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ère
Physique 1 année
Unités et Grandeurs
Edition 2009-2010
Chapitre 1 : Les grandeurs physiques et leur mesure
1 - Notion de grandeur
Une grandeur permet d’exprimer quantitativement les propriétés ou les caractéristiques des
corps.
2 - Grandeurs physiques G
2.1 Définition
Ex : F = ma
3 - Système de grandeurs
Système de grandeurs
L
M
Fondamentales T
(choix arbitraire) I
Grandeurs Θ
(lois de la physique) J
N
Dérivées F
(relations de P
dépendance) S
4.1 Définition
4.2 Application
MM'
♦ Conséquence : apparition de constantes dimensionnées par ex. F = −G r
r3
a) Grandeur mesurable
Une grandeur est mesurable s’il est possible de concevoir une opération définissant le
rapport de deux grandeurs de l’espèce envisagée.
a) Mesure directe
La mesure est dite directe si la comparaison entre la grandeur étudiée et la grandeur
choisie comme unité est possible grâce à un instrument de mesure
Exemple :
Distance à mesurer
Unité
b) Mesure indirecte
Si la comparaison précédente de la grandeur à l’unité est difficile, peu précise ou
impossible, la mesure doit être indirecte
V
Exemple :
Pour chaque espèce de grandeur mesurable, on peut faire un choix d’une grandeur
particulière appelée unité, à laquelle seront rapportées toutes les autres grandeurs de
cette espèce. Comme les diverses grandeurs sont liées par des théorèmes
mathématiques ou des lois physiques, entre leurs mesures vont exister des relations de
dépendances.
Les grandeurs dont les unités serviront d’unités de base doivent se prêter à des mesures
directes très précises. D’autres part, il faut pouvoir réaliser des étalons fixant de façon
invariable certaines grandeurs intervenant dans la définition des unités de base.
Les formules retenues pour définir les unités géométriques et mécaniques dérivées sont
les mêmes pour tous les systèmes LMT. Par exemple
1018 exa E
1015 peta P
1012 téra T
109 giga G
106 méga M
103 kilo k
102 hecto h
101 déca da
—— —— ——
10-1 déci d
10-2 centi c
10-3 milli m
10-6 micro µ
10-9 nano n
10-12 pico p
10-15 femto f
10-18 atto a
Systèmes d’unités
Cohérents Incohérents
Unités fondamentales
associées aux grandeurs m cm m m
fondamentales. Nombre mini
Etalons - Minimum de coef kg g t kgf
dans les relations de dépendances
s s s s
Unités A . . .
. . . .
. . . .
. . . .
Unités dérivées
relations de dépendance N
Pa
m2
3 - Systèmes d’unités
Grandeurs G Unités
Longueur L mètre m
F
o Masse M kilogramme kg
n
d Temps T seconde s
a
m Intensité de courant I ampère A
e électrique
n
t Température θ kelvin K
a Thermodynamique
l
e Intensité lumineuse J candela cd
s
Quantité de matière N mole mol
S
u
p
p
l Angle plan radian rad
é
m
e
n
t
a Angle solide stéradian sr
i
r
e
s
3.2 Autres systèmes
CGS MTS SI
nom symbole nom symbole nom symbole
longueur L cm mètre m mètre m
centimètre
masse M gramme g tonne t kilogramme kg
fondamentales
temps T seconde s seconde s seconde s
Soit une grandeur physique G qui dépend d’une autre grandeur physique x. La loi de
dépendance s’écrit G=G(x).
Exemple : la longueur d’un fil varie avec la température Θ suivant la loi approchée :
L=L0(1+αΘ).
