Jac-
‘queline Chamb on-Actes Sud, un premier décryptage est.
désormais possible, On parle ici de plus de huit millions:
euros de bénéfice pour le plus important trafic de fausses ceuvres dart en Europe depuis
la Seconde Guerre mondiale! Le procés, qui s'est déroulé & Cologne & fautomne 2011,
‘s'est hélas terminé par un résultat qui ne correspond pas 4 importance de la malversa-
mn un allégement des peines des inculpés en échange de leurs aveux complets.
Ces faux Derain, Léget, Campendonck, Ernst et Van Dongen avaient pourtant suivi la
piste « normale » du marché deart: experts, maisons de ventes, galeristes... Cependant,
ici, aucun des moyens de contréle placés sur la longue chaine des transactions n’a fonc-
tionné. Nilecontréle de la documentation sur historique et la provenance des tableau,
vipasiriaroheinrgrtvnetrtntipoui pie selina
ticape dai esme come cofeas erences pcfcaios basanesmeenisen
Consort onepeoalte pric peuserpeas cstsenesmuiis eas
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stan Dns srondene tas fe dons os oe nes dinate
provenant aussi bien des galeristes que des sociétés de ventes. Tout ceci pour éviter ces
remugles qui empoisonnent constamment le marché de Fart.
Uv poven OmECTEURDE LA REDACTION
LE MENSUEL CONNAISSANCE DES ARTS
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En haut: Joaquin Sorolla,Instantanea, Biaritz, 1908, hulle sur
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‘lamond ou allemand. Vénus er ‘Amour, vers 1580-1600, hulle sur
toile, TOT x 157 em (STRASBOURG, PSE DES AEAUK-ARTS 64, BERTOLAD
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130
EDITORIAL
C'EST DE LART
LES INDISPENSABLES
PORTFOLIO
Le trésor caché du Saint-Sépulcre
ACTUALITES
Paris / Régions / International
LEVENEMENT
La Normandie au fil de leau
VISITE D'ATELIER
Gloria Friedmann,
la nature a locuvre
COLLECTION PRIVEE
Dans le palais de la duchesse d’Albe
UGEIL DE DIETER BUCHHART
ET ODILE BURLURAUX
Keith Haring, le militant
ARCHITECTURE
Les réflexions urbaines
de Valode & Pistre
PHOTOGRAPHIE
La Valise mexicaine enfin a Paris
STYLE
Murano, les vertiges du verre
CIVILISATION
Le maniérisme, un art européen
NOUVEAU TALENT
Krijn de Koning / Charles Fréger
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MARCHE DE UART
GUIDE
Carnet du Connaisseur / Livres
Calendrier / Mois prochain
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Le café corps et meACTUALITES
Ciné
AU STUDIO BEINEIX
Lemusée des Années Trentesest
changé.en appartement dont cha-
que pitce sort de univers ciné-
‘matographiquede Jean-Jacques
Beineix (ill +8. Grangier) Sont
reconstitués a cuisinede 37-2le
‘matin, la salle debain de Diva,le
cabinet du DY Durand de Morte!
Transfert. Loccasion de décou.
vrir aussi les toiles de Beineix et
sa passion pour la musique. BL
‘< STUDIO BEINEIK », mus
‘Années Trent, 28, av. Ar
Morizet, 92100 Boulogne
Billancour, 0155 18 53 00,
‘du 4 avril au 29 septembre, +
infos hetp//bit.y/71SIbeine
es
Littérature
GUY DEBORD, L'HOMMAGE RENDU
«Ne travailles plus! »,éerivit Guy Debord Connu pou ses clichés de fem.
‘en 1953 sur un murdela rue de eine. TIfut _mes nues attachées, le Japonais
pourtant un infatigable podte, artiste, ga- Nobuyoshi Araki (ill) estlanow-
phiste, directeur de revue et cingaste. Lavelle éyérie du lunettierespagnol
Bibliotheque nationale de France rend un Etnia Barcelona quilui a confié
vibrant hommageal’ensemble deson ceuvre _lesoin decustomiser sa nouvelle
(ill:@BnF) en présentant ses archives pro- collection Paris-Tokyo. Les trois
, musée d'Orsoy,
des Beaw-Arts dela Ville de Paris, avenue Matoj Sternen, Le Parasol rouge. 1904. 62, rue de Lille, 01 40 49 48 14,
‘Winston-Churchill01 $3.43 40 00, du 18 avel hulle sur toll, 125 x 85 em (ecnERE du 18 avril au 18 oodt. + «infos
au 13 jullet.+ infos: heepe//bit.y/7ISislovene NATIONALE DE Lov U3. btp: Atty MSthoysa ALLOIS
Oe UES eee eee eee3 ieferde
EN EGYPTE, Nereus
LE DESSIN D’ABORD EXISUG coe TOO
Développée en parlileaveclesima- NAPOLEON, —
gesdoléesiturehigroghyphiqueenusa- LE DIFFICILE CONSENSUS.
fe surlesbords da Ni durant plusde ‘
trasmillnieslaprotique du.dessin Entre 6popée et résultats contrasts esanntesde (fa
testa bien qu'en patticoccultteperla pouvoir npoléonien earent une importance dé-
présence, écrasante, de architecture, ferminante surles destinées dune large partiede
T'élément central de la civilisation de I'Burope, Depuis les grandes manifestations de
Egypte ancienne. Dabord utilitare, Tannée 1969, aucune exposition, sinon
cetartdu trait, maitriséen premierliew celle de Bonn, en Allemagne, en 2010,
par les scribes, fut également cultivé nnbvait revisité laventure avec cette am-
avec faste par les artistes sur divers pleur eten accueillan, sans volonté hagio
supports plans pour illustrer, ‘graphique dominante, les témoignages
avec ou croisés les plus diversifiés. Sans surprise,
[Allemagne de ancien Saint Empire romain
‘germanique, quiprofitaleplusdelamoder-
nisation imposée par Napoléon, pt se mon-
trer indulgente. Quant dla Pranee, appau-
vie et décasste dersitre une billante fagade
artistique, son inviolabiité territorale ainsi que
sa marie des mers, gagnée sous Louis XVI (et
‘dgjaperduedla Révolution,allient de dura
blement compromises, sans que les acquis napoléoniens adminstratifs ne fussent ies
vraisabandonnés. L'inventaire,gigantesque, méritait bien cerexamen :ifera date.
«NAPOLEON ET L'EUROPE », musée de fArmée-Hotel national des Invalides, 129, rue de
Grenelle, 0144 42 38.77, du 27 mors ou 14 juillet. + infos http//bit.y/71Sinapoleon
y
sa JEAN DE GONET,
- autour MAGICIEN
‘de — 1145/1137), époque ramesside,
ccaractére d'cauvre off
‘du pharaon Ramses VI
213 x 22,5 em (oruseE DU LOUVRE, PARIS). DE LA RELIURE
sans texte, des scenes eligieusesautant Depuis plus de trenteansdéia,
que profanes. De fagon neue, Iexpo- Jean de Gonet révolutionne
sition sattache &definirlestatut de ces Tart dela reliureen eréant des
créationsau sein de la société et selon formes inédites nées dauda-
les époques, en éclairant le degré de ciewx mariages de mates et
liberté des artistes ainsi que leurs a
= y J BR —~
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L'HISTOIRE AU PALAIS LA VIE ARABE DE
DES BEAUX-ARTS GEORGES GASTE
Reponséonetréncvées losgaleries «Je ne sis pas un Européen, fe suis
exposition de Ecole nationale dans lapleine vie arabe», d&carat
Suptricure des heaur-arts rou. Georges Gast ut nt Paisen 1869,
yrent leurs portes et reprennent passa la majeure partie de sa vie en
leur nom historique de palais des Algérie, en Egypte et en Inde ot il
Beaux-Arts. Soucieuse dembras- mourut en 1910. De fait, Gasté va té-
serlespectre propre T'institution, moigner d’un Orient pleinement vécu
aprogrammation sar.
ticule dorénavant en
guatre volets simulta
nésautourd’un theme
convoquant les collec-
tions de beaux-artsun
artiste du xx sidcle&redéeouvrir, une exposition collective art contemporain
of, enfin, de jeunes artistes issus de Técole, Allusion au célabre texte de Walter
Benjamin et une aquarelle de Paul Klee, « Ange de I Histoire» se propose
comme premiére thématique, autour dela ruineet du débrisddans art. Les vues
d'Hubert Robert et les photographies de Jules Andricu autour des événements
de la Commune répondent a Feeuvre de Fartiste méconnu Glauco Rodriguez,
(1929-2004), dontles tableaux fragmentés proposent une relecturede I
deson pays, le Brésil. Compilant documents et archives web, une dizaine dar
tistescontemporains illustrent quant a eux le souci«darpenterles décombres de
histoire »tandis quau Belvélre se succédleront dejeunesartistes,fratchement
Slavs and Tatars. Molle Nasreddin the antimodem.
fibre de verre, acer 157. 165 x 8B cm (03LA/SAND"NARS.
diplémés de'école.V.B-A. Georges Gasté, Av bord éu Gange,
Benares, 1807. photographie cecoxcts
LANGE DE LHISTOIRE », palais des Beaux-Arts 13, quai Mlaquais, 0147 03 $0 00, GASTECOLECTON TICLE)
‘du 25 avril au juilet. + infos: https /bit.y/7ISTIhistoire|
et non pas révé ou entrapercudfocca-
sion de voyages comme la maj
Jeo orentalistes La cinquantaine de t-
LA COREE A PARIS Dien, sanguine, dessins at pastel
ici rdanis, montrent Pévotion da
CCéramiquebion st, mais cuss ental, verve, tx siyledecetancien dive Alexandre
tle, leque, paper... Les savoir faire coréens les Cabunelaux Beaur- Arts de Paris Sen-
pls ancestrauesillstrent en di-neaf créateurs sibilita, humanité ot godt de Toutre
ontemporains. Lampe, bol, bague,panneau dé rennet e dessus sur acaémisme
oratif au-dela de estétiqu et delamaltise, Pinte, Geomges Gast esayatauss
tous les objets slectionnés pour cate exposition pour note plus grand bonheur la
se prétentd.un usage quotidien, Organisée parles co photographie, Monuments, seénes de
Atelier drt de France et son alterego coréen. la fue, vie quotidienne...Au-dela da
Korea Craft and Design Foundation (RCDF), la document ces quatre-vingt clichés
ranifestation est une oll entire ouverte sla affitmentn authentique regard dau
découverte et leu. VBA teur incroyable de modern ¥.8-4
<< AUPAYS DUMATIN CALME®, « GEORGES GASTE », muséedu
Later, 5, ovenue Dovmesni Moon Young shi, Hond Shadow Hontpornarse, 21, avenue du Maine
ora3.48 2679, duiz evil ou Sun, Puppet ot Ogn, 2010 nccnrtune 0142 229196, Zt mars au ma
Sites: Mepelbiey/Msleores aie ‘infos: hp ly shgasteal
eOjczaJesus Rafael Soto, Senegalés, 1988, acrylique sur bois et
‘métal, 203 x 203 x 17cm inc0i1CENTRE POMeIDOU, HMAC
DOT De PRESSE RH
4 éclairer le parcours de cette figure majeure de fart cinétique. L’exposit
cheminement deSoto depuis Spirale (1955), une couvresur Plexiglas repr
a
soTo,
LA PULSATION
DU REEL
Comment rendre compte
dela Muidité du temps et
delespace en s appuyant
surlesbases dela peinture,
~unestructureformelle et
tun jeu de couleurs? Tele
est interrogation qui tra-
‘verse tout leeuvre de Tar-
tistevenéruslen Jess Ra-
fel Soto, disparuen 2005,
entrée dans|a collection
du Ceatze Pompidou de
vvingt couvres clés, datées
de 1955 2004, proposées
cn dation a Etat parlafa-
mille de Fartiste, permet
mn témoigne di
ntativede son
oe.
passage de Iart optique & Fart cinétique, jusqu’a ses Pénétrables dela fin des années 1960,
Aispositifs immersion que levisiteurestappeléa traverse. Autant de « évlations de espace
sensible » qui perdureront danslaséried ceuvres Ambivalences des années 1980 inspirée des
tableaux de Mondrian, oil jeu des éléments colorésgé
«SOTO DANS LA COLLECTION DU MUSEE
NATIONAL D’ART MODERNE »,
Centre Pompidou, 19, rue Beaubourg,
01.44.78 12 33, du 27 févrler au 20 mol
‘eins : hetp://biely/TISTs0¢0
TEEN e.>>
LA PASSION SELON TREMOIS
Dansle cadre de son cycle expositions « ’Hom-
meet son corps vet « Les Ages dea vie, Tuniver-
sité Paris- Descartes réunit, dans le cadre du RE-
fectoire des Cordeliers, les ceuvres récentes de
‘Trémois, dans! exposition « Traits de Passion » sur
Jethéme delamour, dela violence, e lahaine et du
<ésir, Latiste se plait démultiplier Tinfini des
‘comps qui saffrontent, se déchirent ou se mélent.
