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Members and others who want to propose themes or contributions on subjects that we
ADMINISTRATEURS could include in the bulletin are welcome. You can send me your opinions at
acnu@uqam.ca with the mention “ACNUExpress COMMENTAIRES”.
Michel Barcelo
L’éditeur / The editor
François Carrier Michel Barcelo, OUQ, ICU
Claude-Yves Charron
Dans ce numéro / In this issue:
Renato Cudicio NOUVELLES DE L’ACNU-GRAND MONTRÉAL /NEWS FROM UNAC-GREATER
MONTRÉAL (p.1)
Nous vous souhaitons d’excellentes fêtes et mille vœux pour l’année 2009. / We
Riham Sayed Omar wish you all the best for the holidays and the New Year 2009.
Landry Signé
Michèle Bertrand
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NOUVELLES DE L’ONU / UNITED NATIONS NEWS
Sommaire
PAR MISSIONS
BANQUE MONDIALE : RALENTISSEMENT ÉCONOMIQUE (p.2)
INTERDICTION DES BOMBES À SOUS-MUNITION (p.4)
CHANGEMENT CLIMATIQUE : POZNAN (p.5)
CLIMAT : CATASTROPHES (p.6)
CRISE FINANCIÈRE ET FINANCEMENT DE L’ÉDUCATION (p.7)
DROITS DE L’HOMME (p.7)
FAIM DANS LE MONDE (p.9)
FÉDÉRATION MONDIALE DES ASSOCIATIONS NATIONALES POUR LES NATIONS UNIES (ANUS)
(p.12)
GESTION MONDIALE DES FORÊTS (p.12)
MAINTIEN DE LA PAIX (p.13)
NOUVELLE RÉVOLUTION COPERNICIENNE (p.15)
PNUE : ÉCOSYSTÈMES RICHES EN CARBONE / CLIMATE CHANGE AND BIODIVERSITY LOSS (p.16)
RECRUDESCENCE DE L’ESCLAVAGE (p.19)
CONFÉRENCE DE DOHA (p.20)
UNEP : CARBON EMISSIONS (p.20)
PAR MISSIONS
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2009. Les pays riches connaîtront vraisemblablement l'année prochaine une croissance
négative.
« Nous constatons que l'économie mondiale est en train de passer d'une longue période de
croissance forte, tirée par les pays en développement, à une période de grande incertitude, la
crise financière actuelle ayant ébranlé les marchés partout dans le monde », a déclaré Hans
Timmer, directeur de l'équipe chargée d'analyser les tendances mondiales à la Banque
mondiale. « Le ralentissement observé dans les pays en développement est très significatif
parce que le resserrement du crédit affecte directement les investissements, un facteur essentiel
des fortes performances réalisées par les pays en développement durant les cinq dernières
années. »
Le resserrement du crédit ainsi qu'une plus grande frilosité face aux risques devraient entraîner
une baisse de la croissance de l'investissement dans les pays en développement. Cette dernière,
qui était de 13% en 2007, ne dépassera pas 3,5% en 2009, selon les prévisions : une baisse
lourde de conséquences étant donné que la croissance de l'investissement contribue pour un
tiers à la croissance du PIB.
Dans la région Asie de l'Est et Pacifique, on estime que la croissance du PIB devrait ralentir à
8,5% en 2008 et descendre à 6,7% en 2009. La région a été confrontée à une vente massive
d'actions et à une chute importante du volume des exportations. La croissance de la Chine
devrait passer de 9,4% en 2008 à 7,5 % en 2009, toutefois le plan de relance d'un montant de
586 milliards de dollars annoncé récemment par le gouvernement pourrait faire remonter la
croissance à 8,5% en 2010.
La région Moyen-Orient et Afrique du Nord semble avoir bien résisté en 2008, avec une
croissance maintenue à 5,8%, mais ce chiffre global masque des fluctuations considérables au
niveau du commerce, de la balance courante et des conditions du financement extérieur. Les
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pays exportateurs de pétrole étant confrontés à une baisse de revenus en 2009, la croissance
régionale ne devrait pas dépasser 3,9% en 2007.
La croissance en Asie du Sud est passée à 6,3% en 2008 contre 8,4 % en 2007, et devrait
descendre à 5,4% en 2009. La hausse des prix des denrées alimentaires et des carburants, le
resserrement du crédit et la baisse de la demande internationale se sont répercutés sur les
comptes extérieurs et ont provoqué un ralentissement de la croissance de l'investissement. C'est
en Inde et au Pakistan, où la production industrielle a véritablement chuté, que le déclin est le
plus sensible.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17959&Cr=Banque&Cr1=crise
First used in World War II, cluster munitions contain dozens of smaller explosives designed to
disperse over an area the size of several football fields, but often fail to detonate upon impact,
creating large de facto
3 décembre 2008 – Des représentants de 100 gouvernements étaient réunis à Oslo mercredi
pour signer une convention historique sur le désarmement prohibant l'utilisation, la production,
le transfert et le stockage des bombes à sous-munitions, qui se dispersent en des centaines de
petits engins explosifs.
Utilisées pour la première fois lors de la seconde guerre mondiale, les bombes à sous-
munitions ont été employées dans au moins 32 pays et territoires. Elles dispersent de grands
nombres de petites bombes sur une zone de la taille de plusieurs terrains de football.
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Si elles sont faites pour exploser au moment de l'impact, en réalité un grand nombre d'entre
elles restent non explosées, se transformant de fait en mines qui menacent la vie des civils
pendant des années après avoir été dispersées.
Près de 98% des victimes de ces bombes sont des civils, sans compter l'effet sur les terres
arables et le bétail.
Au Laos par exemple, les opérations de nettoyage se poursuivent après plus de 30 ans de
conflit, qui ont laissé 75 millions d'engins non explosés à travers le pays. Au Liban, ce sont
plus 48 millions de mètres carrés de terre qui ont été couverts en juillet et août 2006, lors de la
guerre entre Israël et le Hezbollah libanais, tuant et blessant plus de 300 civils.
Le message souligne l'importance du fait que les gouvernements n'estiment plus que les
bombes à sous-munition doivent nécessairement faire partie de leur arsenal, qu'ils sont prêt à
examiner les entraves que ces bombes font peser sur le développement et acceptent d'en
détruire les stocks.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17917&Cr=désarmement&Cr1=bombes
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=29180&Cr=disarmament&Cr1=
1 décembre 2008 – La conférence des 192 Etats Membres de la Convention-Cadre des Nations
Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) s'est ouverte lundi à Poznan (Pologne) en
présence de plus de 1.100 participants pour négocier un projet de convention sur le changement
climatique devant entrer en vigueur en 2013, qui fait à présent 82 pages.
« Les plus de 700 pages de propositions ont été distillées en un simple document de 82 pages,
que les gouvernements peuvent désormais affiner compte tenu de ce qu'ils souhaitent adopter
en 2009 à Copenhague », indique un communiqué.
La conférence de Poznan, qui doit durer jusqu'au 12 décembre, est la première au cours de
laquelle les délégués, parmi lesquels des ministres, débattront de leur vision à long terme pour
une action coopérative contre le changement climatique, selon l'UNFCCC.
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Elle réunit aussi les 183 Etats parties au Protocole de Kyoto, qui expire fin 2012 et qui doit être
remplacé par des objectifs plus ambitieux alors que les scientifiques préviennent qu'un
changement de température de plus de 2 degrés Celsius sur la planète Terre aura à court terme
des conséquences catastrophiques pour les hommes et les êtres vivants de toutes espèces.
Une des questions clefs concerne les mécanismes relatifs au financement, aux technologies et
aux capacités destinés à aider les pays en développement à réduire leurs émissions de gaz à
effet de serre tout en assurant la promotion d'une croissance verte.
