You are on page 1of 56
Seite Thera, aujourd'hui [ Mesusiss ~ Upp: dactye- 2 Coprieueny for pussiszatrelt, 10° ” dortye.' oA 52: File pryssct Res o prriponer Le eons. Ce - are tw wer 8.Thomas Aujourdthui 7 Réguné , Sr 14g I. Wilieu contemporain profondément différent du milieu o& Zequit S.Thouas et de celui of s'est formée 1a grande tradition thoniste. Zn comparaison,les circonstances actuelles seuvient tres adverses. Néenuoins;le pessimisme serait supertieint. pie dicas: Guid putas causae est quod priora tempora meliora guere quan mune sunt? stulta enim est nujuscemodi interrogation, aretesiestes, 7,11. Nous ne pouvons pas refuser dlagin. de travailler, dvetudier et 'dlensedgner avec ferme espoir, dans les circonsteneey gh,1a Providence nous a placés;elles sont tres déternincuons og ; _frovisor Universalis(qui régit.autant le monde d'aujourdthal eb —qundes teups passés)ne les permettraient pas s'Il nten pouvaiank pouvgit tirer un plus grand bien. Ne coopérons pas A cette mistee par A'inaction et le désespoir. Ne laissons pas dependre notre derveur d'une certitude purenent humaine de suects innédiat. Gue notre point de vue soit toujours divin: "Viditque Deas cencta quae fecerat: et erant muimtemhumm valde bona." Gen-i.21, ficlel et pervers. Ce qui est mal,est imal; oe qui est Pavs,oce faux, Il ne faut pas ignorer les circonstences adverses; ah juporte de les conmaftre pour ce quielies sont. ilais iy a aussi ies circonstances favorables qui,dans l'ensembiewettent’ les preniézes dans l'moubre. Paral célles-ci,la prindApaledepuis sept gitcles 1iiglise a préconisé lenseignenént de azfnumes 1s docteice de S;Thomas} depuis Léon XIII et ses successeurs di niest pros possible d'entretenir des doutes sur la vole & suivre.\otre hod | dens 1'igiise ne le permet pas. Janais i1 nous a été impose Yue ggertitude aussi ferme concernant une doctrine pourtant humaine tanaxsazfoxautite formellement hwvaine, uc tate socepitec por Chita hy ims oly haerenn, Soyons concrets: th dete II, Les circonstances adverses: (a) Le monde contemporain: | Crean ppiny torte, : ¥ CA) de ht emterpar : @ / - Depuis l'enfance, attention dissipée par mobilité et instabilité du milieu humatn dans civilisation industrielle of tout“frovimire et tapage pour les sens. A A = Ingertitude des conditions sociales. Croissente hie ct que Cow ae feat dépendance d!autrui, de personnes inconnuesmmi,de 4 < ~~ responsabilité-doutewse—quand-ii-j-en—e. Avec Ax Toujow ew nouveaux moyeng ae destruction,la terreur menace de wetlijowvmll, | de devenir un état physique inaliénable. Comment perler he de liavenir & nos enfants? L'insouciance; chose du passé. . Avenir tempore] méilleur;utopique, Aucun espoir pour condition de vie stable. qo J - Lienseignenent secondaire actuel trés insuffisent.Pas agsez Classigue.Arts libéreux,sous forme scdentitique, t négligés. Prépare mal 4 penséé rigoureuse. wtudiants insensibles au besoin de définitions rigoureuses et & valeur de démonstzations. ii 4 - Les sciences expérimentales nous révélent un univers ob méne les cleux sont provisoires; une natisre-énergie qui se précipite vers 1'épuisement total; of la vie ne semble compter’ pour rien,constamment menacée et vouée & l'extermination. in’méme temps,le matisre beaucoup plus complexe et mu mobile qué ne le croyaient ies anciens. Impossibilité d'une image d'univers. > 5 _ pans les sciences reconnues par le monde,plus de trace de philosophic prapr au sens Classigye.A.deni de Science proprenent ditl/ak de segesse. tamunzinséver prmpoudéxentxpouxcxossanmceexautiteursxouexttounmet Sansiquencarmecabionzitexcarquttkoycardocaetszeur 2iamE itnomamaxitk S.Thomas et ses grands disciples avaiont encore terrain commun avec les adversairest xaiizamx la grande majorité des penseurs professait une certitude naturelle definitive. Les penseurs du "nonde" contemporaing nient les premiers principes universels les plus évidents qu'il n'est BEX possible de nier que par la parole oxtérieure. | ~ situation tragique de 1a philosophic nathématicue. Pour Aristote mx&(II ilieta; he 9203) et 5.Thomas(ibid., lect.5;_de Trinit.,a.S,a.1) 1a mathématique est,de toutes les sciences purement humaines,la plus cértaine, ia plus proportionnée § l'intelligencé de l'homme, Pry 2€ modéle de toutes nos sciences. Or,les mathématiciens Cores 'modernes_sont_généralement d!accord.dj soutenir que —--' les axiomes les plus fondaient ont de pures hypo- fheses,librenent choisis et posés par 1'intelligence- QDeur verité serait & chercher dans la science experi— mentale. Or,de Jeur aveu,toute verification expérimen- tale ne saurait#qu'approchée et toujours provisoire. Nthésitent pas & dire que la vérité'ne les regardem pas,qutelle rendrait ltintelligence esclave. Décrivant jes niveaux de la libération de la pensée,Abel Rey (Snoyel.francaise,1.20-11)pouvait dire:"Sizisne niveau: 3'Spoque contemporaine..+s+....++..temporaire et relatif,n

You might also like