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6 — Deuxieme année er Mars 1926 LA REVOLUTION SURREALISTE LA FRANCE SOMMAIRE La dame de carreau ; Paul Elvard ‘Vvesia rnaric «filers: piuaper ac Renan, CHRONIQUES TENTES SURREALISTES Le cas tautréamont: Psi Bnd Revue dela Presse | P. Eland 1B. Deve Andre. Breton Le bien du siecle » Rene Creve La fuite : Philippe Soupault Invention de Dieu. Victor Crosre Entrée des succubes : Louis A Europe Ces animaux de Ia famille + Benjamin Pere LES DUVAKES DI FS MINISTRES e du temps : Andre Masso Confession d'un ¢ Andre Breto Robert Desno Glossaire : Michel Loris ILLUSTRAT ONS. POEMES Arp. Georges Braque, Giorgio de Chivicw Benjamin Péret, Jacques Vio. orts Paul Eluard ant du siecle Le surréalisme et 1a peinture Jacques Baro Max Brest, Andre Masson, P ADMINISTRATION ; 42, Rue Fontaine, PARIS (1X) ABONNEMENT Depositaire general : Librairie GALLIMARD, Aa ee, 15, Boulevard Raspail, 15 Etranger§8{rancs, PARIS (VIT Exennger LE NUMERO LA REVOLUTION SURREALISTE Directeur André BRETON 42, Rue Fontaine, PARIS (1X') Tel. Trudaine 38-18 SURREALISTE PARIS (6) — 16, Rue Jacques-Callot, 16 — PARIS (6) QUAND UATHEISME VOUDRA pes MARTYRS, QUILL LES DESIGNE, BT MON SANG EST TOUT PRET Sade. LA DAME DE CARREAU Et Tout jeune, j'ai ouvert mes bras a la pureté. Ce ne fut qu'un battement d’ailes au ciel de mon éternité, qu'un battement de ceeur, de ce coeur amoureux qui bat dans les’poitrines conquises. Je ne pou- vais plus tomber. Aimant l'amour. En vérité, la lumiére méblouit. J'en garde assez en moi pour tegarder ia mit, toute Ta nuit, toutes les nits, Toutes les vierges sont différentes. Je réve toujours d'une vierge. A Vécole, elle est au bane devant moi, en tablier noir. Quand elle se retourne pour me demander la solution d'un probléme, I'innocence de ses yeux me confond a un tel point que, prenant mon trouble en pitié, elle passe ses bras autour de mon cou. Ailleurs, elle me quitte. Elle monte sur un bateau. Nous sommes presque Gtrangers un a laut est si grande que son baiser ne me sur- prend point. Ou bien, quand elle est malade, c'est sa main que je garde dans les micnnes, jusqu’a en mourir, jusqu’a m’éveiller Je cours d’autant plus vite a ses tendez- vous que j'ai peur de n‘avoir pas le temps d'arriver avant que d'autres pen- sées me dérobent & moi-méme. Une fois, le monde allait finir et nous ignorions tout de notre amour. El cherché mes lévres avec des mouvements de téte lents et caressants. J'ai bien cru, cette nuit-la, que jela raménerais au jour. . mais sa jeunesse ‘est toujours le méme aveu, la méme jeunesse, les mémes yeux purs, le méme geste ingénu de ses bras autour de mon cou, la méme caresse, la meme révélation. Mais ce n'est jamais la méme femme. Les cartes ont dit que je la rencontrerai dans la vie, mais sans la reconnaitre, Aimant l'amour. Paul Evaro. Hatrasies La plupart des fatrasies, poémesineohé rents, composés aut sont ano- nymes. Philippe de Beaumano célébre poste et jurisconsulte est conn comme Pauteur de deux d'entre elles. De nombreux postes i la méme époque 1. Axosyae. Je sais te roman a Helene de bout en bout. Sai une douleur dla téte qui m’a tué aujourd'hui. Tel croit veiller qui dort au Paradis Si tu powcais étre & Paris plut d Diew ! Camarade, je te perds un jew pensons lui Ii ny a pas mis assez de sel quia fait ca: Oi en est votre procés ; Dites un peu voir. Je sais bien que pour mieux valvir, on doit aimer. “est @ Marseille sur mer qu'il sommeille. Conscille-moi dans Voreille : Sont-ile bien peints ? Je wai jamais entendu parler de robe brodée qwon maurait donnée. Saime autant trifle quias ow brignol Camarade j'ai été a Vécole toute: mon enfance. (Jubinal, Novveav Recvett, Paris, 1842, 2 vol, in-B, tL, p. ITT.) Le son aun cornet mangeait an vinaigre le caur d'un tonnerre quand un béquet mort prit au trébuchet le cours d'une étoile En Vair il y eut un grain de seigle quand Vaboiement d'un brocket ont du éerire des fatrasies sans qu'elle aient été conservées : celles dont. suivent ici quelques extraits ont éhappé au miépris des générationscomme ellesavaient échappé a la cervelle de ceux qu'un éelat de rire aveugla un jour. et le trongon d'une toile ont trouvé foun un pet, ile Iwi ont coupé Corelle. (Nooveav Reevent, t. I, p. 214.) Un ours emplumé fil semer un ble de Douores & Oissent, quand sur un éléphant rouge vint-un limacon armé qui leur criait : Fils de_putains, arrive: ! Je versifie en dormant. (Noeveav Recvett, t. I, p. 228.; es 2. Pintipre pe Beaumaxom, Par nécessité, il me faut bouger dans la journée. Madame Aubrée oi est allée Marion ? Trois quarterons de beaux boutons Je vous vendrai Simple et tranguille m’y guerroie beaucoup, olre amour. Les arcs @aube