‘Corps érotiqueson souffrants évoquantla Passion
du Christ. 8
< TREMOIS, TRAITS DE|
‘des Cordeliers 15, rue
SION », Réfectoire
re une vibration optique. MB.
rEcole-de-Médecine, ‘Trémois. Le Chris flagellé, 2010.
‘du Move v8 mai. ‘erylique sur tlle, 140 x 78 cm,
‘+ bien
TELE eve
LES BOUROULLEC
ENTRE MOBILIER
ET ARCHITECTURE
Ronan et Erwan Bouroullec investis-
sent la grande nef du musée des Arts
décoratifs avec une exposition revisi-
tant quinze ans de eréation. Sous une
voiite textile de douzematres de haut,
les deux fréres ont choisi de mettre en
seéne un paysage abstrai structuré par
Maquette de exposition des fares
Bouroullec dans a grande nel des
‘Ars décoratifsosiuoIoecuRouLen,
leurs nombreuses cloisons (Algues,
North Tile, Twigs, Clouds). Comme
tun éeran ajouré, leurs Nuages en polys-
tyrdneouvrent sur un immense Textile
field en laine et mousse sur lequel le
Visiteur peut sallonger. La scénogra-
Phiequils ont congue sur mille étres
carrésleur permet d exposerle fruit de
leurs recherchessur les questionsd'es-
pace etdemodularité, quil sagisse de
Ta Cabane (2001) ou de I Alcéve Sofa
(2006), ala frontitre entre mobilieret
architecture. M.8,
« RONANET ERWAN BOUROULLEC »,
rmusée des Arts décoratits,
107, rue de Rivoll 01 44 55 57 50,
du 25 avril aut septembre
‘¢dlinfos : http://oity/71STbouraullee26 avril - 20 juillet 2013
Vincenzo Agnetti . Pablo Atchugarry - Alberto Biasi-
Alighiero Boetti - Agostino Bonalumi- Alberto Burri-
Pier Paolo Calzolari - Giuseppe Capogrossi Enrico Castellani»
| 1 Mario Ceroli - Gianni Colombo - Dadamaino - Lucio Fontana:
Jannis Kounellis - Piero Manzoni - Fabio Mauri - Giulio Paolini
Francesca Pasquali - Angelo Savelli - Salvatore Scarpitta -
Paolo Scheggi': Turi Simeti - Patrizio Travagli - Nanda Vigo
_\ Tornabuoni Art
jefe Matignon, 75008 Paris
ofnabuoniartfrUATELIER FRANCAIS
DE LA RENAISSANCE
Les Prangais se remémorent velontiers
1515 etleglorewx Marignan, oubliant
1525, la défaite de Davie et la captvité
de Brangois "4 Madrid, Cette umilia-
tion naltéraen ren la passion du roi
pour fart italion et i voulut les plus
grands artistes de la Péninsule pour
Rosso Florentino, Vénus, Bocchus
et Fameur. v.13, hulle sur toile,
209 162 cm (er SEE TIONAL OHSTORE
FT OVARTLIMENEOURG/TOM LLCS)
transformer sa résidence de Fontaine-
beau en un palais moderne. A défaut
de Michel-Ange ou de Giulio Romano,
iTeut Rosso Fiorentino et Primatice
Du décor que ces derniers congurent
subsistelaégendaire Galerie. ’exposi-
tion de Fontainebleau montre son ex-
ceptionnel rayonnement sur fart fran
sais du xvr*siécle, La suite de cette
histoires écrit au chiteau d’Ecouen, &
travers un parcours dans les collec
tions permanentes.¢.
FONTAINEBLEAU, « LE RO!
ETWARTISTE, FRANCOIS I ET
ROSSO FIORENTINO », chateau,
1916071 5070, du23 mars au 24 juin,
{¢dintoshttp://bitiy/715trosso
ECOUEN, « ROSSO ET SON INFLUENCE
‘AU MUSEE NATIONAL DE LA
RENAISSANCE », Musée national dela
Renoissance, chateau 01 3438.38 50,
‘du 24 mars aul" septembre,
‘sd'infos : hetp-//bity/TISHross02
A QUOI RESSEMBLAIT
L’ART EN 1704?
1704 : la cour féte un heureux bvéne-
ment la naissance du due de Bretagne,
premigsorrize-pett-fils de Louis XIV.
rAcadémie royale de peintute et de
sculptures! associ aux rjouissances en
proposant, dans la Grande Galerie du
Louvre, une exposition des plus beaux
travaux de ses membres. Ace Salon de
1704, flovlége delat francais del'épo-
que figurait le Festin de Didon et Ende
de Frangois de Troy, flamboyant por-
‘trait collectif du duc et de a duchesse
Nicolas de Largiierre, Portrait de Jeon-Bapriste_duMaine,chatelains de Sceaux, entou-
Forest. vers 1698, hule sur toile, 1285%96cm és ce Jeur cour. Lacquisition eécente
(CULE HUSEE OES BEAU ARTS. parle muséede Ille-de-Francede cette
‘ceuvze clase Trésor national a fournile point de départ dune «exposition de exposition»
Fruit dune recherche approfondie, la présentation d'une cinquantaine de peintures et de
sculptures, d'une vingtaine de dessins préparatoires et de quelques stampes oe un pano-
rama inédit de la grande peinture versallaise & lorée du xv siéle travers les ceuvres
‘de Nodl et Nicolas Coypel, Bon et Louis de Boullogne, Jean Jouvenet, Francois de Troy,
Hyacinthe Rigaud ou Nicolas de Largiliere. 1.
SCEAUK, «1704, LE SALON. LES ARTS ETLE ROI, musée de tlle-de-France,
curies du chateau, Domaine de Sceaux, 01 41 87 29 50, du22 mars au 30 juin.
+ dinfos :heep:/bitiy/71Stsceaux
LES BEAUX JOURS
DE MONTROUGE
Atirant pros de quatorze mille
Visiteurs chaque année, le Salon
deMontrouges estimposécom-
me une manifestation de ré
rence pout la scéne artistique
émergente. Son succés se mar-
queaussipar!'augmentation du
nombre de dossiers decandida-
ture, deux mille sept cents pour
2013, soitune augmentation de
vingt-cing pour-cent. Linvité
honneur de cette cinquante-
huitigme éiton est Théo Mercer Présidé cette année parla Suissesse Bice Curiger lejury
décernera trois prix xécompensant eslauréals qui pourront exposezleur tava ATautomne
au Palais de Tokyo & Paris. Le
MONTROUGE, SALON DE MONTROUGE, LeBeffrol, du 16 moi au 12 juin
Journée « Interdite oux parents» le mererediS juin, + c'infos “http /be.y/7IStmontrouge
Marta Caradec, Amérique du Sud, 2009, carte maroutlée
sur lin, gouache, $3 70-em (ertosian TeneYs ae ra
rt
COLLECTION ALAIN BORDIER
1 teh aleh
CU
au 21 juillet
PLE}
ee
a
Serrano
Pree eee
CTE a)ANICE, DISPOSITIFS
PERTURBATEURS
Consentants on pas, nous sommes
devenus des avaleurs d'images in-
diférenciées, que nous regardons &
eine, Ce nivellement dela 2D in-
terpelle les artistes daujourd’hui,
qui Tauscultent de multiples fagons.
Nourrirnotrevision darriere plans,
Ini éter de con evidence en la mani.
palant ou en insillantle docte srl
nature de ce qui estvu, voire da déja-
‘vu, montrerla dimension defabrica-
Stéphane Grott, Assess Your True Potential tion et dorganisation derritre toute
(Stress levels) (€valez votre vrai potenti), chose photographie ou filmée : en
2009, tirage gélatino-argentique, 38 x 30 cm créant ainsi des interstices dans le
[STEPHANE GRAFF/GALERE COLE OUIZEMEN. PRIS, tel, Tart joue pleinement son je,
Passés maitres dansle détournement, la mise en abyme ula construction fictive, Stéphane
Thidet, Bertrand Lamarche, Laurent Grasso, Stéphane Graf t Julien Crépieux retrouvent
ddansles vidéos présentéesici la dimension, magie et incerttuce mélées, qui puaccompa-
{gner la projection dos tout premices films. Un « pouvoir» deTimage, augue le trouble etle
iystéreredonnent de épaisseur et deTopacité, permettant aux regardeursde tracer, lear
tou leurs propres cheminsimaginaies. 0.8
NICE, « LA QUATRIEME DIMENSION »,
rmusée d’Art mod
contemporain, pror
+ d'infos: htep:/bit.y/71Simomoe
ee
JEAN-CHARLES BLAIS :
ELOGE DES OMBRES
est sous forme de travelling arridre, en re
‘montant des gouaches grand format asso-
ciant collages et papiers découpés de 2012
jusquaux « géants » tracésau dos daffiches
arrachées qui firent son succés dans les
années 1980, quele musée Picasso dAntibes
offre un parcours dans leeuvre de Jean-
Charles Blais. Formes amples neutralisant
espace trait minimal :la recherche de den
site sest simplifie jusqu’a actuelle omni
présence du noir 0.8,
ANTIBES, « JEAN-CHARLES BLAIS», Jean-Chorles Bais, dessin pour les
musée Picasso. chéteau Grimaldi, « Cahiers de FEnergumene », 1983,
(04 92:90 54.26, du 7 mars au 9 juin. pastel oras sur papler, 26 x 19 em
+ d'infos: https/bit.ly/TISIblals Foreangos Fesksa0t2),
indiapanaable @@) bravo @20 bien
e0
GEOGRAPHIES
CONTEMPORAINES
ALA CARTE
Sous.
ire « Art et cartographic »,
cette exposition a pour commissaire
un enfant du pays, Guillaume Mon-
saingeon, éyalement en chargedu pro
‘gramme « Echelle 1:1 » de Marseille-
Soe
aN
Toulonais dorigine étrangére} et la sol-
Helos crt a
Outils de connaissance, de stratégies
‘guerriéres ou commerciales, sources
de déploiement de imagination, les
deselnpet agen e
Unespaced subvertir,quelon sappelle
Unseen
Ah Bet Van
TOULON, « MAPPAMUNDI », Hatel des
‘Arts, 236, bd M# Leclerc, 0494916918,
du 16 mars au 12 mal. + infos
http: //bitly/71StmoppamundlPetit Palais AN
ey te At a
18 avril —13 juillet 2013:
18 avril —13 juillet 2013
ee eee Sener
PARIS
J : asCREA e«5
SIGEAN COTE PAPIER
Aprés une premitreédition en 2010,le
Liew dart contemporain (LLA.C.) sort
des réserves de sa collection, consti-
tude parle peintre Piet Moget eta fille
Layla, une centaine dieuvres sur pa-
pier, ou partir du papier, dont cer-
taines sont présentés pourla premizre
fois. Lacerochage se veut spontané; les
ceuvres étant choisies au fur etme
sure dumontage,cequidonne un o5té
vivant & la présentation finale. Une
S| al
‘Vue de Fexposition « Que du Papier Il»,
detail ;ouanruoTsea sun
smanitre de travaille AVimaye de cet
te collection. Celle-ci s'est en effet
construiteau gré des rencontres, par
la curiosté, Famitié et Padmiration
pour des peintres, mais aussi par des
acquisitions deeuvresalors trésavant-
sgardistes. Ainsicohabitent Flas Bel
ier Jean Coteau, Olivier Debré, va
& Adele, Jean-Louis Forain, Simon
Haantai, Aristide Maillol, Heari Ma.
sse, Francis Pcabia et esis-Rafael
Soto... Unebelle plongée, sous e signe
du papier, au coeur dune collection.
e0-8
SIGEAN, « QUE DU PAPIER IL», LA.
