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Chapitre 1

C HA PI TR E I : NOTI ON S DE PHYSIQU E NU CL ÉA IR E

1. Le noyau atomique
1.1 Caractéristiques :
- très petit
- très dense
- très lourd
- dont le diamètre est approximativement égal à 10-14 m

1.2 "contenu du noyau"


- proton(s) : p+ q = +1,602 .10-19 C m = 1,6726 10-27 kg = 1,0073 uma
- neutron(s) : n° q=0C m = 1,6750 10-27 kg = 1,0087 uma

Remarque :
1
1 uma (unité de masse atomique) = masse d'un atome de 12C = 1,660610-27
12

1.3 Caractérisation d'un noyau :


Un noyau est caractérisé par le nombre de charge (Z) et le nombre de masse (A)
Z = nombre de protons
9 A = nombre de nucléons (proton + n°)
F
19,… A-Z = nombre de neutrons

1.4 Les isotopes :


Il existes plusieurs isotopes pour un même élément chimique

Un isotope est une espèce nucléaire qui possède le même nombre de proton(s) et
un nombre différent de neutron(s).

Exemples :
12 13 14
6C 6C C
6

6 n° 7n° 8n°

Remarque :
On utilise la manière d'écrire les atomes pour les éléments qui les constitue :
Le proton L'électron Le neutron
- +
e p n°
0 1 1
−1 e 1H 0n

1.5 La cohésion du noyau


C'est un type de forces particulier appelé forces nucléaires qui font que les n° et les
p+ tiennent ensemble. Ces forces sont des forces d'attraction extrêmement
Chapitre 2

intenses (car elles luttent contre la répulsion électriques). Elles existent entre tous
les nucléons et elles agissent à très courtes distances (de l'ordre du fm).

1.6 Le défaut de masse :


1.6.1 Calculons la masse de l'hélium 4
Manière 1 : faire un calcul :
2 p+ + 2 n°  2. 1,0073 + 2.1,0087 = 4,0320 uma
Manière 2 : on utilise un spectrographe de masse pour faire une mesure, on obtient :
4,0026 uma

1.6.2 Le défaut de masse :


Masse mesurée < masse calculée
Le défaut de masse :
Δm = mcalculée - mmesurée

ΔmHe = 0,0294 uma

1.6.3 Explications :
Si on veut séparer des nucléons, on doit fournir de l'énergie. Cette énergie va se
transformer en masse selon la relation E = mc² qui établi l'équivalence entre la
masse et l'énergie. De ce fait, les nucléons séparés sont plus lourds que ceux
présents dans le noyau.

E = énergie
m = masse
c = vitesse de la lumière (3 . 108 m/s)

Gain d'énergie,
augmentation de la
Dans le noyau masse Nucléons séparés
Nucléons liés

Perte, libération
d'énergie, diminution
de la masse

1.7 L'énergie de liaison :


L'énergie de liaison est l'énergie qu'il faut pour séparer les nucléons d'un noyau

EL = Δm . c² EL / nucléon = énergie de liaison par nucléon


Exemple :
EL de l'4He = 0,0294 uma . (3.108)². 1.6606 10-27 = 4,394 10-12 J
1 mole d'4He me donnera : EL = 4,394 10-12 . 6,023.1023 = 6,591 1011 J
Chapitre 3

EL par nucléon = 4,394 10-12/4 = 1,0985 10-12 J

2. La radioactivité :
2.1 Introduction :
1896 : Becquerel -> expérience avec les sels d'uranium sur la fluorescence (sans
lumière, il y a quand même une trace sur la plaque photo)  les sels d'uranium
émettent un rayonnement invisible qui impressionne les plaques photos

1900 : Pierre et Marie Curie découvrent des éléments qui émettent un rayonnement
plus intense que l'uranium : 84PO, 88Ra

2.2 La radioactivité :
La radioactivité est l'émission spontanée d'un rayonnement par un noyau.

Un noyau non-radioactif = noyau stable

2.3 Nature du rayonnement radioactif


2.3.1 Rappels :
Le sens du courrant = sens de déplacement des p+
Les charges dans un champ magnétque subissent une force :
F = B . I . d (d = distance parcourue par la charge)

On fait passer un rayonnement dans un champ magnétique


film

 On s'aperçoit qu'il y a trois composantes


B dans le rayonnement radioactif.

Source radioactive

Alpha : porteur d'électricité positive : particules, charge 2+, masse de 4 uma


 ce sont des noyaux d'4He
Bêta : porteur d'électricités négative : particules, charge 1-, masse : 1/2000 uma
0
 ce sont des électrons −1 e (ces électrons viennent du noyau
pas de la périphérie)
Gamma : rayonnement (pas de masse) de même nature que la lumière (pas de
charge : ligne droite)

Quand un noyau émet un rayonnement (particules et / ou gamma) et qu'il se


transforme en un nouvel élément chimique, on dit qu'il y a transmutation. On dit aussi
que le noyau c'est désintégré.

2.4 Remarque :
Tous les noyaux n'émettent pas toujours tous les 3 rayonnements (α, β, γ)
Chapitre 4

2.4.1 Exemples :

14
C émetteur de β
β- 14
6 C → −1 e + 7 X  qu'est-ce ce X ? c de l'azote :
14 0 14
7 N
238
U émetteur de α :
α 234
92 U → 2 He + 90 X  X = 90 Th
238 4 234

210
Bi émetteur de γ
γ
83 Bi * → γ + 210
210
83 Bi

* est le symbole d'un trop plein d'énergie

3. La demi-vie d'un radioélément :


On ne sait pas à quel instant un noyau se désintègre. La transmutation se fait au
hasard.

3.1 L'activité d'une source radioactive :


Symbole : A
Unité : le becquerel (Bq) = 1 désintégration / seconde

Le corps humain émet 12 000 Bq


Un examen de la thyroïde : 740 000 Bq

3.2 La demi-vie :
Au départ : N0 (nombre de noyaux)

Après une certaine durée : il reste N0/2 noyau


Après cette même durée : N0/4 noyau
Cette durée : Δt s'appelle la demi-vie

On a constaté que la durée nécessaire pour qu'il reste la moitié des noyaux de
l'élément présent est une constante (pour un isotope donné) : on l'appelle la demi-
vie.

La demi-vie est la durée après laquelle le nombre de noyau de départ d'un isotope
donné soit réduit de moitié par désintégration.

Symbole : T
Unité : s
Chapitre 5

Graphique :
Cette courbe est un exponentielle
décroissante
Nombre
de noyaux N0
N=
2n
n = nombre de demi-vie
N0

N0/2

1T 2T 3T t (s)

3.3 Exemples :
Isotope Demi-vie Isotope Demi-vie
238
U 4,5 109 y 131
I 8d
224 234
Ra 1600 y Th 24d
213 234
Po 4 µs Pa 6,5 h
14 234
C 5730 y U 2,5 106 y
230
Th 800 000 y

4. Les réactions nucléaires


Les réactions nucléaires sont des phénomènes qui s'accompagnent d'une
transmutation d'atomes

4.1 Deux types :


- les réactions spontanées (désintégrations α, β, γ )
- les réactions provoquées : collision entre une particule incidente et un noyau
cible.

4.1.1 Remarque :
Il y a toujours conservation du nombre de charge et du nombre de masse

4.1.2 Exemple :
Le lithium bombardé par des p+ se transforme en 2 noyau d'hélium
3 Li+ 1 H→ 2 He + 2 He
7 1 4 4
Chapitre 6

la radioactivité a permis d'avoir plus de renseignements sur ce qu'il se passe dans


l'infiniment petit.

4.2 L'évolution des modèles nucléaires

4.3 Avant Rutherford :


On pensait que l'atome était plein, et que les électrons étaient collé sur sa surface

= un électron

4.4 Rutherford (XIX - XX)


Il bombarda des atomes avec un rayonnement alpha  99,9 % de particules
traverse la couche d'or

écran

4.4.1 Interprétation :
L'atome est fait d'une majorité de vide, le noyau est compact et très petit. Le noyau
est positif
Certain rayonnement α sont "rejeté" et
d'autres sont déviés, cela est dû à la
positivité du noyau. Quand les α
s'approchent trop du noyau, soit ils sont
repoussé (très près du noyau) soit ils sont
déviés de leur trajectoire par leur
charges.

4.4.2 Découverte du p+ :
Si l'on met une source radioactive (émettrice d'α) dans une "boite" contenant du gaz,
aucun α n'apparaît sur l'écran dans le fond de la "boite" car la distance étant longue,
et les particules alpha perdant vite leur énergie (masse importante), celles-ci ne
peuvent se déplacer.

Rutherford testa ce système avec différents gaz.

Gaz écran
Chapitre 7

Si le gaz utilisé pour l'expérience est de l'azote des particules apparaissent à l'écran
 ce sont des noyaux d'hydrogène qu'il baptise proton.
En quoi ces noyaux sont-ils différents des noyaux d'hydrogène normaux ? Ceux-ci
proviennent d'une réaction nucléaire.

