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SOMMAIRE
Dédicace………………………………………………………………………………………I
Remerciements………………………………………………………………………………..II
Sigles et abréviations…………………………………………………………………………III
Résumé……………………………………………………………………………………….V
Avant-propos…………………………………………………………………………………VI
INTRODUCTION…………………………………………………………………………...2
I.1.PRESENTATION DE L’ENTREPRISE………………………………………………..5
I.1.1.Présentation de la GESTOCI…………………………………………………….5
I.2.1.Présentation du thème…………………………………………………………….8
I.2.2.Cahier de charges…………………………………………………………………8
III.1.GENERALITES…….…………………………………………………………………..36
III.2.2.Réseau incendie………………………………………………………………..36
III.3.CRITIQUE……………………………………………………………………………...41
III.5.PROPOSITION DE SOLUTIONS……………………………………………………..43
CONCLUSION…………………………………………………………………………...…44
BIBLIOGAPHIE…………………………………………………………………………....45
ANNEXES……………………………………………………………………………….….46
Introduction
L’un des soucis majeurs de la Société de Gestion des Stocks des Pétroliers de Côte
d’Ivoire (GESTOCI) est la sécurité de ses installations. Pour ce faire, elle s’est dotée d’un
réseau d’eau incendie qui au cours des années a subi des modifications et continue d’être
élargi. Pourtant, un changement ne peut se faire sans modifier les paramètres du réseau.
C’est ce qu’entreprend la GESTOCI en nous confiant une étude dont le thème est libellé
comme suit : «Evaluation des performances du réseau d’eau incendie de la GESTOCI».
Pour mener à bien notre étude, nous allons d’abord faire une étude du réseau existant. Ensuite,
nous évaluerons les performances du réseau et enfin nous proposerons si nécessaire des
solutions en vue d’améliorer le réseau.
Mais avant toute tentative de résolution, nous allons présenter notre entreprise d’accueil.
I.1.1.Présentation de la GESTOCI
Plusieurs textes législatifs réglementaires vont par la suite renforcer les dispositions du
décret du 10 mai 1933. Ainsi, le conseil des ministres, en sa séance de travail du 31 Mars
1979, va décider d’organiser la gestion des stocks de sécurité en Côte d’Ivoire et de créer des
dépôts à Abidjan, Bouaké et Yamoussoukro. La gestion de ces dépôts et de ces stocks de
sécurité est confiée par l’Etat à la GESTOCI à l’issu du conseil des ministres en date du 2
février 1983.
La GESTOCI comprend donc trois dépôts sur toute l’étendue du territoire. Ce sont le dépôt
d’Abidjan sur 33 hectares avec une capacité de stockage de 320 000 m3 , le dépôt de Bouaké
sur 11,5 hectares avec une capacité de stockage de 48 000 m3 et le dépôt de Yamoussoukro
sur 3,5 hectares avec une capacité de stockage de 32 000 m3 . Elle est administrée par un
Conseil d’Administration de onze (11) membres dont le président est nommé sur proposition
de l’Etat. L’organigramme général actuel de la société comprend une Direction Générale à
laquelle sont directement rattachées les directions suivantes :
une direction administrative et financière qui est chargée des dossiers administratifs et
financiers ;
une direction des dépôts et du Terminal Pétrolier d’Abidjan Vridi (TPAV) qui
supervise et coordonne les activités et les opérations menées sur les dépôts.
la gestion des stocks de produits pétroliers, notamment les stocks outils et les stocks
sécurités ;
le transport des produits pétroliers entre dépôts ;
la gestion et l’entretien des dépôts, installations, équipements et matériels nécessaires
à l’exploitation ;
la fourniture des produits pétroliers aux distributeurs agréés.
Les ressources dont dispose la GESTOCI pour financer ses activités sont essentiellement
constituées :
des frais de passage des produits que lui paient les marketeurs ;
de la péréquation transport ;
de la taxe para fiscale prévue dans les prix des produits pétroliers pour le
fonctionnement et la gestion des stocks de sécurité.
C’est précisément sous la supervision du responsable du service maintenance que nous avons
effectué notre projet de fin d’étude.
I.2.1.Présentation du thème
La GESTOCI en tant que gestionnaire des stocks pétroliers de la Côte d’Ivoire a la lourde
responsabilité de garantir la sécurité de ces stocks. Sachant que le plus grand accident qui
puisse arriver à ces produits est un incendie, elle a décidé de se doter d’un réseau incendie
capable de faire face à tout cas de feu qui puisse se déclarer.
I.2.2.Cahier de charges
INTRODUCTION
II.1.DESCRIPTION DU RESEAU
La nouvelle pomperie est constituée de quatre (4) pompes de marque SIDES de type
21.500.12.S1A/BRONZE capable chacune de débiter 600 m3 /h avec une pression de 10 bars.
