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Mystères, ésotérismes, spiritualités

et écologie d’ici et d’ailleurs


Bulletin périodique gratuit des éditions Labussière. –
Numéro 2 – Février 2010.

Éditorial
Un signe de votre part me ferait plaisir.

t voici «la « gazette » numéro 2 des éditions Labussière.


E Son sommaire donne un aperçu de son contenu.

 André Hauterive a survolé en avion la pampa de Nazca. Depuis le ciel, il a observé des
lignes, des figures géométriques et des formes animales à profusion. Mais lorsque l’on revient
sur le plancher des vaches, on ne distingue rien. Dans quel but a-t-on ainsi illustré un livre à
ciel ouvert ?

 Mon vieil ami Émile Sentier ne se sent certes pas proche du catharisme ou de sa
résurgence actuelle. C’est bien trop imprégné de gnosticisme pour être sa tasse de thé. Par
contre, le sort cruel que connurent les Cathares l’émeut beaucoup. Ce n’est pas étonnant
lorsque l’on sait que son cœur vibre à l’unisson avec celui de tous les damnés de la Terre.
Mais Émile n’en oublie pas pour autant d’être pragmatique. De quoi vous entretient-il ? Du
fameux (et peut-être fumeux ?) trésor des Cathares, pardi !

 L’Adepte, que l’on sait philosophe, s’attaque pour sa part à un problème vieux comme le
monde : le problème du mal.

 Spécialiste des phénomènes fortéens, Gérald de Longley Vaast a mis ses pas dans ceux
du Diable.

 Notre homme à tout faire, Jean-Pierre Richard, vous vante d’abord les vertus de la
mauve. Puis, il passe aux fourneaux et vous propose de cuisiner… des abattis. Ne faites pas
le (la) dégoûté(e). J’ai testé ses deux recettes et je puis vous assurer qu’il en résulte des plats
succulents.

 Enfin, Alexandre Poliokhine vous invite à fabriquer vous-même le plus simplement du


monde un capteur émetteur d’Abondance personnalisé concrétisant les six lois qui
régissent l’Abondance dans le Monde des Idées. En quoi est-il personnalisé ? C’est qu’il
contient votre carré magique individuel qui diffère d’un individu à l’autre.

Ces reportages de première main, ces informations captivantes vous satisferont-ils ? Je le


souhaite. S’il vous plaît, un petit mot de votre part – fût-il critique - pour m’informer de ce
que vous avez retiré de cette lecture me ferait extrêmement plaisir. Je vous en remercie par
avance.
Pour m’écrire, info@editions-labussiere.fr.
Merveilles et mystères du monde entier.
Nazca : pourquoi faut-il prendre de la hauteur ?
André Hauterive
Mail : andre.hauterive@gmail.com

omment et pourquoi la plaine de Nazca s’orne-t-elle d’un livre à ciel ouvert ?


C
Arrivé à Paracas, ville côtière du Pérou, je suis descendu à l’hôtel « El Chorrito » où j’ai
goûté un fort bon ceviche, un plat typique péruvien qui est un fait une marinade de poissons,
de jus de citron vert et d’oignons.
Le lendemain, je me suis rendu à l’aéroport de Pisco où j’avais réservé par avance un petit
bimoteur en même temps que je m’étais assuré les services d’un pilote.
Et en route par la voie des airs pour survoler Nazca.
Après être passés au-dessus de Ica, de la pampa de Huayuri, de la cité de Palpa, nous avons
franchi par le nord la vallée de l’Ingenio, un affluent du Rio Grande.

Vus du ciel : lineas, pistas et autres grabados.


« Fantastique, gigantesque, affolant » : voilà les exclamations qui me sont alors montées aux
lèvres. Car longeant la Cordillère des Andes sur plus de cent kilomètres, sont réunies sur la
pampa des figures géométriques mystérieuses, les pistas* et des lignes qui s’étendent à perte
de vue, les lineas.
Avant même de franchir la vallée, on peut apercevoir au sol de magnifiques pistas en forme
de longs triangles - au moins dix fois plus longs que larges - qui se croisent à proximité de
leurs pointes. Ce n’est qu’un avant-goût de ce qui attend plus loin.
Il faut se transporter sur le versant sud pour accéder à la pampa Colorada où d’immenses
lineas s’égayent dans toutes les directions. C’est un spectacle hallucinant puisqu’elles ne se
laissent pas décourager par des obstacles naturels. Elles franchissent, semble-t-il avec aisance,
les ravins vertigineux et les pentes escarpées sans faire le moindre détour, sans jamais cesser
d’être rectilignes. Elles semblent suivre obstinément un objectif qu’on ne peut souvent
deviner de prime abord puisque même à cette hauteur, quand on en voit le début, on n’en
perçoit pas la fin (ce n’est cependant pas une règle générale, certaines sont plus courtes que
d’autres). Ces sillons par milliers, immanquablement, évoquent des pistes d’atterrissage.
En poursuivant le survol, on s’aperçoit que les lineas aboutissent in fine à des pistas ou bien,
en de rares occasions, à un centre commun qui irradie de nombreuses pistas.
Une intention précise semble avoir présidé à l’édification de tout cela et elle requière, à n’en
pas douter, de jouir d’un extraordinaire génie géométrique, celui qui signe les architectes de
talent.
Mais il n’y a pas que cela, loin s’en faut.

Des grabados, autrement dit des géoglyphes, parsèment également la plaine désolée de la
Nazca*. En bordure de la panaméricaine, une araignée géante à huit pattes, de 46 mètres
d’envergure, remarquablement stylisée, semble sortie tout droit d’un film d’horreur. Plus à
l’ouest, cela ressemble à un zoo pétrifié en deux dimensions sur le sol ; c’est un singe d’une
centaine de mètres de long que l’on peut contempler et ensuite, c’est au tour d’un majestueux
condor au long bec de 180 mètres de long de s’offrir à mes yeux. Perroquet, chat, chien (à
cinq pattes !!!), volatiles (à quatre pattes !!!), colibri, sauriens, poissons, poussin, fleur,
serpents multicéphales, baleine de plusieurs dizaines de mètres, personnages, lézard (de 180
mètres), quelques spirales, objets indescriptibles leur succèdent.

Mais au fait, comment ont procédé les concepteurs de ces curiosités ?


De la manière la plus simple qui soit.
Ils n’ont pas creusé des sillons ou élevé des pierres. Ils en ont enlevé, au contraire.
La pampa, en cet endroit, est parsemée de cailloux de couleur sombre. Les couches de terre
sous-jacentes sont claires. En enlevant les cailloux de couleur sombre suivant des tracés
prédéterminés, les lineas et les contours des pistas et des grabados apparaissent par
opposition de la couleur claire qui les caractérise à la couleur sombre de leur environnement.
Avant de passer à l’acte, ils ont réalisé des modèles réduits, ce dont témoignent les maquettes
de géoglyphes retrouvées sur le site. Ensuite, ils ont tracé à espaces réguliers des lignes
verticales et horizontales sur la maquette pour la quadriller. Il ne leur restait plus qu’à
reproduire ces plans à plus grande échelle sur le terrain même.
Certes, le procédé est ingénieux et témoigne, comme je l’ai déjà noté, d’une grande maîtrise
de la géométrie. Certes, il a fallu enlever des milliers de pierres, mais ces dernières ne pèsent
pas lourd. Certes, il nécessitait qu’on lui consacre du temps, mais c’est tout de même
relativement rapide à faire. Par exemple, un scientifique, monsieur Nickell, a démontré qu’il
fallait environ 9 heures pour réaliser le condor.
Lineas, pistas et grabados n’ont donc pas nécessité des travaux pharaoniques et le mystère de
Nazca ne réside donc pas dans leur réalisation.
Il est ailleurs, comme vous allez le constater à la lecture de ce qui suit. Car…

A terre, on ne voit rien.


Oui, le plus fort, c’est que lorsque l’on est de retour sur le bon vieux plancher des vaches, on
ne distingue rien de tout cela. Lorsqu’on se retrouve le nez collé sur cette débauche de figures
géométriques ou d’images figuratives, on ne les perçoit pas, on en perd le fil, elles échappent
aussi bien à l’œil qu’à l’esprit.
C’est donc bien la preuve que ceux qui ont tracé au sol les lineas, les pistas et les grabados ne
l’ont pas fait à destination de personnes enracinées dans la glèbe. C’est tellement vrai qu’il a
fallu attendre les débuts de l’aviation pour qu’en 1920, des pilotes péruviens fassent état de
ces curiosités qui ornent les alentours de Nazca.
Si la pampa Colorada et ses alentours immédiats sont un vaste tableau sur lequel on a écrit un
ou plusieurs messages, qui donc était censé le(s) lire ?

