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ASSOCIATION CANADIENNE POUR LES NATIONS UNIES – GRAND MONTRÉAL

UNITED NATIONS ASSOCIATION IN CANADA – GREATER MONTRÉAL

OFFICIERS ACNUExpress, vol.2 numéro 12, 10 octobre au 1er


Michèle Bertrand,
novembre 2007 / 10 October to 1 November 2007
Présidente
Mot de la présidente / A message from the President
Gilles Gingras
Vice-président
L’ACNU-Montréal devient l’ACNU-Grand Montréal – le reflet d’une
Robert Letendre réalité
Secrétaire
Vous avez sans doute remarqué que nos communications vous ont été adressées
Michel Sirois récemment sous le nom d’ACNU-Grand Montréal. Cette modification au nom de
Trésorier notre section, approuvée par le Conseil National de l’ACNU, a pour but de mieux la
ADMINISTRATEURS
provenance des membres qui sont de la grande région métropolitaine et même d’au-
delà. En effet, ils sont de l’île de Montréal, de l’île de Laval, de la Rive-Sud, de la
Renato Cudicio Rive-Nord. Nous souhaitons ainsi reconnaître l’intérêt de tous les membres et susciter
un encouragement à recruter de nouveaux membres et à proposer des activités dans les
Louis Dussault
diverses communautés locales.

Michel Duval
UNAC-Montréal becomes UNAC-Greater Montréal – adapting to reality

You have certainly noticed that we send you our messages recently under the name of
Paul Gagner UNAC-Greater Montréal. This change in our branch name, as approved by the
National Board of UNAC, will better reflect the origin of members in the greater
Mario Lavoie metropolitan region and beyond. In fact, they come from the Island of Montréal, the
Island of Laval, the South-Shore and the North-Shore. We wish to gather their interest
Marie Leclaire and to recruit new members as well as to propose activities in the various local
communities.
Gaël Pétillon
Mot de l’éditeur / A message from the Editor
Mojgan
Pourmoshen
Dans ce numéro / In this issue:
Riham Sayed
Omar NOUVELLES DE L’ACNU-GRAND MONTRÉAL /NEWS FROM UNAC-GREATER
MONTRÉAL (p. 2)
Landry Signé
NOUVELLES DE L’ONU / UNITED NATIONS NEWS (p. 3)
Madeleine Sultan

Nicole Trudeau
Les nouvelles de l’ONU sont des extraits de communiqués de presse de l’ONU ou de
certaines de ses agences. Les textes complets sont disponibles aux adresses Internet
Gilles Vincent indiquées en fin d’article (habituellement en français et anglais) / The material
presented is derived from Press Material of the UN or its various agencies.Tthe

1
original Press Material is available at the Internet addresses at the end of the article
(usually in French and in English).

OUTILS INTERNET / INTERNET TOOLS (p. 3)


ÉTAT DE NOTRE PLANETE / OUR PLANET (p. 4 )
SECRETAIRE GENERAL ET SIEGE SOCIAL / SECRETARY GENERAL
AND HEADQUARTERS (p. 10 )
ALIMENTATION / FOOD (p. 15 )
SANTE ET SECURITE / HEALTH AND SAFETY (p. 20)
ÉNERGIE NUCLEAIRE / NUCLEAR POWER (p. 19)
AFRIQUE / AFRICA (p. 20)
HAÏTI (p. 21)

Questions ou commentaires peuvent m’être adressés à acnu@uqam.ca avec pour objet :


ACNUExpress – commentaires / Questions or comments are welcome through
acnu@uqam.ca with, as subjec : ACNUExpress – comments.

L’éditeur / the editor

Michel Barcelo, OUQ, ICU

NOUVELLES D’ACNU-GRAND MONTREAL / NEWS FROM UNAC-


GREATER MONTREAL - Activités passées et à venir / Events past and to come

24 octobre 2007 – Journée mondiale des Nations Unies – L’ACNU-Grand Montréal


s’est associée à UNICEF-Québec et au représentant de l’Australie près l’OACI pour la
tenue d’un cocktail bénéfice à l’OACI, sous le thème « D’un continent à l’autre –
Célébrer la Journée de l’ONU avec la famille des Nations Unies à Montréal ».
L’événement fut un succès et plus de 125 personnes provenant des organisations du
domaine onusien établies à Montréal y ont assisté. Tous les membres d’ACNU-Grand
Montréal y étaient invités.

More than 125 guests from organizations members of the United Nations in Montréal
attended the UN Day celebration organized on 21 October 2007 by INUCEF Québec and
The representative of Australia to IACO with the collaboration of UNAC-Greater
Montréal. All members UNAC-Greater Montréal were invited.

27 octobre 2007 – L’ACNU Nationale secondée par l’ACNU-Grand Montréal a tenu une
table ronde sur le projet national « Un sentiment d’appartenance » organisée par les deux
coordonnatrices montréalaises, Riham Sayed Omar et Christina Raneburger. Tous les
membres d’ACNU-Grand Montréal y étaient invités.
Rapport de cette activité sera disponible prochainement à : www.montreal.unac.org.

21 novembre 2007 – Rappel – tous les membres sont invités à assister au déjeuner
causerie organisé par l’Institut canadien des affaires internationales en collaboration avec
l’ACNU-Grand Montréal mercredi le 21 novembre 2007, à l’hôtel Omni, 1050, rue
Sherbrooke Ouest, salon Été. La causerie sera donnée par l’ambassadeur d’Allemagne
près l’ONU, Mr.Thomas Matussek, sous le titre « L’Allemagne – nouveaux défis et

2
politiques mondiales ». Pour réserver communiquer avec M. Malcolm Olafson : tel.
(514)937-9047 ; ou ciiamontreal@ciia.org.

Members are invited to attend the luncheon organized by the Canadian Institute of
international Affairs (CIIA) with the collaboration of UNAC_Greater Montréal with the
German Ambassador to the United Nations, Mr Thomas Matussek, on Wednesday 21
November 2007, at Hotel Omni, salon Été, 1050 Sherbrooke Street West. The
Ambassador will speak of “Germany – new Challenges & Global Politics”. For RSVP,
contact Mr. Malcolm Olafson at 514-937-9047 or ciiamontreal@ciia.org.

Cet événement se tient dans le cadre du premier festival « Rendez-vous avec


l’Allemagne » qui a lieu à Montréal du 31 octobre au 6 décembre 2006. Pour en savoir
plus : http://www.goethe.de/ins/ca/mon/prj/ren/frindex.htm

This conference is held within the first festival “From October 30 to December 6, 2007,
"Rendez-vous avec l’Allemagne" from 31 October to 6 December 2007. Visit
http://www.goethe.de/ins/ca/mon/prj/ren/enindex.htm

NOUVELLES DE L’ONU / UNITED NATIONS NEWS


OUTILS INTERNET / INTERNET TOOLS

L’UNESCO et la Bibliothèque du Congrès des États-unis vont unir leurs


forces pour construire une Bibliothèque numérique mondiale. / New
UNESCO-Library of Congress pact puts rare materials on Internet for
public
17 October 2007 – The United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization
(UNESCO) and the United States Library of Congress today signed a pact paving the way
for the creation of a World Digital Library which will digitize rare materials from
libraries and other cultural institutions globally and make them available free on the
Internet.

