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Michel Duval
UNAC-Montréal becomes UNAC-Greater Montréal – adapting to reality
You have certainly noticed that we send you our messages recently under the name of
Paul Gagner UNAC-Greater Montréal. This change in our branch name, as approved by the
National Board of UNAC, will better reflect the origin of members in the greater
Mario Lavoie metropolitan region and beyond. In fact, they come from the Island of Montréal, the
Island of Laval, the South-Shore and the North-Shore. We wish to gather their interest
Marie Leclaire and to recruit new members as well as to propose activities in the various local
communities.
Gaël Pétillon
Mot de l’éditeur / A message from the Editor
Mojgan
Pourmoshen
Dans ce numéro / In this issue:
Riham Sayed
Omar NOUVELLES DE L’ACNU-GRAND MONTRÉAL /NEWS FROM UNAC-GREATER
MONTRÉAL (p. 2)
Landry Signé
NOUVELLES DE L’ONU / UNITED NATIONS NEWS (p. 3)
Madeleine Sultan
Nicole Trudeau
Les nouvelles de l’ONU sont des extraits de communiqués de presse de l’ONU ou de
certaines de ses agences. Les textes complets sont disponibles aux adresses Internet
Gilles Vincent indiquées en fin d’article (habituellement en français et anglais) / The material
presented is derived from Press Material of the UN or its various agencies.Tthe
1
original Press Material is available at the Internet addresses at the end of the article
(usually in French and in English).
More than 125 guests from organizations members of the United Nations in Montréal
attended the UN Day celebration organized on 21 October 2007 by INUCEF Québec and
The representative of Australia to IACO with the collaboration of UNAC-Greater
Montréal. All members UNAC-Greater Montréal were invited.
27 octobre 2007 – L’ACNU Nationale secondée par l’ACNU-Grand Montréal a tenu une
table ronde sur le projet national « Un sentiment d’appartenance » organisée par les deux
coordonnatrices montréalaises, Riham Sayed Omar et Christina Raneburger. Tous les
membres d’ACNU-Grand Montréal y étaient invités.
Rapport de cette activité sera disponible prochainement à : www.montreal.unac.org.
21 novembre 2007 – Rappel – tous les membres sont invités à assister au déjeuner
causerie organisé par l’Institut canadien des affaires internationales en collaboration avec
l’ACNU-Grand Montréal mercredi le 21 novembre 2007, à l’hôtel Omni, 1050, rue
Sherbrooke Ouest, salon Été. La causerie sera donnée par l’ambassadeur d’Allemagne
près l’ONU, Mr.Thomas Matussek, sous le titre « L’Allemagne – nouveaux défis et
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politiques mondiales ». Pour réserver communiquer avec M. Malcolm Olafson : tel.
(514)937-9047 ; ou ciiamontreal@ciia.org.
Members are invited to attend the luncheon organized by the Canadian Institute of
international Affairs (CIIA) with the collaboration of UNAC_Greater Montréal with the
German Ambassador to the United Nations, Mr Thomas Matussek, on Wednesday 21
November 2007, at Hotel Omni, salon Été, 1050 Sherbrooke Street West. The
Ambassador will speak of “Germany – new Challenges & Global Politics”. For RSVP,
contact Mr. Malcolm Olafson at 514-937-9047 or ciiamontreal@ciia.org.
This conference is held within the first festival “From October 30 to December 6, 2007,
"Rendez-vous avec l’Allemagne" from 31 October to 6 December 2007. Visit
http://www.goethe.de/ins/ca/mon/prj/ren/enindex.htm
http://portal.unesco.org/fr/ev.php-
3
URL_ID=40277&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24308&Cr=UNESCO&Cr1=Internet
Plateforme d’échanges novatrice dans sa forme comme dans son contenu, Idées pour le
Développement proposera de nombreuses fonctionnalités telles que la vidéo, le flux RSS
et l’abonnement par courriel. Accessible en trois langues - anglaises, françaises et
espagnoles – il permettra de croiser les regards des contributeurs du monde entier.
www.ideas4development.org
Partnerships will enable other development specialists coming from NGOs (Care, WWF,
Oxfam…) and universities, to take part in the debate on a broad range of information.
Ideas for Development is an original platform of exchange - in its format as well as in its
content. It will offer many applications such as video, RSS syndicate and e-mail updates.
