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En Belgique

Contrairement à ce que certains ''bleus'' ou ''ignorants'' pourraient penser, la calotte n'a


rien de commun avec le tablier de guindaille. Ce couvre-chef majestueux a, au
contraire, une signification importante. Elle présente l'étudiant qui la porte comme un
représentant baptisé d'une université catholique de Belgique. Elle doit retracer la vie
estudiantine de son propriétaire. Elle est aussi le symbole que son propriétaire respecte
les traditions et le folklore noble de l'étudiant. C'est pourquoi il est fortement
déconseillé d'y voir une chaîne en guise de mentonnière ou des insignes, décorations,
ou breloques qui pendouillent. .

La Calotte se porte en toute occasion et est indispensable lors de tout repas, de toute
cérémonie, soirée, sortie, ''guindaille'', ainsi que lors des réunions d'associations,
cercles, corporations, régionales, ordres,...à caractère estudiantin ou académique.

Thèse généralement admise sur les origines de la calotte.

Au Moyen-Age, les chevaliers interposaient une petite ''calotte'' entre leur noble crâne et leur
heaume pour se protéger la tête quand ils pourfendaient du manant ou de l'infidèle. Pour remédier
aux querelles entre les étudiants catholiques et les étudiants ''libéraux'', les ''catholiques'' réunis en
assemblée générale avaient adopté en 1877 pour couvre-chef le Chapska dit ''képi d'Oxford''. Deux
ans plus tard, l'idée était définitivement abandonnée. C'est en 1895 qu'un étudiant en droit de la
Société Générale Bruxelloise des Etudiants Catholiques , du nom de Edmond Carton de Wiart ,
futur secrétaire de sa Majesté le Roi Léopold II, inventa la calotte en s'inspirant des bonnets portés
par les volontaires de 1830.

Elle obéit à un code écrit indiquant la


La Calotte

signification de chaque insigne et ruban afin que


tous puissent décrypter celle des autres et ainsi
faire plus facilement connaissance.

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