Ces quatre pompes sont montées en parallèle pour assurer l’alimentation du réseau. Leur rôle
est de maintenir le réseau sous une pression donnée c’est-à-dire d’assurer un débit de liquide
souhaité par l’exploitant afin de permettre à l’installation d’être efficace en cas de sinistre.
Ces pompes sont entrainées par des moteurs diesel de marque DEUTZ type BF 12L513C de
puissance 353 kw à 2300 tr/min.
Marque DEUTZ
Type BF 12L 513C
Nombre de cylindre 12
Cycle Diesel-4 TEMPS suralimenté
Course 130 mm
Vitesse 2300 tr/min
Puissance 480 ch
Masse 1300 kg
Les conduites de refoulement quant à elles, sont des tuyauteries en acier de diamètre 8
pouces qui aboutissent à un collecteur de diamètre 16 pouces (annexe 2).
Pompe : Une pompe centrifuge comporte essentiellement une roue à aubages dans un corps
appelé volute. La rotation de la roue chasse par l’intermédiaire des aubes, l’eau vers la
périphérie et crée une dépression au centre. La roue communique de l’énergie cinétique à
l’eau. Cette énergie cinétique se transforme en énergie potentielle (de pression) partiellement
dans la roue et dans la volute qui joue le rôle de collecteur.
Pour véhiculer l’eau d'un endroit à un autre, la pompe doit fournir une certaine pression
appelée hauteur manométrique totale. Cela dépend des conditions d'aspiration et de
refoulement.
II.1.2.Conditions d’aspiration
Une pompe possède une capacité maximum d'aspiration qui est la valeur du vide qu'elle peut
produire. Cette caractéristique varie suivant le type et la conception technique de la pompe.
Lorsque la pompe est amorcée, la vitesse du fluide qui entre dans la roue augmente, et par
conséquent la pression dans l’ouïe diminue, engendrant ainsi une aspiration et le maintien de
l’amorçage.
Lorsque l’opérateur fait fonctionner les quatre pompes chacune au débit nominal, la vitesse à
l’aspiration des pompes est de 3,2 m/s à une pression supérieure à 2 bars (absolue).
1,013 bar
Bac à
H=14,5 m
2,42 bars
3,28 m/s 2,275 bars 2,46 m/s 2,271 bars 1,64 m/s 2,270 bars 0,82 m/s 2,269 bars
600 m3/h
600 m3/h
600 m3/h
3,28 m/s
3,28 m/s
3,28 m/s
600 m3/h
3,28 m/s
P1 P2 P3 P4
Hh (Pa) = (9,81*Z*ρ)
Il dépend:
du type de pompe
du point de fonctionnement
Il est donné par le fabricant de la pompe sous la forme d'une courbe donnant le NPSH requis
(en mètre de liquide) en fonction du débit.
Quantitativement, le NPSH requis est le supplément minimal de pression qu’il faut ajouter à
la pression de vapeur saturante au niveau de l’entrée de la pompe pour que la pression à
l’intérieur de celle-ci ne puisse être en aucun point inférieure à PVS .
NPSHrequis<NPSHdisponible
II.1.3.Conditions de refoulement
j
1024m3/h
600 m3/h
5,14 m/s
5,14 m/s
5,14 m/s
600 m3/h
600 m3/h
600 m3/h
5,14 m/s
P1 P2 P3 P4
II.1.3.1.Hauteur manométrique
+ + + = + +
= +
𝐇𝐩 = 𝟗𝟏 𝐦
II.1.3.2.Puissance nominale
=
𝐏 = 𝟏𝟒𝟖 𝐊𝐰
Marque SIDES
HGA 0m
II.1.4.1.Définitions
a. Réseau incendie
Le réseau incendie est l’ensemble des installations hydrauliques fixes qui permettent
d’alimenter en débit et en pression les moyens d’application.
b. Maille
On appelle maille, toute partie du sous-réseau dont chaque point dispose au moins de deux
possibilités d’alimentation distinctes et indépendantes de telle sorte que l'indisponibilité de
l’une d’elles ne puisse suffire à compromettre l’intégrité du sous-réseau.
c. Bras mort
On appelle bras mort un élément de réseau inutilisé, sans possibilité de circulation de fluide à
l’intérieur.
d. Moyen d’application
e. Manifold
f. Point de connexion
g. Nœud
II.1.4.2.Description du réseau
Le réseau d’eau est constitué de 11 mailles réparties sur tout le site. Les sorties d’eau sont des
clarinettes (54) situées tout autour des cuvettes des bacs de stockage. Les vannes de
sectionnement du réseau qui sont au nombre de 20, sont des vannes papillon. Elles permettent
d’isoler certaines parties en cas de défaillance ou de nécessité (figure 4). Les conduites de
distribution sont en majorité des tuyauteries en acier de 12 pouces.
Pomperie
Bacs à eau
Ancienne
Pomperie
Conduites d’eau
Clarinettes
La mesure du débit de liquide est un des aspects les plus importants de la régulation. Le débit
du fluide permet de déterminer un diamètre de passage de façon à ce que la vitesse du fluide
reste dans les limites acceptables n’entraînant pratiquement ni perte de charge, ni
échauffements excessifs.