Available in three languages, English, French and Spanish. Ideas for Development will
host wide-ranging debates, crossing perspectives and points of views from all over the
world.
www.ideas4development.org
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The warning comes in UNEP's Global Environment Outlook: environment for
development (GEO-4) report published 20 years after the World Commission on
Environment and Development (the Brundtland Commission) produced its seminal report,
Our Common Future.
Pour Achim Steiner, Secrétaire général adjoint et directeur exécutif du PNUE : "La
réponse de la communauté internationale à la Commission Brundtland a été dans certains
cas courageuse et inspirée. Mais elle a trop souvent été lente, à une vitesse et à une échelle
qui ne répondent pas ou ne reconnaissent pas l'ampleur des défis posés à la population et à
l'environnement de la planète".
"Mais ainsi que le souligne GEO-4, des problèmes "persistants" et chroniques restent sans
solution. Des problèmes anciens demeurent et de nouveaux problèmes apparaissent,
depuis la hausse rapide de "zones mortes" dans les océans jusqu'à la résurgence de
maladies anciennes et nouvelles liées en partie à la dégradation de l'environnement.
Pendant ce temps, des institutions telles que le PNUE, établies pour s'attaquer aux causes
profondes des problèmes, restent faibles et souffrent d'un manque de ressources," déclare
M. Steiner.
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En ce qui concerne le changement climatique, la menace est selon le rapport désormais si
urgente que des réductions importantes des gaz à effet de serre sont nécessaires d'ici le
milieu du siècle. Des négociations doivent commencer en décembre pour établir un traité
qui remplacera le Protocole de Kyoto, l'accord international sur le climat qui oblige les
pays à contrôler les émissions anthropogènes de gaz à effet de serre. Bien que les pays en
voie de développement soient exemptés d'engagements en matière de réduction de
émissions, une pression croissante pèse sur certains pays à l'industrialisation rapide,
désormais des émetteurs importants, pour qu'ils acceptent des réductions des émissions.
GEO-4 avertit aussi que nous vivons bien au dessus de nos moyens. La population
humaine est désormais si importante que "la quantité de ressources nécessaires pour la
faire vivre dépasse les ressources disponibles... l'empreinte de l'humanité est de 21,9
hectares/personne, alors que la capacité biologique de la Terre est, en moyenne, seulement
de 15,7 ha/personne... "
GEO-4 déclare que le changement climatique est une "priorité mondiale" exigeant une
volonté et un leadership politiques. Il relève cependant un "manque remarquable
d'empressement" et une réponse mondiale "terriblement inadéquate".
Plusieurs pays hautement polluants ont refusé de ratifier le Protocole de Kyoto. GEO-4
commente: "... certains secteurs industriels qui étaient défavorables au Protocole ont
réussi à annihiler toute volonté politique de le ratifier".
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La qualité de l'eau décline aussi, car elle est polluée par des pathogènes microbiens et des
nutriments excessifs. La contamination de l'eau reste la cause la plus importante de
maladie et de décès à l'échelle mondiale.
La biodiversité : Les changements de la biodiversité actuelle sont les plus rapides dans
l'histoire de l'humanité. L'extinction des espèces se produit à une vitesse 100 fois
supérieure à celle indiquée par les fossiles.
Les pressions régionales : Ce rapport est le premier rapport GEO dans lequel les sept
régions soulignent les effets potentiels du changement climatique. En Afrique, la
dégradation de la terre et la désertification constitue des menaces, la production
alimentaire par habitant a baissé de 12% depuis 1981. Des subventions agricoles injustes
dans les régions développées continuent à freiner l'augmentation du rendement des
cultures. Les priorités pour l'Asie et le Pacifique incluent la qualité de l'air urbain, le
problème de l'eau douce, la dégradation des écosystèmes, l'utilisation de la terre agricole
et la hausse des déchets.
