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Fondations courantes
d^ouvrages d^art
FOND. 72
EXTRAITS
Fascicules 2 - 3 - 4
LCPC
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Fondations courantes
d'ouvrages d'art
FOND. 7 2
ont participé à l'élaboration ou à la rédaction du présent dossier pilote
Mme D. CHASSEUX
MM. F. BAGUELIN - J.R BRU - J. A. CALGARO - M. CORNET
Y. DURAND-RAUCHER - C. HAHUSSEAU - G. HAIUN
J. JEZQUEL - A.MARSAC - H. MATHIEU
M. PEIGNAUD - F. PONS - F. SCHOSSER
FASCICULE 2 - RECONNAISSANCE
CHAPITRE 2.1 - ORGANISATION DE LA RECONNAISSANCE
CHAPITRE 2 . 2 - DEROULEMENT DE LA RECONNAISSANCE
FASCICULE 5 — DIMENSIONNEMENT
CHAPITRE 5.1 - ACTIONS ; SOLLICITATIONS DE CALCUL
CHAPITRE 5 . 2 - METHODES DE CALCUL DES FONDATIONS PAR
L'INTERPRETATION DES DIFFERENTS ESSAIS
CHAPITRE 5 . 3 - CALCUL PRATIQUE D'UNE FONDATION DANS LE CAS
GENERAL
PIECE 5 b i s 1 - J U S T I F I C A T I O N S ET CALCUL MANUEL DES FONDATIONS
SUR PIEUX
PIECE 5 bis 2 - CALCUL AUTOMATIQUE DES FONDATIONS SUR PIEUX
PROGRAMMES PSH 1 ET PSH 2
FASCICULE 7 - CONSTATATIONS
CHAPITRE 7.1 - NECESSITE DES CONSTATATIONS
CHAPITRE 7 . 2 - CARACTERES DES CONSTATATIONS
CHAPITRE 7 . 3 - LES DIFFERENTES CONSTATATIONS
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Ministère de l'Equipement,
des Transports et du Logement
FOND. 72
Fascicule 2
RECONNAISSANCE
LCPC
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FASCICULE 2
RECONNAISSANCE
.1. - But 4
.2. - Réalisation S
.3. - Chemmement type 6
.4. - Prix 6
FASCICULE 2
RECONNAISSANCE
CHAPITRE 2.1
ORGANISATION DE LA RECONNAISSANCE
1. - U t i l i t é de la c o l l a b o r a t i o n
I
- Maître d'Oeuvre c e l u i - c i et le Bureau d'Etudes Techniques
qu'i'i se sera éventuellement a d j o i n t ;
- L a b o r a t o i r e , le Laboratoire proprement d i t et l'Entreprise
de sondages.
Le Maître d'Oeuvre a la responsabilité de décider. I l é t a b l i t
ou d i r i g e le p r o j e t , exécute et contrôle l'ouvrage et paye toutes les
opérations.
Le Laboratoire c o n s e i l l e le Maître d'Oeuvre. I l organise, d'ac-
cord avec c e l u i - c i , la reconnaissance, f a i t l ' é t u d e de sois et l ' i n t e r -
p r é t a t i o n , propose un dimensionnement des fondations, la décision sur ce
dernier p o i n t , ainsi que la r e s p o n s a b i l i t é , appartenant au seul Maître
d'Oeuvre.
La p o s s i b i l i t é e f f e c t i v e de v o i r s ' i n s t a u r e r une c o l l a b o r a t i o n
entre ces deux partenaires pour construire le mieux possible au m e i l l e u r
coût dépend de la compréhension mutuelle et de la standardisation de l a
présentation des informations nécessaires à chaque stade. Celles-ci sont
indiquées au oaraoraphe 2 . 2 . 2 , et un modèle de présentation est donné
dans le chapitre 4 . 1 .
L'oroanisation de la reconnaissance d o i t f a i r e l ' o b j e t de d i s -
cussions poussées entre Maître d'Oeuvre et Laboratoire ; e l l e d o i t i n c l u r e
une j u s t e prise de conscience par le Maître d'Oeuvre des délais nécessaires
à l ' e x é c u t i o n et l ' i n t e r p r é t a t i o n d ' e s s a i s , surtout de l a b o r a t o i r e , et par
le l a b o r a t o i r e de la nécessité de f o u r n i r les éléments, même i m p a r f a i t s ,
permettant au Maître d'Oeuvre de remplir son rôle d ' i n g é n i e u r .
. 1 . - But
c - Souplesse du programme :
Il s'aait de disposer d'un volume alobal d'informations suffisant
pour préciser les points qui doivent l'être à chaque stade d'avancement
du projet ; ceci indépendamment du stade d'étude auquel a été acquis tel
ou tel résultat antérieur et de la spécialité à laquelle on aura recouru
pour l'obtenir. En particulier, il n'est plus question de l'obligation
de procéder, à un certain stade, à tel essai donné. Il faut même se réser-
ver la possibilité de conclure sans autre investiaation lorsque la solution
sera évidente, par exemple arâce aux autres informations recueillies par
ailleurs ou en vertu de l'expérience locale ou régionale acquise.
Péalisation
a - Prooressivite
b - Homoqénéité
L'évaluation de l'homogénéité du site doit être le souci constant
des responsables de la reconnaissance. Elle permettra de simplifier ou de
réduire l'étude, ou elle imposera une multiplication des essais (par exem-
ple pour mesurer la variation transversale, délimiter une poche de disso-
lution , etc... ).
Chéri nement-tvpe
.4. - Prix
CHAPITRE 2.2
DEROULEMENT DE LA RECONNAISSANCE
Pour l a c o n s u l t a t i o n des e n t r e p r i s e s , on é t a b l i t un d o s s i e r
d ' a p p e l d'o-P-fres (DAO),et u l t é r i e u r e m e n t l ' e n s e m b l e e s t r é a l i s é s u i v a n t
les plans d ' u n d o s s i e r d ' e x é c u t i o n .
a - Introduction
contraintes de tracé
vue en plan avec cotes de niveau (1) d'après plans
profil en long dans l'axe de l'ouvrage (1) (2) des tracés.
position des appuis (1)
tvoe d'ouvrane envisané
Notes
(1) Le Maître d'Oeuvre se fera une règle de fournir les contre-calques de
ces plans a-f'in de -faciliter le travail matériel du Laboratoire lors de
l'établissement des divers documents demandés.
(2) La présentation habituelle des profils en long de tracé avec dilatation
des échelles verticales est inadéquate là où se posent des problèmes
particuliers d'écoulement et de stabilité (pentes, remblais). Dans ce
cas la zone concentrée sera représentée sur des coupes orientées dans
les directions défavorables, agrandies à échelles homogènes.
- i:
Note
(1) En principe, on trouvera auprès du Bureau de Recherches Géologiques et
Minières des renseignements géologiques locaux, puisque la loi fait
Obligation de lui déclarer tout sondaae d'une profondeur supérieJre à
10 m.
11 -
^lydronéol 0';;'ie •
b - BtQseignements_syr_llQUYrage_à_fournir_Bar_l_e_fJôitre.dl']euvrç
Vue en plan.
c - Définition_des_problèmes
Dans la plupart des cas (sauf étude spécifique) cette étape doit
clore les investigations de sol.
rare pour les ouvrages autoroutiers courants mais possible pour les orands
ouvrages), on pourra déterminer la meilleure position des appuis a l'aide,
d'essais rapides (pénétromètres dynamiques ou statiques, essais qéophysiques,
forages rapides dans les cas simples).
On sera contraint d'y recourir dans les cas d'un sol compressible
sur plusieurs mètres d'épaisseur (vases, argiles molles, tourbes, marais)
ou d'un sol relativement compact mais en présence de la nappe phréatique
qui laisse prévoir des problèmes de blindaqe et d'épuisement notables. Dans
ces conditions on mettra en oeuvre, suivant les cas :
Les sondages en place ou les forages devront, dans tp- <= les cas
où une fondation profonde peut être envisagée, atteindre une profondeur
suffisante :
- Dans le cas d'une couche porteuse moins bonne mais où les pieux
travaillent principalement en pointe, on descendra à 5 diamètres de profon-
deur.
- 15 -
- Pars 'e cas O''; '''or. crai^'^dra d'avoir a employer des nrouoes
d'un nombre irnoorta""* '' n-'o.jy fiottants, il faudra reconnaître le sol sur
une profondeur de •^v-'^-'s •''"""s ^j mo"^ns la plus petite dimension horizontale
du oroupe , c'est-à-cn re n^= l'on fera la même chose que s'il s'agissait
d'une fondation semi-profonde de même dimension à la même profondeur.
des mesures directes (essais de pieu, par exemple). En général, après cette
reconnaissance spécifique, il sera utile d'envisaaer des constatatio-^s.
. contenu de l'intervention :
Stades du
A P D
projet A P S D A 0
et A P S 0
I
- 18 -
Fondations excepti_qnnel_l_es_^ :
NOTATIONS EfIPLOYEES
s
o
sondage avec prélèvement d'échantillons intacts,
c
h
o
sondage avec prélèvement d'échantillons remaniés,
0 P
en essais pénétrométriques.
1, 2, 3 phases de Reconnaissance.
- 21 -
1^
1, 2, 3 phases de reconnaissance
2B(pen 2 ^«
ou PR)
(pcn ou p^
Ministère de l'Equipement,
des Transports et du Logement
FOND. 72
Fascicule 3
LCPC
FOND. 72
CHAPITRES.!
Principes généraux
de mécanique des sols
LCPC
fig ; 1
Poids Volumes
J 1
air Va
ww — eau 'w
W, • ••solide
i i
'w
: poids de 1'eau V volume des vides entre grains
H
Y poids spécifique t o t a l T 1
Y, l o i d s spécifique des grains solides _W_s
Vs
Y poids spécifique du sol sec Y _ Ws
d Od - y
n porosité n = ^
fig : 2 a
état initial ô^
o' ^o ' ao
vo
sollicitation A cr AcT, Au.
22 cr,w
état final â=: = (TQ* ACT
c=' = cr •+ A ( r '
f o
^i = «^0*^^
Acr,
%^l
AOT
fig : 2 b
sollicitation A cr , A T , AU
eau
AT Acr état final cr, = o~ + A(r
T O
y/////////////y//'/yy T^ s AT
11 V/
// :^/
\ySS>SSSSyy. P
^
u^ = Au
V/////A//////////z-''•/,
1 sol
- 4 -
T = C ^ = c
u
La sollicitation (ou l'essai) est dite non drainée et la résistanci
au cisaillement constante est la cohésion non drainée c .