Les besoins en eau d’extinction sont fonctions des risques encourus dans chaque secteur
géographique.
La quantité d’eau disponible est directement définie par le type de réseau et son
dime nsionne ment. La distribution de l’eau sur l’ensemble du site se fait par l’intermédiaire
de tubes. Le réseau étant maillé, les canalisations arrivant à un nœud appartiennent à une ou
plusieurs mailles à la fois. La répartition des débits dans les canalisations de chaque nœud
n’est pas connue à priori et leurs calculs se feront par approximations successives menées par
ordinateur. Les méthodes mathématiques d’itération les plus utilisées sont les méthodes de
HARDY-CROSS et de RALPHSON-NEWTON.
II.2.1.1.Méthode de HARDY-CROSS
Le principe de la méthode est le suivant. On se donne à priori les débits dans chaque tronçon
tout en respectant l’équilibre des débits aux nœuds. Si l’on a, pour N nœuds, soient N -1
relations indépendantes, M mailles, cela revient à donner, pour la partie maillée du réseau,
M-N+1 débits arbitraires auxquels il convient d’ajouter éventuellement ceux aboutissant aux
nœuds frontières lorsqu’ils ne sont pas connus.
Si après s’être fixé pour chaque maille arbitrairement un sens positif de parcours, on
considère une maille I quelconque et on a :
Si on désigne par dqi l’écart entre le débit exact qiex et le débit qi choisi, on a :
= −
On peut écrire, en appliquant à chaque différence de charge , aux bornes d’un tronçon de
conduite, un développement limité du premier ordre :
= +
∑ =∑ +∑
Par ailleurs, la maille I étant supposée isolée et les débits extérieurs étant imposés et comme
les débits qi respectent les équations des débits aux nœuds, la correction dq i doit être la même
pour tous les tronçons formant la maille I. On peut donc mettre dq i = dqI en facteur dans
l’équation des pertes de charge :
∑ =− ∑
soit
∑
=−
∑
Qui représente la correction dqi à apporter aux débits qi pour approcher un peu mieux les
débits exacts qiex . Il faut remarquer que, dans cette relation, les termes du numérateur ainsi
que dqI ont un signe qui est défini par rapport au sens de rotation qui a été choisi pour la
maille, alors que le dénominateur est toujours positif.
∑ | |
=−
∑ | |
On obtient ainsi de nouvelles valeurs des débits dans les conduites de la maille I. Le calcul se
poursuit alors en reprenant le même raisonnement que celui qui précède pour la maille II et
ainsi de suite. A chaque étape évidemment, on tient compte des corrections apportées au débit
dans chacune des conduites. L’ensemble des résultats obtenus pour toutes les mailles
constitue une première itération qu’il conviendra d’affiner de nouveau pour obtenir une
meilleure précision.
Remarquons qu’afin que le calcul converge rapidement, c’est-à-dire que tous les dqI tendent
rapidement vers 0, on a intérêt à commencer par la maille la plus déséquilibrée, c’est-à-dire
pour laquelle ∑ est le plus éloigné de zéro.
II.2.1.2Méthode de NEWTON-RAPHSON
Pour rendre le calcul rapidement convergent vers la solution correspondante, nous utiliserons
un logiciel de calcul basé sur la méthode de DARCY-WEISBACH pour le calcul des pertes
de charge et la méthode de COLEBROOK-WHITE pour le calcul des coefficients de pertes
de charge.
Lorsqu’on analyse un réseau de piping, on a besoin d’un bon outil pour visualiser et
comprendre les interactions entre les tuyaux, les pompes, les vannes…La modélisation du
fonctionnement hydraulique d’un réseau permet de mieux appréhender et de mieux prévoir
l’évolution de la performance du réseau.
II.2.1.3.Présentation du logiciel
Il configure automatiquement les tracés des réseaux pour effectuer les calculs de pertes de
charge tuyauterie par tuyauterie et équilibrer les débits et les pressions dans chaque partie du
réseau en utilisant la méthode d’ajustement du professeur WOOD de l’université d u
Kentucky. Cette méthode utilise les formules de HARDY-CROSS.
Tous les calculs de sélection des pompes utilisent les méthodes présentées dans le
« Hydraulic Institute Standards for centrifugal, rotary and Reciprocating Pumps ».
Le réseau étant une boucle sans un point de décharge, nous effectuerons des études de cas en
créant des points de décharge dans les différentes cuvettes. Les études seront menées sur les
cuvettes les plus éloignées c’est-à-dire sur les circuits les plus résistants. Ce sont la zone
sphère butane et les cuvettes B2, B3 et C2.
