Chapitre 1
Nous n’avons que des instants 4 vivre
Oh, ily a eu des moments oi 'étis vraiment (a, et sje devais
recommencer, il en aurait davantage. En fit, jessaerais de
niavoir rien d'autre. Rien que des instants, Un apres Vaute, at
liew de vivre tant ‘années en avance sur chaque jour»
Napine Stain, quatre-vingt-cing ans,
Louisville, Kentucky
Je regarde la trentaine de participants & cette nouvelle session de la clini-
ue du siress et m'émerveille en songeant aux semaines dans lesquelles
nous allons nous embarquer ensemble. D’une fagon ou d'une autre, ils se
demandent sans doute tous ce que, diable, ils font ici ce matin, assis dans
cette pidce remplie d’inconnus. Je vois le visage ouvert et aimable d’Edouard
expense & ce qu'il doit porter chaque jour. Il a trente-quatre ans, est cadre
dans les assurances et a le sida. Je vois Pierre, un homme d?affaires de qua-
rante-sept ans. Tl a eu un infarceus il y a dix-huit mois, et est ici pour
apprendre a lever le pied pour ne pas en avoir un second. Béatrice est assise
Acbté de Pierte, elle est ouverte, joyeuse et volubile. Son mari est assis de
autre c6sé. A quarante-deux ans, la vie de Béatrice a changé du tout au tout
suite & une rupture Panévrismne, la laissant ne sachant plus tres bien qui elle
zat. Puis il y a Marge, quarante-quatre ans, référée pat la clinique de la
douleur. Ele a été infirmigre en oncologie jusqu’a ce qu'elle se blesse au dos[La pratique de la pleine conscience: faire attention
et aux deux genoux, il y a quelques années, en essayant ’empécher un
patient de tomber. A présent, elle a tellement mal qu’elle ne peut plus tra-
vailler et marche au prix de gros efforts, a Paide Pune canne, Elle a deja évé
opérée d'un genou et doit maintenant, pour couronner le tout, étre opérée
pout une masse abdominale. Les médecins ne sauront ce que c'est qu’aprés,
Vopération. Son accident I'a embarquée dans une aventure dont elle ne est
pas encore remise. Elle se sent tendue comme un ressort et un rien peut la
faire exploser.
‘Arthur est assis & c6té de Marge. Il a cinquante-six ans et est policies.
I souffre de fortes migraines et d'attaques réguliéres de panique. A coté de
lui est assise Margaret, soixante-quinze ans, institutrice retraitée, confrontée
a des problemes de sommeil. De Vautre cété il y a Philippe, camionneur
franco-canadien. Philippe a aussi été référé par la clinique de la douleue. IL
sest blessé en soulevant une palette et est en incapacité pour lombalgie
chronique. II ne pourra plus conduire de camion et doit apprendre comment
mieux gérer cette douleur. II doit aussi trouver quel type de travail lui sera
accessible pour nourrir sa famille de quatre enfants,
A cété de Philippe se trouve Roger, un charpentier de trente ans, qui
est blessé le dos au travail et souffre également. Sa femme dit qu'il a pris
trop d’antidouleurs pendant plusieurs années. Elle s'est inscrite dans une
autre classe. Elle clame haut et fort que Roger est sa principale source de
stress. Elle en a tellement marre de lui qu’elle est certaine qu'llsfiniront par
divorcer. Quand je le regarde, je me demande od le conduira sa vie et sil
saura garder le cap,
Hector est assis en face de moi, de l'autre cOté de la pidce. Il a été tut-
teur professionnel pendant des années Puerto Rico et est venu aujourd'hui
parce qu'il ade la difficulté & contr6ler son caractire. Il est pris de violents
accés de colére et ressent des douleurs @ la poitrine. Sa large carrure rend
sa présence dans la pitce imposante.
Tous ont été envoyés par leur médecin pour réduire leur stress et nous
les avons invités & se réunir dans cette classe du Centre médical un matin
par semaine au cours des huit semaines & venit. Mais en fait, pourquoi?
Cette question monte en moi quand je regarde la pitce. Ils ne le savent pas
encore autant que moi, mais le niveau de souffrance dans cette pitce ce
‘matin est immense. C’est vraiment une assemblée de personnes souffrant
non seulement physiquement mais aussi émotionnellement suite a la tour-
mente de leur vie.