En 2007, les parties ont convenu de réduire le niveau des émissions de 25% à 40% en dessous
du niveau de 1990 – des niveaux qui pourraient être confirmés à Poznan.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17896&Cr=climat&Cr1=développement
CLIMAT : CATASTROPHES
Neuf catastrophes naturelles sur dix sont désormais liées au climat, selon
l'ONU
3 décembre 2008 – Les agences humanitaires des Nations Unies et la Stratégie internationale
de prévention des catastrophes (ISDR) ont appelé mercredi à une accélération des efforts pour
réduire les risques de catastrophes naturelles et mieux se préparer à leurs conséquences, lors de
la conférence sur le changement climatique qui se déroule à Poznan (Pologne) jusqu'au 12
décembre.
Il s'agit de la première fois qu'un tel appel conjoint est lancé. Il découle de la simple
constatation que « le changement climatique n'est pas un scénario futuriste mais un phénomène
en cours et que des millions de personnes souffrent déjà de leurs conséquences », indique un
communiqué du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA).
Le nombre de catastrophes enregistrées a doublé de 200 à 400 par an sur les deux dernières
décennies. Neuf catastrophes sur dix sont maintenant liées au climat et au cours des 20
prochaines années elles ne feront que croître en nombre et intensité.
Il y a eu environ 50 grandes inondations en 1985 contre plus de 200 en 2005. Entre 1988 et
2007, 75% des catastrophes ont été liées au climat, causant 45% des morts et 80% des pertes
économiques causées par des catastrophes naturelles.
Si l'on compte que 97% des décès liés à ces catastrophes ont lieu dans des pays en
développement, il est clair que la préparation à leurs conséquences est cruciale, selon le
communiqué.
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La Chine a ainsi investi 3,15 milliards de dollars dans des mesures pour éviter les inondations
entre 1960 et 2000, évitant des dommages estimés à 12 milliards de dollars. Des pays comme
le Bangladesh et le Mozambique montrent à quel point une bonne préparation peut empêcher le
nombre de victimes de s'accroître, selon OCHA.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17913&Cr=climat&Cr1=catastrophes
“It is, in short, the lifeblood for a nation's future economic growth and prosperity,” Mr. Ban
told a high-level event focusing on financing to achieve “education for all” – the pledge made
by world leaders in the Senegalese capital, Dakar, in 1999.
28 novembre 2008 – La crise financière mondiale ne doit pas servir de justification à une
réduction du financement de l'éducation, ont conclu les ministres et représentants des 153 pays
qui participaient à la 48e session de la Conférence internationale de l'éducation de l'UNESCO,
qui a pris fin le 28 novembre à Genève.
Cette conférence d'une semaine, dont le thème était « L'éducation pour l'inclusion : la voie de
l'avenir », a examiné les différentes manières d'assurer une éducation aux centaines de millions
de personnes qui n'ont pas ou peu accès à l'éducation.
Parmi ces populations, on compte 75 millions d'enfants exclus de l'école. Plus de la moitié sont
des filles et un tiers d'entre eux sont des handicapés. La plupart de ces enfants vivent dans des
communautés pauvres et isolées ou des bidonvilles. Beaucoup travaillent et nombre d'entre eux
appartiennent à des populations autochtones et des minorités linguistiques ou vivent dans des
situations de guerre ou de post-conflit.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17881&Cr=éducation&Cr1=UNESCO
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=29129&Cr=Doha&Cr1=
DROITS DE L’HOMME
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Le Canada célèbre la Journée des droits de la personne
10 décembre 2008 (13 h 15 HNE) Nº 238 - Le ministre des Affaires étrangères, l'honorable
Lawrence Cannon, a souligné aujourd’hui le 60e anniversaire de la Déclaration universelle des
droits de l'homme.
Le 10 décembre 1948, les Nations Unies ont adopté la Déclaration universelle des droits de
l’homme. La communauté internationale s’est alors unie dans l’affirmation, pour la première
fois, des droits de chacun à la dignité et à la justice fondamentales, sans distinction de couleur,
de race, d’origine ethnique ou d’affiliation religieuse.
« Soixante ans plus tard, le Canada célèbre cet accomplissement majeur, qui a jeté les bases de
la paix, de la démocratie et de la liberté dans le monde. Nous évoquons avec fierté et
reconnaissance le courage et le dévouement des héros des droits humains, et en particulier du
Canadien John Humphrey, qui a rédigé la première version de la Déclaration universelle. Ce
document est considéré comme l’un des plus importants du XXe siècle et constitue la pierre
angulaire de la protection des droits humains à l’échelle mondiale.
« Le Canada s’est toujours fait le champion des droits humains dans le monde. Nous
continuerons de nous opposer énergiquement aux violations des droits humains afin de
protéger les droits universels et les libertés fondamentales. Le Canada travaillera en
collaboration avec d’autres gouvernements, en se rendant mutuellement imputables de leur
respect des droits humains et en soutenant les pays qui travaillent sincèrement à faire valoir les
droits humains de leurs citoyens.
Nous allons continuer de lutter pour les droits humains et les libertés fondamentales de chaque
homme, femme et enfant de tous les pays du monde, afin de réaliser les idéaux de la
Déclaration universelle. »
Né à Berlin en 1917, fils de l'écrivain Franz Hessel et d'Helen Grund, il est entré au ministère
français des affaires étrangères à la fin de la Seconde guerre mondiale. « J'étais un diplomate
français frais émoulu du dernier concours. J'avais été reçu le 15 octobre 1945 et je suis arrivé à
New York en février 1946. J'ai fait la connaissance d'Henri Laugier, qui était alors Secrétaire
général adjoint des Nations Unies. Il m'a pris comme directeur de cabinet. Avec lui, il y avait
John Peters Humphrey, directeur de la Division des droits de l'homme au Secrétariat des
Nations Unies. J'étais en contact permanent avec l'équipe qui a rédigé la Déclaration, dont
l'Américaine Eleanor Roosevelt et le Français René Cassin », se souvient-il. « Au cours des
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trois années, 1946, 1947, 1948, il y a eu une série de réunions, certaines faciles et d'autres plus
difficiles. J'assistais aux séances et j'écoutais ce qu'on disait mais je n'ai pas rédigé la
Déclaration. J'ai été témoin de cette période exceptionnelle », ajoute-t-il.
Selon lui, « la Déclaration témoigne de l'audace de cette époque. René Cassin a eu le culot de
l'appeler universelle alors qu'on l'a fait à 18 et qu'elle a été adoptée par 48 pays. Toutefois, elle
a le droit d'être qualifiée d'universelle car elle a été rédigée avec grand soin. » Il rappelle que la
composition de la commission chargée de la rédaction était très ouverte, avec des représentants
de près de vingt pays, dont la Chine, l'Union soviétique, le Royaume Uni, l'Egypte, l'Inde,
l'Iran, le Liban, le Panama, le Chili, etc... « On ne peut pas dire que cela soit un texte
occidental. Les 30 articles sont bien rédigés. Certes on retrouve des termes utilisés dans la
Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 et le Déclaration d'indépendance des
Etats-Unis. Mais il est injuste de dire que ce texte a été imposé par les Occidentaux. Quand il a
été contesté, il l'a été par des gouvernements autoritaires et non pas par les peuples eux-mêmes
», souligne-t-il.
La Déclaration universelle des droits de l'homme, qui énonce les droits fondamentaux de
l'individu, a été adoptée le 10 décembre 1948 à Paris par 48 votes pour, zéro contre et 8
abstentions.
Aujourd'hui, Stéphane Hessel pense que le texte a un peu vieilli : « C'est un monument d'une
certaine époque. Il n'a pas abordé un certain nombre de problèmes, comme la relation de
l'homme avec la Terre et le terrorisme ». Toutefois, il juge que la Déclaration « reste
parfaitement valable car les droits qu'elle proclame restent valables ».