Les caractéristiques de l’eau utilisée pour les calculs sont les suivantes :
Pression
Température Densité Viscosité
Fluide de vapeur Etat
(°C) (kg/m3 ) (centistokes)
(bar.a)
Eau 40 992 0,658 0,07384 Liquide
II.2.1.4.Utilisation du logiciel
La première étape consiste à renseigner le logiciel en dessinant le réseau dans le logiciel. Pour
chaque conduite, on rentre le diamètre, la longueur, le matériau et les accessoires dans
certains cas.
La dernière étape est l’affichage des résultats qui peuvent être présentés sur un graphique ou
dans un tableau.
Sphère butane
Figure II.8 : Répartition des débits pour un scénario dans la zone sphère butane
Evaluation des performances d’un réseau d’eau incendie
On constate que dans cette situation l’arrivée de l’eau se fait principalement par les conduites
25 et 26. Les conduites 24 et 29 ont de faibles débits parce qu’elles n’ont pas de clarinettes
c’est-à-dire qu’elles ne disposent pas d’équipement qui demande de la pression ou un certain
débit. La chute de pression maximale par conduite est de 0,29 bar.
Quant aux tuyaux 25 et 26, ils possèdent respectivement 3 et 4 clarinettes. Ces clarinettes en
tant que manifolds sont le siège de fortes demandes en eau. C’est pourquoi les débits sont
élevés dans ces conduites. La conséquence de cette situation est qu’on a de grandes vitesses (4
m/s).
Cuvette B2
[Texte] Figure II.9 : Répartition des débits pour un scénario dans la cuvette B2
Evaluation des performances d’un réseau d’eau incendie
Cuvette B2
Le maximum d’eau circule dans les conduites 23 et 31. Le débit dans le tuyau 28 n’est pas
élevé malgré la demande à cause du diamètre (8"<12"). De plus la sortie dans cette conduite
est uniquement assurée par un seul canon fixe.
Autour de B2, toutes les pressions sont supérieures à 8,00 bars. Cela est dû aux vitesses qui
elles sont faibles (toutes inférieures à 3 m/s). Les chutes de pression ne sont pas importantes
(moins de 0,35 bar). La répartition des débits dans les 12 pouces est quasiment équilibrée.
Les résultats ci-dessus ont été obtenus après quatre (4) itérations comme dans le cas de la
zone sphère butane avec une précision de 10-6 au niveau des calculs de pression dans les
nœuds et une précision de 10-5 pour équilibrer les boucles en pression.
Cuvette C 2
[Texte] Figure II.10 : Répartition des débits pour un scénario dans la cuvette C2
Evaluation des performances d’un réseau d’eau incendie
Cuvette C2
Vue la répartition des débits dans les différentes conduites 12 et 30, on constate qu’il serait
intéressant dans le cas d’une utilisation de toutes les sorties autour de la cuvette, de disposer
les équipements qui demandent le plus d’eau sur l’une des sorties de la conduite 12. C’est
aussi dans cette conduite qu’il y a les pressions les plus élevées.
Les vitesses sont faibles ; entrainant ainsi de très petites pertes de charge dans les conduites de
12 pouces.
Cuvette B3
[Texte] Figure II.11 : Répartition des débits pour un scénario dans la cuvette B3
Evaluation des performances d’un réseau d’eau incendie
Dans une installation, la circulation du fluide en circuit fermé n’est possible que si ces pertes
de charge sont compensées par une pompe. Le calcul des pertes de charge permet de
déterminer la hauteur manométrique des pompes. On calcule les pertes de charge sur tous les
tronçons et la perte de charge du circuit le plus défavorisé permettra de définir le
fonctionnement de la pompe.
Simulations
Zone sphère
Cuvette B2 Cuvette C2 Cuvette B 3
butane
Pertes de charge dans le
6,34 6,46 5,203 5,941
réseau
Linéaire 5,707370 5,321996 4,810949 5,435051
Pertes de
Charge
dans toute Singulière 2,514658 2,871108 2,605935 2,439526
l’installation
(bars)
Totale 8,222028 8,193104 7,416884 7,874577
Les pertes de charge maxima dans le réseau que les pompes devront vaincre sont de 6,46 bars
(annexe 3).
Les pertes de charges dans l’installation sont élevées à cause de l’étroitesse des conduites de
refoulement. Les vitesses sont élevées (5,14 m/s).
CONCLUSION PARTIELLE
Ce chapitre a été consacré à l’étude du comportement du réseau. Deux méthodes ont été
utilisées pour pouvoir obtenir des résultats. La première est la méthode de Hardy-Cross qui
génère les informations sur le sens d’écoulement et la répartition des débits dans le réseau, et
la seconde méthode est la méthode de Darcy-Weisbach pour le calcul des pertes de charge.
Ces deux modèles de calculs ont permis de connaitre les débits et les pressions conduite par
conduite et maille par maille.