1
N + α  1 H + 17O

4.4.3 La découverte du n° :
S'est fait aussi par réaction nucléaire…
4 Be + 2 He→ 0 n+ 6 C
9 4 1 12

5. Libération d'énergie nucléaire :

EL/nucleon

fission

fusion

50 Ar (uma)

5.1 interprétation du graphique :


augmentation forte jusque 50, ensuite une diminution lente.

5.2 Rappels
Gain d'énergie,
Dans le noyau augmentation de la Nucléons séparés
Nucléons liés masse Ou moins liés
Ou nucléons plus liés
Perte, libération
d'énergie, diminution
de la masse
5.3 Pour produire de l'énergie :
- soit de gros noyaux on fait de plus petits : c'est la fission nucléaire
- soit de petits noyaux on en fait des plus grands : c'est la fusion nucléaire

La fission est une réaction nucléaire qui consiste à casser de gros noyaux en
noyaux plus petits afin de récupérer de l'énergie

La fusion est une réaction nucléaire qui consiste à faire fusionner de petits noyaux
pour en obtenir des plus gros.
Chapitre 8

5.4 La fusion :
5.4.1 Sur les étoiles :
- distance très petite entre les noyaux sinon ils ne fusionnent pas ( petite
distance des forces nucléaires). Seulement les noyaux se repoussent (charge
positive). Pour vaincre cette répulsion, il faut que les noyaux aient une grande
vitesse et qu'ils se trouvent dans un état d'excitation : une température très
élevée donne une agitation suffisante aux noyaux pour permettre une fusion
- sur les étoiles la température > 107°C  la Température est suffisante pour faire
la fusion. On appelle une réaction nucléaire permise par une température élevée :
les réactions thermonucléaires.
- Exemples (voir cours)

5.4.2 Sur terre :

- Problème 1 : pour réaliser une fission sur terre, il faut une température de 106 °C.
Et il n'existe aucun solide résistants à ces températures. On peut confiner le
mélange deutérium et tritium grâce à un champ magnétique. Car le plasma
(mélange de noyaux à grande température) est ionisé (donc conducteur
d'électricité).

confiner = garder quelque part, pendant un certain temps à température voulue


un plasma grâce à un champs magnétique.

- Problème 2 : le temps de confinement est très court.

- Conséquence : à cause de ses problèmes ont ne peut pas utiliser la fusion pour
créer de l'énergie à grande échelle.

- Avantages : les réactifs de bases sont très abondants (océan = deutérium). Et


cela ne produit pas de déchets.

La fusion est toujours à l'état expérimental.

5.5 La fission :
Quand on dit qu'un matériau est fissile cela signifie qu'il peut subir la fission (tous les
noyaux ne le sont pas)
Etre fissile = quand un noyau est frappé par un n°  le noyau se casse en 2 noyaux
libérant 2 ou 3 n°

5.5.1 Exemple :
235
U+ 01 n→ 94
38 Sr + 34 Xe + 2 0 n
140 1

235
U+ 01 n→101
42 Mo+ 50 Sn + 3 0 n
132 1

l'énergie libérée est 50 x plus élevée que la fusion


1 kg  fission  20 000 Tonnes de TNT
Chapitre 9

Les n° libérés par une réaction de fission ne savent pas obligatoirement induire une
nouvelle fission car leur vitesse est trop élevée. Certains peuvent induire une
nouvelle fission à condition que sa vitesse soit la bonne.

Si les n° produits induisent à leur tour un nouvelle fission, on a ce que l'on appelle
une réaction en chaîne  explosive.

Si on veut exploiter la fission pour faire de l'énergie, il faut contrôler la réaction en


chaîne. Il faut qu'un seul neutron produit induise une nouvelle fission.

5.5.2 Le réacteur à fission :


Un réacteur est un dispositif qui va permettre d'avoir une réaction contrôlée et auto-
entretenue (en moyenne un n° de chaque fission doit induire une nouvelle fission).
Cela évite la réaction explosive. Pour se faire, il faut éliminer les neutrons
excédentaires.

Parties qui constitue le réacteur :


- combustible : produit fissile (minerai placé dans des barres)
- modérateur : qui ralentira les n° afin qu'ils induisent des nouvelles fissions
- des barres de contrôle : qui contrôlent la réaction en absorbant les n°.
- fluide caloporteur : qui va transporter l'énergie calorifique pour en faire de
l'énergie électrique.

Un réacteur PWR (à eau sous pression)


- combustible = uranium 235
- modérateur = eau
- barre de contrôle : Cd (cadium)
- fluide caloporteur = eau

 voir documents

5.5.3 La centrale nucléaire

(a) Composition :
1 réacteur
3 circuits d'eau (primaire, secondaire, de refroidissement)
1 turbine
1 alternateur
1 tour de refroidissement
1 condensateur

(b) Fonctionnement :
1. la fission produit de la chaleur dans le cœur du réacteur : l'eau du circuit primaire
chauffe
2. l'eau du circuit primaire va chauffer l'eau du circuit secondaire
3. l'eau du circuit secondaire devient vapeur dans le générateur de vapeur
4. la vapeur actionne la turbine (Energie thermique  énergie mécanique)
5. la turbine actionne l'alternateur (Energie mécanique  énergie électrique)
6. de l'eau pompée dans un fleuve va dans le 3e circuit pour refroidir la vapeur dans
le condensateur et la retransforme en eau liquide
Chapitre 10

7. cette eau réchauffée passe dans la tour de refroidissement puis retourne dans le
fleuve.

6. Interaction Rayonnement - Matière


6.1 Quand un rayonnement rencontre de la matière que se passe-t-il ?
- ionisation : quand ils entrent dans la matière, les rayonnement nucléaires vont
ioniser la matière car ils vont céder leur énergie aux électrons des atomes de la
matière. C'est pour cela que les rayonnement nucléaire sont aussi appelé
"rayonnement d'ionisation"
• les α ont des parcours plutôt réduits dans la matière. Cette
distance dépend de l'énergie du rayonnement et de la matière
dans laquelle ils pénètrent.
Ex : Eα = 5 Mev  4 cm dans l'air mais arrêté par une feuille
de papier
• les β font des parcours plus importants que les α car ce sont
des particules plus légères.
• Les γ sont ceux qui ont le parcours le plus long
Ex : Erayonnement = 1 Mev
dans l'eau :
- α : 10-12 cm
- β : 0,4 cm
- γ : 10 cm

- réaction nucléaire : les n° agissent plutôt avec les noyaux des atomes qu'avec les
électrons (car ils ne sont pas déviés par leur charge). Ils induisent alors une
réaction nucléaire. Ils ont de très grand parcours dans l'eau.

6.2 Quels sont les effets biologiques ?


Pour caractériser l'interaction entre le rayonnement et la matière on a définit des
grandeurs :

- la dose (D) est l'énergie reçue par une unité de masse absorbante.
Unité : le gray (Gy) = J/kg

l'équivalent dose (ED) grandeur qui caractérise la nocivité et les dégâts que va
-
faire un rayonnement sur un tissus biologique :
ED = D . FQ
FQ = facteur de qualité  type du rayonnement
unité : le sievert (Sv)

Les effets biologiques d'une contamination est une altération du système de


l'organisme vivant qui peut conduire jusqu'à sa mort.
Les effets sont détaillés dans les documents
On ajoute à cela l'augmentation du risque de cancer du sang à long terme et des
mutations biologiques.
Chapitre 11

7. Applications de la radioactivité :
Voir la production de l'électricité dans les centrales.
Chapitre 12

C HAP IT RE II : L ' OS CI LLA TE UR HA RMO NIQU E

1. Systèmes oscillants :
1.1 Définitions :
Il existe des phénomènes qui sont dit : "périodiques"

Un phénomène périodique est un phénomène qui se répète identique après un


certain laps de temps

Ex : marrées, horloge, …

Les oscillations sont des phénomènes périodiques :


Les oscillations sont des mouvements de va et vient autour d'une position
d'équilibre

Ex : pendule, ressort, …

Un oscillateur est un objet ou un ensemble d'objets qui prend un mouvement


d'oscillation.

1.2 Grandeurs caractéristiques du mouvement d'oscillation :

La période est le temps (la durée) nécessaire pour revenir à l'état initial (à la même
position)

Pour une oscillation c'est le temps d'une oscillation complète (aller-retour)


Symbole : τ (tau) unité : la seconde (s)

La fréquence se mesure par le nombre d'oscillation en une unité de temps.


Symbole : f unité : le hertz (Hz) = 1/s dimensions : T-1

Le hertz est la fréquence d'un oscillateur qui décrit une oscillation en une seconde.

L'élongation est la grandeur qui caractérise la position de l'oscillateur en fonction du


temps.