Si la grandeur physique x varie d’une petite quantité dx autour d’une valeur x0, la
grandeur G variera également d’une petite quantité δG autour de G(x0). On peut utiliser
la calcul différentiel pour estimer cette variation par :
dG
δG ≈ dG = dx = G ' ( x 0 )dx (voir figure)
dx x = x0
G
Tangente en x0
G(x0+dx)
δG
dg
G(x0)
x
x0 x0+dx
On voit que l’approximation est d’autant meilleure que la variation de x est petite (sauf si
la loi de dépendance est linéaire auquel cas le calcul devient rigoureusement exact).
dL
Exemple : pour le fil, dL = dΘ = L 0 α.dΘ
dΘ Θ =Θ 0
Généralisation
∂G ∂G ∂G
δG ≈ dG = x = x dx + x = x dy + x = x dz
∂x y = y 0
0
∂y y = y 0
0
∂z y = y00
z =z 0 z =z 0 z =z0
dG représente l’estimation de la petite variation de G autour de G(x0, y0, z0) pour une
petite variation de dx de x, dy de y et dz de z autour de x0, y0 et z0 respectivement.
2.1 - Définitions
♦ Valeur vraie : Toute grandeur physique G, dans des conditions expérimentales fixées, a
une valeur parfaitement définie gv qui est inconnue à l’expérimentateur.
♦ Le résultat de mesure gm d’une grandeur G est le résultat numérique obtenu en
affectant le résultat brut donné par un instrument de mesure d’un certain nombre de
corrections convenables. C’est une valeur approchée dont on voudrait bien connaître
le degré d’approximation.
2.1.b Erreurs
On suppose la grandeur G définie avec une approximation bien meilleure que celle que
permet d’atteindre l’appareillage utilisé, ce cas (fréquent en T.P. ), permet de parler d’une
valeur vraie gv de la grandeur G. Soit gm le résultat d’une mesure de la grandeur G.
On appelle :
♦ erreur absolue du résultat de mesure δg
(positif ou négatif) défini par : δg = gm - gv .
δg
♦ erreur relative du même résultat de mesure le réel
gv
δg
Ces deux quantités δ g et sont inconnues ; on ignore même leurs signes.
gv
On appelle
♦ incertitude absolue du résultat de mesure une limite supérieure raisonnable ∆ g de la
valeur absolue δg de l’erreur absolue δg entachant ce résultat
♦ incertitude relative (ou précision) du même résultat une limite supérieure raisonnable
δg δg
de la valeur absolue de l’erreur relative entachant ce résultat.
gv gv
∆ g = ∆ ga + ∆ gl
Le problème est le suivant : soit G une grandeur physique, quelle est l’incertitude absolue ∆ g
résultant de la mesure directe de trois grandeurs x, y, z sachant que g = g(x, y, z) (relation de
dépendance) , les incertitudes sur x, y, z étant connues ?
♦ g= g(x, y, z)
∂g ∂g ∂g
♦ différentielle : dg = x = x dx + x = x dy + x = x dz
∂x y = y 0
0
∂y y = y 0
0
∂z y = y00
z =z 0 z =z0 z =z 0
∂g ∂g ∂g
♦ incertitude: ∆g = x = x ∆x + x = x ∆y + x = x ∆z : majoration
∂x y = y00 ∂y y = y 0
0
∂z y = y00
z =z 0 z =z 0 z =z0
« raisonnable » de l’erreur.
Astuce de calcul dans le cas (fréquent !) où g a une expression simple du genre produit ou
quotient :
♦ on calcule ln g
dg
♦ on différencie cette expression en remarquant que d(ln g) = (voir exemples de TD)
g
δg
♦ on calcule l’erreur relative
g
♦ on regroupe les termes faisant intervenir les erreurs identiques
♦ on calcule ensuite l’incertitude en se plaçant dans le cas le plus défavorable
2.5 – Petit formulaire
d(f+g) = df + dg
d(ln f) = df /f
d(1/f ) = -df / f2
La plupart de ces formules n’ont pas besoin d’être mémorisées. Elles se déduisent des relations des
dérivées composées à une variable, ainsi par exemple :
Application
La loi de Joule en continu est P= RI2. Initialement la résistance considérée vaut R=R0 = 200.0Ω, I = I0
= 100.0 mA. Faire l’A.N. de P(R= R0 , I= I0 ).
