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Procedures ref Oui Non N/A OBSERVATION

2ème PARTIE : APPRECIATION DU CONTROLE


INTERNE
CHAPITRE I - GENERALITES
A - OBJECTIFS DU CONTROLE INTERNE
L’analyse de l’organisation générale doit permettre :

- D’identifier les problèmes pouvant remettre en cause la


fiabilité des procédures particulières de chaque
fonction ;
- D’évaluer les possibilités de s’appuyer sur les travaux
effectués par le service d’audit interne.

B - ORGANISATION GENERALE DE
L’ENTREPRISE

Existe-t-il un organigramme de l’entreprise ?


Est-il diffusé, appliqué, reconnu ?
Les fonctions sont-elles correctement définies pour chaque
tâche ?
Existe-t-il un manuel des procédures internes ?
Si oui, est-il régulièrement mis à jour par des personnes
autorisées et diffusé ?
- Les imprimés utilisés par l’entreprise sont-ils

 Simple ?
 Vérifiables ?

- Si des délégations de pouvoir sont accordées au


personnel,
- Sont-elles clairement définies ?
- Font-elles l’objet d’une diffusion au sein de
l’entreprise ?
- Sont-elles régulièrement mises à jour ?
- L’utilisation qui en est faite est-elle contrôlée ?

Les moyens en personnel et en matériel sont-ils adaptés aux


besoins ?
Dans les petites entreprises, la direction exerce-t-elle un
contrôle rigoureux sur les opérations ?
Les fonds personnels de la direction sont-ils bien distincts
des fonds de l’entreprise ?
C - SYSTEME BUDGETAIRE
La gestion s’appuie-t-elle sur des prévisions ?
Dans l’affirmative, les prévisions sont-elles formalisées,
c’est-à-dire faites dans les cadres d’une procédure définie à
l’avance ?
Des budgets, bilan et compte d’exploitation prévisionnels
sont-ils établis ?
L’entreprise considère-t-elle ces budgets comme base
d’action ou comme un moyen administratif de contrôle ou
les deux à la fois ?
Leur réalisation est-elle vérifiée ou analysée ?
L’entreprise tient-elle une comptabilité prévisionnelle ?
Existe-t-il un tableau de bord à usage de la direction ?
- Si oui inclut-il des informations sur les domaines
suivants :
 Carnet de commandes –
 clients ?
 En cours clients ?
Retards de règlements ?
 Créances douteuses ?
 Engagements fermes de dépenses ?
 En-cours fournisseurs ?
 Volume et rotation des stocks ?

L’entreprise établit-elle des prévisions de trésorerie ?


Sont-elles contrôlées et les écarts sont-ils justifiés ?
D - SERVICE D’AUDIT INTERNE
Le service d’audit interne est-il directement rattaché à la
direction générale ?
Le responsable du service d’audit interne a-t-il une
formation suffisante ?
Le personnel du service reçoit-il une formation appropriée ?
Le service utilise-t-il des méthodes de travail appropriées
(programmes de travail, dossiers bien tenus,…) ?
Le service d’audit interne peut-il avoir accès à tous les
services, documents…qu’il souhaite ?
Les rapports du service d’audit interne sont-ils suivis
d’effets ?
Des liens de parenté ou d’intimité prononcée existent-ils
entre des membres du service de contrôle interne et des
membres d’autres services de l’entreprise ?
E - ORGANISATION COMPTABLE
La direction des services comptables est-elle assurée par un
chef comptable compétent ?
Le personnel comptable est-il équitablement rémunéré ?
La qualification et la moralité du personnel comptable sont-
elles vérifiées (casier judiciaire, références professionnelles
antérieures,…) ?
Le personnel comptable suit-il une formation appropriée ?
Des employés travaillent-ils en dehors des heures normales
de bureau ?
dans quelles circonstances précises ?
L’organisation permet-elle l’accomplissement des travaux
comptables par un autre personne que le titulaire du poste ?
Tous les employés prennent-ils des vacances annuelles ?
Les tâches sont-elles effectivement attribuées à d’autres
employés en l’absence du titulaire en vacance ou absent ?
Au moment de l'ouverture du courrier, le chef comptable
est-il averti ou informé de tous les litiges ?
Existe-t-il une liste tenue À jour des comptes généraux
utilisés par l'entreprise ?
L'ouverture ou la clôture des comptes est-elle approuvée par
le chef comptable ?
Existe-t-il un manuel des procédures comptables d'usage
courant, et notamment en cas de consolidation ?
Ces documents sont-ils régulièrement tenus À jour ?
Le plan comptable de l'entreprise est-il conforme au plan
comptable professionnel ?
Les fonctions sont elles clairement définies et es travaux
sont-ils exécutés conformément aux instructions données ?
A-t-on prévu une division des tâches ainsi que des
contrôles réciproques ?
Les fonctions d'ordonnancement des recettes et des
dépenses sont-elles dissociées des fonctions de trésorier ?
Les imputations et les passations d'écritures sont elles
assurées par des personnes différents ?
Les livres ou autres documents comptables sont-ils
conservés dans des lieux sûrs et protégés contre tous risques
d’incendie ou de destruction ?
Leur accès est-il limité aux personnes autorisées ?
L'accès aux archives est-il strictement réglementé ?
Les livres légaux sont-ils régulièrement tenus ?
Sont-ils côtés et paraphés ?
Les comptes intermédiaires sont-ils établis à partir des
données de la comptabilité ?
Leur périodicité est-elle suffisante ?
- Au cas où l'informatique fait partie du système
comptable, les contrôles sur les aspects suivant sont ils
suffisants
• installation ?
• organisation ?
• conception, analyse, programmation ?
• exploitation ?
• sécurité, risques, assurances?
L'entreprise tient-elle une comptabilité analytique ?
Cette comptabilité est-elle intégrée À la comptabilité
(générale ?
Sinon, les deux comptabilités sont-elles régulièrement
rapprochées ?
Cette comptabilité analytique permet elle d'obtenir des
informations sur les marges par produit ou famille de
produits ?
Les clefs de répartition des charges indirectes sont-elles
adaptées À la nature des charges ?
F - PROTECTION DES ACTIFS
- Les moyens matériels de protection sont-ils
suffisants en ce qui concerne
• l'accès aux locaux ?
• l'accès aux stocks ?
la sécurité des immobilisations, valeurs., ?
La politique générale sur les risques À couvrir par les
assurances a-t-elle été définie par le conseil d'administration
?
Les assurances sont-elles revues périodiquement par un
cadre ou un employé responsable ?
Les assureurs sont-ils mis en concurrence ?
Existe-t-il des assurances couvrant des risques particuliers
pour les salariés qui occupent des postes importants dans
l'entreprise ?
Les sinistres sont-ils déclarés sans délais aux assurances ?
Le remboursement des sinistres fait-il l'objet d'un suivi
rigoureux ?
Si les assurances mettent des obligations À la charge de
l'entreprise, le respect de ces obligations est-il régulièrement
contrôlé ?
CHAPITRE - III. ACHATS - FOURNISSEURS
A - OBJECTIFS DU CONTROLE INTERNE
L'analyse du système de contrôle interne de ta fonction x x
Achats fournisseurs doit permettre de s'assurer que:
Les séparations de fonctions' sont suffisantes ?
Tous les achats (matières et services de l'entreprise sont
correctement autorisés et comptabilisés?
Les achats comptabilises correspondent a des dépenses
réelles de l'entreprise ?
Ces dépenses sont faîtes dans l'intérêt de entreprise et
conformément a son objet. ?
Tous les achats enregistrés sont correctement évalués ?
Tous les avoirs a obtenir sont enregistrés. ?
Toutes les dettes concernaient les marchandises et
services reçus sont enregistrées dans la bonne période. ?

Les engagements pris par l'entreprise et devant figurer


dans l'annexe sont correctement suivis. ?
B - SEPARATION DE FONCTIONS
Apprécier la séparation de fonction en qui concerne : x x
Emission des demandes d'achats ?
Etablissement des commandes ?
Autorisation des commandes ?
Réception des marchandises ou services ?
Comparaison quantitative et qualitatives des marchandises
ou services reçus avec les commandes
Comparaison bon de réception/commande/facture ?
Imputation comptable ?
Contrôle des factures ?
Suivi des avoirs à recevoir ?
Bon à payer ?
Tenue du journal d'achats
Tenue de l'inventaire permanent
Tenue des comptes individuels des fournisseurs
Rapprochement des relevés fournisseurs avec les comptes
Rapprochement du compte collectif fournisseur avec la
balance fournisseur
Centralisation du journal d'achats
approbation des opérations diverses relatives aux achats et
comptes fournisseurs créditeurs divers.
- Accès à la comptabilité.
C – COMMANDES
Existe-t-il un système de déclenchement automatique
des commandes lorsque les stocks arrivent a' une
quantité minimum ?

Si oui, les quantités minima sont-elles revues régulièrement


en fonction des besoins réels de la fabrication ?
Les commandes de biens ou de services ne sont-elles
passées que sur la base de demandes d'achats établies par
(les personnes habilitées ?