Essais de labo-
ratoire (essai
triaxial - es-
cm seconde mi 11i-sec semaine seconde
sai oedométri- (sollicitation
dynamique)
Que).
Essai en place
(pénétromètre 10 cm (10) mi nute seconde mois mi nute
pressiomètre).
Essai drainé
fjg : 3 b
T = constante = C^j
fig : A
(Nappe statique)
-1 m
•w
Ydz
- 7 -
dans le limon Q- ^ ^ X I
dans le sable ^ = « , x .5 + û^ (Z - 5)
u = î ^ , , - ( 2 - 2,,)
w
7
C'est-à-di re
^ Zw
Qf charge de fluage
W Ql charge limite
enfoncement
Y est le poids spécifique de l'eau.
'w
^ est le poids spécifique de la matière constituant les grains,
généralement compris entre 2,5 et 2,7, mais pouvant descendre
au voisinage de 1 dans le cas de sols comportant beaucoup de
végétaux (certaines tourbes très récentes).
Sauf pour le terme de frottement latéral des pieux, pour lequel H est
éoal à 2.
- 10 -
fig : 6
Fondation superficielle
Fondation protonde
11
fig : 7
Or il est un fait que la mise en place d'un pieu, quel qu'en soit
le type, modifie l'état du sol à son voisinage, soit dans le sens d'une
amélioration (battane de Dieux dans des sols perméables), soit le plus sou-
vent dans le sens d'une détérioration. Dans ce dernier cas on observe gé-
néralement une reconstitution du sol après la mise en place, sans atteindre
toutefois la résistance initiale. Ainsi dans le cas de sols cohérents on
écrira donc
fig : 8 a
loi de cisaillement
f i g : 8b
Schématisation élastique
T A
e
fig : 8 c
0 i
Lignes de glissement
= c • (T tg f
max
15
d - Conclusion
FOND. 72
CHAPITRE 3.2
Sondages
Lcpa
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CHAPITRE 3 . : - SONDAGES
3.2.1. - INTRODUCTION I
3.2.2. - LTILISATION
CHAPITRE 3.2
SONDAGES
3.2.1 - INTRODUCTION
On voit donc que la qualité des sondaaes passe par les impératifs
suivants : il faut du matériel adapté, mis en oeuvre par un personnel com-
pétent suivant des techniques riooureuses. On trouvera au paraaraphe 3.2.3
une présentation des pr>ncipaux matériels de sondage.
- Couche compressible
- Problèmes d'eau
fig:1
q
0 pen
nombre tôt
s„ 2
pen 3 Voir la définition des symboles
au fascicule 2 page 20.
PR 3
^C,,) 1
terrain hétérogène
O ® O
Os,
®
O
terrain homogène
(g) O: O
O ®
s^.p
R.KR PR %R y,P»^R
LA SEINE
^•^Y^ 12
^ 11
^ ip 9 9 7 6 5 / . 3 2
R.G
0
I PH.E.» 3,70m
r"^^ 4-T~I~T
Phases
C) O C) C) C) o
o
® C)
$ ) (:) O (:) (:) (:) ® <:> (!) ®
Phases
Reconnaissance du tracé
Reconnaissance normale
Reconnaissance spécifique
- Problèmes particuliers
- Désinflation du chantier.
Identi fication
- Nom et qualité du chet sondeur.
du chantier.
- Numéro du foraoe repéré sur le plan de situation.
- Méthodes de foraoe.
- Niveaux de prélèvement.
- Pourcentane de carottaoe.
. ô. Fiche de carottaae
TARIÈRES A M A I N
Poids de l'outil : 2 kg
avec tourne à gauche : 3 kg
de chaque rallonge : 3 kg
Diamètres usuels D
(mm) 50 - 100 - 200 76 - 101 - 152 203 50 - 60 - 90 50 - 60 - 90
Longueur tarière L
(cm) 20 - 30 - 40 30 40 40
j
1 1 i UTILISATION
• Seulement en terrains meubles cohérents.
i ^"^'^ ' •
• On peut tenter de briser à la barre à mine les
' 1( ^ ' '
1 , , gros éléments qui entravent la progression de
1 .'/] l'outil.
.^r : 1
• Inopérant en terrain boulant ou noyé pour rame-
ner des échantillons.
1
• Peut traverser les formations (sables, vases), avec
"-^
^ ^
r^ injection de bentonite jusqu'à 15 m, ne donne
alors que la cote de l'obstacle sur lequel s'ar-
/
rête sa progression.
^
'r-^ —1 y
AT(r P r é p a r a t i o n oe la Doue
_t •— 1 1 • Ne fournit que des échantillons remaniés.
100 1Î5 150
- 13
1. - Sondane nanuel
a - Principe du sondeoe
b - Les sondeuses
Poids de la sondeuse :
1 000 kg à 1 500 kg. -•—'»
Poids du matériel :
1 500 kg à 2 000 kg.
Poids total : 9 t à 12 t.
OUTILLAGE UTILISE
SONDEUSE
Désignation Fiche d'outil
Puissance du moteur : ce 20 CV à 3 000 tr./mn à
50 C V à 1 800 tr./mn. Hélicoides continues pleines 4
Force du treuil : de 2 à 5 t.
RENDEMENT
Capacité :
de 300 à 500 mètres en diamètre 42 mm, Temps de mise en place : 1 à 2 heures.
de 50 à 75 mètres en diamètre 146 mm. Vitesse de forage : de 1 à 6 m/h suivant les outils
et la nature du terrain.
UTILISATION
Reconnaissance des terrains en dessous de la p r o -
fondeur d'investigation des tarières mécaniques
POMPE lourdes.
Carottage intact dans les sols meubles et cohérents.
1) Sondeuses à Rotation
3) T a r i è r e s h é l i c o ï d a l e s continues
MÈCHE HÉLICOÏDALE C O N T I N U E
A AME P L E I N E
Entrainement
Tarière mécanique lourde.
Sondeuse rotative lourde.
DIMENSIONS COURANTES
Du mètre de mèche 5 7 9 13 17 19
O J£
0.
Du trépan 0.35 0,7 1.4 2 2,25 2,75
4) Sondeuses lénères
2) Outils à rotation
Trépans d . ù'rit;s
C
0 H.T. m . -1- 0,15 + 0,15 ->- 0,20 + 0,20 ~ 0,20 + 0,20 + 0,25 + 0,25 -1- 0,30 + 0,30
Exécution d'avant-trous.
Sable, q r a v i e r , schiste 5 à 12
Formations g l a c i a i r e s 1,5 à 2,5
Grès tendre 5 à 12
Grès dur 1 à 1,5'. 1,8 à 2,5
Roanons silex 0,3 à 1 .
Calcaire 1,5 à 2,5 1,8 à 2,5
Dolomie 1 à 2
Basalte 1 à 2
Granit 0,6 à 1,2
- série DCDMA - BX - AX - BX - NX
I
.20.
COURONNE A PASTILLES
DE CARBURE DE TUNGSTÈNE
Entrainement :
carottier rotatif simple,
carottier rotatif double à pivot.
DIMENSIONS COURANTES
Diamètre extérieur
mm 37,1 47.4 59.2 74.8 76 86 101 116 131 146
Diamètre intérieur
mm 21.4 30.1 42 54.7 54 62 75 90 105 120
Poids kg 0,26 0,35 0,55 0.75 0.8 1.1 1.5 1.75 2.1 2.25
8 de 8 de 10 de 8 de 12 de 12 de 14 de 16 de 18 de 20 de
N o m b r e de prismes
5 mm 6 mm 6 mm 7,5 mm 6 mm 7,5 mm 7,5 mm 7.5 mm 7,5 mm 7,5 mm
UTILISATIONS PRINCIPALES
Carottage en roches tendres où les diamants sont inefficaces par suite de leur gommage.
I
21
L'outil d' attaque est une couronne qui use le terrain en présence
d'eau ou de boue et l'on distingue trois catégories :
C'est un tube d'acier à base plane munie d'une encoche par la-
quelle passe l'eau. La orenaille est introduite par les tiges du forage,
se loge sous l'outil et use la roche.
C'est un procédé de fortune à proscrire.
Couronnes diamantées
On distinnue :
- la protéger
- la remonter à la surface.
On appelle :
Di - d
- c o e f f i c i e n t d'entrée Ce
—a~
De - Dt
c o e f f i c i e n t de fonçage Cf =
Dt
De - d'
- c o e f f i c i e n t de paroi Cp
2
HVORSLEV recommande :
- connélation du sol
- i n j e c t i o n de nel de s i l i c e ou de bitume.
0 50 à 75 mm L 0,50 à 1 m.
- Carottier LBTP
FOND. 72
CHAPITRE 3.3
LCPC
m»
ÎETRAl
Page laissée blanche intentionnellement
CHAPITRE 3.3 - IDE^^^FJCAT10N ET CLASSIFICATION DES SOLS
3.3.1. - INTRODUCTION
,1. - Granulométiie
2. - Forme des grains
3. - Coefficient d'uniformité «t coefTicient de courbure
4. - "Teneur en eau luturelle
5. - Limites d'Atterberg
6. - Indice de consisuiKe
7. - Equrvaleni de sable
_^8. - Teneur en matières organiques
.9, - Teneur en carbonates
10. - Essai de sédunentatibn simpUné
11. - Retrait
12. - Sensibilité aux secousses
13. - Consistance au voisinage de la limite de ptasticilé
14. - Aspect de la surtace au pétrissage
15. - Résistance à l'eut sec
16. - Résistance au pénétrométre de poche
17. - Couleur
18. - Odeur
19. - Densité humide et densité sèche
20. - Sirucrure de l'échantillon
.1. - Symboles
.2. - Détermination des caracténsuques fondamentales
.3. - OasuTtcation du sol
3.3.4. CONCLUSION 12
Page laissée blanche intentionnellement
CHAPITRE 3.3
3.3.1 - INTRODUCTION
1. - Granulométrie
0 à 0,002 mm argile
0,002 à 0,02 m) limon
0,02 à 2 mm sable ( f i n et aros)
2 à 20 mm gravier
20 à 200 mm cailloux
O 200 )O0 M
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M
10 •
- c o e f f i c i e n t d ' u n i f o r m i t é ou de Hazen :
r ^Jl
c l a s s i f i c a t i o n adopté.
- c o e f f i c i e n t de courbure :
C - '°30)^
\' A
Ip.