sont les meilleurs, je le crois ainsi. Par la foi que je vous dois, soixante trois sont cetir de li-bas. Celui-ci s'en retourna, car il nova plus rester. Je veuse aller i Saint-Omer de bon matir Apportes de bonne heure des aukz épluchi dans ce mortier. Alles plaider sans tarder, il en est temps. Les moines d’ Oscans Crest ainsi que je pense. Vois comme il fuit 1 Allons tous Courant apres. La par devant s'en va fuiant un grand lapin. sont de braves gens 5 Le Yolin boit tant de vin Mil se noie Pour rien que je voie je ne dirai plus de ces phrases viseuses (ievnes roéraves pg Puunirer peRewr, 8°, t. HL pp. 275-284.) toute la mer Sassembler sur terre pour faire un tournoi at des pois a piler sur-un chat monter firent notre roi. La dessus vint je ne sais quoi qui prit Calais ct Saint-Omer et les mit a la broche, Tes faisant reculer sur le mont Saint-Eloi Un grand hareng-saur avait asviégé Gisors de part et autre et deux hommes morte vinrent avec de grands efforts portant une porte. Sans une vieille bossue qui alla criant : «A! hore, le eri d'une caille morte les aurait pris avec de grands efforts sous un chapeau de feutre. Le gras d'un poulet mangea au browet Pont et Verberie. Le bee d'un petit cog emportail sans proces toute la Normandie et une pomme pourrie qui a frappé d'un maillet Paris Rome et la Syrie en a fait une gibelotte : personne n’en mange sans rire. (Beaumanoir, t. TI, p30 -307.) FATRASIES LE GAS LAUTREAMONT apres Ie * DISQUE VERT * A propos de ‘Tout comme & propos de Rien, les poussicreus époux de la Betise se donnent renler-vous, Disignons-tes une fois de plus. Hy tien, le Faux-Bronze, se livre Te style et Raci ce qu'on peut dire de plus javorable d Lautréamont, Cest que le {travail est toujours récompensé M, JEAN Caso, le Chien Savant, demande tun sucre: « H appartient, plus qu'd la lltera ture, @ la métatittrature, + M, Josern Devren, ta Chai ext aul comme Maul cst de porcelain que répéter: © Il est conte comme Cuigle est figle. M. MANCEL /.RLAND, le slemande sa statue : EC puis, oryons, sie consucri2 dis numéres spéciaux aux derivains Inco, qu eters vous pour le faired mor?s svation-de: quit déctine faude responsable dirs. 4 répatetion, mais a prenurt comme un fait, je ta trouve legitime en partie », puis sembrouille dans une histoire imbvcile dle diserte, de ricolles, ananas et de nudités, M. Matric Myerenuises, POiseau-De- plumé, avoue sans ambages sa déchcance. Aujourd hui, je nai pas le texte sous les yeu inais je ervis bien que tout cela me parailrat itisible. » Vauiny, Je Pridestiné-Ridicule, cen arrive tout de méme 4 parler comme ses pairs: lg a un temps inf’ (sic)... fuvais diene) ans Et puis, sans rougir, bien 3 Tabattre comme une bite « Jponongons le nom de.EaS “oeTEAG. La pour dence n'a jamais empéehé personne ere monde.» Noushebitons les Galerivs Lafuyrtle, Ducasse Rimbaud, te. La maison Isidore ‘Authur ef C*, Moz, Rediguet moi avons seuls flairé ta chose, Cest la bose de notre mésentente lavec la jeunesse.» « Plairé la ehuse », cliarogne etait “plutot aux Bains de vapeur qu/aux Galeries Lafayette Dénongons encore Andre Des ire. Paul Dermée, Ramon G O.-d, Perier, André Y mn, André fe pouvons détruire la honte quils PE nous infligent. TEXTES SURREALISTES 1 Le Jugement dernier avait G6 suivi dun premier classement Pais d'un second auquel prenaient art les Vents et Tes marces Les vaun et les monts Et ceux qui avaient wéeu pi Contre vents et marées Formaient en avant mi deracine Qui prenait’ Te ciel comme an sombre etait rid Leappareil du temps continuait {uant Dien que ml I iuquictait fort-les plongeuses Ges femmes mortes d'amour Qui hantent la piscine du ciel Elles portent let maillots de de In troupe un arbre environ quatre heures de aprés i fonctionner herb de Pastre et du jour d'te Quatre Heures il a'etait” encore que quatre heures Ex clais condamné depuis longtemps Fetais condamne it gravir un escalier détruit Comment my” prendre Le bord du ciel etait garde Thuanits Sur la premigre marche un mendiant était assis teate dun paon La fiewre avait ctabli ses éventails mécaniques nu-dessus de tout ce que Ine nvurrivait que des die distribution ‘reat. vietorieusement de Oubii Oubli Varrive a peine Oubii fappelez-moi au souvenir de POubl Des. entunts. trainaient les. ballons et des plumes His) Ctaient reeus par un grand explorateur tour de chiens lanes Par ici eriait-on eat der est sur Pesplanade des etoites Fassistais aussi i une bagarre ete tie celle bagarre ctait une roseraie Mais les Meurs elaicnt immenses Comme Volense Le carrier surtout m’intr Ses lunettes ttincelantes ou Pavais je dé) vu Comme les pietres alent a approche de si Comme les heures avaient pass’ Les eurniches.livraient de aire Mais