Dans un moment d’émerveillement avant le début de la séance, je suis
impressionné par notre culot, en invitant tous ces gens & embarquet pour
ce voyage. Et je pense: « Que pouvons-nous faire pour les personnes rassemblées
[Nous n'avons que des instants vivre
ici ce matin et pour les cent vingt autres qui commencent le programme de réduction
dustress dans différentes classes cete semaine, jeunes et vieus, cébataires, mariés
ou divorcés, des personnes qui travallen, d'aueres qui sont reratées ou en inca-
pacité de travail, des personnes prises en charge par la Santé Publique et d'autres
plus aisées? A quel point powvons-nous influencer le cours de la vie d'une seule
personne? En huit courtes semaines, que powvons-nous eraiment faire pour
toutes ces personnes? »
_Ce qui est intéressane dans ce travail, c'est qu'en réalité nous ne faisons
rien pour eux. Si nous avin je pene qe nots échouerions lamenta-
blement. Nous les invit eux quelque chose de rs
calement nef savor fie Teapéstence de wate dllsiemene insane en
instant: Une journaliste 8 qui je parlais m’a dit: «Oh, vous voulez dire vivre
‘pour” Vinstant?» ’ai répondu «Non, ce n’est pas ca. Cela a une conno-
tation hédoniste. Je veux dire vivre dans l’instant ».
Le travail qui se poursuit a la clinique du stress est faussement simple,
au point quil es dificile de saisir de quot il 'agt vraiment sans sy investic
personnellement. Nous commengon:
leur vie 8 ce moment, peut importe lendroit. Nous voulons travailler avec
elles si elles sont prétes, ets elles veulent travailler avec er sur elles-mémes.
Ex nous ne les abandonnons jamais, méme.si-elles sont découragées.ou
régressent ou « échouent> & leurs propres yeux. Nous voyons chaque instant
car jouveaul commencerment,uune nouvelle occasion de recommen-
cer, de se reconnecter—
D'une certaine fagon, notre travail équivaut 4 donner aux gens la per-
inission de vivre pleinement et complétement ce qu'ils rencontrent, et leur
fournir des outils pour y arriver systématiquement. Nous leur sonsions
comment écouter leur corps et leur esprit et commencer A faire davantage
confiance a leur propre expérience. Ce que nous offrons vraiment aux gens
estde sentir qu'il y ane fagon d'etre, une fagon de considérer les problémes,
lune fagon d’@tre en relation avec la tourmente qui peut rendre la vie plus
joyeuse‘et plus riche, et de sentir aussi qu’ils ont en quelque sorte plus de
controle qu’ ne le croient. Nous appelons cette fagon d'etre la voie de
trenton vigilante ‘bu la voie de lapleine conscience. Les personnes rassemblées
ici ce matin sont sur le point de rencontrer cette nouvelle fagon d’étre et de
voir. Elles vont embarquer pour ce voyage & la clinique du stress, Nous aurons
encore l'occasion de les rencontrer, ainsi que d'autres, sur ce chemin, puis-
que nous embarquons & présent dans notre propre exploration de la pleine
conscience et de la guérison,
personnes se.trouyent dans;Ave:
La pratique de la pleine conscience: fare attention
Si vous pouvie: nous voir au cours d’une séance, & 'hépital, vous nous
vertiex probablement les yeux fermeés, immobiles, paisiblement assis ou allon-
és sur le sol. Cela peut durer de dix a quarante-cing minutes d'une trite.
Pour lobservateur extérieur, cela peut paratre étrange, voire un peu fou.