W. est la l i m i t e de l i q u i d i t é
W est la l i m i t e de p l a s t i c i t é
Ip est l ' i n d i c e de p l a s t i c i t é
Ip - W, - W
L p
- 4
W
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w
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I 0 0 .25 0 ,50 0 .75 1
c
* 4->
4-> 4->
Oi ta c 01
o (U O) 4-> la •f—
c: -D f — 0) tn 4-> C/)
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^irt-> CT E O C •^
U1 u
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•^ z: o c lO
i/i —J to o o
c /<U /o;
o s_ • r— (_> S-
o t—
—
( -^
9. - Teneur en carbonates
.11. - Retrait
Un échantillon est pétri, puis roulé entre les paumes des mains
ou sur une surface poreuse pour lui donner la forme d'un cylindre de 3 mm
de diamètre. Cette opération qui élimine peu à peu l'eau doit être répétée
jusqu'à ce que le cylindre s'émiette. A cet état, on estime la consistance
par écrasement de l'échantillon entre les doiqts. Plus la consistance est
grande, plus la teneur en argile est élevée.
.17. - Couleur
Les couleurs claires (blanc, jaune, rouae, vert, etc.) sont par
contre caractéristiques de sols non organiques.
.18. - Odeur
a - Eléments de sol
- A = a r g i l e , l ' a r q i l e est la f r a c t i o n p r i n c i p a l e ou
secondaire.
T = tourbe.
b - Qranulométrie du sol
c - Plasticité du sol
- méthode de laboratoire ;
- La plasticité :
,3. - C l a s s i f i c a t i o n du sol
ou
50
o >r g l l e s Irri p l i s t i q im ^ ^^
- m
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C l a s s i f i c a t i o n de l a b o r a t o i r e des sols f i n s ,
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argileux
1/1 E
c
Tous les diamètres de grains Gb Grave propre
QJ CVJ sont représentés, aucun ne bien graduée
on prédomine
r— a> OJ
co
o (/l /CD
o <u E Une dimension de qrains ou
A "O fO i/î
C un ensemble de dimensions Gm Grave propre
•>->
c
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o •^ de grains prédominent
•r- :D
O
E -tJ
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Les éléments fins n'ont pas GL Grave
to o de cohésion limoneuse
^ E
, UJ QJ E
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tn O
co OJ Les éléments fins sont cohé- GA Grave
r3 »
> rents argileuse
-O—1
O
Détermination de la plasticité
sur chantier
E
E O Rapide à Nulle Nulle Lp Limons peu
co
lente plastiques
o
4-J
o
XJ
V -r— Nulle à Moyenne ^'oyenne Ap Argiles peu
cr
o z -r— lente à qrande plastiques
.,- o OJ
aj ^
"D
cr 1 Limons et
(D QJ
-t-> Lente Faible
Faible à Op arcile
-l-> -l-J
E OJ moyenne
rc E organiques
> UJ
fO _l 1 peu plastiques
13 Ûi
O < ^-
Lr> r
•4-J
c. oo
O Lente à Faible à Faible à Lt Limons très
E -- A nul le moyenne moyenne plastiques
.QJ Ll_ 'Oi
-t-l
'QJ 00
1 X3
U-! O
13
Nulle Grande Grande à At Argiles très
-o cr très qrande plastiques
><D
-U QJ
O
-D Nulle à Faible â Moyenne à Ot Limons et
E QJ argiles
rn -r— très lente moyenne grande organiques
1 E très plastiques
3.3.^ - CONCLUSION
FOND. 72
CHAPITRE 3.4
Méthodes géophysiques
et hydrologiques de reconnaissance
LCPC
Page laissée blanche intentionnellement
CHAPITRE 3.4 - METHODES GEOPHYSIOL'ES ET HYDROLOGIQUES DE RECONNAISSA.NCE
.1. - Préambule
a - problèmes susceptibles d'être résolus par It géophysique
b - les différentes méthodes de prospection géophysique
c - domaine d'utilisation df la «ismique réfraction et de la mesure des
réststivités
,2. - "La sismique réfracbon
a - principe
b - appareillage
c - interpréunon
d - limite de la méthode
e - prix de la prospection «^nmique
.1. - Préambule 6
.2. - Détermination de 1* perméabilité à partir de mesure* au laboratoire 8
a - esimaucn visuelle
b - relations entre la perméabilité ei certaines caracténstiques physiques
du sol
c - mesure directe de la permcabdiié au laboratoire
.3. - Les essais en place de reconnaisunce hydrologtque II
a - les piéiomètres II
i j - domame d'emploi
«2 - principe du piézomètre ouvert
a^ - mue en place des piézométres classiques
t^ - observations
aj - prix d'un piézomêire classique, nombre de piézométres à poser
a^ - sonde de pression mterstiiieUe à faible temps de réponse
»7 - piézomètre à système électrique ou acoustique
b - l'essai Lefranc IS
b] - but de l'essai
b2 - principe ei théorie
b^ - appareillage
b^ - réalisanon de l'essai
bj - Interprétation des résultats
b^ - observations et prix
bj - autre essai dû type Lefranc à niveau variable
c - l'essai Lugeon 20
C] - domaine d'emploi
C2 - principe de l'essai Lugeon
c j - appareillage
C4 - réalisation
c j - mterprétation des mesures
Cg - observations et prix
d - autres méthode', iperméamétres L. Ménardi 23
Page laissée blanche intentionnellement
CHAPITRE 3.4
DE RECONNAISSANCE
. 1 . - Préambule
La géophysique, en faisant intervenir les propriétés d'ensemble
et non pas localisées du terrain, donne une vue globale de l'aire considérée.
Elle est donc bien adaptée aux problèmes de terrassements importants, de
reconnaissance des tracés et des gisements.
1) \O':P : OnKTf ces deux i.h^ l.ic.iep cour/i^-tt;«, i' er existe d'autres, pjus
sppcialemer.c adap"-'ies à certains probl'jmes particuliers-
provenir du orvit de vér.izS.eS: d'J vent da-^s les arbres cj d3S vagues, à
proximité de la mer). Ce.tte métncde est en outre p".as cnère q'je "la methods
é'ectriq:?.
a - -r-.nc.pe
D - Apparei1lôae
Géophorie
onde directe
V3 > V2 > Vi
onde réfractée
Argile sableuse
jV_=^600m/)
fig: 2
1i
y
y
y
y ^^^-y
"^ y\
K^^^^
V2
X,=
•\/F
^2 ^1
X V,
0 X
« »•
Xe
5-
c - Interprétation :
On trace les courbes appelées "dromochroniques" donnant le temps
de propaaation de l'onde en fonction de la distance x séparant l'émetteur
du récepteur (fiaure 2 page 4 ) .
On démontre que l'onde réfractée arrive avant l'onde incidente si
Limite de la méthode
K en m/s
1
orayiers
10-1 t r è s perméables
sans éléments f i n s
10-2
10-3
sables + graviers
10-^ perméables
sans éléments f i n s
10-5
10-6
sables t r è s f i n s
10-7 peu perméables
sables arqileux
10-8
10-9
10-10 a r g i l e s homogènes t r è s peu perméables
10-11
- Nappe libre
C'est une nappe dont la surface piézométrique (pour h = 0) est
confondue avec sa surface.
- Nappe phréatique
C'est l a première nappe l i b r e rencontrée à p a r t i r de la surface
du s o l , alimentée par l ' i n f i l t r a t i o n des eaux de p l u i e . I l peut ne pas y
en a v o i r .
- Nappe captive
C'est une nappe dont la surface est retenue sous la surface
piézométrique par une formation imperméable.
Elle est dite artésienne quand la surface piézométrique est
située au-dessus du sol.
- L'indice de plasticité
- L'analyse aranulométrique
^ ' ( 1 - n)^
n : porosité.
« Pour application on pourra utilement se reporter à l'article de A.G LOUDON
(Géotechnique N° 4 de Décembre 1952)
- 10 -
fig -. 3
Remblai
U -- H^ . T^ •'_;
Paroi du forage
fig: A
Rltre
>^^î i
- 11 -
a - Les piêzomôtres
a, - Domaine d'emploi
X = -T- volume d'eau qui entre dans la sonde pour une variation unitaire
^ de la pression du soi. Pour un tube ouvert A = A , A section
du tube. jrw
12
a. - Observations
fig : U
Tableau de mesure
'»o
Bague filtrante
SONDE PIEZOMETRIQUE
Pointe conique
- 15
b " L^§ssai_Lefranç
b, - But de 1'essai
On a la relation
0 = K . C . h.
fig : 5
Q = K.C.h
cou injectée
niveau de la nappe
tubage
Cavité
fig : 6
Quelques lanternes
tubage
.. .boue
gravier grossier
étanche
n, P . .. crépine
gravier gro-
m\^
17
ou
2 X L
iy > 1 (Formule de l ' e l l i p s o ï d e qui,
Ln (L/D + V (L/D)2 + 1)
b^ - Appareillage :
b. - Réalisation de l'essai
Pour les sols pulvérulents on bat un tubage que l'on cure ensuite.
La lanterne est réalisée soit par déversement de matériau perméable et
remontée du tubage, soit par utilisation de manchons crépines à leur base.
bg - Observations et prix
Notons encore que cet essai peut être réalisé dans des piézomètres,
s'ils sont correctement posés.
fig : 7
k
niveau d'eau Y
^
/,
P Bâti
position 3 position U
'A
T
I
position S
tubage
terrain sec )
^ cloche flotteur
avant immersion
niveau d'eau
après immersion
fig : B
I I I I 1 I II M II
[^ T ( en secondes ) J
- 20 -
I
On mesure le rapport J' entre 2 intervalles I et I' correspon-
dant à un même nombre de plusieurs secondes (sur la figure 8 , intervalle
de cinq secondes) et décalés du temps T.
On a K = - ^ In ( -j-r)
c - Ljess_a_i_LU5|:pN_
c, - Domaine d'emploi
^^ = P" * TU - TO
pe : pression effective dans la tranche testée
pm : pression lue au manomètre
H : dénivellation manomètre - Surface de la nappe
Pc : pertes de charge : les utilisateurs disposent d'abaques, mais il est
préférable de reetalenner les montages par des essais à vide.
c^ - Appareillage
c. - Réalisation
fig:9
pompe
compteur d'eau (débit Q )
manomètre ( pression pm
niveau de la nappe
fig:10
04 04 04
-.•P - • P
Ecoulement î^roulenent la- Ecoulement la- Colmataae à
laminai re minaire puis minaire puis basse pression
colnataae à débourrane à
•^orte pression forte pression
Q4
Q4 Q4
Cr - Observations et prix
- La pointe perméamétrique :
- Interprétation :
- Le pressio-perméamètre :
Prix donné :
Cet appareil semble s'appliquer assez bien aux sols peu perméables
(possibilité de monter en pression). Il peut être réalisé après foraae
complet, donc sans immobiliser la foreuse, et permettre en outre de laisser
le terrain se stabiliser. Le champ d'écoulement est pratiquement cylindrique.
