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En reconnaissant les écoles, ou en én instituant, la société met au service de la famille, et plus particu- ligrement des parents, les idyens nécessaires A 1'exécution du droit et des devoirs des parents, A l'endroit de leurs enfants. Ia famille étant une société imparfaite, elle ne peut réaliser son bien, lequel consiste principalement dans l'éducation des enfants, qutavec le secours de la com- munauté politique. Encore qu'il ne reléve pas de cette société politique, d'ordonner les citoyens 8 une fin qui transcende le bien commun temporel, loin de pouvoir méconnaftre des biens qui sont en dehors ou aucgessus de ce bien temporel, elle doit Na veuiy ef elie itn lalonie A olagps Hy reconnaitre, 14 personne nlmaing“en tant que celle-ci n'est a pas exclusivement ordonnée au bien qui caractérise la société civile. Méme s'il ntappartient pas 8 1'Btat de déclarer telle ou telle religion la vraie (Césdr n'a daseend“, droit ut a uy eh rbaserregible flats Crh ervnan WL encore queybyay souvent, supp), il n'a pas non plus le dank ee ay caractére religieux ntexistait pas, ——= L'enfant doit trois choses 4 ses parents: (a) son étre, qui provient de leur nature; (b}:la nutrition, le vétement, Lthabitation, qui sont l'ceuvre de l'industrie des parents, et qui sont nécessaires 4 sa maturation; (c) l'éducation, 8 qui comprend la discipline morale et intellectuelle, Voila les trois biens dont l'enfant est redevable 4 ses parents. Encore que le premier de ces trois soit le plus né- cessaire, il est loin d'étre le meilleur, ~ C'est méme le troisiame de ces biens qui est le plus excellent et qui da” 6l6verl'homme au-dessus de la béte, Ctest surtout par rap- port A ce troisiame: bien, l'éducation, que la famille mani- feste son caractére de société imparfaite. Par société im- parfaite, on ntentend pas une petite société que l'on dirait . eu etnyatacyengd! : imparfeite, = ‘une plus grande, Il ne stagit pas dtune comparaison simplement quantitative. Une société est imparfaite lorsqu'elle ne se,suffit pas pour atteindre 4 son propre bien, Le bien pridpre de la famille est premiérement. et principalement l'enfant, non pas simplement l'enfant en tant que produit de la nature, ni en tant que bien nourri, | mais surtout en tant que bien élevé. Voila fueteed le but de la paternité intégrale, Mais, précisément, cette pater- i Lum _nité ne peut se réaliser auff seul MHpli, de le famille, Son accomplissement dépendra de la collaboration de plusieurs familles. Or, plusieurs familles, réunies en vue d'une fin éoano- mique,ne font pas une société politique, Nalgré l'extréme nécessité de la vie économique ( méme prise au sens moderne) . whe peut étre le but ultime de la communauté’ politique aged veumunsubévelitiend ne mériterait pgs son nom si elle nta- 7 “yaheraelile vait d'autre fin que la prospérité,fccnomieug, D'eutre pert, la vie pleinement civile n'est pas non plus possible sans wm Mesure Ae prospérité éeenomique. L'éducation humaine ntest pas non Wa plus possible sans une certaine prospérité fAmiaaaam, Ft celle-ci son tour n'est possible que dans la mesure of les familles poursuivent une fin commune, Ce ntest que lorsque les familles reconnaigsent 2 cette fin commune une a “ ep Lr nine cere Pee Cen callichinee! supériorité 4 la fin propre des famjlles particuligres(oue 1 Gl tt {tet Ge rhaleien Get, brie, lton peut parler d'un bien-vivre himain, ew une comminanté civile, wed définit nar le bien-vivre, Notes sur 1'éducation 1, Ia famille, Les parents sont la cause des plus grands bienfaits de leur enfant. (a) Ltenfant leur doit son étre, qui provient de leur nature, (b) Il leur doit la nutrition, le vétement, habitation, qui sont 1'ocuvre de l'industrie des parents et qui sont nécessaires 4 sa maturation, (¢) I1 leur doit encore 1téducation, qui com- prend la discipline morale et intellectuelle, VoilA les trois biens dont l'enfant est redevable & ses perents, Encore que le premier de ces biens soit le plus né- cessaire, il est loin d’étre ie meilleur. Ctest méme le dernier de ces biens qui est le plus excellent et qui doit lever lthomme au-dessus de la béte, Et c'est surtout par rapport 3 lui, par rapport 4 l'éducation, que la famille manifeste son caractére de société imparfaite. Par société imparfaite, on n'entend pas une petite société qui serait imparfaite en comparaison d'une plus | grande, Son imperfection ne se définit pas en termes simplement quantitatifs, Une société est imparfaite du fait qutelle ne se suffit pas pour atteindre 4 son propre bien, Dans le cas de le famille, ce bien