Seule l’intensité varie de 100.0 mA à 102.0 mA, la puissance dissipée varie donc d’une quantité
exacte δP. Faire une A.N. directe de δP, puis faire l’A.N. sur sa valeur approchée dp en utilisant la
dérivation à une variable. Comparer les valeurs de δP et dP.
L’intensité varie de 100.0 mA à 102.0 mA et en même temps la résistance varie de 200.0 Ω à 199.0
Ω.
y
Tension capillaire
MT −2 newton par mètre (N/m)
S L2 MT −2 θ −1
Capacité thermique c L2 T −2θ −1 joule par kilogramme kelvin
massique, entropie massique s [J / (kg.K )]
Conductivité thermique λ LMT θ −3 −1 watt par mètre kelvin
W / m.K
Activité −1 becquerel (Bq) curie (CI)
A T 3.7 x 10 10
Exposition X TM −1 I coulomb par kilogramme (C/kg) roentgen (R)
2.58 x 10 −4
Dose absorbée D L2 T −2 gray (Gy) rad (rd)
10 −2
n N mole (mol)
Quantité de matière
Intensité lumineuse I J candela (cd)
Flux lumineux Φ J lumen (lm)
Eclairement lumineux E L−2 J lux (lx)
(1) Les symboles des grandeurs sont ceux qui figurent dans les normes françaises.
(2) Les formules de dimensions sont établies à partir des grandeurs de base : longueur (L), masse (M), temps (T), intensité de
courant (I),
température (θ). Intensité lumineuse (J), quantité de matière (N).
(3) Le symbole de jour est (d) sur le plan international mais le symbole (J) est toléré en France
Unités accessoires
l'angstrom Å 1 Å = 10 −10 m
Surface :
le barn b 1b = 10 −28 m 2
Volume :
le stère st 1st = 1m 3
Masse :
le gramme g 1g = 10 −3 kg
Temps :
le jour 1 jour = 86 400 s
l'heure h 1 h = 3 600 s
la minute mn 1 mn = 60 s
Fréquence :
le tour par minute
Accélération :
le gal 1 gal = 10 −2 m / s
Force :
3
le sthène sn 1 sn = 10 N
le kilogramme force kgf 1 kgf = 9,81 N
−5
la dyne dyn 1 dyn = 10 N
Pression :
l'atmosphère normale atm 1 atm = 1,013.10 5 Pa
..............
le kilogramme force par
centimètre carré kgf / cm 2 kgf / cm2 = 9 , 81.104 Pa
la pièze pz 1 pz = 10 3 Pa
le torr 1 torr = 1,334.10 2 Pa
la barye 1 barye = 10 −1 Pa
Intervalle de température
:
le degré Celsius °C 1°C = 1 K
Energie :
le watt heure Wh 1Wh = 3 ,6.10 3 J
le kilogrammètre kgm 1 kgm = 9,81 J
la calorie cal 1 cal = 4,186 J
l'erg 1 erg =10 −7 J
−19
l'électronvolt ev 1 eV = 1,6021.10 J
Puissance :
le cheval vapeur cv 1 cv = 736 W
Induction magnétique :
le gauss 1 gauss = 10 −4 T
le gamma γ 1γ = 109 T
Flux magnétique :
le maxwell 1 maxwell = 10−8 Wb
Le champ magnétique :
l'œrsted 1 œrsted = 79,58 A/m
Le système MKpS
longueur L mètre M
2 2
pression kilogramme force / m kgf/ m
Dérivées
travail kilogrammètre Kgm
Exercices
Important : La totalité des exercices ne pourra pas être traité dans le temps imparti : les choix
pédagogiques seront faits par l’enseignant. Les étudiants sont fortements incités à chercher
par ailleurs les applications non couvertes en séance de ce cahier, ou encore sur d’autres
sources, l’essentiel étant qu’un réel effort de recherche ait été fourni ! Des corrections ou des
pistes de recherche seront alors proposés selon les cas à l’appréciation de l’enseignant.