Compte tenu en outre du faible prix de revient de l'essai, celui-ci semble
concurrencer favorablement les essais LEFRANC traditionnels.
I
I Ministère de l'Equipement,
des Transports et du Logement
I
e
I
I FOND. 72
I
I CHAPITRE 3.5
I Réalisation des essais en place
I
I
I
I
I LCPC
I
J. •"•V.J. ^ f - j - :-!
Page laissée blanche intentionnellement
CHAPITRE 3,5 REALISATION DES ESSAIS EN PLACE
Principe de l'euai
a - défmition
b - caractéristiques principales
c - schéma de déroulement
d - exploitation des résultats
Caractéristiques technoiogK)ues des appajeil&-pnx rt durée des esuis
a - technologie
b - prix
c - durée
Réalisation
Domaine d'emploi
j - sois et tvpes de fondation appropriés à l'essai
b - ci< où l'essai n"es! pas approprié
Présentation des résultats 11
.1. - Principe AS
.2. - Réalisation et limites de Pesai 45
.3. - Interprétation des résultats
.4. - Conclusion 47
.5.- PTL\ 47
.1. - Généralités 57
.2. - Sois puNcT\ilenti 58
.3. - Sols cohérents 58
CHAPITRE 3.5
a - Définition
b - Caractéristiques principales
c - Schéma de déroulement.
fig ; 1
Contrôleur
Pression - Volume
<^rs^
Courbes pressiomètriques
AV
f V -V
Po Pf Pi Pbar ° Pf Pbar
pf pression de fluage.
a - Technologie
pour mise en
Appareil type E type G tube fendu
oeuvre dans
un tube fendu
3
Volume (cm ) 593 593 593 sans objet
Longueur , .
totale ^^ '
44
Longueur (cm)
de la cel-
lule centrale 21 fentes 110
Pression (bar)
maximale 30 100 30 sans objet
c - Durée
Chaque essai standard dure une dizaine de minutes.
En fonction de la durée du fonçage direct de la sonde ou du
percement de 1'avant-trou, les moyennes de lonaueurs testées par jour et
par équipe (2 à 3 agents) sont de :
7 m/jour dans des terrains peu compacts (vibrofonçaae
foraae à la tarière, avec ou sans boue)
5 m/jour dans des terrains compacts (foraqe rotatif, battage
d'un carottier).
.3. - Réalisation
Vcm3f
Variation
de volume
dans la
sonde.
fig. 2 250 cm 3
bars
Vcm3
fig. 3
250
bars
250
fig. 4
7 -
Forage avec
Rotation
Mèches hélicoïdales
continues
— —
+ + + — — 0
+
paroi non Outil plein — — 0 0 0
+ +
maintenue carottage — + —- —: 0 û -f +
PercuBBlon - rotation 0 — — 0 -f 0 0 ++
Battage carottler 0 0 — 0
+ 0 0 0
Forage avec
Sonde auto-foreuse
+ 4- 0
+ +
paroi maintenue
Forage tube fendu — 0
- -
0
+ 0 0 0
+
X
SYMBOLES 1. Peu consistantes 1. Seca 1. LSches noyés 1. Lâches noyées 1. Altéré
2. Moy.consistantes 2. Noyés 2. Moy. coropac-tB 2. Moy.compactes 12. Sain
- Méthode déconseillée
3. Très consistantes 3. Compacts 3. Compactes
+ Méthode recommandée
0 Méthode tolérée
L ' i " : e c t i ;•" concom" t a ' ^ t " d'-^'S bc-e de o s i " : o ' - i t e '3 h c est
i'd-'sp3r,sao 1? S O J : 1? r i v s e v 02 '.à "apos da^s ':c'.'S ' e s t v p ; s os s:",s et
z'y^â ê';â', er;ent ' î t ^ e 3 - f 3 c t i ' é 3 da~s ' s s ssb"3S p-?p''3S :: TZV. coner3'",ts
s ' t . é s a -3essïE j3 "a ""rope.
t-03 'endu-, o c t t ^ eu ô ' c é ( intrcdw.'''t àv3c r s ' • : . 1 3i,;3r.t : ' £
T'. T S " - s 3 ;'^3 i s é dans "es s o l s fir.s : c " é r 3 n t s • '"i oans i3s saoles
c - . ( . . ^ . • - '.iTa\'9-c
- c T 3 v.av
le " ' y âvo'-^ r3C0'-'rs, qvs" GL.'e s o i t s e n:ae d ' •^ r.trr.i'jc-
t i o ' - "•J3 oa'.s J3S sab'ies s ' ' 7 7 i s a " T ? ' : t compacts cv dos ~^QV3S irnrT^e-nées-
en 3£s?'.'a't d? '.e o j t t r e par ' ' i n t e r v é d ' S - ' r e d'.'n T a - d - i - p--s à la base
d'-' t - b e '^c:-rra'l, a v i n d ' é ' ' i t e r '/n re.rar.isn^snt sci'S l ' e f f e t des c.^or.s par
dé-"?'"- a' "I
:era
;; •
yj'oe fendi
- ' ; ; t " ' ' - ' s a t i c ' i n t e ^ ' ^ e s t i > ' 3 dv t'jbe •^er.dv ( p " " ne s c l ' ' i c i t G
.3". ra.'t 3J3 ''3'" 'la'^ties ".es p '. ? '•aides) : c - d . - i " a i t à '.'ne s ; r ' e s t i ' " a t i c r
des c a r a ' " t é - ' : . " " -.. t ^ r - a i r , .
-~q - - o ri
jr. : s s 3 \ 3r3ss:oire ;qv3 :;3rs ' :• Rzcnç-^ p e n ; 3 t d ' a v c i : ' l'n:- idé?
- •- *- c ' — ô ' * - •'•-: p ' PC
' ' a t t : i - ; d r a c é - ' é r â l s .'3rit oas •:. n^'ess'?'
l-ï'o:
- 10 -
fia: 5
Sonde
J3' 6a m m de i.5 a Z,^m N b de c o u p s p o u r 1 0 c m b o H a g e cohésion c en b a r s ùjz:
JS'.AA. m m d e A,3a.iA5rn 1 2 3 4 5 10 20 30 50 100 200
^ressiomètre type G _L J L
Prof, Nature m o d u l e d e c o m p r e s s i o n ; E en b a r s p r e s s i o n l i m i t e : Pi en bars
m du sol 50 K>0 200 400 1p 2p 30 40
c 1 I I I I I I I
/?« rntsloi
JO^/o .artJV^^CuK
1_
ff • J./
2Ï.
2J
• t^
3— _ /?<r/«r TArt ÇC£5
JJ".
<3r' a f/1 U J €.
*J
//^/J . 0/€ f t
S S
•0 <U
(
1 Ârrfé /ySM
€7«
£3 ft à 'tory t 4
7—1
7.J- - • 72
8-
»j
• «2
9—
10-
11 -
a - Définition
- forme de la pointe
- mouvement relatif corps-pointe
- vitesse de pénétration
- diamètre de la pointe
b - Caractéristiques principales
fig: 6
^S^
Manomètre de mesure
Tube de revêtement
fig : 7
penetrometre pieu
^''
RJ = R^-R
>0, = T^ X h X
Rj - R
d'où r ^
^ V
l_>'
î
R = ( Rn ou rn) X U Qp = qpx fi
R.^ = R + R Q = QD • Û
- 15
Technoloaie
Caractéristiques :
- 17 -
fig : 8
Iî
A
Z 36mrg
fig : 9
Penetrometre A n d i n a . Jangot . B o n n e t o n
Effort de
pointe
V//////////A yy///////A
WA
0 60 mm
- 18
Fonctionnement :
^ar ex. pénétromètre (AfJDINA - JA^'GOT - B0IJ:;ET0:J) (France) - {'^'^ r-e '••
oane 17)
. diamètre des tubes et de la pointe télescopique : 60 mm
fig:10
( Parez )
i
Effort total (1)
Effort de
pointe ( 2 )
-Q)
1 y//////////////.
Pompe a main
mettant le circuit
d'huile en pression
canal
'd "huile.
vérin dépeinte . . ^
20
Réalisation de 1'essai :
Avant l'enfoncement du train de tiaes, on met en pression le circuit
d'huile transmettant l'effort de pointe. On isole ce circuit à l'aide d'une
vanne.
: - O-jrée
15 a 2" nrjGu- dans ces ter^air.s ee." cor:j3:t£ (arcrar^c SL'" .lérices)
a - LT'-t: a'ero'ci
o / 5 , \ e oO l ' o " pc'jO r.Dtc'" -'e: / a ^ e : - : 1 ' ^ ; ; . "_ > 401 o . " . , ' e c e s s i t e
"a > - e a ' i s : t : c ce ' • c s s : ' -je • . ' c a r t - t r c . " . I r - o c t t a c i e du p e , ' e t - c r r e t - e
's"i ' ' c - d'spcse i':r. àori"'. ' : tac'qce-d.vr.ai,.-. r;/el s i l ' e n -^esi-'-s t e s t e - "
"es c ":..'" i". 3 s s c ^ c - " a c e ' '; £ s.
22
c - Précautions à prendre
i
inENTiriCATIOfJ QUALITATIVE OE LA DATIIRE DES SOLS
à partir de la r é s i s t a n c e de p o i n t e e t de l ' e f f o r t total
u o
r—l
a - Définition
Les deux autres points montrent que cet essai permet un dimsnsion-
nement approché des fondations profondes proprement dites (battage de pieux)
ou une é"al.ati o" d- procédé d'exécution utilisé (réalisation d'un batardeau
de palplancnes) dans certains terrains.
b - Caractéristiques principales
fig : 12
Position de travail
Glissière de battage
Mouton
Tube de battage
Tripode de stabilisation
NOTATIONS EMPLOYEES
l lonnueur t c t a : e d': t r a i n de t i a e .
M poids du mouton.
L'énercie rrise en je'j est !•'. Dans le cas d'vne masse en cnvts
libre, si M est le poids de la masse frappante (mo'jton) et h la hauteur
de chute, W est éçal à ^i.h ; Dans le cas d'un mouton mù par 'jn moteu'r
à douûie effet l'énercie mise en je'j est donnée par les construxteurs.