n'est autre que ‘enfant; non pas simplement l'enfant en tant que produit de la nature, ni méme en tant que nourri et physiquement soigné, mais surtout en tant que bien élevé et bien ins~ truit, afin qu'il puisse mener une vie conforme 4 la raison. Voila le but ultime de la paternité intégrale, 2. Ltenfant appartient d'abord 4 ses parents. Face & certaines philosophies sociales,on est parfois obligé de rappeler que l'enfant n'est pas né adulte, et qu'il appar- tient d'abord aux parents dtavoir soin de leur enfant, Tant qu'il n'a pas l'usage de la raison et ne ceut se gouverner lui-méme, l'enfant est comme une partie de ses parents, il ntest pas indépendant, il demeure suivant Ltex- pression des anciens dans le sein spirituel de ceux qui Liont engendré, Tl est nioturelleuent. et normalement soumis 8 ltautorité de ses parents, Les parents sont responsables de la nutrition et de l'éducation de leur enfant, Ils en ont naturellement le devoir, et pour accomplir ce devoir, pour atteindre 4 cette fin, ils ont des droits, Tant que l'enfant ne peut agir en vertu de sa propre raison, il est dirigé par celle de ses parents, pourvu que les parents soient eux-mémes suffisamment doués de raison et de qua~ lités morales indispensables, Tout ceci est suffisamment démontré par l'expérience de tous les temps et par la psy~ chologie moderne. Puisque dans leurs actions les parents doivent se conformer 4 leur propre conscience, ils sont bien obligés atélever leurs enfants conformément 4 ce que en toute conscience ils témnént pour vrai, A moins que leurs con- victions profondes ne sofent manifestement contraires, et cela au point de vue de l'action, au bien commun de la so- ciété 4 laquelle appartient la famille, les parents jouis— sent 13 d'un droit inaliénable. Cela entrafine que si la communauté 4 laquelle appartient la famille reconnaft la famille comve telle, les parents ont droit 4 ce que leurs convictions soient respectées par cette communauté, La famille dans la communauté civile. L'enfant regoit sa premisre formation au sein de la famille, Mais qui ne voit qu'il ne pourrait y trouver tout ce qu'il lui faudra pour devenir un homme qui, gréce 4 ses connais— sances et 8 ses qualités morsles, pourra jouir de la 1i- berté du citoyen, Quand méme les parents seraient suffi- samment instruits et riches, l'enfant ne pourrait obtenir au foyer, ne ffit-ce que pour des raisons psychologiqres, toute l'instruction qu'il lui faut, Ctest 714 qu'on voit d'une maniére trés concréte dans quelle mesure 1a famille est une société imparfaite et qu'elle a besoin dtun se~ cours extérieur. : La collaboration de plusieurs familles — pour ins- tituer une école par exemple, oi leurs enfants pourraient profiter d'un enseignement par des personnes spécialement préparées et payées d'un fonds commun — cela suffirait- 41 pour combler les besoins de lo société imparfeite quiest la famille? Une organisetion de ce genre, si elle se pre- nait pour ultime, ferait abstraction de l'homme en tant que capable de bonheur, c'est-a-dire d'une bonne vie pleine- ment conforme A la raison qui le distingue des autres ani- maux. Or ce bien-vivre ne peut étre réalisé que dans une société qu'on appelle politique; c'est pourquoi on dit que 1thomme est un animal naturellement politique, c'est-d-dire un animal qui doit parvenir a la liberté. Une telle so- ciété ntest donc pas une simple agglomération de familles. qui, par leur nombre, ou méme par leur organisation, permet{te) cer- taines réalisations qu'elles ne pourreient accomplir isolé- ment. Dans la société civile 1"homme poursuit un bien su~ périeur 8 celui qu'on peut trouver au sein de la famille et méme A celui quiun ensemble de familles peut réaliser dans la Ligne familiale, La société politique est sans doute une association de familles et de bourgades, mais elle n'est ca- ractérisée ni par la seule cohabitation, ni par une organi- sation qui les empéche de faire tort les unes aux autres, ni par les relations commerciales qui permettent une plus grande prospérité, ni par le fait aavoir des écoles qui ne prépareraient des enfants qu'd la seule vie de famille, ou encore 4 la vie solitaire, Tout cela est sans doute nécessaire mais ne fait pas le caractére essentiel de la communauté civile, quelle que soit la prospérité des familles qui la compose. Nonobstent ltextréme nécessité de la vie écono- mique, celle-ci ne peut étre le but ultime de la communauté politique, Cette communauté ne mériterait pas son nom si elle ntavait dtautre fin, Ce n'est qutautant que les families reconnaissent 4 leur asscciation une fin supérieure 