{rede laBerre, Homeou duiac,
4 68 48 83 62, du 7 avril ou 26 moi,
++4infos : beep: itty TSIpapier
CRIT ece
PICASSO AUX
SOURCES DE
LA CERAMIQUE
Lecentredartdela Villed’Au-
Dbagne dédie neexposition aux.
cframiques de Pablo Picasso,
En relation avec le programme
de Marseille-Provence 2013, ele
vient compléter plusieurs événe-
ments dont lexposition diptyque
‘comprenant « De Van Gogh a Bon-
nard », au musée des Beaux-Arts dela
Pobio cité phocéenne, et « DeCézanne’ Matisse»
Bien sunusée Granet dAix-en-Provence (ite le mois
al, prochain). On y découvre une sélection de cent cin-
‘versal, ‘quante pidces en terre cuit. En lien avec la culture
2 di30, potion méditerranéenne, sa mythologie et son histoire stylis-
algnes en Ligue les Pignaes sorts de marmite traitionnalles,
rouge paint nous renvoient aux vases yrecs antiques tandis quela
H scm ‘Tanagra blanche évoque les Venus préhistoriques aux
cm rondeurs généreuses. Lattrait de Picasso pourla céra-
loco.
fe mique nait de sa rencontre avec le couple Ramié en
sauce asScanan 1946, alors quil visitela foirede a poterie& Vallauri.
Les themes et les figures que fon trouve dans cette col
lection rappellent ceux explorés par [artiste en sculpture ou en gravure. K.G.
[AUBAGNE,« PICASSO CERAMISTE ET LA MEDITERRANEE », Chapelle das Pénitents nolrs,
cheminde Saint-Hichel, 04 42 03 49 98, du 27 avril ou 13 octobre.
++ dinfos :http//bitly/TSipicasso
TI Fee>
REATTU DANS LES NUAGES
Lemusée Réattu des fait peau neuve aprés
quatre mois de travaux de rénovation et de
rehabilitation. A cette occasion, le plusim
portant plafond a la francaise de cet ancien
Grand Prieuré de ordre de Malte est, pour
la premiére fois, dévoilé au public, Mais c'est
A travers 'imaginaire que le musée rouvre ses
Portes, avec une exposition dart moderne et
contemporain sure theme universel du nua-
ge.oii se mélent peintures, sculptures, photo-
‘graphics, installations t vidéos de cinquante-
sept artistes, invitant la reverie. OC.
ARLES, « NUAGE », musée Réattu,
10, ue du Grand-Prieuré,
(04 90 49 37 58, du16 mai qu31 octobre.
‘+dinfos: http:/Poitly/MISTnuage
Francoise Coutant. Promenoir @nuages.
£2003, méto, éxine, paper, 210 x 20x 60 em
(eGaléRie ox, Pas PHOTOG RI,MARSEILLE-PROVENCE 2013 MP2013.FR
CAPITALE EUROPEENNE
DE LA CULTUREindigenes ian Oi
‘aude Viallat Sans titre,
2012, oerylique sur béche
militaire, 188 x 140 cm
[enanar, Paris 2013 OP Len,
CHRISTOPHE VITAL,
CHEF DE L'HISTORIAL
VIALLAT ASSURE DE LA VENDEE
ALA MATMUT Conservateur en chef des musées de
artiste acongu lui-méme cette exposi- Vendée depuis 1980 et président de
tion nomade qui investit successive-__TAssociation générale des conserva
‘ment deux lieux d'histoire, le chateau teurs des collections publiques de
réhabilité du collectionneur et mécéne France, Christophe Vital a remarqua-
Gaston Le Breton, qui abrite leCentre__blement dynamisé I'Historial de la
dart contemporain de la Matt, et Tar- Vendée, un musée plariisciplinaire a
senal darillerie du x1 sigcleoit est ins la seénographie ludique et inventive.
tallé le musée de Soissons. Figure fon: «Ty avait un embryon de collection
datrice du groupe Support-Surface, _quandj'aiprisladirection de laconser.
Claude Viallat (né a Nimes en 1936) 3 vation départementale et des exposi-
eucarte blanche pour présenter de nou: tions avaient liu é Hotel du Déparie
velles peintures a acryliqne sur bache ment. Le bétiment actuel a ouvert en
zalitare,surtente, sur tissudl’ameuble-
‘ment ou sur parasol, des autoportraits,profis peints quiapparaissent comme desempreintes
rupestres,et des Objetsque artiste prend soin de ne pas qualifier desculptures ou de collages,
ct qui résultent assemblages de matériaux hétéroclites. Partout ou presque, on retrouve en
fil rouge cette forme simple et organique, ce motif unique qui est la signature de Vartiste
depuis les années 1960 et quis décliné a infin, ne cesve de mettre en lumigre les talents de
coloriste de Claude Viallat. 6
SAINT-PIERRE-DE-VARENGEVILLE, « CLAUDE VIALLAT », Centre d'art contemporain
dde la Matmut, 425, rue du Choteau, 02 35 0S 6173, du 30 mars au 23 juin
Puis @ 'Arsenal-musée de Soissons, du 12 jullet au W novembre
“ dinfos hyp 7 Stvinllot Et « CLAQDE VIALLAT ET LES EDITIONS DU RENARD
PALE », galerie Taiss. 14, rue Debelleyme, 75003, Paris, 0142 71 18 85, du 14 mars
‘ay 30 avril + infos ntip://bit y/71STvalat)
OS Tee>
UN MUSEE FLAMBANT
NEUF A BAYEUX
pris quatre années de rénovation, le
rmusée Baron Gérard, attenaat a la
cathédrale de Bayeux, a rouvert ses
portes au public le 22 mars. Agrandi
par Tannexion d'une partie du palais
épiscopal, il est désormais dénommé
‘Mahb (muséedArtetd Histoire Baron
Gérard) etraconteThistoiredelaville
travers ses riches collections dobjets 4 :
archéologiques, demobilier,deporce- Seen
Christophe Vital, conservateur en
chef des musées de Vendée (ecoNst
GENERAL DF Ue vENaF=/CONEE RATION
DEFARTENENTALE DES MUSEES PF URANAET.
2006 et le fonds compte aujoserd Ii
vingt mille pidees igs dla Vendée. » Le
usée propose également des expo-
sitions temporaires ambitieuses. Apras
la formidable redécouverte dela sculp.
tice Félicie de Fauveau,1'Historial de
Ja Vendée accueille « De Chaissac &
Hiyber »cetété,avant « Clemenceauet
lesartistes modernes ». GM.
laines, de dentelles et de peintures Gustave Caillebotte, Pertroits 4 la campagne, LES LUCS-SUR-BOULOGNE,
signées PhilippedeChampaigne, Gus- 1876, huile sur tolle, 985 x 11 emesieux ruscu™, “« FELICIE DE FAUVEAU, LAMAZONE
COLL HAE ICE MATHE FERRER, DE LA SCULPTURE » Historial de la
tave Caillebotte ou encore Carnille Vendée, 02 51 47 6161 du létévtier
Corot. cM. 44019 mai. Pus au musée d Orsay,
BAYEUX, MAHB-MUSEE D'ART ET D'HISTOIRE BARON GERARD, {Poris, du 1 juin au 15 septembre.
37, rue du Bienvenu, 02 311 25 50. + cinfos hnep//bit y/barongerard ++ infos: heep/bity/7iSielicieLid Galerie Tony Rocfort
3, avenue Pavie - 44500 La Baule
Tel. : OO 33 (0)2 40 61 O01 62 - Mobile : OO 33 (0)6 OF 77 05 13
Cea on enero Cole eo og nro CooPERE
LES TROIS MILLE
OBJETS DE DENISE
ET MICHEL MEYNET
Quarante ans de vie commune et au-
tant consacrés leurscollections. Chez
Denise et Michel Meynet, amateurs
Iyonnais,celles-ci se ménentde front,
dansle dialogue etla négociation, Lear
fonds dethnographie afticaine ? Don:
Denise et Michel Meynet au coeur
de exposition « Métissages » 6 Lyon
(BOUSEE UESEAUX-aaTS Ue ONDHOTD
SDEGAaISSE
ing au musée des Confluences en 2000.
Leurs eéramiques contemporaines ?
Donnéesan musée des Beaux-Arts de
yon en 2011. Lexposition « Métis-
sages » tent en trois cents objets (sur
teois mille), de reconstituerles univers
hybrides, mais raisonnés, qui se télé-
scopent chez eux. Entrel’esprit Artset
traditions populaires du xx1" sigcle
et le partage dlexotisme fagon Bien:
nale le Lyon an 2000, Pilonsdu Bénin,
Street Art, Wathol et Combas, Art
Toys, bracelets de prétresse vaudou
dans chaque série, lesthétique a guidé
leur choix. 0.8.
LYON, « METISSAGES », musée
‘das Beaux-Arts, 20, place
des Terreoux, 0472 10 17 40,
‘du 22 février au 19 mal. + «infos:
heepy/bity/715imetissages
Mare Desgrandchamps, Sons tite, 2005,
hulle sur tile 50 x 10 cm iocauRresy
GALERE ZORCHER PRS-NEW YOR.
EEG ee
L'INSAISISSABLE
PEINTURE DE
DESGRANDCHAMPS
Descoulures, quidonnent Fimpression que
lesujet se delite, des voiles. Desécrans, qui
sinterposent entre le sujet et le regardeur.
Des effets de flou, de transparence, de
superposition, es fragments non identifiés
en Levitation dans lespace. Rien n'est é
dent dans la peinture de Marc Desgrand-
‘champs, qui semble se dérober sans cesse
Pourtani, ces «effets» ne contribuent pas.
ladisparition du tableau. Tout au contraire,
avec eux, Fartiste construit de prégnants
«moments» de peinture, parcourus de récurrences :le corps fdminin, trés présent aussi dans
ses dessins les plages, les paysages horizontaux, endliptyquesouen triptyques. Une peinture
savante, empruntant au cinéma, ala photographie, la mémoire personnelle, un art sophis-
tiqué, qui peut agacer ou intéresser, tant il cultive les ieux de flottement. 8.