La Bibliothèque numérique mondiale numérisera des documents uniques et ares


provenant de bibliothèques et d’institutions culturelles du monde entier et les mettra à la
disposition gratuitement sur Internet. Parmi ces documents figurent des manuscrits, des
cartes, des livres, des partitions, des enregistrements sonores, des films, des imprimés et
des photographies.

Le prototype a été réalisé par la Bibliothèque du Congrès et l’UNESCO, et cinq autres


partenaires : la Bibliothèque Alexandrina, la Bibliothèque nationale d’Égypte, la
Bibliothèque nationale du Brésil, la Bibliothèque nationale de Russie et la Bibliothèque
d’État russe. Le prototype fonctionne en arabe, chinois, anglais, français, russe et
espagnol, les six langues officielles des Nations Unies, ainsi qu’en portugais. Sa
navigation et son moteur de recherche sont organisés par lieu, date, sujet et institution
concernée.

http://portal.unesco.org/fr/ev.php-

3
URL_ID=40277&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24308&Cr=UNESCO&Cr1=Internet

Lancement du blog Idées pour le développement


21 octobre 2007 - Idées pour le Développement, blog international de réflexion sur le
développement, a été lancé le 21 octobre 2007 à Washington. Des dirigeants
d’organisations internationales participeront au blog et cette plateforme offrira aux
internautes un lieu de débats et d’échanges inédit sur Internet.

Afin de garantir un débat contrasté et pluraliste, d’autres spécialistes du développement


participeront dans le cadre de partenariats avec des organisations non gouvernementales
(Care, Oxfam, WWF…) et des universités.

Plateforme d’échanges novatrice dans sa forme comme dans son contenu, Idées pour le
Développement proposera de nombreuses fonctionnalités telles que la vidéo, le flux RSS
et l’abonnement par courriel. Accessible en trois langues - anglaises, françaises et
espagnoles – il permettra de croiser les regards des contributeurs du monde entier.

www.ideas4development.org

Launch Of The Ideas For Development Blog


21 October 2007 - Ideas for Development, an international Blog designed to stimulate
debate on economic development issues, was launched in Washington DC on 21 October
2007. Heads of international organizations will actively take part in the blog, as it
provides web users with a new forum to share information, viewpoints and visions.

Partnerships will enable other development specialists coming from NGOs (Care, WWF,
Oxfam…) and universities, to take part in the debate on a broad range of information.

Ideas for Development is an original platform of exchange - in its format as well as in its
content. It will offer many applications such as video, RSS syndicate and e-mail updates.
Available in three languages, English, French and Spanish. Ideas for Development will
host wide-ranging debates, crossing perspectives and points of views from all over the
world.

www.ideas4development.org

ÉTAT DE NOTRE PLANETE / OUR PLANET

Les problèmes les plus graves de la planète persistent, avertit un rapport


de l'ONU / Planet's Tougher Problems Persist, UN Report Warns
25 October 2007 - Nairobi/New York:The United Nations Environment Programme says
that major threats to the planet such as climate change, the rate of extinction of species,
and the challenge of feeding a growing population are among the many that remain
unresolved, and all of them put humanity at risk.

4
The warning comes in UNEP's Global Environment Outlook: environment for
development (GEO-4) report published 20 years after the World Commission on
Environment and Development (the Brundtland Commission) produced its seminal report,
Our Common Future.

25 octobre 2007 - Nairobi/New York: Le Programme des Nations Unies pour


l'environnement indique que les menaces les plus graves pour la planète, notamment le
changement climatique, le taux d'extinction des espèces et le défi consistant à alimenter
une population croissante figurent parmi les nombreux problèmes qui n'ont pas été résolus
et qui mettent l'humanité en danger.

Cet avertissement figure dans le rapport du PNUE Global Environment Outlook:


l'environnement pour le développement (GEO-4) publié 20 ans après celui de la
Commission mondiale pour l'environnement et le développement (la Commission
Brundtland).

GEO-4 évalue l'état actuel de l'atmosphère, de la terre, de l'eau et de la biodiversité, décrit


les changements intervenus depuis 1987 et identifie les actions prioritaires. GEO-4 est le
rapport de l'ONU le plus complet sur l'environnement, préparé par environ 390 experts et
révisé par plus de 1 000 autres partout dans le monde.

Il salue les progrès du monde dans le traitement de certains problèmes relativement


simples. Mais malgré ces avancées, les questions les plus difficiles à traiter, les problèmes
"persistants" demeurent.
Ne pas traiter ces problèmes persistants peut selon le PNUE anéantir tous les progrès
accomplis pour les questions plus simples et menacer la survie même de l'humanité. Mais
il insiste : "L'objectif n'est pas de présenter un scénario catastrophe, mais un appel urgent
à l'action."

Pour Achim Steiner, Secrétaire général adjoint et directeur exécutif du PNUE : "La
réponse de la communauté internationale à la Commission Brundtland a été dans certains
cas courageuse et inspirée. Mais elle a trop souvent été lente, à une vitesse et à une échelle
qui ne répondent pas ou ne reconnaissent pas l'ampleur des défis posés à la population et à
l'environnement de la planète".

"Au cours des 20 dernières années, la communauté internationale a réduit de 95% la


production de produits chimiques qui abîment la couche d'ozone, elle a créé un traité de
réduction des gaz à effet de serre ainsi qu'un commerce du carbone innovant et des
marchés de compensation carbone, favorisé une hausse des zones terrestres protégées qui
couvrent environ 12% de la Terre et créé de nombreux instruments importants qui
couvrent des questions allant de la biodiversité et la désertification au commerce des
déchets dangereux et à la modification des organismes vivants" ajoute-t-il.

"Mais ainsi que le souligne GEO-4, des problèmes "persistants" et chroniques restent sans
solution. Des problèmes anciens demeurent et de nouveaux problèmes apparaissent,
depuis la hausse rapide de "zones mortes" dans les océans jusqu'à la résurgence de
maladies anciennes et nouvelles liées en partie à la dégradation de l'environnement.
Pendant ce temps, des institutions telles que le PNUE, établies pour s'attaquer aux causes
profondes des problèmes, restent faibles et souffrent d'un manque de ressources," déclare
M. Steiner.

5
En ce qui concerne le changement climatique, la menace est selon le rapport désormais si
urgente que des réductions importantes des gaz à effet de serre sont nécessaires d'ici le
milieu du siècle. Des négociations doivent commencer en décembre pour établir un traité
qui remplacera le Protocole de Kyoto, l'accord international sur le climat qui oblige les
pays à contrôler les émissions anthropogènes de gaz à effet de serre. Bien que les pays en
voie de développement soient exemptés d'engagements en matière de réduction de
émissions, une pression croissante pèse sur certains pays à l'industrialisation rapide,
désormais des émetteurs importants, pour qu'ils acceptent des réductions des émissions.

GEO-4 avertit aussi que nous vivons bien au dessus de nos moyens. La population
humaine est désormais si importante que "la quantité de ressources nécessaires pour la
faire vivre dépasse les ressources disponibles... l'empreinte de l'humanité est de 21,9
hectares/personne, alors que la capacité biologique de la Terre est, en moyenne, seulement
de 15,7 ha/personne... "

GEO-4 reprend la déclaration de la Commission Brundtland selon laquelle le monde


n'affronte pas des crises séparées... la "crise environnementale", la "crise du
développement", et la "crise de l'énergie" ne font qu'une. Cette crise n'inclut pas
uniquement le changement climatique, les taux d'extinction et la faim, mais d'autres
problèmes liés à la croissance de la population, à la hausse de la consommation des riches
et au désespoir des pauvres.

