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ASSOCIATION CANADIENNE POUR LES NATIONS UNIES – GRAND MONTRÉAL

UNITED NATIONS ASSOCIATION IN CANADA – GREATER MONTRÉAL

OFFICIERS ACNUExpress, vol. 3, no. 22, du 1 au 15 décembre 2008 / 1


to 15 December 2008
Michèle Bertrand
Présidente Mot de l’éditeur / A message from the Editor

Gilles Gingras L’ACNUExpress fait relâche du 15 décembre 2008 au 15 janvier 2009.


Vice-président
Les membres et autres personnes intéressées à soumettre des thèmes ou textes sur des
Robert Letendre sujets d’intérêt que nous pourrions inclure dans ce bulletin sont les bienvenus. Il vous
Secrétaire suffit de m’écrire à acnu@uqam.ca, avec la mention « ACNUExpress
COMMENTAIRES ».
Michel Sirois
ACNUExpress will not be published from 15 December 2008 to 15 November 2009.
Trésorier

Members and others who want to propose themes or contributions on subjects that we
ADMINISTRATEURS could include in the bulletin are welcome. You can send me your opinions at
acnu@uqam.ca with the mention “ACNUExpress COMMENTAIRES”.
Michel Barcelo
L’éditeur / The editor
François Carrier Michel Barcelo, OUQ, ICU
Claude-Yves Charron
Dans ce numéro / In this issue:
Renato Cudicio NOUVELLES DE L’ACNU-GRAND MONTRÉAL /NEWS FROM UNAC-GREATER
MONTRÉAL (p.1)

Louis Dussault NOUVELLES DE L’ONU / UNITED NATIONS NEWS (p.2)

LIENS UTILES /USEFUL LINKS (p.31)


Michel Duval
NOUVELLES DE L’ACNU-GRAND MONTRÉAL / NEWS FROM UNAC-
GREATER MONTRÉAL
Mario Lavoie

Nous vous souhaitons d’excellentes fêtes et mille vœux pour l’année 2009. / We
Riham Sayed Omar wish you all the best for the holidays and the New Year 2009.

Landry Signé
Michèle Bertrand

Nicole Trudeau Présidente / President


ACNU-Grand Montréal /UNAC-Greater Montréal
Gilles Vincent

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NOUVELLES DE L’ONU / UNITED NATIONS NEWS
Sommaire

PAR MISSIONS
BANQUE MONDIALE : RALENTISSEMENT ÉCONOMIQUE (p.2)
INTERDICTION DES BOMBES À SOUS-MUNITION (p.4)
CHANGEMENT CLIMATIQUE : POZNAN (p.5)
CLIMAT : CATASTROPHES (p.6)
CRISE FINANCIÈRE ET FINANCEMENT DE L’ÉDUCATION (p.7)
DROITS DE L’HOMME (p.7)
FAIM DANS LE MONDE (p.9)
FÉDÉRATION MONDIALE DES ASSOCIATIONS NATIONALES POUR LES NATIONS UNIES (ANUS)
(p.12)
GESTION MONDIALE DES FORÊTS (p.12)
MAINTIEN DE LA PAIX (p.13)
NOUVELLE RÉVOLUTION COPERNICIENNE (p.15)
PNUE : ÉCOSYSTÈMES RICHES EN CARBONE / CLIMATE CHANGE AND BIODIVERSITY LOSS (p.16)
RECRUDESCENCE DE L’ESCLAVAGE (p.19)
CONFÉRENCE DE DOHA (p.20)
UNEP : CARBON EMISSIONS (p.20)

PAR RÉGIONS / PAYS


ALIMENTATION / AFGHANISTAN (p.22)
CAMBODGE / CAMBODIA (p.23)
GAZA : CRISE HUMANITAIRE (p.24)
UN-HABITAT- IRAQ (p.25)
KOSOVO : EULEX (p.25)
LIBAN TRIBUNAL (p.26)
LOGICIELS LIBRES ET ADMINISTRATIONS PUBLIQUES ARABES (p.27)
NEWSPAPER PUBLISHERS ASSOCIATION DU KAZAKHSTAN (p.28)
UNION EUROPÉENNE / CONFÉRENCE DE POZNAN (p.29)
USA & DROITS DE L’HOMME / HUMAN RIGHTS (p.29)
ZIMBABWE & CHOLERA (p.31)

PAR MISSIONS

BANQUE MONDIALE : RALENTISSEMENT ÉCONOMIQUE


Banque mondiale : Le ralentissement économique frappe aussi les pays en
développement
10 décembre 2008 – Les pays en développement, jusqu'ici moins touchés, sont aussi frappés
par un net ralentissement économique en raison de la crise financière, note un nouveau rapport
de la Banque mondiale publié cette semaine.

Ce rapport, intitulé Perspectives économiques mondiales 2009, prévoit une baisse de la


croissance mondiale du PIB de 2,5% en 2008 à 0,9% en 2009. La croissance des pays en
développement, vigoureuse en 2007, avec un taux atteignant 7,9%, devrait retomber à 4,5% en

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2009. Les pays riches connaîtront vraisemblablement l'année prochaine une croissance
négative.

« Nous constatons que l'économie mondiale est en train de passer d'une longue période de
croissance forte, tirée par les pays en développement, à une période de grande incertitude, la
crise financière actuelle ayant ébranlé les marchés partout dans le monde », a déclaré Hans
Timmer, directeur de l'équipe chargée d'analyser les tendances mondiales à la Banque
mondiale. « Le ralentissement observé dans les pays en développement est très significatif
parce que le resserrement du crédit affecte directement les investissements, un facteur essentiel
des fortes performances réalisées par les pays en développement durant les cinq dernières
années. »

Le resserrement du crédit ainsi qu'une plus grande frilosité face aux risques devraient entraîner
une baisse de la croissance de l'investissement dans les pays en développement. Cette dernière,
qui était de 13% en 2007, ne dépassera pas 3,5% en 2009, selon les prévisions : une baisse
lourde de conséquences étant donné que la croissance de l'investissement contribue pour un
tiers à la croissance du PIB.

Hans Timmer et d'autres économistes de la Banque mondiale prévoient une contraction du


commerce mondial de 2,1% en 2009. C'est la première baisse enregistrée depuis 1982. Tous les
pays seront touchés par cette chute des exportations, qui reflète non seulement un fort
ralentissement au niveau de la demande mondiale, mais aussi une moindre disponibilité des
crédits à l'exportation.

Dans la région Asie de l'Est et Pacifique, on estime que la croissance du PIB devrait ralentir à
8,5% en 2008 et descendre à 6,7% en 2009. La région a été confrontée à une vente massive
d'actions et à une chute importante du volume des exportations. La croissance de la Chine
devrait passer de 9,4% en 2008 à 7,5 % en 2009, toutefois le plan de relance d'un montant de
586 milliards de dollars annoncé récemment par le gouvernement pourrait faire remonter la
croissance à 8,5% en 2010.

La croissance du PIB en Europe et en Asie centrale devrait descendre à 5,3% en 2008, et


jusqu'à 2,7% en 2009. Ce déclin découle de la baisse des investissements, liée à des conditions
de financement difficiles, et à la diminution de la demande sur le marché de l'exportation. La
croissance en Russie ne devrait pas dépasser 6% en 2008, contre 8,1% en 2007, conséquence
de la crise bancaire et de la baisse du prix du pétrole.

Dans la région Amérique latine et Caraïbes, la vulnérabilité de la croissance du PIB (4,4% en


2008 selon les prévisions) met sous pression le secteur de l'investissement privé. La baisse du
prix des produits de base pourrait entraîner un déficit de la balance courante pour des pays
fortement exportateurs, tels que l'Argentine. D'autres, comme le Brésil et le Mexique, vont voir
chuter leurs exportations en direction des États-Unis et de l'Europe, frappés par la récession. La
situation devrait se dégrader dans la région en 2009, avec une croissance du PIB chutant à
2,1%, en raison de la baisse des dépenses d'investissement.

La région Moyen-Orient et Afrique du Nord semble avoir bien résisté en 2008, avec une
croissance maintenue à 5,8%, mais ce chiffre global masque des fluctuations considérables au
niveau du commerce, de la balance courante et des conditions du financement extérieur. Les

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pays exportateurs de pétrole étant confrontés à une baisse de revenus en 2009, la croissance
régionale ne devrait pas dépasser 3,9% en 2007.

La croissance en Asie du Sud est passée à 6,3% en 2008 contre 8,4 % en 2007, et devrait
descendre à 5,4% en 2009. La hausse des prix des denrées alimentaires et des carburants, le
resserrement du crédit et la baisse de la demande internationale se sont répercutés sur les
comptes extérieurs et ont provoqué un ralentissement de la croissance de l'investissement. C'est
en Inde et au Pakistan, où la production industrielle a véritablement chuté, que le déclin est le
plus sensible.

En Afrique subsaharienne, la croissance a augmenté en 2008, atteignant 5,4%, mais devrait


retomber à 4,6% en 2009. On pourrait toutefois voir baisser la contribution des exportations
nettes à la croissance du PIB en Afrique, et de nombreux pays sont exposés aux chocs des
termes de l'échange. La hausse des prix des denrées alimentaires et des carburants a, d'autre
part, creusé l'écart entre pauvres et riches, avec pour conséquence un risque accru de troubles
sociaux.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17959&Cr=Banque&Cr1=crise

INTERDICTION DES BOMBES À SOUS-MUNITION


Signature historique à Oslo de la convention prohibant les bombes à sous-
munition / Dozens of nations sign up to UN-backed treaty banning use of
cluster bombs
3 December 2008 – Representatives of around 100 countries gathered in Oslo, Norway today
to sign an historic United Nations-sponsored treaty formally renouncing the use of cluster
bombs, a weapon that frequently kills innocent civilians and cripples communities for decades
after hostilities have ceased.

First used in World War II, cluster munitions contain dozens of smaller explosives designed to
disperse over an area the size of several football fields, but often fail to detonate upon impact,
creating large de facto

3 décembre 2008 – Des représentants de 100 gouvernements étaient réunis à Oslo mercredi
pour signer une convention historique sur le désarmement prohibant l'utilisation, la production,
le transfert et le stockage des bombes à sous-munitions, qui se dispersent en des centaines de
petits engins explosifs.

Adopté en mai dernier à Dublin, ce texte représente le traité humanitaire et de désarmement le


plus important de la décennie, affirme le Programme des Nations Unies pour le développement
(PNUD) dans un communiqué.