ALEX, « MARC DESGRANCHAMPS »,
Fondation Salomon. 191, route
du Chateau, 04 50 02 87 52,
«du 4 mal au 29 septembre,
‘+¢'infos :htp://oitly/T1Sisalomon
ETE o>
UNE SOURIS PEUT
EN CACHER UNE AUTRE
Passée maitre dans Yart d’humaniser le
‘monde animal la céramiste Sophie Favre ins
talle a nouveau le petit théatre de ses teres
cuites en argile modelée, quelle place sousla
double influence des primitifslamands et de
Jabande dessinée, Saynettes, animauxet per-
sonnages, parfois polychromes,distillent une
trangetétranguille,un sentiment dailleurs
et de familiarité més, dans la proximité des
sculptures en papier maché de Jean-Jules
Chasse-Pot. 0.8,
Sophie Favre, Le Chat pensif
2012. terre cuite. H. 36 em
(GALERIE LANCE 20ST TOUEN
TOUCY, « SOPHIE FAVRE », galerie de
Tncienne Poste, place de Hotel
(03.86 7433.00, du 23 mars au2 mai.
++ infos: htps/oitly/M1Sitovre
Ville,ath
Centre “S
Pompidou-Metz
1 ed YAMeey- ETE ee.)
201 on GERARD SCHNEIDER
{OSEBASTEN AU CCEUR DE
sonny
our L'ABSTRACTION
ones). LYRIQUE
(ST lece Doté d'un fonds conséquent de pein-
: tres abstraitslyriques Frangais, le mu-
CHAUMONT : LABORATOIRE ET VITRINE DES JARDINS. ede Bonus ArtedOrlsase ne pose
Fort de son image de défricheur, de « shaker» mélant environnement, art contemporain et __ de pourtant aucune ceuvre de Gérard
idéesrepiquer cher sci, le Festival des jardins de Chaumontaligne en 2013 vingtcleuxpro- Schneider (1896-1986). La cinguan-
Positions sur un théme plutot convenu : les jardins de sensations. Chaque parcelleétant _taine de dessins t peintures qui est
contiée A une équipe iterdisciplinaire compose de gens de métier et d« explorateurs »
venus des ars plastique, du thétre, dela musique ou dela mode, étudiants,enseignants,
spécialists tendance de identitévisuelle oude! événementicl,on attend que de ces diffé-
rents niveau dimplication et dexpérience jails... étincelle. Certains effets de décalage
‘builentlacuriosté (ot parfbislas sons), tlleslesSnifttesnées dela collaboration @Annictht
et d Hervé Fougeray, ou intiguent, i Vimage de ce Parfum du chaos magnifique cr par
tne équipe barcelonsise. Dautres propos, plus solitaires, comme Des meudes impression-
nantes du sculpteur Robin Godde, offent une approche singulidre et distanciedu sujet,
cbt€ de projets plus attends, «paysages d goiter» et autres «jardins @ fol. B.B.
(CHAUMONT-SUR-LOIRE, FESTIVAL DES JARDINS, 02 54 20 99 22, du 24 avril
‘au 20 octobre, + d'infos“ https /bit.ly/7ISichoumont
rd Schneider, Opus |. 1967,
‘ur toile, 150 x 220 em
(DCOLLECHON PARICULEREARCHWES
SCHNEIDER.
TEITe>>
LE GRAND TOUR
DES TAPISSERIES.
DU PETIT PALAIS
Partie du progeamme « Les Ambas-
sades »destiné aire connaitrelescol-
lections du musée des Beaux-Arts de
la Ville de Paris, seize tapisseries des
Xun et xvi siécls,tssées aux manu-
factures royales des Gobelins et de
Beauvais, ont rejoint les cimaises du
rmusée Anne-de-Beaujew Moulins. A
ce grand art décoratif, Charles Le
actuellement présentée, suivant un
acerochage faisant la part belle cha-
ccune de ses périodes, comble partiel-
lement cette lacune. Disparu en 1986,
Yartiste produisit jusquien son grand
Age une suite dcuvres marquantes,
DepuissTintérét portéa cette abstrac-
tion vigoureuse, aux compositions
parfaitement Squilibrées et dans les-
elles le mouvement et la couleur
Sinscrivent de fagon spontange, n'a
pasfaibliGuidé parune approche sen-
Bran, Jean-Baptiste Oudry, Frangois Cheries Le Brun La Baral au passage du sitive, que hi-méme aurait qualifige de
Boucher ont associé leurs noms pour Gramique, 1665, laine et sove. 37 x 349 cm. «musicale», son artne porte pas la
ilustrer le gout des scenes historiées el (=I PLAS PUSE 02s SEAUK-ARTS ELA VLE ‘marque du temps. 0.8.
Hite dAlesande) delamytheloge #05008 VOL /sssche DePFOTOSAP
(Les Amours des dieux) ou des chinoiseries (Histoire de Pemperewr de Chine)... ORLEANS, « GERARD SCHNEIDER »,
musée des Beour-Arts 1 rue
MOULINS, « DES HEROS ET DES DIEUX, HISTOIRES TISSEES », Femend-Rabier,02 3679 2155,
mmusée Anne-de-Beaujeu, place du Colonel-Laussedot, 0470 20 48.47, 428 févrer au 2 jin.
{809 fevtier u 26 mab.» infos heep:/iiyristussces ‘+ dinfos http Pbty/T1SIschneiderSee ane
ve gato “J iri ka My
eee re rer aera
Gree iten tort
eee farmntiques,eras
International
indispensable @@) brave @tin
Gra ee Edouard Manet,
LA CLEMENCE Simpl ees
DE CONSTANTIN Has xicocm
renace seo
En 313, les empereurs Constantin et me
Licinius mettaient fina trois sicles de
persécutions religieuses en promul-
guant Pédit de tolérance connu sous
lenom
dEditde
Milan.
Cha-
EXIM ccs
ET VOGUE L’OLYMPIA JUSQU’A VENISE !
Taffreux scandale déclenché parla présentation d Olympia au Salon de 1865 occulta pour
longtemps, auxyeux du public, a prestigieuse généalogie dont elle étaitissue : Goya, Ingres,
Titien.. De ce dernier, Manet avait copie la célabre Vénus d'Urbin dontl repritla pose pour
Olympia. Ea substituant au petit chien endormi au pied de la déesse, symbole de fidé-
Iité, un chat suggérant I'obscénité,Fartiste avait cherch¢ Faffrontement... Entré dans les
collections nationales geice une souseription publique menée par Monet en 1890, ce ta-
bleau phare dela modernité est trésexceptionnellement prétéa Venise parle musée dOrsay.
Olympia est pourla premiere foisphysiquement confrontée’la Vénus de Titien, non moins
exceptionnellement prétée par lemusée des Offices ce Florence. Autous de cette rencontre
au sommet, au palais des Doges, lexposition coproduite parle musée d Orsay et la Fonda~
8 Fone Chk Venere got de Manet un portant conpd ot
“iopotte sree Tite, Tere Leno Ln os Caps, Psraue Nae ere in
Moi reine vésennes Le
Soocsie
‘morbre @ patine joundtre (woe wAUPTY VENISE, « MANET. RITORNO A VENEZIA », Polazzo ducole, piazza San Marco,
COPENHAGEN. NY CARLSBERG GLPTOTED, 39.41.85 20154, du 24 avril au 18 aod.» infos :hetp//bie.y/7ISimanet
pouvait désormais « adorerd sa ma-
nie la dvinité qui se trouve au cil »
et les chrétiens n'étaient plus obligés
devéndrerlempereur comme un diew DIE:
vivant CongueparieMustedivesoin LE PETIT THEATRE
de Milan et abord présentée dans DE TADAO ANDO alla
cette ville cate exposition du 1700
anniversaire réunit plus de deux cent Acquis en 2005 en méme temps saa a |
trenteceuviesprovenant des grandes quele Palazzo Gres par Frango |
collections internationales : sculp- Pinault, le Teatrino (petit theatre) 0a
tures, orfévrerie, mosaiques, médail- attenant au palais du xvutt siécle a
les et armes antiques, peintures et n’était plus qu'une ruine. C’et
tapisseries de la Renaissance. Une salle Torigine un jardin, aménagé en
toutenttre est dédiéeaTimpératrice 1857, Unsiéle plas tardy fre
Héléne, la mére de Constantin, dont un théatre de verdure. Remanié et ETS
PBglise chrétienne fit une sainte,.c couvert en 1961, il était a Taban- Yue dt Palazzo Grassi a Venis
ondepuis 1983, Resaué parlor
ROME « COSTANTINO 3120.C.», chitecte Tadao Ando, doté dun auditorium de deux cent vngt places il accucller per
So eae or formances airs, conférencs, installations vidéo et films drtstes..¢
outs septembre nos" VENISe,TEATRIND PALAZZO GRASSI calle delle Coroze, www plazzogrossit
bie ey Sionstontin Dwertirete30 ma: oer Nad ete
Derr vaca y
Galerie Chenel
3 Quai Voltaire - Paris 73007
www.galericchenel.com
contact@galeriechcnel.com
CORR Pepe ete)
rr aersctec se(artis
Wossily
Kandinsky.
Paysage
dere
Murmou.
1909, hulle
33.546 cm
ioikesie
SEU, sr
Pereese0RG)
BEI
BRUXELLES ET LE RUSSE KANDINSKY
[Né en Russie en 1866, Wassily Kandinsky a passé Iessentiel de sa carritve aI’étranger zen
Allemagne de 1896 4 1914 et de 1921 4 1933, puis en France jusqu’d sa mort en 1944. IL
lempéche que la Russic est une composante essentielle de sa vie, de sa personnalité ot de
son art. Cette grande exposition (plus de cent cinquante eeuvres) couvre la période allant
de 1901 8 1922, Au début du sidcle, Fartiste développe une peinture trdscolorée, fortement
imprégnée de thématiques russes, folklore et égendes populaires. Le déclenchement dela
Grande Guerre oblige a revenir dans son pays ot, aprés 1917, il participe activement ila
vieartistique dela Russiesoviétique, éablissant notamment le programme dePInxuk (Ins-
titut de a culture artistique), fondé surlasynthése des arts. Aprement critiqué pourla dimen
sion spiritualste de sa peinture, Kandinsky quittela Russie en 1921 pour rejoindrele Bauhaus
de Weimar. Mais ila intégré le vocabulaire ygométrique propre au Suprématisme et au
Constructivisme, qui vale conduire vers un renouvellement de son art. M.J
BRUXELLES, « KANDINSKY ET LA RUSSIE», Muses royaux des Beaur-Arts
‘de Belgique, 3, rue dela Regence, 322 S08 32 1, du8 mars au 30 juin.
+¢infos :htep:/bitiy/71Stkandinsky
EEEITes. feta
L’ARCHI-MODERNISME il
DES BRUNFAUT
Fernand Brunfaut, son frére Gaston et son fils
‘Maxime comptent parm les hérauts du moder-
nisme architectural, en Belgique, entre lesannées
1920 (Fernand et Maxime furent élévesde Victor
Horta) et les années 1960, On doit & ces archi-
tectes,thdoriciens et idéologues des éifices aussi
emblématiques quele Vooruit a Gand, Taérogare
de Bruzelles-National 4 Zaventem le sanatorium
de Tombeck, laGare Centrale ou a « Maison des
Duitheures ». Mt.