Selon lui, il reste beaucoup à faire sur le plan des droits économiques et sociaux qui font partie
de la Déclaration. « Il n'y a pas de pays où en matière de droit à l'emploi, de droit à la santé, de
droit au logement, il ne reste beaucoup à faire », dit-il. « La réalité n'est pas ce dont rêvaient les
rédacteurs de la Déclaration mais ils le savaient. La Déclaration était un programme proposé
aux Etats », conclut-il.
Stéphane Hessel devait recevoir mercredi à Paris le Prix UNESCO/Bilbao par le directeur
général de l'UNESCO, Koïchiro Matsuura, pour sa contribution exceptionnelle « à la
promotion d'une culture des droits de l'homme, de justice et de dignité » ainsi que « son
implication personnelle dans l'adoption de la Déclaration universelle des droits de l'homme ».
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17952&Cr=droits&Cr1=anniversaire
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Et la crise économique et financière actuelle pourrait entraîner une augmentation du nombre
des victimes de la faim et de la pauvreté, met en garde la FAO dans un communiqué publié
mercredi.
“Les prix des denrées alimentaires ont chuté depuis le début de l'année, mais cela n'a pas mis
fin à la crise alimentaire dans beaucoup de pays pauvres”, a déclaré le sous-directeur général de
la FAO, Hafez Ghanem. “Pour des millions de personnes dans les pays en développement,
manger le minimum requis pour mener une vie saine et active reste un rêve lointain. Les
problèmes structurels de la faim et du manque d'accès à la terre, au crédit et à l'emploi ainsi que
les prix élevés des denrées alimentaires demeurent une réalité cruelle”, a-t-il ajouté.
Les prix des principales céréales ont chuté de plus de moitié par rapport aux sommets atteints
début 2008, mais ils restent élevés comparés aux niveaux des années précédentes. Bien qu'il ait
fortement baissé au cours des derniers mois, l'indice FAO des prix des denrées alimentaires
était, en octobre 2008, toujours plus haut de 28% par rapport à son niveau d'octobre 2006.
Les prix des semences, des fertilisants (et d'autres intrants) ayant plus que doublé depuis 2006,
les paysans pauvres n'arrivent plus à augmenter leur production alors que les fermiers riches,
notamment dans les pays développés, ont les moyens de faire face à la hausse des coûts des
intrants et peuvent s'agrandir. Résultat: l'accroissement de la production céréalière dans les
pays développés atteindrait au moins 10% en 2008 alors qu'il ne dépasserait même pas 1%
dans les pays en développement.
“Si le recul des prix et les restrictions sur le crédit associés à la crise économique devaient
forcer les paysans à réduire les surfaces plantées, un nouveau cycle dramatique affectant les
prix des denrées alimentaires pourrait se déclencher l'an prochain”, a indiqué M. Ghanem.
La grande majorité de la population sous-alimentée vit dans les pays en développement. Ils
étaient 907 millions en 2007, selon L'état de l'insécurité alimentaire dans le monde, sept pays
rassemblant, à eux seuls, 65% de ces personnes: Inde, Chine, République démocratique du
Congo, Bangladesh, Indonésie, Pakistan et Ethiopie.
Il est évident que des progrès dans ces pays très peuplés pourraient avoir d'importantes
répercussions sur la diminution générale de la faim dans le monde, indique le rapport.
L'Asie étant très peuplée et les progrès en matière de réduction de la faim étant relativement
lents, environ deux tiers des sous-alimentés du monde vivent dans cette région, soit 583
millions de personnes en 2007. Côté positif, certains pays d'Asie du Sud-Est comme la
Thaïlande et le Vietnam sont sur la bonne voie pour atteindre l'objectif de réduction de la faim
du Sommet mondial de l'alimentation. Mais l'Asie du Sud et l'Asie Centrale ont essuyé des
revers dans ce domaine, selon le rapport.
10
En Afrique subsaharienne, une personne sur trois (soit 236 millions en 2007) souffre de faim
chronique. Cette partie du monde possède la plus forte proportion de personnes sous-
alimentées par rapport à la population totale, selon le rapport de la FAO.
Le Ghana est le seul pays qui soit parvenu à atteindre les objectifs du Sommet mondial de
l'alimentation et ceux du Millénaire pour le développement. La croissance de la production
agricole a joué un rôle déterminant à cet égard.
L'Amérique latine et les Caraïbes ont obtenu les meilleurs résultats en matière de réduction de
la faim, mais c'était avant la flambée des prix des denrées alimentaires. Celle-ci a accru le
nombre d'affamés dans cette partie du monde le portant à 51 millions de personnes en 2007.
Les pays du Proche-Orient et d'Afrique du Nord sont en général ceux chez qui les taux de sous-
alimentation sont les plus bas du monde en développement. Mais les conflits notamment en
Afghanistan et en Irak ainsi que la hausse des prix des denrées alimentaires ont fait passer le
nombre de sous-alimentés de 15 millions en 1990-92 à 37 millions de personnes en 2007.
Un certain nombre de pays étaient sur la bonne voie pour atteindre les objectifs du Sommet
mondial de l'alimentation avant que ne survienne la flambée des prix des denrées alimentaires.
Toutefois, même ces pays ont payé leur tribut, une partie des progrès ayant été annulée par la
hausse des prix alors que la crise affectait principalement les plus pauvres, les paysans sans
terre et les ménages dirigés par des femmes, a indiqué M. Ghanem.
“Il faudrait un effort mondial considérable et une détermination sans faille ainsi que des actions
concrètes pour réduire de 500 millions le nombre de sous-alimentés à l'horizon 2015.”
Le recul de la demande dans les pays développés menace les revenus tirés des exportations
dans les pays en développement. Les rapatriements de salaires, les investissements et les autres
flux de capitaux, notamment l'aide au développement, sont également à risque.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17941&Cr=faim&Cr1=FAO
11
FÉDÉRATION MONDIALE DES ASSOCIATIONS
NATIONALES POUR LES NATIONS UNIES (ANUS)
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5 décembre 2008, Poznan/Rome – Pour garantir le rôle clé que les forêts gérées durablement
peuvent jouer dans l’atténuation des effets négatifs du changement climatique, un nouveau
cadre stratégique a été lancé à Poznan par 14 organisations internationales rassemblées au sein
du Partenariat de collaboration sur les forêts.
Conçu pour les responsables politiques et tous ceux qui s’occupent de forêts dans le monde, le
cadre stratégique souligne l’importance d’aider les pays à prendre des mesures pour atténuer et,
parallèlement, s’adapter au changement climatique.
Le nouveau cadre s'appuie sur la Convention cadre des Nations Unies sur les changements
climatiques (UNFCCC). Les forêts couvrent près d’un tiers de la surface émergée de la planète
et représentent quasiment la moitié de son réservoir de carbone terrestre.
Selon l'Évaluation des ressources forestières mondiales de la FAO, le carbone total des forêts a
12
été estimé à 633 gigatonnes en 2005, soit 160 tonnes de carbone par hectare. La déforestation,
la dégradation des forêts et autres changements qui interviennent dans les forêts contribuent
pour beaucoup (17,4 pour cent) aux émissions de gaz à effet de serre, essentiellement dans les
pays en développement tropicaux.
L’aménagement forestier
“L’aménagement durable des forêts a un rôle stratégique fondamental à jouer pour parvenir à
une atténuation des changements climatiques à long terme et à une adaptation efficace. Cela va
bien au-delà de la gestion traditionnelle et comprend la conservation de la biodiversité, l’appui
aux moyens d’existence, la fourniture de toute une gamme de biens et services forestiers, et des
considérations liées à la gouvernance et au financement”, indique M. Jan Heino, Président du
Partenariat de collaboration sur les forêts et sous-Directeur général de la FAO responsable du
Département des forêts.