III.1.GENERALITES
Pour pouvoir combattre les incendies, il faut prévoir un certain volume d’eau appelé réserve
incendie. C’est le service d’inspection des assureurs incendie qui fixe les données en la
matière. Dans le cas de la GESTOCI, la construction d’un second bac à eau a été
recommandée par les assureurs qui, nous supposons, ont menés des études approfondies
conformément aux différentes recommandations en vigueur. Ces calculs sont effectués en
tenant compte des dangers et du temps que l’on mettra pour pouvoir éteindre le feu. Nous ne
saurons remettre en cause les capacités des réservoirs à alimenter correctement les quatre
pompes au débit de 600 m3 /h.
«Le réseau d’eau incendie sera maillé et sectionnable tant en ce qui concerne l’eau de
protection que la solution moussante».
En effet, Le maillage du réseau doit être réalisé dès la sortie de la locale pomperie d'incendie
et les branches doivent prendre rapidement des directions divergentes. Par exemple, le
maillage ne saurait débuter au coin de la première cuvette rencontrée rendant cette connexion
primordiale à la sécurité du dépôt et sensible à une explosion.
En ce qui concerne le calcul des débits d’eau, il doit être effectué conformément à la
législation sur les installations classées et repris dans les plans d’opérations internes (POI) du
dépôt. Pour l’extinction d’un feu de liquide, nous avons évalué les besoins en eau avec un
taux d’application de 5l/mn/m². Les résultats obtenus sont les suivants :
Cuvettes B1 C1 D1 B2 C2 &B3
La question fondamentale que nous nous posons, est de savoir si dans la configuration
actuelle des équipements, l’installation peut satisfaire ces attentes ?
- Dès le début d'un feu jusqu'au regroupement de l'ensemble des moyens nécessaires à
l'extinction finale (débit Q 1 ) ;
- La phase d’attaque du feu (débit Q 2 ).
Le débit global Q qui doit être disponible dans le réseau est égal à la somme Q 1 + Q2 .
Dans le premier cas, il est préconisé pour contenir l'incendie, d'appliquer sur la surface en
feu un taux réduit égal à la moitié du taux d'application nécessaire à l'extinction. Les
équipements dont dispose le service de sécurité pour cette phase de protection sont des lances
monitor de capacité 1500 l/min soit 90 m3 /h et des couronnes d’arrosage de capacité 40 l/min.
Dans l’arrêté du 09/11/72 relatif à l’aménagement et l’exploitation des dépôts
d’hydrocarbures liquéfiés, les quantités minimales d’eau sont définies dans le tableau ci-
dessous.
Nous pouvons donc déduire de ce qui précède les débits requis pour cette phase de protection.
Cuvettes B1 C1 D1 B2 C2 & B3
Taux (l/m²/min) 1 3 1 3 1 3 1 3 1 3
Débit (m3 /h) 105 315 105 316 11 32 158 475 158 475
Tableau III.3 : Débit requis pour la phase de protection
Pour la seconde situation, en plus des possibilités minimales découlant du premier cas, le
réseau d'eau doit pouvoir fournir simultanément un appoint tel que défini ci-après : 120 m3 /h
(au minimum pour un dépôt de capacité de stockage supérieure à 2500 m3 ).
Pour répondre donc à la question posée, nous comparerons le débit maximal disponible sur le
site aux débits théoriques des normes dans les cas les plus défavorables.
Le tableau suivant compare les besoins maxima avec les moyens maxima sur le site :
1000
800
Débit (m3 /h)
600
527 527
200
54
0
A1 B1 B2 B3 C1 C2 D1
Zones
Le constat effectué est que dans tous les cas de figure, le réseau peut couvrir les besoins en
eau c’est-à-dire pour la protection et/ou pour l’extinction.
Pour être efficace, tout va se jouer sur l’utilisation rationnelle des hydrants pour satisfaire les
exigences spécifiées. En d’autres termes, certaines mesures se suffisent à elle- même, d’autres
doivent être combinées pour atteindre la fiabilité souhaité.
Dans l’ensemble nous retiendrons qu’en terme de débit, en se servant des sorties d’eau de
manière raisonnable, il sera possible de respecter les normes (Voir annexe 5). Reste à savoir si
la composition chimique de cette eau obéira aux normes ?
III.3.CRITIQUES
Le but principal des normes concernant la distribution de 1’eau, est de faire en sorte
que les concepteurs d’ouvrages et les opérateurs d’équipements destinés à fournir de l’eau
pour des fins d’extinction de feu, travaillent de manière à ce que le service offert soit sûr,
efficace et de qualité. Pour y parvenir, les systèmes de pompage, de traitement et de
distribution doivent être planifiés et exploités en conséquence.
Il serait plus intéressant d’évaluer tous les risques afin de pouvoir définir efficacement
les performances et les limites du réseau. En d’autres termes, lorsque nous posons la question
de savoir ‘’Que peut-on prévoir en matière de besoin en eau pour assurer de façon suffisante
l’alimentation des engins incendie sans remettre en cause le réseau d’eau existant ?’’, le
service sécurité reste perplexe pour donner une réponse. Or pour dire qu’un système
accomplit efficacement sa tâche, il faut avoir des attentes bien définies.