d'un give qui durerait aw soleil Les premiers sett ctalent alls et les derniers La musique grandissait Sur les barricades et dans les haies Oiseaus-mouches oiseaux leurs Tes verges seules étaient ues theatre passage 4 des éelats Drillait comme devrait Driller te Lear chair ‘tamant Leur fepentir faisait peine ji voir encore Wins ers eheveux tm croissant ple et leur eur transparent ctail gh evoistont aust Les jes nit fe maiteau ctait fait de toutes Tes hermines Ne“parvensient pas 4 détourner les youx ‘i! syste etrange qui changeait toujours Ge Buste avait tte tout le monde et mak meme iF etait mantenant un crofsement de branches ts ume foret, Surtune fl y-avait un nid Mais dans tesid elas il avétait “que quatre heures yal tej dit que tals condamné Mais quoi il fut dix heures du matin fut 4 nouveau temps de ramasser les guides Les chevaus avaient faim On Vit passer une voiture sans frein pour les ‘desceles On vil des oiseaux s'echapper par la pertiere Ft on ait queume femme etait endortnie sr le rmarehe-pie Je suis celui qui ne sait qui vit ni qui meurt ‘Gelui qui role de ne pas savour Celui qui sait trop bien qui brile et qu'il sit Abimes rassemblement desl wa pas masque mes perles Abimes sans détail qui seuls m’attirez -Te croise les mains oui on me passe les menottes quand Je pense ‘1 vous Et pourtant je suis libre de me perdre en vous Drehtretenir ‘avec ce qui monte de vous le moins fructueux des commerces Le Jugement est un pont jeté mais it n'est pas si beaut que mon vertige Celte thiorie de jeunes filles aux gorges bleues Laissez-moi passer [aissea-moi passer n Art des jours art des muits "e des blessures qui s'appelle Par: ahve rouge ot senibe a4 pis un vol Quand Tes éeuyéres au cot d ites Poussent leurs chars de vapeur su es pres Cette balance sans cere fee je In ¥ois He vois ibis aux belles manicres Gurrevient de etang lace dans mon cour tes Toues. da reve ‘harment. les. splendides Qui'se Tevent trés haut sur les coquilles de leurs robes Et Metonnement bondit dle ci de fa sur ta. mer Parter ma here aurore noubley ret dem Prener ces roses qui grimpent au pits. des Bret fs Patents de tous en iy Prone jusquraus fils qui soutiennent les pas es” danseurs de" corde el des goutes teow At Ges jours art. des muits Se aa a Hence te on dans ane ce pleime «epouvante Déhors. des" hommes. chapeau claque se Suivent a inervalle fegliet Pareils au pluies qe jaumais ‘ors qu'il Easat st bea URTla age de Dien vest Te nom d'un cabaret ca jesus entre hier West crit sur Ia devanture blanche qs pales Mais les femmessmarins qui glisent_derrére ies vtres Sont trop Reureuses pour étre peureuses Tei jamais te corps toujours Fassassinat sans Jamas de cel toujours le silence lamars it ibert© que pour fa liberté cige les mains lettres nn Dites-moi od slarrétera 1a lamme Existe Lil un signalement des flammes Celleci corte & peine le papier TEXTES SURREALISTES 5 Elle se cache dans les fleurs et rien ne Pali mente Maison wit dans tes yeux at Ton ne st pias non plus ce quven voit dans les yeux Pulsqu'lls vous voient Une statue est agenouillee sur la mer mais Ce west plus la mer Us plates se dressent maintenant dans la Us barrent la route aux. blocs merveilleux ‘de glice et de chair Qui. precipitaient dans Parine leurs. innom. Drables chars La’ poussiere mes en habits a Pol fame court toujours Geat une Trsise de deatelle au cou un jeu seit Ct Timperceptibtesonnerie «ane clache de ile dans. I_maison “dun poete ol de aelque aire waren CAL Thtmisphere boreal tout entier ‘Avee ses lampes. suspendues ses" pendules cat se pertn . iu rendez-vous mer Les cour sont Tes rames légétes de cet oi perda Lorsque tes signaux tournent au bord des voies aver un bruit see (a reembe Cerauement spa sous les ps es retres Win'y a. plus dactrice en tournce dans tes hiss et or le tla porticre justement des pansies ‘eau trés grandes couvrent les mates Sattende ce que 1a famme lui contre Youll definitit Deson role Pes etiquettes ellacées des bouteilles vers lent encore de cha es chateaux sont dserts & Pexception "une chevelure vivante catenu-Ausone , Et cette chevelure qui ne s'attarde point a se défaire Fotte sur Tair méduse (est fa flamme Fle tourne maintenant autour d'une croix Mefier-vous elle profanerait votre tombe Sous terre in meduse est encore chez el ia famme aux ailes de colombe Rt ORR Eile fausse compagnie aux amants dis quils sont eux ere seul Oi vatelle Je vols se Drier es gla ‘Venise aux approches de Venise Jevois souvrir es fenetres détachées de toute ‘spéce de mur sur un choitier Livdes ouvriers nus font te bronze plus clair Ce sont es tyrans trop doux pour que contre cane se soulevent tex piers is ont Wes bracelets aux pieds qui sont fats “de ces pierres