Les forêts jouent un rôle important dans l’atténuation du changement climatique par la
séquestration, la substitution et la conservation du carbone. Ce rôle est fonction de leur gestion
et de l’efficacité des politiques à l’échelon local, national et mondial.
Le bois est une ressource renouvelable et, lorsqu’il est tiré de forêts gérées durablement, il
constitue un réservoir efficace de stockage du carbone. Si la récolte du bois réduit
temporairement le stockage du carbone dans la forêt, une grande partie du carbone récolté peut
être emmagasinée dans les produits forestiers durant de nombreuses décennies.
Lorsque le bois est utilisé dans la fabrication de produits à long terme comme les habitations et
le mobilier, la réduction des émissions de gaz à effet de serre est importante par rapport à
d’autres matériaux plus énergivores et gros consommateurs de carbone comme le béton,
l’acier, l’aluminium et le plastique.
Le cadre stratégique du Partenariat de collaboration sur les forêts entend fournir une réponse
coordonnée du secteur forestier au programme mondial de lutte contre les changements
climatiques.
Sa force réside dans le fait qu’il a été créé conjointement et approuvé par les principales
organisations forestières mondiales. Il sert de directives à tous les décideurs et praticiens
forestiers du monde entier.
http://www.fao.org/news/story/fr/item/8807/icode/
MAINTIEN DE LA PAIX
Alain Le Roy : « Nous allons là où les autres ne veulent pas aller » / We are
going where others do not want to go’ – UN peacekeeping chief
28 November 2008 – The 18 United Nations peacekeeping operations worldwide are carrying
out their work well under circumstances that are often extremely difficult and in areas where
13
no other major organizations or countries are prepared to be involved, the head of the world
body’s missions says.
28 novembre 2008 – Le nouveau chef des opérations de maintien de la paix, Alain Le Roy, qui
a pris ses fonctions en août, a été immédiatement accaparé par les crises au Darfour (Soudan)
et dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), deux régions où il s'est rendu en
octobre et en novembre pour évaluer la situation sécuritaire et humanitaire sur le terrain.
« Je reviens de la République démocratique du Congo (RDC) où il est clair que dans l'est du
pays la situation est très grave et peut encore se détériorer. Il y a d'ores et déjà près d'1,5
million de déplacés. Des combats ont lieu presque tous les jours et le nombre de déplacés
augmente », explique-t-il dans un entretien au Centre d'actualités de l'ONU.
Il note également que le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) et les
agences des Nations Unies sont très impliqués sur toutes les questions humanitaires. Et dans le
cadre du dialogue politique, le Secrétaire Général de l'ONU est très engagé et a participé au
Sommet international de Nairobi.
Plus de trois mois après avoir pris ses fonctions à la tête du Département des opérations de
maintien de la paix, Alain Le Roy note « l'énormité de la tâche : 110.000 hommes, un budget
de plus de 7 milliards de dollars ». « Je rencontre au siège de l'ONU beaucoup de gens
remarquablement compétents et motivés, de très grande qualité. C'est très important. Et lors de
mes missions sur le terrain, je rencontre également beaucoup de gens très dévoués et
compétents. Les critiques sont parfois injustes. Nous allons là où les autres ne veulent pas aller.
Nous sommes parfois des bouc-émissaires faciles. Au cours de ces visites sur le terrain, je
constate au contraire que les missions, dans leur très grande majorité, se déroulent bien.
J'entends dire aussi que l'ONU ouvre des missions de maintien de la paix mais n'en ferme
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jamais. Ce n'est pas vrai. Cette année par exemple, nous avons en avons fermé deux, la Mission
en Erythrée/Ethiopie et la Mission en Sierra Leone », explique-t-il.
Dans les années qui viennent, Alain Le Roy souhaite apporter quelques changements à son
Département : « D'abord, j'aimerais asseoir la réforme qui a eu lieu, la séparation entre le
Département des Opérations de Maintien de la Paix et le Département d'Appui aux Missions
(DFS). Je crois qu'elle s'est passée dans de bonnes conditions, il faut maintenant la stabiliser,
en particulier faire en sorte que les équipes intégrées fonctionnent le mieux possible.
Deuxièmement, il faut engager une réflexion sur les opérations de maintien de la paix. N'a-t-on
pas atteint des limites avec 110.000 hommes sur le terrain ? Dans quels cas l'opération de
maintien de la paix de l'ONU est-elle la mieux adaptée ? N'y-a-t'il pas d'autres solutions ?
N'est-il pas temps de revisiter le rapport Brahimi sorti en 2000 sur les opérations de maintien
de la paix ? N'est ce pas le moment de remettre à jour notre doctrine ? Est-ce que les mandats
qui nous sont donnés sont toujours réalisables ? Où en est-on de la réflexion sur la protection
des civils ? Et la réflexion sur la responsabilité de protéger ? Il y a un énorme travail de
réflexion à mener y compris sur les cas où nous pouvons développer des partenariats, avec
l'Union européenne, avec l'Union africaine. »
Selon lui, on peut ainsi se poser la question de la viabilité d'une opération de maintien de la
paix en Somalie. « Les chances de succès d'une telle opération sont très faibles. L'histoire
récente a montré que c'était très difficile. La meilleure solution serait sans doute une force
multinationale sous mandat ONU ; cette force aurait la robustesse nécessaire pour faire face à
la situation », dit-il.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17889&Cr=Roy&Cr1=paix
« Lançons une nouvelle révolution copernicienne, une révolution de la pensée, une révolution
en action », a dit M. Ban en référence à Nicolas Copernic, qui, en 1515, a été le premier à
développer la théorie selon laquelle la terre tourne autour du soleil et que la terre n'est pas le
centre de l'univers.
Il a salué l'adoption d'un plan de travail pour l'année prochaine dans la perspective de la
conférence finale de Copenhague fin 2009. Il a exhorté les participants à décider, « dès
maintenant, et pas en 2012 » - date de l'expiration du Protocole de Kyoto -, d'un plan d'action
pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre, responsables des changements
climatiques.
15
Il a enfin appelé à ce que les pays réaffirment le caractère urgent de la cause de la lutte contre
le changement climatique.
Ban Ki-moon a fait directement référence au leadership de l'Europe, dont les dirigeants sont
réunis au même moment sur la question à Bruxelles ainsi qu'à celui du prochain gouvernement
des Etats-Unis de Barack Obama.
« Il n'y a pas de retour en arrière possible sur les engagements qui ont été pris sur le carbone. Il
faut en finir avec le blocage : à qui la faute, qui doit commencer », a-t-il insisté.
Le Secrétaire général a réitéré son appel à un « New Deal Vert » et cité en exemple des pays
comme le Danemark et le Brésil qui ont su intégrer l'écologie à leur industrialisation et à leur
croissance, ainsi que les initiatives prises par la Chine et l'Inde.
La lutte contre le changement climatique et celle contre la crise financière actuelle ont ceci en
commun qu'elles requièrent un ensemble de mesure de relance massives, et qu'elles doivent
toutes deux aller à des projets « verts », a martelé Ban Ki-moon.
En marge du sommet, le Japon a annoncé qu’il allouait 92,1 millions de dollars à un projet du
Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et d’autres agences des Nations
Unies pour aider 22 pays d’Afrique à prendre des mesures d’adaptation aux changements
climatiques.
Les pays concernés sont notamment le Burkina Faso, le Cameroun, l’Ethiopie, le Gabon, le
Ghana, le Kenya, le Lesotho, le Malawi, le Maroc, le Mozambique, la Namibie, le Nigéria, le
Niger, la République du Congo et le Sénégal.