Voici quelques exemples :


Le déclin des stocks de poisson ;
La perte de terres fertiles par le biais de la dégradation ;
Une pression non durable sur les ressources ;
La baisse de la quantité d'eau douce disponible à partager entre les humains et les autres
créatures et le risque que la détérioration de l'environnement ne franchisse des points de
non retour.

GEO-4 déclare que le changement climatique est une "priorité mondiale" exigeant une
volonté et un leadership politiques. Il relève cependant un "manque remarquable
d'empressement" et une réponse mondiale "terriblement inadéquate".

Plusieurs pays hautement polluants ont refusé de ratifier le Protocole de Kyoto. GEO-4
commente: "... certains secteurs industriels qui étaient défavorables au Protocole ont
réussi à annihiler toute volonté politique de le ratifier".

Il ajoute : "Des transformations fondamentales dans les structures sociales et


économiques, y compris une modification des modes de vie, sont également essentielles
pour obtenir un progrès rapide".
Parmi les autres points critiques identifiés dans le rapport figurent :

L'eau : L'irrigation consomme déjà environ 70% de l'eau disponible. L'objectif du


Millénium pour le développement concernant la faim impliquera de doubler la production
alimentaire d'ici 2050. Selon GEO-4, "Le fardeau croissant de la demande d'eau deviendra
intolérable dans les pays qui connaîtront une pénurie d'eau."

6
La qualité de l'eau décline aussi, car elle est polluée par des pathogènes microbiens et des
nutriments excessifs. La contamination de l'eau reste la cause la plus importante de
maladie et de décès à l'échelle mondiale.

La biodiversité : Les changements de la biodiversité actuelle sont les plus rapides dans
l'histoire de l'humanité. L'extinction des espèces se produit à une vitesse 100 fois
supérieure à celle indiquée par les fossiles.

Répondre à la demande alimentaire mondiale croissante impliquera soit une agriculture


intensifiée (en utilisant davantage de produits chimiques, d'énergie et d'eau et des cultures
et des espèces plus efficaces) ou de cultiver plus de terres. La biodiversité souffre dans les
deux cas.
Un signe de progrès est la hausse constante de zones protégées. Mais elles doivent être
efficacement mises en place et gérées. Et la biodiversité (de toutes sortes, et pas
seulement la "mégafaune charismatique" telle que les tigres et les éléphants) devra être
conservée de plus en plus en dehors des zones de protection.

Les pressions régionales : Ce rapport est le premier rapport GEO dans lequel les sept
régions soulignent les effets potentiels du changement climatique. En Afrique, la
dégradation de la terre et la désertification constitue des menaces, la production
alimentaire par habitant a baissé de 12% depuis 1981. Des subventions agricoles injustes
dans les régions développées continuent à freiner l'augmentation du rendement des
cultures. Les priorités pour l'Asie et le Pacifique incluent la qualité de l'air urbain, le
problème de l'eau douce, la dégradation des écosystèmes, l'utilisation de la terre agricole
et la hausse des déchets.

L'approvisionnement en eau potable a remarquablement progressé au cours de la dernière


décennie, mais le trafic illégal de déchets électroniques et dangereux est un nouveau défi.
La hausse des revenus en Europe et le nombre croissant de foyers entraînent une
production et une consommation non durables, une consommation d'énergie plus élevée,
une mauvaise qualité d'air urbain et des problèmes de transport. Les autres priorités de la
région sont la perte de biodiversité, les changements d'utilisation de la terre et les
problèmes d'eau douce.

Les priorités pour l'Amérique latine et les Caraïbes sont la croissance urbaine, les
menaces pour la biodiversité, les dégâts côtiers et la pollution marine, et la vulnérabilité
au changement climatique. Mais les zones protégées couvrent désormais environ 12% de
la terre, et les taux de déforestation annuelle dans l'Amazone diminuent. L'Amérique du
Nord a du mal à gérer le changement climatique auquel la consommation d'énergie,
l'extension urbaine anarchique et les problèmes d'eau douce sont tous liés. Les gains en
matière d'efficience énergétique ont été compensés par l'utilisation de véhicules plus
grands, des normes peu restrictives en matière d'économies de carburant et une
augmentation de la quantité de voitures et des distances parcourues. Pour l'Asie de
l'Ouest, les priorités sont les problèmes d'eau douce, la dégradation de la terre, des côtes et
des écosystèmes marins, la gestion urbaine et la paix et la sécurité. Les maladies
hydriques et le partage des ressources d'eau internationales sont également sources de
problèmes. Les régions polaires ressentent déjà l'impact du changement climatique. La
sécurité alimentaire et la santé des peuples indigènes sont menacées par la hausse du
mercure.

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Les polluants organiques persistants dans l'environnement, il faudra sans doute un demi-
siècle supplémentaire pour que la couche d'ozone se reconstitue.

Le futur

GEO-4 reconnaît que la technologie peut contribuer à réduire la vulnérabilité des gens aux
problèmes environnementaux, mais ajoute qu'il est parfois nécessaire de "corriger le
paradigme de développement centré sur la technologie". Le rapport étudie comment les
tendances actuelles peuvent évoluer d'ici 2050 selon quatre scénarios.

Selon GEO-4, le futur sera largement déterminé par les décisions que les individus et la
société prennent actuellement : "Notre futur commun dépend de nos actions aujourd'hui,
pas demain ou à un moment du futur."

Pour certains des problèmes persistants, les dégâts peuvent déjà être irréversibles. GEO-4
avertit que s'attaquer aux causes sous-jacentes des pressions environnementales affecte
souvent les intérêts de groupes puissants capables d'influencer les décisions politiques. La
seule façon de traiter ces problèmes plus difficiles exige de déplacer l'environnement
depuis la périphérie vers le centre du processus de prise de décision : l'environnement
pour le développement, et non un développement obtenu au détriment de l'environnement.

"Il y a eu assez d'avertissements depuis Brundtland. J'espère sincèrement que GEO-4 est
le dernier. La destruction systématique des ressources naturelles a atteint un niveau auquel
la viabilité économique des économies est en danger, et auquel la facture que nous
passons à nos enfants peut se révéler impossible à payer", a déclaré M. Steiner.

Le rapport GEO-4 conclut que si "les gouvernements doivent être au premier plan, les
autres acteurs sont tout aussi importants pour réussir à atteindre le développement
durable. Nous comprenons mieux les défis actuels et le moment est venu d'agir
rapidement afin de sauvegarder notre survie et celle des générations futures."

Résumé des points essentiels du rapport

Atmosphère

Il y a maintenant des preuves "visibles et univoques" des effets du changement


climatique, et le consensus est que les activités humaines ont été décisives.

Les carottes glaciaires montrent que les niveaux de CO2 et de méthane sont désormais
nettement supérieurs à leurs intervalles de variabilité naturelle au cours des 500 000
dernières années : le climat de la Terre est dans un état sans précédent dans la préhistoire
récente. Les températures moyennes dans l'Arctique augmentent deux fois plus
rapidement que dans le reste du monde.