2 S.E
- (M -•- ^ ) X e
1 i ? W M
-i X -^— X 0 - 0 X o - ^ • " = 0
2 S.i ' ' M 4. p
'"'"•^t, 3" n é g l i a e à n t l e s termes d ' o r d r e s u p é r i e u r en C, l a
• ' : • ' • - ?nnée par l a f o r m u l e S'T.^DI i f i é e , d i t e "des H c l l a n d a i s " :
y M
e ;M -^ '^;•
.••les verrons OU § 5.2.3 que cette formule donne des résultats trop
cntinistes au-dessus d'une certaine résistance dynamique et qu'il convient
alors d'-tiliser jne -crmule rr.odi"''ée qvi tient comcte de la perte d'éner-
•"'e ::!.'? au raccourci sse:""er.t e"! 5St''a'L;e,qu' de^nent prépcndër-ante OU ^-oisinaae
d^ "O'.r ^ e < 5 " m } .
- 32 -
fig : 13
fig : 14
Pénetrometre dans lequel le fut et la pointe
ont le même diamètre et sont solidaires
Battage
V////, '/////
A
A
V
33
a - Technologie
f i g : 15
Battage
V
'^r'//////////.
1 1
1
1
1 J^
'•1
1
'
A 1
1
1
1
1
1
1
1
1 1
fig . 16
Battage
l
y///////////. y///////y
^
V
//
/^
A
35
b - Prix
c - Durée
a - Limite d'emploi
I f i g : 17
I
cohésion c en o a r s AJ__JL
orxae JEf-AL rnmdc Â,ia.Ui,^m^ 2 3 4 5 10 20 50 50 100 200
•ofonT Nature
en m du sol Cette colonne reste vierge lorsque
l'appareil de pénétration n'est
R * rnb/o pas un pressKjmètre
«V-OT^C
1_
/r.
2S _
^x arii tfêrt
_fifrA,t rA^4.c^
- i j —
t
^— k-
or a II* u j c
4J
Ss
- 6
.Jlj-fêf Mmo /»^ém
L I fy^o n
Cir-i » Ton m •
7_
7/ —
« _
. *.J
.)ném, m»B4*t
9—
~ 10—
- 38 -
Domaine d'emoloi
a - utilisation pratique
Le pénétromètre dynamique doit être considéré comme un r-.oyen
rapide d ' i n v e s t i g a t i o n que l'on peut utiliser aux différentes étapes de
la reconnaissônce (cf § 2.2.4 tableau récapitulatif).
il peut être utile pour détenir-ner le toit du rocher sous des
fortes épaisseurs de sols compressibles en mettant en évidence la présence
de couches de Sàb"ie intercalaires.
C'est, Dans certains sols et dans certaines conditions (environ-
nement, d-i'f-:u't?s -:i'ôccè£) à peu près le seul essai réalisable. C'est
souvent le cas pour reconnaître avec certitude les limites de l'altération
en surface d'un banc rocheux épais.
39 -
a - Particularités de l'essai
- Définition
Lonnueur : 813 mm
Diamètre extérieur : 37 mm
40
fig : 18
Abaque de Peck
! <
c
h î r
o O
u
£ u M
1 m
0J = w
L
it < c
KO
^ 11 1 fN^ i
120 X 1 : ^ S i
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20
^
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^
y; !
! 1 1
11
0
jj; ! 1 i 1 1
2B 32 M U) 44
ANGLt Dc r s o r r t M t w r IMTC^NC vpC
- Utilisation
Il est de peu d'utilité dans le cas des sols cohérents "s'il est
hautement souhaitable de profiter d'un foraae pour exécuter un SPT, il n'est
pas conseillé de faire exécuter des forages dans le seul but d'y réaliser des
SPT" (M. CASSAN).
- Exécution
b - ^'ise en garde
c - Mesures et corrections
fig •• 19
Presson admissible sur le sol ( sable )
a) Pression nette du sol s a n s ' s u r - D) Supoiement ^de preision nette
Charge* D( = û i i l à va"iur:hârQe '
1 1 \ /
i-El
!
1
1
1
i.>
^y
V.f^y
' ! /l / ^ ^ ^ Uappe pn r > a t . <,oe
^>^
• / \/ y (^^
B
2 3 4 5m 05 1 XS 2 2,5m.
Largeur de la iemelle.B Profondeur, Dr de la surcharge
D i v i s e r po'" 2 l a Icce
Les diagrammes supposent une nappe phréatique a une profondeur p c L o n t e calcul«l_ poor \ e n
iou3 la semelle supérieure à B ; s i ce n'est pas le cas ^ on fait ta compte Foi*Çai t o v r e m e n t
correction • ^ • (iu d e j a u g e a .
r'
Exemple : Semelle de 4 m de large à 2 m de profondeur,
4,8 bars terme de surface
4.5 bars temte de profondeur
9,3 bars total
4.6 bars (correction pour nappe phréatique (—) )
fig : 20
: ! o
\ t/> a.
> ^
i 1
1 ^ 1 • ^~"^ __Jil40 ^ a-
^ I
3 -
^ i i
< o
p~——_."h-iizio
^ Z
d - Abaques et résultats
e , e
max -
e , emin
max -
Comme celui-ci est lié à la compressibilité, on comprend qu'il est possible
de relier les mesures SPT au tassement escompté, ou encore, à tassement
donné, de déterminer la pression sur le sol à ne pas dépasser (coefficient
de sécurité de 3 ) . L'abaque (fig. 20) correspondant est construit pour un
tassement de 2,5 cm.
AA I
fig : 21
I
Le scissomètre de chantier ( ou Vane Test )
I
I
et de mesure
I
6 M
^" " TC D ( D * 3 H
M Moment de torsion
D Diamètre des pales
H Hauteur des pales
.1. - Princioe
r - 6 ^
u " 7 K D3
n
JD SCISSOMETRE
b
r
(1) C ( Pale 0 60 )
U
0) 1/1
n a» Profondeur ( - 5, 50 m )
o! :.
o
u u
70 • 0,777
ta
- 47 -
.4. - Concl'jsio'
.0 .
Il est évident que les prix ci-dessus sont des prix moyens, ne
tenant pas compte de difficultés locales particulières.
Dans certains cas, les essais de pieux ne sont donc pas inutiles,
Encore faut-il les réaliser à bon escient.
a - Circonstances où il est nécessaire d'effectuer l'essai
Un essai de pieu sera conseillé lorsque :
(. . l'application des diverses méthodes de la mécanique des sols
l'. conduit à des résultats trop divergents ; ce sera souvent le cas pour des
{'. pieux très longs (au-delà de 15 à 20 mètres), surtout dans les matériaux
('. silteux ou sableux, lâches et saturés ;
f)
n . les pieux reposent en pointe dans des craies altérées ou des
(I marnes (même compactes), ces matériaux pouvant avoir un comportement par-
(I ticulier ;
. les pieux reposent en pointe dans des couches compactes de
I
faibles épaisseurs;
. les pieux métalliques (ou chemisés) travaillent au frottement
latéral dans des arniles consistantes ou raides ;
fig : 23
c
UJ
- 52 -
a - Le délai de repos
Essai 2 5 75 44 + 70
fig:2A
CourlDes de chargement d'un pieu . Influence du
mouvement des bases de référerce
• «^ — 1
1
" • - . .
'^ -. 1
>r k
*
N ^.
î 6 V
1 \
\
° 8
c
UJ
1 . 1
, Voleurs corrigées du mouvement des bases de référence
fig: 25
Influence de l'excentrement
10 N
N y
\
1 N L _
\ \
V ^. 1 \
' l
1 j ^
k •
l
\
.., \
m
- 55 -
.7. - Interprétation
Elle devra être menée par des Inoénieurs compétents des Laboratoires
et M < 0 < M
^ 176 ^N ^ 1,2
où Qj,, est la charge de fluage qui sera définie, soit directement sur la
courbe charges en tête - enfoncements, soit à partir du diagramme des
pentes des droites de stabilisation.
.8. - Coût
Pour les essais courants, les mesures proprement dites ont une
incidence relativement faible sur le coût total de l'opération. Rien ne
peut donc justifier que l'essai soit fait sommairement, comme c'est trop
souvent le cas.
- 57 -
.1. - Généralités
Cette relation est très bien vérifiée ; on remarquera qu'elle est tout à
fait cohérente avec les valeurs moyennes données par MENARD.
E E
ÏÏT f • "?'
très serré 12 35 10 40
moyennement serré 7 - 12 30 6 - 10 35
lâche 5 - 7 25
Pp
/ 3
pT
Cette r e l a t i o n semble bien v é r i f i é e , indépendamment de toute considération
sur l ' é t a t de c o n s o l i d a t i o n .
59
sous consolidé 6 - 8 5 - 8
normalement consolidé 8 - 12 8 - 10
léoèrement surconsolidé 12 - 15 10 - 14
fortement surconsoiidé 16 14
pl 1,7
pf
Cette relation est très bien vérifiée. On la simplifie souvent en considé-
rant que la pression de fluaqe est égale à la moitié de la pression limite.
Pp
/arie généralement de 0,5 à 1,1, mais peut exceptionnellement.
Rd
dans l e cas de sol à c o n s i s t a n c e m o l l e , ê t r e de l ' o r d r e de 0 , 3 ,
Rp
Pénêtromètre électrique 10 - 12
FOND. 72
CHAPITRE 3.6
LCPC
Page laissée blanche intentionnellement
CHAPITRE 3.6
REALISATION DES ESSAIS DE LABORATOIRE SUR ECHANTILLONS INTACTS
3.6.1. - PRtAMBL'LE I
.1. - Génènktès 2
.2. - Technologie des appareilj et realualion pniiqur 3
j - Tessai de compression simple
' b - essai de ciiaiUeinent à la boue
c - essai de compression tna.xia)e
d - le scissométre de laboratoire
e - le pénétromèire de consistance
.3. - Domaine d'utilisation et pnx unilaim 71 12
3.6.1 - PREAMBULE
On n'y donne pas d'indications très précises sur les modes opéra-
toires, puisque, d'une part, ceux-ci ont fait l'objet de publications du
L.C.P.C. et qu'ils sont approuvés par décision ministérielle (ce qui les
rend obiinatoires) , et que d'autre part les essais sont par nature extrême-
ment spécialisés et demandent une orande minutie de la part de l'opérateur
ce ne sera donc jamais le Maître d'Oeuvre qui s'en charoera.
.1. - Rénéralités
AP
Rr =
TTD2
- 5 -
fig : 2
bo
^p" CO'^''0''^tev no'-r^oleï
t courbe i n i f i n i e q^o e
. >
1 33
pif'ffs po'*u*ev
Do»' *'«e
d'o<noge
: on t f o m l c i
bo' "-nobile
tong*ntiell*i
Cet essai ne peut être effectué que sur des sols doués d'une ,
cohésion suffisante pour assurer la tenue de l'éprouvette sans frettage
latéral.