Qui a fait cela ?


Les scientifiques s’accordent pour dire que les lineas, les pistas et les grabados ont été conçus
entre l’an 900 avant Jésus-Christ et les années 600 de notre ère.
Deux groupes de population ont habité les lieux durant cet intervalle de temps : les Paracas
jusqu’à l’an moins 200 avant Jésus-Christ, les Nazcas ensuite.
Mais rien ne prouve que ce soient les Paracas et les Nazcas qui soient à l’origine des lineas,
des pistas et des grabados.
Pourquoi ?
Les conquistadores assoiffés d’or non pas seulement pillé, torturé et tué. Iconoclastes, ils ont
voulu effacer la mémoire culturelle des peuples qu’ils avaient soumis à leur joug en détruisant
les palais et les temples et surtout, à se livrant à des autodafés systématiques des écrits.
Il en résulte que l’on ne dispose d’aucun texte qui fasse référence aux origines et aux raisons
d’être des lineas, des pistas et des grabados.
On en est donc réduit aux conjectures.
Nombre d’hypothèses ont été avancées, mais on peut les diviser en deux classes : celles qui se
parent d’un vernis scientifique – mais qui ne sont guère convaincantes, comme on le verra – et
les autres, parfois délirantes.

Examinons tout d’abord ensemble les pseudo scientifiques.

La mathématicienne Maria Reiche, qui a consacré sa vie à l’étude de la plaine de Nazca, a


avancé depuis 1939 l’hypothèse qui y avait été écrit « le plus grand livre d’astronomie du
monde ». Les animaux seraient des signes zodiacaux, triangles et trapèze des éléments de
visée astronomique, l’enchevêtrement des lignes déterminant un point de l’horizon. Soit. Mais
à quoi peut bien servir un livre d’astronomie qu’on ne peut lire du sol alors que les peuples de
cette époque ne pouvaient s’élever dans les airs ? Comment effectuer des visées
astronomiques sur un site ou une brume dense règne plus de 260 jours par an ? Maria Reiche
n’a jamais répondu à ces deux questions.

Paul Kosok, lui, a qualifié la plaine de Nazca de « plus fantastique calendrier de


l’antiquité ». On peut lui opposer les mêmes objections que celles qui nous ont servi à porter
la contradiction à Maria Reiche.

Le professeur Henri Stierlin, pour sa part, fut l’auteur en 1984 d’une théorie pour le moins
originale ! Chez les Nazcas, fait-il remarquer à juste titre, potiers et tisserands abondaient.
Selon Stierlin, les lignes servaient à préparer les fils de trame et de chaîne des tissus
mortuaires retrouvés dans les tombes des Nazcas. Ces tissus ont en effet la particularité d'être
tissés de fils d'un seul tenant. Or pour préparer de manière artisanale de tels fils, il faut une
ligne droite du double de la longueur pour permettre le tordage puis le repliage du fil sur lui-
même. Admettons. Mais que vient faire là-dedans le bestiaire ?

Certains – dont Antony F. Aveni - ont prétendu que le manque d’eau chronique caractérisant
cette région ayant conduit les Nazcas à développer un système d’irrigation parcimonieux et
complexe, les lignes conduiraient à des puits souterrains profonds reliés par des aqueducs.
D’accord pour les lignes, quoiqu’elles soient peu visibles au sol, comme je l’ai déjà noté.
Mais quid des formes géométriques et des représentations zoomorphes ?

Georg A. von Breunig fait de la plaine de Nazca un vaste complexe sportif. Les pistes sont
tout simplement des pistes de course à pied, les figures géométriques des stades. Et les figures
animales ? Il n’en dit rien. Pourtant, ce sont elles les plus impressionnantes.

Johan Reinhard pense que tout cela est cultuel. Selon lui, les lignes mènent à des sanctuaires
religieux, à des sources d’eau ou à des montagnes que les Nazcas tenaient en adoration, car
comme l’Olympe, elles auraient été peuplées par des dieux - le Zeus local se nommant
Virocacha - qui prennent parfois la forme d’animaux ailés, ce qui expliquerait que les
messages qui leur sont délivrés doivent impérativement être visibles du ciel. De toutes les
hypothèses « scientifiques » ou culturelles, celle-ci a ma préférence. Je ne trouve rien à y
redire.

Examinons maintenant succinctement les autres thèses qui ont malheureusement contre elles
de n’apporter aucune preuve puisqu’elles reposent sur l’existence supposées d’êtres
supérieurs extraterrestres.

Erich von Däniken a avancé en 1968 que Nazca était un cosmodrome, les pistas servant de
pistes d’atterrissage ou de décollage aux OVNIS, les figures géométriques étant des aires de
stationnement et les représentations animales des moyens de communication extraterrestre
( ???).
Robert Charroux l’avait précédé sur ce terrain d’explication, mais lui s’était montré bien
plus précis : les extraterrestres seraient vénus de la planète Vénus.
Jacques Bergier et l’écrivain péruvien Manuel Scorza sont également
« extraterrestrophiles ».
Après tout, pourquoi pas ?

Comme vous l’avez constaté, les hypothèses abondent, mais le mystère demeure entier.
Une seule chose est certaine : lineas, pistas et grabados sont destinés à être vus du ciel.
A partir de là, place à l’imagination.

* De tels tracés à même le sol destinés à être vus du ciel se trouvent également en d’autres
endroits du globe terrestre. En Angleterre, dans la vallée de Glastonbury, c’est un zodiaque ;
dans le Dorset (Angleterre), des chevaux blancs ; dans le désert du Mohave, en Californie, des
hommes géants ; etc. Mais la plaine de Nazca surpasse tous ces lieux en nombre et en densité
de figures et l’intrigant labyrinthe qu’elle tisse est unique au monde.

André Hauterive est écrivain et grand reporter.


Il a signé aux éditions Labussière « Les portes du Ciel » ( A paraître) et « Des miracles
parsemés d’étoiles » (pour en savoir plus sur ce livre).
Dans sa prochaine communication, André Hauterive vous emmènera danser au milieu
du ballet que des géants de pierre ont organisé à Stonehenge.

Mythes, légendes et folklore de la France mystérieuse.


Le trésor des Cathares
Émile Sentier
Mail : sentier@wanadoo.fr

« Du temps profond Montségur / se rend maître et le vol des corbeaux / à l'horizon s'illumine
/ de sa lumière déchue. / Il se dérobe aux espoirs défaillants / il les voue à l'étoile / dans
l'équilibre des nues/ entre le ciel et l'enfer. »
René Nelli.
atériel, spirituel, où les deux ?

M Ou bien encore…

Cathares selon leurs ennemis qui les qualifiaient d’hérétiques, Bons Hommes,
Bonnes Dames ou Bons Chrétiens, ainsi qu’ils se dénommaient eux-mêmes, les Cathares
avaient essaimé dans toute l’Occitanie. Militairement agressés dès mars 1208 lors de la
croisade contre les Albigeois, les Cathares sont déclarés hérétiques au concile de Latran
(1215), puis s’en suit la répression judiciaire de l’inquisition (créée en 1231).

Les Cathares voulaient ressusciter l'Église primitive, telle qu'elle est décrite dans le Nouveau
Testament, les épîtres de Saint-Paul et les Actes des apôtres. Selon eux, Dieu s’est retiré du
monde et ne peut être approché de quelque manière que ce soit. La création ne saurait lui être
attribuée puisqu’elle est imparfaite et corruptible. Elle est l’émanation du Principe du Mal qui,
de toute éternité, a cohabité avec Dieu et on ne saurait en tenir ce dernier pour responsable.
C’est le message qu’aurait délivré le Christ, envoyé et non pas fils de Dieu, qui ne saurait être
né de Marie puisque le Christ est un ange.

Les Cathares ne se retranchaient pas du siècle, ils travaillaient comme tout un chacun,
prêchaient et instruisaient via des traductions en langue vernaculaire de textes saints. Au
contraire des dignitaires de l’Église romaine, cette imprégnation constante dans la société les
rendit proches du peuple, ce qui explique en partie l’audience très large dont ils jouissaient.
Nombre de personnes, influentes ou non, qui ne partageaient portant pas leur foi les tenaient
en estime et même, à l’occasion, leur portèrent assistance durant les jours sombres de la
croisade.

