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Dissertation appuyée sur un dossier

documentaire

Il est demandé au candidat :

- de répondre à une argumentation posée explicitement ou implicitement


dans le sujet ;
- de construire une argumentation à partir d'une problématique qu'il devra
élaborer ;
- de mobiliser des connaissances et des informations pertinentes pour traiter le sujet,
notamment celles figurant dans le dossier ;
- de rédiger en utilisant le vocabulaire économique et social spécifique et approprié à la
question, en organisant le développement sous la forme d'un plan cohérent qui
ménage l'équilibre des parties.
Il sera tenu compte dans la notation de la clarté de l'expression et du soin apporté à la
présentation.

THEME : travail et emploi et investissement

SUJET : La hausse des salaires permettrait-elle aujourd’hui de


relancer l’investissement et l’emploi dans les PDEM ?

Document 1 :

Source :http://www.ladocumentationfrancaise.fr/revues-collections/problemes-
economiques/graphiques/investissement-emploi.shtml

Document 2 :
La question d’une hausse générale et coordonnée des salaires se pose à côté de
ces remises en ordre dans la finance. Il y aurait deux raisons a priori de souhaiter
une augmentation des salaires monétaires : provoquer une modification du
partage de la valeur ajoutée en faveur des salariés et/ou générer un regain de
croissance. (…)
S’agissant du second espoir - un regain de croissance -, il repose sur le fait que la
hausse des salaires entraînerait celle des prix, laquelle viendrait peu à peu
alléger le poids de la dette des agents qui dépensent le plus dans l’économie : au
premier rang desquels les ménages actifs les plus modestes, les entreprises qui
se développent et l’État. Ce serait donc un soutien direct à l’investissement et à
la propension à consommer. Il y a deux conditions pour qu’un tel scénario
(antidéflationniste) réussisse. Il faut d’abord que l’on garantisse des taux
d’intérêt réels administrés très bas, à long terme, pour ces agents dépensiers.
L’abandon du dogme de « la finance saine » (la bien nommée) et le réarmement
doux et patient du programme « d’euthanasie des rentiers », comme le
préconisait Keynes, imposeront certes de recruter du personnel qualifié à la BCE !
Mais la période prouve que « tout devient possible ! ». La seconde condition, plus
exigeante, est de desserrer l’étau de la dictature actionnariale sur l’entreprise,
pour tenter de réconcilier l’appétit des actionnaires avec la dynamique de
l’investissement et la nécessaire progression des salaires. Une mesure radicale
(pour changer d’ère) serait de plafonner le versement des dividendes à un
certain pourcentage de la valeur ajoutée créée par les entreprises.
Source : Laurent Cordonnier, économiste, enseignant à l’université de Lille-I , Un
soutien direct à l’investissement et la consommation L’humanité, 11/10/2008

Document 3 :

Source : Conseil d’orientation pour l’emploi,8 janvier 2008

Document 4 :
Depuis l'été dernier, la crise la plus profonde, la plus grave, la plus globale, qu'ait
connue le monde depuis 1929 frappe une à une toutes les économies de la
planète. ( …)Il aura fallu attendre cinq mois après l'arrivée de cette déferlante,
pour que le Parti socialiste se réveille. Après avoir consacré toute son énergie à
régler ses comptes en interne, puis à élaborer une savante stratégie d'opposition
systématique, il vient enfin de dévoiler ses projets pour lutter contre la crise.
Résultat : un programme de 50 milliards d'euros, qui fleure bon la naphtaline de
1981.
Les recettes du passé ont beau avoir démontré leur inefficacité, elles figurent en
bonne place dans un catalogue largement inspiré par l'aile gauche de Benoît
Hamon. Ainsi de ces 15,7 milliards sous forme d'aides directes ou indirectes aux
ménages pour relancer la consommation. Une idée qui fera plaisir à tous les
bénéficiaires, mais qui ne réglera rien. Ce dont souffre aujourd'hui notre
économie, c'est d'un déficit d'investissement et d'un manque de financements.
La distribution de chèques ne répond pas à ces problèmes et ceux qui, à l'instar
des États-Unis, ont choisi cette voie, n'en ont retiré que d'éphémères résultats,
vite estompés. Quitte à creuser les déficits, autant privilégier l'investissement et
les projets de long terme à ce saupoudrage démagogique. D'autant que rien
n'assure que ces sommes ne seront pas utilisées comme une épargne de
précaution ni, si elles sont dépensées, qu'elles ne profiteront pas à des produits
importés. Or, le problème du moment consiste à faire tourner les usines
françaises.
Mais avec le PS, le fond du problème est peut-être ailleurs. Il tient à cette
défiance persistante, culturelle, qu'il nourrit à l'égard des entreprises.(…) Cette
vision d'un autre temps paraît hors de propos, à un moment où il est nécessaire
d'aider les entreprises à passer la crise, en leur donnant de la flexibilité. Jusqu'à
preuve du contraire, ce sont elles qui créent de la richesse, de l'emploi et du
pouvoir d'achat. L'intérêt bien compris de tout le monde, y compris des
socialistes, est donc qu'elles soient prospères.
Source : G .de Capèle , Les vieilles lunes socialistes, Le Figaro 23 Janvier 2009

Document 5 :

Source :M.Sollogoub, Analyse économique de l’emploi et du chômage


Document 6 :
Source : http://hussonet.free.fr/parvabis.pdf

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