- Chaque service demandeur (dispose t il d'un budget


de dépenses prévisionnelles ?
Si oui, la consommation (le ces budget est-elle suivie
régulièrement pour éviter les dépassements ?
Ce suivi tient il compte des commandes engagées
niais ion encore facturées ?
Des bons de commande sont-ils établis
systématiquement ?
- Si oui, sont-ils
• prénumérotés ?
• établis en quantités et en valeur ?
• signés par un responsable, au vu de la demande
d'achat ?

Existe-t-il une liste des fournisseurs autorisés, pour les


achats courants ?
Si oui, est-elle
• approuvée par un responsable ?
• régulièrement mise à jour ?

Les prix proposés sont-ils comparés avec le marché ?

Les autres achats font-ils l'objet d'appel d'offre, au moins


au-dessus d'un certain montant?
Existe-t-il une procédure permettant d'éviter les commandes
excessives ?
Si des bons de commandes prénumérotés sont utilisés, leur x x
séquence numérique est-elle utilisée pour

• enregistrer les engagements pris par l'entreprise ?


• identifier les retards d'exécution ?

- Existe-t-il une procédure de relance des fournisseurs en


retard de livraison ?
Ces fournisseurs sont-ils soumis à des pénalités ?
Un exemplaire des bons de commandes est-il communiqué : x x
• au service de réception ?
• au service de comptabilité ?

- si oui ces services s'assurent-ils qu'ils reçoivent tous ?


Les procédures de contrôle des achats sont-elles revues
périodiquement par les auditeurs internes ou autres
personnes indépendantes du service achat pour s'assurer
que la politique de la société est bien appliquée ?
D - RECEPTION DES MARCHANDISES ET
SERVICES
Existe-t-il un service de réception ?
- Les marchandises reçues sont-elles rapprochées des x x
bons de commande en ce qui concerne :
• les quantités(comptage effectif )?
• la qualité ?
- Des bons de réception sont ils établis
systématiquement
- Si oui sont-ils:
• prénumérotés ?
• signés par le réceptionnaire ?
• datés?

- La prénumérotation des bons est-elle utilisée pour


contrôler
• l'exhaustivité des bons transmis a la comptabilité,
par centre de réception ?
• l'enregistrement des mouvements de stocks ?
- Existe-t-il un système équivalent au bon de réception
en matière de service ?
Si oui, les procédures ci-dessus sont-elles appliquées pour
contrôler l'exhaustivité de l'enregistrement ?
Les anomalies en matière de quantité et qualité
constatées font-elles l'objet d'un bon de retour (Ou (le
contestation) ?
Si oui, ces bons sont-ils
• prénumérotés ?
• transmis à une personne chargé d’obtenir Ies
avoirs ?

- Les factures reçues sont-elles vérifiées avec les x x


bons de commandes et de réception en ce qui
concerne :
• le quantités ?
• la qualité ?
• les prix unitaires ?
• les conditions financières ?
Les anomalies constatées font-elles l'objet de bons de
contestation ?
Si oui suivent-ils les même règles que ceux émis à
réception (pré numérotation).
Les avoirs reçus sont-ils contrôlés avec les bons de
retour et/ou de contestation et les factures d'origine en ce
qui concerne :
• les quantités?
• les prix?

- Les factures et avoirs reçus sont-ils contrôlés en ce qui x x


concerne
• les multiplications ?
• les additions ?
• le montant de la TVA ?
• la déduction des avances, acomptes, remises ?
Les contrôles effectués sur les factures et avoirs sont-ils
clairement matérialisés pour permettre une vérification a
posteriori qu'ils ont tous été effectués ?
- Les imputations sont-elles
• données par des personnes compétentes disposant
des documents nécessaires?
• revues par un responsable?
L'ouverture d'un nouveau compte fournisseur est-elle
soumise à autorisation ?
E - COMPTABILISATION DES FACTURES ET
AVOIRS
La comptabilité fournisseurs reçoit-elle un exemplaire
• des bons de commandes ?
• des bons de réception (marchandises et services) ?
• des bons de retour ou de contestation ?

Si oui, en contrôle-t-elle l'exhaustivité ?


Les numéros manquants sont-ils réclamés ?
Un rapprochement est-il fait entre les factures et avoirs
reçus et les bons de réception et de retour ou de
contestation ?
- existe-t-il un contrôle permettant de s'assurer que toutes
les factures et tous les avoirs reçus sont
comptabilisés :
• dans le journal des achat ?
• aux comptes individuels fournisseurs ?
Les factures et avoirs comptabilisés sont-ils annules
pour éviter un double enregistrement ?
La comptabilisation de duplicata est-elle interdite ou
soumise à autorisation
particulière ?
Les règles de récupération de la TVA sont-elles
respectées en particulier Si les Fournisseurs payent la
TVA sur les encaissements ?
F - PROVISIONS POUR FACTURES A RECEVOIR
Le rapprochement effectué entre les factures et avoirs
reçus et les bons de réception ou de retour (voir
comptabilisation les factures) est-il utilisé pour établir,
en fin de période, le montant des factures à recevoir ?
Sinon existe-t- il une procédure pour saisir les provision à
effectuer ?
Les factures de transport sont elles rapprochées avec les
avis de transport pour établir la provision ?
- Des comptes de frais à payer sont- ils tenus pour toutes
les charges qui ne figurent pas en comptes fournisseur et
qui sont payées de façon épisodique ?
- En matière de service, le service comptable :

• utilise-t-il les bons de commandes non honorés


pour identifier ceux qui auraient du faire l'objet
d'une provision (livraison prévue avant la clôture) ?
des explications sont-elles obtenues pour ces
anomalies ?

• analyse-t-il les charges de la période, par rapport


au budget ou à la période précédente pour
identifier les anomalies de provision ?

- L'évaluation des provisions pour factures et avoirs à


recevoir est-elle vérifiée par une personne indépendante
de celle qui l'établit ? Est-elle rapport des factures et
avoirs réels reçus ultérieurement ?

G - JUSTIFICATION DES SOLDES


- Une balance fournisseurs est-elle établie
régulièrement ?
- Son total est il rapproché avec le compte collectif ?

- Une balance des créditeurs divers est elle établie


régulièrement ?
• Les écarts éventuels sont ils :
• analysés rapidement ?
• corrigés après approbation ?
• Lorsque les fournisseurs, ou
créditeurs, envoient des relevés de comptes,
sont-ils comparés avec la comptabilité ?les
écarts sont-ils analysés et corrigés après
approbation ?
- Les soldes des comptes fournisseurs et créditeurs divers
sont-ils régulièrement analysés ?
- Porte-t-on une attention particulière aux soldes
débiteurs ?
Les comptes de régularisation passif sont-ils
régulièrement analysés ?
Les causes des montants anciens sont-elles recherchées ?
Les apurements sont-ils autorisés ?
H - SUIVI DES LITIGES

La personne chargée de réclamer les avoirs s'assure-t-


elle qu'elle reçoit tous les bons de retour ou de
réclamation (quelle que soit leur originel) ?
- Une demande d'avoir est-elle établie pour
chaque litige ?
Existe-t-il un suivi des avoirs reçus par rapport aux
demandes d'avoirs émises ?
Les avoirs non reçus sont-ils réclamés régulièrement ?
Le paiement des factures est-il bloqué tant que les
avoirs n'ont pas été reçus ?
- La procédure du suivi des avoirs <i recevoir
inclut-elle les avoirs de remises ou ristournes
contractuelles ?
CHAPITRE IV – LES IMMOBILISATIONS

L’analyse du système de contrôle interne des x x


immobilisations doit permettre de s’assurer que :
- Les opérations de fonctions sont suffisantes ;
- Toutes les immobilisations (ainsi que les charges et
revenus connexes) sont correctement autorisées et
comptabilisées ;
Toutes les immobilisations sont correctement évaluées
(valeur brute et valeur nette)
Les immobilisations existent réellement et appartiennent
à l’entreprise ;
La protection des actifs est assurée
Les engagements hors bilan concernant les
immobilisations sont correctement saisis.
Apprécier la séparation de fonctions en ce qui concerne : x x
- Approbation des budget
- Approbation des dépassements par rapport au budget
- Autorisation des dépenses
- Contrôle des devis
- Signature des commandes
Réception des immobilisations
- Contrôle des factures avec les bons de commande et de
réception
- Visa du bon à payer
- Autorisation des dépassements par rapport aux devis
- Autorisation des cessions
- Autorisation des mises au rebut
- Enregistrement des acquisitions et cessions
- Contrôle des enregistrements comptables
- Tenue du fichier d’immobilisations
- Rapprochement du fichier avec la comptabilité
- Rapprochement du fichier avec la comptabilité
- Inventaire physique
- Rapprochement du fichier avec l’inventaire physique
- Responsabilité du matériel
- Décision des actions d’entretien
- Evaluation des immobilisations
- Approbation des ajustements de comptes
Autorisation des achats et ventes de titres
- Enregistrement des mouvements de titres
- Détention des titres
Evaluation des titres
- Autorisation des prêts
Contrôle des dépôts et cautionnements
B - CONTROLE GENERAL

- Existe-t-il un plan à long terme d’investissements ?