Se tenant pour les seuls vrais disciples des apôtres, les Cathares rejetaient pour les raisons
évoquées plus haut les dogmes, les sacrements et l’autorité de l’Église. Anticléricaux notoires,
ils reprochaient à l’Église romaine ses fastes et ses ors ainsi que ses abus de pouvoir.

La première croisade menée en terre chrétienne.


Cisterciens, franciscains et dominicains tentèrent alors de les convaincre, par des débats
publics ou des prêches, de réintégrer le sein de la mère l’Église. Mais les Cathares ne s’en
laissaient pas facilement compter. Alors, le pouvoir central de la royauté française s’en mêla.
Trop content de trouver là un prétexte pour mater ses vassaux du sud trop indépendants à son
goût, le roi expédia sur place des reîtres – tels Simon de Montfort, de sinistre mémoire - qui
mettront leurs épées au service du Vatican et du roi de France pour mieux faire main basse sur
les riches terres du Sud.
Ce sont là les raisons d’être de la première croisade qui fut menée en terre chrétienne.
Le sac de Béziers, où furent versés des fleuves de sang, témoigna de la brutalité de la
répression.

Les derniers résistants cathares se retirèrent au château de Montségur élevé à plus de 1200
mètres d’altitude sur un piton rocheux. Il y avait là une centaine d’hommes en armes (des
faidits), leurs amis, le seigneur du lieu - tout acquis à leur cause – et ses gens.
Montségur, réputé imprenable – de précédents sièges ayant tous échoué incitaient à le penser
– jouissait de ce fait d’une certaine impunité ainsi que la communauté de réfugiés qui s’était
installée hors les murailles.
Mais en mai 1242, onze inquisiteurs ayant à leur tête Guillaume Arnaud firent halte dans la
plaine, dans un village proche de Montségur, Avignonet. Le 29 mai, ils furent tous mis à mort
par des hommes appartenant à la garnison de Montségur.
C’est plus que n’en pouvait supporter Blanche de Castille qui qualifia alors Montségur de
« synagogue de Satan ».
Quelques milliers d’hommes conduits par Hugues des Arcis assiégèrent alors la citadelle. Le
siège s’éternisa, mais durant l’hiver, une audacieuse escalade aboutit à ce qu’une machine de
jet – un trébuchet - puisse être construite à proximité du château. Dès lors, celui-ci fut
bombardé jour et nuit.
Finalement, le seigneur négocia et l’assaillant fit une proposition généreuse : liberté pour les
défenseurs catholiques, vie sauve pour les « hérétiques » qui se convertiront et un délai de
réflexion.

Le 16 mars, plus de 200 Cathares, hommes, femmes et enfants, refusant de renier leur foi, se
jetèrent d’eux-mêmes dans les flammes du bûcher qui avait été dressé au « prats del crémats »
(champ des brûlés).

Deux « évasions »
Le soir de Noël 1243, deux frères, Matheus et Pierre bonnet, quittèrent Montségur après avoir
réquisitionné tous les chevaux valides. Les assaillants ne s’en rendirent pas compte, trop
occupés qu’ils étaient à célébrer la nativité. On dit que les deux hommes empruntèrent à Foix
le sentier cathare qui les mena jusqu’à Port-la-Nouvelle. Là, un bateau les attendait et ils
voguèrent vers Gènes (Italie). Puis ils prirent, de nouveau à cheval, la direction de Crémone.

La veille de l’expiration de l’ultimatum lancé par Hugues des Arcis, soit dans la nuit du 15 au
16 mars, quatre hommes portant chacun un chargement descendirent sans encombre au moyen
de cordes les murailles, puis la pente rocheuse. Arrivés à pied sur la montagne de Bidorta, ils
allumèrent un feu pour informer du succès de leur entreprise. Ils auraient ensuite rejoint le
Sabarthès, une vallée de l’Ariège où se trouve un réseau de plus de 50 grottes. Après, on perd
leurs traces, quoique des hypothèses hardies aient été avancées (nous verrons cela tout à
l’heure).

Diverses hypothèses
Pourquoi ces deux expéditions ? L’imagination débordante des romanciers s’est emparée de
ce morceau d’histoire et les légendes les plus folles ont couru et continuent de ce faire.
Matériel ou spirituel ? Ou bien les deux ?
Les Cathares, on l’a vu, étaient bien insérés dans la société, ils travaillaient et gagnaient de
l’argent, mais vivaient chichement. Il est probable que leurs épargnes allaient à un fond géré
par des dignitaires et celui-ci aurait pu devenir conséquent. Ce serait ce magot en espèces
sonnantes et trébuchantes qui aurait été mis en lieu sûr en Italie.
Par contre, les quatre hommes qui ont descendu les murailles à la veille que s’allument les
bûchers, se déplaçant ensuite à pied, ne pouvaient être lourdement chargés. On a donc avancé
qu’ils transportaient des documents et peut-être aussi, le Graal.
Cette référence au Graal provient sans doute de la ressemblance entre Montségur et
Montsalvat, ce dernier étant le château du Graal. Cette thèse a été popularisée par l’écrivain
pro nazi Otto Rahn dans son livre « Croisade contre le Graal ».
On a aussi prétendu que l’exubérante fortune de Béranger Saunière – le curé aux milliards de
Rennes le Château – s’expliquerait par le fait qu’il aurait trouvé et fait main basse sur l’or des
cathares.
Mais qu’importe !

Le véritable trésor des Cathares.


Je ne me reconnais nullement dans le catharisme ancien ou dans sa résurgence actuelle. C’est
trop teinté de gnosticisme et de manichéisme et pas assez festif à mon goût. Mais j’admets
bien volontiers que les Cathares ne faisaient de mal à personne – moins en tous cas que
l’Église de Rome – et que la constance dont il firent preuve force l’admiration. Et puis,
derrière cette guerre qui oppose la civilisation brutale du Nord de la France et le Sud des
troubadours, se profile l’ombre de la lutte âpre qui oppose la barbarie à la civilisation.
L’extermination des Cathares préfigure bien d’autres crimes. Ce sont nos indiens à nous. A la
notable différence près qu’ils furent exterminés jusqu’au dernier.

Ainsi que le chante Claude Marti (en occitan, mais je vous le délivre en français) :
« Laissez-moi raconter l'histoire / d'un sang qu'a bu ma terre. / Laissez-moi raconter
l'histoire / d'une volonté de fer / d'une jeunesse morte / d'une liberté voulue / d'un vieux rêve
réveillé / d'une liberté perdue/...
Voici l'heure de la défaite. / L'idée brûle sur le bûcher. / Voici l'heure de la victoire. / C'est
nous qui menons le combat. / Minorités contre l'Empire. Indiens de toutes les couleurs / nous
décoloniserons la terre. / Montségur, tu te dresses partout ! »

Moi qui me sens proche de l’esprit des jacqueries, moi qui vibre d’indignation à l’évocation
des victimes de l’inquisition, je pense que le véritable trésor que les Cathares nous ont légué,
c’est le souvenir de leur héroïsme qui alimente la flamme des justes rébellions.

Émile Sentier est l’auteur de « Osez le Pouvoir Sorcier » (A paraître), « Toute la Magie
d’Amour » (A paraître), « La véritable Magie de Salomon » (A paraître) et « Le guide
pratique des Most de Pouvoir » (pour en savoir plus sur ce livre).
Il a signé la préface de « Merkabah, la Porte du Cosmos » ( pour en savoir plus sur ce
livre).
Lors de sa prochaine communication, il vous embarquera pour un long périple à travers
la France des mégalithes.

Phénomènes fortéens
Charles Hoy Fort, journaliste américain, consacra une grande partie de son existence à traquer
des phénomènes avérés, mais atypiques et inexplicables. Il écrivit à ce propos divers ouvrages
dont le plus célèbre est « Le Livre des Damnés ». C’est en référence à ce grand écrivain du
bizarre que fut créé l’adjectif « fortéen ».

Le Diable s’est-il promené à Topsham ?


Gérald de Longley-Vaast.
Mail : geralddelongleyvaast@gmail.com
l a fait très froid en cette nuit du 7 au 8 février 1885 à Topsham, un bourg de la
I banlieue d’Exeter (Angleterre – comté du Devon). Les échassiers et autres oiseaux
qui peuplent les alentours n’ont pas été à la fête.

