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I. La Planification d'entreprise :
1. Définition
2. Les objectifs de la planification
3. Les avantages et les inconvénients de la planification
III. La stratégie :
1. Définitions
2. Le rôle de la stratégie
3. La stratégie d’entreprise
Conclusion
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Que ce soit, dans la vie familiale ou professionnelle, nous
avons tous essayé un jour de «planifier» un événement (une
sortie en famille ou entre amis, un week-end entre amis, la
priorité dans la gestion des dossiers...).Si l'on vous demande
de donner un synonyme de la planification, vous direz sans
doute : «programmation» ou encore «prévision», sans nul
doute ! Mais, vous l'ignorez certainement, la planification
dans le domaine professionnel s'avère beaucoup plus
complexe que vous ne le pensez ! Alors, comment se perçoit
la «planification» dans l'activité professionnelle d'un bon
gestionnaire ? Un petit rappel : la planification est un
«système de pilotage» ayant pour objectif d'aider un individu
à «maîtriser le futur ou l'avenir» et dont la finalité est
d'organiser un changement dans le temps et dans l'espace,
tout en normalisant des règles de conduite ou des pratiques.
Vous vous posez certainement la question de savoir
comment s'y prendre ? Normal ! Afin d'assurer une logique et
une cohérence dans une approche globale et qualitative de
ses missions, un bon gestionnaire doit effectuer des choix
stratégiques tout en s'appuyant sur ses objectifs, ses
possibilités, ses intentions et surtout sur les systèmes de
collecte et de traitement des informations. Nous le savons
tous, le plus important et le plus difficile est de prévoir, et par
conséquent d'anticiper le futur. La logique veut que la
procédure se déroule suivant une séquence partant de la
phase de détermination des objectifs (étape durant lequel
sont examinés les grands projets de l'entreprise) à la phase
du contrôle des objectifs et des résultats en passant par la
mise en œuvre des actions préétablies et, l'élaboration des
budgets annuels. Il faut souligner que la planification n'est ni
un plan rigide à exécuter, ni un processus pour «figer»
l'avenir de l'entreprise, mais une action ayant pour objectifs
d'une part, de coordonner les initiatives et les objectifs afin
d'en juger les opportunités, et d'autre part, de canaliser les
décisions en fonction des conséquences prévisibles en vue
d'éliminer tout risque. La planification s'analyse donc comme
un «instrument de cohérence» et un «moyen» de motiver les
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différents acteurs d'une firme, tout en leur permettant
d'atteindre leurs objectifs en évitant tout «dérapage ».
I. La Planification d'entreprise :
1. Définition :
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Selon cet auteur la planification est un «un processus
systématique et continu de préparation de l’avenir de
l'entreprise», comprenant :
Une appréciation de l’évolution de son environnement
(prévision).
Une juste mesure de ses possibilités (moyens).
Une volonté d’action (objectifs généraux et stratégie
adoptée).
Une mise en œuvre des choix effectués et un contrôle
de leur réalisation (tactique).
La planification stratégique :
La planification stratégique est le processus qui fixe les
grandes orientations permettant à l'entreprise de modifier,
d'améliorer ou de conforter sa position face à la concurrence.
La planification opérationnelle traduit les orientations
stratégiques en programmes applicables par tous les
services, départements et unités de l'entreprise dans le cadre
de leurs activités courantes.
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La fonction planification a quatre objectifs importants :
•Faire contrepoids à l’incertitude et au changement :
L’incertitude et le changement rendent la planification
nécessaire, l’avenir est rarement très certain, et plus les
conséquences d’une décision se feront sentir tard.
L’avènement d’un facteur imprévu pourrait bien chambarder
les facteurs de l’environnement économique. Plus un
gestionnaire planifie d’avance, mois il est sûr des conditions
internes et externes de l’environnement économique et plus
la justesse de ses décisions devient incertaine.
Même si l’environnement est suffisamment certain, il est
nécessaire de planifier. D’abord on doit déterminer la
meilleure façon d’atteindre un objectif dans des conditions de
certitude, cela devient un problème mathématique qui
consiste à définir, sur la base des données connues l’action
qui conduira au résultat espéré au coût le plus bas possible ;
ensuite il est nécessaire d’établir les plans de sorte que
chacune des parties de l’organisation connaisse la façon dont
elle pourra contribuer à l’effort collectif.