Les priorités pour l'Amérique latine et les Caraïbes sont la croissance urbaine, les
menaces pour la biodiversité, les dégâts côtiers et la pollution marine, et la vulnérabilité
au changement climatique. Mais les zones protégées couvrent désormais environ 12% de
la terre, et les taux de déforestation annuelle dans l'Amazone diminuent. L'Amérique du
Nord a du mal à gérer le changement climatique auquel la consommation d'énergie,
l'extension urbaine anarchique et les problèmes d'eau douce sont tous liés. Les gains en
matière d'efficience énergétique ont été compensés par l'utilisation de véhicules plus
grands, des normes peu restrictives en matière d'économies de carburant et une
augmentation de la quantité de voitures et des distances parcourues. Pour l'Asie de
l'Ouest, les priorités sont les problèmes d'eau douce, la dégradation de la terre, des côtes et
des écosystèmes marins, la gestion urbaine et la paix et la sécurité. Les maladies
hydriques et le partage des ressources d'eau internationales sont également sources de
problèmes. Les régions polaires ressentent déjà l'impact du changement climatique. La
sécurité alimentaire et la santé des peuples indigènes sont menacées par la hausse du
mercure.
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Les polluants organiques persistants dans l'environnement, il faudra sans doute un demi-
siècle supplémentaire pour que la couche d'ozone se reconstitue.
Le futur
GEO-4 reconnaît que la technologie peut contribuer à réduire la vulnérabilité des gens aux
problèmes environnementaux, mais ajoute qu'il est parfois nécessaire de "corriger le
paradigme de développement centré sur la technologie". Le rapport étudie comment les
tendances actuelles peuvent évoluer d'ici 2050 selon quatre scénarios.
Selon GEO-4, le futur sera largement déterminé par les décisions que les individus et la
société prennent actuellement : "Notre futur commun dépend de nos actions aujourd'hui,
pas demain ou à un moment du futur."
Pour certains des problèmes persistants, les dégâts peuvent déjà être irréversibles. GEO-4
avertit que s'attaquer aux causes sous-jacentes des pressions environnementales affecte
souvent les intérêts de groupes puissants capables d'influencer les décisions politiques. La
seule façon de traiter ces problèmes plus difficiles exige de déplacer l'environnement
depuis la périphérie vers le centre du processus de prise de décision : l'environnement
pour le développement, et non un développement obtenu au détriment de l'environnement.
"Il y a eu assez d'avertissements depuis Brundtland. J'espère sincèrement que GEO-4 est
le dernier. La destruction systématique des ressources naturelles a atteint un niveau auquel
la viabilité économique des économies est en danger, et auquel la facture que nous
passons à nos enfants peut se révéler impossible à payer", a déclaré M. Steiner.
Le rapport GEO-4 conclut que si "les gouvernements doivent être au premier plan, les
autres acteurs sont tout aussi importants pour réussir à atteindre le développement
durable. Nous comprenons mieux les défis actuels et le moment est venu d'agir
rapidement afin de sauvegarder notre survie et celle des générations futures."
Atmosphère
Les carottes glaciaires montrent que les niveaux de CO2 et de méthane sont désormais
nettement supérieurs à leurs intervalles de variabilité naturelle au cours des 500 000
dernières années : le climat de la Terre est dans un état sans précédent dans la préhistoire
récente. Les températures moyennes dans l'Arctique augmentent deux fois plus
rapidement que dans le reste du monde.
La hausse du niveau des mers par l'expansion thermique de l'eau et la fonte des glaciers et
des calottes glaciaires se poursuivra dans le futur proche, avec des conséquences
potentiellement dévastatrices.
L'acidification croissante des océans et la hausse des températures affecteront sans doute
aussi la sécurité alimentaire. La diarrhée et la malaria seront plus répandues.
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Les tendances actuelles ne favorisent pas la stabilisation des gaz à effet de serre.
L'aviation a connu une hausse de 80% des distances volées entre 1990 et 2003, tandis que
le transport maritime est passé de milliards de tonnes transportées en 1990 à 7,1 milliard
de tonnes en 2005 : chaque secteur crée des demandes énergétiques considérables et
croissantes.
Certains gaz à effet de serre peuvent persister dans l'atmosphère jusqu'à 50 000 ans.
Malgré des succès "impressionnants" dans la réduction des substances qui appauvrissent
la couche d'ozone, le "trou" dans la couche d'ozone stratosphérique au dessus de
l'Antarctique est maintenant plus grand que jamais, permettant aux rayons solaires
ultraviolets nocifs d'atteindre la Terre.
La pollution
Plus de 50 000 composants sont utilisés commercialement, des centaines d'autres sont
ajoutés chaque année et la production chimique mondiale devrait augmenter de 85% au
cours des 20 prochaines années.