Aussi, lorsqu’au matin, ils sortent de leurs maisons de style hollandais, les habitants de
Topsham ne sont guère étonnés de découvrir qu’un blanc manteau de neige recouvre le sol.
Mais ce qui les stupéfait, c’est ce qu’ils découvrent sur ce tapis poudreux qui eut dû être
immaculé.

Des empreintes de sabots dans la neige.


Des empreintes, mais pas n’importe lesquelles. Des empreintes de sabots d’ongulé de 10
centimètres de long sur 7 de large. Passe encore ! Mais ce qu’il y a d’extraordinaire, c’est que
l’animal – si c’en est un – auteur des dites empreintes n’a pu laisser sa marque qu’en se tenant
debout sur ses deux pattes arrière !!!
Elles s’étalent à intervalles réguliers (20 à 22 centimètres) sur une seule ligne droite.
Un reptile ? Non. On évoqua tour à tour l’œuvre d’un blaireau, d’une grue, d’une grenouille
(géante alors !), d’un rat (de très belle dimension !), d’une outarde et même d’un kangourou
(que serait-il allé faire dans cette galère ?). Mais on s’aperçut bien vite que rien de tout cela ne
tenait la route.

La piste des empreintes se joue des obstacles.


Les habitants s’armèrent donc. Accompagnés de chiens, ils partirent en quête du fauteur de
troubles. Ce qu’ils constatèrent, c’est que la piste des empreintes s’étalait sur plus de cent
miles. Curieusement, en maints endroits, elle se recoupait à angle droit. Elle franchissait
même un estuaire de 3,5 kilomètres de large !!!
Elle semblait se jouer des obstacles qu’elle rencontrait puisqu’elle traversait un hangar un
empruntant un trou creusé dans le mur, escaladait des charrettes, des meules de foin et les
toits de certaines maisons, passait au travers les murs des jardins (dont un de 4,50 mètres de
haut) et les haies comme l’eut fait un fantôme - sans déplacer la neige autour des empreintes -
se coulait enfin au travers d’une buse de drainage de 15 centimètres de diamètre.
Mais on ne trouva jamais le responsable de ces prodiges. Et il était impossible que ce fut une
supercherie, que les empreintes aient été réalisées par un moyen mécanique, car le farceur eut
laissé ses propres traces dans la neige.
Or, il n’y en avait pas !

Des empreintes par enlèvement


Certes, on pourrait objecter qu’un être humain s’était équipé de chaussures (ou d’échasses)
spécialement fabriquées pour laisser ces empreintes. Mais quel intérêt aurait-il eu à sortir par
une nuit glaciale simplement pour jouer au poseur d’énigme ? Et puis, aucun être humain ne
peut parcourir plus de 100 miles par une nuit enneigée, sauter par-dessus les murs et autres
obstacles, se promener sur les toits, se couler dans une buse ou franchir un estuaire aux eaux
glacées. De plus, les empreintes ne semblaient pas avoir été pratiquées par enfoncement de la
neige, mais par enlèvement.
Un ballon à air chaud ou à gaz comme celui qui s’était élevé pour la première fois dans le ciel
de Paris trois ans plus tôt ? Lui non plus ne pouvait être invoqué, car le bruit qu’il aurait fait
aurait réveillé les habitants.
Nulle explication rationnelle ne pouvant être trouvée, on supputa que ce fut le diable qui avait
visité cette nuit-là les alentours de Topsham.

Il y eut beaucoup trop de témoins de cet extraordinaire phénomène pour que ce soit des
sornettes. D’ailleurs, nombre de journaux de l’époque en rendirent compte, dont l’Illustrated
London News du 3 mars 1855.

Alors, qui donc ou quoi donc s’est « promené », par cette glaciale nuit d’hiver, à Topsham et
dans ses environs ?
Le mystère demeure entier.

Spécialiste de l’étrange, Gérald de Longley-Vaast a signé aux éditions Labussière « La


Magie Sacrée des Pactes ».
Lors de sa prochaine communication, il vous emmènera sur l’île hantée de Gabba.

Spiritualité vivante à usage immédiat


Les problèmes que pose l’existence du mal
L’Adepte.
Mail : cahiersdeladepte@gmail.com

eurologue, psychiatre, psychanalyste, politologue, sociologue, économistes,


N philosophes, occultiste, religieux, athée : qu’ont-ils à nous dire à ce propos ?

Un neurologue concèdera que la souffrance physique est certes difficile à supporter.


Il ajoutera cependant qu’elle est salvatrice en ce sens qu’elle est un signal envoyé afin que le
corps ou l’individu puisse réagir, ce, pour que des dégradations plus importantes encore que
celles qui existent ne puissent survenir et rendre la situation irréversible. De fait, certaines
rares personnes qui souffrent d’analgésie pathologique sont partiellement ou totalement
insensibles à la douleur. Loin d’être un bienfait, cette maladie qui les affecte leur fait courir de
graves dangers. Mettez-vous à leur place : par exemple, vous posez par distraction votre main
sur une plaque chauffante et vous ne ressentez absolument rien ; vous n’avez donc pas le
réflexe d’enlever votre main ; il se peut même que vous ne soyez alerté(e) de ce qui se passe
que lorsque vous percevrez une odeur de chair grillée, mais alors, je ne vous dis pas dans quel
état sera votre paume. Ne riez pas, c’est déjà arrivé !
Enfin, le neurologue avancera que les progrès de la médecine mettent à disposition tout un
arsenal de médications pouvant combattre efficacement la douleur physique. Seul problème :
elles sont presque toutes génératrices d’effets secondaires dont la dépendance n’est pas le
moindre.

Un psychiatre – lui aussi docteur en médecine – s’efforcera de combattre la douleur


psychique ressentie par son patient à coup de prises de médicaments. Mais c’est mettre un
cautère sur une jambe de bois. La cause de la souffrance ressentie n’étant pas traitée, le mal
être n’est qu’endormi et non pas soigné. Dès lors, que l’on cesse de se médicamenter et il
revient au galop, parfois même en faisant payer de très lourds intérêts. Qui plus est, non
seulement le traitement suivi entraîne lui aussi de l’addiction, mais souvent, les doses
nécessaires à faire taire l’affliction vont probablement entrer dans la spirale infernale de la
croissance exponentielle. Enfin, ces thérapies – parce qu’elles « abrutissent » - sont un facteur
de retrait de la société et de repli sur soi-même. Voyez ce qui se passe lorsque l’on prend des
antidépresseurs.

Le psychanalyste prétend traiter la douleur psychique à sa source. Il n’est pas


obligatoirement médecin. En ce qui le concerne, tout passe par le verbe du patient. Il s’agit de
faire venir à la conscience des refoulements qui sont cause de névroses ou de psychoses pour
les surmonter, il s’agit de débloquer certaines crispations nées d’a priori néfastes et de
l’éducation pour répondre enfin correctement à l’inadéquation sociale, source là encore de
tourments. Certes, il suffit, mais… il prévient que la cure sera longue et douloureuse, qu’elle
coûtera des larmes de sueur et de sang (et beaucoup d’argent !). Combattre le mal par le mal,
tout le monde ne le supporte pas. Et puis, force est de constater que après un siècle
d’existence, la psychanalyse se révèle impuissante face à certaines maladies psychiques ; la
schizophrénie en est un exemple.

Le politologue, le sociologue, l’économiste, le philosophe se pencheront, quant à eux, sur le


mal social. Ils auront tous en commun de l’expliquer par le fait que les normes de civilisation
adoptées ne sont pas conformes à celles qui devraient régir la société idéale. Le problème,
c’est que cette dernière n’existe pas. Chacun en a une vision personnelle ou idéologique
s’inscrivant dans un courant de pensée existant, mais elle ne saurait être approuvée
unanimement par plus de 6 milliards d’individu. De plus, si ce qu’ils proposent est souvent
bien sur le papier, chaque chose vivante produisant ses propres excréments – il en va de même
des idées – la concrétisation des idéaux se paye par des dérives en tous genres.

Platon disait que si la société est défaillante, c’est qu’elle n’est pas conforme aux lois qui
régissent le Monde des Idées. Mais la conception que Platon a de ce dernier est profondément
manichéenne.

Pour Kant, est mauvaise toute action ou tout comportement qui ne peut être généralisé à tout
le monde sans déclencher le chaos. Mais quel ordre est opposé à ce chaos ? Qui en est le
concepteur, qui en est le garant ? Et puis, sans une part de chaos, sans quelques grains de
douce folie, la société ne peut que stagner, puis régresser.