4
BRUXELLES, « BRUNFAUT'S PROGRESSIVE Document publié dans « Ossature
ARCHITECTURE», Atomium, squoredeYAtomium, métallique » enmars 1939, conserve
322475 4775, duBtévrierau9 juin {ux Archives Architecture Moderne:
‘+dinfos -hetp:/bit.W71Stbeunfout (AAM), Bruel (oxen,
EEEIess
L'ATELIER DE FRANCIS
BACON MIS A PLAT
Fn 2001,le« studio de Francis Bacon,
offert parl/héritierde fartistea la ville
natale de ce dernier, fut transféré et
reconstitué & Videntique la Dublin
City Gallery The Hugh Lane, Lindes
criptible et fascinant chaos de cet ate-
lier a fait lobjet de photographies fa
meuses. Lexposition bruxelloise ne
‘Vuede Fatelier de Francis Bacon
‘au 7 Reece Mews d Londres en 1902
ISpHaTOPERRY OGTEW TUBLN CTY GALLERY
THE HUGH LANE/THE FRANCIS BACON ESD.
tente pas une reconstitution mais pro-
pose une évocation a traversla présen-
{ation denombreux documents (pho-
togeaphies, découpes de magazines,
pages de livres arrachées, reproduc-
tions de tableaux ete.) provenant de
atelier, ainsi que par la présence de
guatre tableaux retrouvés inachevés
Ala mort de lartiste, En vis-3-vis du
« studio » et en dialogue avec Ia fig
reddu grand ainé, sont présentées les
créations dartistes contemporains
inlandais.m..
BRUXELLES, « FRANCIS BACON'S.
STUDIO. CONTEMPORARY IRISH.
ART», palois des Beaux-Arts,
23, rue de Ravenstein 322 507 82 00,
‘du 28 fevrier au 19 mai.
++dinfos :httpy//bit.y7IStbacondu 21 mars au 30 juin 2013 exposition
by Erwin Olaf
cee eee
In en epihpn
OF tommecesrens UN UU
biel 49-50 quai Rambaud - 69002 Lyon -(artis
muse res)
LES BEAUX-ARTS
CHINOIS A SHANGHAI
Ancien Pavillon de la Chine durant
Exposition universelle de Shanghai
de 2010, le musée des Arts de Chine
intégre désormais les collections du
rmusée drt de Shanghai sursoixante
quatre mille metres carrés, Aprés une
premiare exposition internationale,
« Millet, Courbet et le Naturalisme
Le musée des Arts de Chine de
Shanghai, ancien Pavillon chinois,
de Exposition de 2010 (cor).
frangais» organise parle musée Or
saylelien accueille une manifestation
intitulée « La Chine pittoresque, le
développement des beaux-artschinois
dans le nouveau siécle » jusqu'au
30 septembre prochain, Dommage que
Tenvironnement ne soit pas ala hau-
teurde cete pyramid rouge remversée
congue par He Fingtang ! 4.8,
SHANGHAI. MUSEE DES ARTS
DDE CHINE, Guozhon Road, Pudong,
9621 400 921902,
indispensable @@) brave @tin
Assiettes
du serview
“Diane »
pour le polais
de rEiysee
por Etienne
Hojdu, 1970,
collections
de Sevres
ite dela
céromique
reateoe
La ctkamque
SEVRESE
moos.
[EEEEloee
A HONG KONG, LES ARTS DE LA TABLE ALA FRANCAISE
(estan des temps forts du XXI*« French May», manifestation célébrantYartetlacultare
frangsise Hong Kong t Macao, avec denombreuses expositions surlestrsors de Napoléon,
les artistes Pablo Reinoso ou Cécile Bart. Catherine Arminjon,conservateur général du
Patrimoinespécinliste durmobilier des cours royals et princiresaimaginé une exposition
présentant un large panorama des arts de la table frangais du xvi" siécle & nos jours, qui
meten cine des idee historquesde esa, de porcelaine et orfevrerie issues des mani
factures et des maisons de luxe frangaises. Parmi les projets exposés, une table de trente cou-
vera été dressge sous un dm fleurdlis avec Tun des premiers services réalisé pour
marquise de Pompadour en 1753 par la manufacture royale de Sévres. Maison qui expose
également son savoir faire du XVI sce sq aux pites contemporaine, incluant des
services de table dessinés spéialement pour ly
HONG KONG, « FRENCH MAY. SPLENDEUR DE LA TABLE FRANCAISE », Shopping Mall Elements,
‘vaustin Rond West 030 avr au22 juin. infos: hig?/c/71SHrenehahle
LA MAISON DES ARTISTES DE
MARIE FONTAINE TAITTINGER
yaunan, Marie Fontaine Tattinger fondaitavoc
son époux Hugues Taittinger, héritier de presti-
‘gieuse maison devin de champagne, une résiden-
ce artistes privée en Thailande. Elle accueille le
jeune Frangais Laurent Pernot, auteur de vidéos et
installations poétiques et immersives, avant de
recewirles plasticiens Théo Mercier, Simon Nicaise
et Jeanne Susplugas. « Mais le lew recevra aussi
des artistes émergemts Asie du Sud-Est », annonce
‘Matie Fontaine’Taittinger quia éabli un partena-
riat avec des galeries & Bangkok pour exposer des
artistes occidentaus, au « coup dle car», MB,
‘CHONBURL « THAILLYWOOD ARTIST RESIDENCY »,
74/3 Moo 2, Nongplaiai A. Banglomung Chonburi,
Marie Fontoine Taittinger 1 166.038 068 549. ww. thallywood.orgLA PREMIERE GALERIE D’ART “=
PHOTOGRAPHIQUE DEMOCRATIQUE — DEPUIS 2004 L U M AS
Ecition limitée LUMAS do Pop Ventosa, 106 x 140 om, signéo, €840 (fntion dieponible sur demande) 3
é
« Des éditions d'art eélectionnées par des
spécialstes, parfaitement produites,
4 pri abordable » ARCHITECTURAL DIGEST
Te ee TAS eter
LUMAS PARIS-SAINT-GERMAIN | 40, rus de:
i
Pree ie Beta h is Mapa ca€00 indispensable @@) bravo @ 20 bien
less
LOUIS KAHN EN
PLEINE LUMIERE
Au commencement était a lumit-
re. Si Louis Isadore Kah (1901
1974) concevaitFarchitecture com.
ime « la fabrication réflchic ot
sigifiantecdesespaces alumiére
seule powvaitlenr donner vie.A tel
point qu’s wt espace sans lumiére
naturelle ne pourra jamais appar-
tenir@larchitecture ».Ces visions
empreintes de métaphysique ont
snourrisa pratique et contribué ila
naissance décuvres aussi canoni-
dquesquele Kimbell Art Museum de
Fort Worth, les Iaboratoires Jonas
Louis Kahn Bibfotnéque Philips Exeter Academy. Salk La Jolla, leCapitolede Dhac-
Exeter, New Hampshire, 1965-1972 (owaN stan ca ou [Institat de management
Ahmedabad. Fort d'une culture
classique, Kahn cherchait a formuler les principes une nouvelle monumental
(qualité sprituelleinhérente dune structure qui transmet le sentiment de son éterit
leParthénion restaita ses yeux symboleindpassable. Revsitant Iensemble desa produc
tion traversmaquettes, plans dessins films et photos, lexposition da Vitra Design Museum
donne voir comment Kahn a insufflé la puissance de Tantique au modernisme.-Ft.
\WEIL-AM-RHEIN, « LOUIS KAHN », Vitra Design Museum, 2, rue Charles-Eames,
497621702 3200, du 23 février au godt. + infos -hitp://bity/71SIkahn
ee
LE RETOUR DES GUERRIERS
Bn 1974, prés de Xian, est mise aujourune viri-
table armée de terre cuite autour du tombeau de
QinShi Huang le premierempereur deChine
Depuis les archéologues ont exhumé huit mille
guerrers, six cents chevaux, cent chariotset cent
mille piéces darmement, le tout en agile, par-
fois polychrome, Autour dequelques-unsde ces
‘guerriers, le musée de Berne a réuni plus de
deux cents objets qui racontent les origines de
Empire chinois.J-Rt.
BERNE, « QIN L'EMPEREUR ETERNELET SES
GGUERRIERS DE TERRE CUITE>», Bernisches Les fantassins de ormée de terre
Historisches Museum, 5 Helvetiaplotz, cuite,surle site archéologique en Chine
413135077 1, du1S mars au 17 novembre. (@nUSeUM OF QW SHALANG TRTACOTIAARM,
+dinfos: http //bitly/7ISIgin xan, cn
Hee>
L’ALBUM DE FAMILLE
D’AD PETERSEN
Conservateur au Stedelijk Museum
,
7 British Museum. Greot Russel Street. 44207323 8299, du fevrierau26 mai.
Museum de Cambridge (oca301 N= Brtsh Museum, Great Russel St
ounosut Atups/foe WT glace
deYuniversté de Cambridge, fondéen
1816. Iprend sesfonctionsen ce mois
avril, suecédant & Timothy Potts,
parti au Getty Museum de Los An-
goles. Jesuis heures et fier avoir
choisi. Cest un honneur de rejoindre
cette grande institution qui va bientot
{fete son bicentenaire », confie Tim
Knox, conscient d’étrele gardien d'un
« trésor unique » qui abrite plus @’un
demi-million deeuvres et dobjets en
ses différents départements, antiquités
égyptiennes, grecques ou romaines,
arts d&coratifs, monnaieset médailles,
‘manuscritsetenlnminores, peintures,
sculptures, dessins et gravures. 6.M.
LONDRES SOUS LE CHARME
DE FEDERICO BAROCCI
Nemanquer pascette occasion decontemplerles plus
‘grands chefs-diwuvrede Federico Barocei (vers 1533-
1612), sirarement exposés hors d'Talie, a Géne de
lacathédrale dUrbino eta Miseau tombeau deSeni-
sallia méritent& elles seules la visite, Les peintures
‘ibrantes et lumineuses de ce précurseur de lartba-
roque sont accompagnées d'un corpus d&tudes pré-
paratoires, desquisses et de dessins qui révélent aussi
‘un immense portraitst. Inspiré par des maitres dela
Renaissance comme Raphaéi, Tintoret ou Titien, cet
artiste singulicrt injustement méconnu influencera
‘son tour Peter Paul Rubens ou Guido Reni. 6.
‘CAMBRIDGE, FITZWILLIAM MUSEUM,
Trumpington Street, 44 12233329 00, LONDRES, « BAROCCI, LA BRILLANCE ETLA GRACE »,
ww fitzmuseum.com.oc.uk Federico Barocci,Annonciation, The National Gollery,Tratelgar Square,
Exposition « QUENTIN BLAKE », vers 1582-64, hulle su tile 44207747 2885, du27 février 0419 ma
data fevrier ou 12 moi. 24S 170 emeemustescu wreak Aone. +dinfos: http://bitiy/71SIbarochePUT ORCC
APRIL 18 - JULY 14
MACAO MUSEUM OF ART Fa
e
MAY 4 - JUNE 9
A) HKCITY HALL, EXHIBITION HALL
17 APRIL
- 23 JUNE
2013
7 MAY1- JUNE
SPLENDOUR OF THEFRENCH TABLE Asta LSA. Tid) MAY 9 - 26
! TEU ELTE UT Im LANDMARK, CENTRALSe aeévénement ::
Veau.
Se oe
2 ti de
La peinture revient en force
pour cette deuxiéme
édition du Festival
‘Normandie impressionniste.
A partir du 27 avril,
4 Rowen, Caen et au Havre,
‘voici Peau et les réves des
artistes, de Boudin & Monet,
de Renoir a Pissarro.