L'exposition à l'environnement cause pratiquement un quart de toutes les maladies. On
estime que plus de deux millions de personnes meurent prématurément chaque année en
raison de la pollution de l'air intérieur et extérieur.
L'alimentation
Depuis 1987, l'expansion des terres cultivées a ralenti, mais l'intensité d'utilisation de la
terre a augmenté de façon dramatique. Un hectare de terre cultivée, qui avait alors un
rendement moyen de 1,8 tonnes, produit aujourd'hui 2,5 tonnes. Une utilisation non
durable de la terre entraîne sa dégradation, une menace aussi grave que le changement
climatique et la baisse de la biodiversité. Elle affecte jusqu'à un tiers de l'humanité, par le
biais de la pollution, de l'érosion des sols, de l'épuisement des nutriments, du manque
d'eau, de la salinité et du bouleversement des cycles biologiques.
La sécurité alimentaire des deux tiers de la population mondiale dépend des engrais, en
particulier de l'azote. La croissance de la population et la transition continue de
consommation de céréales à la consommation de viande signifient que la demande
alimentaire va multiplier par 2,5-3,5 le chiffre actuel.
D'ici 2030, les pays en voie de développement auront probablement besoin de 120
millions d'hectares supplémentaires pour se nourrir. La perte de diversité génétique peut
menacer la sécurité alimentaire : 1 espèces animales représentent à elles seules 90% de la
production de bétail et 30 cultures dominent l'agriculture mondiale, fournissant selon les
estimations 90% des calories mondiales.
La biodiversité
Environ 60% des services des écosystèmes qui ont été évalués auparavant sont dégradés
ou utilisés de façon non durable, les populations de vertébrés d'eau douce ont décliné en
moyenne de presque 50% de 1987 à 2003, beaucoup plus vite que les espèces terrestres
ou marines
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Plus de la moitié des 6 000 langues du monde sont en danger, et certains pensent que 90%
de toutes les langues ne survivront pas à ce siècle.
L'eau
Dix pour cent des plus grandes rivières du monde n'atteignent pas la mer pendant une
partie de l'année en raison des demandes de l'irrigation. Dans les pays en voie de
développement, trois millions de personnes meurent chaque année de maladies hydriques,
la plupart ayant moins de cinq ans. On estime qu'environ 2,6 milliards de personnes n'ont
aujourd'hui pas accès à des installations d'assainissement adéquates. D'ici 2025, les
prélèvements d'eau devraient selon les prévisions augmenter de 50% dans les pays en voie
de développement et de 18% dans le monde développé. L'inquiétude va croissant quant
aux impacts potentiels sur les écosystèmes aquatiques, des produits d'hygiène personnelle
et des produits pharmaceutiques tels que les analgésiques et les antibiotiques.
Un monde inégal
Le revenu annuel total de presque 1 milliard de personnes dans les pays les plus riches est
presque 15 fois celui des 2,3 milliards de personnes dans les pays les plus pauvres. Il y a
moins de ressources à partager : la quantité de terre par habitant est environ un quart de ce
qu'elle était il y a un siècle, et devrait baisser à environ un cinquième du niveau de 1900
d'ici 2050.
L'urbanisation constitue une pression significative : d'ici à 2025, les populations côtières
devraient à elles seules atteindre les 6 milliards. L'année 2007 est la première dans
l'histoire de l'humanité où plus de la moitié de la population vit dans les villes.
http://www.unep.org/Documents.Multilingual/Default.asp?DocumentID=519&ArticleID=
5688&l=fr
http://www.unep.org/Documents.Multilingual/Default.asp?DocumentID=519&ArticleID=
5688&l=en
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Le Secrétaire général souhaite que des avancées soient réalisées et pour cela, il faut
renforcer la capacité de l'ONU. L'Organisation doit jouer son rôle en matière de
prévention des conflits, de maintien et de consolidation de la paix, mais aussi en faveur du
désarmement et de la non-prolifération.
Il faudra redoubler aussi les efforts pour atteindre les Objectifs de Millénaire pour le
développement, notamment en Afrique, et afin de lutter contre le changement climatique,
a insisté Ban Ki-moon, car « c'est tout naturellement à l'ONU que peut s'ériger un
consensus sur cette question urgente ».