La hausse du niveau des mers par l'expansion thermique de l'eau et la fonte des glaciers et
des calottes glaciaires se poursuivra dans le futur proche, avec des conséquences
potentiellement dévastatrices.
L'acidification croissante des océans et la hausse des températures affecteront sans doute
aussi la sécurité alimentaire. La diarrhée et la malaria seront plus répandues.

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Les tendances actuelles ne favorisent pas la stabilisation des gaz à effet de serre.
L'aviation a connu une hausse de 80% des distances volées entre 1990 et 2003, tandis que
le transport maritime est passé de milliards de tonnes transportées en 1990 à 7,1 milliard
de tonnes en 2005 : chaque secteur crée des demandes énergétiques considérables et
croissantes.

Certains gaz à effet de serre peuvent persister dans l'atmosphère jusqu'à 50 000 ans.
Malgré des succès "impressionnants" dans la réduction des substances qui appauvrissent
la couche d'ozone, le "trou" dans la couche d'ozone stratosphérique au dessus de
l'Antarctique est maintenant plus grand que jamais, permettant aux rayons solaires
ultraviolets nocifs d'atteindre la Terre.

Les pluies acides, aujourd'hui nettement moins problématiques en Europe et en Amérique


du Nord ("l'un des succès des décennies récentes"), sont plus préoccupantes dans des pays
tels que le Mexique, l'Inde et la Chine.

La pollution

Plus de 50 000 composants sont utilisés commercialement, des centaines d'autres sont
ajoutés chaque année et la production chimique mondiale devrait augmenter de 85% au
cours des 20 prochaines années.
L'exposition à l'environnement cause pratiquement un quart de toutes les maladies. On
estime que plus de deux millions de personnes meurent prématurément chaque année en
raison de la pollution de l'air intérieur et extérieur.

L'alimentation

Depuis 1987, l'expansion des terres cultivées a ralenti, mais l'intensité d'utilisation de la
terre a augmenté de façon dramatique. Un hectare de terre cultivée, qui avait alors un
rendement moyen de 1,8 tonnes, produit aujourd'hui 2,5 tonnes. Une utilisation non
durable de la terre entraîne sa dégradation, une menace aussi grave que le changement
climatique et la baisse de la biodiversité. Elle affecte jusqu'à un tiers de l'humanité, par le
biais de la pollution, de l'érosion des sols, de l'épuisement des nutriments, du manque
d'eau, de la salinité et du bouleversement des cycles biologiques.
La sécurité alimentaire des deux tiers de la population mondiale dépend des engrais, en
particulier de l'azote. La croissance de la population et la transition continue de
consommation de céréales à la consommation de viande signifient que la demande
alimentaire va multiplier par 2,5-3,5 le chiffre actuel.
D'ici 2030, les pays en voie de développement auront probablement besoin de 120
millions d'hectares supplémentaires pour se nourrir. La perte de diversité génétique peut
menacer la sécurité alimentaire : 1 espèces animales représentent à elles seules 90% de la
production de bétail et 30 cultures dominent l'agriculture mondiale, fournissant selon les
estimations 90% des calories mondiales.

La biodiversité

Environ 60% des services des écosystèmes qui ont été évalués auparavant sont dégradés
ou utilisés de façon non durable, les populations de vertébrés d'eau douce ont décliné en
moyenne de presque 50% de 1987 à 2003, beaucoup plus vite que les espèces terrestres
ou marines

9
Plus de la moitié des 6 000 langues du monde sont en danger, et certains pensent que 90%
de toutes les langues ne survivront pas à ce siècle.

L'eau
Dix pour cent des plus grandes rivières du monde n'atteignent pas la mer pendant une
partie de l'année en raison des demandes de l'irrigation. Dans les pays en voie de
développement, trois millions de personnes meurent chaque année de maladies hydriques,
la plupart ayant moins de cinq ans. On estime qu'environ 2,6 milliards de personnes n'ont
aujourd'hui pas accès à des installations d'assainissement adéquates. D'ici 2025, les
prélèvements d'eau devraient selon les prévisions augmenter de 50% dans les pays en voie
de développement et de 18% dans le monde développé. L'inquiétude va croissant quant
aux impacts potentiels sur les écosystèmes aquatiques, des produits d'hygiène personnelle
et des produits pharmaceutiques tels que les analgésiques et les antibiotiques.

Un monde inégal

Le revenu annuel total de presque 1 milliard de personnes dans les pays les plus riches est
presque 15 fois celui des 2,3 milliards de personnes dans les pays les plus pauvres. Il y a
moins de ressources à partager : la quantité de terre par habitant est environ un quart de ce
qu'elle était il y a un siècle, et devrait baisser à environ un cinquième du niveau de 1900
d'ici 2050.

L'urbanisation constitue une pression significative : d'ici à 2025, les populations côtières
devraient à elles seules atteindre les 6 milliards. L'année 2007 est la première dans
l'histoire de l'humanité où plus de la moitié de la population vit dans les villes.

http://www.unep.org/Documents.Multilingual/Default.asp?DocumentID=519&ArticleID=
5688&l=fr
http://www.unep.org/Documents.Multilingual/Default.asp?DocumentID=519&ArticleID=
5688&l=en

GEO-4 est produit et publié par la Division de l'alerte rapide et de l'évaluation du


Programme des Nations Unies pour l'environnement. Il est disponible à l'adresse :
www.unep.org/geo/geo

SECRETAIRE GENERAL ET SIEGE SOCIAL / SECRETARY


GENERAL AND HEADQUARTERS

'Il est de notre devoir de renforcer l'ONU elle-même' / World turning


towards multilateralism, Ban Ki-moon says in UN Day message
24 October 2007 – The world is moving in favour of the United Nations but the
Organization must strengthen its ability to produce results in the areas of peace and
security, development and human rights, Secretary-General Ban Ki-moon said today in
his first message to mark UN Day.

24 octobre 2007 – A l'occasion de la Journée des Nations Unies, le Secrétaire général a


souligné l'importance du multilatéralisme dans un monde toujours plus interdépendant. Il
a appelé à renforcer l'ONU pour faire face aux défis actuels.

10
Le Secrétaire général souhaite que des avancées soient réalisées et pour cela, il faut
renforcer la capacité de l'ONU. L'Organisation doit jouer son rôle en matière de
prévention des conflits, de maintien et de consolidation de la paix, mais aussi en faveur du
désarmement et de la non-prolifération.

Il faudra redoubler aussi les efforts pour atteindre les Objectifs de Millénaire pour le
développement, notamment en Afrique, et afin de lutter contre le changement climatique,
a insisté Ban Ki-moon, car « c'est tout naturellement à l'ONU que peut s'ériger un
consensus sur cette question urgente ».

Enfin, après les deux premiers piliers que sont la sécurité et le développement, le
Secrétaire général a appelé à travailler davantage en faveur des droits de l'homme,
troisième pilier sur lequel reposent les activités de l'ONU.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=15069&Cr=Secrétaire&Cr1=anniver
saire
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24392&Cr=UN&Cr1=Day

L'Assemblée générale se concentre sur le financement du développement


/ At UN Assembly, ministers discuss new push to finance development

23 October 2007 – The future of development financing is under discussion at a High-


Level United Nations event in New York that has attracted the participation of ministers,
central bank governors, government delegates and representatives of business and civil
society, meeting to advance a 2002 agreement made in Monterrey, Mexico.