- Diamètre 6 cm (cylindrique)
- 6 X 6 cm (parallèlépipèdique)
- 10 X 10 cm ou 45 x 45 cm pour les sols hétérogènes.
UU rapide rapide
eu lent rapide
CD lent lent
f ig : 3
r^ -tTj
p is'on
pllu'e IfioXiQ^le
\
^zî3n
'^
..:^
pif r fi
r^afe p'e^V(On
in f e r s t I f l e f
fig -U
. Mesures à effectuer :
cr contraintes normales
T contraintes tangentielles
- Déformations
T = c'+ (Ttq f
Quatre essais sont nécessaires pour une bonne détermination de
cette droite, et par là même des caractéristiques c'et f' du sol.
. Les trois types d'essai (UU , CU, CD) peuvent être effectués
sur cet appareil, la contrainte de consolidation étant appliquée par la
pression hydrostatique O"-,.
fig : 5
Scissometrc de laboratoire
i i
7
1 '' 1
c
i
SCISSQMETRE l.C.P.C
— • •
C
o
4r Rjjiorl Y
.- . . . . ._
<*•
15 •
V
1
08
- -
06
04 1
02 , • .
• -
fig : 7
( Photo du L R. d'Angers
15
. Caractéristiques de l'éprouvette :
Courbes de consolidaticxi
fig : 8
Construction de Casagrandc
A h = f (log
10000
log < ( t en mn )
Cv =0,197:
I Ah ( mm)
Construction de Taylor
m mn )
w
a - Courbe de consolidation
C peut être obtenu pour une charge donnée par deux méthodes ;
celle de Casaorande utilisant la courbe ^ h = f (loa t) (figure 8 ) et
celle de Taylor utilisant la courbeA h = f ( V T ) (fiaure 9 ) . On pourra se
référer au mode opératoire de l'essai de compressibilité à l'oedométre (MS t2)
Ah 3 f ( Vl)
HO r
Cy = M i 8 ^ (0,848 = TgQ „ voir tableau § 5.2.4. p. 60)
'90
Fig : 10
Essai de compressibilité
et construction de CTc
loQ a"
d^ pression de préconsolidation
Ce indice de compression
Cr mdice de décompression
19
'n vcit parf'^is ut"! "•se "e vco^le oedoirétrio'j? "' q'.'i sedea.v;:
des caracteri st'q.'es r>-é-?3entes p:.^ "a relation E' = 2,3. o~. - ."' -
1' pour
So's
•s
0~ < iO bd.Y Ce
FOND. 72
Fascicule 4
CONCEPTION ET CHOIX
DU TYPE DE FONDATION
LCPC
^_5
Page laissée blanche intentionnellement
FASCICULE 4 - CONCEPTION ET CHODC DU TYPE DE FONDATION
A. - Site aquatique I
.2. - Site urbain - Nuisances, Encombrement, Délais 2
.3. - Sites hétérogènes 3
.4. - Sites soumis à des actions particulières 3
4.1.2 - LE SOL 3
4.1.3 - L'OUVRAGE 5
.1. - Caissons 57
1
- Ancrages 58
.3. - Injection des sols 58
.4. - Cuvelage 59
.5. - Dalle de frottement 60
.6. - Vibroflottation 61
.7. - Pilonnage intensif 61
.1. - Définition 62
.2. - Commentaires 62
.3. - Qualités du sol à rechercher 64
.4. - Critères de rejet de b fondation superficielle 67
ANNEXE
FICHES DE PIEUX 1 à IX
CHAPITRE 4.1
Nuisances.
Encombrement.
Dé 1 a i s •
A.1.2 - L E SOL
Rappelons que les points qui ont dû être élucidés sont, princi-
palement, la succession des couches et la nature du substratum (éventuel-
lement) ainsi qu'une connaissance globale de la géologie du site, combinées
avec des renseignements quantitatifs sur l'homogénéité horizontale, au
moins géotechnique. (1).
.2. - Pendage.
.3. - Conclusion.
(1) Note : En effet, dans les cas courants, notamment lorsqu'on n'est pas ,
e s U e aquatique, il ne convient pas d'accorder une trop grande importance
à des variations géologiques mineures lorsque les propriétés géotechniques
restent comparables. D'autant plus que très souvent des différences d'iden-
tification peuvent être dues uniquement à des imperfections du prélèvement,
notamnient lorsque l'on reconnaît la nature d'une couche au seul vu des pol-
luti'^ns d'une bentonite de forage pour essai in situ. (Exemple : des sables
et graviers sous la nappe pourront, suivant la nature de l'outil de prélè-
vement, être dénommés aussi bien graviers et galets, que sables propres et
même sables limoneux).
5-
i,.].3 - L'OUVRAGE
A. 2.1 - CLASSIFICATIONS D E S F O N D A T I O N S
On peut classer les fondations suivant deux points de' vue : celui
de la mécanique des sols et celui de l'exécution.
Pour les ponts, et quel qu'en soit le biais, les semelles sont
nénéralement à base rectangulaire. On retiendra que la "lonaueur" d'une
semelle est comptée parallèlement à la larqeur biaise du tablier et que
sa "laroeur" est parallèle à la oortée droite de la brèche.
fig : 1
Superstructure
Appui
IN IN.
N v/<yyy<<yyy<::
Semelle de liaison F ri
Fondation
profonde superficielle
b ~ Interaction appui-fondation
c - Dispositions constructives
fig: 2
tg e- :$ ±
2
ht> B - b
fig : 3
Semelle arme'e
1 — 1 '
b
«—« =—r : : 7^
:'-— 1 j
ht
d'T 1—a 1 1 1 •• ' ^ v
°k
, B ,
Condition de rigidité B - b
(répartition linéaire des contraintes sur le sol ) ht :^
d - Sujétions d'exécution
Tenue des parois des fouilles : Elle doit bien entendu être
assurée pendant toute la durée des travaux, jusqu'au bétonnage, durcis-
sement du béton et décoffrags, le cas échéant. Les précautions devront
être telles qu'un retard dans l'exécution ou un arrêt des travaux de
courte durée ne compromettent pas la stabilité de la fouille. Les moyens
en sont le simple talutaae de la fouille, avec ou sans protection super-
ficielle, le blindage, toutes les sortes de batardement (en général pal-
planches avec ou sans étais intérieurs, mais éventuellement enceintes
de parois moulées ou murs berlinois, etc..., pour des fouilles de grandes
dimensions ou de grande profondeur et suivant les impératifs du site).
fig : U
TN.
P. H.E
F?ecépage ou niveau
du terrain naturel
s' il dépasse le
niveau supérieur
de la semelle
e - Vérifications à faire
a - Domaine d'emploi
Les massifs de béton non armé dont il s'agit ici sont des fon-
dations explicitement prévues au projet et non pas des palliatifs en
cours d'exécution comme les remplissages des purges ou les "bétons de
propreté" dont l'épaisseur est augmentée pour chercher plus bas que prévu
le bon terrain de fondation.
b - Interaction appui-fondation
Remblai
argileux
250
Remblai de
sables et
^00 qraviers argileux
Sable limoneux
6.00
Sables et graviers
207.70 N.G.F
pile
198.iO N.G.F
6J30
- 18 -
c - Dispositions constructives
fig:6
a) Sol imperméable
P. H.E
^ Rideau de palplanches
b) Sol perméable
P. H.E
Sol porteur
perméable
- . ' U ^ ^ :- ; -
-•'•.'..-"»•
^ ' • > ^ ^ - ^ - ; . , :
<» ^ '«.
>.--^l
- 20 -
d - Sujétions d'exécution
e - Vérifications à faire
a - Domaine d'emploi
Fig: 7
i^Mm^s^>^^,-^i^<^^-^j^^-^^^^?w<^^^^ mmwm-
Fondation à un niveau intermédiaire
- 23 -
b - Dispositions constructives
c - Sujétions d'exécution
d - Vérificationsà faire
4.2.3 - F O N D A T I O N S PROFONDES
b - Interaction appui-fondation
^our les puits et, bien sûr, les barrettes de parois moulées,
il suffira de calculer la fondation en supposant les puits libres sur la
hauteur dégarnie, sous réserve de certaines précautions de conception et
d'exécution indiquées au § 4.3.4.
c - Dispositions constructives
. Ferrai 11 âge
. Gainaqe.
Co - Disposition en plan
fig : 8
Dispositions en plan
de fondations d'ouvrages
1£
n
L: o_
o
o
o-
Ai.
Culée
poussée du remblai
é>/
^'^%
^fOr
&/
--^e
<9^'/. &/
9f, <^/
O O OA
^'?o
Pile
c
a
u.
O
O
U
3
TJ
i/i ^ ,
o
C ^
o o^
W *
in
o o
Efforts horizontaux à reprendre
- 31 -
Co - Disposition en coupe :
(1) Note : L'entr'axe des pieux peut aussi être conditionné par le matériel
d'exécution.
Q.
/A
a
/A 3
fi) -o
c
g
5'
3
a
F
m ^
I . (D
1X3
SSSSS5 6t ^
<9
O
V
a
a 01
V
3
3"
(A
- 33 -
- pour les pieux battus, parce que le béton de la tête aura été
malmené au battage, même avec la protection que constitue le casque ;
fig : 10
Différentes possibilités
en coupe
en plan
o o o o
o.^~)0 0 Q- — •
o o o o o o o o
0 o o o
o. >o 0 o — •
o o o o
à éviter le plus souvent
(^
O O
o o ^
o o r^
o o \^
nonbre et l'inclinaison Hes toiles He
nieux (Honc le caractère isostatiqiie
ou hvoerstatique), la disposition Hes
si les fûts sont •^ùts et le niveau Hes sen^lles He ré-
assez espacés , parti tion.
éviter de placer
des pieux à
mi -distance
- 35 -
Inclinaison
-33
Selon leur type et leur diamètre, l'inclinaison des pieux et des
puits est limitée aux valeurs ci-dessous ; on indique aussi,à défaut de
renseignements plus précis et à titre d'ordre de grandeur^ les plus-values
approximatives dues à l'inclinaison, rapportées au mètre xube dé béton en
pT^ce (compte non tenu d'un chemisage éventuellement obliaatoire).
- Pieux battus : Ces pieux sont inclinables, mais pour des raisons
de rendement au battage on se limite en général à 20°. Pas de plus-value
jusqu'à 10 % (6°); plus-value de 0,5 % par % d'inclinaison jusqu'à 30 %
(12°) puis de 1 % par % d'inclinaison jusqu'à 50 % (30°). Soit 30 % de plus-
value pour 30° d'inclinaison.