Utilisées pour la première fois lors de la seconde guerre mondiale, les bombes à sous-
munitions ont été employées dans au moins 32 pays et territoires. Elles dispersent de grands
nombres de petites bombes sur une zone de la taille de plusieurs terrains de football.

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Si elles sont faites pour exploser au moment de l'impact, en réalité un grand nombre d'entre
elles restent non explosées, se transformant de fait en mines qui menacent la vie des civils
pendant des années après avoir été dispersées.

Près de 98% des victimes de ces bombes sont des civils, sans compter l'effet sur les terres
arables et le bétail.

Au Laos par exemple, les opérations de nettoyage se poursuivent après plus de 30 ans de
conflit, qui ont laissé 75 millions d'engins non explosés à travers le pays. Au Liban, ce sont
plus 48 millions de mètres carrés de terre qui ont été couverts en juillet et août 2006, lors de la
guerre entre Israël et le Hezbollah libanais, tuant et blessant plus de 300 civils.

« Il y a 11 ans exactement, les gouvernements, organisations internationales, parlementaires et


membres de la société civile étaient réunis pour la signature historique de la Convention sur les
mines antipersonnel », a rappelé le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, dans un
message prononcé par son Haut représentant pour les affaires de désarmement, Sergio Duarte.

Le message souligne l'importance du fait que les gouvernements n'estiment plus que les
bombes à sous-munition doivent nécessairement faire partie de leur arsenal, qu'ils sont prêt à
examiner les entraves que ces bombes font peser sur le développement et acceptent d'en
détruire les stocks.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17917&Cr=désarmement&Cr1=bombes
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=29180&Cr=disarmament&Cr1=

CHANGEMENT CLIMATIQUE : POZNAN


Poznan : Plus d'un millier de participants réunis sur le changement
climatique

1 décembre 2008 – La conférence des 192 Etats Membres de la Convention-Cadre des Nations
Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) s'est ouverte lundi à Poznan (Pologne) en
présence de plus de 1.100 participants pour négocier un projet de convention sur le changement
climatique devant entrer en vigueur en 2013, qui fait à présent 82 pages.

« Les plus de 700 pages de propositions ont été distillées en un simple document de 82 pages,
que les gouvernements peuvent désormais affiner compte tenu de ce qu'ils souhaitent adopter
en 2009 à Copenhague », indique un communiqué.

La conférence de Poznan, qui doit durer jusqu'au 12 décembre, est la première au cours de
laquelle les délégués, parmi lesquels des ministres, débattront de leur vision à long terme pour
une action coopérative contre le changement climatique, selon l'UNFCCC.

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Elle réunit aussi les 183 Etats parties au Protocole de Kyoto, qui expire fin 2012 et qui doit être
remplacé par des objectifs plus ambitieux alors que les scientifiques préviennent qu'un
changement de température de plus de 2 degrés Celsius sur la planète Terre aura à court terme
des conséquences catastrophiques pour les hommes et les êtres vivants de toutes espèces.

Une des questions clefs concerne les mécanismes relatifs au financement, aux technologies et
aux capacités destinés à aider les pays en développement à réduire leurs émissions de gaz à
effet de serre tout en assurant la promotion d'une croissance verte.

En 2007, les parties ont convenu de réduire le niveau des émissions de 25% à 40% en dessous
du niveau de 1990 – des niveaux qui pourraient être confirmés à Poznan.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17896&Cr=climat&Cr1=développement

CLIMAT : CATASTROPHES
Neuf catastrophes naturelles sur dix sont désormais liées au climat, selon
l'ONU
3 décembre 2008 – Les agences humanitaires des Nations Unies et la Stratégie internationale
de prévention des catastrophes (ISDR) ont appelé mercredi à une accélération des efforts pour
réduire les risques de catastrophes naturelles et mieux se préparer à leurs conséquences, lors de
la conférence sur le changement climatique qui se déroule à Poznan (Pologne) jusqu'au 12
décembre.

Il s'agit de la première fois qu'un tel appel conjoint est lancé. Il découle de la simple
constatation que « le changement climatique n'est pas un scénario futuriste mais un phénomène
en cours et que des millions de personnes souffrent déjà de leurs conséquences », indique un
communiqué du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA).

« Des séries catastrophiques d'inondations en Afrique sub-saharienne et en Chine aux vagues


de chaleur en Europe du Sud-Est, des sécheresses prolongées dans la Corne de l'Afrique et en
Afrique australe aux ouragans dévastateurs des Caraïbes, nous n'assistons qu'à un avant-goût
du futur », selon le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et Coordonnateur des
secours d'urgence de l'ONU, John Holmes.

Le nombre de catastrophes enregistrées a doublé de 200 à 400 par an sur les deux dernières
décennies. Neuf catastrophes sur dix sont maintenant liées au climat et au cours des 20
prochaines années elles ne feront que croître en nombre et intensité.

Il y a eu environ 50 grandes inondations en 1985 contre plus de 200 en 2005. Entre 1988 et
2007, 75% des catastrophes ont été liées au climat, causant 45% des morts et 80% des pertes
économiques causées par des catastrophes naturelles.

Si l'on compte que 97% des décès liés à ces catastrophes ont lieu dans des pays en
développement, il est clair que la préparation à leurs conséquences est cruciale, selon le
communiqué.

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La Chine a ainsi investi 3,15 milliards de dollars dans des mesures pour éviter les inondations
entre 1960 et 2000, évitant des dommages estimés à 12 milliards de dollars. Des pays comme
le Bangladesh et le Mozambique montrent à quel point une bonne préparation peut empêcher le
nombre de victimes de s'accroître, selon OCHA.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17913&Cr=climat&Cr1=catastrophes

CRISE FINANCIÈRE ET FINANCEMENT DE L’ÉDUCATION


UNESCO : La crise financière ne doit pas réduire le financement de
l'éducation / Education vital for achieving all other development goals, Ban
tells Doha forum

30 November 2008 – Secretary-General Ban Ki-moon today urged participants at a global


finance meeting in Doha to ensure that all children receive the education they need, without
which countries will not be able to achieve their development targets.

“It is, in short, the lifeblood for a nation's future economic growth and prosperity,” Mr. Ban
told a high-level event focusing on financing to achieve “education for all” – the pledge made
by world leaders in the Senegalese capital, Dakar, in 1999.

28 novembre 2008 – La crise financière mondiale ne doit pas servir de justification à une
réduction du financement de l'éducation, ont conclu les ministres et représentants des 153 pays
qui participaient à la 48e session de la Conférence internationale de l'éducation de l'UNESCO,
qui a pris fin le 28 novembre à Genève.

Cette conférence d'une semaine, dont le thème était « L'éducation pour l'inclusion : la voie de
l'avenir », a examiné les différentes manières d'assurer une éducation aux centaines de millions
de personnes qui n'ont pas ou peu accès à l'éducation.

Parmi ces populations, on compte 75 millions d'enfants exclus de l'école. Plus de la moitié sont
des filles et un tiers d'entre eux sont des handicapés. La plupart de ces enfants vivent dans des
communautés pauvres et isolées ou des bidonvilles. Beaucoup travaillent et nombre d'entre eux
appartiennent à des populations autochtones et des minorités linguistiques ou vivent dans des
situations de guerre ou de post-conflit.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17881&Cr=éducation&Cr1=UNESCO
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=29129&Cr=Doha&Cr1=

DROITS DE L’HOMME

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Le Canada célèbre la Journée des droits de la personne

10 décembre 2008 (13 h 15 HNE) Nº 238 - Le ministre des Affaires étrangères, l'honorable
Lawrence Cannon, a souligné aujourd’hui le 60e anniversaire de la Déclaration universelle des
droits de l'homme.

Le 10 décembre 1948, les Nations Unies ont adopté la Déclaration universelle des droits de
l’homme. La communauté internationale s’est alors unie dans l’affirmation, pour la première
fois, des droits de chacun à la dignité et à la justice fondamentales, sans distinction de couleur,
de race, d’origine ethnique ou d’affiliation religieuse.

« Soixante ans plus tard, le Canada célèbre cet accomplissement majeur, qui a jeté les bases de
la paix, de la démocratie et de la liberté dans le monde. Nous évoquons avec fierté et
reconnaissance le courage et le dévouement des héros des droits humains, et en particulier du
Canadien John Humphrey, qui a rédigé la première version de la Déclaration universelle. Ce
document est considéré comme l’un des plus importants du XXe siècle et constitue la pierre
angulaire de la protection des droits humains à l’échelle mondiale.

« Le Canada s’est toujours fait le champion des droits humains dans le monde. Nous
continuerons de nous opposer énergiquement aux violations des droits humains afin de
protéger les droits universels et les libertés fondamentales. Le Canada travaillera en
collaboration avec d’autres gouvernements, en se rendant mutuellement imputables de leur
respect des droits humains et en soutenant les pays qui travaillent sincèrement à faire valoir les
droits humains de leurs citoyens.

Nous allons continuer de lutter pour les droits humains et les libertés fondamentales de chaque
homme, femme et enfant de tous les pays du monde, afin de réaliser les idéaux de la
Déclaration universelle. »

Pour commémorer cet anniversaire, le ministre Cannon a prononcé un discours à


l'administration centrale d’Affaires étrangères et Commerce international Canada et a inauguré
une exposition d’art fait par des enfants de plus de 20 pays, intitulée « Les enfants ont des
droits ».

Hessel : La Déclaration universelle des droits de l'homme 'témoigne de


l'audace de l'époque'
10 décembre 2008 – Le Français Stéphane Hessel, aujourd'hui âgé de 91 ans, a été le témoin de
la rédaction et de l'adoption il y a 60 ans de la Déclaration universelle des droits de l'homme,
une « période exceptionnelle », raconte-t-il dans un entretien au Centre d'actualités de l'ONU.

Né à Berlin en 1917, fils de l'écrivain Franz Hessel et d'Helen Grund, il est entré au ministère
français des affaires étrangères à la fin de la Seconde guerre mondiale. « J'étais un diplomate
français frais émoulu du dernier concours. J'avais été reçu le 15 octobre 1945 et je suis arrivé à
New York en février 1946. J'ai fait la connaissance d'Henri Laugier, qui était alors Secrétaire
général adjoint des Nations Unies. Il m'a pris comme directeur de cabinet. Avec lui, il y avait
John Peters Humphrey, directeur de la Division des droits de l'homme au Secrétariat des
Nations Unies. J'étais en contact permanent avec l'équipe qui a rédigé la Déclaration, dont
l'Américaine Eleanor Roosevelt et le Français René Cassin », se souvient-il. « Au cours des

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trois années, 1946, 1947, 1948, il y a eu une série de réunions, certaines faciles et d'autres plus
difficiles. J'assistais aux séances et j'écoutais ce qu'on disait mais je n'ai pas rédigé la
Déclaration. J'ai été témoin de cette période exceptionnelle », ajoute-t-il.