- Des budgets d’investissements sont-ils établis et, si oui,
suivant quelle procédure ?
Au défaut, s’informer des principales acquisitions
prévues pour l’année ; se
renseigner sur la politique de construction, d’achats ou
de retraits, de
l’entreprise.
- Les écarts entre budget et réel sont-ils régulièrement
analysés ? Soumis à approbations ?
- Les critères servant à distinguer les immobilisations et
les charges sont-ils clairement définis ?
- Les taux d’amortissement à utiliser sont-ils autorisés par
la direction ?
C - ACQUISITIONS D’IMMOBILISATIONS

- Les achats d’immobilisations sont-ils précédés par


 Des études comparatives de
matériels ?
 Des appels d’offres ?
 Des études comparatives de
financement ?
- Ces éléments sont-ils soumis au signataire de la
commande ?
- Le signataire vérifie-t-il que la commande est conforme
au plan d’investissement ?
- Pour les dépenses supérieures à un certain montant
l’autorisation du conseil d’administration est-elle
nécessaire ?
Les commandes importantes prévoient-elles des clauses de
pénalités pour retard de livraison ?
- Les acquisitions d’immobilisations sont-elle autorisées
par des personnes responsables ?
- S’il y a des succursales, fait-on approuver les
acquisitions au-dessus d’un certain montant ? Comment
contrôle-t-on les acquisitions ?
- Existe-t-il des procès-verbaux de réception (ou bons)
prénumérotés ?
- La qualité des acquisitions est-elle contrôlée ?
- Les factures sont-elles contrôlées, avant paiement, quant
à la qualité des immobilisations reçues, aux prix,
calculs… ?
- Ces contrôles sont-ils matérialisés ?
- Pour les paiements voir Trésorerie Dépenses, Section
34.
- Les factures sont-elle enregistrées dès leur réception
pour permettre une récupération rapide de la TVA,
même si les factures n’ont pas encore le bon à payer ?
- Le service comptable est-il informé de la réception des
immobilisations, des dates de mise en service
effectives ?
- L’utilisation réelle des immobilisations est-elle
régulièrement examinée pour déterminer les
immobilisations à céder, mettre au rebut, ou déprécier ?
- Le paiement des acomptes est-il contrôlé ?.
D - CESSIONS D'IMMOBILISATIONS - RETRAITS

- Les ventes ou mises au rebut sont-elles


dûment autorisées ?
- Les ventes ou mises au rebut font-elles l'objet
d'un bon de sortie (ou document équivalent)
• prénumérotée ?
• transmis régulièrement à la comptabilité ?
- La séquence numérique des bons de sortie
d'immobilisation est-elle contrôlée pour vérifier que
• toutes les ventes sont facturées ?
• toutes les ventes et mises au rebut sont sorties du
fichier d'immobilisations ?
• toutes les ventes et mises au rebut sont sorties des
comptes d'immobilisations ?
Vérifie-t-on les encaissements des prix de ventes ?
- Existe t il (les comptes rendus périodiques
des éléments (l'immobilisations devenus
inutilisables ou nécessitant des réparations ?
Les destructions d'immobilisations font elles l'objet d'un
constat officiel ?
- Les immobilisations entièrement dépréciées, mais
encore en service, sont elles maintenues dans les
comptes ?
E - COMPTABILISATION DES IMMOBILISATIONS

- Les imputations comptables des factures


d'acquisitions et de cession sont elles contrôlées
par un responsable ?
- Comment procède-t-on pour les immobilisations de
faible montant ?
- Existe t il des états détaillés faisant ressortir le total
des immobilisations pour chaque section usine ?
- Ces états sont ils il intégrés à la compatibilité
générale ?
- Quel Est le traitement comptable des
immobilisations produites par soi-même ?
- Existe il un système de prix de revient par projet pour
les productions d'immobilisations de l'entreprise
pour elle-même (éventuellement se reporter aux
stocks) ?
- Les amortissements sont ils comptabilisés
régulièrement ?
- La dotation annuelle aux amortissements est-elle
vérifiée globalement?
- Le système de calcul des amortissements permet il
de dissocier aisément le montant des amortissements
normaux et dérogatoires ?
- Les comptes d'immobilisations sont-ils régulièrement
rapprochés du fichier des immobilisations ?
- Les écarts décelés lors de ces rapprochements sont-ils
expliqués ?
- Les régularisations sont elles soumises à
l'approbation d'un responsable ?
F - FICHIER DES IMMOBILISATIONS

- Existe-t-il un fichier immobilisations,


mentionnant
• la description ?
• le numéro d'identification ?
• la localisation ?
• le coût d'acquisition ( y compris les coûts de
rénovation et de transformation) ?
• la valeur fiscale à retenir (en cas de fusion, apports
partiels ?
• la date de mise en service ?
• la méthode et le taux d'amortissement ;
• les dates des inspections physiques ?
- Des relevés détaillés, plans d'implantation et
dossiers sont-ils conservés pour connaître
individuellement les terrains, les bâtiments, les
machines et les équipements ?
- Ce fichier est-il régulièrement rapproché des
existants physiques, ?
- Les écarts sont-ils analysés ?
- Les corrections sont-elles soumises à l'approbation
d'un responsable ?
G - INSPECTION PHYSIQUE DES
IMMOBILISATIONS

- Les immobilisations font-elles régulièrement


l'objet d'un inventaire physique ?

- Comment détermine-t-on le matériel à mettre


au rebut ?
- Comment détermine-t-on le taux d'utilisation
de certaines immobilisations?
- Les immobilisations détenues par des tiers
sont-elles régulièrement
• physiquement contrôlées par une personne de la
société ?
• confirmées par le tiers qui les détient ?
- Les hypothèques, nantissements sont-ils
dûment autorisés ?
- La procédure permet-elle d'assurer une
comptabilisation exhaustive des nantissements ainsi
autorisés ?
- Existe-t-il une procédure permettant
l'identification des immobilisations qui comportent
des clauses de réserve de propriété ?
H - PROTECTION DES ACTIFS

1° - Protection physique

- L'accès aux actifs qui peuvent être facilement


déplacés (outillage, petit matériel> est-il
suffisamment protégé ?
- Les titres de propriété sont-ils
• tous au nom (le la société ?
• conservés dans un coffre ou chez un tiers de
confiance ?
2° - Assurance

Comment détermine-t-on la valeur d'assurance des


immobilisations ?
Comment l'actualisation (les capitaux assurés est-elle
calculée ?
- L'évaluation périodique par un cabinet
d'expertise générale est-elle réalisée ?
3° - Entretien
Existe-t-il des contrats d'entretien avec les
constructeurs ?
Ces contrats font ils l'objet d'une autorisation
comparable à celle des acquisitions ?
Un service " entretien général " ,a-t-il été créé ?
Existe-t-il un calendrier d'entretien préventif des
machines ?
Les réalisations des travaux d'entretien est-elle contrôlée
?
I - SUIVI DES ENGAGEMENTS

- Si les acquisitions sont faites en location vente :


• les acquisitions sont-elles soumises aux même
procédures que ci-dessus ?
• la procédure de suivi (les engagements
correspondants est-elle suffisante pour assurer
l'exhaustivité des informations hors bilan ?
- Existe-t-il un système du suivi régulier (par nature et
en valeur) des commandes fermes immobilisations
non encore honorées ?
J - IMMEUBLES

- Comment assure-t-on (que les dépenses du


construction correspondent du coût normal des
ordres passés ?
- Comment contrôle-t-on les devis ?
Comment analyse-t-on les dépassements par rapport aux
devis initiaux (motifs, calculs)?
- Ce contrôle qualitatif dus travaux est-il fait par des
experts ?
CHAPITRE V - MATERIEL ET OUTILLAGE

Identifie-t-on. Tous les matériels par un numéro collé ou


peint ?
A quel moment ?
CHAPITRE VI – PAIE - PERSONNEL

A - OBJECTIFS DU CONTROLE INTERNE

L'analyse du système de contrôle interne de la fonction x x


paie-personnel doit permettre de s'assurer que :
- Les séparations de fonctions sont suffisantes
- Les personnes rémunérées (figurant sur le livre de
paie bénéficiant d'un engagement de retraite) ont bien
droit à leur rémunération
- Les rémunérations sont correctement calculées
- Le paiement des rémunérations se fait avec une
sécurité suffisante
- Toutes les charges relatives au personnel sont
correctement comptabilisées
- Les dispositions légales en matière de personnel sont
respectées.
B - SEPARATION DE FONCTIONS --

Apprécier la séparation de fonctions en ce qui concerne : x x


- Les séparations de fonctions sont suffisantes
- Les personnes rémunérées (figurant sur le livre de
paie bénéficiant d'un engagement de retraite) ont bien
droit à leur rémunération
- Les rémunérations sont correctement calculées
- Le paiement des rémunérations se fait avec une
sécurité suffisante
- Toutes les charges relatives au personnel sont
correctement comptabilisées
- Les dispositions légales en matière de personnel sont
respectées.
B - SEPARATION DE FONCTIONS