Ci-dessus: Gustave Goin, Plage de Diélette
Flamanviie (Manche), vers 1920,
‘outochrome, détail archives SENERALES
DLA MARCHE)
Ci-contre: Joaquin Sorolla, Instantonea,
Biarritz 1908, hule sur toile, 62 93.5 cm
(MORE, HUSEESOFOLL
‘ommele fleuve vaala mer, le pein-
te impressionniste va l'eau, Eau
des rivitres et des fleuves,grise ou
‘erie, ransparenteou presque noire comme
jadislaflaque dans laquelle Caravage vit se
‘ier Narcisse. Fau de locéan couleur de
ciel, paisible ou rugissante. On exagirerait
& peine en disant que limpressionnisme,
comme Venus, est né deonde, antl ign
de et linstable I'habitent et le comblent.
‘Theme choisi par le Festival Normandie
impressionniste pour sa seconde édition,
« L’eau » inspire les trois grandes exposi-
tions de peinture de Rouen, de Caen et du
Havre, expositions « pares dela manifes-
tation, le terme s impose, Organisées avec
a Réunion des Musées nationaux, elles
ont été reconnues d'intérét national parle
tére de la Culture. Dans ce triangle
impressionniste, roiscents tableaux parmisz événement
Monet
dans ses meubles
et sur son bateau
La restitution de la chambre
ide Claude Monet & Giverny
se hourtait a un écueil: on ne
ossédait pos de documents
montrant son état ¢ origine.
Les recherches menées par
Sylvie Patin, conservateur
‘général au musée d'Orsay,
spéciatiste de Monet, fe talent
Intutif Hubert le Gall
scénographe et créateur, ont
permis de surmonter Fobstacle.
Sur les murs tendus dein
‘ancien blanc, les reproductions
des chets-< ceuvre choisis par
Fartiste ont recu des cadres
1900. quant ou fameux bateau
‘de Monet (ill: 1874,
50x 64m.
Otterlo, musée Kréller-Miller.
AKG}, reconstruit par les
Glaves du lyeée technique
Edmond Doucet de Cherbourg,
isera@ Rouen a Fexposition
‘« Kaleidoscope », dans le
cadre du Festival Normandie
Impressionist...
Fowosriow Cawoe Monet,
184, rue Claude-Monet, 27620
Giverny, 02325128 www.
Jondation-monet.com ouvert
‘du 29 mars au T* novembre.
‘ Kauewascore », espace H20,
‘quai de Boisguitbert,
76000 Roven, 0235529529,
‘du 27 juin au 22 septembre.
‘sd'intos
hetpy /bitty/71Stkaleldoscope
Gi-dessus : Cmille Pissarro, Quai de Paris et pont Corneille @ Rouen. sole, 1883,
hulle sur tole, $4.3 x 64.4 cm (PHLADELPHE PriLADELPHA MUSEU OF 187)
Page de droite Cloude Monet, Hotel des Roches Naires, Trowvile, 1870, hulle
sur tlle, Tx 58.5 ern PERS MUSEE ORSAY PHOTO DE DRESS RMN
lesquels les chefs-dveuvre ont été distribués
sansparcimonie attendentle vsiteur.Lesama-
teurs fervents verront es tos. Et ceux qui ai-
‘ment & se rappeler que le chemin de fer fut le
‘meilleur ami de 'impressionniste prendrontle
‘rain, Ala gare Soint-Lazare, naturellement. La
‘vasteet vinérable verritre garde le souvenir des
volutes bleutées qu'y peighit Monet.
Miroir de 1a modernité
‘Au muséedes Beaux-Arts de Rouen, notre pre-
‘mize station, lexposition « Eblouissants Re-
flets» s‘ouvre sur un étrange trio: un tableau
de Nicolas Lépicié peintre duroi Louis XV, un
‘arbre académique d'Erest Hiolle, envoi de
Rome en 1868, e une toile de Cézanne, Cette
‘malicieuse entrée en matiére décontenance un
instant. Tout rentrera vite dans! ordre:lesdewx
premidresruvresreprésentent Narcissecontern-
plant son reflet, la troisiéme un jeune homme
sereilétant dans feau « Ces euvresmontrent la
Jiliation du thome avec la peinture classique, sa
‘profondeur mythologique et philesophique, dit
Sylvain Amic, commissaire delexposition. Cest
un theme ancien et magnifique de Uhistoire de
Tart depuis Caravage et le paysage classique,
_quoiquelerefletimpressionniste’ait rin @ voir
avec ses prédécesseurs. Tout commenced changer
‘avec Turner En méme temps que le monde chan-
16, lereflet change. Miroir dun futur incertain,
ane réalité qui se transforme sans cess, de~
vient le signe de la modernité » L’exposition
se conclura avec une photographie prise par
Monet de son propre reflet dans Pétang des
nymphéas. Narcisse photographié parlui-mé-
ime, labouce est bouclée. A tout seigneur tout
honneur! Avec quarante-deux toiles sur les
cent sofxante-dix oeuvres que comportelexpo-
jon, Monet est encore une fois (on ma pas
‘oublié les Cathécrales de Fédition 2010...) le
prince dela manifestation rouennaise, Tl nous
emméne au gré de ses voyages et de ses rési-
ences, dArgenteuil au Havre, dela Hollande
‘la Céte dAzur eta Venise. Le parcours thé-
-atique permet de splendides confrontations,
CCitons, parmi ces beaux momentsde peinture,
la runion, surlethéme du canotage, de La Yole
‘de Renoir Londres, The National Gallery),duCi-dessus John
CALOUSTE CULBEMAN @cABRINA CONES FERREIRA)
Canotier raamenast sa périssore (Richman
Virginie) de La Bargue musée Marmotian)
at La Norvégienne (Orsay) de Monet, et de
deux paysages fluviaux méconnus sig
Jean-Louis Foran, le Pcheuret La Fommede
Tarts Southampton City Art Gal-
lery et National Gallery of Art de Washing
ton). Au fil dela peinture, le reflet simpose
comme un espace de liberté, oi le peintre
Saffranchit de la représentation conven
tionnelle du réel Barometre de cette évolu
Taligne @ horizon remonte de plus en
plus pour disparaitre dans les Nymphéas.
immersion dans le motif et alors totale
Dans le port du Havre
Au musée d'Art moderne André Malraux
du Havre, notre deuxidme étape, un peintre,
Pissarro, et une thématique, trois
ports, sont hor
eur. La premidre fois quil
aro nlavait que 12 a1
dansles Antilles danoises i débarquait
cen France pour la promidre fois. Pissarro
rep urles ports normands en
1883. En quéte de nouveaux acheteurs il
désiraitrenouveler son répertoire. Le port
fluvial de Rouen et ses ponts les ports mati
times de Dieppe et du Havre, ces trois sites
spectaculaites lui offraient des effets atmo-
sphériques saisis au milieu d'une intense
dans a furnée des bateaux vapeur
cheminées dusine. Adicux dindons,
prés verdoyants et paisibles vergers! Pour
Annette Haudiquet, commissaie de Lexpos-
tion «Pissarro dansles ports: Rouen, Dieppe,
Le Havre », ce projet mari de longue date
ger Sargent. Deux Femmes endormies dans un canot sous les saules, 1887, hulle sur toile, $8 68,5 em (ssw, Huseu
cde etourner a Dieppe comme priv, Pissarro
se rend @ Vinvitation de colletionneurs ha
vrais, de Pioter Van de Velde en partcslier.
‘Merb
cescollectionneursouent un role déterminant
cles sont peintes. Le Havre est ainsi la seule
collectivité franeaise & avoir acquis des pein
tures de Pissarro de son vivant. » Ces deux
achats historiques appelaient I'évocation de
la série tout entiére (prés de cent vingt ta
bleaux). Souffrant d'un ceil, Pissarro peignait
i du vent, dans une chambre d’hétel
choisie pour sa vue. Ce point de vue élevé
donne a ses toles un singulier effet «coup de
‘poing», antidote aux cartes postales qui com-
‘mencaient alors leur travail de banalisation
du paysage. Une autre acquisition, toute ré
cent, Fin de journée au Havre de Raoul Duly
de la commission dachat du musée,55
Ci-dessus : Caude Monet. En norvégienme, ou La Barque Giverny. 1887. huile sur toile, 98x 131 cm (ARI, MUSEE1/ORSAY PHOTO OE PRESSE REN
(1901) invite prolonger exposition au-dela
deT'impressionnisme avec des artistes comme
‘thon Friesz ou Albert Marquet. En amont,
a bel ensemble de toiles d’Bugine Boudin
jontre une peinture entre ciel et mer, ob seule
lagréleforétdes gréementssuggérela présence
de lactvité humaine,
Au bonheur du bain
‘Au musée des Beaux-Arts de Caen, troisigme
tape de cette excursion, « Un été au bord de
eau, loisirset impressionnisme » élabrelesjoies
de lavillégiature, A Trouville dés les années
1840, la bonne société parisienne prend ses
quartiers chaque été. Les « peintres de la vie
‘moderne » lui emboiteront naturellement le
pas. C’éait, pou Patrick Ramade, comm
saire de exposition, Foccasion de mettre en
avant un des grands thimes deVhistoire defart,
Les coups de coeur de Jérome Clément
Vous étes le commissaire général du Festival Normandie
Impressionniste. Quelles sont les nouveautés de Fédtion 2013 7
Cette année les territoires couverts sont plus vastes, la Basse
Normandie a vraiment jous le jou, avec plusieurs manifestations
4 Caen mais aussi dans Orne, dans la Manche... Les domaines
intervention sont plus larges : gastronomie, mode, cinéma.
La Belle Nivernaise, film muet de Jean Epstein (1924), donnera
lieu @ deux concerts @ Rouen et Paris sous ladirection de
Jean-Francois Ziegel. Nous avons mis Faccent sur réducati
‘avec une mobilisation des publics scolaires et universitaires
mais aussi les filieres techniques et professionnelles.
Quelques coups de coeur parmi les six cents manifestations annoncées ?
Labbaye de Jumiages accueille une trés belle expasition photographique concue par
Jean-Luc Monterosso et Dominique Goutard. A Trouville, la vila musée Montebello
résente des photographies anciennes inédites de bains de mer. Le Grand Hétel
‘de Cabourg évoque Marcel Proust, Au musée des Impressionnismes de Giverny,
le Japonais Hiramatsu rend hommage d Monet et ses nymphéas quilui ont inspiré
une série de peintures. Art de rupture avec les styles du passé, impressionnisme
‘met de dégager une solution synthétique dans
Taquelle toutes les conditions sont réunies. Une
idée est bonne sella a capacité& ordonner
toutes les contrainte.» Ici, Ph6pital est consi-
déréla fois comme un « vrai eu dheberge-
‘ment hatelir » et comme un lien technique,
susceptible d’évolutions. De cette idée dé-
‘eoule une dissociation spatiale desfonctions,
‘quiadonné son plan au batiment: d'un cbt,
les chambres majoritairement orientées vers
lnville et arviére, de Yautre le salles op
ration, leconsultation, les dewx parties tant
religes par un systeme rationnel de dessertes
Inspinée de architecture balnéaire du debut
‘duxx*sicle, a fagade onduléeinscrit hop
tal dansle tracé de lancien parc de plantes
‘exotiqueset, par extension, danslamémoire
desliewx,
‘Repenser Beaugrenelle
Pour la rénovation du centre commercial
Beaugrenelle, le projet est parti d'une ré-
flexion suel’évolution du commerce en ville
‘quel est Favenir de ce genre déquipement,
alors qu’explosela vente en ligne? «Le com-
merce doit redevenir un lew d’échanges, de
ronconires, de vie, analyse Valode. I! faut en
Jfaire wn endroitow fona.envie dese rendre.»