Selon lui, « la Déclaration témoigne de l'audace de cette époque. René Cassin a eu le culot de
l'appeler universelle alors qu'on l'a fait à 18 et qu'elle a été adoptée par 48 pays. Toutefois, elle
a le droit d'être qualifiée d'universelle car elle a été rédigée avec grand soin. » Il rappelle que la
composition de la commission chargée de la rédaction était très ouverte, avec des représentants
de près de vingt pays, dont la Chine, l'Union soviétique, le Royaume Uni, l'Egypte, l'Inde,
l'Iran, le Liban, le Panama, le Chili, etc... « On ne peut pas dire que cela soit un texte
occidental. Les 30 articles sont bien rédigés. Certes on retrouve des termes utilisés dans la
Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 et le Déclaration d'indépendance des
Etats-Unis. Mais il est injuste de dire que ce texte a été imposé par les Occidentaux. Quand il a
été contesté, il l'a été par des gouvernements autoritaires et non pas par les peuples eux-mêmes
», souligne-t-il.

La Déclaration universelle des droits de l'homme, qui énonce les droits fondamentaux de
l'individu, a été adoptée le 10 décembre 1948 à Paris par 48 votes pour, zéro contre et 8
abstentions.

Aujourd'hui, Stéphane Hessel pense que le texte a un peu vieilli : « C'est un monument d'une
certaine époque. Il n'a pas abordé un certain nombre de problèmes, comme la relation de
l'homme avec la Terre et le terrorisme ». Toutefois, il juge que la Déclaration « reste
parfaitement valable car les droits qu'elle proclame restent valables ».

Selon lui, il reste beaucoup à faire sur le plan des droits économiques et sociaux qui font partie
de la Déclaration. « Il n'y a pas de pays où en matière de droit à l'emploi, de droit à la santé, de
droit au logement, il ne reste beaucoup à faire », dit-il. « La réalité n'est pas ce dont rêvaient les
rédacteurs de la Déclaration mais ils le savaient. La Déclaration était un programme proposé
aux Etats », conclut-il.

Stéphane Hessel devait recevoir mercredi à Paris le Prix UNESCO/Bilbao par le directeur
général de l'UNESCO, Koïchiro Matsuura, pour sa contribution exceptionnelle « à la
promotion d'une culture des droits de l'homme, de justice et de dignité » ainsi que « son
implication personnelle dans l'adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme ».

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17952&Cr=droits&Cr1=anniversaire

FAIM DANS LE MONDE


963 millions de sous-alimentés dans le monde
9 décembre 2008 – Quarante millions de personnes supplémentaires ont rejoint cette année les
rangs des sous-alimentés de la planète du fait principalement de la hausse des prix des denrées
alimentaires, ce qui porte le nombre d'affamés dans le monde à 963 millions, selon les
estimations préliminaires de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et
l'agriculture (FAO).

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Et la crise économique et financière actuelle pourrait entraîner une augmentation du nombre
des victimes de la faim et de la pauvreté, met en garde la FAO dans un communiqué publié
mercredi.

“Les prix des denrées alimentaires ont chuté depuis le début de l'année, mais cela n'a pas mis
fin à la crise alimentaire dans beaucoup de pays pauvres”, a déclaré le sous-directeur général de
la FAO, Hafez Ghanem. “Pour des millions de personnes dans les pays en développement,
manger le minimum requis pour mener une vie saine et active reste un rêve lointain. Les
problèmes structurels de la faim et du manque d'accès à la terre, au crédit et à l'emploi ainsi que
les prix élevés des denrées alimentaires demeurent une réalité cruelle”, a-t-il ajouté.

Les prix des principales céréales ont chuté de plus de moitié par rapport aux sommets atteints
début 2008, mais ils restent élevés comparés aux niveaux des années précédentes. Bien qu'il ait
fortement baissé au cours des derniers mois, l'indice FAO des prix des denrées alimentaires
était, en octobre 2008, toujours plus haut de 28% par rapport à son niveau d'octobre 2006.

Les prix des semences, des fertilisants (et d'autres intrants) ayant plus que doublé depuis 2006,
les paysans pauvres n'arrivent plus à augmenter leur production alors que les fermiers riches,
notamment dans les pays développés, ont les moyens de faire face à la hausse des coûts des
intrants et peuvent s'agrandir. Résultat: l'accroissement de la production céréalière dans les
pays développés atteindrait au moins 10% en 2008 alors qu'il ne dépasserait même pas 1%
dans les pays en développement.

“Si le recul des prix et les restrictions sur le crédit associés à la crise économique devaient
forcer les paysans à réduire les surfaces plantées, un nouveau cycle dramatique affectant les
prix des denrées alimentaires pourrait se déclencher l'an prochain”, a indiqué M. Ghanem.

“L'objectif du Sommet mondial de l'alimentation de 1996 relatif à la réduction de moitié du


nombre de sous-alimentés à l'horizon 2015 nécessite une forte volonté politique et des
investissements dans les pays pauvres d'au moins 30 milliards de dollars par an pour
l'agriculture et la protection sociale des pauvres”, a-t-il rappelé.

La grande majorité de la population sous-alimentée vit dans les pays en développement. Ils
étaient 907 millions en 2007, selon L'état de l'insécurité alimentaire dans le monde, sept pays
rassemblant, à eux seuls, 65% de ces personnes: Inde, Chine, République démocratique du
Congo, Bangladesh, Indonésie, Pakistan et Ethiopie.

Il est évident que des progrès dans ces pays très peuplés pourraient avoir d'importantes
répercussions sur la diminution générale de la faim dans le monde, indique le rapport.

L'Asie étant très peuplée et les progrès en matière de réduction de la faim étant relativement
lents, environ deux tiers des sous-alimentés du monde vivent dans cette région, soit 583
millions de personnes en 2007. Côté positif, certains pays d'Asie du Sud-Est comme la
Thaïlande et le Vietnam sont sur la bonne voie pour atteindre l'objectif de réduction de la faim
du Sommet mondial de l'alimentation. Mais l'Asie du Sud et l'Asie Centrale ont essuyé des
revers dans ce domaine, selon le rapport.

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En Afrique subsaharienne, une personne sur trois (soit 236 millions en 2007) souffre de faim
chronique. Cette partie du monde possède la plus forte proportion de personnes sous-
alimentées par rapport à la population totale, selon le rapport de la FAO.

L'augmentation du nombre de sous-alimentés est due, en grande partie, à un seul pays: la


République démocratique du Congo. Secoué en permanence par des conflits de grande
ampleur, ce pays a vu son nombre de personnes souffrant de faim chronique passer de 11
millions à 43 millions d'individus (en 2003-05) alors que la proportion de personnes sous-
alimentées augmentait de 29 à 76%.

Dans l'ensemble, l'Afrique subsaharienne a fait quelques progrès en réduisant la proportion de


personnes souffrant de faim chronique de 34 (1995-97) à 30% (2003-2005). Le Ghana, le
Congo, le Nigéria, le Mozambique et le Malawi ont réussi à réduire fortement la part de leur
population sous-alimentée.

Le Ghana est le seul pays qui soit parvenu à atteindre les objectifs du Sommet mondial de
l'alimentation et ceux du Millénaire pour le développement. La croissance de la production
agricole a joué un rôle déterminant à cet égard.

L'Amérique latine et les Caraïbes ont obtenu les meilleurs résultats en matière de réduction de
la faim, mais c'était avant la flambée des prix des denrées alimentaires. Celle-ci a accru le
nombre d'affamés dans cette partie du monde le portant à 51 millions de personnes en 2007.

Les pays du Proche-Orient et d'Afrique du Nord sont en général ceux chez qui les taux de sous-
alimentation sont les plus bas du monde en développement. Mais les conflits notamment en
Afghanistan et en Irak ainsi que la hausse des prix des denrées alimentaires ont fait passer le
nombre de sous-alimentés de 15 millions en 1990-92 à 37 millions de personnes en 2007.

Un certain nombre de pays étaient sur la bonne voie pour atteindre les objectifs du Sommet
mondial de l'alimentation avant que ne survienne la flambée des prix des denrées alimentaires.

Toutefois, même ces pays ont payé leur tribut, une partie des progrès ayant été annulée par la
hausse des prix alors que la crise affectait principalement les plus pauvres, les paysans sans
terre et les ménages dirigés par des femmes, a indiqué M. Ghanem.

“Il faudrait un effort mondial considérable et une détermination sans faille ainsi que des actions
concrètes pour réduire de 500 millions le nombre de sous-alimentés à l'horizon 2015.”

Le problème de la faim dans le monde pourrait s'aggraver davantage au moment où la crise


financière secoue l'économie réelle d'un nombre croissant de pays.

Le recul de la demande dans les pays développés menace les revenus tirés des exportations
dans les pays en développement. Les rapatriements de salaires, les investissements et les autres
flux de capitaux, notamment l'aide au développement, sont également à risque.

Les économies émergentes resteraient particulièrement vulnérables au tarissement du crédit


même s'il s'avérait possible de surmonter la crise à terme.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17941&Cr=faim&Cr1=FAO

11
FÉDÉRATION MONDIALE DES ASSOCIATIONS
NATIONALES POUR LES NATIONS UNIES (ANUS)
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GESTION MONDIALE DES FORÊTS


La foresterie face au défi du changement climatique- Coalition des
organisations mondiales pour gérer durablement les forêts

5 décembre 2008, Poznan/Rome – Pour garantir le rôle clé que les forêts gérées durablement
peuvent jouer dans l’atténuation des effets négatifs du changement climatique, un nouveau
cadre stratégique a été lancé à Poznan par 14 organisations internationales rassemblées au sein
du Partenariat de collaboration sur les forêts.

Conçu pour les responsables politiques et tous ceux qui s’occupent de forêts dans le monde, le
cadre stratégique souligne l’importance d’aider les pays à prendre des mesures pour atténuer et,
parallèlement, s’adapter au changement climatique.

Parmi les mesures d’adaptation figurent la conservation de la diversité génétique, l’exploitation


forestière à impact réduit et les politiques garantissant des réponses efficaces d’aménagement
face au changement écologique.