On dirait que rien ne se passe. Bt, d'une certaine manire, tien ne se passe
Mais c'est un «rien» és riche et trés complexe. Ces personnes que vous
observeries ne passent pas seulement du temps & réver ou.2 dormig, Vous ne
‘pouver voir ce qu‘elles font. Mais elles travaillent dur. Elles pratiquent-le
non-fae. Elles 'ajustent activement a chaque moment, sefforcant de rester
Euveillées et conscientes d'un moment A Pautre. Elles pratiquent la pleine
On pourrait aussi dire qu’elles «s’entrainent 8 étre ». Pour une fois, elles
arrétent délibérément tout ce qu’elles sont en train de faire dans leur vie
et se détendent dans le présent sans essayer de le remplir de milleet une
choses. Elles permettent délibérément & leur corps et & leur mental de se
reposer-dans l'instant, peu importe ce qui encombre leur mental ou com-
ment s¢ sent leur corps. Elles s¢ sctent aux expériences de base de la
vie. Elles se permettent simplement d'étre présentes A instant, Jes choses
‘cant telles qu’elles sont, sans essayer de rien y, changer.
Pour étre admis & la clinique du stress, chaque candidat doit en premier
lieu prendre Vengagement important et personnel de consscrer chaque jour
du temps & stentratner & «simplement étre ». Lidée de base est de créer un
‘lot d’«étre» dans Vocéan de «faire» constant dans lequel notre vie est en
général immergée, un temps od: nous permettons a tout ce qui reléve du
«faire» de s'arréter
Apprendre comment arréter tout ce que vous 6tes en train de faire po
passer un mode
Yenirs, en éeant absorbé dns des r@veries et en regrettant deses choses qui se
‘sont déja produites et sont done passées. Vous observerez probabablement aussi
qu’autant si pas davantage d’énergle est dépensée & anticiperer, b planifier, 2
‘vous inquiéter ou a réver du futur et de ce que vous voulez ounu ne voulez pas
quil se produise.
A cause de cet affairement intérieur, qui se poursuit presque.e tout le temps,
‘nous risquons de passer 2 cOté d'une grande part de la textuture de Vexpé
rience de notre vie, ou de réduire sa valeur et son sens. Disonons par exemple
que vous étes plutdr détendu et apprécier le spectacle du sotoleil couchant
Vous tes frappé par les jeux de lumire et les couleurs des nt el,
‘Kece moment, vous tes simplement présent & ce spectacle, vous en ete
‘emmpli, vous le voyer vraiment. Puis des pensées viennentat et vous vous
Frouver peut-étre en train de dire quelque chose 2 un ami, avau sujet du cou-
‘cher de soleil et de son extraordinaire heauté, ou d'un souvevenir qu'il vous
rappelle. En parlant, vous troublez l'expérience directe de cetet instant. Vous
avez été distrait du soleil, du ciel et de la lumitre. Vous avez & éré capturé par
votre propre pensée et votre impulsion de lui donner voix. Votre commen
taire brise le silence. Ou, méme si vous ne dites rien, la penensée ou le sou-
venir qui a émergé vous avait déja détourné du vrai coucher er de soleil de ce
‘moment, Ainsi, vous savourez maintenant vraiment le couchener de soleil dans
votre t8te plutdr que le coucher de soleil qui se passe dans la la réalité. Peut-
tre étes-vous en train de penser que vous gotte: le coucher er de soleil mais,
cen reali, votre expérience en est voilée, Vous le voyer au tr travers du voile
des embellissements apportés par l'image d’anciens coucheners de soleil, le
souvenirs associs et d'autres ides qui a déclenchés en vous. 1s. Tout ceci peut
se passer sans que vous en ayer la moindre conscience. De pliplus, cet épisale
tier ne dure peut-étre qu'un instant. IL va s'évanouir rapapidement, une
jenant 3 la suivant.
La plupare du temps, vous pouvez étre emporté et n’en wn tre conscient
quien partie, comme fei. En tout eas, ceki en donne Fimpressssion, Mas yous
ne réalisea pas Fimporninee de ee que vous ratez. Si vous n’@U tes que partic
Nous n'avons que des instants & vivre
lement conscient au fil des ans, si vous avez U'habitude de traverser les situae
tions sans y étre pleinement présent, vous pouver rater les expériences les
plus précieusss de votre vie, par exemple ne pas éfxe.connecté A ceun que
F vousalmer, ouaux couchers de soleil, ou encore ne pas resent Pair fisquet
tin.