Même lorsqu’il est facile de prévoir les tendances du
changement, de sérieux problèmes de planification peuvent
surgir, lorsque les tendances ne sont pas facilement
décelables, il est encore plus difficile de bien planifier.
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Les économies que permet de réaliser la planification
sont particulièrement an niveau de la production.
•Faciliter le contrôle :
Contrôler c’est s’assurer que les résultats sont conformes
aux objectifs prévus, et puisque ces derniers sont
préalablement définis, il suffit de les comparer avec les
réalisations.
Avantages
La planification présente plusieurs avantages qui
permettent le bon fonctionnement de l'organisation :
•la planification oblige à proposer des solutions critiques,
sous contraintes de temps, des moyens avec une démarche
rationnelle et réaliste.
•la planification donne une vision globale de l'entreprise.
•la planification oblige l'entreprise à s'interroger sur ses
interactions avec l'environnement.
•la planification permet de clarifier les grands objectifs en les
formalisant.
•la planification permet l'identification des choix, justifie les
options retenues et facilite leur réalisation.
•la planification permet aussi la motivation des équipes.
Limites et critiques
•le contexte économique imprévisible peut mettre en
question le bien fondé des projets.
•la planification entraîne une bureaucratie supplémentaire.
•la planification est un processus long et difficile.
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•la planification mobilise des hommes, des moyens matériels
qu'il faut financer au détriment de la production surtout que
le coût de sa mise en oeuvre est très élevé.
•la planification diminue l'initiative des personnes.
•Un excès de formalisation.
• Le souci d’employer des modèles sophistiqués nuit à la
flexibilité.
Inflexibilité interne :
•concernant l’inflexibilité psychologique : il s’agit de
développer des habitudes concernant la pensée et le
comportement refus du changement.
•concernant les politiques et les procédures : ce sont les
caractéristiques de l’entreprise, il ne faut pas que l’entreprise
reste coincée par des politiques et des procédures rigides
comme c’est le cas selon Koontz de certaines organisations
publiques et privées.
•pour les investissements.
Inflexibilités externes :
•Toute entreprise doit tenir compte des réglementations
imposées par les gouvernements.
•l’action des syndicats.
•l’évolution technologique.
•le temps et les dépenses :
- la planification est un processus long et complexe qui
demande une préparation et une élaboration rigoureuse.
- les plans à long terme peuvent s’avérer parfois très
coûteux.
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proposer ses propres plans à l’environnement ( planification
créatrice) ou si les tendances changent de manière favorable
à l’organisation. Depuis quelques années, la crise de
l’énergie, l’arrivée de la concurrence japonaise, un certain
degré de déréglementation et la perte de dynamisme des
économies occidentales limitent la planification créatrice.
•L’erreur du détachement: la planification repose sur
l’hypothèse clé du détachement entre la gestion stratégique
et la gestion opérationnelle. Or si la pensée doit
certainement précéder l’action, elle doit aussi suivre l’action
et de très prêt, ou courir le risque de l’empêcher.
•L’erreur de la formalisation: en s’appuyant sur des mots et
chiffres la planification peut tuer l’intuition.
Il affirme que :
•Pour être efficace, toute organisation doit coupler l’analyse
et l’intuition dans l’élaboration de tous ces processus.
•Le rôle de la planification est la programmation stratégique,
« les organisations s’engagent dans la planification formelle,
non pas pour créer des stratégies mais pour programmer
celles dont elles disposent déjà, c’est à dire, pour élaborer de
façon formelle leurs conséquences. »
•Le rôle des plans est d’être un moyen de communication et
un mécanisme de contrôle.
•Le rôle des planificateurs est d’être des découvreurs de
stratégies.
Enfin, il développe l’idée que les organisations diffèrent les
unes des autres et qu’à un type d’organisation correspond
un type de planification:
•Dans l’organisation mécaniste: la planification
conventionnelle.
•Dans l’organisation professionnelle: l’analyse stratégique.
•Dans l’organisation entrepreneuriale: une planification
minimale.
•Dans l’organisation adhocratique: planification très lâche
laissant une large place à la flexibilité.
•Dans l’organisation diversifiée: la planification joue un rôle
de contrôle.
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II. Les phases de la planification :
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Les critères de performances :
Les critères commerciaux.
Les critères financiers.
Les critères industriels.
Les critères sociaux.
Où sommes-nous DIAGNOSTIC
?
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Le plan stratégique est un document qui résulte du
processus de la planification stratégique, il permet de décrire le
futur de l’organisation à long terme (3 à 5ans).