Pour déterminer l'élongation, on prend un axe que l'on fait coïncider avec la
trajectoire et son zéro correspond à la position d'équilibre de l'oscillateur.
Symbole : y(t) unité : le mètre (m)

L'amplitude est l'élongation maximale que peut prendre l'oscillateur


Symbole : A unité : le mètre (m)
Remarque : A > 0
Chapitre 13

1.3 Classification des oscillateurs :


1.3.1 Les oscillateurs libres :
Ce sont les oscillateurs qui une fois écartés de leur position d'équilibre oscillent sans
que le milieu extérieur ne leur apportent de l'énergie.
Caractéristique :
- fréquence propre toujours la même
- période propre
quelque soit l'élongation et l'amplitude
si l'amplitude diminue au cours du temps, on parle d'oscillation amortie.

1.3.2 Les autres oscillateurs :


Ce sont ceux qui vont recevoir de l'énergie du milieu extérieur. Parmi eux : les
oscillateurs entretenus qui sont des oscillateurs dont l'apport d'énergie est suffisant
pour que l'amplitude soit constante (compensation des pertes d'énergie)

L'apport d'énergie peut se faire régulièrement au même rythme que l'oscillateur ou


ne pas se faire au même rythme que l'oscillation (ex: les marées)

2. Le mouvement harmonique :
2.1 L'élongation en Mouvement harmonique :
Un ressort = un pendule élastique

t(s) y(t) (m)


0,0 -0,100 Graphique de l'élongation en fonction du
0,2 -0,081 temps
0,4 -0,031
0,150
0,5 0,000
0,100
0,6 0,031
y(t) (m)

0,050
0,8 0,081 0,000
1,0 0,100 -0,050 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0
La période
1,2 0,081 -0,100
1,4 0,031 -0,150
1,5 0,000 t (s)
1,6 -0,031
1,8 -0,081
2,0 -0,100
2,2 -0,081
2,4 -0,031
2,6 0,000

Un mouvement est harmonique quand l'élongation d'un mobile en fonction du temps


est une sinusoïde.

Dans notre mouvement :


Chapitre 14

A = 0,100 m
T = 2s
F = 1/2 Hz

Dans un mouvement harmonique on associe un MCU dont le rayon correspond à


l'Amplitude

La pulsation (ω) est l'angle balayé par le rayon en 1 unité de temps.


Ici en 1 s -> ω = π rad/s

ω = 2π / T ou ω = 2 π f

La phase (φ) est la grandeur qui caractérise la position de départ


ici φ = - π/2

l'équation qui permet de savoir où se trouve un mobile à un instant donné est :

y( t ) = A sin( 2πft + ϕ) ou y( t ) = A sin( ϖt + ϕ)

2.2 Le déphasage entre deux mouvement harmoniques de même


fréquence :
On peut obtenir 2 mouvements harmoniques de même fréquence si les oscillateurs
sont semblables ainsi que leurs caractéristiques.

2.2.1 Premier cas :


Les deux pendules sont lâché au même instant (par ex tous les deux à leur
élongation maximum) et à la même élongation. Ils passent même temps à leur
position d'équilibre et à leur élongation maximale. Dans ce cas on dit que les deux
oscillateurs sont en concordance de phase (ils n'ont pas obligatoirement la même
amplitude).

Dessin des deux oscillateur en


concordance de phase à faire ici ^^
y 1 ( t ) = A sin( 2πft + ϕ1 )
J'ai la flemme 
y 2 ( t ) = A sin( 2πft + ϕ 2 )

Le déphasage correspond à la différence entre les phases des oscillateurs :


Δφ = |φ2 - φ1 |

Dans ce cas-ci Δφ = 0  Δφ = 2kπ dans le cas d'une concordance de phase


Deux oscillateurs sont en concordance de phase si leur déphasage est un multiple
pair de π radian.
Chapitre 15

2.2.2 Deuxième cas :


Les deux oscillateurs sont lâchés au même instant mais l'un part de sont élongation
maximum alors que l'autre part de son élongation minimale. Ils reprennent leur
position d'équilibre au même moment en sens inverse. Mais quand l'un est à son y(t)
max. l'autre est à son y(t) minimale. Ce cas est appelé l'opposition de phase.

Opposition de phase  Δφ = (2k+1) π

Pour que deux oscillateurs soient en opposition de phase, leur déphasage doit être
égal à un nombre impair de fois π radian.

Remarque :
Il existe des miliers de valeur pour le déphasage, différentes des multiples de π  il
peut y avoir des cas fort différents du déphasage et de l'opposition de phase.

On peut appeler le déphasage un retard 'un oscillateur par rapport à un autre.


La durée qui sépare le passage de deux oscillateur à la même position est le
retard.

Si il y a concordance, le retard de l'un par rapport à l'autre est un multiple de la


période
Si il y a opposition de phase, le retard est un nombre impair de fois la demi-période

2.3 La vitesse d'un oscillateur harmonique


2.3.1 La vitesse moyenne :
La vitesse moyenne se mesure par le rapport entre le déplacement et la durée de ce
déplacement

Vm = distance/durée en MH : vm = [y(t1) - y(t2)]/t1-t2

2.3.2 La vitesse instantanée :


Plus Δ t est petit plus la vitesse moyenne ressemble / est égale / se rapproche à la
vitesse instantanée.

y( t 2 ) − y( t 1 )
v( t ) = lim v
t1− t 2→0
m = lim
t1− t 2→0 t 2 − t1
= y ( t ) (par définition d'une dérivée)

la vitesse est donc la dérivée première de la position en fonction du temps.

Dans un MH :

v(t) = A. cos (2π ft + φ ) (2π f)


v(t) = A ω sin(ωt + φ + π /2)

- la v(t) est une fonction sinusoïdale du temps


Chapitre 16

- l'amplitude de la vitesse = A ω
- la fréquence et la période sont égale à celle de l'élongation mais la vitesse est
déphasée de π/2 par rapport à l'élongation
- la v(t) est nue grandeur vectorielle :
- intensité : formule
- direction : la même que celle du mouvement
- sens : le même que celui du mouvement
- la vitesse peut être négative, cela indique juste que le vecteur change de sens

graphique :

2.4 accélération d'un oscillateur harmonique :

On part de l'accélération moyenne.


L'accélération moyenne se mesure par le rapport entre la variation de vitesse et la
durée de cette variation

v( t 2) − v( t1)
Am =
t 2 − t1

Plus l'intervalle de temps est petit plus l'accélération moyenne se rapproche de


l'accélération instantannée

v ( t 2 ) − v ( t1 ) 
a( t ) = lim a
t1− t 2 → 0
m = lim
t1− t 2 → 0 v 2 − v1
= v( t ) = y ( t )

l'accélération est la dérivée première de la vitesse, et la dérivée seconde de


l'élongation

en MH :
v(t) = Aω . cos(ωt + φ)
a(t) = -Aω² . sin(ωt + φ)
a(t) = Aω² . sin(ωt + φ+π)

- l'accélération augmente et diminue en fonction du temps de manière sinusoïdale


- la fréquence et la période sont les même que pour l'élongatoin
- l'accélération instantanée est en opposition de phase avec l'élongation
- l'accélération instantanée est une grandeur vectorielle :
- intensité = formule
- direction = la même que celle du mouvement
- sens = le même que le mouvement si le mobile est accéléré et
opposé au mouvement si celui-ci est décéléré.
Chapitre 17

Différents dessins :

2.5 La force responsable d'un Mouvement Harmonique :


 
F = m.a
la force a le même sens et la même direction que l'accélération
- l'intensité = masse x accélération = A m ω² . sin(ωt + φ+π)
- direction = la même que le mouvement
- sens = voir accélération

- l'amplitude de F = A m ω²
- la fréquence et la période sont = à celle de l'élongation
- il y a un déphasage de π : opposition de phase avec l'élongation
- renseignements supplémentaires ?
F = -Aω²m . sin(ωt + φ) = -ω²m . y(t) = -4π²f²m. y(t)
Cela veut dire que -4π²f²m est une constante selon un
mouvement. Et que l'intensité de la force est directement proportionnelle à
l'élongation.

On appelle cette force une force de rappel, car elle ramène un mobile vers sa
position d'équilibre.

Si F = -k y(t)  le mobile est en MH

2.6 L'énergie de l'oscillateur


Emécanique = Epotentielle + Ecinétique

L'Ep caractérise l'interaction avec le milieu. Son intensité = F.d (ou F.d.cosα si la
force n'est pas dans le même sens que le mouvement)

L'énergie cinétique = 1/2 mv²

Dans le cas idéal ou il y a conservation de l'énergie mécanique :

Ep + Ek = constante

Ek=0 (car v = 0) Ep max


Chapitre 18

 à cet endroit : Ek est maximale Ep = 0 à la position d'équilibre


Ek = 0 Ep max

Ek = 1/2 . m . [A ω sin(ωt + φ + π /2)]²


Ek = 2 π²f²A²m sin²(2πf.t + φ + π /2)

Em = Ek (max) + 0 = 2 π²f²A²m

L'énergie mécanique est liée à l'amplitude au carré : plus l'amplitude est grande plus
l'émergie mécanique est grande.