23 octobre 2007 – L'Assemblée générale a ouvert un débat sur le financement du


développement, l'occasion de procéder à un examen des progrès accomplis depuis la
Conférence de Monterrey d'il y a cinq ans.

A l'ouverture de la réunion, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a rappelé


qu'aux termes du Consensus de Monterrey, « les pays en développement avaient reconnu
qu'ils étaient les premiers responsables à la fois de leur développement et de la
mobilisation des ressources nationales ».

« Les pays développés, de leur côté, ont accepté de fournir leur assistance et de
promouvoir un environnement international favorable au développement ».

« À mi-parcours des efforts déployés au niveau mondial pour réaliser les Objectifs du
Millénaire pour le développement, a-t-il poursuivi, le bilan que nous en faisons est bien
mitigé », a déploré M. Ban Ki-moon.

Le Secrétaire général a affirmé qu'aujourd'hui plus que jamais la réalisation des Objectifs
du Millénaire pour le développement (OMD) et de tous les objectifs de développement
agréés au niveau international, dépendait de la substance, de la vitalité et de la crédibilité
du partenariat mondial.

« Certaines régions, et notamment l'Afrique subsaharienne, ne sont pas sur la bonne voie
et ceci devrait inquiéter chacun de nous. Réaliser les OMD ne veut pas seulement dire
améliorer la vie et la santé de millions de gens à travers le monde. C'est aussi essentiel

11
pour le maintien de la paix et de la sécurité internationales », a prévenu le Secrétaire
général.

Ce dernier a « constaté qu'après une augmentation des niveaux d'aide publique au


développement (APD) depuis 2002, ceux-ci avaient connu une baisse l'année dernière.

L'augmentation régulière de l'APD, qui avait été promise par les pays industrialisés pour
qu'ils respectent les 0,7% de leur PNB qu'ils s'étaient engagés à verser à l'APD, a fait
défaut, a regretté Ban Ki-moon.

Il a affirmé que les besoins supplémentaires de financement pour lutter contre les
changements climatiques devaient être pris en compte. Il a aussi plaidé en faveur de la
prise de mesures supplémentaires pour alléger la dette et pour des actions immédiates afin
d'accroître la participation des pays en développement dans le processus international de
prise de décisions.

Sur la question de la dette, le Vice-président de la Division de la réduction de la pauvreté


et de la gestion économique à la Banque mondiale, Danny M. Leipziger, a fait observer
que la plupart des institutions financières multilatérales et des créanciers avaient procédé
à un allègement, conformément aux engagements pris à la suite du lancement de
l'Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE) et de l'Initiative pour
l'allègement de la dette multilatérale.

Trente-deux pays bénéficient de cet allègement, a-t-il précisé, en notant que les réductions
de dette s'élevaient à 90 milliards de dollars en 2006.

À cet égard, M. Leipziger a souligné que la viabilité de la dette n'est pas garantie par
l'effacement des montants précédents de la dette.

Il faut non seulement adopter une certaine prudence dans les emprunts futurs, mais
également diversifier les exportations, assurer la croissance et développer une capacité de
résistance aux chocs économiques. Un endettement élevé est plus un symptôme de la
faiblesse des politiques, des institutions et de la gouvernance, que la résultante ou la cause
d'une croissance lente, a-t-il fait observer.

D'un autre côté, il a déploré que les donateurs n'aient pas respecté leurs engagements en
matière d'amélioration de la qualité et de la quantité de l'aide. Ainsi, il a regretté que
l'essentiel de l'augmentation de l'aide publique au développement soit dû à l'allègement de
la dette et que la prévisibilité de l'aide ait décliné depuis les années 90.

Enfin, le sous-directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Murilo Portugal,


a souligné que de nombreux pays en développement avaient « fait des performances
macroéconomiques remarquables, ces dernières années ».

L'Afrique subsaharienne en particulier, a connu sa plus forte croissance et son taux


d'inflation le plus faible depuis 30 ans. Dans ce continent, la croissance devrait atteindre
6% cette année alors qu'en Asie elle devrait atteindre près de 10%.

Ces pays, a-t-il poursuivi, ont très bien géré les dernières turbulences du marché qui ont
largement été un phénomène des pays industriels. Dans l'ensemble, les perspectives des

12
pays en développement demeurent favorables en dépit des inquiétudes liées à la hausse
des taux d'intérêt et aux retards dans la conclusion du Cycle de Doha.

La réduction de la pauvreté a donc des perspectives encourageantes, a poursuivi le


représentant, en citant toutes les régions du monde à l'exception de l'Afrique. Il a appelé la
communauté des donateurs à respecter les engagements pris à Monterrey et réitérés, en
2005 à Gleneagles.

Le Fonds doit rester crédible aux yeux de tous ses membres, dont les pays en
développement, a reconnu le représentant, avant d'annoncer des progrès dans la réforme
des quotas et des voix qui doit impérativement conduire au renforcement du pouvoir
décisionnaire des économies en développement.

http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24390&Cr=financing&Cr1=developme
nt

Les Travailleurs Migrants Ont Renvoyé Chez Eux Plus De 300 Milliards
De Dollars En 2006 / Migrants sent home over $300 billion in 2006, finds
UN study on remittances
18 October 2007 – A new United Nations study reveals that migrants working in
industrialized countries sent home more than $300 billion to their families in 2006 –
surpassing the $104 billion provided by donor nations in foreign aid to developing
countries.

“This figure, which is a conservative estimate, shows that the seemingly small sums sent
home by migrant workers when added together dwarf official development assistance,”
said Kevin Cleaver, Assistant President of the UN International Fund for Agricultural
Development (IFAD), which co-authored the study with the Inter-American Development
Bank (IDB).

18 octobre 2007 - Les travailleurs migrants des pays industrialisés ont renvoyé dans les
pays en développement dont ils sont originaires plus de 300 milliards de dollars en 2006,
indique une étude publiée aujourd'hui par le Fonds international de développement
agricole (FIDA) et la Banque interaméricaine de développement (BID).

« Ce total, qui constitue une évaluation modeste, indique que toutes ces petites sommes
envoyées chez eux par les travailleurs migrants, lorsqu'additionnées, finissent par
dépasser de loin le niveau de l'aide publique au développement », a constaté Kevin
Cleaver, président adjoint du FIDA.

Les pays donateurs ont en effet accordé en 2006 aux pays en développement une aide d'un
montant de près de 104 milliards de dollars, d'après l'Organisation pour la coopération et
le développement. Les transferts de fonds sont effectués par environ 150 millions de
travailleurs migrants qui envoient de l'argent chez eux de manière régulière, typiquement
entre 100 et 300 dollars à la fois.

Par pays, c'est l'Inde qui arrive en tête du classement des récipiendaires avec 24,5
milliards de dollars, suivie du Mexique, de la Chine, des Philippines et de la Russie.

13
L'étude du FIDA, entreprise en collaboration avec la BID, s'est appuyée sur les données
fournies par les gouvernements, les banques et les agents de transfert de fonds, ainsi que
sur les évaluations des sommes d'argent liquide rapportées chez eux par les migrants.