Terrains aquifères :
f i g : 11
Culées remblaye'es
En site terrestre En site aquatique
2>
PIEUX
B ^ f + 2d
B ^ 5d
h ~ - ^ =: 1,20 d
fig 13
Semelle de liaison
Lïsi^
B z -!.,00 m
- 40 -
Cette disposition ( pieux inclinés vers Remblai effectué à l'avance Remblai non effectué à l'avance
l'arrière ), absurde mécaniquement, ( A à 5 m ) Éviter de prévoir une inclinaison
ne devrait jamais être proposée trop forte pour les pieux si
I
par personne . le remblai est de forte épais- 4^
seur pour éviter les flexions
parasites
Appui de rive
T.N.
42 -
d - Dimensionnement
-^ ^."^
* •-.
- 43 -
pour les nrands ouvrages et alors seulement pour des très gros puits à
cause des déformations horizontales admissibles (Autoroute du L i t t o r a l à
Marseille : appui sur un seul puits de 1,80 de diamètre). La méthode de
calcul repose sur les hypothèses suivantes :
d,2 - Types de s o l l i c i t a t i o n s
Notes :
(1) : peuvent f a i r e exception certains pieux constitués d'un
p r o f i l é en acier, l o r s q u ' i l s sont très élancés.
(2) : le départ entre ces deux cas d o i t se f a i r e en considérant
surtout l ' i n c l i n a i s o n maximale de la r é s u l t a n t e , mais a u s s i , dans certains
cas de nrands ouvrages, la valeur absolue des s o l l i c i t a t i o n s horizontales
si c e l l e s - c i sont très importantes.
44
62 - Choix du diamètre
d„, - Généralités.
Le problème de la charge des pieux recouvre deux questions conco-
mitantes : D'une part chaque pieu isolé doit être autant que possible à sa
charge intrinsèque, d'autre part le nombre -^p pieux et l'agencement du groupe
doivent être tels que la charge de service soit aussi proche que possible
de la charge admissible.
- 45
Charge limite : charge maximale que peut supporter une fondation profonde
isolée vis-à-vis des conditions de sol.
Charge admissible : charge maximale que peut supporter une fondation pro-
fonde placée dans les conditions réelles de l'ouvrage. (Cette charge tient
compte, dans le cas d'une fondation sur pieux par exemple, de la charge
nominale du pieu isolé, de l'effet de groupe, de la susceptibilité de
l'ouvraae aux tassements, des efforts parasites. C'est l'aboutissement des
études).
- Pieux ancrés :
- Pieux f l o t t a n t s ou s e m i - f l o t t a n t s :
Rappelons aussi que les études sur les pieux f l o t t a n t s en sol homo-
gène ont montré que l ' o n a v a i t t o u j o u r s i n t é r ê t à r e c h e r c h e r une augmentation
de f o r c e p o r t a n t e par un allongement p l u t ô t aue par une augmentation du d i a -
mètre.
47
b - Domaine d'emploi
v'"
-v.-t^"
f.*-
.•^•%
k ^ -
y^;*
; ^ *
vi^.
^ .
-'*;
l^^^-
i rr*'>: i-*!-J
'^Tf
49
Enfin nous passons en revue pour terminer dans les tableaux des
pages 50 et 51 les problèmes particuliers qui peuvent influer sur le choix
du type de pieu.
c - Prix
Pieux forés :
A Conditions de travail 1
•
Frottement surtout cas des Pieux ou puits à Pieux et puits à Effectuer les
négatif culées ou des paroi ruqueuse paroi lisse. remblais d'accès
piles culées. Chemise enduite à l'avance. 1
de bitume. Etude spécifiqu 'W
Pieux à bulbe. (tassement)
Essai statique, jk
Poussées cas des culées Pieux et puits Pieux métal ligues Effectuer les
horizontales ou des piles- non armés ou Pieux préfabriqués remblais à l'a- ^
culées. peu armés ou en béton armé. vance. •
plus qéné^rale- Puits forés armés Etude spécifiqu •*
ment, fraoiles Prévoir pieux et Vérifier la s é d -
à la flexion, puits inclinés. rité au alisse- M
lîntr'axe infé- ment d'ensemble •
rieur à 3 dia- Si puits, étudier
mètres. la butée du ter M
rain. •
Surcharge Site urbain en Construire saris Mise en place pro- Etude spécifique
ultérieure particulier. se préoccuper gressive des rem- et contrôles de ^
par des des fondations blais. mise en oeuvre. 1
remblais. existantes. Ecrans de palplan-
ches ancrés.
Annraver le
traction.
1
: juches inter- Cas des sols Pieux ou puits Puits forés che-
est correct.
Risque d'inter-
; Bdiai res très cohérents forés non che- misés . action entre
: iimpressibles. sensibles. misés. Pieux préfabri- pieux
Entr'axe trop qués battus Contrôle de
faible. (béton armé ou chantier.
JL ,—, ..,,.^^,,,,
" 1 cai re Pieux ou puits chemises métalli- Doit se déceler
Karstique forés non che- ques au cours de
• pse misés Prévoir des in- 1'étude géotech-
Entr'axe trop jections nique
i faible. Contrôle des cour- Sismique - ré-
1 bes de bétonnage.
Surdimensionner
semelles pour per-
fraction.
C'est un problè-
me spécifique
mettre une adap- suivant 1'étendue
— • ' • • • • • • • - • • • • • - - - •
'eau
• foui 1 lements Cas des ouvra- Pieux ou puits Puits fortement Etude spécifique
• ges franchis- non chemisés armés. (fixation de la
sant des cours Pieux de faible Chemisage épais profondeur maxi-
d'eau. diamètre et protection maie d'affoui 11e-
1
V Pieux peu armés. par rideau de
palplanches.
ment).
t
I
Page laissée blanche intentionnellement
- 52
Les ouvrages dont il s'agit ici, qui sont principalement les cadres,
les portiques et leurs extensions, font ou feront l'objet de dossiers-pilotes
monographiques qui traitent non seulement de la conception, mais même du
calcul des piédroits et radiers. On y renverra le plus souvent.
Principe du PI.C.F
Principe du P.I.PO.
isostat
^ '/////rr//T77/77777.
Dessin de principe
M
\ziâM
- 54 -
ESOL
où W est le tassement
P 1 a pression appliquée
R la demi-larqeur de la fondation.
ESOL = 4 . K .R
j . l 4 i - x R o x ( X ^ x ^ j f . ^ X X3XR
avec
Ep module pressiométrique moyen de la couche porteuse
Ro rayon de référence égal à 0,16 m
a coefficient de structure
1
sable et graviers a =
3"
limons, a r g i l e s sabl euses
1
et sables argileux ûc =
7
argiles normalement
2
consolidées a=
3.
terrains surconsolidés « = 1.
2R +0,3
4oi R, 4R
3,Bn
3,00
2 50 \
\
\
\ \
7,00 \
\
\
\
1,50 \
\
\
'<-'^2
\
100 \
\
y - < - 0,5
-<^s
0.50 ,
-< = 1
•
0^0 1.00 1.50 2j)0 2.40
R 1 largeur
rayon ou —- de la semelle
Ro= 0,16 m
-< = coefficient de structure
Ep = module pressiométrique
A.2.5 - C A S PARTICULIERS
• ^- ~ Cai^^sons
.2. - Ancrages
.4. - Cuvelage
6. - VibroflOttation
7. - Pilonnage intensif
^our memoire.
Page laissée blanche intentionnellement
62
CHAPITRE 4.3
A.3.2 - N I V E A U D'APPUI
.1. - Définition
NOTE (1) Pour éviter l'ambinuité lexicale du mot "fondation" dans les expressions
type de fondation et niveau de fondation, nous avons préféré l'expression
niveau d'appui. On comprendra sans peine qu'il s'aait de la cote à laquelle
se fait le rapport des charaes de la fondation sur le sol environnant, et
non pas, bien entendu, la cote des appareils d'appui, par lesquels les
efforts dus à la superstructure sont transmis à la fondation.
53
.2. - Commentaires
qui donne h = m~ I D1 (Z) dZ. Les calculs de stabilité sont ensuite menés
Jo
en suoposant la fondation encastrée de h et le sol homogène de pression
limite Pie. (voir chaoitre 5.2)
'
30 .-
20 Pieu flottant
Sol homogène ou pseudo-homogène
Semelle Massif,
10 superfi- Caisson
cielle
B = 1,5 à 2m étroite
> semelles
B=3àAm nnoyennement
large
1.5
H 1 ( 1 1 1 1 1 1- H 1 1 1 1 1 h H 1—h
10 15 20
D (mètres)
D est la profondeur du niveau d'appui ( côté de la pointe des pieux ou de la base des semelles )
sous le sol fini
Les courbes représentent la valeur minimale de la force portante à rechercher à la profondeur D pour
pouvoir se fonder sur semelle ( de largeur donnée ) ou sur pieux ( travaillant à 50 bzirs )
- 66 -
- pieu ancré dans une couche surmontée de sols médiocres ou nuls dans les-
quels on ne compte pas de frottement latéral (frottement néoatif non pris
en compte, néanmoins)
15 bars "profonde
Grande flottante"
D > 15 m
profondeur 30 bars "profonde
ancrée"
Risque d ' affoui 1lement SEMELLE sur massif de Niveau d'appui sous la
gros béton, avec éven- cote des affoui1lements
tuellement parafouil- maximaux :
le
. Protéger par un rideau
parafouille autostable
descendu au-dessous de
la cote des affoui1le-
ments maximaux
. Descendre plus bas.
Indifféremment, selon
SEMELLE en surface
le prix de revient.
sur massif de gros
béton non armé coffré
PIEUX courts.
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I
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- 70
Comnortemont 'oinçor.pement à partir des caractéris- Les mauvais prélèvements conduisent en général à
"iécanicj.,9 tiques mesurées en labo- être exagérément pessimiste sur la résistance du
ratoire (drainées ou non terrain.
drainées) et in situ Une mise en oeuvre peu soignée sous-évalue en qéné-
(scissomètre). ral la résistance.
à partir de la pression Les vérifications effectuées à partir des résistan-
limite pressiométrique. ces de pointe des pénétromètres statiques R ou
dynamique R, ne sont pas valables dans les ca,s
limites (manque de précision).
Tassements ab- calculés à partir des ca- La qualité des prélèvements ou des essais est impor-
solus ou diffé- ractcr-i stiques oedométri- tante pour des vérifications précises.
•1J
rentiels exces- q.:es ov pressiorétriques. 70
si ''s.