Em est constante pour un mouvement :

Em = Ep + Ek  2 π²f²A²m. [sin²(2πf.t + φ + π /2) + cos²(2πf.t + φ + π /2)]

L'intérieur des crochets est égal à 1, l'énergie mécanique est bien constante

En bleu, si l'on distribue, on retrouve l'énergie cinétique.


En rose, nous avons si nous distribuons, l'énergie potentielle :

Ep = 2 π²f²A²m cos²(2πf.t + φ + π /2)

3. La résonance :
1. Deux oscillateurs de même fréquence (car
de même longueur) sont couplés (par un
lien matériel).
Si on fait osciller le 1er, on constate que
l'autre se met à osciller avec une
amplitude de plus en plus grande, alors
que celle du premier oscillateur devient
nulle. Ensuite le phénomène s'inverse.
L'oscillateur A est en opposition de phase
avec le second.

2. Deux oscillateurs de fréquence différente


sont couplés.
Si le premier est en mouvement, le
deuxième se met en mouvement aussi,
mais son amplitude est beaucoup plus
petite. Celui qui a reçu le mouvement ne
s'arrête jamais alors que l'autre décrit un
mouvement, puis son amplitude passe à
zéro, puis reprend un mouvement.

Pour interpréter les observations, on doit supposer un transfert d'énergie qui se fait
d'un oscillateur vers l'autre. Ce transfert est maximum si les deux oscillateurs ont la
même fréquence et surtout quand un oscillateur transmet l'énergie avec une
fréquence qui correspond à la fréquence propre de celui-là.
Chapitre 19

La résonance est le phénomène durant lequel un oscillateur reçoit de l'énergie à sa


fréquence propre.

Un oscillateur ne prend pas l'énergie n'importe comment, mais de manière sélective :


il privilégiera l'énergie qui lui est donnée avec sa fréquence propre.

Si l'apport d'énergie se poursuit au bout d'un certain temps, l'amplitude du second


oscillateur augmentera sans cesse, jusqu'à la cassure de l'oscillateur.

L'absorption d'énergie se fait de manière sélective en ce sens que l'oscillateur


prendre l'énergie si elle se transmet avec sa fréquence propre.

Le phénomène de résonance, c'est quand le mobile (l'objet) absorbe toute l'énergie


(donc quand le don d'énergie se fait à une fréquence qui correspond à la fréquence
propre du mobile).

Exemples de phénomènes de résonance :


- la balançoire
- les ponts qui cassent (à cause des vents, de l'armée, …)
- l'eau dans une baignoire
- le volant des voitures
- la radio
Chapitre 20

C HAP IT RE III : L ES ON DE S PROG RE SS IV ES

1. Notion d’onde :
1.1 Introduction :
1.1.1 Un Bouchon :
Bien que les voitures avancent peu, un « signal » arrive et parcourt toute la file.

1.1.2 Une pierre dans l’eau :


Quand une pierre rentre dans l’eau, les
molécules reçoivent de l’énergie, elles se
mettent en oscillation et transmettent cette
oscillation de molécule voisine en molécule
voisine.

1.1.3 Une corde et un ressort :


Le signal donné, fait une oscillation sur toute la
corde. Tout comme dans l’eau, les spires ne
bougent pas de place, elles font juste un
mouvement.
Un signal passe sans que « l’actionneur » ne change de place.

1.2 Les Ondes :


Pour qu’une onde matérielle se propage il faut un milieu matériel qui soit déformable.
Il faut une source d’énergie de perturbation ainsi que quelque chose qui fasse le lien
entre les objets du milieu.
Une onde est un transfert d’énergie se passant dans un univers déformable grâce à
la transmission d’un signal qui se transmet de région voisine en région voisine.
La vitesse à laquelle se propage une onde est différente de la vitesse à laquelle les
particules du milieu se déplacent.

1.3 La vitesse de propagation d’une onde :


Symbole : v unité : m/s

La vitesse de propagation est constante pour un même signal et un même milieu.

Les ondes peuvent se propager


- selon une seule dimension (ex : corde, ressort, …)
- selon deux dimensions  ondes dans le plan (ex : l’eau)
- selon trois dimensions (ex : le son)
Chapitre 21

1.4 Les différents types d’onde


Les ondes transversales sont les ondes dont la direction de vibration est
perpendiculaire à la direction de propagation.
Ex : l’eau

Les ondes longitudinales sont les ondes dont la direction de vibration est la même
que celle de la direction de propagation.
Ex : le son

2. Les ondes progressives sinusoïdales entretenues


Une onde sinusoïdale entretenue est une onde produite par une source animée par
un mouvement harmonique entretenu.

Chaque point du milieu oscille avec un


mouvement harmonique de même fréquence que
celui de la source et va prendre la même
amplitude.
Caractéristiques d’une onde :
- la vitesse de propagation
- l’amplitude (égale à celle de la source)
- la fréquence et la période (égale à celle de la source)

2.1 Equation de la source


ys(t)= A sin (2π.f.t)

2.2 Equation du mouvement de P : un point touché par une onde

yp(t) = A sin [2π.f.(t-t’)]


S
t’ est le retard pris par P, par rapport à la P
source.
t’ = x/v
x est la distance de la source au point P x
v est la vitesse de propagation

 yp(t) = A sin [2π.f.(t- x/v )]

on distribue le f ,qui est = 1/τ

 yp(t) = A sin [2π (t/τ - x/vτ )]

v.τ est la distance parcourue par l’onde pendant une période : c’est la longueur
d’onde
Symbole : λ unité : m

λ = v.τ ou λ = v /f
Chapitre 22

L’équation du point P dépend du temps et de la distance qui le sépare de la source :

 yp(t, x) = A sin [2π (t.f - x/λ )]


C’est l’équation d’une onde

2.3 Graphique d’une onde :

y en t3 en t1

x
en t2

2.4 Autre définition de la longueur d’onde :

y
P1 x2-x1 = λ P2

P3 P4
x

2.4.1 P1 et P2 sont en concordance de phase :


Entre P1 et P2 il y a un Δφ = 2 kπ
Δ t = kτ

Donc, comme la différence de phase est la différence du déphasage des deux point :

Δ φ = φ1 – φ2 = -2π.x2 / λ + 2π.x1 / λ = 2 kπ

 -x2 / λ + x1 / λ = k
 x1 – x2 = k.λ

La distance qui sépare deux point en concordance de phase est un multiple de la


longueur d’onde.

La longueur d’onde est la distance qui sépare deux point consécutifs d’une onde en
concordance de phase.

2.4.2 P3 et P4 sont en opposition de phase :


Entre P3 et P4 il y a un Δφ = (2k+1)π
Chapitre 23

Δ t = (2k+1) τ/2

Or, comme la différence de phase est la différence du déphasage des deux point :

Δ φ = φ3 – φ4 = -2π.x4 / λ + 2π.x3 / λ = (2k+1)π

 -2x4 / λ + 2x3 / λ = (2k+1)


 x3 – x4 = (2k+1).λ

La distance séparant deux points vibrant en opposition de phase est un multiple


impair de la demi-longueur d’onde.

3. Superposition d’onde :
3.1 Principe de superposition :
3.1.1 Enoncé :
Si plusieurs ondes atteignent le même point au même instant, elles s’y superposent
de telle manière que :
1. l’élongation résultant du point est la somme algébrique des élongations données
par chaque onde en cet instant.
2. Après la rencontre, les ondes continuent à se propager indépendamment.

3.1.2 Schémas :
Chapitre 24

3.2 Les ondes stationnaires :


3.2.1 Expérience :

nœud
ventre

source Extrémité
fixe

fuseau
Les ondes sont envoyées par la source et renvoyées quand elles rencontrent
l’obstacle. On ne voit donc que les superpositions d’onde.
Les points qui ne bougent pas sont appelés des nœuds. Les autres points on une
amplitude variable (0 à max). Les points dont l’amplitude est maximale sont appelée
des ventres. Les points de deux fuseaux voisins vibrent en opposition de phase.
Plus la fréquence augmente, plus il y a de fuseaux.

Cela ne fonctionne que pour certaines fréquences : la fréquence propre.

3.2.2 Equation : x d
P

En P : il y a une onde incidente


et une onde réfléchie. S
L
Onde incidente :
y(t, x) = A sin [2π (t.f – (L-d)/λ )]

Onde réfléchie :
y(t, x) = A sin [2π (t.f – (L+d)/λ) + π ]
+ π  car une onde réfléchie est toujours en
opposition de phase avec l’onde incidente.

Le point P sera un ventre si les deux ondes arrivent en concordance de phase sur ce
point P

Ventre  Δφ = kπ

Δφ = | -(L-d)2π / λ + (L+d)2π / λ + π | = kπ
 |4d/λ – 1| = 2k
 4d/λ = 2k +1
 d = (2k+1) λ/4

Un ventre se trouve toujours à un nombre impair de fois λ/4

Le point P sera un nœud si il se trouve à une distance égale à un multiple de la


demi-longueur d’onde
Chapitre 25

3.2.3 Fréquences Propres :


Pour qu’il y ait des ondes stationnaires, il faut que la longueur de la corde soit égale
à un multiple de la demi-longueur d’onde.