Sacrée gageure... Le modile des architectes
fen espéce, ce sont les grands magasins da
‘xD siécle comme Le Bon Marché, opportune:
rmentsituéa cotéde agence, Ceu it
pas voués uniquement dla mise en scéne de
la marchandise, mais servaient également
dVespace ala représentation sociale. Cétait
le sens de ces immenses patios iantvisuel-
lement les différents niveanx, que Valode et
Pistre ont adaptés & Beaugrenelle. « Nous
‘avons aussi voulu renouer avec la tradition de
architecture métallique qui a été extraordi-
aired Paris »,indique architecte, Plus que
Ia passerelle enjambant la rue la structure
cenlosange portant a fagade de verrerecueil-
le cethéritage, 8 quelques encablures dela
‘tour Eiffel, Urbain dansson principe, le pro-
jet reconfigure complétementle quartier:1a
dalle a &€ éventrée pour rendre le ciel Ala
rueet les magasins Souvrentau niveau du sol
car, comme le rappelle Valode, «ce sont les
rues tls places qui font la ville ».
‘Au Grand Stade de Lille, les architectes
‘ont cherché, encore, réinventer les typolo-
fies traditionnelles. Sachant qu'un stade de
football n’est utilisé quedenx heurestousles
‘quinze jours pendant lechampionnat, com-architecture 1
Projet pour le centre commercial
Beougrenellad Poris, dont ouverture est
révue en septembre 2013 (ovALonEErISTRE)
‘ment justifierun telinvestissement pour un
‘usage sréduit? Le programme imposait une
destination multi-fonctionnelle; encore fal-
Lait-il trouver et mettre en couvte les solu
tionstechniques, en autres termes, innover.
Pour Valode,« cest une veritable obsession ».
Edifié danse cadre dun partenariat public
privé,le Grand Stade multiple ainsilesdispo-
sitifs complexes pour en assure la flexibilité,
du toit amovible a la pelouse partiellement
rétractable, sans parler des tubes plastiques
réalisés & travers I'Burope.
Charles Freger. series Empire, 2004-2007, et Opera, 2008, C-Print (OCHARLES FESER
~
la maniére d'un anthropologue-podte-
A tener’ te Cs
dresso.un inventaire de traditions.et de
Coutumesdfantan quiont encore toute leur place
aujoure’hui. Sa dernigre série, intitulée Wilder
‘Mann, este fruit d'une enquéte, depuis Autri-
he jusqu’8 Ia Finland, ralisse auprés dune cin-
PS
i, @
Lf
/
/]
PR
+
aCe
“sl
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ex =
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2 feo SS SAS es
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I : : RIS:
WM
1a wwwlartdujardin.comHugo Greiner, 22 ans, propose des
sculptures modernes, mars aussi des
mirolrs, des luminaires,
tableaus, tapisseries et meubles ancien.
Un peu plus loin (stand 22, allée 1), Chris:
tophe Martinez fat office fancien puisau'il
est A Serpette depuis douze ans. Son par-
cours est atypique. Spécialiste de wénie mé-
canique, ila tout liché pour sinstaller aux
Paces, €abord au marché Cambo, puis ci.
«Tai commencé par la période néocassique,
‘aujourd hui j'enaifait le tour et je m'occupe
detfart des années 1930 4 1970, » Tele cette
Une petite sélection des nombreux lustres
restourés et présentés por Carole Vanlion
Minassian:
enfilade frangaise en palissandre des années,
1950, ces verres églomisés réalisés entre
1935 et 1970, ou ce tableau dain Jacquet
typique des Sixties.
‘Toujours dans la méme allée, Julie Fortuné
et son pere Philippe Druz. occupent trois
stands (stands 27, 29bet 30, allée 1), Phil
pe Druzestl'un des plies de Serpette, arrivé
icilorsqu'l n'yavait quedeuxallées.« C'éiait
tune époque de cowboys, of lescloisons étaient
Marchand ou prof atypique, Jean-Baptiste Bouvier a choisi de se focaliser sur les meubles
dela Reconstruction.
Golam Abass Deljom (@ droite) et Antoine
de Borry, duo de choc spécialisé dans les
tpis du xe" siécle.
‘montées la nut. Nous étions jeunes, bouillon
nants didées; Serpette était déjd un labora-
toire de tendances. » Un temps a Paris, Phi-
lippe Druze abandonné sa galerie pour
revenir ii. Aprésavoir été classiques, puis,
versés dans le mobilier décoratif,« nous nous
sommes ennuyés et nous sommes tournés vers
emobilies européen et des Etats-Unis des an.
rnées 1950 4 1970 », explique-t-il.Ily adix
ans ils étaient les seuls& cibler le mobilier
scandinave en palissandre de Rio
A cété, Carole Vanlian-Minassian (stands
29¢t38, allée 1, installéeen 1997, sestspé-
Cialisée dansleslustres, quill restaure avant
de les présenter. Aujourdhui, elle possécle
plusdune centaine de pidces en stock.
Petit tour dans Fallée 2, pour découvriele
stand de Golam Abass Deljam, tenu par
Antoine de Barry (stand 14,allée 2). Ouvert
depuis septembre 2012, il est le seul lieu
consacré aux tapis des années 1925 & 1980.
Lescréations d'Emst, Rublmann, Calder ou
Basquiat nont pasde secret pour duo.
Enfin, passage dans!allé 6, oft Hugo Grei
ner tient un stand depuis juin 2012 (stand9,
allée 6). 22 ans, passionné le fils d'Héléne
Greiner directrice dela galerie de sculptore
éponyme du boulevard Raspail, expose le
sculpteurbelge André Willequet, un abstrait
proche de Julio Gonzélez, mais aussi des
pidcesitaliennes, miroirset luminaires, voire
tune couvre du New-Yorkais Curtis Jere.Carrement
udacieux
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AVEC LAIMABLE PARTICIPATION DE CHAMPAGNE RUINART.
a a conarincr ea aRO aun X bas] Se AD Belgie] ezsaRe‘Allée animée du marché Poul Bert. qui attire de plus en plus de spécialistes du desi
IceMaNLtL NcuveN) A droite: Michael Najjar, jeune défenseur du design belgeet hellandais
{des années 1950 9 1970.
Paul Bert, la Nouvelle Vague
Direction Paul Bert Les avant-gardistes po-
sent leurs découvertes dans les allées 6 et 7.
le les marchands déja re-
aptiste Bouvier (stand 91,
tu domicile il ya deux ans et
allée 6) ya
domi. Un parcours étonnant: diplomé des
Beaux-Arts et des Arts Décoratfs, peintre,
puisattaché de conservation a lacathédrale
de Strasbourg, il a tenu une boutique en
famille 4 Paris avant darriver & Paul Bert.
‘Apaul Bert depuis septembre 2012, Archibold
Pearson, 24 ans, traque les objets insolites.
Son stand est réservé aux meubles de la
Reconstruction, fabriqués aprés la Seconde
Guerre mondial. lc, pas de bibelots inu-
tiles, mais les créations frangaises de Pierre
Gabriel, Marcel Gascoin, Roger Landaultou
Jacques Dumont.
Engin, Tallée7 s ouvre aux nouveaux-venus.
onnme Archibald Pearson (stand7,allée7),
2 anset un espace decent ving métrescar
rés depuis septembre dernier. Ila dabord
travallé dans a mode, pis étudié a philo
i-“||.
m=
‘Thomas Tardif sintérasse au mobile xx
de are Déco oux annes 1980,
sophie avantde venir Paul Bert. «Jecherche
dies objtsétmantset eretiensleconsel d'un
de mes colligues:garder mon regard den
fant.» Dansla méme allée, Thomas Tarif,
31 ans (stand 284, allée7) estissu du serail,
tunpére marchand, unelicence fhistoitede
Tart, un staged Serpette, une expériencedla
‘maison Baguéset i selance dans aventure
cde Paul Bert. «Je suis un chineur Jemvinté-
resse au 0X siéle, de TArt Dio aux années
1980,» Sur son stand, un meuble d'Adnet
en ébéne de Macassar dialogue avec un fau
teuil scandinave de Tapiovaara.
Enfin, en zemontant allée 1, on découvee
Michael Najjar, venu de Belgique stand 65,
allée 1). Depuis septembre 2012, présente
du design belge et hollandais des années
1950. 1970 et recherche des systhmes mu-
aux modulairosen bos, métal, Plexiglas ou
verre. Ilvient douvrirun show-room decent
cinguante mbtrescarrés au 14 rue Lécuyer,
juste derritre Paul Bert :« J'ai ew ur coup
de carur pour cet endrot magique », Mais
nenvisage pas une seconde de quitter son
stand de Paul Bert.
FRANCOISE CHAUVIN
Sauf mention contraire. tes photos de
ce dossier sont de Bernard Saint-Genes.
Inronvarions céneras
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Remy, expert en arts décoratfs du
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H. 6.2m estimée 200 € 0 300€,
mise en vente por Piasa le 18 moi
crible cet ensemble trésséduisant de
soixante-douze bijoux de eréateurs
ct une soixantaine d’accessoires de
‘mode, qui sera vendu par Piasa au
profit de ICM (Institut du cerveau
tdela mele épinitre) et réunitdes
signatures trés connues ou décou-
vir. On y retzouve Line Vautrin,
Claude Lalanne, Andrée Putman,
mais aussi Frank Gehry ou Hervé
Van der Straeten, avec des créations
Ala fois simples et originales partir
dor gris, dargent,d’ébéne, decorne
oude six... Cerise surle giteau les
estimations sont souvent trésattrac-
tives. oe
VENTE PAR PIASA, 01:53 34 10 10,
AF Hotel Drovat, 9, rue Drouot,
"75009 Paris, le 16 ma.
‘+. « Cela donne wn ton et une impulsion au salon. Méme si pour Vinstant, nous
ne soufrons pas dela crise car cest un marché de conmaisseurs et non de spéculateurs, progressant
de maniére sereine», précise Anne Lamort, présidente du Syndicat dela librarie ancienne et
moderne. Les quelque deux cents exposants ont suivide présou deloin cette thématique avec
des livres illustrés de plantes rares, €animaux divers des plumages exotiques... Du coté de
‘Pestampe,lebutest de conquérir une nouvelle cliente. Commele souligne Mireille Romand,
présidente de la Chambre syndicalede estampe :« Les estampes ne sont pasdes produits dérivs,
mais des trages di chaque fois différents. Bt leur prix permet de soffrir des ceuvres de grands
noms comme de plasticiens émergents ». MLM,
SALON INTERNATIONAL DU LIVRE ANCIEN, DE L'ESTAMPE ET DU DESSIN, Grond Polais,
‘venue Winston- Churchill 75008 Paris, du26 au 28 avril.
‘rd infos :heep//bit y/TISIsalon
BERCY A L’HEURE
DU DESIGN
Deut fois par an, les Puces du Design présentent
aux Parisiens une centaine de marchands spécia-
lisés dans le mobiles, mais ausi la mode vintage.
Cette année, & Bercy offre s'étend des
Fiflies, qui ontles faveurs d'un public
toujours la recherche de pigces ico- jf
niques, jusquiaux années 2000, Mais
pour valoriser les années 1980, qui
jouissent aussi dun succes croissant,
‘une exposition honore le travail dear-
chitecte et designer Jean Allemand. Carsi
son nom nest plus trésfamilir, on se sou-
vient encore du décor qui avaitcréé pourlejour-
nal tlévisé Yves Mourousi... MM.