GENERALITES
I - Dimensions
a) Quelles sont les dimensions d'un champ électrique, d'une tension, d'une résistance ?
b) La tension aux bornes d'un condensateur de capacité C lors de la décharge dans
t
−
une résistance R est donnée par u(t) = U0 e RC . Donner les dimensions de RC.
L
c) Déterminer les dimensions de et LC . (L est le coefficient d'auto-induction d'une
R
bobine)
Mécanique classique :
Quelles sont les dimensions d'une force, d'une pression, d'une énergie, d'une
puissance ?
La constante de gravitation G a-t-elle une dimension ?
a) Coefficient de viscosité.
Pour caractériser la nature de l'écoulement, visqueux ou turbulent, d'un fluide dans une
canalisation on définit un nombre appelé nombre de Reynolds ℜ.
D.V.ρ.
ℜ=
η
où D est le diamètre de la canalisation
V la vitesse du fluide
ρ la masse volumique du fluide
ℜ nombre sans dimension
b) Analyse dimensionnelle.
L'expérience a montré que la force subie par une sphère immergée dans un fluide en
mouvement dépend :
Exercices UV1-UV2
- du coefficient de viscosité η du fluide.
- du rayon r de la sphère.
- de leur vitesse relative v.
a) L'unité pratique couramment utilisée par les techniciens du vide est le torr
(abbréviation de TORRICELLI) ou mm de mercure. Combien un torr vaut-il de
pascal ? La masse volumique du mercure est ρ = 13,6t / m 3 ?
c) Dans les revues anglaises les pressions sont couramment exprimées en psi ou en
lbs /in 2 . Il en est de même sur les pneumatiques des véhicules et des cycles.
1 psi = lbs / in 2 = 1 pound-weight per square inch, 1 pound-weight = 0,453 kgf et
1 inch = 2,5410 −2 m .
Donner la valeur de la pression atmosphérique en psi.
La puissance dissipée par effet Joule dans un dipôle linéaire est donné par la fameuse
relation P= 1UI cos(ϕ) , dans laquelle U et I sont les amplitudes de la tension et de
2
l’intensité aux bornes de ce dipôle, et ϕ le déphasage entre eux.
a) quelle est la puissance dissipée pour un dipôle avec U=2V, I= 100mA et ϕ=45° ?
b) Ce même dipôle subit une variation sur U de +20mV et sur I de –5 mA, le déphasage
restant constant. Utiliser le calcul différentiel pour trouver la variation de puissance
consommée.
c) On cherche à compenser cette variation de puissance par un ajustement du
déphasage ϕ. Trouver par un calcul différentiel la variation de ϕ qui annule la
variation de puissance constatée en b).
Exercices UV1-UV2
b) Exploiter ce résultat pour répondre à la question suivante : je possède deux
résistances ayant une tolérance (incertitude relative) identique. Si je les monte en
parallèle, la tolérance de la résistance équivalente sera-t-elle la même ?
ELECTROCINETIQUE
I - Conduction
1. A travers une section droite S d'un fil conducteur en cuivre sont passés N électrons en
un intervalle de temps ∆t. Le sens de comptage de l’intensité est opposé au sens de
déplacement des électrons.
c) A.N. pour N=7,3.1020 ∆t=15,0 s S = 3 mm2 MCu = 63,5 g.mol-1 ρCu = 8900 Kg.m-3
NA = 6,02.10 mol e = 1,60.10-19 C , calculer l’intensité I, la norme du vecteur
23 -1
Pour la clarté de l’exposé on peut considérer que les charges mobiles sont de signe
positif, ce qui ne change en rien sa validité. Les champs seront tous sur l’axe de
symétrie axiale du générateur. On admettra (sous certaines hypothèses d’uniformité)
les relations suivantes qui seront vues en UV3 :
P P
a) Générateur déconnecté
Evoquer l’origine des 2 types de champ considérés E s et E m . Montrer que dans le cas
du générateur déconnecté on a la relation UPN = e0 en considérant qu’un porteur de
charge est en équilibre électrique.