Enfin, après les deux premiers piliers que sont la sécurité et le développement, le
Secrétaire général a appelé à travailler davantage en faveur des droits de l'homme,
troisième pilier sur lequel reposent les activités de l'ONU.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=15069&Cr=Secrétaire&Cr1=anniver
saire
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24392&Cr=UN&Cr1=Day
« Les pays développés, de leur côté, ont accepté de fournir leur assistance et de
promouvoir un environnement international favorable au développement ».
« À mi-parcours des efforts déployés au niveau mondial pour réaliser les Objectifs du
Millénaire pour le développement, a-t-il poursuivi, le bilan que nous en faisons est bien
mitigé », a déploré M. Ban Ki-moon.
Le Secrétaire général a affirmé qu'aujourd'hui plus que jamais la réalisation des Objectifs
du Millénaire pour le développement (OMD) et de tous les objectifs de développement
agréés au niveau international, dépendait de la substance, de la vitalité et de la crédibilité
du partenariat mondial.
« Certaines régions, et notamment l'Afrique subsaharienne, ne sont pas sur la bonne voie
et ceci devrait inquiéter chacun de nous. Réaliser les OMD ne veut pas seulement dire
améliorer la vie et la santé de millions de gens à travers le monde. C'est aussi essentiel
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pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales », a prévenu le Secrétaire
général.
L'augmentation régulière de l'APD, qui avait été promise par les pays industrialisés pour
qu'ils respectent les 0,7% de leur PNB qu'ils s'étaient engagés à verser à l'APD, a fait
défaut, a regretté Ban Ki-moon.
Il a affirmé que les besoins supplémentaires de financement pour lutter contre les
changements climatiques devaient être pris en compte. Il a aussi plaidé en faveur de la
prise de mesures supplémentaires pour alléger la dette et pour des actions immédiates afin
d'accroître la participation des pays en développement dans le processus international de
prise de décisions.
Trente-deux pays bénéficient de cet allègement, a-t-il précisé, en notant que les réductions
de dette s'élevaient à 90 milliards de dollars en 2006.
À cet égard, M. Leipziger a souligné que la viabilité de la dette n'est pas garantie par
l'effacement des montants précédents de la dette.
Il faut non seulement adopter une certaine prudence dans les emprunts futurs, mais
également diversifier les exportations, assurer la croissance et développer une capacité de
résistance aux chocs économiques. Un endettement élevé est plus un symptôme de la
faiblesse des politiques, des institutions et de la gouvernance, que la résultante ou la cause
d'une croissance lente, a-t-il fait observer.
D'un autre côté, il a déploré que les donateurs n'aient pas respecté leurs engagements en
matière d'amélioration de la qualité et de la quantité de l'aide. Ainsi, il a regretté que
l'essentiel de l'augmentation de l'aide publique au développement soit dû à l'allègement de
la dette et que la prévisibilité de l'aide ait décliné depuis les années 90.
Ces pays, a-t-il poursuivi, ont très bien géré les dernières turbulences du marché qui ont
largement été un phénomène des pays industriels. Dans l'ensemble, les perspectives des
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pays en développement demeurent favorables en dépit des inquiétudes liées à la hausse
des taux d'intérêt et aux retards dans la conclusion du Cycle de Doha.
Le Fonds doit rester crédible aux yeux de tous ses membres, dont les pays en
développement, a reconnu le représentant, avant d'annoncer des progrès dans la réforme
des quotas et des voix qui doit impérativement conduire au renforcement du pouvoir
décisionnaire des économies en développement.
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24390&Cr=financing&Cr1=developme
nt
Les Travailleurs Migrants Ont Renvoyé Chez Eux Plus De 300 Milliards
De Dollars En 2006 / Migrants sent home over $300 billion in 2006, finds
UN study on remittances
18 October 2007 – A new United Nations study reveals that migrants working in
industrialized countries sent home more than $300 billion to their families in 2006 –
surpassing the $104 billion provided by donor nations in foreign aid to developing
countries.
“This figure, which is a conservative estimate, shows that the seemingly small sums sent
home by migrant workers when added together dwarf official development assistance,”
said Kevin Cleaver, Assistant President of the UN International Fund for Agricultural
Development (IFAD), which co-authored the study with the Inter-American Development
Bank (IDB).
18 octobre 2007 - Les travailleurs migrants des pays industrialisés ont renvoyé dans les
pays en développement dont ils sont originaires plus de 300 milliards de dollars en 2006,
indique une étude publiée aujourd'hui par le Fonds international de développement
agricole (FIDA) et la Banque interaméricaine de développement (BID).