Les parfums gravitent autour deux étoite de ‘ia myrthe terre du foin uus"conmaiscent Tes pays) pluvieux ar Tes erles exorte s de Un collier de perles fait un moment paraitre rise a flamnme Mas aussitOt une couronne de Names sincor fore les perles immorteles A Te naisatce dun bois qui doit sauver de la destruction Tes seules essences des plant es Prennent part un home. et tout et haw une rampe Wescalier de fougere Dlusicurs, Termes groupces sur Tes. dernires marches, Ejles ouvrent ot fermen rehome que je ne suis plus eravache alors Ia demiére bete Hlanche Qui sevanouit dans Ia brume da matin So volonte sera tele faite Dans le premicr berceat de fe tombe comme un hochel Sous sea Yeux om ttle let des racines Un couvert Wargent sur tne Lorie «ara Mais"ia famme elle ne saurat reprendre iateine ne les lage Is amie flame qui reprendrait haleine Je pense i une flamme barbare Comme celle qui passant dans ce restaurant de nuit brite a sides fetnmes les ventas me celle qui marche & toute heure sur trace i la tombe des feuilles dans chaque Feuille quit (nmbe Flaimme Weau yuide-moi jusqu few doi i Ia mer de Vv Je n'attache aucune importattee 4 la vie Je wepingle pas le moinidre papillon de vie 4 Pimportanee Je Wimporte pas i la Vie Mais les rameaux du sel les rameaux blancs ‘routes les Iulles ombre Et les anemones de mer Deseendent et respirent 4 Vintricur de ma pensce Tis wiennent des pleurs que je me verse pas Des pas que je ne fais pas qui sont deux fois des. pas EL dont le sable se sow jet & ka marée mon. ante Tes harreaux sont a Vintérieur de la cage Et les oiveany viennent de (res haut chanter evant ces harreaus Un passage souterrain unit tous les prarfums Un jour tne femme sy engagea Cotte femme devint si brillante que je ne pus voir De ces Yeux qui mont vu moi-méme briler Favais dejit eet fige que Pai EL je veiitis sur moi sur n diene nuit dans une im wdien TEXTES SURREALISTES © ———— — Le rond-po Les figures de plitre n'avaient rien perdu de leur expression Elles mordaient la figue du sourire Je connais une draperie dans une ville dis parue Sil me plaisait de vous apparaitre vet de elle draperie Vous croiries & Papproch Comme {la mienne Enfin les fontaines comprendraient qu'il ne faut pas dire Font Ow attire les loups avec les miroirs de neige Je possidle une harque ditachce de tous les oli Je suis entrainé par une banquise aux dents de Mamme Je coupe et je fends ke bois de cet arbre qui sera towours vert Tn musicien se prendl dans tes cordes de son instrument Le Pavillon Noir du temps aucune histoire Hentance Aborde wn vaisseau qui west encore que le feustéme au sien My 4 peut-etre une garde & cette epic Mais dans cette garde il ya dé} un duel Au cours duguel les deus adversaites. se desurment Le mort est le moins offensi Jes rideaux qui nvont jamais (1¢ levis Flottent aux. fenétres des maisons qu'on construira Lies its faits de Lous les Iys Glissent sous les lampes dle rosie Un soir viendra Les pepites de lumiére simmobi mousse bleue Les mains qui font et défont tes neeuds de Pamour et de Pair Gardent foute leur transparence pour ceux qui voient Tis voient les palmes sur les mains Les couronnes dans les. yeu Mais le brasier des couronnes et des palmes Sallume ne fait i peine que stullumer au Jus peofondd de la foret Lv oi les cerfs mirent en pene ‘On n’entend encore qu'un faible battement Diou procédent mille Druits plus legers ou la tate plus sourds Et ce hattement se perpétue My w de Et leur vi robes qui vibrent ration est a unisson de ce batte REVUE DE TEXTES SURREALISTES 7 Mais quand je veux voir le visage de celles dau les portent Un grand brouillard se Heve de terre Au has des clochers derriere les plus cléyants des ctoiles Et pourtant Ia voiture laneve au grand galop usqu’a ma dlerniere hesitation ott tes Emporte Qui nv'attend Livbeas dans la vill statues de bronze sat ues de Cie le pierre ont chang’ de André Bretox LA FUITE La faite, Ceux qui sen vont comme ca fou autrement trouvent toujours, dans. ni porte quelle ville du monde, un réduit r. vert ou marron qu'on nomime bar, cafe ou fratoria et Ci il est vraiment bon de s'aseoir. Ace moment i n'y & pas a hésiter, Exgard w'hésite pas. Il s‘asseoit et boit breves gorgées «alcool. On dit que Vivresse est Bleve. Mais 11 chaleur, mais le repos, msis Jn musique ? On ne peut pas compter toutes les couleurs. 