En utilisant la loi d’Ohm locale, valable sur le champ électrique résultant, montrez que
L
l’on a une relation du type UPN = e0 – RI avec R= , L,S et γ représentant
Sγ
respectivement la longueur, la section et la conductivité moyenne du générateur.
Montrez que dans un tel dipôle d’extrémités axiales A et B, où il n’y a pas de champ
électromoteur, on a une relation du type UAB=RI.
Exercices UV1-UV2
3. Semi-conducteur intrinsèque
Sous l'action d'un champ électrique les deux types de porteurs vont se déplacer en
sens inverse.
→ →
Soient J N et J P les densités de courant
E dues respectivement aux charges
+
- négatives et positives.
- La vitesse d'un porteur de charge soumis
→
+ à un champ électrique E est
+
- proportionnelle à E , le coefficient µ de
proportionnalité étant appelé mobilité
du porteur.
Les mobilités des électrons µN et des trous µP sont différentes.
a) Etablir la relation liant la conductivité σ au nombre de porteurs, à leur charge et à
leur mobilité.
b) Application : Dans le silicium intrinsèque le nombre de paires électron-trou par unité
de volume est n=1,5.1010 cm-3 et les mobilités des porteurs sont µN=1350 cm2 V-1 s-1 et
µP=480 cm2 V-1 s-1
1. Trois résistances égales R sont connectées comme l'indique la figure. Quelle est la
résistance mesurée entre A et B ?
D
A A B
C
2. Déterminer dans chaque cas la valeur de la résistance équivalente entre les points
A et B
2R 0,5 R R
A
R 2R 2R R
B
2R 0,5 R
R0
R B
R1 R2
α
A
A B
R3 R4
R
α∈[-Π,Π], ci-dessus α<0
Exercices UV1-UV2
R 4R E 4R
A C
G
12R R 12R
B H
D F
R 6R 6R
I1 ?
R1 R R R1
VS ? VS ? I I2 ?
VS ? R 10R
R2
R2 R R
10R I3 ?
R
R3
Exercices UV1-UV2
IV – Circuit à une maille
R1 R a) Dans le circuit A,
I déterminer l’expression
de I en fonction des
E1 E1 données.
R3 3R
E2 E2 b) Dans le circuit B, c’est
UAB que l’on recherche.
R2 R
c) Aurait-on pu simplifier
A B
Circuit A Circuit B les 3 résistances pour les
calculs de a) ? de b) ?
2R1 R
• Les lois de Kirchhoff A B
• Le théorème de superposition
• Le théorème de Thévenin
I
• Le théorème de Norton
• Le théorème de Millman E 2R1 R1 I0
• La méthode de simplification
(Thévenin et Norton déguisés…)
• [optionnel] La méthode des courants
de maille.
Vérifiez bien que le nombre d’inconnues est égal aux équations que vous avez écrites,
et que tout est bien homogène !
Pour s’entraîner : Remplacer le générateur de courant par un générateur de tension de fém E et déterminez
le courant circulant dans la branche de R1. Proposez vous-même un circuit à étudier (maximum
raisonnable : 3 inconnues).
Exercices UV1-UV2
VI – Réseau atténuateur
Rh
A Vs
a) Calculer le rapport d’atténuation α = en
V1
Re fonction des données.
V1 R VS
b) Quelle relation doivent vérifier les dipôles pour que
la résistance d’entrée (vue entre A et B) soit égale à
B R ? Cette relation est supposée satisfaite pour la
suite.
Vs
c) AN : On choisit le rapport α = à 0,50 ainsi que R à 100 Ω. Donner les valeurs de Re
V1
et Rh.
Rh Rh Rh
VN Re V2 Re V1 Re R VS
a b
A B
c
Exercices UV1-UV2 a
b
D
Entraînement : quelle serait la résistance équivalente entre C et D, en supposant les
nœuds A et B déconnectés d’un circuit externe ?