« Ce total, qui constitue une évaluation modeste, indique que toutes ces petites sommes
envoyées chez eux par les travailleurs migrants, lorsqu'additionnées, finissent par
dépasser de loin le niveau de l'aide publique au développement », a constaté Kevin
Cleaver, président adjoint du FIDA.
Les pays donateurs ont en effet accordé en 2006 aux pays en développement une aide d'un
montant de près de 104 milliards de dollars, d'après l'Organisation pour la coopération et
le développement. Les transferts de fonds sont effectués par environ 150 millions de
travailleurs migrants qui envoient de l'argent chez eux de manière régulière, typiquement
entre 100 et 300 dollars à la fois.
Par pays, c'est l'Inde qui arrive en tête du classement des récipiendaires avec 24,5
milliards de dollars, suivie du Mexique, de la Chine, des Philippines et de la Russie.
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L'étude du FIDA, entreprise en collaboration avec la BID, s'est appuyée sur les données
fournies par les gouvernements, les banques et les agents de transfert de fonds, ainsi que
sur les évaluations des sommes d'argent liquide rapportées chez eux par les migrants.
Le FIDA est une institution spécialisée de l'ONU consacrée à la lutte contre la pauvreté et
la faim dans les zones rurales des pays en développement.
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24326&Cr=migrant&Cr1=
“The schedule has slipped,” Mr. Ban writes in his latest progress report on the UN
Capital Master Plan (CMP), noting a slowdown in the project owing to planning and
scheduling delays, as well as the loss of leadership following the resignation last year of the
project’s Executive Director.
19 octobre 2007 – Dans son cinquième rapport à l'Assemblée générale sur l'avancée du
Plan-cadre d'équipement destiné à rénover les bâtiments du siège de l'ONU à New York,
le Secrétaire général recommande l'accélération de la phase de rénovation des bâtiments
du Secrétariat et des conférences et le maintien du niveau du projet de budget global
autorisé.
Afin d'éviter que les travaux ne perturbent les activités de l'ONU et le travail de son
personnel, mais aussi afin d'éviter l'accroissement des coûts, le Secrétaire général
recommande une stratégie accélérée, qui vise à évacuer plus largement le bâtiment du
Secrétariat pour accélérer sa rénovation.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=15043&Cr=siège&Cr1=new-york
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24347&Cr=capital&Cr1=plan
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25 October 2007 – Secretary-General Ban Ki-moon today proposed a $4.2 billion budget
for the United Nations for the next two years, telling a General Assembly committee that
the half percentage point growth in some areas is balanced by reallocations in others and
urging Member States to support a stronger world body.
“Never has the world so needed a strong United Nations,” Mr. Ban told delegates in the
Assembly’s Fifth Committee, which tackles administrative and budgetary matters. “Yet
never have our resources been stretched so thin.”
Ban Ki-moon a qualifié ce budget de « contrat entre lui-même et les Etats Membres » sur
la façon dont il entend réaliser les objectifs des Nations Unies.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=15081&Cr=Secrétaire&Cr1=budget
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24417&Cr=budget&Cr1=
16 octobre 2007 – La Libye, le Burkina Faso, le Viet Nam, le Costa Rica et la Croatie ont
été élus à l'Assemblée parmi les cinq nouveaux membres non permanents du Conseil de
sécurité, qui siégeront pour deux ans à partir de janvier 2008.
Pour être élus, les candidats devaient remporter les deux tiers des votes des États
Membres présents et votants. Le vote était conduit à bulletin secret.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=15014&Cr=&Cr1=
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24304&Cr=security&Cr1=council
ALIMENTATION / FOOD
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16 October 2007 – Secretary-General Ban Ki-moon marked World Food Day with a call
for a renewed commitment to stamp out chronic hunger and make the right to food a
reality for all in a world where nearly 855 million people still do not have enough to eat.
Par ailleurs Jean Ziegler, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à
l'alimentation, a parlé de « l'incohérence » des États. Alors que de nombreux États ont
reconnu le droit à l'alimentation, et que beaucoup ont ratifié la Convention sur les droits
de l'enfant, ils ont adopté des politiques commerciales qui auront des conséquences
négatives sur le respect des droits humains dans d'autres pays, a-t-il dénoncé.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=15005&Cr=alimentation&Cr1=
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24292&Cr=food&Cr1=
18 October 2007 – Kicking off the International Year of the Potato, the chief of the
United Nations Food and Agriculture Organization (FAO) today celebrated the vegetable
that is currently the world’s fourth largest food source.