Le FIDA est une institution spécialisée de l'ONU consacrée à la lutte contre la pauvreté et
la faim dans les zones rurales des pays en développement.

http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24326&Cr=migrant&Cr1=

Rénovation du siège de l'ONU à New York : le Secrétaire général


recommande une stratégie accélérée / Ban Ki-moon proposes expediting
Headquarters renovation project
19 October 2007 – Citing the need to make up for lost time and move ahead with
renovating the United Nations Headquarters complex in New York, Secretary-General
Ban Ki-moon has proposed a revised strategy that is “less risky, less expensive and
faster” in the long run than the current seven-year, $1.9 billion plan.

“The schedule has slipped,” Mr. Ban writes in his latest progress report on the UN
Capital Master Plan (CMP), noting a slowdown in the project owing to planning and
scheduling delays, as well as the loss of leadership following the resignation last year of the
project’s Executive Director.

19 octobre 2007 – Dans son cinquième rapport à l'Assemblée générale sur l'avancée du
Plan-cadre d'équipement destiné à rénover les bâtiments du siège de l'ONU à New York,
le Secrétaire général recommande l'accélération de la phase de rénovation des bâtiments
du Secrétariat et des conférences et le maintien du niveau du projet de budget global
autorisé.

« Le moyen le plus approprié d'exécuter le projet consisterait à effectuer la rénovation du


Secrétariat en une seule phase et à exécuter les travaux concernant les bâtiments des
conférences et de l'Assemblée générale successivement dans une seule phase,
contrairement aux trois phases séparées qui étaient envisagées auparavant », indique le
rapport publié aujourd'hui.

Afin d'éviter que les travaux ne perturbent les activités de l'ONU et le travail de son
personnel, mais aussi afin d'éviter l'accroissement des coûts, le Secrétaire général
recommande une stratégie accélérée, qui vise à évacuer plus largement le bâtiment du
Secrétariat pour accélérer sa rénovation.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=15043&Cr=siège&Cr1=new-york
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24347&Cr=capital&Cr1=plan

Ban Ki-moon demande l'approbation d'un budget de 4,2 milliards de


dollars pour 2008-2009 / Ban Ki-moon presents $4.2 billion budget for
next two years to UN Assembly

14
25 October 2007 – Secretary-General Ban Ki-moon today proposed a $4.2 billion budget
for the United Nations for the next two years, telling a General Assembly committee that
the half percentage point growth in some areas is balanced by reallocations in others and
urging Member States to support a stronger world body.

“Never has the world so needed a strong United Nations,” Mr. Ban told delegates in the
Assembly’s Fifth Committee, which tackles administrative and budgetary matters. “Yet
never have our resources been stretched so thin.”

25 octobre 2007 – Le Secrétaire général a demandé aujourd'hui à la Commission


budgétaire de l'Assemblée générale d'approuver le budget pour 2008-2009, un budget de
4,2 milliards de dollars pour la sécurité, le développement et les droits de l'homme dans le
monde, une augmentation de 23 millions de dollars seulement.

Ban Ki-moon a qualifié ce budget de « contrat entre lui-même et les Etats Membres » sur
la façon dont il entend réaliser les objectifs des Nations Unies.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=15081&Cr=Secrétaire&Cr1=budget
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24417&Cr=budget&Cr1=

La Libye, le Burkina Faso, le Viet Nam, le Costa Rica et la Croatie élus


au Conseil de sécurité / Five non-permanent Security Council members
elected for seats starting next year
16 October 2007 – The General Assembly elected Burkina Faso, Costa Rica, Croatia,
Libya and Viet Nam to serve as non-permanent members of the Security Council for two-
year terms starting 1 January 2008

16 octobre 2007 – La Libye, le Burkina Faso, le Viet Nam, le Costa Rica et la Croatie ont
été élus à l'Assemblée parmi les cinq nouveaux membres non permanents du Conseil de
sécurité, qui siégeront pour deux ans à partir de janvier 2008.

Pour être élus, les candidats devaient remporter les deux tiers des votes des États
Membres présents et votants. Le vote était conduit à bulletin secret.

Le Conseil de sécurité est composé des cinq membres permanents : la Chine, la


Fédération de Russie, la France, les Etats-Unis, et le Royaume-Uni.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=15014&Cr=&Cr1=
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24304&Cr=security&Cr1=council

ALIMENTATION / FOOD

L'alimentation, un droit fondamental qui échappe à 854 millions de


personnes dans le monde / Right to food must be a reality for all, urges
Ban Ki-moon

15
16 October 2007 – Secretary-General Ban Ki-moon marked World Food Day with a call
for a renewed commitment to stamp out chronic hunger and make the right to food a
reality for all in a world where nearly 855 million people still do not have enough to eat.

16 octobre 2007 – A l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation, le Secrétaire


général a rappelé que le droit à l'alimentation, inscrit dans la Déclaration universelle des
droits de l'homme, ne profite pas à 854 millions de personnes dans le monde, un chiffre en
progression ces dernières années.

La planète dispose de suffisamment de ressources pour nourrir l'ensemble de la


population, a indiqué l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture
(FAO). Pourtant, le premier Objectif du Millénaire pour le développement, qui vise à
éradiquer l'extrême pauvreté et la faim, est loin d'être atteint.

« La reconnaissance du droit humain à l'alimentation impose aux États l'obligation de


respecter, protéger et faciliter et fournir si besoin est, l'accès à l'alimentation », a affirmé à
Genève la Haut Commissaire aux droits de l'homme Louise Arbour.

Par ailleurs Jean Ziegler, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à
l'alimentation, a parlé de « l'incohérence » des États. Alors que de nombreux États ont
reconnu le droit à l'alimentation, et que beaucoup ont ratifié la Convention sur les droits
de l'enfant, ils ont adopté des politiques commerciales qui auront des conséquences
négatives sur le respect des droits humains dans d'autres pays, a-t-il dénoncé.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=15005&Cr=alimentation&Cr1=
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24292&Cr=food&Cr1=

Année internationale de la pomme de terre / Top official launches UN


International Year of the Potato
Le 22 décembre 2005, L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE,

Notant que la pomme de terre est un des aliments de base de la population


mondiale,
Affirmant qu'il faut appeler l'attention mondiale sur le rôle que peut jouer la
pomme de terre dans la sécurité alimentaire et l'élimination de la pauvreté à l'appui
de la réalisation des objectifs de développement convenus sur le plan international,
y compris les objectifs du Millénaire pour le développement,

1. A décidé de proclamer l'année 2008 Année internationale de la pomme de terre;


2. A invité l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture à
faciliter la célébration de l'Année internationale de la pomme de terre, en
collaboration avec les gouvernements, le Programme des Nations Unies pour le
développement, les centres du Groupe consultatif pour la recherche agricole
internationale et d'autres organismes compétents du système des Nations Unies,
ainsi que des organisations non gouvernementales compétentes.

18 October 2007 – Kicking off the International Year of the Potato, the chief of the
United Nations Food and Agriculture Organization (FAO) today celebrated the vegetable
that is currently the world’s fourth largest food source.

16
“It is very, very important in terms of total supply,” FAO Director-General Jacques Diouf
told reporters of the $350 million potato industry. “And it’s also more and more important
for the developing countries because [in] the last 15 years, the production has doubled.”