28% PUCES DU DESIGN, place des Vins-de-France,
Bercy Village, 75012 Pors, 0164 03 95 52, du
23 ou 26 mal + infos htep:/Pbit.y/7ISipucesde
‘Ame Jacobsen,
gg Chair,
1088,
design
pour Fit
Hansen cruces
OU DESI RIS,
NAISSANCE
OFFICIELLE D’ART
BASEL HONG KONG
‘Mame silerachatdela foirede Hong,
Kong n' était plusun secret, cette an-
née est la premiére édition officielle
Ant Basel Fong Kong. Prés de deux
cent cinquante galeries, dontde nom:
breuses« pointures » internationales,
ont fit e voyage pour accompagner
cette nouvelle étape, aprés Bale et
Nobuyoshi Arak, Past Tense-Future,
1979-2040, 2012, photographie
(TAA Si GAL ERS. THKPO)
Miami, Afin de marquer a spécifici-
té decette éition par rapport ses
alinées, la moitié des galeries provien-
nent Asie ou dAsie-Pacifique, no-
tamment celles du secteur baptisé
«Insights», pour lequel chaque stand
a fait Fobjet dun projet curatorial
Pourleshabitués de Bile, « Discove-
ries» présenteles plus jeunes artistes,
ef les projets prands formats ~ now:
més ici « Encounters »-sontsousla
direction de Yuko Hasegawa, conser:
vatrice en chef au Musée dart con-
temporain de Tokyo. La direction in.
combe toujours Magnus Renfrew,
qui avait créé « Art HK » en 2007.
mM
ART BASEL HONG KONG,
Hong Kong Convention and
Exhibition Center, 1 Harbour Road,
Hong Kong, du23au26 mai.
‘edVinfos hetp://bitly/TIStartbosel.
| AcatHe LaRPENT
Couteurs PRoronpes
*MUSEE DU
QUAI BRANLY
1a ot dialoguent les cultures
PHILIPPINES
ARCHIPEL DES ECHANGES
*
L Institut Culturel
Berard Magrey.
REVES -_
DE tH
VENISE i
nig iI Exposition
i 09/04/13 - 14/07/13
www.quaibranly.fr
EXPOSITION 5
23 mars > 21 junter
aac Ge r Tiros eeYAZID OULAB
ENTRE DEUX RIVES
Né en Algérie en 1958 et vivant &
Marseille, Yazid Oulab estun artiste
entre deux rives. Objets, installa-
tions, vidéos, sculptures ou dessins
(de 3000 € 4 4000 € pour les grands
formats), ses cuvres recourent vo-
lontiersdes objets oudes matériaux.
du quotidien déclencheurs de sens,
comme ce couteau en peau demou-
tonoucessithouettes de mainsen ils,
Giancarlo Bargoni, Abracadabra, 2012, hile sur tlle, 18Ox 280 cm
(OGALERE PROTEE, Pris),
GIANCARLO BARGONI A L'EPREUVE DU FEU
A77 ans, Giancarlo Baryoni présente la galerie Protée un ensemble de peintures récentes
histoire remonte a deux ans, lorsque Vartiste découvre Tozeur, la lumibre de fAfrique du
Nord et Iatmosphere cristalline du désert. Dans la médina, i sinstalle un vaste atelier et se
livre un corps & corpsavec la matiére dont i resort vaingueur, la tee d'un ensemble de
toiles magistrales. Comme son habitude, labstraction etlayestuaité se mélent a virtuosité
des techniques anciennes lissage,glacis, vernisalacire). Le motifsedissout dansla matiére,
énergie du signe la flamboyance des couleurset ne oue plus que corame palimpseste (entre
10 00 6 ¢¢ 30 000 € selon les formats) La peinture, plus que jamais, est reine, Aprés Delacroiny
Matisse ou Klee, Giancarlo Bargonivit'épreuve du feu I'Sblouissement des soleils orienta
listes. Nourrie de celle des maitres du passé, au premier rang desquels Caravage, maitre da
clair-obscus, sa peinture en ressorlttévalement transfigurée. V.8-A.
‘< GIANCARLO BARGONI galerie Protée, 38, rue de Seine. 75006 Paris, 01 43 25 21 95,
1023 maka 1 june infos ont Yaxid Oulab, Hoyou cosmique 1,
wes "si Fintos huup/ibily/THs Tan 2012, graphite embouté dune
perceuse sur papier. 180x 150 cm
COURTESY GALERE ERC DUPONT PAS
SUR LES MURS DE JEAN-BAPTISTE SECHERET
Peintre de New York ou des bords demer, Jean-Bap-
tiste Sécheret, né en 1957, aime aussi se mesurerala
littérature. Ila suvi Pécrivain Pierre Bergougnioux.
A travers sa ville natale de Brive-la-Gaillarde, &la
recherche dela Mémoire des murs. Un ouvrage de
bibliophilie paraitre chez Serendip réunit ce texte
etles gravures(lithographies etlinogravures)créées
enécho par artiste. L’exposition réunit cet ensemble
achevé en 2013 ainsi que quelques dessins et pein-
tures de cetancien des Beaux-Arts de Paris, Les prix
varient entre 300 pour les multiples et 45 000 € pour
certaines piéces uniques. V.8-A
« 14 JUILLET 2013
MUSE TOMI UNGERER
CENTRE INTERNATIONAL
DE L'ILLUSTRATION
VILLA GREINER
‘2 AVENUE DE LA MARSEILLAISE
WWW.MUSEES. STRASBOURG.EU
7 ws @s EN @ eGALERIE GUILLET ARCANE 17
ITO GHO
Exposition du lundi 22 avril au samedi 18 mai 2013,
£8avomue Tune 75000 Pars «T0148 7 98 95 «Por. 6 07 481012,
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Le magazine de référence de tous les arts
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1001 TECHNIQUES
DE DESIGN
Congu comme un véritable
util de travail & disposition
du designer, de Tartste, mais
également de V'ingénieur ou
du luthies, ce livre offre un
tour completdes techniques
de production, de « moulage
par soufflage »’«vitrocéramt-
‘que ». Découpéen quatre par-
tiesabordantlestechniquesde
‘mise en forme, de découpage,
assemblage et definition il
offre en demiére entrée un
répertoire de tous les maté-
riaux & usages artistiques et
industriels. Chaque article,
accompagné d'une signalé-
tique efficace, est illustré par
des exemples concrets de fa-
brication en série. Louvrage
suitpar exemplela production
une chaise Windsor en bois
‘massif, de Fusinage & assem
blage. On y découvee le pro-
céeédesouage par ultrasons,
les secrets de la découpe du
‘verre au jet deau et toutes les
propriétésetutlistions pos-
sibles de la fibre de carbone.
Verrerie, dorure, céramique
‘ou sérigraphis, polycarbonate,
résine, titane ou bois, aucune
technique ni aucun matériau
‘ne manque dans cette somme
encyclopédtigue. 8.
DESIGN. LES PROCEDES
DE FABRICATION par
Rob Thompson, éd Viol,
528 pp, 2000 il, 90 €
Kartell
KARTELL, REVES
DE PLASTIQUE
Quimicuxquel entreprisit
lienne Kartell incarne la révo-
lution plastique du design de
puis les années 1950 ? Créée
Milan en 1949 parfingénieur
chimiste Giulio Castelli allié
au designer Gino Colom!
Kartell marie habilement in-
ovations techniques et cor
cepts avant-garde, Décennie
par décennie, ce volume pu-
big par Taschen révéle la re-
cette dun succés qui eva le
plastiqueau rang de matériau
noble :lesuivi des évolutions
des plastiques et Iappel des
designers hypercréatifs,com-
ime les fréres Castglioni, Joe
Colombo, Philippe Starck et
Ron Arad. Kartell sutimposer
subtilement son mobilier au
‘monde enticryrice une com-
‘munication, ii richement
lustrée, aussi révolutionnaire
que son design. La maison
réussit la prouesse de débar-
rasser le plastique de
rmatériauxallant san
duire en 1999 La Marie de
Philippe Starck, premier sige
monobloc en polycarbonate
guilanga Kartell verslatrans
parence. RL.
KARTELL. THE CULTURE
OF PLASTICS par Elisa
Storace et Hans Werner
Hobwarth,é4. Taschen,
fen frangais/anglais/allemand,
400 pp. 49,99.GUIDE
LE
RHINO
CEROS
L'AFRIQUE
MEDIEVALE EN
JEUX DE PISTE
‘Trente-quatre courts chapi-
tes, échelonnésdu vi'auxv"
sicle, pour évoquer une Afti-
queméconnue, car pewet mal
documentée, entre Antiquité
et époque moderne. Trente-
quatre flashs pour éclaizer
Tune de ses périodes les plus
fastes& aide de ce quien est
subsist: sites de foulles, r=
cits de voyageurs, cartes, ete
Lenquéte, minutieuse et éru-
dite, se lit comme un roman,
De ces presque riens elle re
donne corpset vied un conti-
nent innervé par les voies du
commerce ses dispostifset ses
intermédiaines (juifs et mu-
sulmans), ouvert surInde et
TAsie du Sud-Est via le Paci-
fique. La création des routes
‘ransahariennes reliant Ma-
sghreb et Sahel est sa grande af-
faire économique, geopoliti-
‘que, culturelle et religieuse,
avecla difsion de islam. Or,
esclaves, ivoire et fourrures
contre sel, métaux, perles et
_monnaies de coguillage cette
‘Afrique-a, tout ignorante et
ignorée quélleest de Europe,
sinscrit pleinement dansIhis-
toire globale de son temps.0.8,
LE RHINOCEROS D'OR.
HISTOIRES DU MOYEN AGE
AFRICAIN, par Francois- Xavier
Fauvelle-Aymar, Alma éd,
322 pp, 26€.
ZA)
art au large
Pe: EE
JEAN-HUBERT
MARTIN : HORS
CATEGORIES
Directeur de plusieurs institu
tions (Mnam, Maao, chiteau
LLL ILL LILLE LILLE LI
Dotecexpiraton: = LLILLI rrr
tn aes LLL
‘gemma aly mrmetn tine Serer 7a vos Soa
en er
LANGE DE 'HISTOIRE. Palais
dies Beaux-Arts. 13, quai
Malaquais. 01 47 03 30.00
du 25 avril au 7 juillet.
SOLEIL FROID {JULIO LE PARC)
‘et NOUVELLES IMPRESSIONS
DE RAYMOND ROUSSEL. Palais
de Tokyo. 13, ax. du Président
Wilson, 01 81 97 3588,
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SSCULPTEUR DE LA REPUBLIQUE
ct LES IMPRESSIONNISTES
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1890-1920, Pett Palais, musée
des Beaux-Arts dela Ville
dde Paris. Avenue Winston-
‘Chuechill. 01 53 43 40 00
du 18 avril au 13 juillet.
FELIX ZIEM, Petit Palais.
Du Id février au 4 aod
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Reéfectoire des Cordeliers.
15, ruede PEcole-de- Médecine.
01'53 57 40.00 du Ll avail
au8 mai,
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‘AceroTerre. 11, rue Er
Lepex.01 4370 52 35
iu17 avril au 18 mai,
erie
e-
VINARDEL, Galerie Francis
Baier, 36, ue de Peathiévre,
(01.49 53 0005 du 23 mai
au 23 juin,
VISAGE, Galerie Chenel
3, quai Voltaire. 01.4297 4408
du 5 avril au 16 juin,
BENOIT MAIRE. Cortes
Athletico. 12, rue du Grenier
Soint-Lazare, 01 75 5042 65
du 6 ave au 25 mai
YAZID OULAB. Galerie Bric
Dupont, 138, rue du Temple,
0144 54 04 14 du 18 mat
au 22 juin
JEAN-BAPTISTE SECHERET.
Galerie Jacques Hlbaz.
Isrue dAlger. 01 40 20.98 07