L = k . λ/2

Quelles sont donc les fréquences propres ?

L = k . λ/2  L = k.v / 2f  f = kv/2L

f = kv/2L

Si k = 1  L = λ /2  cette fréquence s’appelle la fréquence fondamentale : f0


 on observe 1 ventre

Si k = 2  L = λ  Cette fréquence est la 1ere harmonique : f1 = 2f0


 On observe 2 ventres (donc 3 nœuds)

4. Le Son :
Il faut, pour créer du son, un objet qui vibre (corde, lame, diapason, …). Cet objet qui
vibre transmet des vibrations à l’air et de cette manière il y a création d’une onde.

4.1 Caractéristiques :
- longitudinale dans l’air
- tridimensionnelle
- le sont ne se propage pas dans le vide, il a besoin d’un milieu pour se propager.
- La hauteur d’un son dépend de la fréquence de ce son. Plus le son est aigu, plu
la fréquence est élevée.
L’oreille humaine entend des fréquences compris entre 16 Hz et 20 000 Hz
- L’intensité d’un son est liée à son amplitude
- Le timbre d’un son : en général un son est la superposition de plusieurs
fréquences. Plus il y a d’harmonique plus le timbre est clair.

4.2 Le battement :
S’il on met deux diapason de même fréquence en même temps, l’amplitude du son
augmente
S’il on en met seulement un en vibration, par phénomène de résonance, le deuxième
se met à vibrer.

Si on met 2 diapasons de fréquence proche mais pas égale en vibration, ces


vibrations donnent lieu à un battement.

Le battement est la variation d’intensité que l’on aperçoit dans un son résultant de
la superposition de deux sons de fréquences voisines.
Chapitre 26

5. Propriétés des ondes :


5.1 Expérience avec la cuve à onde
5.1.1
On observe des
fronts d’ondes
rectilignes. L’onde
se propage
Direction de propagation +
horizontalement.
sens
Ce sont des ondes
planes. On peut
λ observer la
longueur d’onde.

Front d’onde

5.1.2 Ondes circulaires :

Le nombre directions de propagations sont infinies.

5.1.3 Réflexion des ondes :


Les ondes ont la propriété de se réfléchir quand elles
rencontrent un obstacle.
On peut observer des ondes incidentes et des ondes
réfléchies.
La direction et le sens change, mais λ, f et v sont toujours
les mêmes.

5.1.4 La réfraction des ondes


λ change
Mais la fréquence reste la même  donc la vitesse a
changé.

5.1.5 La Diffraction
Les ondes se diffractent : elles ont la propriété de contourner
les obstacles. Les ondes changent de direction lorsqu’elles
rencontrent un obstacle.
Chapitre 27

Plus l’espace entre les obstacles est petit, plus le phénomène est important.

5.1.6 La figure d’interférence


S’il on dispose deux sources cohérentes, il y a une partie de
plan qui ne vibre pas (appelé zone de points immobile).

Deux sources cohérentes sont des sources d’ondes


. . harmoniques qui ont même amplitude, même vitesse, même
fréquence et même longueur d’onde.

On observe le même phénomène avec 1 diapason.

5.2 Interprétation :
5.2.1 Le Principe d’Huygens :
Tout point touché par une onde devient à son tour une source d’ondes. Il produit des
ondes circulaires élémentaires de même fréquence que l’onde. L’onde visible est
l’enveloppe des ondes élémentaires.

5.2.2 Explications :
L’onde visible, son front d’onde est la résultant des
t+Δt différentes ondes élémentaires. Comme les ondes
P P élémentaires ont même fréquence, même vitesse que
P l’onde de départ, elles ont toutes le même rayon en un
t
même instant.
.S
Pour une onde plane à une
dimension :
P

5.2.3 Phénomène de réflexion.


En t, D devient source d’une onde
élémentaire

L’onde avance :
- en t +Δt : A’ devient source
- en t +2Δt : B’ devient source
- en t +2Δt : C’’ devient source

Comme les ondes élémentaires ont


même λ, f & v, le rayon de l’onde
élémentaire issue de D = |CC’’|

de même, le rayon issu de A = |BB’|


Chapitre 28

αi = l’angle d’incidence, = angle entre la normale et la direction de


propagation de l’onde incidente. αi α
αr = l’angle de réflexion = son amplitude est égale à celle d’αi r

5.2.4 Le phénomène de réfraction :


En t : l’onde arrive en A  A émet une onde élémentaire N
t+Δt : idem pour B

Le rayon de l’onde émise par A ?


Comme on change de milieu :
- la fréquence reste la même
- la direction est différente
- la vitesse de propagation est différente.

 Nous prendrons un rapport arbitraire : par ex. 2/3 |CC’’|


αi

Le lien entre î et r^ :
Sin î / sin ^r = v1/v2 = constante N

Si ^r < î  v2 < v1
Si ^r > î  v2 > v1 αr
v1/v2 = constante  dépend des deux milieux traversés par l’onde.
v1/v2 = indice de réfraction du milieu 2 par rapport au milieu 1

5.2.5 Phénomène de diffraction :


Voir documents

Le phénomène de diffraction est d’autant plus marqué que la taille


de l’obstacle est proche ou inférieur à la longueur d’onde.

On observe une propagation rectiligne sur la largeur de l’obstacle,


et une diffraction sur les bords.
Plus on réduit la taille de l’ouverte, plus on observe de diffraction.
La fente donne l’impression d’être la source d’une onde circulaire.

La diffraction va permettre à) certaines ondes (de rester) de suivre la courbure de la


terre.
Par exemple les ondes radios.
Si les longueurs d’ondes sont petites elle ne passeront pas entre les montagnes par
exemple, mais se réfléchiront. Par contre les longueurs d’ondes plus grands seront
diffractées et resteront donc sur terre (pas aller dans l’espace)

5.2.6 Interférences :
Voir documents

d1 P
d
2
Chapitre 29

Attention les sources doivent être en concordance de phase, ou en opposition de


phase, et être des souches cohérentes (même fréquence, même amplitude, même
vitesse de propagation)

L’onde des deux sources arrive en P à un moment différent. La distance qu’elles ont
parcouru est différent. Elles arrivent à un temps différent : il y a donc un déphasage.

t1 = d1/v
t2=d2/v

Δ t = t2 - t1 = | d2 - d1 | / v

(a) Si les ondes arrivent en concordance de phase au point P : le point


P vibre avec l’amplitude maximale (2x celle de la source)
Δ t = k τ = | d2 - d1 | / v

 | d2 - d1 | = k vτ  | d2 - d1 | = k λ

Pour avoir un point d’une figure d’interférence qui vibre avec une amplitude
maximal, il faut que la différence de marche (càd : la différence des distances qui
sépare les sources au point P) soit un multiple de la longueur d’onde. On parle
d’interférences constructives.

(b) Si les ondes arrivent en opposition de phase au point P : le point P


est immobile  on observe une ligne de repos.

Δ t = (2k+1) τ/2 = | d2 - d1 | / v

 | d2 - d1 | = (2k+1) vτ/2  | d2 - d1 | = k λ/2

Pour avoir un point immobile dans une figure d’interférence, il faut que la différence
de marche soit égale à un multiple impair de la demi-longueur d’onde.

5.2.7 L’Effet Doppler :


Quand une source sonore passe devant quelqu'un le son devient de plus en plus
aigu quand elle s’approche et de plus en plus grave quand elle s’éloigne  on
perçoit une modification de fréquence.

L’effet Doppler est la modification de fréquence qui apparaît suite au mouvement de


l’observateur et / ou de la source d’onde.

(a) Exemple 1 :
- source immobile S
O
- observateur immobile
 L’observateur perçoit la λ comme elle est réellement.

(b) Exemple 2 :
Chapitre 30

- La source approche
- L’observateur est immobile
 le on est ressentit comme plus aigu, pourtant la
fréquence de la source est toujours la même. C’est S
parce que la λ perçue par l’observateur, est plus O
petite que la λ « normale ». Alors, comme la vitesse
est constante, on a l’impression que la fréquence a
augmentée le son est plus aigu

(c) Exemple 3
- La source s’éloigne
- L’observateur est immobile
 Le son paraît plus grave

(d) Applications :

Un Doppler (pour observer le sang en mouvement), échographie, sonar, radar de la


gendarmerie
Chapitre 31

C HAP IT RE IV : L A LUMI ÈR E

1. Comportement de la lumière :
- propagation dans le vide
- elle se propage en ligne droite dans un même milieu
- elle subit une réfraction au changement de milieu
- elle peut être absorbée par un milieu
- elle peut être réfléchie
- elle transporte de l’énergie
- la lumière blanche peut être décomposée en différentes couleurs. Un couleur qui
ne peut plus être décomposée est qualifiée de monochromatique ou spectrale
- quand on croise deux faisceaux de lumière, il n’y a pas de perturbation à la zone
de superposition.

