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Gilles Gingras L’ACNUExpress a fait relâche depuis le 15 décembre 2008. Voici le premier numéro du
Vice-président volume 4 de l’année 2009.
Les membres et autres personnes intéressées à soumettre des thèmes ou textes sur des
Robert Letendre
Secrétaire sujets d’intérêt que nous pourrions inclure dans ce bulletin sont les bienvenus. Il vous
suffit de m’écrire à acnu@uqam.ca, avec la mention « ACNUExpress
COMMENTAIRES ».
Michel Sirois
Trésorier
ACNUExpress was last published on 16 December 2008. This is the first edition of Volume 4
for year 2009.
ADMINISTRATEURS
Members and others who want to propose themes or contributions on subjects that we
Michel Barcelo could include in the bulletin are welcome. You can send me your opinions at
acnu@uqam.ca with the mention “ACNUExpress COMMENTAIRES”.
François Carrier
L’éditeur / The editor
Claude-Yves Charron
Michel Barcelo, OUQ, ICU
Renato Cudicio Dans ce numéro / In this issue:
1
Les partenaires de l’ACNU-Grand Montréal
En ce début de 2009, nous avons le plaisir d’annoncer plusieurs partenariats entre l’ACNU-
Grand Montréal et d’importants alliés intéressés aux enjeux internationaux et à l’atteinte d’un
monde meilleur.
Une toute nouvelle collaboration s’est amorcée à l’automne avec le CCDMD en ce qui a trait à
l’enregistrement des conférences organisées par l’ACNU-Grand Montréal et leur diffusion par
le Centre. On trouvera prochainement sur le site du CCDMD, à la page consacrée aux
conférences numériques, les conférences de John Trent du10 septembre 2008, de Michel
Chaurette, directeur général du CECI du 28 octobre 2008 et de Mme Hélène Delisle du 3
février 2009. Il en sera de même pour les prochaines conférences. Nous remercions le Centre
pour cette précieuse et inestimable collaboration et l’occasion qui nous est offerte de rayonner
davantage dans la communauté des cégeps et des universités.
Le CORIM et le CIC diffusent tous deux l’annonce des conférences organisées par l’ACNU-
Grand Montréal et nous les en remercions.
2
représentation en avril 2009 à New York lors de la National Model United Nations organisée
par la National Collegiate Conference Association, une ONG accréditée par L’ONU.
Les modalités du choix des délégations et de la remise des prix seront annoncées
ultérieurement.
L’ACNU-Grand Montréal souhaite à toutes les délégations un excellent séjour à New York et
une expérience inoubliable et précieuse pour les années à venir.
LE DÉFI DE LA NÉGOCIATION
Vous vous préparez, tels des diplomates, à négocier dans le cadre des instances et des agences
des Nations unies. Au terme de cette préparation, vous irez à New York au siège de l’ONU
négocier avec l’ensemble des délégations de l’Assemblée générale simulée. Vous y vivrez
l’expérience unique de la négociation en milieu multilatéral, où sont représentés tous les pays
et la plus grande diversité des intérêts, des positions et des approches. Nul doute que vous
ressentirez la fièvre et l’excitation propres à cette grande enceinte et à son podium.
Vous ferez l’expérience de négocier pour un résultat, c’est-à-dire que vous aurez parfaitement
et longuement préparé votre dossier :
-Vous aurez étudié attentivement votre pays.
-Vous saurez précisément ce que vous voulez et ce que vous recherchez en fin de négociation.
-Vous aurez étudié et compris les attentes des autres parties à la négociation.
-Vous tablerez sur les convergences des diverses positions, pour préparer vos propositions et
établir des alliances afin de renforcer les appuis à une voie de solution que vous aurez
privilégiée ou à laquelle vous déciderez de vous rallier.
La négociation est une question de communication, elle nécessite une approche prudente pour
ménager les participants. Elle nécessite aussi beaucoup d’attention pour comprendre ce qu’ils
disent et tenir compte de leurs attentes. Donc, et à bon escient vous trouverez et appliquerez la
règle d’or de la diplomatie : négocier de bonne foi, ne pas mentir, ne pas surprendre.
3
LE CONSENSUS
Aux Nations unies en particulier, mais en diplomatie en général, le consensus est la règle. Il
s’agit d’obtenir le consentement des parties et leur adhésion à une solution par la voie de
concessions mutuelles, d’accommodements et de textes équilibrés tenant compte de toutes les
dimensions. Vous serez d’autant plus forts que vous consulterez activement les autres et que
vous saurez sauver la face, ménager les susceptibilités et éviter d’embarrasser ou d’isoler les
partenaires qui ne partagent pas entièrement votre opinion.
