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Allah a élu des Messagers parmi le genre humain. Il leur a chargé de transmettre aux
terriens les messages célestes qui établissent la connexion entre le ciel et la terre.
Ces missions étaient identiques dans les fondements ; le premier commandement
qu’elles ont revendiqué fut :
Or, quand le Seigneur a voulu parachever Ses Messages aux terriens, Il a élu parmi
eux un prophète ; le Messager qu’Il a agréé porte le nom de Mohammed ibn ‘Abd
Allah, le Prophète arabe de la tribu hachémite. Sa mission était adressée à
l’humanité entière. Allah l’a créé dans cette ambition.
Pour cela, Il l’a privilégié d’une certaine éducation et lui a conféré Ses propres soins.
Il l’a instruit de la meilleure façon avant de l’envoyer en mission à l’humanité entière,
après lui avoir fait connaître certaines prémices dans sa jeunesse et son enfance, et
lui avoir doté de certaines prédispositions. Il a descendu sur lui le dernier des livres
sacrés, après lequel il n’y a plus aucun message céleste : le noble Coran en
l’occurrence.
Il est le Livre d’Allah prééminent aux écritures précédentes. Son Auteur l’a qualifié
ainsi :
Dans cet ordre, le Seigneur a contesté la foi de quiconque ne veut pas se soumettre
à son jugement ou qui ressent une certaine gêne, un certain mécontentement, ou ne
serait-ce une quelconque hésitation face à son jugement. Il a révélé :
...Parmi les erreurs répandues dans les rangs des musulmans à notre époque, c’est
que chaque clan, et parfois chaque personne, désire prendre de l’Islam le côté qui lui
convient, en délaissant les autres. Il considère que la partie de l’Islam qu’il a adopté
lui suffit pour se revendiquer musulman, et que cela lui permet de compenser les
parties qu’il néglige de la religion et du culte. Par exemple, si un individu ou un
groupe d’individus quelconque entend prendre de l’Islam, le côté de l’éducation et
des mœurs, ou bien du culte exclusif à Allah qui consiste à n’invoquer personne
d’autre que Lui (ou à consacrer par exemple ses offrandes et ses vœux à personne
en dehors de Lui), cela ne peut combler les aspects économiques et politiques.
Il peut penser notamment qu’il est primordial d’appliquer les systèmes politiques
étrangers originaires de l’Orient ou de l’Occident ou bien de se contenter des
coutumes locales. Néanmoins, l’Islam tolère-t-il une telle conduite et une telle liberté
de choix ? La réponse est non ! Je dirais même que le Coran a désapprouvé
rigoureusement une telle position, en la considérant comme un acte de mécréance…
En effet, cela signifie qu’il ne veut pas se contenter d’Allah en tant que Seigneur,
Divinité, et Législateur Unique. Cela consiste à ne pas non plus adopter l’Islam
comme religion et comme voie à suivre uniquement ou à ne pas considérer
Mohammed en tant que messager, Imam (chef et modèle), et unique exemple.
L’affiliation d’un individu à la dernière révélation n’est pas valable, s’il ne se soumet
pas à Son Maître à tous les niveaux, en se satisfaisant à Sa Sentence dans toute
chose ; au niveau du dogme, de ses relations avec les autres, de l’économie, de la
politique, aussi bien au cours de sa vie qu’au moment de mourir :
Toutes ces notions sont incluses à travers la parole du musulman : j’atteste qu’il n’y a
point d’autre dieu en dehors d’Allah, et j’atteste que Mohamed est le Messager
d’Allah… elles impliquent aussi ses dires :
L’Islam confère à la femme la pleine liberté de se marier. Elle détient entre les mains
le choix du mari qui lui convient sans que son tuteur lui impose un prétendant. Il ne
peut l’a marier sans son consentement verbal et explicite dans le cas où cette
dernière n’est plus vierge compte tenu de son expérience des hommes ; celle-ci n’est
pas gênée de dire oui ou non. Quant à la jeune fille, son silence est synonyme
d’approbation au moment de sa consultation qui est impérative. Si son père la marie
très jeune (avant la puberté), elle jouit de l’alternative, dès son adolescence
d’accepter ou de refuser son mari, conformément à l’opinion de l’Islam dans le
chapitre du mariage. L’Envoyé a déclaré
« On ne peut marié la femme non vierge sans son autorisation ni la fille vierge
sans son consentement ; son silence étant le signe de son consentement. » [2]
… Il est institué à la femme musulmane tous les rituels au même titre que l’homme ;
elle prie, elle jeûne, s’acquitte de l’aumône avec son propre argent, elle effectue le
pèlerinage. Elle bénéficie ainsi pour ses actes d’adorations d’une récompense
identique à celle de l’homme ; en aucun cas sa rétribution n’est moindre.
Néanmoins, il lui est prévu certains allégements du rite, compte tenu de ses
indispositions occasionnelles. Par exemple, lors de ses menstrues, elle est
dispensée de la prière, sans ne devoir aucune compensation après sa période
d’impureté en raison de la difficulté et de la gêne que cela peut engendrer.