4. Détermination du budget :
5. Evaluation de la planification :
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L’évaluation des résultats
III. La stratégie :
1.Définitions :
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Tabatoni : « la stratégie est l’ensemble des décisions,
expresses ou non, qui déterminent la cohérence des initiatives
et des réactions de la firme vis-à-vis de son environnement.»
Ainsi, on peut dire que la stratégie consiste à déterminer les
objectifs et les buts fondamentaux à long terme d’une
organisation puis à choisir les modes d’action et d’allocation
des ressources qui permettront d’atteindre ces buts et objectifs
Il ressort de cette définition que :
• La stratégie engage l’ensemble des ressources détenues par
l’entreprise sur une longue période.
• La stratégie concerne en premier lieu la détermination des
objectifs de l’entreprise qui se déclinent alors en actions
propres à remplir ces objectifs.
• La stratégie enfin détermine le niveau des moyens à mettre
en œuvre pour atteindre les objectifs définis.
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économique général ; modification des caractéristiques du
milieu concurrentiel par suite d’innovations de concurrents
(produits, procédés d’approvisionnement, de financement ,
de fabrication ou de commercialisation) ;
Soit en modifiant son environnement par des nouveautés
techniques ou commerciales. Par exemple, les créateurs de
supermarchés et d’hypermarchés ont bouleversé leur
environnement en provoquant un changement dans les
habitudes d’achat des consommateurs. Dans un autre
domaine, les créateurs de la formule de transport par avion
à la demande (charter) ont modifié leur environnement en
créant une demande nouvelle inexistante auparavant.
La stratégie consiste donc à faire choix d’axes de
développement constitués de couples de produits et de
marchés, ou plus exactement de besoins, en fonction de
l’évolution de l’environnement et des ressources dont dispose
la firme.
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ou sur la recherche de ressources complémentaires
(compétences de l’entreprise, ses forces et ses faiblesses).
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fil de l'eau. Au contraire, il convient même d'accorder une plus
grande place à la question : comment passer des orientations
stratégiques retenues à l'action au quotidien pour éviter les
erreurs coûteuses et les recalages trop fréquents.
En fait, la capacité à détecter vite les changements
structurants, à apprendre vite les nouvelles règles, à mobiliser
vite les nouveaux savoirs et à les intégrer dans les savoir-faire
et les processus constituent les vraies sources de la
performance, de l'avantage concurrentiel et de la croissance
durable.
La connaissance des capacités propres de l’entreprise qui
déterminent le champ d’action stratégique possible, puisque
celui-ci repose sur la mobilisation des ressources disponibles ou
sur la recherche de ressources complémentaires.
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Source : G. FIEVET, (1992), op. cit. P 192
Commentaire du schéma :
La stratégie est un processus dynamique proportionnel aux
changements de l’environnement permettant ainsi à
l’entreprise de gérer l’incertain et d’être plus flexible
Adaptabilité de l’entreprise.
L’analyse stratégique :
Le processus de l’analyse et de la formulation stratégique
prend en compte l’entreprise dans son environnement interne
et externe pour la mise en relief d’options stratégiques
possibles afin de permettre au dirigeant de décider de son choix
stratégique, selon ses finalités.
Le choix stratégique d’action retenu trouve son expression
dans un business plan.
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http://www.strategie-pme.com/schema_formulation.htm
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Il est important que chaque dirigeant assure un climat
convenable à l’élaboration des plans et de la planification
compte tenu de ses intérêts. Cependant, les gestionnaires
échouent malgré les apports de la planification à cause de :
un manque d’encouragement.
Une confusion entre les études de planification et plans.
Une stratégie fragile ou un manque d’objectifs et buts
significatifs.
Absence de délégation claire.
Résistance au changement
Grande dépendance à l’égard de l’expérience passée.
D’où la nécessité de prendre les choses en main par une
implication des individus subalternes à la prise de décisions et
par une adoption d’une bonne structure organisationnelle
adéquate et susceptible d’encourager le rendement. En plus,
les dirigeants doivent disposer d’un système d’information et de
contrôle efficace pour mieux communiquer les buts, les
stratégies et les politiques de l’entreprise.
La planification doit donc supposer une prise de conscience
et une acceptation du changement pour faire face aux
mouvances de l’environnement.
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Planification et contrôle de gestion.
M. Gervais.
M.Daebelet.
www.strategie-pme.com
www.themegallery.com
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