Apprécier la séparation de fonctions en ce qui concerne :


- L'approbation des entrées et des sorties du personnel.
- La détermination des niveaux de rémunération.
L'autorisation des primes
L'approbation des heures travaillées
- La préparation de la paie.
La vérification des calculs.
- L'autorisation des avances.
L'approbation finale de la paie.
- La préparation des enveloppes de paie ou des Modes
de paiement.
La signature des chèques ou virements.
- Le rapprochement du compte bancaire réservé aux
salaires.
- La centralisation de la paie.
- Les déclarations sociales.
- Le paiement des charges sociales.
La détention des dossiers individuels du personnel.
La mise à jour du fichier permanent, Si le système est
informatisé.
- La comparaison périodique du journal de paie avec
les dossiers du personnel.
- La distribution des chèques ou enveloppes.
- La garde des paies non réclamées.
- Le calcul des engagements de retraite.
A - DONNEES PERMANENTES
1° - Généralités
Existe-t-il un fichier du personnel contenant pour chaque x x
employé :
- photo?
- spécimen de signature?
- situation de famille?
- date d'engagement?
- coordonnées bancaires?
- détail des rémunérations et retenues à effectuer?
- exemplaire du contrat de travail?
- pensions et indemnités dues?
- autres données permanentes?
- L'accès à ce fichier est-il protégé ?
- Si la paie est informatisée, ce fichier est-il
régulièrement rapproché avec le fichier informatique
pour vérifier qu'aucune modification non autorisée
n'a été apportée à ce dernier ?
- Les opérations suivantes sont-elles soumises à
l'approbation d'un responsable
• embauche ?
• départ ?
• modification des données
permanentes ?
- Le système d'information du service de la paie
permet-il de s'assurer que ce dernier prend en compte toutes
ces modifications ?

2° - Embauches:
Des références sont-elles demandées pour les titulaires des
postes de confiance ?
En particulier est-il demandé :
• un extrait de casier judiciaire pour les comptables;
• une copie certifiée conforme des diplômes annoncés;
• une consultation des employeurs précédents.
Des assurances sont-elles prises pour couvrir les effets
d'une éventuelle erreur ou malhonnêteté de ces personnes
?
Les contrats de travail exposent-ils clairement les conditions
de rémunération pour éviter toute contestation
ultérieure ?
Le registre unique du personnel existe-t-il ?
Si oui, est-il tenu â jour?
Le recours au personnel intérimaire est-il autorisé et
suivi par un responsable du personnel?
L'incorporation des données concernant les nouveaux
embauchés dans le fichier permanent est-il contrôlé, Si la
paie est informatisée ?
3° - Promotions mutations
- Les promotions et mutations sont-elles autorisées par
une personne responsable ?
- Le service chargé du calcul de la paie est il
correctement informé de ces mouvements ?
- Les modifications de données permanentes résultant
de ces mouvements sont-elle
contrôlées systématiquement ?
4° - Départs

- Lors des départs (volontaires ou non> est-il exigé un


solde pour tout compte ?
- Le service responsable de la paie est-il informé
suffisamment tôt pour arrêter les bulletins de salaire
en temps et en heure ?
- Si la paie est informatisée, les bulletins de salaires
des personnes parties dans le mois font-ils l'objet d'un
contrôle suffisant pour s'assurer que
• tous les éléments du solde de tout
compte ont été enregistrés?
• aucun bulletin ne pourra plus être
émis ultérieurement pour ces personnes?

5° - Engagements de retraite

Quelles sont les dispositions générales mises en place par


l'entreprise pour s'assurer que tous les éléments des contrats,
conventions, décisions> sont bien connus, correctement
appliqués et correctement traduits?
Les engagements relatifs aux Indemnités de départ en
retraite <conventions collectives, autres décisions> sont-
ils calculés ?
Les engagements liés à la souscription de régimes facultatifs
de retraite À prestations définie (rentes; compléments de
retraites, préretraite) sont-ils calculés ?
La formule de calcul suivante est-elle employée
Engagement = Droits acquis par le personnel * Probabilité
qu'a l'entreprise de verser les droits x Taux d'actualisation ?
En cas de gestion externe, les engagements transférés
couvrent-ils l'intégralité de l'engagement de l'entreprise?
Sinon, l'entreprise constate-t-elle la différence dans ses
comptes?
En cas de gestion interne, l'approche de calcul des
engagements est-elle simplifiée ou détaillée ?
La méthode de calcul est-elle rétrospective (droits acquis à
la date de clôture) ou prospective (droits acquis À la date de
départ en retraite) ?
B - PREPARATION DE LA PAIE

Les données variables (heures travaillées, primes...) sont-


elles approuvées par une personne responsable avant
d'être communiquées aux personnes chargées de préparer
les bulletins de salaire ?
Les données variables incorporées dans les salaires sont-
elles rapprochées des données autorisées
<individuellement ou par réconciliation globale) ?
Les heures supplémentaires et/ou les absences font-elles
l'objet d'une approbation spécifique ?
Les calculs des bulletins de salaire sont-ils vérifiés par une
personne indépendante de celle qui les a établis ?
Le total du journal des salaires est-il rapproché du total du
mois précédent avant approbation ?
Le journal des salaires est il approuvé par le responsable
avant émission dos modes de paiement?
Une personne responsable rapproche-t-elle régulièrement
les bulletins de salaire avec les dossiers individuels ?
Les retenues sur salaires (remboursement d'avances...> sont-
elles contrôlées ?
Le service responsable de la paie tient-il un registre des
congés payés pris et restant à prendre ?
C - PAIEMENT DES REMUNERATIONS

Le total des modes de paiement est-il rapproché avec le


journal des salaires approuvé avant signature ?
Si des salaires sont payés en espèces:
• les montants payés sont-ils inférieurs au
maximum autorisé?
• la caisse est-elle approvisionnée pour le montant exact
des montants à payer?
• la protection des espèces est-elle suffisante?
• l'identité des bénéficiaires est-elle vérifiée avant
remise des enveloppes?
• un reçu est-il signé par les bénéficiaires?
• les paies non réclamées sont-elles conservées
dans un coffre, et enregistrées par une personne
indépendante de la conservation des espèces?

Pour les salaires payés par chèques ou virements:


• utilise-t-on un compte bancaire spécial?
• Si oui, est-il alimenté pour le montant exact du livre
de paie?
L'identité des bénéficiaires des modes de règlement est-
elle vérifiée au moins par sondage?
Les ordres de virement et chèques sont-ils envoyés à la
banque ou aux bénéficiaires par des personnes
indépendantes de la préparation de la paie ?
Le compte bancaire est-il rapproché mensuellement avec le
relevé de la banque par une personne indépendante de la
paie?
D - COTISATIONS SOCIALES

Les cotisations sociales ( part salariale et part patronale)


sont-elles contrôlées par rapport au total du journal des
salaires avant enregistrement et paiement ?
Les déclarations sociales sont-elles établies
régulièrement ?
E - COMPTABILISATION DE LA PAIE

L'écriture de centralisation de la paie est-elle vérifiée


avec le journal des salaires ?
Le système est-il suffisant pour éviter des erreurs de
centralisation ?
Les variations mensuelles des comptes de paie sont-elles
expliquées ?
Les opérations diverses sur les comptes relatifs au
personnel et aux charges sociales
sont elles autorisées ?
L'imputation des écritures de charges ou produits relatifs à
la paie fait-elle l'objet d'un contrôle indépendant?
Les comptes de personnel (avances. prêts, salaires à
payer...) sont-ils analysés régulièrement?
Les salariés confirment-ils régulièrement le solde de leur
compte (avances, prêts...)?
Le total de la paie enregistré en comptabilité générale
est-il rapproché avec la comptabilité analytique (heures
et valeur) ?
La provision pour congés payés est-elle calculée en tenant
compte des congés non pris de la période précédente et
des charges sociales?
Les provisions pour charges à payer sur salaires sont-elles
rapprochées des charges réelles?
Les engagements de retraite sont-ils intégralement
provisionnées ?
parallèlement provisionnées ?
intégralement inscrits en annexe ?
leur mode de calcul a-t-il été vérifié ?
explicité dans l' annexe ?
F - OBLIGATIONS LEGALES

Les registres légaux éventuellement cotés et paraphés sont-


ils tenus à jour?
Les obligations légales en matière de comité d'entreprise.
information des salariés sont-elles respectées?
Les rémunérations versées, déclarées sur les états CNSS
sont-elles réconciliées
avec la comptabilité?
Si l'entreprise est tenue de préparer son bilan social, les
procédures en place permettent-elles de saisir rie façon
fiable les informations nécessaires ?