Elle doit également, durant cette période se dispenser de jeûner. Cependant, elle
doit récupérer ultérieurement ses jours manquant, dans un cadre plus large et dans
la limite du possible, contrairement à la prière étant donné qu’il n’y a aucune difficulté
à les rattraper. Après l’accouchement, la femme détient les mêmes prérogatives que
durant ses menstrues.
… La femme musulmane libre jouit de toutes les libertés dans le domaine civique au
même titre que l’homme. Elle a le droit d’effectuer des transactions commerciales
(achat/vente), elle reçoit des donations, et peut se permettre d’en offrir, elle peut
prêter, emprunter de l’argent, et disposer de son argent à sa guise. En définitive, elle
bénéficie des mêmes prérogatives financières que l’homme.
… Nous ne disons pas, contrairement à ce que l’on peut penser, que la femme n’a
pas le droit de sortir de chez elle pour exercer un métier. Au contraire, la femme
musulmane a l’initiative de travailler dans de vastes domaines professionnels.
Prétendre que l’Islam empêche la femme de travailler, c’est porter atteinte à l’Islam et
à son image. De dire également que ses opportunités de travail sont réduites, c’est
encore avancer une opinion non fondée. La femme musulmane est en mesure de
participer à la vie active, sans chercher cependant à encombrer son homologue
masculin, ou de se mélanger avec eux, ou encore de s’isoler avec l’un d’entre eux.
Elle peut très bien être fonctionnaire dans une école pour fille, directrice, ou
secrétaire. Elle a la possibilité d’être médecin, infirmière, secrétaire ou d’avoir
n’importe quelle fonction dans un hôpital pour femme, et tout autre emploi qui lui
correspond.
Que dire de la femme qui sort de chez elle sous le prétexte de devoir travailler, alors
que celle-ci est dévoilée, parfumée, et qu’elle marche avec un certain déhanchement
comme pour s’exposer en flânant au milieu des mâles ? L’opinion de l’Islam à son
sujet, c’est qu’elle ressemble à la femme adultère conformément au Hadith confirmé
par Tirmidhî, d’après Abû Mûsa el Ach’arî, selon lequel le prophète a dit :
« Toute femme qui se parfume et qui passe auprès d’un groupe d’hommes, elle
est telle et telle chose, c’est-à-dire : une femme adultère. » [3]
Le Messager bien guidé ( ) ا وa déclaré, alors qu’il alignait les rangs :
« Le meilleur rang pour les hommes, c’est le premier et le pire d’entre eux est
le dernier. Tandis que le meilleur rang pour les femmes, c’est le dernier et le
pire d’entre eux est le premier. »
Sachant pertinemment quel effet peut provoquer la femme parfumée dans le cœur
des hommes, il lui a prescrit la chose suivante :
« Un homme ne s’isole pas avec une femme sans que Satan ne soit le
troisième dans cette rencontre.» « Un homme ne doit pas s’isoler avec une
femme sans mahram (homme avec lequel la femme ne peut se marier). »
Voici les paroles du Messager de l’Islam ( ) ا و, chers musulmans !
« Il n’est pas permis à une femme qui croit en Allah et au Jour du Jugement
dernier, de voyager la durée d’un jour, sans la présence d’un homme faisant
partie de ses proches (mahram). »
…Il est courant d’entendre des voix incrédules vociférer que l’Islam a privé la femme
de ses droits. Par injustice envers elle, elle lui a brisé ses droits naturels. Dans sa
tyrannie, elle ne lui a pas attribué l’égalité à l’homme, etc. toutes ses revendications
sont reprises des écrits des ennemis de l’Islam dans leurs ouvrages traduits en
arabe. En réalité, l’auteur de telles revendications compte parmi l’une des deux
catégories suivantes : l’un est ignare et naïf. Il répète scrupuleusement des paroles
récoltées de bouches à oreilles. Il se fait ainsi l’écho des rumeurs sans savoir si
celles-ci sont fondées ; sa seule vocation est de rapporter les racontars entendus
dans la foule. Il se vante de connaître des choses qu’en fait il ignore. Beaucoup de
gens se laissent impressionner par ce genre d’individus qui n’ont aucune
connaissance théologique. Ce phénomène est tangible surtout chez les femmes
intellectuelles qui n’ont pas fait d’études islamiques ou bien chez des femmes non
cultivées qui succombent naïvement au discours de leurs compères. Ces individus
sont donc des égarés. Malheureusement, ils égarent par là même les personnes
dupes qui ne savent pas qu’elles sont ignorantes. Les paroles suivantes conviennent
tout à fait à ces gens-là :
En parallèle, elle devrait jeter un coup d’œil dans les législations non musulmanes,
comme la constitution française ou autre pour constater la différence avec la nôtre.
Elle doit aussi se renseigner sur sa condition avant l’avènement de la dernière des
religions. Elle était considérée comme une vile marchandise dénuée de toute valeur
et de tout respect ; seul l’Islam lui a rendu son rang véritable.
[1]
Rapporté par Muslim (386) selon Sa’d ibn Abî Waqqâs.
[2]
Rapporté par el Bukhârî, selon Abû Huraïra.
[3]
Tirmidhî a fait le commentaire suivant : ce Propos est authentique. Un propos
identique est rapporté par Abû Huraïra, chez Abû Dawûd.
http://www.sourceislam.com/