C’est précisément cette absence de données qui nous a poussés à évaluer les performances du
réseau en se basant uniquement sur les débits minimaux recommandés par les normes.
En ce qui concerne les pompes, il est difficile de mener une étude approfondie sans les
données telles que le NPSH requis et la courbe de fonctionnement de la pompe. Aussi, les
manomètres placés sur les différentes conduites d’aspiration et de refoulement sont
défaillants. De même, le débitmètre placé sur le collecteur de refoulement n’arrive plus à
afficher le débit qui sort des pompes. Pourtant tous ces éléments permettent de comprendre le
fonctionnement du réseau.
Problème de fuites :
Nous avons constaté plusieurs fuites sur le terrain dues à la mauvaise manipulation des
clarinettes. Cela engendre des pertes de charge supplémentaires dans le réseau.
En plus des problèmes cités ci-dessus, il faut signaler que, lors de l’arrêt des pompes ou à
certains moments, on entend des bruits au niveau de la pomperie. Ces bruits proviennent du
retour de la pression de l’eau sur les clapets anti- retour placés sur les conduites de
refoulement. A long terme, ces coups de bélier vont endommager les clapets et par suite les
pompes.
• garantir la continuité du service en minimisant les casses des réseaux et leurs conséquences ;
L’objectif d’une bonne gestion du patrimoine des réseaux d’eau est d’assurer la pérennité des
réseaux tout en maîtrisant les investissements dans le temps.
D’abord, il faut faire une mise à jour du POI afin de pouvoir quantifier les besoins en eau
pour les dangers tels que les feux de bacs, de cuvettes… Cela permettra de savoir pour une
intervention donnée, combien de pompes faut- il mettre en marche et à quel débit doivent-elles
fonctionner. La connaissance de ces besoins nous aide aussi à définir les moyens à mettre en
œuvre et de savoir s’il y a lieu de faire appel à une aide extérieure tout en étant capable de
préciser le type d’aide attendu de l’extérieur.
Ensuite en ce qui concerne les pompes, pour assurer la pérennité de l’installation, il faut
déterminer le point de fonctionnement. Pour cela, la GESTOCI doit se doter de certaines
informations sur les pompes telles que la courbe de fonctionnement, le NPSH requis et la
courbe de rendement. Il est difficile de bien exploiter un équipement si on ne le connaît pas.
Enfin, pour le retour de la pression, il serait intéressant de mettre en place un anti-bélier sur
l’installation pour amortir cette variation de pression.
Par ailleurs, signalons que hors mis les pompes, la GESTOCI ne dispose pas d’un système
indépendant qui puisse assurer la relève au cas où la pomperie aurait un problème. Elle doit se
doter de moyens mobiles suffisants pour suppléer le réseau fixe en cas de défaillance.
Pour finir, nous rappelons qu’il n’y a pas que l’eau qui est utilisée pour éteindre le feu. Il y a
aussi l’émulseur. Tout cela pour dire que par rapport aux besoins en eau incendie et en
émulseur, avec les moyens disponibles sur le site, la GESTOCI est en mesure d’assurer la
temporisation voire l’extinction dans la plupart des cas.
CONCLUSION
Au terme de notre étude, nous constatons que le réseau d’eau incendie de la GESTOCI
offre une disponibilité en eau de 2400 m3 /h qui peuvent satisfaire simultanément les besoins
de protection et d’extinction.
Cette étude a aussi révélé qu’on peut prévoir avec certitude la quantité d’eau dont on a besoin
rien qu’en évaluant les risques. Les analyses faites ont permis de mettre en évidence le
comportement du réseau face à certains scénarios catastrophiques dans les cas les plus
défavorables.
Par ailleurs, ce stage plein de pratiques, nous a permis de consolider davantage nos
connaissances de l’entreprise. Mais parallèlement à cet apprentissage de la vie en entreprise,
ce stage a été pour nous l’occasion de prendre connaissance avec la protection contre incendie
dans un dépôt pétrolier.
Toutefois, relativement à notre travail, la tâche difficile reste à faire. En effet s’il est facile de
faire des prévisions théoriquement, il est beaucoup difficile pour les risques qu’on ne peut pas
évaluer, de définir les besoins par des exercices incendies.
BIBLIOGRAPHIE
[1] François G. BRIERE, « Distribution et collecte des eaux », deuxième édition revue et
corrigée.