16
“It is very, very important in terms of total supply,” FAO Director-General Jacques Diouf
told reporters of the $350 million potato industry. “And it’s also more and more important
for the developing countries because [in] the last 15 years, the production has doubled.”
Also speaking at the press briefing, Peru’s Minister of Agriculture Ismael Benavides
noted that the potato originated in his country, and since then has become a global crop
and is “a major source of income and activity for hundreds of thousands of families in my
country.”
The main objective of the Year is to promote the sustainable development of both potato-
based systems and the potato industry, as well as to bolster producers’ and consumers’
well-being.
http://www.potato2008.org/fr/iyp/onu.html
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24336&Cr=food&Cr1=
Jean Ziegler, the UN Special Rapporteur on the right to food, told reporters in New York
that converting crops such as maize, wheat and sugar into fuels was driving up the prices
of food, land and water.
26 octobre 2007 – Le Rapporteur spécial sur le droit à l'alimentation, Jean Ziegler, s'est
inquiété de l'augmentation du nombre d'affamés dans le monde et a dit craindre que la
production massive de biocarburants comme l'éthanol n'aggrave encore le problème en
diminuant les surfaces agricoles consacrées aux cultures vivrières.
Il a appelé à un moratoire de cinq ans, le temps nécessaire, a-t-il espéré, pour que la
recherche trouve le moyen de tirer de l'éthanol des déchets agricoles, essentiellement des
parties non comestibles de plantes comme le maïs ou le blé. « Il est légitime de vouloir
fabriquer des biocarburants mais le résultat va être désastreux dans l'immédiat ».
Il n'a pas hésité à parler d'un « crime contre l'humanité qui est commis lorsque l'on
convertit un sol productif pour l'alimentation en terre à produire du biocarburant ».
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=15101&Cr=Ziegler&Cr1=biocarbur
ants http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24434&Cr=food&Cr1=
17
23 October 2007 – The projected supply of influenza vaccines in case of a global
pandemic has soared this year, but medical officials should accelerate rather than relax
their efforts to prepare for an outbreak, the United Nations World Health Organization
(WHO) warned today.
Manufacturers have been able to step up production capacity of trivalent (three viral
strains) seasonal influenza vaccines to an estimated 565 million doses, compared to the
350 million doses produced last year.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=15074&Cr=grippe&Cr1=OMS
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24388&Cr=flu&Cr1=
15 octobre 2007 – Les chiffres récents de la mortalité maternelle communiqués par les
agences de l'ONU ne laissent pas envisager une diminution permettant d'atteindre le
cinquième Objectif du Millénaire pour le développement.
« Alors qu'il faut réduire annuellement de 5,5% le taux de mortalité entre 1990 et 2015
pour atteindre l'objectif fixé, les chiffres publiés aujourd'hui par l'OMS, l'UNICEF, le
FNUAP et la Banque mondiale font apparaître une diminution annuelle inférieure à 1% »,
indique un communiqué publié par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
« En 2005, on a dénombré 536 000 décès maternels contre 576 000 en 1990, 99% de ces
décès étant enregistrés dans des pays en développement », ajoute-t-il.
En 2005, le taux de mortalité maternelle était le plus élevé dans les pays en
développement, atteignant 450 décès pour 100.000 naissances vivantes, contre
respectivement 9 et 51 pour 100.000 dans les pays développés et les pays de la
Communauté des Etats indépendants. Il n'y a eu pratiquement aucun changement dans les
pays qui présentent des taux de mortalité maternelle élevés depuis 15 ans, indiquent les
agences.
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L'Afrique du Nord, l'Asie du Sud-Est ainsi que l'Amérique latine et les Caraïbes ont aussi
réduit leur mortalité maternelle plus rapidement que l'Afrique subsaharienne qui, avec
l'Asie du Sud, représente 86% des décès maternels survenus en 2005 (270.000 décès en
Afrique subsaharienne, 188.000 en Asie du Sud).
C'est en Afrique qu'une jeune fille court davantage le risque de décéder d'une
complication liée à une grossesse ou à un accouchement au cours de sa vie: 1 pour 26, le
risque le plus élevé étant de 1 pour 7 au Niger. En comparaison, ce risque est de 1 pour
7300 dans les pays développés.