Leibniz professe que le monde a été créé par un Dieu parfait et que donc, il ne saurait qu’être
lui aussi parfait, le lieu où règne l’harmonie universelle. Mais le mal, alors ? C’est, répond
Leibniz, un pur fantasme, car le mal n’est qu’apparent, ce n’est rien d’autre qu’un non être
puisqu’il contribue au Bien dans lequel il s’insère.

Le déiste Voltaire n’en est pas du tout d’accord ! Certes, il concède qu’il existe un Être
Suprême à l’origine de la Création, mais il poursuit que l’on ne doit lui rendre aucun culte.
Quant au mal, si, selon lui, il existe du fait de la nature humaine et si on doit tout faire pour
combattre ses effets pervers, ce n’est pas, un problème prépondérant. L’hôte de Fermez n’est
pas un pessimiste.

Selon l’occultiste Rudolf Steiner, il existe deux entités spirituelles - Lucifer et Ahriman - qui
incitent l'homme au mal. Ces entités se sont sacrifiées selon le plan primordial pour être
retardées dans leur évolution et induire l'homme en erreur. La tâche pour ce dernier est
d'équilibrer ces deux tendances en lui pour trouver la véritable liberté et donc le Christ. Le
mal ? Un bien qui n'est pas à sa place. En ce sens, Steiner est proche de Leibniz.
Marx a fustigé le capitalisme cupide et thésaurisateur, à l’origine de l’exploitation de
l’homme par l’homme, et sa complice, la religion « opium du peuple ». Il invita donc les
prolétaires de tous pays à s’unir pour créer un communisme mondial qui signerait la fin de
l’Histoire. Mais que fait-on de celles et ceux qui ne sont pas des ouvriers ? On pend le dernier
capitaliste avec les tripes du dernier curé éviscéré ? Et puis, quand on voit ce qu’il est résulté
du communisme dans certains pays – et ce qu’il en est encore de nos jours – franchement, ça
ne donne pas envie de l’étendre à toute la planète.

Adam Smith, théoricien du capitalisme à son essor, pensait que l’enrichissement de


quelques-uns contribuerait à celui de tous. Allez dire cela à une personne qui est
« bénéficiaire » du RSA et qui compare les subsides qu’on lui consent avec les rémunérations
et les retraites chapeau des capitaines d’industries cotées en Bourse ! Allez dire cela aux
rescapés de la tragédie de Bhopal que les assassins d’Union Carbide, fuyant leurs écrasantes
responsabilités en refusant de se présenter devant les tribunaux, n’ont même pas daigné
dédommager d’un sou. Des vies brisées par la cupidité, cela non plus ne donne pas envie.

Le religieux dira que si mal il y a, c’est que la Cité de Dieu n’est pas la cité de l’Homme et
que le mal règnera tant que nous n’aurons pas racheté nos fautes, tant que nous n’aurons pas
accepté de vivre selon Ses Lois. Mais au fait, de quel(s) Dieu(x) s’agit-il ? Car il y en a
pléthore et pas tous d’accord entre eux, du moins, c’est ce qu’il apparaît. Même les
monothéistes sont divisées en chapelles. Ne me dites pas que vous croyez naïvement aux
vertus de l’œcuménisme, tout cela, c’est poudre aux yeux et compagnie. Chacun croit que son
Dieu est le seul vrai. Alors, les dogmes sont là pour aider à la « propagation » (quel vilain
mot) de la « seule vraie foi ». Il arrive même qu’ils se figent tellement que, dans leur repli sur
eux-mêmes, ils virent à l’intégrisme, ils basculent dans la folie meurtrière. Nous avons connu
en d’autre temps la « sainte » Inquisition, de nos jours, c’est le Djihad. La croyance en un
Dieu bon génère souvent des fleuves de sang.

Pour l’athée, le mal est une sensation née de la complexité ou une subversion des lois
sociales, mais on n’y peut rien, il ne fera même qu’augmenter, car il s’inscrit dans le courant
entropique de l’Histoire. Donc, c’est l’Être même qui est essentiellement « mauvais ». Une
telle vision conduit bien souvent à s’auto absoudre sur le mode : « je ne saurais être tenu pour
responsable de mes actes pernicieux, faire le mal est la pente qu’emprunte le cosmos tout
entier ».

Enfin, rousseauistes et panthéistes rejettent toute la faute sur l’être humain, la nature,
personnifiée et quasi divinisée, étant tenue pour parfaite. Certains tenants de ce courant de
pensée vont même jusqu’à souhaiter la disparition de l’homme coupable de souiller
l’admirable « mère Gaïa ». Mais si notre genre était éradiqué, qui donc la jugerait ainsi, qui
lui rendrait un culte ?

Dans ma prochaine communication traitant toujours des problèmes que pose l’existence du
mal, j’élèverai le débat au niveau ontologique.

(à suivre).

« L’Adepte » a rédigé le livret intitulé « Le labyrinthes de Chartres, les trois tables et le


Graal » qui accompagne gratuitement l’ouvrage que l’on doit à A.D. du Graal : « Des
mégalithes aux cathédrales » (pour en savoir plus sur ce livre).
Il a également rédigé le livret intitulé « L’ultime victoire » qui accompagne gratuitement
l’ouvrage que l’on doit à Sarah Estep intitulé « Les Voix de l’Éternité » (pour en savoir
plus sur ce livre).

Par ailleurs, « L’Adepte » est l’auteur d’un enseignement intitulé « Les Cahiers de l’Adepte ».
La parution de ce dernier a été qualifiée « d’événement initiatique de la seconde moitié du
XXème siècle ». C’est une somme colossale puisque l’ensemble représente près de mille pages
21 X 29,7. « L’Adepte » y a retranscrit in extenso l’enseignement qu’il reçut de la part d’un
connaissant, l’ingénieur D. Ce dernier avait exigé que « L’Adepte » enregistre tous leurs
entretiens sur un magnétophone. Ce sont ces entretiens, et les réflexions hors enregistrement
de « L’Adepte », qui constituent la matière des « Cahiers ». La forme en est donc originale et
vivante.
La maison d’édition ayant publié « Les Cahiers de l’Adepte » n’existe plus. Les droits sont
donc libres et « L’Adepte » ne s’opposerait pas à ce que je procède à une réédition conforme à
l’originale (mais sans doute dans un autre format).
Cependant, quoique j’en ai très envie, j’évite un peu à me lancer dans ce grand œuvre, car
c’est de longue haleine et peu conforme à ma politique éditoriale. Aussi, je sollicite votre avis.
Une telle réédition vous agréerait-elle ?
Par avance, merci de me répondre. Pour me faire par de votre sentiment ou témoigner sur
« Les Cahiers de l’Adepte », si vous les avez lus, info@editions-labussiere.fr.

La parution du mois !
« Les Voix de l’Éternité » : ils sont vivants et ils le disent !
Preuves à l’appui, le livre de Sarah Estep – « Les Voix de l’Éternité » - confirme la Bonne
Nouvelle qu’avait annoncée Jésus.
Oui, ce fantastique ouvrage prouve enfin que la mort du corps physique n’est pas la fin de
toutes choses. Vous y découvrirez en effet que les « âmes » des disparus continuent
d’exister après ce qui ne saurait être qualifié de « rendez-vous ultime », mais que de plus
elles communiquent – d’une façon totalement inattendue – avec le monde des vivants.

C'est pourquoi cet ouvrage fascinant et bouleversant

• fera souffler sur votre existence un vent de vérité porteur d’un formidable espoir ;
• vous permettra de bénéficier d’aides précieuses pour mieux vivre votre présent ; il
s’en suivra une transformation positive à tous niveaux : émotionnel et affectif,
mais également professionnel, sentimental et familial ;
• vous ouvrira d’extraordinaires perspectives sur la destinée humaine : la vôtre et
celle de tous ceux qui vous sont – ou vous furent – chers ;
• étanchera votre soif de connaissances de ce monde mystérieux qu’est l’au-delà du
matériel ;
• apportera des réponses troublantes, mais claires et surtout concrètes, à toutes vos
questions ;
• calmera votre cœur si ce dernier éprouve des angoisses douloureuses (peur de
vieillir, peur de mourir, peur de disparaître) ;
• vous aidera à surmonter certaines barrières mentales, notamment celle qui oppose
(à tort, en ce domaine, comme ce livre vous le démontrera) la foi et la vérité
scientifique ;
• vous permettra enfin, si vous le souhaitez, de reprendre contact avec celles et ceux
que vous aimez sans avoir recours à la médiumnité ou à des pratiques spirites
(« Les Voix de l’Éternité » contient une partie pratique claire et précise qui vous
décrit par le détail comment vous devrez procéder). Vous jouirez ainsi de l’unique et
merveilleux privilège d’avoir accès à des vibrations de l’âme et des parfums
d’éternité inconnus.