2. Modèles :
2.1 Newton :
1704 – essaie sur sa lancée (la Gravité) d’expliquer la lumière

 Modèle corpusculaire, la lumière est faite de particules qui se propagent en ligne


droite dans un même milieu. Ces corpuscules ont une masse très petites mais
d’autant de masses différentes que de couleurs. Ces corpuscules se déplacent à très
grande vitesse.

La réflexion est explicable en comparaison à une bille (par exemple de billard).

Quand î > ^r  la lumière entre dans un milieu plus réfringent. Il conclut que v2 >v1
car la bille prend de la vitesse.

2.2 Huygens :
1691 – continuant sur son modèle ondulatoire.

 La lumière est une onde, c’est un signal qui se propage de région voisine en
région voisine (dans le vide, elle se déplace dans le milieu éther). Chaque couleur
correspond à une fréquence particulière.

Par contre, par rapport à Newton, il conclut que la lumière, après la réfraction dans
un milieu plus réfringent, que la vitesse est moins importante. Il conclut donc l’inverse
de newton.

2.3 Fizeau
1850 – mesure la vitesse de la lumière

299793 m/s dans le vide


Chapitre 32

La mesure des vitesses de la lumière a donné raison à Huygens. On arrive à prouver


que la vitesse de la lumière est constante dans un même milieu.

Ce qui est étonnant. Par exemple, la lumière qui est émise d’une voiture en
mouvement a la même vitesse qu’une lumière venant d’une source inanimée.

3. Propriété de la lumière
3.1 Propriétés générales :
L’amplitude  Intensité de la lumière
La fréquence  la couleur
La phase  le relief

3.2 Interférences :
3.2.1 Expérience :
On envoie de la lumière laser
(monochromatique) sur une dia qui
est percée de deux fentes. Les deux l a Ecran
fentes vont devenir les deux
nouvelles sources cohérentes car D
comme elles sont
monochromatiques, elles ont la même fréquence et elles sont en concordance de
phase. Sur l’écran se forme une figure d’interférence qui est faite d’une série de
franges alternativement claires et obscures. Ces franges sont équidistantes, de
même taille et de même largeur.
L’interfrange est la distance qui sépare deux raies voisines.

On appelle a = la distance entre S1 et S2.


D = la distance entre les sources et l’écran
i = la distance qui sépare deux raies voisines.

3.2.2 Interprétation :
Frange noire  pas de lumière  les ondes arrivent en opposition de phase à cet
endroit.
 |d2-d1| = kλ

3.2.3 Moyen de mesure la longueur d’onde de la lumière :


Δ S1PB rectangle : d1² = D² + PB² P
d1² = D² + (x - a/2)² x
B
Δ S2PB rectangle : d2² = D² + PA²
d2² = D² + (x + a/2)²
a A
d2²-d1² = (x - a/2)² - (x + a/2)² D
d2²-d1² = 2ax
(d2+d1) (d2-d1) = 2ax
d2-d1= 2ax/2D

On peut remplacer d2+d1 par 2D vu que les distances entre les sources et l’écran
sont beaucoup plus grandes que les dimensions de la figure d’interférence.
Chapitre 33

d2-d1= ax/D
P est dans une frange claire  d2-d1= ax/D = kλ
Si x = l’interfrange  k = 1

i = λD/a
Cette formule permet le calcul de λ .

3.3 La diffraction
3.3.1 Par une fente :
- sélection en différents faisceaux : un centre très lumineux, puis une tache noir,
puis une frange moins lumineuse, …
- les taches lumineuses sont de moins en moins larges et de moins en moins
intenses que l’on s’éloigne de la frange centrale.
- Plus la fente de la diapositive augmente, plus les franges sont serrées et les
maximums plus visibles.

(a) Interprétation :
En vertu du principe d’Huygens, tout point de la fente devient source d’une onde
élémentaire circulaire.

 La frange centrale :
Certaines ondes vont rester dans le sens de la source. Ses ondes parallèles et on
parcouru le même chemin, elle sont en concordance de phase.  cette frange est
très lumineuse
P
 Dans la figure de diffraction :
Les ondes parcourent des distances différentes. a

D  distance fente - écran D


a  largeur de la fente

D est beaucoup plus important que a  on peut


considérer que les ondes on parcouru le même chemin.
Approximation : Les ondes arrivant en P sont parallèles. P
θ est l’angle entre la normale et les ondes.
D est la différence de marche entre la S1 et la source S5
θ
a
Si d = λ  P est dans une frange obscure. d

 L’onde issue de S1 et l’onde issue de S2 ont une différence de marche de d/2 donc
de λ/2

 Le retard est de τ/2 car l’onde est arrivée en opposition de phase (la différence de
marche est de λ/2)  l’Amplitude est égale à 0.

Onde issue de S3 et S5  λ /2  l’Amplitude est égale à 0.


Chapitre 34

De même pour les ondes arrivant de S2 et des S4.


 les ondes se détruisent toutes deux par deux.

Dans le triangle rectangle,


d=a sin θ
si d = λ  P appartient à une frange sombre  λ = asinθ
Le point P est situé dans une frange sombre s’il se trouve à un angles tel que
sinθ =kλ /a

Quand θ augmente, les ondes ne se détruisent plus


parfaitement

sinθ = 2λ/a
sinθ = λ/a

(b) Mesure de λ :
λ = a sin θ dans le minimum 1. Frange
On sait donc calculer la
longueur d’onde en sachant
centrale
que nous sommes dans un
triangle rectangle, donc que
sinθ = x/√(D²+x²)
avec x = a la distance entre le milieu de la frange centrale et le point P
λ = a x/√(D²+x²)

3.3.2 Diffraction par un réseau :


Un réseau est un ensemble de gravures très fines dans une plaque en verre
transparente. Plusieurs centaines par centimètres.

La figure de diffraction par un réseau est une série de raies, très lumineuses
symétriques par rapport à la raie centrale et très espacée les unes des autres.

(a) Interprétation :
On est dans la même approximation que pour la diffraction
précédente. On considère que les rayons sont parallèles
car la distance entre le réseau et la source est très grande. a d

θ
d est la différence de marche entre une onde issue de S1
et une onde issue de S2

Si d = λ  P est dans un point lumineux car toutes les ondes arrivent en


concordance de phase (S1 – S2  1λ , S2-S4  2λ ).

Si a est la distance entre deux fentes


d = a sinθ
Comme on est dans un point lumineux, d = a sinθ = kλ
Donc le point P est dans un point lumineux, si l’on a un angle θ tel que sinθ = kλ /a

(b) Mesure de λ :
Chapitre 35

λ = a x/√(D²+x²)

3.4 Polarisation :
Une onde est polarisée quand elle n’a qu’une seule direction de vibration.
Les ondes longitudinales ont toujours une seule direction de vibration, on ne parle
donc pas de polarisation.
Les ondes transversales peuvent être soit polarisées, soit non polarisées (un fuseau
avec une corde par exemple).

On peut transformer une onde non - polarisée en une onde polarisée grâce à un filtre
à polariser.

Par exemple pour la corde : un carton avec une fente

Un filtre polarisant set une ouverture qui ne sélectionne qu’une seule direction de
vibration.

(a) Pour la lumière :


On prend deux filtres, on les met de telle sorte que la direction du filtre 1 soit
parallèle à la direction du filtre 2  on voit la bougie, la lumière est polarisée.

On prend deux filtres, on les met de telle sorte que la direction du filtre 1 soit
perpendiculaire à celle du filtre 2. On ne voit plus la bougie.

Lumière filtre1 onde polarisée filtre2 onde toujours polarisée. On observe de la lumière
non polarisée

Lumière filtre1 onde polarisée filtre2 On n’observe plus de lumière


non polarisée

3.5 Le Spectre de la lumière blanche :

Comme on peut le voir, la longueur d’onde augmente vers les rouges


Donc la fréquence diminue plus la lumière est rouge, car la vitesse de la lumière est
constante.
Chapitre 36

La lumière des étoiles n’a pas un spectre complet. On observe des raies noires. Ces
raies s’appellent des raies d’absorptions, parce que l’énergie qui correspond a cette
couleur a été captée par l’atmosphère de l’étoile (changement de couches
électronique  besoin d’énergie). Les couleurs absorbées sont caractéristiques de la
nature de l’atome qui absorbe.
Il y a aussi des raies d’émissions qui sont les raies qu’un électron envoie pour
descendre de couche électronique. Chaque atome a ses raies propres.

En 1868, on observe que toutes les raies d’absorption qui se trouvent dans le
spectre de certaines étoiles sont décalées soit vers le rouge, soit vers le violet.
Malgré cela, l’inter - raie ou la différence de distance entre les raies reste la même.
Ce phénomène est dû à l’Effet Doppler. On voit une modification de fréquence.

Si il y a un décalage vers le rouge, c’est que la fréquence a diminué  l’étoile


s’éloigne
Si il y a un décalage vers le violet, c’est que la fréquence a augmenté  l’étoile se
rapproche.

On peut faire les mêmes observations pour les galaxies.


On observe, quand on fait les observations sur les galaxies, que le décalage est
toujours vers le rouge. C’est une preuve que l’univers est en expansion depuis sa
création il y a 15 milliard d’années.