1 hoit. Sa Hevre est ts 1 Se8 YEUX Sees UW voit. Hl voit parce quid regard. Cela n'est pas si facile quvon Tims Fagar regarde, I vient de recevoir en sur ki gueule un coup dur, Hiches dans tune femme futne, File a une fleur evant elle sur la table. On dit que eur qui éelate au grand jour ‘et du poivre, une odcur forte ‘courage en pitales. Lui, le bet négre, envie de mordre, Rien ne pourra lempécher fe se dresser d'un seul coup pour aller voir de plus pres. Une femme, coe Pest un illet rouge. Par malheur est Ce west pas ln premire fois, tout de méme quEdgar a envie d'une femme. I le sait bien, Mais il agit toujours comme si etait ly premivre fois. Ce ‘qui se met des souvenirs tans les Une fleur rouge. H treuve cela bean comme tun fet artifice, Une femme c'est une fen es seins, une bourhe, des hanches, un tt des pieds, Des pieds et des mains. La voil’ Ja musique qui tourne dans ie ¢cenr, dans Ia poitrine et qui fait frissonner un peu Te ventre, La veili celle qui ne resemble pas a Pivtesse, mi au vertive, mi a fa trise tesse Musique des yeux qui brilent et des raises oc tremble on ne soit quelle fa Musique, Plus ce rengaines, Fagor s'approche lentement. Déj_ses mains vont toucher cette peau qui est a Ia fois chaude et froite. Deja elie est debout devant Tui et ses genoux fléebissent un peu. MW seit qu'elle nest pas trés lourde, un pew seulement. H voudrait trembler un pew et connaitre ce corps qui est Blane et doux 4 la fois. Elle fest dehout devant Ini défi muc, dey’ for plus forte que I Elle est blanche sous des cheveus noiss. Devaut elle son allel attend qu'elle le touche. Ses mains repotent pris de ses cheveux. File regards Edgar, Elle sourit Crest le c'est le soir qui apportent tous deux ce remerciemem. La baée du jour et de la nuit recule résuligrement. Clest le matin qui est simple et c'est Je soir qui boit comme un animal ris. Féroces, ils sont ferores ceux quai jettent le matin dans Ia ncte €u sommeil et plus eruels sont reux qui Cétachent le soir de ia ait Un homme est alourei de tout som «lésr. UL vouslrait ramper, ramper encore et te glisser jusquiaus pieds pour serrer le cow et ke téle, pour presser des seins, pour simer des orclles, tne oclle. est vial qu'il encore cet arllet rouge et le matin ef le soir Edgar va soultrir. Edgar sait scufirir. UL a’a pas peur. aime vette souffrance qui vale jeter dans les bras de cette ferme et Méeraser contre cette poitrine, Il attend cette douleur qui Ini fera écarter ces jambes et tomber d'un seul coup dans ce verlige, IL sait soufirir pour ce vertige qui le force, ui le cere de toutes parts. Il attend et il Fappelle. Il'se dénonce et se fait le prisonnier. Trop de minutes encore, trop de seconde. Un grand geste et cette’ bouche contre st bouche, ses mains sur ces hunches, som sexe fans ce sexe. Se halétement, cet appel ce ses oumons, ses cusses contre'ces genvux, trop ide temps, Une fois, une seule fois peut-étre nals tout de suite Tre grand espace qui est plus loin, ils’ out, Une fois tintenant, cette bouche contre a Douche, $0 16te contre cette épaute. Wn'y a que les yews. File sourit. Sex ents sont petites savent mordre, morte, merdre, Elle regarde le grand négre comme si elle et elle terd kr tige de cet willet le son sourite. Deis ses. psu ses doists avumncent ‘at devant de cette prire. La main s'est poste comme un chat sur sa fempe Engar stasscoit prés delle, Ti hisse la téte. © Al, mon petit, mon petit. » Fadgar s envie de rire. Elle fermé les Ti soubaite qu'elle me les euvre plus is. Comme « ‘vie roule dans les Unebres. Crest unt Feit lent et mou. Aivesi fe sang va et wat, on croirail- quit veniuit, qu'il coule. Des doigts se nacre arlente CALCUL ale cul eA THOLICIBME — inde ta coligue OHAINE — c'est hache haie et ma. OHEVAL Gest aches i ales (Tcgase EUR est haul! 20 cohne evte COLONEL |e oon ont — onic une en! rue D DESERT (des hats est co henrte* DIEU — i dit ses paroles somt des anfs DOME r:mn ve Pine Drapeau — det popo. eomaraun — les éehasses dela (ane EDIFIOES fils des sdies fies EQLIBE — és aigles sy enlisent EMEUTE sine nicule devase es mottesterresres om ni met fes menotes. ERMITE — fersite F FASOIO — faiscenit [aur (esses) FLAMME | — fluide mule FRANCE foulre 2 ronce FUNEBRE — crcl f froid comme Eribe FUBEAL — trecie le réseau des lots physiques wee — la wie des dis 1) Flamme (du souvenir) = teu au derriére, (2) VarwToude PYRAMIDES: © SARCOPHAGE POEMES LA MORT HEROIQUE DU LIEUTENANT CONDAMINE DE LA TOUR On sait que le sujet propos par ’Aca- démie Frangaise pour le prix de poésie de 1927 est « la mort héroique du hieute- nant Condamine de la Tour », tué Pété dernier au Maroc, i Ia téte de sa section de tirailleurs, Notre collaborateur, Ben- jamin Péret, inspiré particuliérement par cette action d’éelat, présente dés mainte- nant au jury académique Ie potme ci dessous oli est apprécié a sa juste valeur Ie haut fait d’armes de son compatriote. Depuis sept siéetes Condamine de ta Tour les bras en aiguilles de pendule marquant neuj heures un quart debomt sur son boue tricolore commandait ses quatorze homaris Par sa cercelle