4 la fin intrins&que aux familles particuliéres que l'on peut parler d'un bien-vivre humain, lequel ne consiste pas dans le seule suffisance des ‘viens metériels, of les besoins peuvent se multiplier 4 ltinfini, mais surtout dans la con- naissance et les qialités morales qui font que 1thomme a assez de courage pour défendre le bien de tous, qui font de lui un homne juste et qui met de la sagesse dans toutes ses actions, C'est en cela que consiste le bonheur en cette vie. La société civile n'est autre chose qu'un or- gane, littéralement un outil, qui permet la réalisation d'une telle vie. Et c'est pourquoi la communauté civile envisagée sous ce rapport n'a pas le caractére de fin, mais est un moyen dtatteindre 4 la bonne vie pour le plus grand nombre possible des membres qui composent cette société. he de la famille au sein de la communauté civile. Nous avons de_la famille au sein de la communauté civile. Les responsabilités, les devoirs et les droits dit que le société civile est une association de familles. Cette association n'a évidemment pas pour fin de se substi- tuer aux familles, ni par conséquent au bien propre de la famille. la sceiété civile présuppose les femilles qui le composent, et présuppose aussi la volonté des families. A la différence de la famille,la société politique ntest pas un tout naturel, mais un tout délibérément formé par les hommes cherchant un état de vie supérieur 4 celui qui peut se réaliser aux seules fins de la famille. La société qui viendrait en conflit avec le bien de la famille serait contre nature. eee : Tl convient de signaler ici qu’é ltextréme opposé de 1a conception qui réduirait la société civile & une simple agglomération de familles coopérant ensemble pour combler leur insuffisance par rapport au bien propre de la famille, : dl y a ltutopie exposée par Platon dans sa République. Le | grand philosophe y assimile dtabord la société politique 4 ; Une unité de la société purement naturelle quest la famille. | Se faisant de l'tunité une conception sans nuances, il finit par trouver que la famille elle-méme n'atteint pas 4 une unité suffisante pour étre le modéle de la société politique, modéle qu’il trouve plutét dans 1'individu:’on érige ici en principe que plus une société est une plus elle est parfaite. "or, fait-il dire 4 socrate, peut-on citer pour.1'Rtat un plus grand mal que celui qui le divise et d'un seul en fait plusieurs, et un plus grand‘ bien que celui qui L'unit et le rend un?" Ctest pour atteindre au sommet de ltunité que la cité idéale de Platon doit instituer la communauté des fenmes et des enfants, exigeant ainsi, de la part de ses sujets, comme condition dtune vie civile bien ordonnée, un maximum | dthomogénéité et d'indifférence envers tout ce qui vient de la nature. "Les enfants aussi seront communs, et le pére ne connaftra pas son fils, ni le fils son pére... Quant aux enfants, 4 mesure qu'ils naitront, ils seront remis 4 un comité constitué pour eux, qui sera composé d*hommes ou de femmes ou des deux sexes..." (Cette conception de Platon méne logiquement & la tyrannie absolue dtun seul, de la volonté d'un seul de telle sorte que le moindre écart, la moindre contradiction qui heurterait sa volonté serait un mal pour la scciété. Voici ce qu'on lit dans la République: "Et que dire de 1*Etat qui se rapproche le’ plus de 1*indi- vidu? Quand, por exemple, nous avons requ quelque coup au doigt, toute "1s communauté du corps et dé 1'dme, rangée sous le gouvernement unique du ‘principe qui la commande, sent le coup et souffre tout entiére avec la pertie. bles- sée, et clest ainsi que nous disons que l"homme a mal au doigt; et de toute autre partie de l'homme on dit de méme que l'homme souffre, et qu’il a du plaisir, quand elle se guérit.— On dit de méme eh effet, fit-41; et pour répon- dre & ta question, 1*Btat le mieux gouverné est celui qui se rapproche le plus du modéle de 1"individu.