VIII - Puissance
2) Transport de l’électricité
1) Exercice
A E R
RG R I0
A R
R
E R R I0
B B B
Exercices UV1-UV2
R A
I
E
R 2R I0 R
R
b) Le théorème de Norton.
c) Le théorème de Thévenin.
U
R A I I
UZ U
E Rc US
Zéner
1
Pente ≈
Rz
B
1) Remplacer la partie linéaire du réseau comprenant E, R et RC par son générateur
équivalent de Thévenin.
2) A quelle condition sur RC
a) la diode est-elle bloquée (bloquée ⇔ I=0)?
Exercices UV1-UV2
b) la diode est en mode « Zéner » (c’est-à-dire UAB > Uz) ? A.N.
Exercices UV1-UV2
Exercices UV1-UV2
Exercices UV1-UV2
XI – Problème : modèle dynamique de montage amplificateur à transistor.
Dans ce problème une modélisation d’un montage à transitor bipolaire est proposée :
aucune connaissance particulière de ce composant n’est requise.
iB
A
Rg hfe.iB
1
Rp hie
hoe
Exercices UV1-UV2
UV2 : électrocinétique des régimes variables
Régimes transitoires
1) Charge du condensateur.
On considère un condensateur C1 de capacité C. On le charge sous une ddp V.
On donne C = 100 µ F, V = 1000 Volts. n est un réél positif.
U0 V C R
1 2
Exercices UV1-UV2
• On abaisse l'interrupteur double dans la position 0 → 1 ; lorsque le
condensateur C = 10 µF est chargé, le voltmètre électronique V indique la tension
U o = 6,00 V.
• On ouvre l'interrupteur : au bout du temps t1 = 20 s, le voltmètre V indique la tension
U1 = 5,10 V.
• On charge de nouveau le condensateur sous la tension U0 (interrupteur dans la
position 0 → 1) puis on abaisse brusquement l'interrupteur dans la position 0 → 2 ; au
bout du temps t 2 = t 1 = 20 s, le voltmètre indique la tension U 2 = 4,60 V.
Dans chacun des réseaux à deux mailles représentés ci-dessous, le condensateur est
déchargé à l'instant t = 0 où on ferme l'interrupteur K. La résistance du générateur de
tension est négligeable.
L L
r r
i1 i1
i2 R C i2 R
1 2
i C
K K
+ +
E i E
B. Montage 2. Déterminer :
Exercices UV1-UV2
Régime sinusoïdal forcé
I - Modèles équivalents
1) Le schéma réel d'une capacité imparfaite est représenté sur la fig. a. Il peut être
1
commode de remplacer ces deux éléments R et C en parallèle R >> par
Cω
deux éléments R' et C' en série (fig. b) tels que l'impédance entre les points A et B
soit la même dans les deux schémas.
C
A B R’
C’
R
a b
1
Calculer R' et C' en fonction de R, C, et ω . Montrer que puisque R >> , C' = C.
Cω
2) De même, le schéma réel d'une self imparfaite est représenté sur la fig. a. (R<<L ω ).
Il peut être commode de le remplacer par le schéma de la fig. b. Calculer L' et R'
en fonction de L, R et ω pour que l'impédance entre A et B soit la même dans les
deux schémas ?
A B
A B L’
R L
R’
a b
II - Modèle du Quartz
B
3) Ce circuit est alimenté par une tension sinusoïdale v = V0 cos ωt . Calculer les
amplitudes complexes des trois courants : I , I ' , I" . Donner pour chaque courant
l'amplitude et la phase dans chaque gamme de pulsation. Comparer les
amplitudes de i' et i".
Exercices UV1-UV2
III - Etude de circuit
Le circuit représenté sur la figure ci-dessous est alimenté par un GBF avec v(t)=Ecos(ωt).
u(t)
1) On se place dans le cas
l’impédance du
R 1
condensateur vérifie la relation = R . Déterminer
Cω
explicitement i(t) en fonction de E, R et ω.