Le nouveau cadre s'appuie sur la Convention cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques (UNFCCC). Les forêts couvrent près d’un tiers de la surface émergée de la planète
et représentent quasiment la moitié de son réservoir de carbone terrestre.

Selon l'Évaluation des ressources forestières mondiales de la FAO, le carbone total des forêts a

12
été estimé à 633 gigatonnes en 2005, soit 160 tonnes de carbone par hectare. La déforestation,
la dégradation des forêts et autres changements qui interviennent dans les forêts contribuent
pour beaucoup (17,4 pour cent) aux émissions de gaz à effet de serre, essentiellement dans les
pays en développement tropicaux.

La déforestation est causée principalement par l’expansion de l’agriculture et du


développement des villes et des infrastructures.

L’aménagement forestier

“L’aménagement durable des forêts a un rôle stratégique fondamental à jouer pour parvenir à
une atténuation des changements climatiques à long terme et à une adaptation efficace. Cela va
bien au-delà de la gestion traditionnelle et comprend la conservation de la biodiversité, l’appui
aux moyens d’existence, la fourniture de toute une gamme de biens et services forestiers, et des
considérations liées à la gouvernance et au financement”, indique M. Jan Heino, Président du
Partenariat de collaboration sur les forêts et sous-Directeur général de la FAO responsable du
Département des forêts.

Les forêts jouent un rôle important dans l’atténuation du changement climatique par la
séquestration, la substitution et la conservation du carbone. Ce rôle est fonction de leur gestion
et de l’efficacité des politiques à l’échelon local, national et mondial.

Le bois est une ressource renouvelable et, lorsqu’il est tiré de forêts gérées durablement, il
constitue un réservoir efficace de stockage du carbone. Si la récolte du bois réduit
temporairement le stockage du carbone dans la forêt, une grande partie du carbone récolté peut
être emmagasinée dans les produits forestiers durant de nombreuses décennies.

Lorsque le bois est utilisé dans la fabrication de produits à long terme comme les habitations et
le mobilier, la réduction des émissions de gaz à effet de serre est importante par rapport à
d’autres matériaux plus énergivores et gros consommateurs de carbone comme le béton,
l’acier, l’aluminium et le plastique.

Le cadre stratégique du Partenariat de collaboration sur les forêts entend fournir une réponse
coordonnée du secteur forestier au programme mondial de lutte contre les changements
climatiques.

Sa force réside dans le fait qu’il a été créé conjointement et approuvé par les principales
organisations forestières mondiales. Il sert de directives à tous les décideurs et praticiens
forestiers du monde entier.

http://www.fao.org/news/story/fr/item/8807/icode/

MAINTIEN DE LA PAIX
Alain Le Roy : « Nous allons là où les autres ne veulent pas aller » / We are
going where others do not want to go’ – UN peacekeeping chief
28 November 2008 – The 18 United Nations peacekeeping operations worldwide are carrying
out their work well under circumstances that are often extremely difficult and in areas where

13
no other major organizations or countries are prepared to be involved, the head of the world
body’s missions says.
28 novembre 2008 – Le nouveau chef des opérations de maintien de la paix, Alain Le Roy, qui
a pris ses fonctions en août, a été immédiatement accaparé par les crises au Darfour (Soudan)
et dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), deux régions où il s'est rendu en
octobre et en novembre pour évaluer la situation sécuritaire et humanitaire sur le terrain.

« Je reviens de la République démocratique du Congo (RDC) où il est clair que dans l'est du
pays la situation est très grave et peut encore se détériorer. Il y a d'ores et déjà près d'1,5
million de déplacés. Des combats ont lieu presque tous les jours et le nombre de déplacés
augmente », explique-t-il dans un entretien au Centre d'actualités de l'ONU.

« La communauté internationale intervient de différentes manières ; d'abord par la Mission des


Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC). Elle est présente avec ses
17.000 hommes sur l'ensemble du Congo. Certains disent que c'est beaucoup. Permettez-moi
de rappeler que ces 17.000 hommes couvrent l'ensemble de la RDC. Pour mémoire, au
Kosovo, l'OTAN avait engagé plus de 40.000 hommes sur un territoire 200 fois plus petit que
la RDC. Les 17.000 hommes, contrairement à ce que j'entends dire, ne constituent pas la plus
grande opération des Nations Unies puisque l'Opération hybride UA-ONU au Darfour
(MINUAD), lorsqu'elle sera pleinement déployée, comptera 26.000 hommes. Le Conseil de
Sécurité vient de décider à l'unanimité le renforcement de la MONUC avec 3.000 hommes
supplémentaires : c'est évidemment très important pour nous aider à remplir notre mandat »,
ajoute-t-il.

Il note également que le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) et les
agences des Nations Unies sont très impliqués sur toutes les questions humanitaires. Et dans le
cadre du dialogue politique, le Secrétaire Général de l'ONU est très engagé et a participé au
Sommet international de Nairobi.

En ce qui concerne l'Opération hybride UA-ONU au Darfour (MINUAD), « les problèmes


administratifs connus au Soudan sont maintenant en passe d'être résolus. En revanche, l'aspect
logistique reste extrêmement compliqué : la région est à 2.500 kilomètres du premier port et il
y a très peu de routes pour y accéder », explique le Secrétaire général adjoint. « Je rappelle que
nous avons demandé 18 hélicoptères de transport et six hélicoptères d'attaque. Et nous ne les
avons toujours pas, malgré l'autorisation du Conseil de Sécurité », ajoute-t-il. Selon lui, les
Etats sollicités disent qu'ils n'en ont pas de disponibles. « C'est très dommageable car cela
diminue l'efficacité de la force. Nous espérons vivement que certains pays nous fourniront ces
hélicoptères », dit-il.

Plus de trois mois après avoir pris ses fonctions à la tête du Département des opérations de
maintien de la paix, Alain Le Roy note « l'énormité de la tâche : 110.000 hommes, un budget
de plus de 7 milliards de dollars ». « Je rencontre au siège de l'ONU beaucoup de gens
remarquablement compétents et motivés, de très grande qualité. C'est très important. Et lors de
mes missions sur le terrain, je rencontre également beaucoup de gens très dévoués et
compétents. Les critiques sont parfois injustes. Nous allons là où les autres ne veulent pas aller.
Nous sommes parfois des bouc-émissaires faciles. Au cours de ces visites sur le terrain, je
constate au contraire que les missions, dans leur très grande majorité, se déroulent bien.
J'entends dire aussi que l'ONU ouvre des missions de maintien de la paix mais n'en ferme

14
jamais. Ce n'est pas vrai. Cette année par exemple, nous avons en avons fermé deux, la Mission
en Erythrée/Ethiopie et la Mission en Sierra Leone », explique-t-il.

Dans les années qui viennent, Alain Le Roy souhaite apporter quelques changements à son
Département : « D'abord, j'aimerais asseoir la réforme qui a eu lieu, la séparation entre le
Département des Opérations de Maintien de la Paix et le Département d'Appui aux Missions
(DFS). Je crois qu'elle s'est passée dans de bonnes conditions, il faut maintenant la stabiliser,
en particulier faire en sorte que les équipes intégrées fonctionnent le mieux possible.
Deuxièmement, il faut engager une réflexion sur les opérations de maintien de la paix. N'a-t-on
pas atteint des limites avec 110.000 hommes sur le terrain ? Dans quels cas l'opération de
maintien de la paix de l'ONU est-elle la mieux adaptée ? N'y-a-t'il pas d'autres solutions ?
N'est-il pas temps de revisiter le rapport Brahimi sorti en 2000 sur les opérations de maintien
de la paix ? N'est ce pas le moment de remettre à jour notre doctrine ? Est-ce que les mandats
qui nous sont donnés sont toujours réalisables ? Où en est-on de la réflexion sur la protection
des civils ? Et la réflexion sur la responsabilité de protéger ? Il y a un énorme travail de
réflexion à mener y compris sur les cas où nous pouvons développer des partenariats, avec
l'Union européenne, avec l'Union africaine. »

Selon lui, on peut ainsi se poser la question de la viabilité d'une opération de maintien de la
paix en Somalie. « Les chances de succès d'une telle opération sont très faibles. L'histoire
récente a montré que c'était très difficile. La meilleure solution serait sans doute une force
multinationale sous mandat ONU ; cette force aurait la robustesse nécessaire pour faire face à
la situation », dit-il.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17889&Cr=Roy&Cr1=paix

NOUVELLE RÉVOLUTION COPERNICIENNE


A Poznan, Ban appelle à une révolution copernicienne sur le climat
11 décembre 2008 – Au pays de Copernic, la Pologne, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-
moon, a appelé de nouveau jeudi à une action urgente pour lutter contre le changement
climatique et a encouragé l'Europe et les Etats-Unis à faire preuve de leadership pour adopter
des plafonds significatifs en matière d'émission de gaz à effet de serre.

« Lançons une nouvelle révolution copernicienne, une révolution de la pensée, une révolution
en action », a dit M. Ban en référence à Nicolas Copernic, qui, en 1515, a été le premier à
développer la théorie selon laquelle la terre tourne autour du soleil et que la terre n'est pas le
centre de l'univers.

Le Secrétaire général s'exprimait à la réunion de haut niveau de la Convention-Cadre des


Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) de Poznan, à laquelle participent
près de 10.000 experts, représentants de gouvernements et membres de la société civile.

Il a salué l'adoption d'un plan de travail pour l'année prochaine dans la perspective de la
conférence finale de Copenhague fin 2009. Il a exhorté les participants à décider, « dès
maintenant, et pas en 2012 » - date de l'expiration du Protocole de Kyoto -, d'un plan d'action
pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, responsables des changements
climatiques.

15
Il a enfin appelé à ce que les pays réaffirment le caractère urgent de la cause de la lutte contre
le changement climatique.

Ban Ki-moon a fait directement référence au leadership de l'Europe, dont les dirigeants sont
réunis au même moment sur la question à Bruxelles ainsi qu'à celui du prochain gouvernement
des Etats-Unis de Barack Obama.

« Il n'y a pas de retour en arrière possible sur les engagements qui ont été pris sur le carbone. Il
faut en finir avec le blocage : à qui la faute, qui doit commencer », a-t-il insisté.

Le Secrétaire général a réitéré son appel à un « New Deal Vert » et cité en exemple des pays
comme le Danemark et le Brésil qui ont su intégrer l'écologie à leur industrialisation et à leur
croissance, ainsi que les initiatives prises par la Chine et l'Inde.