percée lex brises chantaient Doscendras-tu eochon de vend Mais du ciel noir comme le front de ses peres aucune langouste ne venait secourit sex homards Seul parfois te bre} éclat dun ong Favertissait que tes marmites changeaient de sexe et que les laitues perdant leurs orcilles accouraient tui demander le secret de ses oils Soudain dans Pair barbu wn clow #' un clow blew et vert comme un matin de printemps 2437 punaises sortirent de son nex 4.628 lampions pénétrérent dans sex oreilles. ifonca avec un bruit de téncbres MW eria Moi Condamine de la Tour je cherche des massacres des enfants dans des souliers de nuages et le soldat inconnu dans le placard Mais jésus a jeté le soldat inconnu dans sa poubelle et les pores Pont mange et les Alsaciens ont mangé les porcs Crest ainsi que tw as grandi Condamine de ta Tour que tw as grandi comme wn pore et le nombril du soldat inconnu est devenu le tien Mais aujourd'hui jésus a mis sex picds dans ta gidouille qui lui sert de sabot les deur pieds dans le méme sabot Crest pour cela qu’on Va fait dieu ft que ses curés ont dex chaussures semblables é leur visage Pourris Condamine de la Tour pourris Avec tes yous le pape fera deus hosties pour ton sergent marocain et ta queue deviendra son bviton de maréchal Pourris Condamine de ta Tour pourris ordure sans os. LA MORT DE MADAME COGNACQ £ Page ot lex enjants roulés dans le sable tele des escalopes panées cherchent le chemin du centre de la terre Ja mire Cognacg les seins lourds du lait que sa mere lui avait légué ramassait ses aiguilles risées pour fabriquer des canons Un jour le canon de ses réves fut jondw puis vendu aux ennemis par le pire Cognacq En souvenir de eet écenement a Samaritaine ful ouverte Et chaque matin en sy rendant Ia mére Cognacq ramassait le crottin de ses chevaue pour les pissentits de son épone Helas elle est crevée la mére Cognacg elle est crecée comme la France De sa panse verte comme un paturage Séchappent les jamilles nombreuses qui pour chague enjant rececaient une pelle d few Plus de mére Cognacq plus d’enfants venant apres dix-huit autres ft Pagues ow a Noél pisser dans la marmite jamitiale Elle est erecée la mére Cognacg dansons dansons en rond sur sa tombe surmontée dun étron Benjamin Péxet EQUIVALENCE DES MORTS Fétes des vestiges Les chevaus galopent sur les router Les ingensés morts font cultivé soleil tulipe noire montés sur leurs échasses Seas os FEMMES DEVANT LA MER = POEMES. 3 Oubli oubli qui tourne en vrille Mescerjs empennés par’ cau froide Les chemins wont pas été inventés par les jambes La remorque atteint son nanfrage de te cherche ma ie centre les doigts des murs u Auz rockers deV’oubli qu'on attachema mort. Laub 9 éteint Soupirs soupire qui jurent mes privautés. Arbres géants que mes doigts n'ont pu saixir morceaur dalgues lagunes mes terres La plus belle des bontes de cristal n'¢tait passée par Uesprit quand j'en suis mort Paisible et douce, filante messe La pourriture des chenilles ” Ww Lhiver et see nomenclatures fl « Si nous n’avions couru parmi ces bois wees. Les cercucils. portigres du vent et lea cereneils reflétés des glaces et le nickel Crest ainsi que j'ai dormi pendant la fraicheur Qwelles sont loin les profondes riviéres des morts Tn siffles dans des clés vides Le cadvan dévasté du lierre ouzre tex mains Et chacun de tes pas te déteste et te mord Lrean des piscines glaciates smixérable. LA GUILLOTINE La tite des méduses les oreillers Téd ou tard Vaube des églantiers Soleil, tee solitaires inaugurations. Jacq tes Vior. CHANSON MORTELLE Dans une ville souceraine Te roi la reine et leurs vassaut disaient quils avaient trop de peines trop de peines et le carur trop haut de briter pour Vamour du beau et sur une route africaine le roi la reine et leurs vassaur allérent cucillir la marjolaine sur la route dex noirs tombeaux tout en chantant des cantilénes Alors tes morts dirent a Ja reive Que ne venies-r0us aur tombeaur quand nous vivions 6 souseraine hous vous aurions pour cos beaue yenr baince en file indienne. LES DEFENSEURS DE Les tambours et les clairons sont des épaules robustes qui supportent dans Uame POEMES le poids si lourd de nos réves de Gaule Marchons féroces contre Vinjame Celui-tir est un bean coursier Blane et rouge Tira plus soumis a Vombre des halliers prie des bouges Celui-la va é droite et celui-ci @ gauche Quand sonne Vheure du triomphe ils sont fourlus ‘Mais qui chevauche Vesprit plein de folie qui s'engoner Taeques Banos. La FLEUR DU DéseRT. Du 10 au 25 Mars EXPOSITION MAX ERNST Galerie VAN LEER 41, tue de Seine — soudain un homme quf ‘ers Iui-et tut parle i voix pelit ent nt Pair 1 pantaton, son cu i ments de Phomme iva. bien mett . Thame voit nh senfuit en " agents. Voila t ois Tes bras. La Pantocar pou en chem etait revenu it de uri ike mari ouvea vid soulaxés. aller touche Croyant qu’ell rasse par Ins plus 1 wil fa puis senso evmarié: en Ace spect un revolver chauflewr Femonter dans sa voit Fou de rage qui sellondre disant, a Mais pendant qu'itachetait lerevolver, "homme il vor ayant reuss! i depister les Juste comme le eure sortait satis: la plaque en fon! temps son envie, me sachant plus ce compromise. Les’ parent impossible «en rester Ia, et de renvoyer re dans Furinoir. A-ce moment eux les invites : cela { chauffeur quon retenu pour plusieurs heures eoeecterteut qu'il a te visage de sa femme, sera furietx, les invités dejt mis en train it bondit, et court en criant. + complet encore s'amuser, danser Son change ma ferme en cure, »Juste- surtout, On les meconte sur-le trottoir den face, voici une leur faisant que Warmurier, I achéte promptement diner est comman join, Le toute [a nuit, Alors... comment faire en alfuble brusqjwemen Ti voit un cure, et Sapercoit revient dev te p Te marié tire sur la marie-cure est 1a, On lui propose de puis il se brite la cervelle en cue. pose théatrale : «Fatalité. » le chauffeur mee ira bien faire le marie its, urinoir, od il chatige ses. vetements contre ceux di) marié miort, Quand il sort, les agents —- VIVE LA MARIEE Ne pouvant réprimer Le marie mort, voila aun arbre, Join pour ia marie changée en cure Meh fer, Le cure est -ombar: était vraiment le pret ne telle. deception. Mais West hee ne sous le sens. Le bien diner Et puis le ue salle retenue pour ar ‘trompe pour. faire peut tout se méme pas continuer sans mauie fife toute la compagnie. Ichomme qui a préte ses Vétements. au eure sire lem mais le pére du delunt, le pe avail repris sa sou. touL penauds reviennent u'll est “habille ‘out le monde remonte en voiture mme en chemise et Je cure y étaient — Lautocar démarre ‘avaient rerni fils, ef claient sortis de is revenait le ma wait done Lire sur le eur’, le p urs vétemenis resp Ta noce repart firinoir Ace moment — Quelqu’un qui passe rie ie avee son revolver LE JURY DU PRIX FEMINA “ VIE HEUREUSE” SANS COMMENTAIRES ar TRS cine Soaules et rele vecosnalsen pa patter ac ta ems Allens TI entre dans maintenant GHRONIQUES LE BIEN DU SIECLE Le confortable dont Ia recherche apparait iL qu'il s'agit de Finstatiation une salle de Bains, un care dul pe Vespets ‘kat Med mots tele que ‘Diet futade’ positiviste, “des sourires“pinaks, ies Tantiices et pricnutions. ofa SCutourent ceux qui veulent etre du ete rien ringers sont offerts comme flutant de fromages a a fevre.grignotante destats de Iaboratore, de salon et de sacra verity elles’ne manent pas dane Fare gute is poutine Fours mt Sen, ey delay I peur sempare les plus pradents” qui, avant Tinexorable ten” ne pts» se Matent de Tae Tears jus, tant Chien quis misent tout de traviole: Drow Ui Tereur et honate homme lng, tcoutumé epistles sieles a pratiquer la politesse selon La Bruyére et Tehercher Atlas ta fe es hthequs, les munces, le vies et rues. ‘Or aujourithuy parce que des descriptions bien balaneces, tit effet "de soleil sur Lois elles colomies et tous ls procedés de Var de" suitisent plus legitimer Tes tartferies un whation, “gui veut se divertir et temps’ prendre. bonne fon de soy trouve diffiilement de nowveat fetes aden jokes amphibies, Sans doute voir promis u frome pilers de pie Fi bite de constater Te ‘Tun “nouveau mal i seele. Mais te mat dy siecle, pilule Thieus lance: quran produ phar ftler, gros ou ts fistes iderares. des quo diet, Sistingins. des” revues, son. inventcur, {pit le ses incamtations, te ses tain sur le earur'a Dien, ened tourment des sa tout de meme pas ee capable de soy dive de quoi sautorisat a4. pharmacopee nom plus que-te quel criterium i para, poor Secu onal ane Ta volt en cpt {hu ne eroient- pas et -staceeptent pase ab troire que tout sol pour = er amour du paradoxe et ume e capable de plus tistres cstlem- artes de fates esse port play awe ‘Hinre de oir un malas «ruin esprit qui bse tes entraves quot id fe serait, par deduction, engi ties homies tels que. Rousseau, woralement et intellect ullement inte: uther, ricurs aux cuistres_pudibonds, aux critiques peureux auxquiels ils ont accoutumé de donner fa jam Mais, tandis que des momies inoffensives se.desséchent dans les bandelettes du. droit Fanon, se nourrissent du pain d'épices des imuisées ow de quelque vieille couenne conven: tiounelle ; autres qui pourtart ont Ia fierte dle leur jeunesse, avec des airs entendus dans la crainte d'etre dupes du relatif, qu’aider aw triomphe du médiocre. D’ prt de Revolution ‘dans ce Comme les melleures d'aujour fo eet esprit se trouve Te plus. parfaitement ir grandeur de Vesprit