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52: File pryssct Res o prriponer Le eons.
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Réguné , Sr 14g
I. Wilieu contemporain profondément différent du milieu o&
Zequit S.Thouas et de celui of s'est formée 1a grande tradition
thoniste. Zn comparaison,les circonstances actuelles seuvient
tres adverses. Néenuoins;le pessimisme serait supertieint.
pie dicas: Guid putas causae est quod priora tempora meliora
guere quan mune sunt? stulta enim est nujuscemodi interrogation,
aretesiestes, 7,11. Nous ne pouvons pas refuser dlagin. de travailler,
dvetudier et 'dlensedgner avec ferme espoir, dans les circonsteneey
gh,1a Providence nous a placés;elles sont tres déternincuons og
; _frovisor Universalis(qui régit.autant le monde d'aujourdthal
eb —qundes teups passés)ne les permettraient pas s'Il nten pouvaiank
pouvgit tirer un plus grand bien. Ne coopérons pas A cette mistee
par A'inaction et le désespoir. Ne laissons pas dependre notre
derveur d'une certitude purenent humaine de suects innédiat.
Gue notre point de vue soit toujours divin: "Viditque Deas cencta
quae fecerat: et erant muimtemhumm valde bona." Gen-i.21,
ficlel et pervers. Ce qui est mal,est imal; oe qui est Pavs,oce
faux, Il ne faut pas ignorer les circonstences adverses; ah
juporte de les conmaftre pour ce quielies sont. ilais iy a aussi
ies circonstances favorables qui,dans l'ensembiewettent’ les
preniézes dans l'moubre. Paral célles-ci,la prindApaledepuis sept
gitcles 1iiglise a préconisé lenseignenént de azfnumes 1s docteice
de S;Thomas} depuis Léon XIII et ses successeurs di niest pros
possible d'entretenir des doutes sur la vole & suivre.\otre hod
| dens 1'igiise ne le permet pas. Janais i1 nous a été impose
Yue ggertitude aussi ferme concernant une doctrine pourtant humaine
tanaxsazfoxautite formellement hwvaine, uc tate socepitec por Chita
hy ims oly haerenn,
Soyons concrets: th dete
II, Les circonstances adverses:
(a) Le monde contemporain:| Crean ppiny torte, :
¥ CA) de ht emterpar : @
/ - Depuis l'enfance, attention dissipée par mobilité et
instabilité du milieu humatn dans civilisation
industrielle of tout“frovimire et tapage pour les sens.
A A = Ingertitude des conditions sociales. Croissente hie
ct que Cow ae feat dépendance d!autrui, de personnes inconnuesmmi,de
4 < ~~ responsabilité-doutewse—quand-ii-j-en—e. Avec Ax
Toujow ew nouveaux moyeng ae destruction,la terreur menace de
wetlijowvmll, | de devenir un état physique inaliénable. Comment perler
he de liavenir & nos enfants? L'insouciance; chose du passé.
. Avenir tempore] méilleur;utopique, Aucun espoir pour
condition de vie stable.
qo J - Lienseignenent secondaire actuel trés insuffisent.Pas
agsez Classigue.Arts libéreux,sous forme scdentitique,
t négligés. Prépare mal 4 penséé rigoureuse. wtudiants
insensibles au besoin de définitions rigoureuses et
& valeur de démonstzations.
ii
4 - Les sciences expérimentales nous révélent un univers
ob méne les cleux sont provisoires; une natisre-énergie
qui se précipite vers 1'épuisement total; of la vie
ne semble compter’ pour rien,constamment menacée et
vouée & l'extermination. in’méme temps,le matisre
beaucoup plus complexe et mu mobile qué ne le croyaient
ies anciens. Impossibilité d'une image d'univers.
> 5 _ pans les sciences reconnues par le monde,plus de trace
de philosophic prapr au sens Classigye.A.deni
de Science proprenent ditl/ak de segesse. tamunzinséver
prmpoudéxentxpouxcxossanmceexautiteursxouexttounmet
Sansiquencarmecabionzitexcarquttkoycardocaetszeur 2iamE
itnomamaxitk S.Thomas et ses grands disciples avaiont
encore terrain commun avec les adversairest
xaiizamx la grande majorité des penseurs professait
une certitude naturelle definitive. Les penseurs du
"nonde" contemporaing nient les premiers principes
universels les plus évidents qu'il n'est BEX possible
de nier que par la parole oxtérieure.
| ~ situation tragique de 1a philosophic nathématicue.
Pour Aristote mx&(II ilieta; he 9203) et 5.Thomas(ibid.,
lect.5;_de Trinit.,a.S,a.1) 1a mathématique est,de
toutes les sciences purement humaines,la plus cértaine,
ia plus proportionnée § l'intelligencé de l'homme,
Pry 2€ modéle de toutes nos sciences. Or,les mathématiciens
Cores 'modernes_sont_généralement d!accord.dj soutenir que
—--' les axiomes les plus fondaient ont de pures hypo-
fheses,librenent choisis et posés par 1'intelligence-
QDeur verité serait & chercher dans la science experi—
mentale. Or,de Jeur aveu,toute verification expérimen-
tale ne saurait#qu'approchée et toujours provisoire.
Nthésitent pas & dire que la vérité'ne les regardem
pas,qutelle rendrait ltintelligence esclave. Décrivant
jes niveaux de la libération de la pensée,Abel Rey
(Snoyel.francaise,1.20-11)pouvait dire:"Sizisne niveau:
3'Spoque contemporaine..+s+....++..temporaire et
relatif,n