La lutte contre le changement climatique et celle contre la crise financière actuelle ont ceci en
commun qu'elles requièrent un ensemble de mesure de relance massives, et qu'elles doivent
toutes deux aller à des projets « verts », a martelé Ban Ki-moon.

En marge du sommet, le Japon a annoncé qu’il allouait 92,1 millions de dollars à un projet du
Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et d’autres agences des Nations
Unies pour aider 22 pays d’Afrique à prendre des mesures d’adaptation aux changements
climatiques.

On sait déjà que l’Afrique risque de connaître une augmentation de la température de 3 à 4


degrés Celsius au cours du XXIème siècle, avec les conséquences que l’on sait sur les récoltes,
la rareté de l’eau et les risques de santé, qui frappent toujours en premier les plus pauvres.

Les pays concernés sont notamment le Burkina Faso, le Cameroun, l’Ethiopie, le Gabon, le
Ghana, le Kenya, le Lesotho, le Malawi, le Maroc, le Mozambique, la Namibie, le Nigéria, le
Niger, la République du Congo et le Sénégal.

Ce projet entre dans le cadre de l’initiative « Cool Earth Partnership » lancée par le Japon, d’un
montant de 10 milliards de dollars.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17964&Cr=climat&Cr1=ban

PNUE : ÉCOSYSTÈMES RICHES EN CARBONE / CLIMATE


CHANGE AND BIODIVERSITY LOSS
Le PNUE publie une carte des zones riches en biodiversité et stockant le
carbone / Ground-breaking UN atlas seeks to tackle climate change and
biodiversity loss
5 December 2008 – Boosting funding for efforts to slash greenhouse gas emissions from
deforestation can simultaneously combat climate change and conserve biodiversity, a
pioneering atlas launched today by the United Nations Environment Programme (UNEP)
shows.

16
5 décembre 2008 – Un nouvel atlas du Programme des Nations Unies pour l'environnement
(PNUE) montre comment la protection des écosystèmes riches en carbone peut à la fois
combattre le changement climatique et la perte de biodiversité.

« En localisant les endroits où des hautes densités de carbone chevauchent des hauts niveaux
de biodiversité, l'atlas met en lumière les endroits où les gouvernements et les investisseurs
peuvent aborder deux crises pour le prix d'une », a dit vendredi Achim Steiner, directeur
exécutif du PNUE.

« La nature a passé des millions d'années à perfectionner la capture et le stockage de carbone


dans les forêts, les terres de tourbe, les sols et les océans tout en faisant évoluer la biodiversité,
centrale pour des écosystèmes sains et économiquement productifs. Les méthodes
technologiques pour la capture et le stockage auront leur rôle à jouer, mais les retours les plus
importants et étendus reviendront sur des investissements dans les systèmes naturels de capture
et de stockage de carbone et leur optimisation », indique un communiqué, qui explique que
près de 20% des émissions de gaz à effet de serre sont le résultat de la déforestation.

L'atlas Carbone et Biodiversité a été produit par le Centre de surveillance continue de la


conservation mondiale de la nature (UNEP-WCMC) avec le soutien du gouvernement
allemand et des fonds initiaux de la Humane Society International. Il est disponible sur papier
et en version électronique sur l'internet à l'adresse www.unep-wcmc.org).

Premier du genre, il arrive au moment où les Etats Membres de l'ONU sont réunis à Poznan
(Pologne) pour des négociations pour une convention sur le climat ». Les négociateurs
cherchent notamment à promouvoir le financement du Programme pour la réduction des
émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD) dans un accord post-
2012 sur le climat.

L'Atlas inclut des cartes régionales ainsi que des cartes nationales pour six pays tropicaux
indiquant les endroits où le stockage de carbone est élevé et coïncide avec des régions
d'importance pour la biodiversité. On estime que les écosystèmes terrestres de la planète
stockent 2.000 milliards de tonnes (gigatonnes) de carbone (GtC) dans la biomasse au-dessus
du sol et dans le sol, avec une proportion importante de ce carbone localisée dans les
écosystèmes tropicaux.

Les Andes tropicales, par exemple, sont le 'point chaud' de biodiversité le plus riche et varié du
monde alors que la forêt vierge de l'Amazone, la zone continue de forêt pluviale la plus vaste
du monde, héberge environ un quart des espèces terrestres du monde. Les zones riches en
biodiversité des Andes tropicales et de l'Amazone représentent 11% du stock total de carbone
dans les Néotropiques.

En Afrique tropicale, plus de 60% des régions riches en biodiversité sont dans des zones riches
en carbone, qui contiennent un total de 18 milliards de tonnes de carbone. L'utilisation des
mêmes techniques que celles utilisées dans l'atlas permettrait d'identifier les endroits où les
zones à haute densité de carbone chevauchent celles à haute densité de grands singes afin
d'identifier les zones où les investissements du REDD pourraient aussi bénéficier à la
conservation des grands singes.

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Les cartes nationales illustrent les différentes manières d'identifier les zones d'importance pour
la biodiversité et les endroits où elles coïncident avec des zones riches en carbone. En
Tanzanie, les zones clés pour la biodiversité contiennent 17% des stocks nationaux de carbone.

Les zones protégées du Vietnam couvrent 32% des terres identifiées comme ayant des valeurs
élevées tant pour le carbone que pour la biodiversité, démontrant la valeur potentielle du
système de zones protégées pour atteindre les objectifs tant en matière de carbone que de
biodiversité.

En Papouasie-Nouvelle-Guinée, la carte montre que le centre du pays, riche en biodiversité,


contient également des zones étendues de stocks élevés de carbone. Elle montre également que
les zones protégées existantes chevauchent seulement 14% des zones riches en carbone.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17932&Cr=carbone&Cr1=biodiversité

http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=29206&Cr=climate&Cr1=

PNUE : ÉLECTRICITÉ GÉOTHERMIQUE


PNUE : L'électricité géothermique prête à décoller dans la Vallée du Rift en
2009
11 décembre 2008 – Une technologie énergétique vieille d'un siècle extrayant la vapeur des
roches chaudes souterraines va faire l'objet, au XXIe siècle, d'une expansion massive dans la
Vallée du Rift est-africain, selon le Programme des Nations Unies pour l'environnement
(PNUE).
Cette initiative est lancée alors que des pays du monde entier, du Guatemala à la Papouasie
Nouvelle-Guinée, commencent à se tourner vers l'énergie géothermique comme une nouvelle
alternative prometteuse à la production d'énergie à partir de charbon ou de pétrole.
Le PNUE et le Fonds pour l'Environnement Mondial (FEM) ont annoncé l'achèvement de tests
de projet de techniques sismiques et de forage avancés au Kenya qui ont dépassé toutes les
attentes, selon un communiqué

Des puits de vapeur, capables de générer 4-5 Megawatts (MW) d'électricité, l'un d'entre eux
étant même capable de parvenir à la quantité exceptionnelle de 8 MW, ont été atteints en
utilisant la nouvelle technologie.

Cela pourrait signifier une économie allant jusqu'à 75 millions de dollars pour le promoteur
d'une installation de 70 MW, estiment les experts.

Les résultats, annoncés à la Conférence de l'ONU sur le climat de Poznan, en Pologne, ont
ouvert la voie à un effort international en 2009 pour l'expansion de la géothermie le long du
Rift qui s'entend du Mozambique, au sud, à Djibouti, au nord.

Le projet, financé par le FEM et impliquant le PNUE et la compagnie d'électricité kenyane


KenGen, pourrait aussi transformer les perspectives et les coûts pour la géothermie dans le
reste du monde.

18
« Combattre le changement climatique tout en approvisionnant simultanément en énergie deux
milliards de personnes qui n'y ont pas accès sont parmi les défis centraux de cette génération.
La géothermie est 100% autochtone, respectueuse de l'environnement et est une technologie
qui a été sous-utilisée pendant trop longtemps », selon Achim Steiner, Secrétaire général
adjoint de l'ONU et directeur exécutif du PNUE.

« Il y a au moins 4.000 MW d'électricité prêts à être récoltés le long du Rift. Il est temps de
mettre cette technologie en avant afin d'alimenter les moyens d'existences, le développement de
carburants et de réduire la dépendance aux carburants fossiles polluants et imprévisibles. De
l'endroit où l'humanité a fait ses premiers pas émerge une des réponses pour sa survie sur cette
planète », a-t-il ajouté.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17968&Cr=climat&Cr1=énergie

RECRUDESCENCE DE L’ESCLAVAGE
Ban met en garde contre une recrudescence de l'esclavage avec la crise
économique

2 décembre 2008 – Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a mis en garde mardi contre
une recrudescence des pratiques assimilées à de l'esclavage en raison de l'impact de la crise
économique mondiale sur les plus vulnérables, alors que les Nations Unies célébraient mardi la
Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage.

« Le commerce des esclaves a été aboli officiellement il y a 200 ans, mais cette violation
flagrante des droits de l'homme persiste, alimentée par un manque de respect pour la dignité
des êtres humains, une négation de leur humanité et par la pauvreté », déclaré M. Ban dans un
message à l'occasion de cette journée. On estime à 27 millions le nombre de personnes
victimes de l'esclavage aujourd'hui.

Le Secrétaire général relève que les formes traditionnelles d'esclavage existent encore et que de
nouvelles formes contemporaines d'esclavage sont apparues, telles que la vente d'enfants,
l'asservissement via l'endettement et le trafic des êtres humains. « Des travailleurs locaux et
migrants sont souvent des esclaves de facto, comme le sont des gens travaillant dans la
construction, les industries agroalimentaire et de la confection et d'autres industries », souligne-
t-il.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17903&Cr=esclavage&Cr1=ban

19
CONFÉRENCE DE DOHA
Doha, une occasion manquée de réformer le système de la dette, selon un
expert
4 décembre 2008 – La conférence des Nations Unies sur le financement du développement de
Doha (Qatar) a été une « occasion manquée » de réformer le système de la dette internationale
qui aurait bénéficié de façon cruciale aux populations des pays concernés, a estimé jeudi un
expert des Nations Unies.

« Il ne s'agit pas d'un problème de ressources mais de volonté politique », a déploré Cephas
Lumina, expert indépendant auprès des Nations Unies sur la dette extérieure et les droits de
l'homme, lors d'une réunion de suivi à Genève.

Ce dernier a fait remarquer que dans le contexte de la crise financière actuelle les pays
créditeurs ont trouvé des centaines de milliards de dollars pour sauver leurs banques qui
avaient agi de façon irresponsable mais qu'ils n'ont pas pu de trouver des ressources similaires
pour régler la crise de la dette, qui touche les pays en développement depuis des décennies.