Ce projet entre dans le cadre de l’initiative « Cool Earth Partnership » lancée par le Japon, d’un
montant de 10 milliards de dollars.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17964&Cr=climat&Cr1=ban
16
5 décembre 2008 – Un nouvel atlas du Programme des Nations Unies pour l'environnement
(PNUE) montre comment la protection des écosystèmes riches en carbone peut à la fois
combattre le changement climatique et la perte de biodiversité.
« En localisant les endroits où des hautes densités de carbone chevauchent des hauts niveaux
de biodiversité, l'atlas met en lumière les endroits où les gouvernements et les investisseurs
peuvent aborder deux crises pour le prix d'une », a dit vendredi Achim Steiner, directeur
exécutif du PNUE.
Premier du genre, il arrive au moment où les Etats Membres de l'ONU sont réunis à Poznan
(Pologne) pour des négociations pour une convention sur le climat ». Les négociateurs
cherchent notamment à promouvoir le financement du Programme pour la réduction des
émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD) dans un accord post-
2012 sur le climat.
L'Atlas inclut des cartes régionales ainsi que des cartes nationales pour six pays tropicaux
indiquant les endroits où le stockage de carbone est élevé et coïncide avec des régions
d'importance pour la biodiversité. On estime que les écosystèmes terrestres de la planète
stockent 2.000 milliards de tonnes (gigatonnes) de carbone (GtC) dans la biomasse au-dessus
du sol et dans le sol, avec une proportion importante de ce carbone localisée dans les
écosystèmes tropicaux.
Les Andes tropicales, par exemple, sont le 'point chaud' de biodiversité le plus riche et varié du
monde alors que la forêt vierge de l'Amazone, la zone continue de forêt pluviale la plus vaste
du monde, héberge environ un quart des espèces terrestres du monde. Les zones riches en
biodiversité des Andes tropicales et de l'Amazone représentent 11% du stock total de carbone
dans les Néotropiques.
En Afrique tropicale, plus de 60% des régions riches en biodiversité sont dans des zones riches
en carbone, qui contiennent un total de 18 milliards de tonnes de carbone. L'utilisation des
mêmes techniques que celles utilisées dans l'atlas permettrait d'identifier les endroits où les
zones à haute densité de carbone chevauchent celles à haute densité de grands singes afin
d'identifier les zones où les investissements du REDD pourraient aussi bénéficier à la
conservation des grands singes.
17
Les cartes nationales illustrent les différentes manières d'identifier les zones d'importance pour
la biodiversité et les endroits où elles coïncident avec des zones riches en carbone. En
Tanzanie, les zones clés pour la biodiversité contiennent 17% des stocks nationaux de carbone.
Les zones protégées du Vietnam couvrent 32% des terres identifiées comme ayant des valeurs
élevées tant pour le carbone que pour la biodiversité, démontrant la valeur potentielle du
système de zones protégées pour atteindre les objectifs tant en matière de carbone que de
biodiversité.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17932&Cr=carbone&Cr1=biodiversité
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=29206&Cr=climate&Cr1=
Des puits de vapeur, capables de générer 4-5 Megawatts (MW) d'électricité, l'un d'entre eux
étant même capable de parvenir à la quantité exceptionnelle de 8 MW, ont été atteints en
utilisant la nouvelle technologie.
Cela pourrait signifier une économie allant jusqu'à 75 millions de dollars pour le promoteur
d'une installation de 70 MW, estiment les experts.
Les résultats, annoncés à la Conférence de l'ONU sur le climat de Poznan, en Pologne, ont
ouvert la voie à un effort international en 2009 pour l'expansion de la géothermie le long du
Rift qui s'entend du Mozambique, au sud, à Djibouti, au nord.
18
« Combattre le changement climatique tout en approvisionnant simultanément en énergie deux
milliards de personnes qui n'y ont pas accès sont parmi les défis centraux de cette génération.
La géothermie est 100% autochtone, respectueuse de l'environnement et est une technologie
qui a été sous-utilisée pendant trop longtemps », selon Achim Steiner, Secrétaire général
adjoint de l'ONU et directeur exécutif du PNUE.
« Il y a au moins 4.000 MW d'électricité prêts à être récoltés le long du Rift. Il est temps de
mettre cette technologie en avant afin d'alimenter les moyens d'existences, le développement de
carburants et de réduire la dépendance aux carburants fossiles polluants et imprévisibles. De
l'endroit où l'humanité a fait ses premiers pas émerge une des réponses pour sa survie sur cette
planète », a-t-il ajouté.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17968&Cr=climat&Cr1=énergie
RECRUDESCENCE DE L’ESCLAVAGE
Ban met en garde contre une recrudescence de l'esclavage avec la crise
économique
2 décembre 2008 – Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a mis en garde mardi contre
une recrudescence des pratiques assimilées à de l'esclavage en raison de l'impact de la crise
économique mondiale sur les plus vulnérables, alors que les Nations Unies célébraient mardi la
Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage.
« Le commerce des esclaves a été aboli officiellement il y a 200 ans, mais cette violation
flagrante des droits de l'homme persiste, alimentée par un manque de respect pour la dignité
des êtres humains, une négation de leur humanité et par la pauvreté », déclaré M. Ban dans un
message à l'occasion de cette journée. On estime à 27 millions le nombre de personnes
victimes de l'esclavage aujourd'hui.
Le Secrétaire général relève que les formes traditionnelles d'esclavage existent encore et que de
nouvelles formes contemporaines d'esclavage sont apparues, telles que la vente d'enfants,
l'asservissement via l'endettement et le trafic des êtres humains. « Des travailleurs locaux et
migrants sont souvent des esclaves de facto, comme le sont des gens travaillant dans la
construction, les industries agroalimentaire et de la confection et d'autres industries », souligne-
t-il.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17903&Cr=esclavage&Cr1=ban
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CONFÉRENCE DE DOHA
Doha, une occasion manquée de réformer le système de la dette, selon un
expert
4 décembre 2008 – La conférence des Nations Unies sur le financement du développement de
Doha (Qatar) a été une « occasion manquée » de réformer le système de la dette internationale
qui aurait bénéficié de façon cruciale aux populations des pays concernés, a estimé jeudi un
expert des Nations Unies.
« Il ne s'agit pas d'un problème de ressources mais de volonté politique », a déploré Cephas
Lumina, expert indépendant auprès des Nations Unies sur la dette extérieure et les droits de
l'homme, lors d'une réunion de suivi à Genève.
Ce dernier a fait remarquer que dans le contexte de la crise financière actuelle les pays
créditeurs ont trouvé des centaines de milliards de dollars pour sauver leurs banques qui
avaient agi de façon irresponsable mais qu'ils n'ont pas pu de trouver des ressources similaires
pour régler la crise de la dette, qui touche les pays en développement depuis des décennies.
Cephas Lumina a regretté l'absence d'une approche globale des questions de la dette extérieure
et du développement.
L'expert s'est néanmoins dit encouragé par la mention d'un appel à créer « une structure
intergouvernementale plus efficace pour suivre le financement du développement », sous les
auspices des Nations Unies.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17921&Cr=développement&Cr1=dette
6 December 2008 – Energy use in buildings accounts for one-third of greenhouse gas
emissions, but the huge potential of the construction sector to combat climate change has not
been realized, according to the United Nations Environment Programme (UNEP).
A new report by the agency says that only 10 out of some 4,000 projects in the pipeline of the
UN-sponsored Kyoto Protocol's Clean Development Mechanism (CDM) – which finances
initiatives that help slash emissions – are designed to curb the use of energy in buildings.
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Dozens of surveys conducted worldwide show that up to 30 per cent reduction in emissions
from residential and commercial buildings can be achieved by 2030 at a net negative cost.
The UN Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), co-recipient of last year's Nobel
Peace Prize, has warned that building-related emissions could nearly double from almost 9
billion tons in 2004 to nearly 16 billion in 2030.
The surge will be driven in large part by construction booms in the next two decades in Asia,
the Middle East and Latin America.