Pour vous donner un exemple précis, au moment de notre engagement au Conseil de sécurité
en 1999-2000, la délégation du Canada comprenait :
Deux ambassadeurs : le représentant permanent et le représentant permanent adjoint;
Une section politique de sept agents; normalement 4
Une section militaire de quatre agents; normalement 2
Une section économique et sociale de sept agents
Et une section administrative de trois agents.
En tout 21 diplomates et 16 employés recrutés sur place, engagés dans la couverture complète
et en détail de l’Assemblée générale et de ses six commissions, du Conseil de sécurité, du
Conseil économique et social et des agences.
Donc une délégation importante, informée, très active, partout présente et appuyée par un
grand réseau d’ambassades, qui sont en mesure de l’informer et de l’assister sur le fond
(connaissance et compréhension), ainsi que sur les démarches à faire auprès des autorités.
La différence est énorme quand on compare la situation de beaucoup de pays qui ont de petites
délégations à l’ONU et peu d’ambassades. Néanmoins, les plus petits pays peuvent compter sur
les groupes régionaux, les organisations régionales et des alliances avec des acteurs importants.
En bout de ligne leur vote compte.
4
La signature internationale du Canada change, nous ne sommes plus le pays que j’ai représenté
au Conseil de sécurité en 1999-2000. Les choses ont tellement changé que le Canada qui se
présentait au Conseil de sécurité à chaque décennie, a décidé de ne pas poser sa candidature
pour un nouveau mandat. Depuis dix ans le Canada s’est éloigné du maintien de la paix, il
s’est aussi éloigné des Nations unies d’autres manières.
Les membres permanents du Conseil de sécurité ont gravement manqué à leur devoir et les
conséquences ont été terribles pour l’Organisation. En raison de ces manœuvres politiques
l’ONU s’est trouvée associée à des parties au conflit et elle est devenue une cible: en Irak, au
Soudan, en République démocratique du Congo, en Algérie, au Liban, en Palestine.
Des pays membres n’hésitent pas à attaquer le personnel, les édifices et les entrepôts de l’ONU
et de ses agences humanitaires, comme si c’était une vulgaire organisation terroriste. Les
casques bleus, leurs positions et les gens sous leur protection ont été attaqués et tués tant par
des terroristes, que par les forces armées d’États membres. Pour ce qui est du développement,
de l’environnement, les forces du marché ont souvent été données en exemple et appelées à la
rescousse. Ces mêmes forces qui succombent présentement sous le poids de leur « pouvoir
régulateur », fait d’erreurs et d’illusions. Nous nous enfonçons dans une crise profonde tout
aussi mondiale que la mondialisation.
Alors, faut-il une nouvelle organisation, une refondation des Nations unies?
5
Comme l’a rappelé le Secrétaire général Ban Ki Moun : « C’est précisément parce que les défis
sont mondiaux, que les graves problèmes auxquels nous sommes confrontés ignorent les
frontières et qu’aucun pays du plus riche au plus pauvre, du plus puissant au plus faible, ne
peut prétendre résoudre tout seul la crise, qu’il importe de renforcer l’unité de l’ONU ».
Depuis soixante ans l’ONU a démontré à l’envi qu’elle est un lieu d’échange pour l’humanité
entière, un lieu de recherche du consensus sur les questions qui divisent, le lieu où fixer les
normes de conduite, où séparer les belligérants, rendre justice aux victimes de discrimination,
apporter l’aide humanitaire, les soins, les aliments et l’éducation qui améliorent les conditions
de vie et font reculer la pauvreté. Kofi Anan à dit : «Les Nations unies ne sont jamais si fortes
que lorsqu’elles agissent comme nations unies. » On se demande parfois s’il ne faudra pas
autre chose que les Nations unies et on a eu recours à des organisations plus ciblées le G8, le
G20, l’OTAN, qui n’ont pas l’universalité de l’ONU. En réalité ce n’est pas d’une nouvelle
organisation dont nous avons besoin, mais d’un retour aux principes fondateurs.
EN GUISE DE CONCLUSION
Je m’en voudrais de ne pas vous laisser sur une note optimiste, non seulement parce que je
crois fermement que le forum des Nations unies est notre plus grande force, mais parce que ce
retour aux principes fondateurs de la Charte des Nations unies et de la Déclaration universelle
des droits de l’homme me semble bien en selle. Le nouveau président des États-Unis, Barak H.