Cephas Lumina a regretté l'absence d'une approche globale des questions de la dette extérieure
et du développement.

Spécifiquement, il a regretté l'absence dans la déclaration finale de la Conférence de Doha


d'engagement sur l'extension des remises de dette, sur l'établissement de liens entre les
Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), les droits de l'homme, le commerce, la
finance et la dette, sur l'élimination de conditions inappropriées associées aux prêts, et enfin sur
la création d'un organe indépendant et impartial chargé de régler les questions relatives à la
dette.

L'expert s'est néanmoins dit encouragé par la mention d'un appel à créer « une structure
intergouvernementale plus efficace pour suivre le financement du développement », sous les
auspices des Nations Unies.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17921&Cr=développement&Cr1=dette

UNEP : CARBON EMISSIONS


Construction sector can do more to curb carbon emissions – UN report

6 December 2008 – Energy use in buildings accounts for one-third of greenhouse gas
emissions, but the huge potential of the construction sector to combat climate change has not
been realized, according to the United Nations Environment Programme (UNEP).

A new report by the agency says that only 10 out of some 4,000 projects in the pipeline of the
UN-sponsored Kyoto Protocol's Clean Development Mechanism (CDM) – which finances
initiatives that help slash emissions – are designed to curb the use of energy in buildings.

20
Dozens of surveys conducted worldwide show that up to 30 per cent reduction in emissions
from residential and commercial buildings can be achieved by 2030 at a net negative cost.

The UN Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), co-recipient of last year's Nobel
Peace Prize, has warned that building-related emissions could nearly double from almost 9
billion tons in 2004 to nearly 16 billion in 2030.

The surge will be driven in large part by construction booms in the next two decades in Asia,
the Middle East and Latin America.

“Report after report is now underlining the huge, cost-effective savings possible from
addressing emissions from existing buildings alongside designing new ones that include
passive and active solar up to low-energy heating and cooling systems and energy-efficient
systems,” said UNEP Executive Director Achim Steiner.

Currently, nearly 200 nations are meeting in Poznan, Poland, for the latest round of UN
climate change talks aimed at reaching agreement on a successor pact to the Kyoto Protocol,
whose first commitment period ends in 2012.

The new study notes that today's commercially available technologies allow for energy
consumption to be halved in both new and old buildings relatively cheaply through measures
such as improved ventilation and insulation, stepped up use of natural lighting and the use of
solar and other natural heat sources.

The sector remains virtually untapped because six years after the start of the CDM, very few
building projects have managed to enter its pipeline because nearly half of all proposals were
rejected during the registration phase.

The report – entitled “The Kyoto Protocol, the Clean Development Mechanism, and the
Building and Construction Sector” – cites high administrative costs and weak financial
incentives as being among the barriers for approval by the CDM.

For example, eight projects proposed by a Brazilian supermarket chain were rejected because
of difficulties in accounting for the projected 20,000 tons of annual carbon savings. Only
$3,000 of carbon revenue would be generated by the store, which is less than the basic
operating costs for the projects and would not cover the energy-efficient equipment necessary.

In a related development, UNEP announced today in Poznan that the Pacific Island nation of
Niue, the United Kingdom city of Slough and the New Zealand city of Waitakere are among the
latest to sign on to its Climate Neutral Network (CN Net).

That initiative brings together countries, cities, businesses and organizations which pledge to
significantly reduce greenhouse gas emissions.

“For many small island developing States like Niue climate neutrality is more than just a
concept – it is a matter of survival,” Mr. Steiner said today of the nation, with a population of
some 1,700, releases approximately 0.003 million metric tons of carbon dioxide annually.

21
Slough, home to nearly 120,000 people and situated between London and Bath, is seeking to
have all public transport and council vehicle run on cleaner fuel and slash its emissions by
one-fifth in the coming two decades.

Waitakere, the fifth largest city in New Zealand, is aiming to stabilize per capita emissions by
2010 and reduce them 80 per cent by 2051.

In addition, 11 companies and organizations signed on to CN Net in Poznan today, joining the
four countries, four cities and dozens of other participants in the initiative.

http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=29214&Cr=climate&Cr1=poznan

PAR RÉGIONS /PAYS

ALIMENTATION / AFGHANISTAN
L'Afghanistan face à une grave crise alimentaire à l'approche de l'hiver
11 décembre 2008 – Pour le peuple afghan, la crise actuelle pourrait bien être celle de trop.
Déjà affligé par la guerre et l'insurrection, il doit maintenant faire face à une nouvelle épreuve :
une grave crise alimentaire à l'approche de l'hiver, selon le Fonds des Nations Unies pour
l'enfance (UNICEF).

L'UNICEF, les institutions des Nations Unies et le gouvernement sont prêts au pire et ont pré-
positionné des réserves mais à cause de l'insécurité, l'espace humanitaire se rétrécit comme une
peau de chagrin. L'accès aux zones qui ont besoin d'aide a été bloqué.

« La situation est grave », affirme le responsable de l'UNICEF pour la nutrition en


Afghanistan, le Dr Brandao Co. Une évaluation de la situation nutritionnelle a été menée
conjointement par le gouvernement, l'ONU et les ONG dans les 22 provinces les plus touchées
par la crise alimentaire.

« Nous allons voir plus d'enfants de moins de 5 ans qui souffrent de dénutrition. La dénutrition
modérée a également augmenté ». « Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour aider les
populations et continuer à acheminer l'aide alimentaire et sanitaire parce qu'il y a là-bas des
familles et des enfants qui ont désespérément besoin de notre assistance », ajoute-t-il.

A Bamyan, une des provinces les plus paisibles, les insurgés ont récemment mené des attaques
contre les convois alimentaires sur la route qui vient du Pakistan et comme la sécheresse sévit
en plus dans la région, les prix des denrées alimentaires se sont envolés, au-delà de ce que
peuvent payer les gens ordinaires.

Dans ce paysage rocailleux, seules quelques tiges flétries émergent des terres craquelées par la
sécheresse. A part quelques petites récoltes de pommes de terre, tous les produits alimentaires
de base doivent être acheminés par la route.

Les gens d'ici ont toujours réussi à survivre aux longs règnes de terreur, aux hivers rudes et
interminables et aux routes verglacées, mais la crise actuelle disent-ils, est sans précédent.

22
« Les attaques contre les convois obligent les camions à prendre d'autres routes, plus longues,
et cela augmente les dépenses en carburant et les prix augmentent », explique Ameen Iqbal, un
commerçant qui habite les collines, à deux heures de route environ de la ville de Bamyan. «
Les prix sont au plus haut et cela a de grosses répercussions sur les gens. J'ai moins de clients
parce qu'ils gagnent moins d'argent. Je ne vois pas comment on va s'en sortir. Mes clients me
demandent un crédit mais je n'ai pas assez d'argent pour acheter de nouveaux produits
alimentaires. Je ne vois pas comment les gens peuvent continuer à vivre. Les villageois n'ont
pas de travail et ils vivent avec trois fois rien », ajoute-t-il.

Fatima Meetra n'a que 28 ans mais son visage buriné par le soleil et le vent a pris un teint
cireux. Les dures corvées l'ont vieillie prématurément. Fatima et ses fils redoublent d'efforts
pour survivre à la situation actuelle. Le père travaille comme maçon à temps partiel pas loin
d'ici. Leur maison, une vaste pièce et une cuisine qu'ils partagent avec d'autres familles, est
dominée par un grand métier à tisser sur lequel sont posés des rouleaux de laine colorée.

Ces jours-ci, ses trois garçons font marcher le métier à tisser. Ils travaillent plus longtemps à la
fabrication de tapis pour augmenter le revenu de la famille mais ils continuent d'aller à l'école
la moitié de la journée. Pas question, dit Fatima, de toucher à leur éducation : " Il faut qu'ils
aillent à l'école. Les gens qui ont reçu une éducation sont toujours les premiers et s'ils ne vont
pas à l'école, ils ne sauront même pas reconnaître la droite de la gauche. Moi, je n'y suis pas
allée et je suis toujours à la traîne parce que je ne sais pas lire et je ne sais pas ce qui se passe ».

Les habitants des villages ont constitué des réserves de pommes de terre et de tout autre produit
sur lequel ils ont pu mettre la main mais les institutions d'aide craignent que la crise alimentaire
n'aggrave la dénutrition des enfants. Déjà, quelque 67 % des enfants afghans de moins de 5 ans
souffrent d'insuffisance pondérale et 54 % souffrent de dénutrition chronique - parmi les taux
les plus élevés du monde.

CAMBODGE / CAMBODIA
Cambodia, UN agree on need to strengthen court trying Khmer Rouge
leaders

10 December 2008 – United Nations and Cambodian officials have agreed on the need to
strengthen the UN-backed tribunal trying Khmer Rouge leaders accused of mass killings and
other crimes in the south-east Asian country by enhancing its human resources management,
including anti-corruption measures.

A high-level UN Secretariat delegation led by Assistant-Secretary-General for Legal Affairs


Peter Taksoe-Jensen met yesterday with Cambodian Deputy Prime Minister and Chairman of
the Royal Government Task Force on the Khmer Rouge Trials, Sok An, holding constructive

23
discussions on various issues of mutual concern with regard to the Extraordinary Chambers in
the Courts of Cambodia (ECCC).

Both sides welcomed the significant achievements made by the ECCC, including progress
towards the imminent start of the first trial.

Under a 2003 agreement between the UN and Cambodia, the ECCC was set up as an
independent court using a mixture of Cambodian staff and judges and foreign personnel to try
those deemed most responsible for crimes and serious violations of Cambodian and
international law during the Khmer Rouge rule from 17 April 1975 to 6 January 1979.

In a joint statement issued today, the two sides recognized the ECCC’s potential to address
impunity for crimes of the former Khmer Rouge regime and expressed the hope that it will
become a model for future judicial systems.

They agreed to set up joint sessions between the national and international related structures
to ensure that the entire administration operates in a transparent, fair and efficient way,
meeting the requirements of due process of law, including full protection against retaliation.

http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=29252&Cr=cambodia&Cr1=court

GAZA : CRISE HUMANITAIRE


Gaza : L'ONU doit agir face à la crise humanitaire, selon un expert
9 décembre 2008 – Le rapporteur spécial sur la situation des droits de l'homme dans les
territoires palestiniens occupés depuis 1967, Richard Falk, a appelé lundi les Nations Unies à
agir face à la crise qui se poursuit à Gaza, évoquant une possible saisie de la Cour pénale
internationale (CPI).