Prendre connaissance du livre « Les Voix de l’Éternité » vous permet de plus d’accéder à
deux bonus gratuits d’exception.

1. Bonus gratuit n°1 : il s’agit d’un entretien inédit entre « celui qui signe l’Adepte » et
son mentor, l’ingénieur D. Intitulé « L’ultime victoire », ce baume à toutes les
angoisses qu’éprouve un mourant, ce souffle puissant qui permet de surmonter la
crainte des derniers instants évoque notamment les cinq obstacles qui s’opposent
au salut de l’âme et comment les surmonter.
2. Bonus gratuit n°2 : un étonnant CD audio. Il contient quelques enregistrements de
« voix de l’éternité » réalisés par Sarah Estep elle-même. L’un deux est stupéfiant et
voici pourquoi. Quoiqu’elle n’ait jamais demandé à une quelconque célébrité de se
manifester depuis l’au-delà, Sarah Estep eut un jour la surprise de recevoir le message
suivant : « Voici le célèbre Beethoven ». Puis, ce fut comme si elle était au concert !!!
Découvrez entre autres merveilles sur ce CD audio l’interprétation depuis l’au-delà
d’un court extrait de la célèbre « Sonate au Clair de Lune ».

Que vous soyez athée, agnostique, croyant(e) ou en quête spirituelle, il y a au moins 3


bonnes raisons pour que vous consultiez « Les Voix de l’Éternité », ce livre fouillé, précis,
sincère, à dévorer d’une seule traite, puis à lire et à relire.

1. Vous avez perdu un être cher et vous souhaitez ardemment communiquer avec
lui
2. Vous voudriez connaître les preuves indéniables que la mort ne fauche pas les
coquelicots de l’existence et donc accueillir le moment venu cet événement
naturel avec sérénité.
3. Autour de vous, des gens souffrent de la perte d’un des leurs. Vous aimeriez leur
apporter un véritable réconfort qui ne soit pas seulement fondé sur de belles
paroles.

NE VIVEZ PLUS DANS LE DOUTE,


SACHEZ VERS QUOI VOUS ALLEZ ET RÉJOUISSEZ-VOUS
car l’espérance en la survie n’est pas seulement une question de foi,
mais qu’elle est fondée sur des réalités indéniables.
Sarah Estep le démontre.
(pour en savoir plus sur ce livre)
La plante et le secret de grand-mère du mois
Jean-Pierre Richard
Adresse mail : jeanpierre.richard706@gmail.com

La plante du mois : la Mauve (Malva sylvestris).

ette plante bisannuelle commune en Europe se trouve principalement dans les


C chemins creux, les lieux de décharge et les cours des villages. Elle affectionne,
jusqu’à une hauteur de 1300 mètres, les sols riches en azote.

Haute de 20 à 70 centimètres en général (mais pouvant tout de même atteindre 1,5 mètre), sa
tige dressée rayonne à partir du pied central. Ses feuilles, longuement pétiolés, sont dentées à
poils rudes. De mai à août, elle se pare de grandes fleurs mauves (d’où son nom vulgaire).

Dans l’antiquité, on mangeait les pousses jeunes et tendres de la Mauve comme on le ferait
d’un légume.
On utilisait les racines, les feuilles et les fleurs de la Mauve réputée être émolliente, calmante
et légèrement laxative. C’est pourquoi les romains buvaient après chaque orgie une potion à
base de suc de mauve.
Pythagore la recommandait pour calmer les passions, Hippocrate à ceux qui digèrent mal,
souffrent d’une bouche amère et salée ou rendent une urine brûlante, Cicéron préconisait de la
mélanger à des bettes pour se purger, Martial conseillait à un de ses amis constipé un mélange
de laitue et de Mauve et Pline prétendait qu’une cuillérée quotidienne de Mauve renforce les
défenses immunitaires (mais il disait par ailleurs qu’elle nuisait à la chasteté).

En phytothérapie, elle est employée pour lutter en usage interne contre la toux sèche, la
bronchite, l’asthme, les maux d’estomac, la constipation et l’inflammation des voies urinaires.
Pour un litre d’eau, il faut faire infuser 15 à 20 grammes de fleurs et de feuilles de Mauve
préalablement trempées dans de l’eau froide durant 10 minutes. On chauffe jusqu’à la limite
de l’ébullition. On laisse ensuite infuser 10 à 15 minutes ;
En usage externe, cette infusion de Mauve imbibera des compresses à appliquer sur la peau et
les yeux irrités.
On s’en gargarisera pour lutter contre les maux de dents, l’inflammation de la bouche ou de la
gorge et les aphtes.

La recette de grand-mère du mois : vive les abattis !

l s’agit ici, en l’occurrence, d’une recette de cuisine.


I Durant mes jeunes années, on ne mangeait pas de la viande tous les jours, mais une à
deux fois par semaine seulement (dont le dimanche). Résidant dans une région
côtière, le mardi, c’était poisson. Le vendredi était maigre et les œufs de rigueur aux
deux repas de ce jour.
Le reste de la semaine, c’était soupes, légumes et céréales, fromage et salade.
Saines habitudes alimentaires auxquelles il serait sans doute avisé de revenir.

La viande était principalement de porc ou alors, des lapins ou des volailles. Les gens modestes
ne se rendaient à la boucherie qu’à de rares exceptions festives ou pour y acheter des abats
vendus quelques sous.
Les principaux abats sont la cervelle, le cœur, la fraise, la fressure, la langue, les poumons, le
museau, la rate, le ris, les rognons, les pieds, les tétines et les tripes. On doit veiller à ce qu’ils
soient très frais avant de les consommer.
Quant aux abattis, ce sont les pattes, la tête, le cou, les ailerons, le foie et le gésier d’une
volaille.
Oui, vous avez bien lu ! Les pattes et la tête également. Dame, c’est qu’en ces temps-là, tout
faisait ventre ! Ne prenez donc pas cet air dégoûté. Bien préparé, c’est délicieux, je vous
assure (la volaille doit être achetée entière, si possible chez un producteur bio ; à tout le
moins, assurez-vous qu’elle a été élevée au grain, sans OGM, et qu’elle pouvait s’ébattre
librement ; les produits des élevages en batterie, bien cuisinés ou non, sont de toute manière
infects en ce qui concerne le goût et mauvais pour la santé).

Préparation
Nettoyez les abattis en enlevant soigneusement, à l’aide d’un couteau effilé, les plumes et le
duvet qui adhèrent encore à la chair (pour que ce soit plus facile à faire, plongez quelques
instants le cou et les ailerons dans de l’eau bouillante, séchez, puis faites flamber avec la
flamme d’un feu de bois ou d’un brûleur à gaz).
Enlevez précautionneusement, sans la percer, la poche de fiel adhérent au foie.
Ouvrez en deux le gésier et ôtez-en la poche intérieure.

Le ragoût d’abatis.
Faites revenir des petits morceaux de lard maigre dans un peu de matière grasse. Réservez-les.
Faites revenir dans la même matière grasse les abatis, excepté le gésier. Recouvrez de petits
oignons. Quand tout cela est bien doré, saupoudrez de farine. Laisser roussir légèrement tout
en remuant et mouillez avec du bouillon (ou de l’eau chaude, mais avec du bouillon, c’est
bien meilleur). Remettez les lardons et ajoutez le gésier ainsi qu’un bouquet garni. Salez,
poivrez. Ajoutez à volonté des pommes de terre et des carottes.
Variante pour les abattis de canard ou d’oie : procédez comme ci-dessus, mais ajoutez
dans le ragoût des navets préalablement dorés à la poêle. Saupoudrez légèrement de sucre en
poudre qui, caramélisé, confèrera de l’arome à la sauce.

La fricassée d’abattis.
Il est recommandé de n’utiliser que des abattis de dindon ou de poulet. Cuisez-les dans de
l’eau froide, juste ce qu’il faut pour qu’elle les recouvre. Salez, poivrez, ajoutez un bouquet
garni, quelques oignons, une carotte coupée en rondelles et un clou de girofle. Couvrez.
Laissez bouillir une heure. Égouttez ensuite les viandes. Passez finement le jus de la cuisson.
Faites un roux blanc avec beurre et farine. Mouillez-le avec le jus de cuisson. Remettez dans
cette sauce les abattis et ajoutez des champignons lavés et épluchés. Au moment de servir,
préparez une liaison avec un jaune d’œuf, du beurre frais et du jus de citron. Joignez-le à la
sauce.
Les abattis fins (crêtes, rognons, foie) peuvent être utilisés pour garnir un vol-au-vent et des
bouchées à la reine.