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Structure ne pouvant supporter les Dans certains cas extrêmes il peut être avantageux de modifier la
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tassements. structure, voire de la déplacer. en
1—
m
tn
A l'exécution, le sol du fond de fouille Dans ce cas - Faire un examen d'homoq énéité de la surface du fond
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paraît être de mauva^'se qualité. de fouille, chercher à identifier le terrain quaii-
tativement par rapport aux coupes établies lors des
sondages (voir nota). E ventuellement, en particulier
si 1 'on pense se trouve r dans étage supérieur à celui
prévu, reconnaître un p eu plus bas (barre à mine, fouil-
le locale).
- Ne pas retarder le coul age du béton de propreté
(dégradation des sols e xposés aux intempéries, e t c . . )
- Avertir le responsable de l'étude de sol afin de lui
demander des explicatio ns et envisager des essais in situ
complémentai res.
Nota attention aux appréciations subj ectives basées sur la couleur,
la finesse du matériau, e t c . . q ui , en général, n'ont que peu
de rapport avec les qua"iités méc aniques.
Ce sont très généralement des problèmes de lutte contre l'eau, qu'il s'agisse
d'assécher une fouille, d'éviter une attaque et un délavage du béton par
l'eau, ou d'assurer la tenue d'un talus provisoire.
On voit que l'on pourra être amené, par les restrictions concer-
nant l'exécution, à repousser un type de fondation au profit d'un autre
Ajoutons que dans certains cas on répugnera à utiliser une solution mieux
adaptée, pour ne pas avoir à faire appel à une spécialité supplémentaire
et donc supporter le coût d'une installation de chantier plus onéreuse.
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- 74 -
Critères
- Çhoix_du_niyeau_d^appui
Compte tenu de la nature même des sols dont il est question dans ce
paragraphe, lfs_tassements sont pratiq'jement instantanés. Leur influence ne
conduira donc jamais à l'approfondissement du niveau d'appui.
fig: 17 fig:18
j^-:'y^
1.2 - Terrain_inaffouinab]e_et_résistar!t_sgus_une_çouçhe
sô'i.affouiJÏaMe.
' Çb02x_du_niyeaLJ_d^appui
" Pi§PQ§itioris_construct2yes
fig : 19
Demi-gabarit pour mise en place des tubes-guides Immersion du demi-gabarit et des tubes-guides
2.1 - ^?D^§ï29D§_ProfODd§s_ancrées_au_substratum.
fig: 20
cotê~gu~lônd du lit
avant attouillement
83
" Qi§P?§iÎ29D§-Ç?D§^ryÇÎiyes
Il ne faut pas oublier que dans la plupart des cas où ils sont
envisageables, les puits forés peuvent être remplacés par des barrettes de
parois moulées. Celles-ci ne pourront évidemment pas être chemisées, ce qui
impose de disposer d'une aire de travail hors d'eau et de prévoir un recou-
vrement important des armatures. L'inertie importante des barrettes (suivant
leur forme) sera dans certains cas un avantage, par rapport à des puits de
même longueur.
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2.2 - P i e u x _ f l o t t a n t § .
4 . 1 - Cas des_culées.
fig^21
wrn^m^
\y V
Dessin de principe
FICHES DE PIEUX
Les fiches qui suivent concernent, pour les quatre premières, des
procédés d'exécution généraux (pieux préfabriqués, battus moulés et forés)
et pour les suivantes des types de fondations profondes p a r t i c u l i e r s . Nous
n'avons pas cherché à être e x h a u s t i f s , ce qui a u r a i t été d i f f i c i l e en raison
du nrand nombre de brevets, procédés d'exécution et "tours de main" toujours
évoluti fs.
Avantages
courbe de battage
béton et armatures soignés et contrôlaolss
oas de risques de délavaqe par l'écoulemen
de 1 a nappe.
réal isation de pieux inclinés jusq'j'à
25 (éventuellement 30")
poss ioilité de mise en oeuvre partielle
par 1 an;age.
Caractéri stiques dime nsion des pieux assez petits pour avoi
des semelles économiques,
Section carrée ou circulaire 'le plus sou- taux de travail supérieur à celui des pieu
vent), hexaaonale ou octoaonale coul es en place,
(rarement;. poss ibilité de bulbes préfabriqués.
- Longueur couramment 20 mètres, (Si D est
la plus petite dimension)
/^ = 30 à 35 b (maxi 50 b) inconvénients
0 ^ 50 cm
contrainte anmissibie dans le béton 60 exine une appréciation assez sûre de la
80 oars longueur nécessaire, sinon complications
ciment : assez gênantes (entures difficiles et dema
- on doit tenir compte de 1' aaressi vi té dant un certain délai de durcissement)
des eaux. délai de durcissement, nécessité d'une air
- le surdosage entraîne une fraai1i té de manutention et stokaqe.
plus grande au battane. difficultés de manutention pour des pieux
dépassant 20 à 25 mètres de longueur,
- l'emploi de ciments de nature aiT- coût de déplacement du matériel croissant
férents da-.s un même pieu, notamment vite avec la longueur nécessitant alors
en cas d'e'tures, n'est admissible d'être amorti sur un nombre de pieux suffi
que dans la mesure où il n'y a pas sant,
incompatioi1ite entre ces ciments. nuissance de pénétration limitée,
- Armatures : les armatures lonnit.dina- risques de dégradation au battage,
les doivent autant que possible être risque de dégradation d'ouvrages voisins
d'une seule lonaueur. au battage.
encastrement da'iS le roc ,er généralement
négligeaole, mais cala '•; a d'importance
que si le pieu risque d'être cnassé en pie:
nécessité d'un récepage systématique en tête
I III
PIEUX , PUITS FORES EXECUTES EN PLACE
I
I
I
I
I
I
I
I
F
Caractéri stiques Avantages
I de 0,60 à 2,50 m.
Lono'jeur maximale . environ 20 m, jusqu'à
50 v:. avec certains matériels
ni pertes)
- pas de risque pour les ouvrages voisins
(pas de vibrations) sauf en cas de tré-
i
outil de Tcraae tarière, hammerarao, pannaae.
buckett, trépan...: foraqe a sec ou sous - peut traverser ou pénétrer en terrain dur
eau ou boje. par trépannaae.
en terrain sec ou peu aquifère ^ tuoaqe - dans les cas rares de bétonnaqe à sec, il
si terrains oo.ilants est théoriquement possible de constituer
t _
en terrain très aquifère . chemisage métal- des oases élaraies
I
i
lique ou foraqe à la boue
inclinaiscn ; jusqu^à 20 (12 ; environ
armatures lonqitjoinales aisposees dans
les zG"es soumises à la flexion. Dans ce
- pas d ' a i r e de p r é f a o r i c a t i o n .
I n c o n v é n i e n t s ou difficultés
t
armatures transversales : voir C"C fasci- continuités de oétonnaqe...).
cule 68. Art. 36. Aléas croissan ts à mesure que le diamètre
contrain+e moyenne admissiole du oéton : est plus qrand ( d i f f i c u l t é ce curage en
50 bars en nénéral (voir CPC fasc. 58). pied, durée du Détonnaqe, lourdeur des
I - contrainte maximale admissinle du béton :
cages d'arma tu res. . . ).
I
80 bars environ (en gênerai). Difficulté d'à rmer fortement,
Risque de mauv ai s enrobage des armatures
Danqer de mauv aise qualité de la boue d'où
On pOijrra eveituel 1 ement admettre plus éton et éooulements.
pol I ut ion du b
lorsque les pieux seront soumis à un Béton peu comp act (et taux de travail limi-
contrôle sérieux (carottaqe ou ausculta- te) si coulage sous 1'eau.
tion soniqje sur la hauteur du fût et Chemisaqe néce ssaire si cavités importantes.
en pied) sinon il faudra être prudent. Saleté du chan tier (bentoni te).
I
I
IV
CAS PARTICULIER DES BARRETTES ET PAROIS MOULEES
Caractéristiques Avantages
I
PIEUX EXECUTES EN PLACE
I
I
VI
PIEUX METALLIQUES
bcton
j^vaiAv^^ff-y
^^J3^^T^
ww^^^^ WM.-.WfS^Km
Sable
;•(
I, terrain
comprime
y
T+ T
U-i
tube ouvert sabots
P^
Caractéristiques Avantaaes
I PIEUX H
I { Profilé métallique )
I
I
I
I
I
I
I
I
I Caractéristiques Avantages
I les soudées.
possibilité de mise en place par vibra-
tion avec ou sans langage
battaae par tous les temps
limitation du frottement nénatif
inclinaison importante nossible dans
recépaoe au chalumeau certaines limites de lonaueur.
PIEUX FRANKI
Caractéristiques Avantaaes
r- Poids des moutons Courbe de b a t t a a e c o n t i n u e
Eattaae avec sabot en béton armé non Ni e n t u r e ni recêpaqe
débordant. C o n t r ô l e v i s u e l de l ' i n t é r i e u r du p i e u
Lonoueur maximale : 20 à 25 m è t r e s . possible avant bétonnaoe.
- Inclinaison maximale : 20°. Matériel relativement mobile
Stokage facile mais encombrant
Bétonnaae à sec à la qoulotte
Di amètre Diamètre Lonnueur de Charae
de 1'élément
Hain de temps par rapport aux pieux préfc
extérieur maximum
1 ' âme de naine
briqués.
Recommandés dans le cas de couches de sur
1 50 cm 45 cm 1 m 110àl50t •face peu compactes surmontant un horizon
58,5 cm 38 cm 1 m BOàllOt dur dont la cote peut être variable.
45 cm 31 cm 1 m 60à 80t Intéressant lorsque l'on se trouve dans 1
3S cm 28 cm 1 m 40à 50t nappe phréatique.
1 Puissance de pénétration moyenne (dans Iç
Les aaines sont en béton armé ou en c a r i crê- cas de terrains difficilement pénétrables
te (béton e t f i b r e s de p o l y n r o D y l è n e ) . on peut réaliser un avant-trou en battam
L ' é t a n c h é i t é des j o i n t s e n t r e deux naines seul le mandrin)
est obtenue par i n t e r p o s i t i o n de masticon
La f o r c e p o r t a n t e e s t c a l c u l é e a p a r t i r 'nconvénients
de la formule de H i l e v
Puissance de p é n é t r a t i o n l i m i t é e
c f . DTU n= 13,2 a r t i c ' l e 3.134.
Résistance à l a f l e x i o n r e l a t i v e m e n t f a i t
Raines pas forcément étanches aux j o i n t s
On r i s q u e d'abîmer les gaines pour oasseï
une couche p l u s dure qui n ' e s t pas l a
couche de f o n d a t i o n .
Page laissée blanche intentionnellement
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I
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