Obama a très bien dit dans son discours inaugural « Pour ce qui est de notre défense commune,
nous refusons de faire un mauvais choix entre notre sécurité et nos idéaux. Nos pères
fondateurs, confrontés à des périls que nous pouvons à peine imaginer, ont élaboré une charte
pour établir l'état de droit et les droits de l'homme, une charte qui se poursuit dans le sang des
générations.
Ces idéaux éclairent toujours le monde et nous n'y renoncerons pas par opportunisme. »
Ce juste retour aux idéaux, qui ont tant contribué à la création des Nations unies après le cruel
conflit de la deuxième guerre mondiale, est un signal fort autour duquel tous les pays pourront
se rallier. Sur ce, je vous souhaite une fructueuse session, bon courage et la meilleure des
chances.
Merci Duval
Le 31 janvier 2009
CONFÉRENCES / LECTURES
6
«La lutte contre la faim et la malnutrition dans
le monde: quelques gestes concrets»
Mme HÉLÈNE DELISLE
Professeure de nutrition internationale, Département de nutrition,
Faculté de médecine, Université de Montréal
Entrée libre – Inscription obligatoire avec la mention / Free admission – registration required with
mention : « Inscription conférence 3 février 2009 » à /at: acnu@uqam.ca
Tel : 514-987-3000 poste 7621; fax : 514-987-0249;
Entrée libre – Inscription obligatoire avec la mention / Free admission – registration required with
mention : « Inscription conférence 25 février 2009 » à /at: acnu@uqam.ca
Tel : 514-987-3000 poste 7621; fax : 514-987-0249;
7
Séminaire d’approfondissement des Missions de paix des Nations unies
(FPD 7000)
Du 4 mai au 15 mai 2009
Les Séminaires d’été, ouverts aux étudiants des cycles supérieurs de toutes les universités et
aux professionnels, permettent aux participants de mener une réflexion approfondie sur les
questions reliées aux Missions de paix et aux opérations humanitaires contemporaines. Ces
formations permettent également, aux participants qui le désirent, de compléter une première
étape vers l’acquisition du Certificat de réussite livré par l’Institut de formation aux opérations
de paix (Peace Operations Training Institut - POTI). Les séminaires, qui se dérouleront en
français, réuniront plus de 40 conférenciers reconnus internationalement pour leur expertise
dans le domaine des missions de paix des Nations Unies et dans celui de l’action humanitaire.
Le nombre de places offertes pour ces séminaires est de 25 personnes par groupes réparties
entre un nombre préétabli d’étudiants réguliers de l’UQAM et de participants de l’extérieur. La
date limite pour faire acheminer votre demande d’inscription est fixée au 20 mars 2009.
ACTIVITÉ DI CIC-MONTRÉAL
8
"Canada and Track Two Diplomacy: Back Channeling for
Success"
PAR MISSIONS
ACIDIFICATION DES OCÉANS (p.9)
BIT ET PRÉVISIONS DE CHÔMAGE (p.10)
DROIT DES AFFAIRES ET DROITS DE L’HOMME (p.11)
DROITS DE L’HOMME : ADULTES CONSENTANTS (p.12)
FONDS POUR LA POPULATION / POPULATION FUND (p.13)
IMANS & RABBINS À L’UNESCO (p.13)
LIBERTÉ D’EXPRESSION (p.14)
ORGANISATION MÉTÉO. MONDIALE (p.16)
POMME DE TERRE (p.17)
PAR MISSIONS
ACIDIFICATION DES OCÉANS
Des scientifiques du monde entier appellent à agir pour stopper
l'acidification des océans
30 janvier 2009 – Plus de 150 grands noms des sciences de la mer, originaires de 26 pays, ont
appelé les décideurs, dans une déclaration rendue publique vendredi, à agir sans plus attendre
pour réduire de manière décisive les émissions de CO2 afin d'éviter que l'acidification des
océans ne cause des dommages étendus et graves aux écosystèmes marins.
9
L'acidification des océans est déjà détectable et qu'elle s'accélère, affirment ces scientifiques
dans cette déclaration dite de Monaco. Ils mettent en garde sur le fait que les impacts socio-
économiques négatifs de ce processus ne pourront être évités qu'en limitant à l'avenir les taux
de CO2 dans l'atmosphère, rapporte l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la
science et la culture (UNESCO) dans un communiqué.