Et maintenant, régalez-vous pour pas cher !


Jean-Pierre Richard est l’auteur du livre « Le Dossier A » paru aux éditions Labussière
(pour en savoir plus sur ce livre).

Radionique
Faites-le surtout vous-même :
votre capteur émetteur d’abondance personnalisé.
Alexandre Poliokine.

ecevoir, faire fructifier, redistribuer : voici les trois mots qui caractérisent au

R mieux les six lois qui régissent l’Abondance. Ce montage émetteur récepteur
que je vous propose de réaliser vous-même met en œuvre ces six lois dans votre
vie quotidienne.

L’Abondance est une notion souvent rattachée à l’argent. Mais en fait, elle s’applique à
presque tous les domaines de la vie (amour, dons naturels, etc.).
Jouir de quelque chose en Abondance, c’est en posséder une quantité supérieure à la
satisfaction de ses propres besoins. De là l’idée que l’Abondance permet d’accumuler du
superflu et que de ce fait, elle engendre thésaurisation ou gaspillage.
C’est mal connaître les lois qui régissent l’Abondance que de le prétendre. Car ce superflu,
comme nous allons le voir tout à l’heure, doit être redistribué si l’on veut que l’Abondance
persiste.
Il existe dans le « Monde des Idées » des lois qui régissent l’Abondance. Elles sont au nombre
de six et se répartissent en trois groupes.
1er groupe. Capter l’Abondance
1ère loi : faire de la place à l’Abondance. L’Abondance, c’est comme le principe divin.
L’une comme l’autre n’aspirent qu’à vous combler, mais souvent, ils ne le peuvent pas, car ils
se trouvent refoulés par tout ce qui vous encombre intérieurement (peurs, idées négatives,
etc.). Bref, lorsqu’ils ouvrent la porte de votre « demeure », que découvrent-ils le plus
souvent ? Un capharnaüm, un placard mal rangé qui déborde de partout. Non seulement ça ne
donne pas envie d’entrer dans un tel « lieu », mais de plus, il est impossible de ce faire
puisque de toutes manières, il n’y a pas la place. Continuant d’avoirs recours à la métaphore
domestique, je dirai tout d’abord qu’il convient de « faire le ménage » et de ranger
correctement ce qui subsiste au bout du compte.
2ème loi : élever la fréquence vibratoire. Tout vibre dans l’univers, aussi bien la matière que
les Idées archétypales. Cependant, les Idées archétypales vibrent à des fréquences plus élevées
que la matière. Vous savez que lorsqu’un dialogue fructueux s’établit entre deux personnes,
on dit : « ils sont sur la même longueur d’onde ». C’est exactement ce qu’il convient de faire :
vous élever à la fréquence vibratoire de l’Abondance.

2ème groupe. Mettre en œuvre l’Abondance.


3ème loi : la loi du gain. La loi du gain postule que toute personne qui a un rapport sain avec
une Idée archétypale (que ce soit l’argent ou autre) ne peut que connaître la satisfaction de ses
besoins propres (par exemple, si l’Idée archétypale est traduite par le mot argent, la loi du
gainpostule que toute personne ayant un rapport sain à l’argent en gagnera suffisamment pour
vivre).
4ème loi : la loi de concentration. Mais ce n’est pas suffisant, loin de là. Nous avons vu en
effet que l’Abondance octroyait bien plus que la simple satisfaction des besoins. Pour cela, il
ne suffit pas d’avoir un rapport sain à l’Idée archétypale, il convient de se focaliser sur elle, de
la transformer en objectif majeur de l’existence. Une telle attitude engendre le surplus qui va
au-delà de la simple satisfaction des besoins et qui signe l’Abondance.
5ème loi : la loi d’économie ou loi d’investissement. Idéalement, toute chose dont on jouit en
Abondance devrait pouvoir être divisée en trois parties. La première, correspondant à la loi du
gain, devrait satisfaire vos besoins immédiats. La seconde répond à la loi d’investissement.
Cette dernière doit préparer l’avenir et vous ôter toute peur du lendemain. La troisième partie
enfin est destinée à concrétiser en ce monde la loi du don, ce que nous allons voir maintenant.
3ème groupe. La répartition de l’abondance.
6ème loi : la loi du don. La loi de conservation de l’énergie stipule que « rien ne se crée, rien
ne se perd » ; mais il y a toujours un risque de dégradation de la qualité (loi de l’entropie).
Tout ce dont on jouit qui ne circule pas, qui n’est pas partagé – qu’elle qu’en soit la qualité
initiale – pire que de disparaître, se transforme en toxines. Pour reprendre l’exemple de
l’argent, sa possession n’est pas en soi perverse ; mais elle le devient si, par delà le fait de
permettre de vivre au quotidien et d’épargner pour l’avenir, l’argent est thésaurisé sans
finalité, pour le simple plaisir d’être assis(e) sur un tas d’or. Freud a remarqué qu’une telle
attitude psychique est corporellement somatisée sous forme de constipation ; chaque pièce qui
dort pollue l’esprit et le corps, lui, s’intoxique physiquement avec des excréments non
évacués. Il y a rétention de part et d’autre, dans la tête comme dans le corps. L’Abondance
pallie ce problème puisqu’elle procure du superflu qui vient s’ajouter à l’acquisition du pain
quotidien et à la raisonnable épargne. Mais attention, ce superflu n’est pas pour vous. Si vous
vous contentez de vous l’approprier alors que vous ne savez qu’en faire, gare au choc en
retour !
Vous devez au contraire vous en départir généreusement sans rien en attendre en
retour. Ainsi, après avoir capté, puis mis à profit de l’Abondance, vous en distribuez
maintenant.
La relation précitée qui existe entre avarice et constipation illustre à merveille comment une
attitude immatérielle interagit avec le corps. Sur le même modèle, il existe des relations
étroites entre Le Monde des Idées (spirituel) et certaines formes graphiques (matérielles).
Ceci étant posé, passons à la réalisation pratique du Capteur Émetteur d’Abondance. Pour le
réaliser, vous avez besoin d’une feuille de papier et d’un crayon gras, leurs couleurs important
peu.

Graphique représentatif de l’idée : « faire de la place à l’Abondance ».


Il s’agit de votre carré magique personnel accompagné de ses cinq codes secrets.

Benoît Laffilée, dans son livre « Le fascinant pouvoir des carrés magiques », (A paraître)
indique comment tout un chacun peut réaliser son carré magique personnel.
Croyez-moi, cela fonctionne vraiment bien.
Je le cite donc après l’avoir remercié de son aimable autorisation.

Vous êtes doté(e) d’un carré magique personnel et de ses « cinq codes secrets ».
Je dois donc vous apprendre à le faire pas à pas et vous verrez, c’est très simple !

Votre carré magique personnel va être établi à partir de vos quatre nombres personnels qu’il
vous faut calculer vous-même.
Vous additionnez le quantième de votre jour de naissance, de votre mois de naissance et de
l’année dans le siècle considéré de votre naissance.
Par exemple, une personne née le 27 juillet 1984 aura pour premier nombre personnel 27 + 7
+ 84 = 118.

Un autre « nombre magique » personnel vous détermine : il est onomantique.


Il s’appuie sur les noms et prénoms qui vous ont été donnés à votre naissance (donc, pour les
femmes mariées, c’est le nom de jeune fille dont il est question).
Ces noms et prénoms doivent d’abord avoir été écrits en caractères romains.
Ensuite, vous transposez chaque lettre en nombres suivant la table de correspondance attestée
par le kabbaliste Virya dans son ouvrage « Paroles de Nombres ».
A=1;B=2;C=3;D=4;E=5;F=6;G=7;H=8;I=9;
J = 10 ; K = 20 ; L = 30 ; M = 40 ; N = 50 ; O = 60 ; P = 70 ; Q = 80 ; R = 90 ;
S = 100 ; T = 200 ; U = 300 ; V = 400 ; W = 500 ; X = 600 ; Y = 700 ; Z = 800.