Also speaking at the press briefing, Peru’s Minister of Agriculture Ismael Benavides
noted that the potato originated in his country, and since then has become a global crop
and is “a major source of income and activity for hundreds of thousands of families in my
country.”

The main objective of the Year is to promote the sustainable development of both potato-
based systems and the potato industry, as well as to bolster producers’ and consumers’
well-being.

http://www.potato2008.org/fr/iyp/onu.html
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24336&Cr=food&Cr1=

Jean Ziegler qualifie le recours aux biocarburants de 'crime contre


l'humanité' / UN independent rights expert calls for five-year freeze on
biofuel production
26 October 2007 – An independent United Nations human rights expert called for a five-
year moratorium on biofuels.

Jean Ziegler, the UN Special Rapporteur on the right to food, told reporters in New York
that converting crops such as maize, wheat and sugar into fuels was driving up the prices
of food, land and water.

26 octobre 2007 – Le Rapporteur spécial sur le droit à l'alimentation, Jean Ziegler, s'est
inquiété de l'augmentation du nombre d'affamés dans le monde et a dit craindre que la
production massive de biocarburants comme l'éthanol n'aggrave encore le problème en
diminuant les surfaces agricoles consacrées aux cultures vivrières.

Il a appelé à un moratoire de cinq ans, le temps nécessaire, a-t-il espéré, pour que la
recherche trouve le moyen de tirer de l'éthanol des déchets agricoles, essentiellement des
parties non comestibles de plantes comme le maïs ou le blé. « Il est légitime de vouloir
fabriquer des biocarburants mais le résultat va être désastreux dans l'immédiat ».

Il n'a pas hésité à parler d'un « crime contre l'humanité qui est commis lorsque l'on
convertit un sol productif pour l'alimentation en terre à produire du biocarburant ».

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=15101&Cr=Ziegler&Cr1=biocarbur
ants http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24434&Cr=food&Cr1=

SANTE ET SECURITE / HEALTH AND SAFETY

Le virus de la grippe aviaire s'est répandu dans 60 pays /


UN health agency projects dramatic expansion of flu vaccine stocks

17
23 October 2007 – The projected supply of influenza vaccines in case of a global
pandemic has soared this year, but medical officials should accelerate rather than relax
their efforts to prepare for an outbreak, the United Nations World Health Organization
(WHO) warned today.

Manufacturers have been able to step up production capacity of trivalent (three viral
strains) seasonal influenza vaccines to an estimated 565 million doses, compared to the
350 million doses produced last year.

24 octobre 2007 – Le Coordonnateur de l'ONU pour les grippes aviaire et humaine a


annoncé que le virus H5N1 s'était répandu dans 60 pays à la fin du mois d'août et que des
mesures devaient être prises pour lutter contre la prochaine épidémie de grippe humaine.

Par ailleurs, les récents progrès scientifiques et l'amélioration de la capacité de fabrication


de vaccins ont amené les experts à accroître leurs projections du nombre de doses de
vaccins anti-grippe qu'il sera possible de produire ces prochaines années, indique
l'OMS.Les experts prévoient maintenant que la capacité de production mondiale passera à
4,5 milliards de doses annuelles en 2010.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=15074&Cr=grippe&Cr1=OMS
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24388&Cr=flu&Cr1=

OMS : la mortalité maternelle ne diminue pas suffisamment dans les


pays en développement / Progress in slowing maternal deaths too slow,
UN agencies warn
15 October 2007 – The number of women who die in pregnancy and childbirth is not
declining fast enough to achieve the global target of reducing maternal deaths by three
quarters by 2015, United Nations agencies warn.

15 octobre 2007 – Les chiffres récents de la mortalité maternelle communiqués par les
agences de l'ONU ne laissent pas envisager une diminution permettant d'atteindre le
cinquième Objectif du Millénaire pour le développement.

« Alors qu'il faut réduire annuellement de 5,5% le taux de mortalité entre 1990 et 2015
pour atteindre l'objectif fixé, les chiffres publiés aujourd'hui par l'OMS, l'UNICEF, le
FNUAP et la Banque mondiale font apparaître une diminution annuelle inférieure à 1% »,
indique un communiqué publié par l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

« En 2005, on a dénombré 536 000 décès maternels contre 576 000 en 1990, 99% de ces
décès étant enregistrés dans des pays en développement », ajoute-t-il.

En 2005, le taux de mortalité maternelle était le plus élevé dans les pays en
développement, atteignant 450 décès pour 100.000 naissances vivantes, contre
respectivement 9 et 51 pour 100.000 dans les pays développés et les pays de la
Communauté des Etats indépendants. Il n'y a eu pratiquement aucun changement dans les
pays qui présentent des taux de mortalité maternelle élevés depuis 15 ans, indiquent les
agences.

18
L'Afrique du Nord, l'Asie du Sud-Est ainsi que l'Amérique latine et les Caraïbes ont aussi
réduit leur mortalité maternelle plus rapidement que l'Afrique subsaharienne qui, avec
l'Asie du Sud, représente 86% des décès maternels survenus en 2005 (270.000 décès en
Afrique subsaharienne, 188.000 en Asie du Sud).

C'est en Afrique qu'une jeune fille court davantage le risque de décéder d'une
complication liée à une grossesse ou à un accouchement au cours de sa vie: 1 pour 26, le
risque le plus élevé étant de 1 pour 7 au Niger. En comparaison, ce risque est de 1 pour
7300 dans les pays développés.

Dans les régions à forte fécondité, comme l'Afrique subsaharienne, la femme est
confrontée à ce risque de nombreuses fois au cours de sa vie.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=14997&Cr=OMS&Cr1=maternité
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24282&Cr=health&Cr1=

Ban Ki-moon : « La prévention des risques de catastrophe est l'affaire de


tous » / Disaster risk reduction has never been more pressing, says Ban Ki-
moon

10 October 2007 – With recent calamities such as floods, storms, and droughts serving as
a reminder of the devastating effects of natural hazards, Secretary-General Ban Ki-moon
says the need to engage fully in disaster risk reduction has never been more pressing.

10 octobre 2007 – A l'occasion de la Journée mondiale pour la prévention des


catastrophes, le Secrétaire général a appelé à des efforts conjoints pour informer le public
et accélérer l'application du Cadre d'action de Hyogo, plan d'action pour réduire la
vulnérabilité collective aux aléas naturels.

Pour célébrer cette journée, la Stratégie internationale pour la prévention des catastrophes
(ISDR selon son acronyme anglais) vient de lancer une publication intitulée « Vers une
culture de prévention : la réduction des risques de catastrophe commence à l'école ».

« Trop d'enfants meurent chaque jour parce qu'ils n'ont pas reçu l'éducation nécessaire sur
les catastrophes ou parce qu'ils vont dans des écoles qui ne sont pas protégées », a
expliqué le directeur de l'ISDR. « Protéger les écoles contre les aléas naturels doit être une
priorité pour tous les gouvernements des pays à risque. La prévention des catastrophes n'a
pas de prix comparé à la perte d'une école, remplie d'enfants morts ensevelis sous une
coulée de boue ou écrasés sous des décombres », a-t-il insisté.

L'année dernière, l'ISDR a lancé une campagne internationale de deux ans sur le thème «
La réduction des risques de catastrophes commence à l'école ». Elle a pour objectif de
promouvoir l'intégration de l'éducation à la réduction des risques dans les programmes
scolaires et de protéger les bâtiments scolaires.