La déclaration s'appuie sur le Rapport sur les priorités de la recherche élaboré en octobre
dernier par les participants au deuxième Symposium international sur l'Océan dans un monde
trop acide, organisé par la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de
l'UNESCO, le Comité Scientifique pour les recherches océanographiques (SCOR), l'Agence
internationale de l'énergie atomique (AIEA) et le Programme International géosphère-
biosphère (PIGB), avec le soutien de la Fondation Prince Albert II de Monaco ainsi que
d'autres partenaires.
« La chimie des océans joue un rôle si essentiel et les changements qui l'affectent sont si
rapides et si graves que leurs effets sur les organismes semblent désormais inévitables », a
déclaré James Orr du Laboratoire de l'environnement marin de l'AIEA (AIEA-LEM) et
président du symposium. « La question maintenant est de savoir quelle sera l'ampleur des
dégâts et à quelle vitesse ils se produiront. Le rapport du symposium résume l'état des
connaissances scientifiques et fixe nos priorités pour les futurs travaux de recherches, tandis
que la Déclaration de Monaco exhorte les dirigeants politiques à agir d'urgence pour réduire les
sources du problème. »
« Dans la perspective de faire progresser la science sur l'acidification des océans, nous avons
besoin de réunir les meilleurs scientifiques pour partager les résultats de leurs travaux et établir
des priorités de recherche afin de mieux connaître les processus d'acidification et leurs effets
sur les écosystème marins», a expliqué Patricio Bernal, Secrétaire exécutif de la Commission
océanographique intergouvernementale de l'UNESCO. « La série de symposiums sur l'océan
dans un monde trop acide joue ce rôle de forum pour les scientifiques tous les quatre ans et le
Rapport sur les priorités de la recherche qui en résulte est un document de référence sur ce que
nous savons aujourd'hui de l'impact de l'acidification ».
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=18316&Cr=mer&Cr1=climat
10
« Par rapport à 2007, le nombre de chômeurs pourrait augmenter de 18 à 30 millions à travers
le monde, et même de 51 millions si la situation continue de se détériorer », affirme ce
document qui s'appuie sur les nouvelles données du marché du travail.
Le nouveau rapport met à jour l'estimation préliminaire publiée en octobre dernier qui indiquait
que la crise financière mondiale pourrait générer une hausse du nombre de chômeurs de 15 à
20 millions en 2009. Ses principaux enseignements sont les suivants:
En s'appuyant sur les prévisions du FMI de novembre 2008, le taux de chômage mondial
passerait de 5,7% en 2007 à 6,1% en 2009, ce qui se traduirait par une hausse du nombre de
chômeurs de 18 millions par rapport à 2007.
Dans le scénario actuellement le plus sombre, le taux de chômage mondial pourrait atteindre
7,1% et entraîner plus de 50 millions de chômeurs supplémentaires dans le monde.
Le nombre de travailleurs pauvres – les personnes qui ne gagnent pas de quoi se hisser eux et
leurs familles au-dessus du seuil de 2 dollars par personne et par jour pourrait atteindre 1,4
milliard, soit près de 45% de la population active mondiale ayant un emploi.
« Le message du BIT est réaliste, non alarmiste. Nous affrontons une crise mondiale de
l'emploi. Beaucoup de gouvernements en ont conscience et agissent en conséquence,
cependant, pour éviter une récession sociale mondiale, il est nécessaire d'agir au niveau
international de façon plus décisive et coordonnée. Les progrès réalisés pour réduire la
pauvreté sont ébranlés et les classes moyennes sont fragilisées partout dans le monde. Les
implications en matière de politique et de sécurité sont considérables », a déclaré le directeur
général du BIT, Juan Somavia.
M. Somavia a lancé un appel aux membres du G20 qui doivent se réunir à Londres le 2 avril
prochain, à s'accorder, outre les mesures financières, sur des mesures urgentes à prendre pour
promouvoir l'investissement productif, les objectifs de travail décent et de protection sociale, et
la coordination politique.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=18297&Cr=BIT&Cr1=
11
De grands cabinets d'avocats étudieront le lien entre droits de l'homme et
des affaires
28 janvier 2009 – Quinze grands cabinets d'avocats à travers le monde participeront à une
mission dirigée par les Nations Unies destinée à déterminer si, et comment, le droit national
des affaires et son application favorisent un environnement respectueux des droits de l'homme,
a annoncé mercredi le représentant spécial du Secrétaire général sur les droits de l'homme et les
affaires, le professeur John Ruggie.