Pourquoi? Parce que vous tice «trop occupé» et que votre esprit était
trop encombré par ce que vous pensiez important A ce momer re
Ae temps de vo
{op vite pour
ct avec laut cd de toucher, d'habiter v
‘ROus pouvons manger sans via
vraiment voir, entendre i ent
tit et parler sans vraiment savoir ce.que nous sommes en train de dire,
, bien sir, quand vous étes au volant, si votre esprit ou celui
‘autre vous distrait 4 un «mauvais» moment, les conséquences immédia-
peuvent étre dramatiques et trés malheureuses.
Aiinsi Vintérét de cultiver la pleine conscience ne se limite pas & savou-
davantage les couchers de soleil. Quand 'inconscience domine Pesprt,
ites nos décisions et nos actions en sont affectées. Liinconscience peut
ous empécher tre en contact avec notre propre corps, ss signaux et ses
iessages. Ceci peut & son tour étre la source de nombreux problémes phy-
3s, des probltmes dont nous ne savons méme pas que nous les occa-
s. Et vivre dans un état dinconscience chronique peut nous faire
tune bonne part de ce qui est le plus beau et avoir le plus de sens da
vie. Plus encore, comme dans l'exemple de la cor omobile
bus dalsool et de droge, ov habitus comme Tac
ati
Si vous commence: & faire attention a ce que fait votre esprit, vous
erverez probablement qu'une bonne part de lactivité mentale et émo-
elle se déroule en toile de fond. Ces pensées et ces sentiments inces-
ts peuvent drainer une grande partie de votre énergie. lls peuvent vous
Bpécher de faire lexpérience de moments, méme brefs, de calme et de
nd Nesprit est dominé par Pinsatisfvetion et Pinconscience, ce qui
ve ien plus souvent que la phipart dentre nous veulent bien Vanettre,
Ex
Elh'sProv
érendu, Nous nous sentons sans doute
dlest difficile de se sentir calme ou sara dot
wai visés et agités. Nous pensons ceci et cela, nous voulons coe
Suvent les tle cla sat en conf. Cat tar esprit pvt afc
it it, ou méme de voir clai-
écieusement notre capacité de faire quoi que ce soit,
rement la station. Dans detels moment, se peut que nose ne a
ous Pensons, sentons ou faisons. Pire, nous ne saurons proba-
Blement gas que nous ne svons po Ise peu que bus petslons
que nous pensons, ce que nous sentons, ce que a = el wise =
mieux, c'est une connaissance incomplete. Nous sommes en Téa
inconscients de la tyrannie de nos propres pensées et des comportements
autodestructeurs qui en résultent souvent.
A toi toi-meme». On
A Athenes Socrate était célebre pour dire +«Connais-toi to!
aconce qv dese ein ui ditun jour: «Socata part dane
“Connarci imine", ma ti, te coaism tobe» Sooie
répondit: «Non, mais je comprends quelque chose de cet état de né
connaissance.»
amengant & pratiquer la méditation en pleine conscience, vous
sees al cose Ten Gage le ems areca a nen
connaissancel Ce n'est pas que la mindfulness soit «la réponse» & sre
Probl de ave, Dos pau epi clr pemer de sok lla
rement tous les problémes de la vie. Etre simplement — iu on
‘qui pense tout le temps savoir, est un pas capital pour aren Se
voir par le biais de ses opinions et percevoir les choses telles qu’elles sont
vraiment.
Notre corps est une part ts importante de notre vie et de nome erate
Fience, que nous avons tendance a négliges, & ignorer et & malwraiter, Le i
de pilote automatique a aussi rendance & nous en faire perdre le contrd
‘Nous pouvons étre i peine en contact avec lus la plupart du temps incons-
cients de la manigre dont il se sent, Une conséquence. éventuelle en est
notte insensibilité la fagon dont notre comps est afecté par Yenvironne<
ment, par nos actions, et méme par nos pensées et nos émotions. Si nous
Se 4 wwons facilement sentic
mes inconscients de ces connexions, nous pot
due nous perdona le conde de nore corp sans save pourquoi. Comme
vous le verrez au Chapitre 21, les symptémes physiques sont es meses
au'il nous envoie et qui nous permettent de savoir comment il se porte
Nous n’avons que
uels sont ses besoins. En faisant attention au corps de fagon systématique,
‘ows sommes plus en contact avec lat, nous sornmes bien plus en phase avec
eaull nous dit et mieux équipés pour y réponde adéquatement. Apprencre
8 écouter votre propre corps est vital pout améliorer votre santé ee votre
qualité de vie.