CHAPITRE VII TRESORERIE - DEPENSES

G - OBJECTIFS DU CONTROLE INTERNE

L'analyse du système de contrôle interne de la fonction X X


trésorerie dépenses doit permettre de s'assurer que :
Les séparations de fonctions sont suffisantes
Tous les règlements émis par l'entreprise sont justifiés
par des dépenses réelles
Tous les règlements sont
• autorisés
• transmis À leurs bénéficiaires
• comptabilisés
• enregistrés sur la benne période
- Les dépenses réalisées sont correctement
• évaluées
• imputées

A - SEPARATION DE FONCTIONS

Apprécier la séparation de fonctions en ce qui concerne :


La tenue de la caisse
La détention des titres de paiement vierges
La détention des chèques reçus des clients
L'approbation des pièces justificatives
La préparation des chèques ou effets
La signature des chèques ou effets
L'annulation des pièces justificatives
L'envoi des titres de paiement
La tenue du journal de trésorerie
Les dépôts en banque d'espèces et de chèques
La tenue des comptes de tiers <fournisseurs, clients...>
L'émission des avoirs
L'approbation des avoirs
La réception des relevés bancaires
La préparation des rapprochements de banque
L'autorisation des écritures d'opérations diverses sur les
comptes de trésorerie
S'il existe un système de double signature:
• les signataires sont-ils indépendants l'un de l'autre?
• chaque signataire procède-t-il au contrôle des titres de
paiement?
• Les titres de paiement vierges (chèques, lettres
chèques manuelles ou informatiques, billets À
ordre sont-ils conservés dans un coffre ?
• Leur utilisation est-elle contrôlée (suivi des
séquences numériques par exemple) ?
S'il existe des stocks importants de timbres poste,
timbres fiscaux, bons (repas, essence...), font-ils l'objet
de contrôles appropriés ?
C - AUTORISATION DES DEPENSES

- Le règlement des dépenses en espèces est-il limité à un


montant raisonnable ?
- Est-il interdit de payer des duplicata de facture ?
- Les pièces justificatives des dépenses reçoivent elles
un «bon à payer» avant émission des titres de
règlement ?
- Ce bon à payer est-il :
 Donné par des personnes autorisées ?
 Donné uniquement si les pièces ont fait l’objet de tous
les contrôles prévus par la procédure (voir contrôle des
factures) ?
- Les signataires du bon à payer et des titres de paiement
disposent-ils de tous les éléments nécessaires pour
vérifier que les contrôles ont été bien faits (commandes,
bons de réception, facture….) ?
- Procèdent-ils à des sondages ?
- Les signataires des titres de paiement ont-ils les moyens
de vérifier que le bon à payer a été donné par une
personne autorisée (spécimens de signature, liste des
délégations de pouvoir…) ?
La déduction des acomptes, avoirs…est-elle vérifiée
avant signature du titre de paiement ?
D - CONTROLE DES PAIEMENTS

- Les titres de paiement sont-ils rapprochés avec les


pièces justificatives lors de la signature des titres en ce
qui concerne :
• Les montants
• Les bénéficiaires
• Le report sur les talons
• Les échéances
- Les signataires des titres de paiement ou le caissier
annulent-ils les factures payées pour éviter les doubles
paiements (si l’entreprise paye sur relevé, toutes les
factures qui figurent sur le relevé doivent être
annulées) ?
- Les soldes des comptes fournisseurs sont-ils analysés
régulièrement pour identifier les doubles règlements ?
- Les titres de paiement sont-ils envoyés aux bénéficiaires
directement par le signataire sans repasser par la
comptabilité ?
- Pour les paiements en espèces, est-il exigé un reçu ?
- Les traites sont-elles soumises à acceptation ?
- L’émission des chèques en blanc (valeur, bénéficiaire
et /ou date) sont-ils interdits ?
- Les chèques erronés sont-ils annulés et conservés pour
éviter leur réemploi ?
- Contrôle-t-on les effets retournés après paiement ?
- Si une machine à signer est utilisée, sont utilisation est-
elle étroitement contrôlée (accès limité, nombre
d’utilisation….) ?
- S’il existe un système de double signature :
• Les signataires sont-ils indépendants
l’un de l’autre ?
• Chaque signataire procède-t-il au
contrôle des titres de paiement ?

- Les titres de paiement vierges (chèques, lettres chèques


manuelles ou informatiques, billets à ordre sont-ils
conservés dans un coffre ?
- Leur utilisation est-elle contrôlée (suivi des séquences
numériques par exemple) ?
- S’il existe des stocks importants de timbres poste,
timbres fiscaux, bons (repas, essence…), font-ils l’objet
de contrôles appropriés ?
E - ENREGISTREMENT DES PAIEMENTS :

Le système permet-il de s'assurer que tous les


• chèques
• traites
• billets à ordre
• paiements en espèces
sont comptabilisés et correctement imputés ?
dans la bonne période
Les personnes chargées de l'imputation des paiements
disposent elles de listes des comptes fournisseurs a jour ?
Les imputations portées sur les paiements sont-elles
vérifiées avant enregistrement?
En fin de période. la comptabilité est-elle informée des
derniers numéros de titres de paiements utilisés?
La comptabilité s'assure-t-elle que tous les titres de
paiements émis sur la période ont été comptabilisés?
Les traites et billets à ordre sont-ils également enregistrés
sur un échéancier ?
Cet échéancier est-il régulièrement rapproché avec le
compte collectif "effets à payer" ?
CHAPITRE VIII – LES STOCKS
A - OBJECTIFS DU CONTROLE INTERNE
L'analyse du système de contrôle Interne des stocks doit
permettre de s'assurer que
- Les séparations de fonctions sont suffisantes,
- Tous les mouvements de stocks de l'entreprise sont
comptabilisés
- L e"; stocks enregistrés existent et appartiennent à l '
entreprise,
- Les stocks sont correctement évalués (valeur brute et
valeur nette>,
- Les stocks sont correctement protégés,
- Les engagements hors bilan concernant les stocks sont
correctement saisis.

B - SEPARATION DE FONCTIONS

- Apprécier la séparation de fonctions en ce qui concerne :


- Responsabilité du magasin
- Responsabilité des réceptions
- Responsabilité des expéditions
- Tenue des fiches de stocks en quantité
- Tenue de inventaire permanent
- Responsabilité de l'inventaire physique
- Rapprochent inventaire physique/fiche de
stocks/inventaire permanent
Approbation des ajustements après inventaire
- Identification des stocks obsolescents, invendables
- Détermination des taux de dépréciation
- Autorisation de cession ou de destruction des stocks
détériorés ou inutilisés
- Autorisation des achats de stocks
- Détermination des prix de revient
- Détermination des stocks minima et maxima

C - SUIVI DES QUANTITES


1° - Enregistrement des mouvements
Les mouvements de stocks suivants sont-ils saisis sur des
documents standards propres à l'entreprise, au moment
où ils ont lieu
réception ?
transferts vers la production ?
transferts inter-ateliers de production ?
etransferts de la production vers le magasin de produits finis
?
expéditions ?
autres mouvements (à préciser> ?

Le système de suivi des stocks permet-il d'identifier les


stocks en provenance d'autres
sociétés du groupe?
S'ils existent, ces documents sont-ils utilisés pour mettre à
jour
• les fiches de stocks ?
• Selon quelle périodicité ?
• l'inventaire permanent ?
Le mode d'enregistrement de ces documents (ordre
numérique, par exemple) permet-
ilde s'assurer de l'exhaustivité de leur enregistrement sur
les fiches de stocks ?
Même question s'il existe un inventaire permanent
intégré à la comptabilité?
Les fiches de stocks et l'inventaire permanent sont-ils
régulièrement rapprochés ?
Des fiches de production sont-elles utilisées pour permettre
de connaître et de contrôler le stade d'avancement des
travaux en cours à n'importe quel moment ?
Ces procédures couvrent-elles toutes les catégories de
stocks y compris les stocks en consignation ?
2° - Contrôle physique

Les stocks sont-ils comptés physiquement au moins une fois


par an en ce qui concerne
• les matières premières et fournitures ?
• les travaux en cours ?
• les produits finis ?
Si ces comptages se font par inventaires tournants
• existe-t-il un programme qui permet de
suivre l'avancement des comptages ?
• les procédures Utilisées permettent-elles de
s'assurer que tous les stocks d'un même produit
sont comptés en une seule fois ?
• Les mouvements physiques et comptables des
produits inventoriés sont-ils arrêtés simultanément
pour éviter les écarts d'inventaires dus à des
anomalies administratives ?
• les quantités valorisées en fin d'exercice sont-
elles intégralement rapprochées avec le fichier
de stock, À cette date ?
Si l'inventaire est exécuté en une seule fois
• des instructions écrites sont-elles prévues et
transmises
 au responsable de l'établissement des
comptes ?
 au personnel participant À l'inventaire
?
 aux commissaires aux comptes ?
• une réunion du personnel participant À
l'inventaire est-elle prévue avant le démarrage
des comptages pour répondre aux questions
concernant les instruction?
Ces instructions couvrent-elles tous les lieux de stockage ?
Ces instructions prévoient-elles
• un découpage adéquat des zones de stockage
permettant une répartition équilibrée entre les
équipes ?
• une identification claire des stocks
( étiquettes. . . ) ?
• un double comptage ?
• une procédure à suivre en cas d'écart entre les
deux comptages ?
• I' identification des stocks détériorés ou à
déprécier ?
• les techniques de mesure pour chaque type
d'articles pesage, comptage. . . > ?
• la présence d'un responsable, indépendant de
la garde des stocks, chargé de superviser
l'inventaire et, en particulier, de s'assurer que
tous les stocks sont comptés et ne le sont
qu'une fois ?
Les feuilles de comptage sont-elles :
• prénumérotés ?
• remplies À l'encre?
• signées par les équipes?