— Qutil ar- rive quelque chose, bien ‘ou mal, 2 un seul citoyen, un tel Btat sera, je pense, le premier’ dire que ctest 1ii qui souffre, et il se réjouira tout entier et s'affligera avec qui," Cette idéologie, ung dés premiéres en la matiére, ne nous concerne ici que’ dans la mesure of elle est un exemple notoire d'une conception de la vie en commun, qui détruit le fondement méme de la société civile, savoir: la famille, comme tout ce qui se développe dans la ligne de celle-ci. En d'autres termes, dans la conception que nous venons de voir, ou ltidentité de l'individu est modéle de ltunité, la société naturelle qutest la famille doit étre dissoute en vue de rendre 1'Etat plus un. En réalité, ltindividu, le famille, et la société civile sont des cas de trois sortes d'unité trés différentes et 4 moins dten tenir compte on aboutit inéluctablement 2 la négation de ltune et de ltautre de ces unités. Si l'on veut respecter la nature que l'on doit reconnaftre 4 la société civile une double tdche, Celle dtaider les familles 4 réaliser le bien de la famille comme condition préalable au bien- vivre qui est la fin de la société politique comme telle. Cette double t&che ne fait pas deux sociétés. La commu- nauté politique vient en aide 4 la famille parce qu'elle sait que dans l'0rdre de. 1origination la famille est plus fondamentale et per conséquent antéricure en ce sens et qutil est dans 1'intérét de la vie civile que la com- = 10 = munauté soit constituée de familles qui peuvent réaliser leur bien propre de famille, Ia famille ntest pas une société étrangére 2 1a com- munauté politique. Les parents sont des citoyens, et lten- fant est un futur citoyen, Ctest en vertu de leur devoir de citoyeng,de membres dtune communauté instituée par eux, que les parents doivent réclamer de cette communauté le Secours qutil leur faut pour 1'éducation de leurs enfants. Ce faisant, ils n'ont pas recours 4 une pwissance, étrangére, mais 4 leur propre communauté civile. Si l'Btat était en fait une puissance Strangére pour les citoyens, cet Etat. ne serait pas politique et les citoyens n'en seraient pas vraiment citoyens, ‘puisqu'ils seraient destitués de toute responsabilité au niveau de la communauté civile. Lorsque le etoyen réclame le secours de 1a communauté politique pour le bien dé sa famille, 41 agit pour le bien commun de 1a communauté politique, puisque ce bien ntest pas pos- sible sans égard aux sociétés naturelles qui constituent la communauté civile, sie | Dans ces rapports entre les parents et la communauté dont 41s sont citoyens, surgit un ordre de devoirs et de droits réciproques. de la famille et _de la communauté civile sont réciproques. Parce que le bien de la communauté civile est un bien commun, le citoyen, responsable de ce bien commun, ne peut rien ré- clamer de la communauté qui serait au détriment de ees con- citoyens; ce serait contraire au bien commun d'une société instituée par des homes libres, Against Aristotle it has been urged thet he obstructed the progress of astronomy by not identifying terrestrial and celestial mechanics, and by laying down the principle that celestial motichs ‘were regulated by peculiar laws. He, pleced the heavens beyond the possibility of experimental esearch, and at the same time impeded the progress of mechanies by his assumption of a distinction between "natural" and "unnatural" motion, On the other hand, we should remember that Aristotle gave an interest to the study of Nature by his provision of a positive and tangible scheme, It seems unfair to bring his own greatness as a charge against him, All our conceptions of the material world — “scientific theories" as we call them — are but temporary devices to be abandoned when occasion demands, That the scheme propounded by Aristotle lasted more than two thousand years is evidence of its symmetry and beauty and of the greatness of the mind that wrought it. That it received no effective criticism is no fault of Aristotle's, but is evidence of what dwarfs the men who followed him were by comparison with him, (Charles Singer, The Birth of Science among the Greeks, in Encyclopedia of Modern Knowledge, part 15, p. 1425.) It must not be supposed that the output of a university in the form of original ideas is solely to be measured by printed papers and books labeled with the names of their authors, Mankin@’ is’ 8s individual in ite mode of output gS in the substance of its thoughts, For some of the most + Zertile minds composition in writing, or in a form reducible to writing, seems to be an impossibility. In every faculty you will find that some of the more brilliant teachers are not among those who publish, ‘Their originality requires for its expression direct intercourse with their pupils in the form of lectures, or of personal discussion. such men exercise an immense influence; and yet, after the generation of their pupils has passed away, they sleep among the in- nunerable unthanked benefactors of humanity, Fortunately, one of them is immortal — Socrates. Thus it would be the greatest mistake to estimate the value of each member of a faculty by the printed work signed with his name, There is et the present day some tendency to fell into this error; and an emphatic protest is necessary against an