2) Déterminez la puissance moyenne fournie par le
C générateur au circuit.
C
i(t) 1
3) Déterminer, toujours avec la condition ω = ,
RC
l’expression de la tension u(t) aux bornes de la
résistance R.
v(t)=Ecos(ωt)
4) Donner l’expression de la puissance moyenne
consommée par R. Comparer au 2).
IV - Compensateur
i
A B
R iC
Exercices UV1-UV2
L/2 L/2
iL M R N
i α
A B
β
iC
2C M' R N' 2C
Un récepteur placé entre A et B est alimenté par une tension efficace V imposée
(voir figure suivante).
V Z
B
Le récepteur est caractérisé par une impédance Z et un facteur de puissance cos
Φ . Pour améliorer le facteur de puissance de cette installation on place en
dérivation entre A et B un condensateur de capacité C. Quelle valeur faut-il
donner à C pour obtenir la meilleure utilisation pour le réseau EDF ?
Exercices UV1-UV2
i
Z’
générateur Z utilisation
générateur
Impédance
R’ Z2 Z d’utilisation
B’ B
A A
Z1/2 Z1 Z1 Z1 Z1
Z2 Z2 Z2 Z2 ∞ Z0
B B
Fig. 1.
1.
Exercices UV1-UV2
a) Montrer que l'impédance ZAB = Z 0 équivalente à ce réseau entre les points A et
1/ 2
Z 12
B vaut + Z 1 Z 2 .
4
Conseil : puisque le réseau est par hypothèse de longueur infinie, on ne change
pas son impédance "caractéristique" Z0 en branchant une "cellule" de plus à
gauche des points A et B (représentée en pointillés sur la fig. 2).
A
A’
Z1/2 Z1/2
Z2 Z0
B’
B
Fig. 2.
2. On "isole" par la pensée l'élément de réseau représenté sur la fig. 3, et l'on appelle
Vn et Vn + 1 respectivement les amplitudes complexes de la tension entre les
points ( A n , B n ) et ( A n + 1 , B n + 1 ) .
An An+1
Z1
Z2 ∞
Bn Bn+1
Fig. 3.
1
Z0 − Z1
V 2 , sachant qu'à droite de A
a) Montrer que le rapport α = n+1 est égal à n +1
Vn 1
Z0 + Z1
2
et Bn +1 le réseau reste de longueur infinie.
Exercices UV1-UV2
Pour cela on calculera Vn en fonction de Z1 , Z0 , I n .
b) Sachant qu'il existe entre les points A 1 et B1 (fig. 2) une différence de potentiel
de valeur efficace 1 volt et de fréquence 1000 Hz, calculer la valeur efficace de
la d.d.p. entre A 4 et B 4 (fig. 1).
c) Même question que ci-dessus, mais pour une fréquence de 2000 Hz.
Exercices UV1-UV2
Annexe : Formulaire de mathématiques pour l’électrocinétique
I – Déterminants
a b
= ad − bc (produit « en croix »)
c d
a b c a b c
d e f = aei + bfg + cdh – ceg – bdi – fha d e f
g h i g h i
Cette méthode de calcul (règle de Sarrus) ne s’applique qu’aux déterminants 3x3.
C
Solution particulière (SP) u(t)=constante=
A
C
La solution générale est u(t)=αexp(-At) + avec α constante à déterminer en fonction
A
d’une condition initiale (généralement une valeur connue u(t=0+)).
Exercices UV1-UV2
III – Nombres complexes.
Règles de calcul :
Pour s’entraîner…
3 2E
Soit l’équation différentielle u&(t)+ u(t) = . Déterminer littéralement u(t) sachant que
RC RC
u(t=0+)=E (R , E et C sont des constantes positives).
3) Nombres complexes
1 x
Soient Z1 = 1+ jx , Z 2 = 1+ jQ(x − ) , Z 3 = 1− x 2 + j .
x Q
Déterminer le module et l’argument de ces trois nombres complexes (x est un réel positif et Q
une constante positive).
Exercices UV1-UV2