« Quelle qu'en soit la difficulté politique, il est temps d'agir », a déclaré Richard Falk dans un
communiqué.

« Au minimum, un effort urgent devrait être mis en oeuvre par les Nations Unies pour
appliquer la norme de la 'responsabilité de protéger' une population civile soumise à une
punition collective équivalent à un crime contre l'humanité », a dit le rapporteur spécial.

Ce dernier a aussi estimé que la CPI devrait enquêter sur cette situation afin de déterminer si
les dirigeants civils et militaires israéliens responsables du siège de Gaza ne devraient pas être
inculpés et poursuivis pour violation du droit pénal international.

Richard Falk a fait remarquer que la situation avait empiré ces derniers jours du fait d'une
rupture de la trêve entre le Hamas et Israël.

« Le tir de roquettes contre des villes israéliennes par le Hamas ou par d'autres est une violation
du droit international, en dépit des provocations, mais ce comportement du côté palestinien ne
rend pas légal l'imposition d'une punition collective qui menace la vie et la santé de la
population de Gaza », a estimé l'expert.

24
Depuis la prise du pouvoir par la force à Gaza par le Hamas en juin 2007, qui a conduit à
l'éviction des représentants de l'Autorité palestinienne qui seule reconnaît le droit d'Israël à
exister, les autorités israéliennes ont maintenu un blocus sur le Territoire occupé de Gaza.

Ces derniers mois, la quantité de stocks humanitaires et de carburant autorisée vers Gaza a été
de plus en plus réduite, causant une situation qualifiée de « la pire de toute son existence » par
l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le
Proche-Orient (UNRWA).

Mardi, les Nations Unies ont réussi à faire entrer 10 camions du Programme alimentaire
mondial (PAM) transportant de la farine et trois camions de viande en conserve de l’UNRWA
ainsi que trois autre transportant de l’huile pour la cuisson, a dit la porte-parole du Secrétaire
général, Michèle Montas. « Mais ce n’est pas encore suffisant », a souligné l’agence pour les
réfugiés palestiniens.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17944&Cr=Gaza&Cr1=humanitaire

UN-HABITAT- IRAQ
The director of UN-HABITAT’s Regional Office for African and Arab States,
Mr. Aloiune Badiane visited Baghdad during the last week of November,
marking the first visit by a senior official of the agency since 2003.
3 December 2008 – Baghdad – Iraq - The purpose of the visit was to participate in a two day
joint review of pilot Governorate Housing Strategies being supported by UN-HABITAT, and to
discuss housing and urban sector programme priorities with key Iraqi and donor partners.

Iraq’s housing and urban sectors are in dire need of institutional reform and massive capital
investments to combat total breakdown of basic services, increasing unemployment and
proliferation of slums. The workshop which included participation from senior central and
local government officials agreed on the need for a nationwide scaling up of such strategy
formulation with Iraqi funding and UN-HABITAT technical assistance.

A national workshop is now scheduled to take place in January 2009 to be inaugurated by


Iraqi Prime Minister, Mr. Noori Maliki.

During his visit, Mr. Badiane held discussions with Mr. David Shearer, Deputy Special
Representative of the UN Secretary General and Resident and Humanitarian Coordinator for
Iraq, Mr. Sidharth Chatterjee, UNAMI Chief of Staff, and the representatives of
UNDP,UNHCR and UNICEF. He also met with Baghdad-based senior representatives of
Denmark, the European Commission and Japan. But a meeting scheduled with the Iraqi
Housing Minister was cancelled because of a last-minute security incident.

http://www.unhabitat.org/content.asp?cid=6082&catid=5&typeid=6&subMenuId=0

KOSOVO: EULEX
Kosovo: European police phase in as UN phases out

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9 December 2008 – After nine and a half years of policing Kosovo, the United Nations mission
has started phasing out its police component, handing over to European Union’s Rule of Law
Mission known as EULEX.

The move is part of the reconfiguration of the UN Interim Administration Mission in Kosovo
(UNMIK), which was set up in 1999 to run Kosovo after NATO forces drove out Yugoslav
troops amid deadly fighting with the majority ethnic Albanian population there.

EULEX is set to police throughout Kosovo under the overall authority of the UN after UNMIK
succeeded in establishing from scratch a local police force that is well respected in Kosovo
and the region.

The UN is neutral on the question of the status of Kosovo, which proclaimed independence in
February this year in a move that Serbia rejects.

In his latest report to the Security Council last month, Secretary-General Ban Ki-moon called
for the reconfiguration of UNMIK in response to the “profoundly changed reality” on the
ground.

He noted the EU’s preparations to undertake an enhanced operational role with EULEX and
said his Special Representative for Kosovo Lamberto Zannier was facilitating its deployment.

http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=29238&Cr=Kosovo&Cr1=Eulex

LIBAN TRIBUNAL

Le Tribunal pour le Liban en fonction à partir du 1er mars 2009 /


International tribunal for Lebanon killings set to begin work next March – Ban

1 December 2008 – The international tribunal being set up to try those responsible for
political killings in Lebanon, particularly the 2005 attack that killed former Prime Minister
Rafiq Hariri, is on track to begin its work on 1 March 2009, Secretary-General Ban Ki-moon
announced on Sunday, following a meeting with Lebanese Prime Minister Fouad Siniora.
1 décembre 2008 – Le Tribunal spécial pour le Liban sera prêt à fonctionner le 1er mars 2009,
a annoncé le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, à l'issue d'une réunion avec le
Premier ministre du Liban Fouad Siniora, à Doha (Qatar), en marge d'une conférence sur le
financement du développement.

Le Tribunal jugera les personnes impliquées dans l'assassinat de l'ex-Premier ministre libanais
Rafic Hariri et de 22 autres personnes et dans les meurtres politiques connexes commis depuis
– une série d'attaques politiques qui a tué 55 personnes et fait plus de 420 blessés, sur la base
des éléments de preuve rassemblés par la Commission d'enquête internationale indépendante,
mandatée par le Conseil de sécurité.

26
Dans un message publié samedi, le Secrétaire général a indiqué que la date du 1er mars 2009
avait été fixée d'un commun accord avec le gouvernement libanais. Elle doit encore être
confirmée par le Conseil de sécurité.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17891&Cr=Liban&Cr1=tribunal
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=29135&Cr=Leban&Cr1=

LOGICIELS LIBRES ET ADMINISTRATIONS PUBLIQUES


ARABES
L’UNESCO renforce les capacités des administrations publiques par le biais
des logiciels libres
8 décembre 2008 - L’UNESCO promeut l’utilisation des TIC et insiste sur leur rôle dans
l’amélioration de l’accès à l’information publique. Dans ce cadre, la Fédération arabe pour
l'enseignement technique, le Bureau de l’UNESCO à Rabat et l’ISESCO organisent, en
coopération avec le Ministère libyen du travail et de la formation, un atelier à l’Institut
supérieur des technologies informatiques de Tripoli (Libye), du 20 au 23 décembre 2008. Cet
atelier visera à renforcer les capacités des administrations publiques par le biais des logiciels
libres et gratuits.

Au cours de cet atelier de trois jours, des experts de pays du Maghreb viendront présenter les
meilleures pratiques en matière d’utilisation des logiciels libres et gratuits dans leurs pays
respectifs. Les participants seront ainsi en mesure de renforcer les capacités des universités
dans le domaine de la formation technique par le biais des logiciels libres et gratuits et de
développer des outils visant à accroître la transparence des services publics.

La première journée sera consacrée à la présentation des meilleures pratiques de la société


civile, des institutions de formation et de recherche et du secteur public au sens large. Au cours
de la deuxième journée, les participants débattront des opportunités existantes de formation par
le biais des logiciels libres et gratuits et de programmes modèles de conception. La dernière
journée sera consacrée à la rédaction des modalités d’acquisition de logiciels dans les services
publics.

Cet atelier fait suite aux recommandations de l’atelier sous-régional sur les politiques de
promotion de l’accès à l’information publique au Maghreb qui s’est tenu à Rabat (Maroc), du
26 au 28 novembre 2007. Ces recommandations mettent en évidence les besoins suivants:
création d’un pôle national et/ou régional qui encouragerait l’utilisation de logiciels
libres et gratuits par les administrations publiques par le biais du développement
d’applications et de contenus adaptés à leurs besoins;
création d’un réseau d’échange d’informations avec les organisations internationales,
les secteurs public et privé et la société civile en vue de partager les meilleures
pratiques aux niveaux national, sous-régional et régional;
développement de la recherche scientifique dans les universités et les centres de
recherche en vue de concevoir des logiciels libres et gratuits arabes et de traduire en
arabe les principaux logiciels libres et gratuits existants;
organisation de conférences et de séminaires pour sensibiliser le public et les médias
aux défis des logiciels libres et gratuits.

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Pays/thèmes connexes

· Etats arabes
· Jamahiriya arabe libyenne
· Outils de traitement de l'information
· Liberté d’information

http://portal.unesco.org/ci/fr/ev.php-
URL_ID=27875&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html

NEWSPAPER PUBLISHERS ASSOCIATION DU


KAZAKHSTAN
Formation d’organes de presse régionaux aux bénéfices des logiciels libres
pour l’édition
12 décembre 2008 – Almaty - Plus de 80 employés de 10 organes de presse régionaux du
Kazakhstan ont participé aux ateliers sur l’utilisation des logiciels libres qui ont été organisés
dans le cadre d’un projet de l’UNESCO.

Le projet relatif à l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC)


dans les petites salles de rédaction a été soutenu par le Programme international pour le
développement de la communication (PIDC) de l’UNESCO et mis en œuvre par la Newspaper
Publishers Association du Kazakhstan.

Les ateliers se sont tenus lors du second trimestre de 2008 ; ils ont couvert des sujets tels que le
développement du journalisme web, le remplacement des logiciels pirates par les logiciels
libres et la personnalisation des logiciels libres pour les besoins éditoriaux spécifiques des
salles de rédaction. Les participants y ont été rapidement formés à la manière d’utiliser
efficacement les applications libres pour tous les processus du contenu, la préparation des
publicités et la conception et la mise en page d’un journal.