- La séquence numérique des feuilles de comptage est-


elle vérifiée ?
- Les feuilles de comptage annulées ou non utilisées
sont-elles conservées ?
- Lors des comptages, le contenu des cartons, sacs ou
autres… la composition des palettes sont-ils vérifiés ?
- L'entreprise prélève-t-elle des échantillons pour
vérifier la qualité des produits ?
- Les mouvements de stock sont-ils arrêtés pendant la
durée de l'inventaire ?
- Les quantités relevées lors de l'inventaire sont elles
rapprochées
• des fiches de stocks ?
• de l'inventaire permanent ?
Les écarts sont-ils analysés et autorisés par une personne
habilitée avant d'être comptabilisés ?
Ces écarts sont-ils enregistrés, dans la bonne période e
sur des fiches de stock ?
• dans l'inventaire permanent ?
Les stocks détenus par des tiers font ils l'objet
• de confirmation écrite régulière ?
• de contrôles physiques effectués par l'entreprise ?
Les stocks détenus pour le compte de tiers sont-ils
physiquement isolés et régulière ment contrôlés ?
D - VALORISATION

Les prix de revient imputés aux stocks comprennent-ils


• les charges directes ?
• les charges indirectes ?
Les charges imputées sont-elles rapprochées de la
comptabilité générale ?
1° - Coûts standards
Les coûts standards sont-ils revus annuellement ?
- Les coûts standards sont-ils correctement établis :
• Tous les éléments constitutifs du prix
de revient ?
• les bonnes quantités ?
• les valeurs ?
- Les écarts entre coûts standards et coûts réels sont-ils
analysés :
• au niveau global ?
• par produit ?
- Les variations de taux d'imputation de la main-
d'œuvre et des frais généraux sont-elles
- régulièrement analysées ?
- Ces taux d'imputation sont ils revus annuellement, en
ignorant les changements dus a
des variations temporaires d'activité ?
2° - AUTRES MÉTHODES DE VALORISATION
- Les documents servant à valoriser les stocks
à leur coût réel sont-ils conservés pour
• tous les achats ?
• toutes les productions ?
- Existe t il des procédures permettant de
s'assurer que tous les mouvements (voir suivi des
quantités) sont valorisés ?
- Les prix de revient obtenus sont-ils contrôlés
par rapport à des prix normaux ? Les écarts sont ils
analysés ?
E - STOCKS A DEPRECIER

Le système de tenue des fiches de stocks permet-il


d'identifier les stocks â écoulement lent ?
La notion d'écoulement lent est-elle clairement définie
pour chaque catégorie de produits ?
Les marchandises en mauvais état ou inutilisables sont-
elles régulièrement identifiées?
La valeur brute des stocks est-elle régulièrement
rapprochée de la valeur probable de réalisation en ce qui
concerne
• les matières premières ?
• les travaux en cours ?
• les produits finis ?
• les autres stocks ?
La politique de dépréciation des stocks couvre-t-elle

• la rotation lente ?
• les stocks en mauvais état ?
la valeur de réalisation ?
CHAPITRE IX – VENTES - CLIENTS

A - OBJECTIFS DE CONTROLE INTERNE

L’Analyse du système de contrôle interne de la fonction


ventes-clients doit permettre de s’assurer que :
- Les séparations de fonctions sont suffisantes
Tous les produits expédiés ou services rendus sont
facturés et enregistrés sur la bonne période
- Tous les avoirs à émettre sont comptabilisés sur la borine
période.
Toutes les ventes (retours) sont réelles.
Les prix pratiqués ( brut, remises, ristournes…) sont
dûment autorisés.
Les ventes enregistrées sont correctement évaluées .

Tous les risques de pertes sur vente sont provisionnés.


Toutes les ventes (avoirs) enregistrées sont
correctement imputés
Les créances sont recouvrées avec célérité.
B - SEPARATION DE FONCTIONS
Apprécier la séparation de fonction en ce qui concerne : x x
Le traitement des commandes
- L’examen de la solvabilité des clients
- L’expédition des marchandises
- La facturation
- Le rapprochement bons de livraison/factures
- La tenue de journal de ventes
- La vérification de l’éxaustivité de la
comptabilisation des factures et avoirs
- Le contrôle des expéditions non facturées
- La tenue de comptes clients
- La préparation de la balance clients
- La préparation de la balance clients par ancienneté
de créances
- Le rapprochement de la balance avec le compte
collectif
- La centralisation des ventes
- L’autorisation des tarifs
- L’autorisation des conditions de paiements
- L’autorisation des avoirs
- La préparation des avoirs
- L’enregistrement des titres de paiements reçus au
courrier
- Les remises en banque
- Le suivi des litiges.
C - APPROBATION DES CONDITIONS GENERALES
DE VENTE:

- Si les ventes sont faites sur tarif


• ce tarif est-il régulièrement révisé par des personnes
autorisées?
• les mises à jour sont-elles formellement
communiquées aux personnes chargées d'établir
les factures?
• vérifie-t-on régulièrement que les prix pratiqués
correspondent au dernier tarif en vigueur?
• Si les factures sont éditées par ordinateur, le fichier
permanent contenant les prix est-il régulièrement
contrôlé?
• S'assure-t-on que toutes tes mises À jour sont cor-
rectement saisies?
• L'accès au fichier prix est-il protégé ?
Si les ventes sont faites sur devis
• chaque devis est-il approuvé par une personnes
autorisée?
• les éléments constitutifs des devis sont-ils clairement
exposés?
• les devis permettent-ils un rapprochement périodique
avec les coûts engagés?
Les conditions générales de rabais, ristournes, remises...
sont-elles réglementés ?
Les délais de paiement accordés sont-ils également
approuvés par des personnes autorisées ?
Toute dérogation à ces règles peut-elle être identifiée par
le service de facturation ?
Est elle soumise à approbation ?
Les conditions de vente aux sociétés du même groupe
sont-elles les mêmes que pour les clients externes ?
Sinon l'impact des conditions particulières est-il saisi et
régulièrement soumis à la direction ?
Les commandes des clients sont-elles enregistrées sur
des bons de commande propres à l'entreprise permettant
de suivre leur réalisation ultérieure ?

• de donner tous les éléments nécessaires à l'expédition


et à la facturation ? Les commandes sont elles revues et
approuvées avant acceptation, en Ce qui concerne
• la disponibilité des marchandises' 7
• la solvabilité des clients (voir protection des actifs> ?
Si des commandes sont reçues oralement, font-elles
l'objet d'une confirmation écrite ?
Les services commerciaux et de fabrication se
concertent-ils pour planifier la production ?
D - EXPEDITIONS

Le service expédition reçoit-il un double de tous les bons


de commande ?
Est-il possible d'expédier des marchandises (ou rendre
des services sans bon de commande autorisé ?
Le service expédition prépare-t-il un bon d'expédition
pour toute marchandise expédiée ?
Pour les services' rendus, est-il établi un document
équivalent ?
Si oui, Ces documents sont-ils pré numérotés ?
Si non, existe-t-il un registre chronologique des
marchandises expédiées ou services rendus ?
Les bons ct/ou le registre sont-ils communiqués au
service facturation ?
Est-il possible d'émettre ces documents sans que les
marchandises soient expédiées ou les services rendus ?
E - FACTURATIONS

Le service facturation s'assure-t-il qu'il reçoit tous les


bons d'expédition (ou équivalent) émis (y compris pour
les ventes de déchets, rebuts...) ?
Les factures sont-elles établies à partir des documents.
d'expédition ?
Sinon existe-t-il un risque d'émettre des factures alors
que les marchandises n'ont pas été livrées ou les services
rendus ?
Les factures originales sont-elles suffisamment
différentes des copies pour éviter des confusions ?
La facturation est-elle établie au jour de l'expédition ?
Existe-t-il un rapprochement régulier entre les documents
d'expédition <ou de services
rendus) et les factures pour identifier les retards et leurs
causes ?
Les retards sont-ils utilisés pour passer les écritures de
régularisation en fin de
période ?
Contrôle-t-on que toutes les lignes de bons d'expédition
sont facturées ?
La déduction des acomptes est-elle contrôlée ?
Les factures faisant l'objet de conditions de vente (prix,
remises, échéances...) différentes des conditions
normales sont-elles soumises à une approbation
spécifique ?
Les calculs des factures (y compris la TVA> sont-ils
vérifiés ?
Les factures et avoirs sont-ils envoyés directement aux
clients par le service facturation ?
-. Si des factures pro forma sont émises, sont-elles
suffisamment différentes pour ne pas être confondues avec
les autres ?
Contrôle-t-on leur remplacement ultérieur par des
factures définitives ?
G - LITIGES

Les retours de marchandises sont-ils saisis sur des bons


de retour pré numérotés, dès réception ?
Les autres contestations des clients sont-elles saisies sur des
bons de litige pré numérotés ?
Tous ces bons sont-ils soumis à approbation avant émission
des avoirs ?
Le service facturation s'assure-t-il
• qu'il reçoit tous les bons émis quelle que soit leur
origine ?
• que tous les bons ont été soumis à approbation ?
- Les avoirs sont-ils établis
• à partir de ces bons ?
• avec les factures d'origine ?
Existe-t-il une procedure d’identifier les liiges n’ayant
pas l’objet l'objet d'un avoir ?
Si oui cette procédure est-elle utilisée pour provisionner
les période ?
Les avoirs sont-ils autorisés avant expédition aux
clients ?
Les liasses vierges d'avoirs sont-elles protégées, leur
utilisation est-elle contrôlée ?
H - COMPTABILISATION

Les factures et avoirs sont-ils pré numérotés ?