4. Les ondes électromagnétiques :


4.1 Maxwell
Maxwell a fait des équations qui décrivent le phénomène de transfert de l’énergie
dans le domaine de l’électromagnétique.
Il introduit l’onde électromagnétique qui n’est pour lui qu’une vue théorique.

Si on a un champ magnétique qui varie avec une certaine fréquence, il engendre un


champ électrique qui varie avec la même fréquence.
Quand une charge est en mouvement,
elle crée un champ  le champ
électrique et le champ magnétique
s’engendre mutuellement. Ils sont
perpendiculaires entre eux, et
perpendiculaires à la direction de
propagation.

Une onde électromagnétique est un


transfert d’énergie qui se fait grâce à la
variation sinusoïdale d’un champ
magnétique et d’un camp électrique qui s’engendrent mutuellement, qui sont
perpendiculaire entres eux, et à la direction de propagation. Ce sont des ondes non -
matérielles.

D’après les calculs de Maxwell, la vitesse de propagation devrait être égale à 300
000 000m/s
Chapitre 37

4.2 Hertz
A partir d’un courant alternatif, M. Hertz crée des ondes dont la λ est égale à 1m. Il
vérifie toutes les propriétés des ondes ainsi que la vitesse prévue par Maxwell.
Ces ondes électromagnétiques ont des fréquences comprises entre 1 Hz et 1025 Hz.
Dans l’ordre de fréquence de plus en plus élevée :
Ondes hertziennes (radio), micro-ondes, infrarouge, lumière visible, ultraviolet, rayon
X et rayons gamma.
Plus la fréquence est élevée, plus l’énergie transportée par l’onde est importante.

5. L’effet Photoélectrique
5.1 Résultats expérimentaux :
vide
Hertz : surface métallique + lumière  émission
d’électrons.
Cette émission d’élection par une surface métallique est
appelée l’effet photoélectrique.

La lumière provoque l’apparition d’électrons qui sont


captés par l’anode (+). L’ampèremètre détecte un courant e-
I (dans le sens contraire des e-)

(a) Observation :
- quand il y a émission d’électron, le nombre d’e- émis
(I) est directement proportionnel à l’intensité de lumière.
- Il existe un seuil de fréquence : pour un métal donné, il existe une fréquence
minimum en deçà de laquelle l’effet photoélectrique ne se fait pas. Par exemple,
Na  4,39 1011 Hz. Le seuil de fréquence est fonction de la nature du métal.
- L’émission d’e- est quasiment instantanée, en 10-9s. dès que la lumière est là, il y
a émission d’e-, même si celle-ci est faible.

(b) Interprétation :
On suppose que l’onde interagit avec le métal, donne de l’énergie aux e- qui
absorbent cette énergie. Il vibrent de plus en plus en plus fort jusqu’à s’extraient de
l’atome.
Ilum >  Elum >  nombre d’e- > car énergie de vibration >

La simultanéité est inexplicable par le modèle ondulatoire car il faudrait un certain


temps aux e- pour accumuler l’énergie nécessaire. Et le seuil de fréquence, est aussi
inexplicable, car on peut imaginer, que même si l’énergie est trop faible, qu’au bout
d’un certain temps, les e- aient accumulé assez d’énergie que pour s’extraire de
l’atome.

5.2 Le modèle d’Einstein :


La lumière est une onde électromagnétique de fréquence f qui est constituée par un
flux de corpuscules appelé photons. Chaque photon transporte une quantité
d’énergie dont la valeur est donnée par la formule E = h.f (où E = énergie, h =
constante de Planck, 6,63 10-34, f = la fréquence.
Chapitre 38

Le photon est un corpuscule qui n’a pas de masse, ni de charge électrique. Il se


déplace en ligne droite à 300 000km/s dans le vide. L’intensité de la lumière va
dépendre du nombre de photons. Quand un photon interagit avec la matière, il donne
son énergie en une fois. C’est pour ça que l’énergie est une grandeur quantifiée (pas
toutes les valeurs possibles), car elle correspond à chaque fois à un nombre entier
de photons.

Si dans un atome, un e- change de couche, l’énergie libérée par cette émission sera
égale à E = h.f  ce qui explique que selon les atomes, la couleur soit différente. Car
la fréquence est « déterminée » par l’atome.

5.3 Explications du nouveau modèle


Quand on veut arracher un e- à un métal, il faut vaincre les forces qui retiennent
l’électron dans la matière.  Il y a une énergie minimum requise (qui est différente
selon les atomes). On l’appelle le travail d’extraction.
Si un photon arrive en transportant de l’énergie :
- si E = hf < W  l’électron reste bien dans son atome, le photon continue son
chemin.
- Si E = hf = W  l’e- est émis et la fréquence du photon qui a disparu correspond
au seuil de fréquence.
- Si E = hf > W  l’e- est émis et le surplus d’énergie va être attribué à l’e- sous la
forme d’énergie cinétique ( il va s’en aller)
L’émission est instantanée car quand le photon interagit avec la matière, il donne
sont énergie à la matière en une fois.

L’intensité de la lumière correspond au nombre de photo  il est normal que l’on


observe une plus grande émission d’électron.

5.4 Deux modèles ?


De nos jours, les deux modèles coexistent :
Pour tout ce qui est propagation de la lumière on utilise le modèle ondulatoire
Ex : diffraction, interférences, …

Pour tout ce qui est échange d’énergie entre la lumière et la matière on utilise le
modèle avec les photons.
Ex : l’effet photoélectrique

Il y a une manière géométrique d’aborder la lumière, mais elle ne donne pas lieu à
des lois.

Les deux modèles se complètent et s’opposent à la fois. On appelle cette théorie la


dualité onde – corpuscule.
Chapitre 39

C HAP IT RE V : T HE RM ODYNAM IQU E


1. Introduction
La thermodynamique est la partie de la physique qui étudie les lois concernant le
transfert (ou la conversion) d’énergie d’une forme à une autre.

2. L’énergie :
2.1 Les sources d’énergie :
- sources nucléaires dont on récupère l’énergie par fissions et fusion.
Ex : uranium, hydrogène
- sources fossiles dont on récupère l’énergie par combustion
Ex : le pétrole, le charbon, le gaz naturel
- sources renouvelables
Ex : nourriture, la biomasse, le bois de chauffage, le soleil …

2.2 Définition
L’énergie est une grandeur qui caractérise la capacité qu’à un système à agir sur
un autre système.

Ex : L’essence possède de l’énergie car en brûlant elle fait bouger la voiture.

2.3 Formes d’énergie


- Energie mécanique qui est la somme de l’énergie cinétique (Ek liée à la vitesse)
et de l’énergie potentielle (Ep liée à l’interaction que subit l’objet).
- Energie chimique qui est liée aux liaisons inter-atomiques.
- Energie nucléaire qui est liée à l’interaction et la liaison entre les nucléons.
- Energie rayonnante qui est transportée par une onde électromagnétique
- Energie interne (U) (ex : énergie thermique) qui est liée à l’énergie cinétique à
l’intérieur de la matière (température de la substance) et à l’énergie potentielle
des particules liées aux interaction possible entre les particules.
Facteur qui font influencer l’énergie interne.
 Changer la température
 Augmenter la pression (dans le cas d’un gaz)
 Ajouter de la matière
 L’état de la substance
2.4 Conservation de l’énergie
Conservation signifie indépendant du temps, constant quelque soit la durée, le
temps.

Le principe de conservation de l’énergie : dans un système isolé l’énergie totale


reste constante. S’il y a une perte d’énergie sous une forme, il y a un gain
équivalent sous une ou plusieurs autres formes.
 l’énergie ne fait que se transformer
Chapitre 40

2.5 Transferts d’ énergie :


2.5.1 Exemple1 : une grue qui soulève une charge
Grue Charge

moteur

Combustion de l’essence
E. Chimique qui disparait E mécanique qui augmente

Enrte les deux systèmes, un transfert d’énergie appelé le travail (W). Ce transfert
s’effectue grâce à la force de la grue. On dit que la grue fournit un certain travail.
La grue est appelée machine.
Une machine est un convertisseur d’énergie.

2.5.2 Exemple2 : on chauffe de l’eau avec une résistance électrique

Système 1 W Q
qui fournit
Résistance L’eau
de l’énergie

Eélectrique U interne U interne

La chaleur (Q) est un transfert d’énergie entre deux systèmes.

Rem. : la température n’est qu’un effet de la chaleur.

3. La chaleur :
3.1 Mesure de la chaleur
On ne peut mesurer la chaleur que par ses effets.
 augmentation de la température (dillatation, changement de pression, …)
 Changement d’état.

3.1.1 Changement de température :


Q = c.m. ΔT

c : chaleur massique, capacité calorifique (qui dépend de la substance) (m²/sK)


m : masse
ΔT : différence de température

Ex :
- eau : 4180
- fer : 450
- éthanol : 904
Chapitre 41

La chaleur massique est la quantité d’énergie nécessaire pour augmenter d’un


degré une masse de un kg.