Artem Goryainov, consultant-formateur et coordonnateur TIC de l’initiative civile sur la


politique de l’Internet, a souligné l’importance du projet relatif à l’utilisation des TIC dans les
petites salles de rédaction pour les organes de presse régionaux du Kazakhstan: “la mise en
œuvre de ce type de projets accroît l’intérêt pour les logiciels libres et promeut leur utilisation
dans l’industrie de l’édition. Les nouvelles petites entreprises peuvent considérablement
minimiser les risques économiques et juridiques liés à l’utilisation de logiciels sans licence en
choisissant d’avoir recours aux logiciels libres.”

Pays/thèmes connexes

· Kazakhstan
· Outils de traitement de l'information
· Formation des professionnels des médias

28
· Programme international pour le développement de la communication (PIDC)
· CI - Magazine hebdomadaire
http://portal.unesco.org/ci/fr/ev.php-
URL_ID=27887&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html

UNION EUROPÉENNE / CONFÉRENCE DE POZNAN


Climat : L'accord de l'Union européenne salué depuis la Conférence de
Poznan
12 décembre 2008 – Le chef de la Convention des Nations Unies sur les changements
climatiques, Yvo de Boer, a salué vendredi l'accord de l'Union européenne sur le changement
climatique depuis Poznan (Pologne) où se déroulent des négociations mondiales sur la
réduction des émissions de gaz à effet de serre.

« L'accord de l'Union européenne sur le climat lance un message clair que les Etats Membres
pourront surmonter les obstacles et régler les difficultés au cours des négociations à Poznan et
dans 12 mois à Copenhague», a dit Yvo de Boer dans un communiqué.

« C'est le signe que les pays développés peuvent faire preuve de la détermination et du courage
que l'on attend à Poznan », a-t-il ajouté.

Il a aussi estimé que cet accord montrait au monde que la réduction des émissions de gaz à
effet de serre d'ici à 2020 était cohérente avec le relèvement de l'économie dans un cadre « vert
».

Lors d'une conférence de presse jeudi, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait
appelé de ses voeux un accord rapide de l'Union européenne « sur le climat et l'énergie qui
puisse avoir un impact positif significatif sur les négociations de Poznan ».

Il a aussi espéré un engagement fort de la part des Etats-Unis, estimant que les déclarations
faites par le président-élu Barack Obama « étaient dans la lignée de ce que les Nations Unies
demandaient ».

Interrogé sur le montant des réductions d'émissions, le Secrétaire général a souligné que
l'objectif de Poznan n'était pas encore de fixer des chiffres finaux. Il a néanmoins rappelé
l'’urgence des négociations, puisque selon les pays il faut entre un an et deux ans pour ratifier «
un des traités les plus complexes jamais négociés » et que le Protocole de Kyoto expire en
2012.

« Le monde tiendra les Etats Membres pour responsables de leurs engagements », a réitéré Ban
Ki-moon.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17973&Cr=climat&Cr1=Europe

USA & DROITS DE L’HOMME / HUMAN RIGHTS

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Ban souhaite que les Etats-Unis entrent au Conseil des droits de l'homme
12 décembre 2008 – Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a déclaré vendredi à
Genève qu'il était nécessaire et souhaitable que les Etats-Unis deviennent membre du Conseil
des droits de l'homme des Nations Unies et a souhaité une décision positive en ce sens de la
future administration Obama.

« Les Etats-Unis ont choisi de rester en dehors du Conseil des droits de l'homme. Je souhaite
sincèrement que ce Conseil devienne le Conseil de tous les Etats membres des Nations Unies et
qu'il soit le forum où toutes les questions et préoccupations puissent être soulevées », a dit M.
Ban lors d'une conférence de presse, en réponse à une question d'un journaliste.

« Pour que cela soit possible, il est nécessaire et souhaitable que les Etats-Unis soient membre
du Conseil. C'est ce que j'avais conseillé à l'administration Bush, personnellement et parfois
officiellement. Mais maintenant j'espère que la nouvelle administration examinera
sérieusement et positivement mon appel sur cette question », a-t-il ajouté.

Le Secrétaire général a souligné que ses conversations avec le président-élu américain Barack
Obama et le sénateur américain John Kerry, futur président de la Commission des affaires
étrangères du Sénat, lui laissaient espérer un partenariat plus étroit entre les Etats-Unis et les
Nations Unies notamment sur les questions du changement climatique et du développement.

Ban Ki-moon se trouvait vendredi à Genève pour la commémoration du 60e anniversaire de la


Déclaration universelle des droits de l'homme.

« Nous avons beaucoup progressé depuis l'adoption de la Déclaration. Mais la réalité est que
nous n'avons pas été à la hauteur de sa vision – du moins pas encore », a-t-il déclaré dans un
discours devant le Conseil des droits de l'homme. « Une pauvreté abjecte, des discriminations
honteuses et une violence atroce continuent de peser sur des millions de gens. Alors que nous
marquons cet anniversaire, nous devons aussi être conscients de l'inhumanité à laquelle trop de
gens à travers le monde sont confrontés », a-t-il ajouté.

Lors de sa conférence de presse, M. Ban a souligné qu'au cours de l'année passée il avait
cherché à obtenir une force des Nations Unies plus robuste pour protéger les civils en
République démocratique du Congo et qu'il avait milité pour davantage de droits
démocratiques et de libertés au Myanmar et ailleurs.

Il s'est aussi félicité dans son discours de l'adoption deux jours plus tôt par l'Assemblée
générale de l'ONU du Protocole facultatif relatif au Pacte international sur les droits
économiques, sociaux et culturels permettant de renforcer la protection de ces droits.

Le Secrétaire général a également estimé le Conseil des droits de l'homme pouvait avoir un
impact extraordinaire si ses membres étaient en mesure "de dépasser un comportement partisan
et des divisions régionales ». « Le Conseil doit s'intéresser aux violations des droits de l'homme
là où elles se produisent. Le Conseil devrait aussi pousser les pays à suivre les
recommandations des experts indépendants et des organes du traité chargés de surveiller les
droits de l'homme. Tous les Etats membres ont une responsabilité dans la réussite du Conseil »,
a-t-il ajouté.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17979&Cr=&Cr1=

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ZIMBABWE & CHOLERA
Choléra au Zimbabwe : Ban troublé par les dénégations du Président Mugabe
/ Zimbabwe’s cholera epidemic is not over, stresses Secretary-General
12 December 2008 – Secretary-General Ban Ki-moon stressed today that the worst cholera
outbreak in Zimbabwe’s history, contrary to remarks by the country’s President, is far from
over, as United Nations agencies appealed for more funds to tackle the crisis and the effects of
collapsing social services.
12 décembre 2008 – Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est dit vendredi à Genève
troublé par la situation au Zimbabwe, où le président Robert Mugabe nie la persistance d'une
épidémie de choléra alors que le nombre de morts s'accroît quotidiennement.

« Les dirigeants politiques reçoivent un mandat de leur propre population. Ils ne restent au
pouvoir que pour assurer la sécurité et le bien-être de leur peuple. Avec l'épidémie de choléra
au Zimbabwe et dans la région, je suis profondément troublé par la détérioration de la situation
humanitaire, pour laquelle le gouvernement du Zimbabwe ne peut pas fuir sa responsabilité », a
déclaré le Secrétaire général lors d'une conférence de presse.

Il a aussi souligné « le besoin de justice après les graves violations du droit international
humanitaire » commises au Zimbabwe.

« J’ai rencontré le président Mugabe il y a deux semaines à Doha. Ca a été un entretien ... très
long et très intense. Des discussions très tendues. Juste un tête à tête sans personne autour. J’ai
choisi de le rencontrer en personne pour faire autant pression que possible. Je lui ai parlé de
façon très sincère, de façon personnelle et en tant que Secrétaire général des Nations Unies, sur
de nombreux thèmes y compris celui de son héritage en tant que leader politique en Afrique »,
a révélé le Secrétaire général en réponse à une question sur la nécessité du départ du président
du Zimbabwe, dont la dernière élection à la présidence – la sixième – a été gravement
controversée.

« Le dialogue a été difficile et ne s’est pas bien passé », a-t-il ajouté, indiquant qu’il avait pu
obtenir des concessions sur l’accès humanitaire mais aucune réponse sur l’accord de partage du
pouvoir du 15 septembre dernier.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17977&Cr=Zimbabwe&Cr1=choléra
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=29291&Cr=zimbabwe&Cr1=

Liens utiles /Useful links :

UN-Habitat

UN-Habitat – World Urban Forum

Mission permanente du Canada auprès des Nations Unies à New York

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Opérations de maintien de la paix des Nations Unies

Montréal International et les organisations internationales à Montréal

Association canadienne pour les Nations Unies /United Nations Association in Canada

ACNU-Québec /UNAC-Québec

ACNU-Saguenay-Lac-Saint-Jean

Dates importantes à venir / Next important dates

Célébrations et manifestations des Nations Unies /

Années

2008 - Année internationale de la pomme de terre

2008 - Année internationale de l'assainissement

2008 - Année polaire internationale (2007-2008)

2008 - Année internationale de la planète Terre

2010 - Année internationale de la biodiversité

2011 - Année internationale des forêts

Décennies

Journées

21 septembre 2008 - Journée internationale de la paix : « Droits de l'homme et maintien de la


paix »

Journée internationale de la protection de la couche d'ozone (16 septembre)

24 septembre 2008 - Journée polaire internationale - peuples

5 octobre 2008 – Journée mondiale des enseignants

6 octobre 2008 – Journée mondiale de l’habitat

16 octobre 2008 – Journée mondiale de l’alimentation

17 octobre 2008 – Journée internationale pour l’éradication de la pauvreté

24 octobre 2008 – Journée des Nations Unies

20 novembre 2008 – Journée mondiale de l’enfance

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Journée mondiale de lutte contre le SIDA (1er décembre)

Journée internationale des volontaires pour le développement économique et social (5


décembre)

Journée de l'aviation civile internationale (7 décembre)

Journée des droits de l'homme (10 décembre)

Retrait de la liste d'envoi / If you do not wish to receive this bulletin


Ce bulletin est envoyé à tous nos membres et d’autres personnes intéressées. Si vous ne
désirez pas le recevoir, prière d'envoyer un courriel avec le mot "retrait" à l'adresse suivante:
acnu@uqam.ca / This bulletin is sent to all members and other interested parties. If you do not wish to
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UQÀM, Pavillon Judith-Jasmin bureau J-4350, UQÀM, Pavillon Judith-Jasmin, bureau J-4350,
405, rue Sainte-Catherine Est, C.P. 8888, succursale Centre-ville
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Tél: (514) 987-3000, poste 7621 Fax :(514) 987-0249
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