L'adoption d'une législation adéquate est fortement encouragée par l'ISDR afin de
promouvoir la construction de bâtiments aux infrastructures solides ainsi que de villes et
de villages dans des zones qui ne sont pas sujettes aux inondations.

19
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=14972&Cr=Secrétaire+général&Cr1
=ISDR#
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24259&Cr=disaster&Cr1=

ÉNERGIE NUCLEAIRE / NUCLEAR POWER

'L'AIEA gravement sous-financée', regrette son directeur devant


l'Assemblée générale
29 octobre 2007 – Plaidant pour le développement du nucléaire civil et pour
l'intensification des opérations de vérification, le chef de l'agence des Nations Unies pour
l'énergie atomique a qualifié aujourd'hui « d'intenable » le sous-financement de cette
institution.

« Il existe trois facteurs qui expliquent l'intérêt renouvelé de la communauté internationale


vis-à-vis de l'énergie nucléaire: la croissance de la demande énergétique, les
préoccupations de plus en plus nombreuses en ce qui concerne la sécurité énergétique et
les défis des changements climatiques », a rappelé aujourd'hui le directeur de l'Agence
internationale de l'énergie atomique (AIEA) lors d'une séance de l'Assemblée générale à
New York.

Ce dernier y présentait son dernier rapport annuel (dépêche du 17.09.2007).

« Il existe actuellement 439 réacteurs opérationnels dans 30 pays », a indiqué Mohamed


ElBaradei, « qui fournissent un peu plus de 15% de l'énergie mondiale ». La moitié
d'entre eux se trouvent dans des pays en développement. Parallèlement à l'accroissement
de l'intérêt pour l'énergie nucléaire, l'AIEA a expérimenté une forte hausse dans la
demande d'assistance. Elle apporte désormais son expertise à 77 États Membres, dont 29
envisagent l'énergie nucléaire comme une option potentielle.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=15110&Cr=AIEA&Cr1=ElBaradei

AFRIQUE / AFRICA

Plus de 55 milliards de dollars pour la connectivité de l'Afrique / Africa


ready for information technology investment, UN summit told
30 October 2007 – As a two-day summit on improving Africa’s information technology
infrastructure wrapped up today in Rwanda, the head of the United Nations
telecommunications agency reminded investors that Africa is “open for business and
looking for partnerships.”

The Connect Africa Summit, held in the Rwandan capital, Kigali, brought together some
1,000 participants, including political leaders, executives of information and
communication technology (ICT) companies and heads of development banks.

31 octobre 2007 – Le Sommet `Connecter l'Afrique´, qui s'est terminé hier à Kigali, au
Rwanda, a permis de recueillir des promesses d'investissements supérieures à 55 milliards

20
de dollars pour développer les technologies de l'information et de la communication (TIC)
sur le continent.

« Le sommet `Connecter l'Afrique´ a décidé d'avancer les objectifs de connectivité TIC à


2012, afin de permettre d'atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement en
2015 », indique un communiqué de l'Union internationale des télécommunications (UIT)
publié aujourd'hui à Kigali.

Le sommet, axé sur l'obtention de résultats concrets, a permis de réunir quelque 500
participants, dont des chefs d'Etat et de gouvernement et des Ministres du continent
africain et d'autres régions, des présidents et des dirigeants de compagnies TIC africaines
et mondiales, des directeurs d'organisations et d'institutions financières internationales et
régionales, des représentants des médias internationaux et locaux ainsi que d'autres
partenaires.

L'engagement a été pris de connecter les capitales africaines et les villes les plus
importantes avec une infrastructure de bande passante large (broadband) et de renforcer la
connectivité avec le reste du monde à l'horizon de 2012. D'ici 2015, la bande large et les
services de TIC seront étendus à tous les villages africains.

Au cours des cinq dernières années, l'Afrique a été la région du monde la plus dynamique
pour le développement de la téléphonie cellulaire, indique le communiqué. D'ici la fin de
l'année, il devrait y avoir 270 millions d'abonnés.

Les opérateurs de cellulaires de l'association GSM ont donc annoncé un investissement de


50 milliards sur les cinq prochaines années, afin d'étendre et d'améliorer les réseaux d'ici
2012 et assurer une couverture à plus de 90% de la population.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=15123&Cr=afrique&Cr1=
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24477&Cr=information&Cr1=technolo
gy

HAÏTI

La Mission des Nations Unies en Haïti prorogée pour un an / Extending


UN’s Haiti mission, Security Council adjusts forces to reflect changes
15 October 2007 – The Security Council has extended the United Nations Stabilization
Mission in Haiti (MINUSTAH) through mid-October 2008 while reducing its military
component and increasing police in order to adjust to changing circumstances in the
country, where civil unrest remains a threat but gang violence has been significantly
curtailed.

Le 15 octobre 2007 - le Conseil de sécurité a décidé de proroger jusqu'au 15 octobre


2008 le mandat de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti
(MINUSTAH).

21
Le Conseil a décidé, conformément aux recommandations du Secrétaire général de revoir
la composition de la MINUSTAH et de réaménager ses activités pour ternir compte de
l'évolution de la situation et des priorités sur le terrain.

La composante militaire de la Mission pourra atteindre 7.060 soldats, et sa composante


policière 2.091 membres.

Se félicitant des acquis du processus politique, notamment le déroulement pacifique, le 29


avril 2007, du dernier tour des élections locales et constatant que la sécurité s'est
sensiblement améliorée, bien qu'elle demeure précaire, le Conseil a rappelé que la
stabilisation d'Haïti incombait au premier chef au gouvernement et au peuple haïtiens.

LA MINUSTAH est impliquée activement dans la coordination de l'assistance


humanitaire, fournissant un appui logistique aux autorités.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=15001&Cr=Haïti&Cr1=MINUSTA
H http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=24284&Cr=haiti&Cr1=

Dates importantes à venir / Next important dates


20 nov 2007 : Journée mondiale de l'enfance / Universal Children's Day

01 dec 2007 : Journée mondiale du SIDA / World AIDs Day

07 dec 2007 : Journée mondiale de l'aviation civile / International Civil Aviation Day

10 décembre 2007 : Journée des droits de l'homme / Human Rights Day

Retrait de la liste d'envoi / If you do not wish to receive this bulletin

Ce bulletin est envoyé à tous nos membres et d’autres personnes intéressées. Si vous ne désirez
pas le recevoir, prière d'envoyer un courriel avec le mot "retrait" à l'adresse suivante:
acnu@uqam.ca / This bulletin is sent to all members and other interested parties. If you do not
wish to receive it, please send an email with the word “cancel” to the following address:
acnu@uqam.ca

ACNU-Grand Montréal /UNAC-Greater Montréal


Adresse physique Adresse postale
UQÀM, Pavillon Judith-Jasmin bureau J-4350, UQÀM, Pavillon Judith-Jasmin, bureau J-4350,
405, rue Sainte-Catherine Est, C.P. 8888, succursale Centre-ville
Montréal (QC) H2L 2C4 Montréal (QC) H3C 3P8
Tél: (514) 987-3000, poste 7621 Fax :(514) 987-0249
acnu@uqam.ca www.montreal.unac.org

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