Concernant les caractères accentués


Les caractères accentués prennent simplement la valeur de la lettre fondamentale :
• à â ä correspondent à la valeur 1 de a.
• ç correspond à la valeur 3 de c.
• é è ë ê correspondent à la valeur 5 de e.
• ï î correspondent à la valeur 9 de i.
• ô ö correspondent à la valeur 60 de o.
• ù û ü correspondent à la valeur 300 de u.

Concernant les caractères liés
Les caractères liés ont la valeur des lettres qui les composent :
• Oe correspond à la valeur 65 = 60 + 5, de o + e.
• Ae correspond à la valeur 6 = 1 + 5, de a + e.

Puis on additionne tous les nombres


Exemple : supposons que notre personnage fictif soit une femme, Marie Améline Dupont, née
Barbier.
Nous retenons Marie Améline Barbier.
Soit M = 40 + A = 1 + R = 90 + I = 9 + E = 5 + A = 1 + M = 40 + E = 5 + L = 30 + I = 9 + N
= 50 + E = 5 = B = 2 + A = 1 + R = 90 + B = 2 + I = 9 + E = 5 + R = 90
Total = 484.

Le troisième nombre personnel demande d’abord que l’on se réfère au signe astrologique de
naissance suivant les correspondances numériques suivantes :
Bélier : 1. Taureau : 2. Gémeaux : 3. Cancer : 4. Lion : 5. Vierge : 6. Balance : 7. Scorpion : 8.
Sagittaire : 9. Capricorne : 10. Verseau : 11. Poissons : 12.

Née un 27 juillet, Marie Améline Barbier est Lion, soit 5. On ajoute ce quantième du signe au
premier nombre personnel pour déterminer le troisième nombre personnel, soit dans notre
exemple 118 + 5 = 123.

Le quatrième nombre personnel réclame d’abord que l’on se réfère au quantième du décan du
signe du jour de naissance. Née un 27 juillet, Marie Améline Barbier est du premier décan,
soit 1.
On ajoute ce quantième du décan au second nombre personnel pour déterminer le quatrième
nombre personnel, soit en ce qui concerne notre exemple fictif 484 + 1 = 485.
Vous pouvez constater que, comme je vous l’avais promis, ce n’était absolument pas
compliqué.
Il en ira de même pour la suite.

Vos quatre nombres personnels, lorsque vous les aurez identifiés, seront reportés de droite à
gauche dans la première ligne d’un carré de 4x4 dont chacune est repérée par la lettre de sa
colonne et le nombre de sa ligne.
Dans notre exemple, cela donne ceci :

D C B A
1 485 123 484 118
2
3
4

Cela nous donne donc 118 en A1, 484 en B1, 123 en C1, 485 en D1.

Vous remplissez ensuite les autres cases en effectuant les opérations suivantes :
D C B A
1 485 123 484 118
2 (B1)-2 (A1)+2 (D1)-2 (C1)+2
3 (A1)+1 (B1)+1 (C1)-1 (D1)-1
4 (C1)+1 (D1)-3 (A1)+3 (B1)-1

Ce qui, pour notre exemple, nous donne le carré magique personnel suivant.
485 123 484 118
482 120 483 125
119 485 122 484
124 482 121 483

Tout carré magique s’accompagne de cinq codes secrets. Ils sont également à déterminer.

Le premier « code secret» de tout carré magique est simple à déterminer : c’est son
ordre, c’est-à-dire le nombre de lignes (ou de colonnes) qu’il comporte. Tous les carrés
magiques personnels sont d’ordre 4.
Le second « code secret » de tout carré magique, c’est sa somme constante, c’est-à-dire la
somme identique (à défaut, ce ne serait pas un carré magique) que l’on retrouve dans chaque
ligne et dans chaque colonne. Le résultat trouvé subit toutefois une variante scripturale.
Revenons à notre exemple et additionnons par exemple les nombres qui figurent dans la
première ligne, soit 485+123+484+118. Le résultat trouvé est 1210. Mais on écrit ce nombre
trouvé de droite à gauche, soit 0121.

Pourquoi en est-il ainsi ? A cause de nos « deux cerveaux ». Le cerveau droit régit la partie
gauche du corps (c’est cliniquement prouvé), mais il est également le siège de l’intuition, de
l’inspiration, etc. (ce fut mis en évidence par des expériences scientifiques). Le cerveau
gauche régit la partie droite du corps (c’est également cliniquement prouvé). Il est le siège de
la logique, de la pensée rationnelle, du langage « construit », etc.

Quand on écrit des mots ou des nombres pour simplement communiquer, on le fait de gauche
à droite parce que ce qui importe effectivement, c’est de transmettre du sens ou de
l’information. A contrario, écrire de droite à gauche, c’est indiquer que l’on laisse d’abord
parler l’inspiration et l’intuition.
Le troisième « code secret » de tout carré magique est révélé par la somme totale du
carré qui lui est rattaché. Pour le calculer, il suffit de multiplier le premier code secret par le
second, soit, en ce qui concerne l’exemple donné, 1210x4 = 4840. En écrivant ce résultat de
droite à gauche, nous obtenons 0484.
Le quatrième « code secret » de tout carré magique consiste à écrire les nombres
figurant dans la diagonale haut/droite – bas/gauche du carré en écrivant le premier
nombre (écrit de droite à gauche) à droite, en le faisant suivre du deuxième nombre
(écrit de droite à gauche) et ainsi de suite. En ce qui concerne notre exemple, cela fait
421584384811.
Le cinquième « code secret » de tout carré magique est révélé par la diagonale
haut/gauche – bas/droite. On procède comme précédemment. Dans notre exemple, le code
est donc le suivant : 384221021584.

Faites soigneusement vos calculs au brouillon. Contrôlez-les plusieurs fois. Quand vous êtes
certain(e) qu’ils sont justes, sur votre feuille, en haut à droite, reproduisez votre carré
magique personnel et, en dessous, les cinq codes.
Soit, en ce qui concerne l’exemple précité :

485 123 484 118


482 120 483 125
119 485 122 484
124 482 121 483

4
0121
0484
421584384811
384221021584

Graphique représentatif de l’idée : « élever la fréquence vibratoire ».


Il s’agit du carré magique de Jupiter accompagné de ses cinq codes secrets. Le voici.

4 14 15 1

9 7 6 12

5 11 10 8

16 2 3 13
4
43
631
611161
310174
Vous le reproduirez en haut de votre feuille, à gauche.

Graphique représentatif de la loi du gain.


Il s’agit du symbole graphique de Jupiter. Vous le reproduisez au milieu de votre feuille, à
droite.

Graphique représentatif de la loi de concentration.


Vous écrirez 8 fois le nombre huit au centre de votre feuille.
Pourquoi le 8 ? Parce qu’il symbolise activement l’homme debout, le laboureur, l’arpenteur,
celui qui se focalise sur la puissance porteuse de fruits de l’acte qu’il commet.

Graphique représentatif de la loi d’économie ou loi d’investissement.


Bien entendu, c’est à la planète Saturne qu’il convient de se référer. C’est donc son carré
magique et ses cinq codes secrets que vous ferez figurer au milieu de votre feuille, à gauche.

4 9 2

3 5 7

8 1 6

3
51
54
852
654

Graphique représentatif de la loi du don.


C’est bien entendu au Soleil qui nous gratifie généreusement de sa chaleur que nous allons
faire appel. Vous transcrivez cet ensemble sur le bas de votre feuille au centre.
6 32 3 34 35 1
7 11 27 28 8 30
19 14 16 15 23 24
18 20 22 21 17 13
25 29 10 9 26 12
36 5 33 4 2 31

6
111
666
6392225181
13621261116

Votre capteur émetteur d’Abondance est terminé. Il n’est nul besoin de le personnaliser
puisque votre carré magique personnel et ses cinq codes secrets remplissent cette fonction.
Par contre, vous pouvez le destiner à une fin particulière. Par exemple, si vous souhaitez être
l’abondance financière, vous écrirez simplement le mot « argent » au verso de votre graphique
et au centre de la feuille.

Alexandre Poliokhine est un radionicien et un symboliste chevronné.


Porte-parole du groupe SPIRAD (SPIritualité et RADionique), il a signé aux éditions
Labussière deux ouvrages à fort tirage :
« Merkabah, la Porte du Cosmos » (Pour en savoir plus sur cet ouvrage)
« Le Chœur des Puissances d’Hermès » (Pour en savoir plus sur cet ouvrage).
Lors de sa prochaine communication, Alexandre Poliokhine vous incitera à construire
facilement vous-même un émetteur de magnétisme humain tout particulièrement
recommandé à celles et ceux dont la mission est de guérir.

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