“Report after report is now underlining the huge, cost-effective savings possible from
addressing emissions from existing buildings alongside designing new ones that include
passive and active solar up to low-energy heating and cooling systems and energy-efficient
systems,” said UNEP Executive Director Achim Steiner.
Currently, nearly 200 nations are meeting in Poznan, Poland, for the latest round of UN
climate change talks aimed at reaching agreement on a successor pact to the Kyoto Protocol,
whose first commitment period ends in 2012.
The new study notes that today's commercially available technologies allow for energy
consumption to be halved in both new and old buildings relatively cheaply through measures
such as improved ventilation and insulation, stepped up use of natural lighting and the use of
solar and other natural heat sources.
The sector remains virtually untapped because six years after the start of the CDM, very few
building projects have managed to enter its pipeline because nearly half of all proposals were
rejected during the registration phase.
The report – entitled “The Kyoto Protocol, the Clean Development Mechanism, and the
Building and Construction Sector” – cites high administrative costs and weak financial
incentives as being among the barriers for approval by the CDM.
For example, eight projects proposed by a Brazilian supermarket chain were rejected because
of difficulties in accounting for the projected 20,000 tons of annual carbon savings. Only
$3,000 of carbon revenue would be generated by the store, which is less than the basic
operating costs for the projects and would not cover the energy-efficient equipment necessary.
In a related development, UNEP announced today in Poznan that the Pacific Island nation of
Niue, the United Kingdom city of Slough and the New Zealand city of Waitakere are among the
latest to sign on to its Climate Neutral Network (CN Net).
That initiative brings together countries, cities, businesses and organizations which pledge to
significantly reduce greenhouse gas emissions.
“For many small island developing States like Niue climate neutrality is more than just a
concept – it is a matter of survival,” Mr. Steiner said today of the nation, with a population of
some 1,700, releases approximately 0.003 million metric tons of carbon dioxide annually.
21
Slough, home to nearly 120,000 people and situated between London and Bath, is seeking to
have all public transport and council vehicle run on cleaner fuel and slash its emissions by
one-fifth in the coming two decades.
Waitakere, the fifth largest city in New Zealand, is aiming to stabilize per capita emissions by
2010 and reduce them 80 per cent by 2051.
In addition, 11 companies and organizations signed on to CN Net in Poznan today, joining the
four countries, four cities and dozens of other participants in the initiative.
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=29214&Cr=climate&Cr1=poznan
ALIMENTATION / AFGHANISTAN
L'Afghanistan face à une grave crise alimentaire à l'approche de l'hiver
11 décembre 2008 – Pour le peuple afghan, la crise actuelle pourrait bien être celle de trop.
Déjà affligé par la guerre et l'insurrection, il doit maintenant faire face à une nouvelle épreuve :
une grave crise alimentaire à l'approche de l'hiver, selon le Fonds des Nations Unies pour
l'enfance (UNICEF).
L'UNICEF, les institutions des Nations Unies et le gouvernement sont prêts au pire et ont pré-
positionné des réserves mais à cause de l'insécurité, l'espace humanitaire se rétrécit comme une
peau de chagrin. L'accès aux zones qui ont besoin d'aide a été bloqué.
« Nous allons voir plus d'enfants de moins de 5 ans qui souffrent de dénutrition. La dénutrition
modérée a également augmenté ». « Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour aider les
populations et continuer à acheminer l'aide alimentaire et sanitaire parce qu'il y a là-bas des
familles et des enfants qui ont désespérément besoin de notre assistance », ajoute-t-il.
A Bamyan, une des provinces les plus paisibles, les insurgés ont récemment mené des attaques
contre les convois alimentaires sur la route qui vient du Pakistan et comme la sécheresse sévit
en plus dans la région, les prix des denrées alimentaires se sont envolés, au-delà de ce que
peuvent payer les gens ordinaires.
Dans ce paysage rocailleux, seules quelques tiges flétries émergent des terres craquelées par la
sécheresse. A part quelques petites récoltes de pommes de terre, tous les produits alimentaires
de base doivent être acheminés par la route.
Les gens d'ici ont toujours réussi à survivre aux longs règnes de terreur, aux hivers rudes et
interminables et aux routes verglacées, mais la crise actuelle disent-ils, est sans précédent.
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« Les attaques contre les convois obligent les camions à prendre d'autres routes, plus longues,
et cela augmente les dépenses en carburant et les prix augmentent », explique Ameen Iqbal, un
commerçant qui habite les collines, à deux heures de route environ de la ville de Bamyan. «
Les prix sont au plus haut et cela a de grosses répercussions sur les gens. J'ai moins de clients
parce qu'ils gagnent moins d'argent. Je ne vois pas comment on va s'en sortir. Mes clients me
demandent un crédit mais je n'ai pas assez d'argent pour acheter de nouveaux produits
alimentaires. Je ne vois pas comment les gens peuvent continuer à vivre. Les villageois n'ont
pas de travail et ils vivent avec trois fois rien », ajoute-t-il.
Fatima Meetra n'a que 28 ans mais son visage buriné par le soleil et le vent a pris un teint
cireux. Les dures corvées l'ont vieillie prématurément. Fatima et ses fils redoublent d'efforts
pour survivre à la situation actuelle. Le père travaille comme maçon à temps partiel pas loin
d'ici. Leur maison, une vaste pièce et une cuisine qu'ils partagent avec d'autres familles, est
dominée par un grand métier à tisser sur lequel sont posés des rouleaux de laine colorée.
Ces jours-ci, ses trois garçons font marcher le métier à tisser. Ils travaillent plus longtemps à la
fabrication de tapis pour augmenter le revenu de la famille mais ils continuent d'aller à l'école
la moitié de la journée. Pas question, dit Fatima, de toucher à leur éducation : " Il faut qu'ils
aillent à l'école. Les gens qui ont reçu une éducation sont toujours les premiers et s'ils ne vont
pas à l'école, ils ne sauront même pas reconnaître la droite de la gauche. Moi, je n'y suis pas
allée et je suis toujours à la traîne parce que je ne sais pas lire et je ne sais pas ce qui se passe ».
Les habitants des villages ont constitué des réserves de pommes de terre et de tout autre produit
sur lequel ils ont pu mettre la main mais les institutions d'aide craignent que la crise alimentaire
n'aggrave la dénutrition des enfants. Déjà, quelque 67 % des enfants afghans de moins de 5 ans
souffrent d'insuffisance pondérale et 54 % souffrent de dénutrition chronique - parmi les taux
les plus élevés du monde.
CAMBODGE / CAMBODIA
Cambodia, UN agree on need to strengthen court trying Khmer Rouge
leaders
10 December 2008 – United Nations and Cambodian officials have agreed on the need to
strengthen the UN-backed tribunal trying Khmer Rouge leaders accused of mass killings and
other crimes in the south-east Asian country by enhancing its human resources management,
including anti-corruption measures.
23
discussions on various issues of mutual concern with regard to the Extraordinary Chambers in
the Courts of Cambodia (ECCC).
Both sides welcomed the significant achievements made by the ECCC, including progress
towards the imminent start of the first trial.
Under a 2003 agreement between the UN and Cambodia, the ECCC was set up as an
independent court using a mixture of Cambodian staff and judges and foreign personnel to try
those deemed most responsible for crimes and serious violations of Cambodian and
international law during the Khmer Rouge rule from 17 April 1975 to 6 January 1979.
In a joint statement issued today, the two sides recognized the ECCC’s potential to address
impunity for crimes of the former Khmer Rouge regime and expressed the hope that it will
become a model for future judicial systems.
They agreed to set up joint sessions between the national and international related structures
to ensure that the entire administration operates in a transparent, fair and efficient way,
meeting the requirements of due process of law, including full protection against retaliation.