Meme quelque chose d'ausi simple que la relaxation peut vous éhapper
demaniére frustrate si vous nlavez pas conscience de vote cots -Lestress
ck la vie quotidienne produit souvent des tensions qui ont teadance 2
se loger dans des groupes musculaires particuliers, comme leg Epaules, les
ites, ou le front. Pour relécher ces tensions, vous devez Pabord savoir
«elles sont 1a. Vous deves les senti. Puis vous dever savoir comment
césactiver le pilote automatique et prendre le contréle de-vorre comps et de
Youre esprit, Comme nous le verrons plus loin, cela implique de revenis tout
a fait votre corps esprit completement focalist, de faire Pexpérience des
Sensations qui viennent des muscles eux-mémes, et de leur envoyer des
snessa6es Permettant aux tensions de se dissoudre et de se relacher. Ceci peut
& faire pendant que les tensions s'accumulent, si vous te asses comncrene
Pour les sentir Il nest pas nécessaire dattende qu'elles soient devenues
telles que votre comps se sente comme un bloc de bois, Si vous les Ieee
Perdurer aussi longtemps, les tensions se seront tellement incrustées que
Yous aurez sans doute oublié comment on se sent quand on est détendu, et
ue vous aurer peut-étre perdu l'espoir de vous sentir & nouveau détendu
un jour.
{ya une dizaine d'années, un homme qui venait la clinique du stress
avec tne dorsalgierésuma ce dilemme en peu de mos, Il testait sa capnciee
Aubouger et se baisser, et je vis qu'il Gait fre raide et que ses james featent
aussi dures que de la pierre, méme quand je lui demandais de les déterciee
Elles étaient comme ga depuis qu'il avait 66 bls ou Vesna, cn poser
fc Pied sur un pigye, Quand le docteu lui avait dit qu'il devaie e detec,
ilavaitrépondu: « Docteus, me die de me relaxer est & peu pits aus wae
que de me dite d'etre chirurgien. »
En fait, dire & cet homme de se détende ne lt fasait aucun bien. Ilsavait
ail devait se détendre davantage. Il devait en fait apprendce commen ca
rendre. Il devait faire lexpérience du lacher prise, découvrit ce prosesseg
dans son corps et dans Son eiprit. Quand il commenca a méditer, il pur
_abpreié & se Gétendre, et les muscles de ses jambes frixene ar retrouver
line tonicité saine,
{Quand quelque chose va de travers dans notre corps ou dans note psy-
shisme, nous attendons tout naturellement que la médecine regle la sine,‘La pratique de la pleine conscience: fae attention
ton, ce quelle pat souvent aie, Mas comme ea Ie veo hi
notre collaboration active est essentielle dans presque toutes les form
de acai médicales. C'est particuliérement vital pour les maladies a
niques ou les situations pour lesquelles la médecine n’a pas de remédes.
Dans ces cas-i, la qualité de votre vie peut dépendre grandement de votre
propre capacité de connaitte votre corps et votre esprit suffisamment bien
pour travailler & optimiser votre propre santé dans les limites, toujours
inconnues, de ce qui est possible. Assumer la responsabilité d'apprendre
davantage au sujet de votre corps en T’écoutant soigneusementet en cultie—
‘Vant vos ressources internes de guérison et de maintien de la santé, est la
meilleure fagon assurer votre part de cette collaboration avec vos médecins
et avec Ia médecine, Crest ici qu’intervient la pratique de la méditation.
Elle donne de la force et de la densité & ces efforts. Elle catalyse le travail
de guétison.
La premitre introduction a la pratique de la méditation & la clinique du
stress est toujours une surprise pour nos patients. En régle générale, les gens
vviennent avec l'idée que méditer veut dire faire quelque chose dinhabituel,
auelque chose de mystique et hor de Fornaio, 3tout le mois, gle
chose de relaxant{ Pour les dégager d’emblée de ces attentes, nous donnons
a chacun trois ae ‘mangeons un pat un, faisant attention 8
& que nous sommes en train de faire, étant dans cette expérience di
en instant. Peut-