3.1.2 Changement d’état


Q = L.m

m : la masse
L : chaleur latente de fusion ou de vaporisation

La chaleur latente est la quantité d’énergie nécessaire pour faire changer d’état une
substance.

Ex : la chaleur latente de :
- glace – eau : 335 000
- eau – vapeur : 2 259 000
- vaporisation de l’aluminium : 11 400 000

3.2 Mode de propagation de la chaleur :


3.2.1 Conduction :
Obj1 Obj2
Si j’ai un objet chaud et un objet froid :
T1 T2
T1 > T2  vobj1 > vobj2
La vitesse de vibration des molécules de l’obj1 est plus grande que celle de l’obj2.
Quand sur la surface de contact entre obj1 et l’obj2, les particules de l’obj1 entre en
collision avec celles de l’obj2, il y a un transfert d’énergie cinétique entre l’obj1 et
l’obj2. Ce mécanisme se reproduit de proche en proche dans la 2e matière donc la
température augmente.
La conduction est le mode propagation de la chaleur grâce à une transmission d’Ek
de proche en proche à l’intérieur de la matière.

Certaines matières conduisent mieux ou moins bien.


La conductivité thermique est la caractéristique de la matière qui mesure la
conductivité, qui décrit la manière de transmettre la chaleur.

La conductivité est la puissance qui est transférée par mètre et par degré.

Unité de la conductivité : W.m-1.K-1

La puissance = Energie transférée divisée par la durée du transfert.

La conduction de certains composés :


Bon conducteurs : Glace : 1.7 Isolants :
- Cu : 400 Eau : 0.59 - bois : 0.08
- Al 240 Muscle : 0.2 - air : 0.0024
Chapitre 42

3.2.2 La convection (seulement pour les fluides)


Dans ce mode de propagation il y a des courrant dans la matière.
Ex : le climat est expliqué par la convection, la chaleur dans les maisons aussi

3.2.3 Le rayonnement :
C’est la propagation de la chaleur par une onde électromagnétique.
 il n’y a pas besoin de support.

Tout objet dont la température absolue est différente de zéro émet un rayonnement
dont la longueur d’onde est dans les longueurs d’ondes d’infrarouges, jusqu’à l’ultra-
violet.
La quantité d’énergie émise dépend de la température du corps.

UV bleu rouge IR
Ex : on chauffe une barre de fer :
1. on n’observe rien de visible  le rayonnement est faible ,de plus, il est en grande
majorité dans les rayonnements infrarouges.
2. Le fer devient rouge  le rayonnement a augmenté, et il est en grande partie
composé de lumière visible.
3. Le fer devient blanc  le rayonnement est de plus en plus important, et il est
quasi entièrement dans le visible.

La température des étoiles donne aussi la couleur des étoiles.


On sait par ex. que pour tous les matériaux :
- 37°  330 K  on observe essentiellement un rayonnement I.R
- 800°  1073 K  on voit de la lumière rouge
- 3000°  3273  on voit de la lumière blanche

le soleil est à 6000 K, il est blanc-jaune, il émet énormément de rayonnement.

Plus l’objet est froid, plus la longueur d’onde du rayonnement de l’objet a une
longueur d’onde petite.

3.3 L’effet de serre


Le soleil (λ = 500 nm) qui traverse la vitre est absorbé par les objets se trouvant dans
la serre, qui vont ré-émettre le rayonnement mais dans des λ plus grandes (λ =
1000nm). Mais ce rayonnement est incapable de traverser les vitres, donc il se
Chapitre 43

réfléchit et reste à l’intérieur de la serre. Il finit donc par faire beaucoup plus chaud à
l’intérieur de la serre.

Dans l’atmosphère, ce sont le CO2 et H2O qui jouent le rôle de la serre. La terre a
cette température grâce à l’atmosphère (sinon, ce serait invivable).

3.3.1 Les gaz à effet de serre :


1. 100%
Absorption
S’il du fenêtre
rayonnement fenêtre
par
l’atmosphère

Intensité du
rayonnement

visible

Ré-
Soleil
émission
6000 K
de la terre

0,1λ 1λ 10λ 100λ


 échelle logarithmique
-1 0 1 2
y a plus de gaz à effet de serre : CO2 , H2O, CFC, CH4, …dans l’atmosphère, plus
l’absorption par l’atmosphère est importante  la température de la terre
augmente.

Explication du schéma :
La plus grande partie des rayons du soleil passent par la première fenêtre, ils
arrivent donc au sol.
La deuxième fenêtre permet au rayonnement terrestre de repartir vers l’univers (λ =8
à 12 µm)
2. Les gaz à effet de serre suppriment la 2e fenêtre, donc le rayonnement terrestre
va être piégé.  la température augmente.

3.4 Les matériaux qui empêchent la propagation de la chaleur :


Le principe du thermo : du verre couvert d’une couche argentée et rempli
de vide.
Le verre argenté régléchit le rayonnement  on évite le transfert par
rayonnement.
Le vide évide la conduction et la convection car ces phénomènes
nécessitent un milieu.
Chapitre 44

4. Les deux principes de la thermodynamique


4.1 Le premier énoncé de la thermodynamique :
La chaleur fournie à un corps provoque une variation d’énergie interne du corps et/ou
un travail fournit par ce corps.
Q = ΔU + W ou ΔU = Q - W

4.1.1 Les transformations cycliques :


Les transformations cycliques sont celles au bout de laquelle on revient à un état
identique à l’état initial.
 donc, ΔU = 0  Q = W

4.1.2 La pression des gaz :


Quand un gaz à pression élevée passe à une pression basse, on observe une
diminution de température.
L’effet contraire existe, si on compresse un gaz, la température augmente.

Dans le cas d’une détente :


Q = 0 car on ne fournit pas de chaleur
 ΔU = -W
Dans le cas d’une dilatation du gaz, W > 0  ΔU < 0  la Température du gaz
diminue.

Dans le cas d’une augmentation de la pression :


Q=0
 ΔU = -W
Dans le cas d’une compression d’un gaz, le travail est négatif, donc Δ U >0  la
température augmente.

4.1.3 Limites du principe 1 :


Il est impossible de prévoir si un transformation va se faire spontannément ou pas.

Ex :
Eau chaude + eau froide  eau tiède ΔU = Q

Eau tiède  eau chaud + eau froide ΔU = Q


 pourtant c’est impossible

4.2 Le second principe de la thermodynamique :


- un état désordonné est plus probable qu’un état ordonné. Le désordre arrive tout
seul, il faut dépenser de l’énergie pour qu’il y ait de l’ordre.
- l’entropie totale d’un système isolé ne peut diminuer au cours d’une
transformation. Si cette transformation est irréversible, alors l’entropie augmente.
Ex :
Corps chaud + corps froid  corps tiède
Désordre 1 < désordre 2

ΔS = Q/T ΔS = variation de l’entropie


Chapitre 45

Le corps tiède a une ΔS = Q/Tf – Q/Tc


 ΔS = (Q.Tc – Q. Tf)/ (Tf.Tc)  c’est toujours positif car Tc > Tf

 ΔS > 0  l’entropie augmente

5. Les machines thermiques :


5.1 Principe :
Une machine thermique est un appareil qui transforme la chaleur qu’il reçoit en
travail.

Dans une machine thermique, on une matière qui est soumise à des transformations
cycliques. Cette matière s’appelle agent matériel.

Ex d’agents matériels :
l’eau car : elle se transforme en vapeur, elle actionne un piston (ou une turbine) qui
fournit un travail, la vapeur se refroidit et redevient de l’eau. (transformation cyclique)

Ex de machines :
Le moteur à 4 temps, les machines à vapeur, …

5.2 Représentation :
Source chaude

Qc Qc = chaleur fournie par la source chaude


Qf = chaleur cédée à la source froide (restes)
machine W = Travail fournit

W Qc = Qf + W
Qf

Source froide

5.3 Rendement d’une machine thermique


ρ = W/Qc

W = énergie utile
Qc = énergie fournie

ρ = (Qc -Qf) / Qc = 1 – Qf/Qc

rendement de 100 %  Qf = 0
 impossible car il y obligatoirement échange de chaleur avec la source froide
(entropie)
Chapitre 46

aucune machine thermique ne peut accomplir un travail égal à la chaleur absorbée


au contact de la source chaude.
Ex de rendements : Théorique Réel
- centrale nucléaire 45% 33%
- Moteur à explosion 62% 35%
- Centrale gaz-vapeur 65% 50%

5.4 Réfrigérateur et thermopompes


Les thermopompes sont des machines thermiques à sens inverse.
La machine absorbe de la chaleur à une source froide et elle rejette de la chaleur
vers une source chaude. La machine doit recevoir un travail pour avoir cette
possibilité de faire passer de la chaleur d’un corps froid à un corps chaud.

Source chaude

Qc Ex: le frigo
Un moteur compresse un gaz, quand il se dillate il
machine prend de la chaleur à l’intérieur puis se libère dehors.

W
Qf

Source froide

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