Si Si oui, cette séquence est-elle utilisée pour vérifier qu'ils
sont tous comptabilisés ?
Existe-t-il un contrôle permettant de s'assurer que le
total du journal des ventes est
égal au total des factures et avoirs émis dans la période ?
Les imputations au journal des ventes et aux comptes
individuels clients sont-elles contrôlées ?
Vérifie-t-on que:
•la même facture n'est pas enregistrée plusieurs fois?
•le même avoir n'est pas enregistré plusieurs fois?
Les factures et avoirs sont-ils annulés après
comptabilisation pour éviter les enregistrements
multiples ?
Y a t il des risques d'erreur de centralisation au grand
livre ?
Le mode de comptabilisation permet-il de distinguer
•les ventes aux sociétés du même groupe ?
•les exportations ?
•les ventes par catégories de clientèle ?
•les ventes par catégories de produit ?
•les ventes assorties de conditions particulières ?
Les expéditions «gratis» ou les garanties font-elles l'objet
d'une facture pour ordre visée pour autorisation ?
Les factures annulées sont-elles conservées ?
I - JUSTIFICATION DES SOLDES

Une balance des comptes clients individuels est-elle


établie régulièrement ?
Cette balance est-elle rapprochée avec le compte
collectif ?
Les écarts éventuels sont-ils analysés et corrigés
immédiatement ?
Les corrections sont-elle approuvées par un
responsable ?
Les soldes des comptes individuels sont ils lettrés et
justifiés régulièrement ?
Une attention particulière est-elle portée aux soldes
créditeurs ?
Des relevés de comptes sont-ils envoyés régulièrement
aux clients ?
La TVA sur vente comptabilisée et le chiffre d'affaires
sont-ils rapprochés régulièrement des déclarations ?
J - PROTECTION DES ACTIFS

Existe-t-il une procédure permettant de fixer des limites


maximales de crédit par client ?
Ces limites sont-elles revues régulièrement ?
Si oui, les en-cours clients (factures non réglées, effets à
recevoir y compris ceux qui sont escomptés, commandes
en cours de livraison) sont-ils suivis et contrôlés avant
acceptation des commandes ?
Le service chargé de l'acceptation des commandes est-il
régulièrement informé des incidents de paiement ?
Une balance par ancienneté de créance est-elle établie
régulièrement ?
Si oui est-elle préparée en fonction des dates d'échéances
(surtout Si les délais de paiement sont différents par
client) ?
Si les délais de paiement sont différents par client) ?
Cette balance est-elle régulièrement soumise ô un
responsable ?
Cette balance sert-elle de base à une procédure de relance
systématique ?
Cette procédure de relance est-elle suivie d'une remise
régulière au contentieux des créances douteuses ?
Les opérations diverses sur les comptes clients (transferts de
compte à compte, ex tourne de créances) sont elles
approuvées par tin responsable ?
Garde-t-on la trace des créances annulés ?
les factures et avoirs peuvent-ils être altérés sans
autorisation d’un responsable ?
les conditions de vente sont-elles clairement notifiées aux
clients ?
les ventes au personnel sont-elles contrôlées ?
Si les services (ou travaux) sont rendus sur une période
étendue, procède-t-on à des demandes d'acomptes ?
K - PROVISIONS:

Les provisions pour clients douteux sont-elles :


• calculées régulièrement sur l'année ?
• établies selon des critères clairement définis
et constants ?
Les critères sont-ils prudents et indépendants des critères de
déductibilité fiscale ?
Le mode de calcul permet-il de dissocier les provisions
déductibles fiscalement de celles
qui ne le sont pas ?
CHAPITRE X - TRESORERIE - RECETTES

A - OBJECTIFS DU CONTROLE INTERNE


L'analyse du système de contrôle interne de la fonction x x
trésorerie recette.'; doit permettre de s'assurer que:
Les séparations de fonctions sont suffisants.
- Toutes les recettes ont intégralement et rapidement
remises en banque.
- Toutes les recettes sont comptabilisées et correctement
imputées, totalisées, centralisées.
- Toutes les recettes enregistrées correspondent a des
recettes réelles de l'entreprise.
- Toutes les recettes sont enregistrées dans la bonne
période et correctement évaluées.
N. B. Cette fonction doit être examiné conjointement avec
« Banques et Caisses ».
B - SEPARATION DE FONCTIONS

Apprécier la séparation de fonctions en ce qui concerne


- La tenue de la caisse
- La détention des chèques reçus
- La détention des effets À recevoir
- La détention des carnets de chèques vierges
- La préparation des chèques
- La signature des chèques
- L'envoi des chèques
- L'approbation des pièces justificatives
- L'annulation des pièces justificatives
- L'autorisation d'avances aux employés
- La tenue du journal des ventes
- La tenue du journal de trésorerie
- L'enregistrement des recettes À l'ouverture du
courrier
- La remise en banque des recettes
- L'émission des avoirs
- L'émission des factures
- L'approbation des avoirs
- La tenue des comptes clients
- La tenue des comptes fournisseurs
- La tenue des comptes banques
- La réception des relevés de banque
- La préparation des rapprochements de banque
- La comparaison entre les recettes enregistrées au
courrier et celles remises en banque.

C - RECEPTION
-Tous les règlements sont-ils reçus par courrier ?
-L'ouverture du courrier se fait-elle sous le contrôle d'une
personne responsable ?
-Les règlements inclus dans le courrier sont-ils :
• .enregistrés, par nature, dès l'ouverture du courrier ?
• .complétés immédiatement à l'ordre de l'entreprise,
si nécessaire.
• .transmis directement au trésorier pour remise en
banque ?
-Si des règlements importants sont reçus en espèces, sont-il
versé à une caisse indépendante de celle qui effectue les
paiements ?
-Pour les recettes en espèces, sont-elles :
• .enregistrées sur des pièces de caisse standard et pré
numérotées ?
• .enregistrées au fur et à mesure dans le journal de
caisse ?
• .rapprochées des espèces en caisse ?
-Les chèques et espèces sont-ils remis en banque tous les
jours ?
-Si des recettes sont effectuées par des agents
(représentants, livreurs.) ces personnes sont-elles tenues :
• .de délivrer des reçus pré numérotés ?
• .de transmettre immédiatement ces recettes à la
société (ou à la banque) ?
• .de transmettre simultanément le double des reçus
aux services comptables ?
-Est-il possible que des recettes ne soient pas encaissées
pour des ventes au comptant ?
D - ENREGISTREMENT

- Les recettes sont-elles enregistrées dans les comptes


clients (ou débiteurs) à tir d'avis de recettes plutôt qu'à partir
des chèques et effets ?
-Les effets envoyés à l'acceptation sont-ils enregistrés de
façon à permettre le sui i d leur retour ?
-Si oui, le registre est-il revu régulièrement et des relances
envoyées aux retardataires
-Les effets sont-ils enregistrés, dès réception :
• .dans un compte « effets à recevoir »
• .dans un échéancier ?
-Les effets remis à l'encaissement font-ils l'objet d'un
bordereau ?
- Ce bordereau utilisé pour suivre l'encaissement effectif des
effets ?
- Ce bordereau (ou un autre moyen) permet-il d'évaluer, en
fin de période, le mot des effets remis à l'encaissement et
non encore honorés ?
-Les effets remis à l'escompte sont-ils comptabilisés ?
-L'imputation des règlements aux comptes individuels
clients est-elle contrôlée ?
-Le système d'enregistrement permet-il d'éviter les
enregistrements multiples
même règlement et les erreurs de centralisation ?
-Les avis de paiement sont-ils annulés après
comptabilisation ?
-Les recettes sont-elles comptabilisées au jour le jour ?
-En fin de période, la comptabilité s'assure-t-elle qu'elle a
enregistré :
• .tous les règlements reçus dans la période ?
• .uniquement ceux-là ?
-les recettes enregistrées par la banque, et non par la société,
décelées par les rapprochements de banque, sont-elles
enregistrées sur la période ?
- les personnes chargées des imputations des règlements
disposent-elles de listes de comptes clients, régulier ment
mis à jour ?
E - PROTECTION DES ACTIFS