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=29252&Cr=cambodia&Cr1=court
« Quelle qu'en soit la difficulté politique, il est temps d'agir », a déclaré Richard Falk dans un
communiqué.
« Au minimum, un effort urgent devrait être mis en oeuvre par les Nations Unies pour
appliquer la norme de la 'responsabilité de protéger' une population civile soumise à une
punition collective équivalent à un crime contre l'humanité », a dit le rapporteur spécial.
Ce dernier a aussi estimé que la CPI devrait enquêter sur cette situation afin de déterminer si
les dirigeants civils et militaires israéliens responsables du siège de Gaza ne devraient pas être
inculpés et poursuivis pour violation du droit pénal international.
Richard Falk a fait remarquer que la situation avait empiré ces derniers jours du fait d'une
rupture de la trêve entre le Hamas et Israël.
« Le tir de roquettes contre des villes israéliennes par le Hamas ou par d'autres est une violation
du droit international, en dépit des provocations, mais ce comportement du côté palestinien ne
rend pas légal l'imposition d'une punition collective qui menace la vie et la santé de la
population de Gaza », a estimé l'expert.
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Depuis la prise du pouvoir par la force à Gaza par le Hamas en juin 2007, qui a conduit à
l'éviction des représentants de l'Autorité palestinienne qui seule reconnaît le droit d'Israël à
exister, les autorités israéliennes ont maintenu un blocus sur le Territoire occupé de Gaza.
Ces derniers mois, la quantité de stocks humanitaires et de carburant autorisée vers Gaza a été
de plus en plus réduite, causant une situation qualifiée de « la pire de toute son existence » par
l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le
Proche-Orient (UNRWA).
Mardi, les Nations Unies ont réussi à faire entrer 10 camions du Programme alimentaire
mondial (PAM) transportant de la farine et trois camions de viande en conserve de l’UNRWA
ainsi que trois autre transportant de l’huile pour la cuisson, a dit la porte-parole du Secrétaire
général, Michèle Montas. « Mais ce n’est pas encore suffisant », a souligné l’agence pour les
réfugiés palestiniens.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17944&Cr=Gaza&Cr1=humanitaire
UN-HABITAT- IRAQ
The director of UN-HABITAT’s Regional Office for African and Arab States,
Mr. Aloiune Badiane visited Baghdad during the last week of November,
marking the first visit by a senior official of the agency since 2003.
3 December 2008 – Baghdad – Iraq - The purpose of the visit was to participate in a two day
joint review of pilot Governorate Housing Strategies being supported by UN-HABITAT, and to
discuss housing and urban sector programme priorities with key Iraqi and donor partners.
Iraq’s housing and urban sectors are in dire need of institutional reform and massive capital
investments to combat total breakdown of basic services, increasing unemployment and
proliferation of slums. The workshop which included participation from senior central and
local government officials agreed on the need for a nationwide scaling up of such strategy
formulation with Iraqi funding and UN-HABITAT technical assistance.
During his visit, Mr. Badiane held discussions with Mr. David Shearer, Deputy Special
Representative of the UN Secretary General and Resident and Humanitarian Coordinator for
Iraq, Mr. Sidharth Chatterjee, UNAMI Chief of Staff, and the representatives of
UNDP,UNHCR and UNICEF. He also met with Baghdad-based senior representatives of
Denmark, the European Commission and Japan. But a meeting scheduled with the Iraqi
Housing Minister was cancelled because of a last-minute security incident.
http://www.unhabitat.org/content.asp?cid=6082&catid=5&typeid=6&subMenuId=0
KOSOVO: EULEX
Kosovo: European police phase in as UN phases out
25
9 December 2008 – After nine and a half years of policing Kosovo, the United Nations mission
has started phasing out its police component, handing over to European Union’s Rule of Law
Mission known as EULEX.
The move is part of the reconfiguration of the UN Interim Administration Mission in Kosovo
(UNMIK), which was set up in 1999 to run Kosovo after NATO forces drove out Yugoslav
troops amid deadly fighting with the majority ethnic Albanian population there.
EULEX is set to police throughout Kosovo under the overall authority of the UN after UNMIK
succeeded in establishing from scratch a local police force that is well respected in Kosovo
and the region.
The UN is neutral on the question of the status of Kosovo, which proclaimed independence in
February this year in a move that Serbia rejects.
In his latest report to the Security Council last month, Secretary-General Ban Ki-moon called
for the reconfiguration of UNMIK in response to the “profoundly changed reality” on the
ground.
He noted the EU’s preparations to undertake an enhanced operational role with EULEX and
said his Special Representative for Kosovo Lamberto Zannier was facilitating its deployment.
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=29238&Cr=Kosovo&Cr1=Eulex
LIBAN TRIBUNAL
1 December 2008 – The international tribunal being set up to try those responsible for
political killings in Lebanon, particularly the 2005 attack that killed former Prime Minister
Rafiq Hariri, is on track to begin its work on 1 March 2009, Secretary-General Ban Ki-moon
announced on Sunday, following a meeting with Lebanese Prime Minister Fouad Siniora.
1 décembre 2008 – Le Tribunal spécial pour le Liban sera prêt à fonctionner le 1er mars 2009,
a annoncé le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, à l'issue d'une réunion avec le
Premier ministre du Liban Fouad Siniora, à Doha (Qatar), en marge d'une conférence sur le
financement du développement.
Le Tribunal jugera les personnes impliquées dans l'assassinat de l'ex-Premier ministre libanais
Rafic Hariri et de 22 autres personnes et dans les meurtres politiques connexes commis depuis
– une série d'attaques politiques qui a tué 55 personnes et fait plus de 420 blessés, sur la base
des éléments de preuve rassemblés par la Commission d'enquête internationale indépendante,
mandatée par le Conseil de sécurité.
26
Dans un message publié samedi, le Secrétaire général a indiqué que la date du 1er mars 2009
avait été fixée d'un commun accord avec le gouvernement libanais. Elle doit encore être
confirmée par le Conseil de sécurité.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17891&Cr=Liban&Cr1=tribunal
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=29135&Cr=Leban&Cr1=
Au cours de cet atelier de trois jours, des experts de pays du Maghreb viendront présenter les
meilleures pratiques en matière d’utilisation des logiciels libres et gratuits dans leurs pays
respectifs. Les participants seront ainsi en mesure de renforcer les capacités des universités
dans le domaine de la formation technique par le biais des logiciels libres et gratuits et de
développer des outils visant à accroître la transparence des services publics.
Cet atelier fait suite aux recommandations de l’atelier sous-régional sur les politiques de
promotion de l’accès à l’information publique au Maghreb qui s’est tenu à Rabat (Maroc), du
26 au 28 novembre 2007. Ces recommandations mettent en évidence les besoins suivants:
création d’un pôle national et/ou régional qui encouragerait l’utilisation de logiciels
libres et gratuits par les administrations publiques par le biais du développement
d’applications et de contenus adaptés à leurs besoins;
création d’un réseau d’échange d’informations avec les organisations internationales,
les secteurs public et privé et la société civile en vue de partager les meilleures
pratiques aux niveaux national, sous-régional et régional;
développement de la recherche scientifique dans les universités et les centres de
recherche en vue de concevoir des logiciels libres et gratuits arabes et de traduire en
arabe les principaux logiciels libres et gratuits existants;
organisation de conférences et de séminaires pour sensibiliser le public et les médias
aux défis des logiciels libres et gratuits.
27
Pays/thèmes connexes
· Etats arabes
· Jamahiriya arabe libyenne
· Outils de traitement de l'information
· Liberté d’information
http://portal.unesco.org/ci/fr/ev.php-
URL_ID=27875&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html
Les ateliers se sont tenus lors du second trimestre de 2008 ; ils ont couvert des sujets tels que le
développement du journalisme web, le remplacement des logiciels pirates par les logiciels
libres et la personnalisation des logiciels libres pour les besoins éditoriaux spécifiques des
salles de rédaction. Les participants y ont été rapidement formés à la manière d’utiliser
efficacement les applications libres pour tous les processus du contenu, la préparation des
publicités et la conception et la mise en page d’un journal.