ettitude on the part of authorities which is damaging to efficiency and unjust to unselfish zeal. But, when all such allowances have been made, one good test for the general efficiency of a faculty is that as a whole it shall be producing in published form its quota of contributions of thought. Such a quota is to be estimated in weight of thought, and not in number of words. (A.N, Whitehead, The Aims of Education, William and Norgate, London, 1936, pp. 148-149.) Wau Si la communauté politique doit secourir la famille, surtout dans le domaine de l'éducation, ce devoir est né de la volonté des hommes libres qui ne peuvent vouloir le bien commun sans en reconnaftre la primauté. Encore que le droit des parents en matiére d'éduca- tion soit le plus fondamental, 41 n'est pas ltunique. La communauté civile acquiert des droits de par la volonté | des eitoyens en général et des parents en particulier. La société civile doit veiller 4 ce que les enfants soient graduellement préparés 4 mener une vie de responsabilité qui est 1a condition méme de la citoyenneté. Ctest pour~ quoi l'Btat a le droit de légiférer en matiére d'éduca- tion. Ctest méme un de ses devoirs les plus urgents. Comment pourrait-il étre indifférent 4 la qualité de ses citoyens? Mais ces devoirs et ces droits de 1'Rtat pro- viennent du bien commun voulu par les citoyens, lequel consiste principalement dans la paix qui est ltordre de justice. Mais il n'est nullement nécessaire que les citoyens reconnaissent dans ce bien commun de leur seciété politique le bien supréme, Crest pourquoi la compétence de 1'Etat, encore que sa fin soit le bien humain parfait, est limitée. 6, La confessionnalité. Du point de vue de la com- munauté civile, le probléme de la confessionnalité en ma- tiére scolaire doit étre résolu en considérant les devoirs de la personne humaine en général et des parents en parti~ culier. La personne humaine encourt des devoirs dans la me~ sure of elle est responsable de sa conduite. Un homme est responsable de sa conduite pour autant qu'il contient au- dedans de lui-méme une norme d'action 4 laquelle il doit se conformer, Cette norme n'est autre chose que la con- naissance de ce qu'il doit faire. Et ctest cette connais~ sence qui stappelle la conscience. Sans conscience, sans éprouver l'obligation de sy conformer, une personne ne pourrait &tre responsable, elle ne pourrait se comporter comme une personne, Flle serait incapable de citoyenneté. Mais le seul fait qutun homme se sait obligé de se conformer 3 sa conscience ntimplique nullement que cette conscience doit étre nécessairement vraie. Quand toute- fois la conscience est dans l'erreur, ce qui n'est pas un cas dtexception, et que lthomme n'y peut rien, il est néanmoins obligé de suivré cette conscience erronée, Par conséquent, le Liberté de conscience ne veut pas dire que je suis libre de suivre ou de ne pas suivre ce que ma conscience me dit de faire, cela veut dire seulement que personne peut me contraindre d'agir contrairement a ma conscience. Ie vie en communauté, le droit quton réclame dty appartenir, mettent toutefois des limites 4 cette liberté de conscience sitét que la conduite est manifestement contraire 4 ltoeuvre publique 4 laquelle on prétend ap- partenir, Si un homme disait quten exergant son métier de pickpocket 11 se conforme & sa conscience, la com munauté ne pourrait lui permettre d'agir ainsi, Pour autant que la conduite 4 ltendroit d'autres personnes regarde le bien de la communauté civile, il faut que cette conduite soit conforme 4 la fin en vue de laquelle cette communauté a été formée. Gece fitaet autre que le bonheur, lequel ne peut étre réalisé que par des hommes libres, c'est-a-dire responsables, vivant en commun, la personne humaine encourt des devoirs particuliers és qutelle accepte librement d'appartenir 4 une commu- nauté civile., Cette communauté ne sera civile que dans la mesure of elle reconnaft dans ses membres des étres responsables de leur conduite. Or la personne humaine ne peut appartenir selon tout ce qutelle est 4 le communauté mame civile, laquelle se définit, comme nous ltavons vu, par le bien humain parfait. I¥y a des choses qui sont antérieures 4 la vie civile et 1 y en a qui sont au-dela, L'Etat ne fait pas les lois de la nature, encore qu'il doive les utiliser, Tl ne peut pas non plus contraindre une conduite qui n'a aucun rapport: évident au bien de 1'Ftat, ni toucher aux convictions que peuvent avoir des citoyens concernant des biens qutils congoivent comme infiniment supérieurs au bien commun

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