Dans les régions à forte fécondité, comme l'Afrique subsaharienne, la femme est
confrontée à ce risque de nombreuses fois au cours de sa vie.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=14997&Cr=OMS&Cr1=maternité
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24282&Cr=health&Cr1=
10 October 2007 – With recent calamities such as floods, storms, and droughts serving as
a reminder of the devastating effects of natural hazards, Secretary-General Ban Ki-moon
says the need to engage fully in disaster risk reduction has never been more pressing.
Pour célébrer cette journée, la Stratégie internationale pour la prévention des catastrophes
(ISDR selon son acronyme anglais) vient de lancer une publication intitulée « Vers une
culture de prévention : la réduction des risques de catastrophe commence à l'école ».
« Trop d'enfants meurent chaque jour parce qu'ils n'ont pas reçu l'éducation nécessaire sur
les catastrophes ou parce qu'ils vont dans des écoles qui ne sont pas protégées », a
expliqué le directeur de l'ISDR. « Protéger les écoles contre les aléas naturels doit être une
priorité pour tous les gouvernements des pays à risque. La prévention des catastrophes n'a
pas de prix comparé à la perte d'une école, remplie d'enfants morts ensevelis sous une
coulée de boue ou écrasés sous des décombres », a-t-il insisté.
L'année dernière, l'ISDR a lancé une campagne internationale de deux ans sur le thème «
La réduction des risques de catastrophes commence à l'école ». Elle a pour objectif de
promouvoir l'intégration de l'éducation à la réduction des risques dans les programmes
scolaires et de protéger les bâtiments scolaires.
L'adoption d'une législation adéquate est fortement encouragée par l'ISDR afin de
promouvoir la construction de bâtiments aux infrastructures solides ainsi que de villes et
de villages dans des zones qui ne sont pas sujettes aux inondations.
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http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=14972&Cr=Secrétaire+général&Cr1
=ISDR#
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24259&Cr=disaster&Cr1=
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=15110&Cr=AIEA&Cr1=ElBaradei
AFRIQUE / AFRICA
The Connect Africa Summit, held in the Rwandan capital, Kigali, brought together some
1,000 participants, including political leaders, executives of information and
communication technology (ICT) companies and heads of development banks.
31 octobre 2007 – Le Sommet `Connecter l'Afrique´, qui s'est terminé hier à Kigali, au
Rwanda, a permis de recueillir des promesses d'investissements supérieures à 55 milliards
20
de dollars pour développer les technologies de l'information et de la communication (TIC)
sur le continent.
Le sommet, axé sur l'obtention de résultats concrets, a permis de réunir quelque 500
participants, dont des chefs d'Etat et de gouvernement et des Ministres du continent
africain et d'autres régions, des présidents et des dirigeants de compagnies TIC africaines
et mondiales, des directeurs d'organisations et d'institutions financières internationales et
régionales, des représentants des médias internationaux et locaux ainsi que d'autres
partenaires.
L'engagement a été pris de connecter les capitales africaines et les villes les plus
importantes avec une infrastructure de bande passante large (broadband) et de renforcer la
connectivité avec le reste du monde à l'horizon de 2012. D'ici 2015, la bande large et les
services de TIC seront étendus à tous les villages africains.
Au cours des cinq dernières années, l'Afrique a été la région du monde la plus dynamique
pour le développement de la téléphonie cellulaire, indique le communiqué. D'ici la fin de
l'année, il devrait y avoir 270 millions d'abonnés.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=15123&Cr=afrique&Cr1=
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24477&Cr=information&Cr1=technolo
gy
HAÏTI
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Le Conseil a décidé, conformément aux recommandations du Secrétaire général de revoir
la composition de la MINUSTAH et de réaménager ses activités pour ternir compte de
l'évolution de la situation et des priorités sur le terrain.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=15001&Cr=Haïti&Cr1=MINUSTA
H http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24284&Cr=haiti&Cr1=
07 dec 2007 : Journée mondiale de l'aviation civile / International Civil Aviation Day
Ce bulletin est envoyé à tous nos membres et d’autres personnes intéressées. Si vous ne désirez
pas le recevoir, prière d'envoyer un courriel avec le mot "retrait" à l'adresse suivante:
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