s'are-boutant pour bese hhc 1s nurpren eale t trop profondément touches par cee grandeur iil voudratent-nier, continuance sabotage Aea"Naleurs qui a fat nommer mot di siecle ce gui tout ‘au contraire est Te seul bien di Sede, ils-easaent evo Torigine de celte ascension, de cette soit Wabsolu, dans des Getails honteux. “Ainsi-avons-nous_ pu lite hans une’ Reve que le service miliatre, to Terote. le manque i argent aes les. trois Causes dy pheneméne sprtvel contemporain Dic ors jelme demande comment eur de Cette boatade (au reste, te seul quai dh Sy laiser prendre) peut faire. pour” daigner faicore parler ou éerire pour une espéce qu'il juge ssl crossi¢rement ‘terrestre qu’elle Sttwrait selon Jui avoir 'inquictudes que flats les courants. d'air d'un corps de uarde, fon ct les chaneres 7 A-noter a plaisiterie de colléxe est ai al, da meme ordre que Ti Diew élernel. fourment in peu des phrases comme : AS-i is ont du poil aux pales Tes Zomards, Ih est deeidement trop “Tacle ie mots On met Dre 8 ot tnais quest-ce que Dieu? Quand Driew Lat Tlochelle inter wieve delare : « Diew neu dire fecrealisne, ee optonisie, sori at pessimisme = Fai tout juste envie. de repondge que. po duu ge soucte te esprit, les netions de Douheur itde matheur, dovte de pessimisme ou apt tise sont quantitesnegiigeabies. Ss duke Jes quatre Ieltres de Diet sont-elles encore Jourdes de tout ce dont on avout les charger AM tours des sites, pour quelles-puissent mre’ deuce ‘sur te samen Wasser de ae (racasser el nie metaphy tate von vinofe » pour vanter, aprés_ cette Tolie “découverte, WrAmour_ et” Dieu, jeme Tape chanson de Moria 9 ata Hy fsieus, qui prend aussi un sens realiste iste, parait d'une signification plus aprés plus respeetable, qu'on en juge quatre ver ‘de ce couplet Je rgarde entre ses jambes Ty v0is le paradis Je Pqurile entre mes jambes EL Py dois Jésus- Christ Mais, pour en revenir & nos outotis e'estet-dire nos cre ques rtionalist-realist- pos Uvisto-ncosmystiques, sien depit, ‘le leurs efforts vers la pertinence ils ne décolent pas de cette tere ob viventdadleurs bien. gray Bh ats es tre aot des dite, est que trop set= sie ore ‘eran ext tise, dupes de quelques images et svtiaben bien Yo antes, is se paralysent sous des euirasses de ens commun et d'une contre Suite imposte ‘ce. broullard leur’ pensee, eroient prendre la Motion prévise de 20k. Ainsi, en esti ears puis Ie ov rameux rogifo ergo sum. Mais. Descartes ie tous devions di revendication. d'une proprite thot Tes. droits. ne soht. pas. plus. ustement fomdés que ceux es. possessions. materielies ividuelles, en dkpit ty respect vomnmune CHRONIQUES ment vout Ia fameuse phrase je pense donc Je'snig comment ne pea condatnner-un id ‘idualfsme gus méconsalt les phenomeénes un fchange impondirable mais fel, les richesses fle nos ‘domaines.incivisehy meme. temps dive vette videnee:communiste de esprit tne Gviderce que ‘ul tee pet ner apréscertaiues rencontres, et aut es tramamisions inex: pliguies vet inexphicables. st Niue, Homme se. bouche mes comme une” viille Dutain croulante dansson corset Rinoter ailleurs que cet ind Vidualisme ne voit Ta bert, Je prozresque commeun ézoisme dont Tunite se gonfle. Ainst ew autre famille autre religion, finalement, ie ils manquent de veritable con fiance en soi, tous ceux qui fai sant semblant de se soumettre ux objets, au monde exte- Tieur quils’disent objectif, en Pealité! construisent pour leur personne, dont ils ont un got mesquin encore qu’exclusif, a prisons. Ue mal du sivele n'est tive dans Pennui resigné et Verbal de ceux qui renoneent et se vantent de Tenoncer par bon set's, cu sprit religieux, Le bien du siecle est dans Celprineipe méme de révolution quoi abou- tissent les hommes dociles a esprit René Cnrvna EUROPE Quelle puissance secrée, quel démon tout puissant a souls sur uous ce vent glace et mortel Nous ne somraes plus’ ue cadavres vivants — vivants, hélas ! Nous avons tout rejet de ce qui fut Vignoble raison de vivre dle nos pines: qu’avons-nous acquis ? Tne hous reste pls qu’ mourit & espril ou 8 nous vouer au désespoir, Jadis, j'ai vu auprés se moi mes compa e leur choix tragique ct mon dernier orguell est de penser que ne ‘ont pas a plaindre ceux qui se condamneni & souflrir les transes de aconic. Ainsi, peu A peu, Pétreinte implacable du hnéant se essere sur notre gorge. Francais, nous écoutons chaque jour le pouls de Ia France raléntir ses pulsations ; Européens, nous sen. tons se figer le sang se la vieille Euro pe. Eusope exsangue, reine ‘une bourgeoisie cadayre et iats abitusdis, que peut nous offer? Tu as laiss® se gaineriner les derniers te tes fils, capables d'un sursaa!

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