Pays/thèmes connexes
· Kazakhstan
· Outils de traitement de l'information
· Formation des professionnels des médias
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· Programme international pour le développement de la communication (PIDC)
· CI - Magazine hebdomadaire
http://portal.unesco.org/ci/fr/ev.php-
URL_ID=27887&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html
« L'accord de l'Union européenne sur le climat lance un message clair que les Etats Membres
pourront surmonter les obstacles et régler les difficultés au cours des négociations à Poznan et
dans 12 mois à Copenhague», a dit Yvo de Boer dans un communiqué.
« C'est le signe que les pays développés peuvent faire preuve de la détermination et du courage
que l'on attend à Poznan », a-t-il ajouté.
Il a aussi estimé que cet accord montrait au monde que la réduction des émissions de gaz à
effet de serre d'ici à 2020 était cohérente avec le relèvement de l'économie dans un cadre « vert
».
Lors d'une conférence de presse jeudi, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait
appelé de ses voeux un accord rapide de l'Union européenne « sur le climat et l'énergie qui
puisse avoir un impact positif significatif sur les négociations de Poznan ».
Il a aussi espéré un engagement fort de la part des Etats-Unis, estimant que les déclarations
faites par le président-élu Barack Obama « étaient dans la lignée de ce que les Nations Unies
demandaient ».
Interrogé sur le montant des réductions d'émissions, le Secrétaire général a souligné que
l'objectif de Poznan n'était pas encore de fixer des chiffres finaux. Il a néanmoins rappelé
l'’urgence des négociations, puisque selon les pays il faut entre un an et deux ans pour ratifier «
un des traités les plus complexes jamais négociés » et que le Protocole de Kyoto expire en
2012.
« Le monde tiendra les Etats Membres pour responsables de leurs engagements », a réitéré Ban
Ki-moon.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17973&Cr=climat&Cr1=Europe
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Ban souhaite que les Etats-Unis entrent au Conseil des droits de l'homme
12 décembre 2008 – Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a déclaré vendredi à
Genève qu'il était nécessaire et souhaitable que les Etats-Unis deviennent membre du Conseil
des droits de l'homme des Nations Unies et a souhaité une décision positive en ce sens de la
future administration Obama.
« Les Etats-Unis ont choisi de rester en dehors du Conseil des droits de l'homme. Je souhaite
sincèrement que ce Conseil devienne le Conseil de tous les Etats membres des Nations Unies et
qu'il soit le forum où toutes les questions et préoccupations puissent être soulevées », a dit M.
Ban lors d'une conférence de presse, en réponse à une question d'un journaliste.
« Pour que cela soit possible, il est nécessaire et souhaitable que les Etats-Unis soient membre
du Conseil. C'est ce que j'avais conseillé à l'administration Bush, personnellement et parfois
officiellement. Mais maintenant j'espère que la nouvelle administration examinera
sérieusement et positivement mon appel sur cette question », a-t-il ajouté.
Le Secrétaire général a souligné que ses conversations avec le président-élu américain Barack
Obama et le sénateur américain John Kerry, futur président de la Commission des affaires
étrangères du Sénat, lui laissaient espérer un partenariat plus étroit entre les Etats-Unis et les
Nations Unies notamment sur les questions du changement climatique et du développement.
« Nous avons beaucoup progressé depuis l'adoption de la Déclaration. Mais la réalité est que
nous n'avons pas été à la hauteur de sa vision – du moins pas encore », a-t-il déclaré dans un
discours devant le Conseil des droits de l'homme. « Une pauvreté abjecte, des discriminations
honteuses et une violence atroce continuent de peser sur des millions de gens. Alors que nous
marquons cet anniversaire, nous devons aussi être conscients de l'inhumanité à laquelle trop de
gens à travers le monde sont confrontés », a-t-il ajouté.
Lors de sa conférence de presse, M. Ban a souligné qu'au cours de l'année passée il avait
cherché à obtenir une force des Nations Unies plus robuste pour protéger les civils en
République démocratique du Congo et qu'il avait milité pour davantage de droits
démocratiques et de libertés au Myanmar et ailleurs.
Il s'est aussi félicité dans son discours de l'adoption deux jours plus tôt par l'Assemblée
générale de l'ONU du Protocole facultatif relatif au Pacte international sur les droits
économiques, sociaux et culturels permettant de renforcer la protection de ces droits.
Le Secrétaire général a également estimé le Conseil des droits de l'homme pouvait avoir un
impact extraordinaire si ses membres étaient en mesure "de dépasser un comportement partisan
et des divisions régionales ». « Le Conseil doit s'intéresser aux violations des droits de l'homme
là où elles se produisent. Le Conseil devrait aussi pousser les pays à suivre les
recommandations des experts indépendants et des organes du traité chargés de surveiller les
droits de l'homme. Tous les Etats membres ont une responsabilité dans la réussite du Conseil »,
a-t-il ajouté.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17979&Cr=&Cr1=
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ZIMBABWE & CHOLERA
Choléra au Zimbabwe : Ban troublé par les dénégations du Président Mugabe
/ Zimbabwe’s cholera epidemic is not over, stresses Secretary-General
12 December 2008 – Secretary-General Ban Ki-moon stressed today that the worst cholera
outbreak in Zimbabwe’s history, contrary to remarks by the country’s President, is far from
over, as United Nations agencies appealed for more funds to tackle the crisis and the effects of
collapsing social services.
12 décembre 2008 – Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est dit vendredi à Genève
troublé par la situation au Zimbabwe, où le président Robert Mugabe nie la persistance d'une
épidémie de choléra alors que le nombre de morts s'accroît quotidiennement.
« Les dirigeants politiques reçoivent un mandat de leur propre population. Ils ne restent au
pouvoir que pour assurer la sécurité et le bien-être de leur peuple. Avec l'épidémie de choléra
au Zimbabwe et dans la région, je suis profondément troublé par la détérioration de la situation
humanitaire, pour laquelle le gouvernement du Zimbabwe ne peut pas fuir sa responsabilité », a
déclaré le Secrétaire général lors d'une conférence de presse.
Il a aussi souligné « le besoin de justice après les graves violations du droit international
humanitaire » commises au Zimbabwe.
« J’ai rencontré le président Mugabe il y a deux semaines à Doha. Ca a été un entretien ... très
long et très intense. Des discussions très tendues. Juste un tête à tête sans personne autour. J’ai
choisi de le rencontrer en personne pour faire autant pression que possible. Je lui ai parlé de
façon très sincère, de façon personnelle et en tant que Secrétaire général des Nations Unies, sur
de nombreux thèmes y compris celui de son héritage en tant que leader politique en Afrique »,
a révélé le Secrétaire général en réponse à une question sur la nécessité du départ du président
du Zimbabwe, dont la dernière élection à la présidence – la sixième – a été gravement
controversée.
« Le dialogue a été difficile et ne s’est pas bien passé », a-t-il ajouté, indiquant qu’il avait pu
obtenir des concessions sur l’accès humanitaire mais aucune réponse sur l’accord de partage du
pouvoir du 15 septembre dernier.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17977&Cr=Zimbabwe&Cr1=choléra
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=29291&Cr=zimbabwe&Cr1=
UN-Habitat
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Opérations de maintien de la paix des Nations Unies
Association canadienne pour les Nations Unies /United Nations Association in Canada
ACNU-Québec /UNAC-Québec
ACNU-Saguenay-Lac-Saint-Jean
Années
Décennies
Journées
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Journée mondiale de lutte contre le SIDA (1er décembre)
33