[3] Joseph SARAKA, « Mécanique des fluides généraliste », Ingénierie pédagogique, INPHB
2007
[7] http://www.forums.futura-sciences.com/technologies
Page 46
Figure : Plan de la GESTOCI (TPAV)
Figure 1 : organigramme de la direction technique
Page 47
Evaluation des performances d’un réseau d’eau incendie
= (Pa)
D= diamètre en mètre
1 /D 2,51
2log (Relation de Colebrook)
3,71 Re
52
Evaluation des performances d’un réseau d’eau incendie
Cuvette B2
Repère Diamètre Longueur Accessoires K Vitesse Pertes de charge
(pouces) (m) (nombre) (m/s) (bars)
16 38 Vanne papillon 0,35 5,14 0 ,104
1
12 48,2 Coude à 45° (6) 0,21 4,95 0,413
2
12 4 4,18 0,033
3
12 80,2 Coude à 45° (2) 0,21 3,41 0,23
4
8 255 Vanne papillon 0,63 1,44 0,233
5 Coude à 45° (2) 0,22
Coude à 90° (8) 0,42
12 33,3 4,18 0,129
6
12 80 Coude à 45° (4) 0,21 3,40 0,256
7
8 180,3 Vanne papillon 0,63 1,74 0,256
8 Coude à 45° (7) 0,22
Coude à 90° 0,42
12 92 Vanne papillon 0,35 3,15 0,263
9 Coude à 45° (2) 0,21
Coude à 90° (1) 0,39
8 174,8 Vanne papillon 0,63 2,13 0,198
10 Coude à 45° 0,22
Coude à 90° 0,42
12 97,7 Vanne papillon 0,35 0,77 0,015
11
12 161,6 Vanne papillon 0,35 1,31 0,083
12 Coude à 90° (4) 0,42
12 80,4 Coude à 90° (6) 0,42 2,08 0,123
13
12 90,7 1,06 0,027
14
12 116 Coude à 90° (5) 0,42 1,45 0,083
15
12 124 2,52 0,179
16
12 10 4,95 0,053
17
8 32 Vanne papillon 0,63 1,83 0,065
18 Coude à 90° (2) 0,42
8 91,4 0,000 0,000
19
8 480 1,83 1,373
20
12 76,8 Vanne papillon 0,35 4,13 0,407
21 Coude à 45° (3) 0,21
Coude à 90° (1) 0,39
Cuvette C2
Repère Diamètre Longueur Accessoires K Vitesse Pertes de charge
(pouces) (m) (nombre) (m/s) (bars)
16 38 Vanne papillon 0,35 5,14 0 ,104
1
12 48,2 Coude à 45° (6) 0,21 4,83 0,393
2
12 4 4,30 0,035
3
12 80,2 Coude à 45° (2) 0,21 3,62 0,262
4
8 255 Vanne papillon 0,63 1,53 0,262
5 Coude à 45° (2) 0,22
Coude à 90° (8) 0,42
12 33,3 4,30 0,136
6
12 80 Coude à 45° (4) 0,21 3,50 0,270
7
8 180,3 Vanne papillon 0,63 1,79 0,271
8 Coude à 45° (7) 0,22
Coude à 90° 0,42
12 92 Vanne papillon 0,35 3,19 0,269
9 Coude à 45° (2) 0,21
Coude à 90° (1) 0,39
8 174,8 Vanne papillon 0,63 2,49 0,230
10 Coude à 45° 0,22
Coude à 90° 0,42
12 97,7 Vanne papillon 0,35 0,15 0,003
11
12 161,6 Vanne papillon 0,35 0,200
12 Coude à 90° (4) 0,42
12 80,4 Coude à 90° (6) 0,42 2,65 0,197
13
12 90,7 0,53 0,007
14
12 116 Coude à 90° (5) 0,42 1,90 0,139
15
12 124 2,44 0,168
16
12 10 4,83 0,051
17
8 32 Vanne papillon 0,63 1,67 0,054
18 Coude à 90° (2) 0,42
8 91,4 0,000 0,000
19
8 480 1,67 0,511
20
12 76,8 Vanne papillon 0,35 4,08 0,398
21 Coude à 45° (3) 0,21
Coude à 90° (1) 0,39
12 200 Vanne papillon 0,35 2,18 0,227
22
12 107,3 Coude à 45° (1) 0,21 0,94 0,031
23 Coude à 90° (90°) 0,39
Cuvette B3
Repère Diamètre Longueur Accessoires K Vitesse Pertes de charge
(pouces) (m) (nombre) (m/s) (bars)
16 38 Vanne papillon 0,35 5,14 0 ,104
1
12 48,2 Coude à 45° (6) 0,21 4,73 0,378
2
12 4 4,40 0,037
3
12 80,2 Coude à 45° (2) 0,21 3,70 0,273
4
8 255 Vanne papillon 0,63 1,56 0,273
5 Coude à 45° (2) 0,22
Coude à 90° (8) 0,42
12 33,3 4,40 0,142
6
12 80 Coude à 45° (4) 0,21 3,58 0,282
7
8 180,3 Vanne papillon 0,63 1,84 0,285
8 Coude à 45° (7) 0,22
Coude à 90° 0,42
12 92 Vanne papillon 0,35 2,93 0,228
9 Coude à 45° (2) 0,21
Coude à 90° (1) 0,39
8 174,8 Vanne papillon 0,63 3,29 0,393
10 Coude à 45° 0,22
Coude à 90° 0,42
12 97,7 Vanne papillon 0,35 0,319
11
12 161,6 Vanne papillon 0,35 1,78 0,149
12 Coude à 90° (4) 0,42
12 80,4 Coude à 90° (6) 0,42 3,02 0,253
13
12 90,7 0,08 0,0002
14
12 116 Coude à 90° (5) 0,42 1,98 0,151
15
12 124 1,90 0,103
16
12 10 4,73 0,049
17
8 32 Vanne papillon 0,63 1,61 0,050
18 Coude à 90° (2) 0,42
8 91,4 0,000 0,000
19
8 480 1,61 0,477
20
12 76,8 Vanne papillon 0,35 4,01 0,385
21 Coude à 45° (3) 0,21
Coude à 90° (1) 0,39
12 200 Vanne papillon 0,35 2,03 0,198
22
12 107,3 Coude à 45° (1) 0,21 0,64 0,015
23 Coude à 90° (90°) 0,39
ANNEXE 5 : Normes
Le réseau d'eau d'incendie sera maillé et sectionnable tant en ce qui concerne l'eau de
protection que la solution moussante.