-Le total des recettes remises en banque est-il rapproché :


• .du total des recettes enregistrées au courrier ?
• .du total des recettes enregistrées au crédit des
comptes clients et débiteurs ?
-Les effets reçus sont-ils conservés dans un coffre en
attendant d'être remis en ban-
que ?
-Les effets en portefeuille sont-ils régulièrement :
• .inventoriés ?
• .rapprochés avec le compte effets à recevoir ?
• .rapprochés avec l'échéancier ?
-L'échéancier est-il utilisé pour contrôler le respect des
échéances ?
- Est-il régulièrement revu par un responsable pour
déceler les anomalies ?
-Les reports d'échéances sont-ils :
• .autorisés ?
• .reportés sur l'échéancier ?
- Les effets sont-ils mis en recouvrement suffisamment tôt
avant la date d'échéance ?
-Le montant des effets à l'encaissement et/ou des effets à
l'escompte est-il rapproché
au moins une fois par an avec la banque ?
-Les effets impayés sont-ils redébités aux comptes clients ?
- soumis à un responsable ?
CHAPITRE X – BANQUES CAISSES
A - OBJECTIFS DU CONTROLE INTERNE
L'analyse du système de contrôle interne des caisses et
banques doit permettre de s'assurer que, outre les contrôles
déjà effectués sur les recettes et les dépenses :
-Le système de tenue et de comptabilisation de la caisse est
fiable
-Tous les mouvements de trésorerie sont correctement
comptabilisés et conformes à la stratégie financière définie
par la direction.
B - SÉPARATION DE FONCTIONS :

Apprécier la séparation de fonctions en ce qui concerne : X X


-La tenue de la caisse
-La détention des chèques reçus
-La détention des carnets de chèques vierges
-La préparation des chèques
-La signature des chèques
-L'approbation des pièces justificatives
-L'annulation des pièces justificatives
-La tenue du journal des ventes
-La tenue du journal de trésorerie
-L'enregistrement des recettes à l'ouverture du courrier
-La remise en banque des recettes
-L'émission des avoirs
-L’émission des factures
-L'approbation des avoirs
-La tenue des comptes clients
-La tenue des comptes fournisseurs
-La tenue des comptes banque
-La réception des relevés de banque
-La préparation des rapprochements de banque.
-La comparaison entre les recettes enregistrées au courrier
et celles remises en banque.
A - BANQUES:

-Des rapprochements sont-ils effectués régulièrement avec


les relevés de banque ?
-Pour tous les comptes ?
-la procédure de rapprochement prévoit-elle :
• .une comparaison des numéros et montants des
chèques émis ?
• .l' examen des chèques annulés ?
• .la comparaison des dates et montants de recettes
encaissées avec le journal des recettes et le total des
règlements reçus ?
• .la vérification des additions des journaux ?
• .la comparaison avec le grand-Livre ?
-la présentation des rapprochements permet-elle d'identifier
facilement :
• .les écarts dus à des montants non comptabilisés par
la banque de ceux dus
• à des montants non comptabilisés par l' entreprise ?
• .les éléments anciens ?
-.les éléments anciens font-ils l' objet de recherches ?
-Sont-ils contre-passés à la fin de la période de validité (il
est rappelé que la passation
en perte ou en profit ne peut être effectuée qu'après la
prescription des dettes ou créances correspondantes)?
-les rapprochements sont-ils revus par un responsable ?
-l' ouverture et la fermeture des comptes de banque sont-
elles sous la responsabi- lité de la direction ?
-les jours de valeurs et décomptes d'agios sont-ils contrôlés
?
-le niveau des dépôts bancaires est-il contrôlé :
• .pour éviter des comptes à découvert quand d'autres
sont largement
• approvisionnés ?
• .pour obtenir une rémunération des excédents de
trésorerie ?
-les signatures autorisées déposées en banque sont-elles :
• .régulièrement vérifiées ?
• .automatiquement modifiées en cas de départ ?

B - RISQUES DE MARCHE (nouveaux instruments


financiers)

-Les instructions de l'entreprise pour intervenir sur les


marchés à risques sont-elles clairement définies ?
-Quelles sont les procédures de fixation et de contrôle
périodique des limites d'exposition dont s'est dotée
l'entreprise ?
-Les positions en cours sont-elles suivies :
• .par nature d'opération (couverture ou autres) ?
• .par type d'instrument, présenté par catégorie de
risques (taux, change, actions) et par nature
d'engagement (ferme, conditionnel) en distinguant
les marchés organisés et de gré à gré ?
-Les méthodes comptables retenues pour l'évaluation et la
comptabilisation de ces produits sont-elles décrites par écrit,
et définies par instrument, selon le marché d'intervention ?
-L'incidence de l'utilisation de ces produits sur les résultats
de l'entreprise est-elle
analysée ?
C - CAISSES
-La caisse est-elle tenue d'après un système de fonds fixe ?
-Le volume de la caisse semble-t-il correspondre aux
besoins normaux de la société sans les dépasser ?
-Les assurances sont-elles souscrites en conséquence ?
-Si des espèces sont versées à la caisse, surveille-t-on que le
montant en caisse n'ex- cède jamais le plafond ?
-La.sécurité des fonds est-elle bien assurée : .dans l'
entreprise ?
-La.sécurité des fonds est-elle bien assurée :
• .dans l’entreprise ?
• .pendant les transferts ?
-Les chèques de réapprovisionnement sont-ils établis :
• .au nom du responsable des fonds ?
• .sur présentation du journal ou du récapitulatif des
dépenses ?
-Le signataire du chèque effectue-t-il des sondages sur les
justificatifs de caisse ?
-Des documents dûment autorisés sont-ils exigés pour tous
mouvements de caisse ?
-Ces documents sont-ils :
• .accompagnés des pièces justificatives ?
• .remplis de manière indélébiles ?
• .pré numérotés ?
-Les pièces justificatives sont-elles annulées après paiement
pour éviter tout réemploi ?
-L'imputation des dépenses est-elle vérifiée par un
responsable ?
-Des vérifications surprises des espèces en caisse sont-elles
effectuées périodiquement par des responsables ?
-Sont-elles matérialisées sur le livre de caisse ?
-Les versements d'espèces contre chèques au personnel
sont-ils plafonnés ?
-Les chèques correspondants sont-ils remis en banque
quotidiennement ?
-Les paiements en espèces sont-ils limités au plafond légal ?
-L'accès à la caisse est il limité ?
-S'il existe des caisses annexes de la caisse principale, sont-
elles soumises aux mêmes contrôles ?
-Le caissier peut-il effectuer des avances temporaires non
comptabilisées comme telles (les bons de caisse étant
conservés en lieu et place des espèces) ?
-La centralisation du journal de caisse est-elle faite
régulièrement ?
-Le montant au bilan est-il rapproché des espèces en
caisse ?
CHAPITRE XI –ENGAGEMENTS

A - OBJECTIFS DU CONTROLE INTERNE


L' analyse des procédures en matière d'engagements a pour
objectif de s'assurer que les systèmes comptables permettent
de saisir et de valoriser, à tout moment, les engagements
pris par l'entreprise et qui doivent faire l'objet d'une
information dans les comptes annuels.
B - SUIVI DES ENGAGEMENTS

-Existe-t-il un système d'enregistrement des engagements ?


-Les avals, cautions et garanties données font-ils l'objet
d'une autorisation du conseil d'administration (ou de
surveillance} ?
-La liste des engagements est-elle régulièrement tenue à
jour ?
-Revue périodiquement par une personne responsable ?
-Utilisée pour déterminer si des risques dus aux
engagements donnés doivent être provisionnés ?
Donnés
• .effets escomptés non échus ?
• .avals et cautions ?
• .biens donnés en garantie pour des tiers ?
• .biens donnés en garantie pour des dettes de
l'entreprise ?
• .engagements donnés à l'égard d'entreprises liées ?
• .engagements dus aux contrats ou accords passés
avec les cadres et dirigeants pré- voyant le
versement d'indemnités en cas de départ à la retraite
ou de décès ?
• .engagements dus à la participation à un GIE ou à
une société en participation, en commandite simple,
en nom collectif, ou civil ?
• .autres ?
Reçus
• .actions détenues par les administrateurs ?
• .sûretés obtenues ?
• .autres ?

Réciproques
-Marchés à terme: à livrer ?
-Marchés à terme: à recevoir ?
-Commandes fermes d'immobilisations non encore
réceptionnées ?
-Loyers à échoir ?
-Opérations de crédit bail ?
-Crédits non utilisés ?
-Promesse d'achat ou de vente ?
-Autres ?

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