Des bras morts pourront être autorisés sur proposition de l'Inspection des installations classées
au préfet sous réserve que ces sections non maillées ne fassent pas plus de 50 m de long et
soient destinées à des ouvrages accessibles ou protégeables par d'autres sections.
Les couronnes d'arrosage fixes des bacs inaccessibles (plusieurs rangées, murets de rétention
trop élevés) devront permettre tant l'arrosage à l'eau que le déversement de la solution
moussante. Elles seront sectionnables séparément du réseau d'eau et du réseau d'émulsion,
elles seront de plus sectionnables bac par bac depuis l'extérieur des cuvettes.
Ce réseau sera équipé de raccords normalisés permettant son alimenta tion par des moyens
mobiles tels que motopompes, ces raccords dont l'implantation sera déterminée en accord
avec les Services de secours et d'incendie, seront si possible éloignés de la pomperie- incendie
fixe.
Le débit d'eau d'incendie fixé par arrêté préfectoral devra permettre la protection de tous les
ouvrages ou unités situés dans la zone en feu ou a moins de 50 mètres de celle-ci et l'attaque
ou le confinement du feu tel que défini à l'article 12.
Pour les réservoirs munis d'une couronne d'arrosage non sectionnable ou situés dans les zones
en feu (feu de cuvette par exemple), le débit de référence sera égal à celui de la couronne.
Pour les réservoirs situés hors de la zone en feu et dotés de couronne d'arrosage sectionnable
par secteur, seul le débit des secteurs exposés au feu sera pris en compte.
Pour les réservoirs non dotés de couronnes d'arrosage, le débit de référence sera celui des
lances préconisées pour la protection.
L'exploitant devra s'assurer de réunir le matériel nécessaire à l'extinction de tous les feux
susceptibles de se produire dans son dépôt soit grâce à des moyens propres soit grâce à des
protocoles ou conventions d'aide mutuelle précisés dans le plan d'opération interne établi en
liaison avec les services de lutte contre l'incendie. Les moyens maintenus sur le site,
notamment en ce qui concerne la réserve d'émulseur et sa mise en œuvre devront permettre :
-l'attaque à la mousse du feu de la plus grande cuvette (bacs déduits) avec un taux
d'application réduit pour contenir le feu et simultanément la protection des installations
menacées par le feu telles que définies aux articles 11 et 19. Ces moyens devront être
opérationnels jusqu'à l'arrivée d'aide extérieure avec un minimum de une heure.
- 15 l/m²/mn pour les produits polaires solubles à plus de 50 % dans l'eau. (Pour le calcul de la
réserve en émulseur la concentration de celui-ci dans la solution moussante sera prise
forfaitairement égale à 5 %).
Le taux d'application réduit destiné à contenir le feu sera pris égal à la moitié du taux
d'application théorique.
L'exploitant devra s'assurer que les qualités d'émulseur qu'il choisit, tant en ce qui concerne
ses moyens propres que ceux mis en commun, sont compatibles avec les produits stockés.
Le plan d'opération interne sera révisé en tenant compte de ces nouvelles dispositions et devra
permettre d'envisager l'extinction d'un feu de cuvette dans un délai de trois heures.
La réserve en émulseur sera disponible en conteneurs de 1000 litres minimum dont les
emplacements devront être étudiés en vue d'une utilisation aisée lors de la montée en
puissance des moyens. Les capacités en fûts de 200 litres devront être remplacées des que
possible. Les récipients de capacité inférieure ne doivent pas être comptés dans les réserves
d'émulseurs.
Les dépôts mixtes d'hydrocarbures et de produits polaires ne doivent disposer que de réserves
en émulseurs polyvalents.
Les essences et carburants contenant plus de 5 % de produits oxygènes sont assimilés à des
produits polaires.
Des exercices de mise en œuvre du matériel incendie notamment des essais d'émulseurs sur
feu réel doivent être organisés une fois par an en concertation entre l'exploitant, l'Inspection
des installations classées et les Services de secours et d'incendie.