« C'est un travail extraordinairement important », a-t-il déclaré. « Les liens entre le droit des
affaires et les droits de l'hommes restent mal compris. La volonté de tant de cabinets de fournir
leurs services à titre gracieux indique qu'ils sont conscients de l'importance des droits de
l'homme pour les besoins de leurs clients. »
40 juridictions nationales seront étudiées et choisies dans l'objectif d'assurer une large
couverture géographique ainsi qu'un mélange de droit commun, de droit civil et d'autres
traditions juridiques, tout en reflétant l'expertise des cabinets impliqués.
Selon John Ruggie, traditionnellement, le droit des affaires a été maintenu, institutionnellement
et conceptuellement, séparé des préoccupations en matière de droits de l'homme. « Pourtant,
des développements récents suggèrent que des régulateurs commencent à lier la gestion des
entreprises avec la gestion de l'impact social, environnemental et éthique, y compris les droits
de l'homme », a-t-il ajouté.
A l'issue de ce projet, le représentant spécial du Secrétaire général sur les droits de l'homme et
des affaires publiera un rapport analysant les résultats et fera des recommandations aux Etats et
aux entreprises privées.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=18302&Cr=avocat&Cr1=affaires
« Les lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, transsexuels sont des membres à part entière et
égaux de la famille humaine et ont le droit d'être traités de la sorte », a déclaré Mme Pillay lors
d'une table ronde de haut niveau sur les droits de l'homme, l'orientation sexuelle et l'identité de
genre qui s'est déroulée jeudi au siège des Nations Unies à New York.
« L'idée que tous les êtres humains sont égaux mais que certains sont plus égaux que d'autres
n'est pas acceptable. Aucun être humain ne devrait se voir refuser ses droits fondamentaux à
cause de son orientation sexuelle ou de son identité sexuelle. Aucun être humain ne devrait être
victime de discrimination, de violence, de sanctions pénales ou d'abus à cause de son
orientation sexuelle ou de son identité de genre », a-t-elle ajouté dans un message vidéo.
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Elle a rappelé que 10 Etats ont toujours des lois punissant de mort toute activité homosexuelle.
Selon elle, « nombre de ces lois, comme les lois de l'apartheid (en Afrique du Sud) qui
criminalisaient les relations sexuelles entre adultes consentants de races différentes, sont des
reliques d'un passé colonial et sont considérées de plus en plus comme anachroniques et en
contradiction avec le droit international et les valeurs traditionnelles de dignité, d'inclusion et
de respect de tous ».
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=18028&Cr=homosexualité&Cr1=pillay
Yesterday, Mr. Obama said that by resuming US support for UNFPA, his country will be
joining 180 other donor nations in working towards slashing poverty, boosting the health of
women and children, prevent HIV/AIDS and provide family planning assistance to women in
154 countries.
26 janvier 2009 – Le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) a salué la
restauration par le nouveau président américain Barack Obama du financement de ses
opérations.
Cette dernière s'était vue retirer le financement de la part des Etats-Unis par le gouvernement
de George W. Bush, en raison d'un décret interdisant aux agences humanitaires recevant des
fonds américains de « promouvoir l'avortement ». De ce fait, en sept ans l'agence a connu un
manque à gagner de 244 millions de dollars américains.
Selon l'UNFPA, le taux de morts liés à la grossesse et à l'accouchement n'a décliné que d'un
pourcent entre 1990 et 2005. « Chaque minute une femme perd la vie en la donnant, ce qui fait
10 millions de femmes sur une génération. 99% de ces décès ont lieu dans les pays en
développement, notamment l'Afrique et l'Asie ».
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http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=18276&Cr=UNFPA&Cr1=
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=29654&Cr=women&Cr1=barack+obama
Ce troisième Congrès mondial des imams et rabbins pour la paix, qui dure jusqu'à mercredi, est
organisé par la fondation suisse Hommes de Parole et placé sous le haut patronage de
l'UNESCO.
Au cours de la session d'ouverture lundi, les intervenants suivants devaient prendre la parole :
Koïchiro Matsuura, directeur général de l'UNESCO; Abdoulaye Wade, Président du Sénégal et
de l'Organisation de la Conférence islamique; Alain Michel, fondateur et directeur général de
la fondation Hommes de Parole, et co-fondateur du Congrès mondial des imams et rabbins
pour la paix; et enfin Sri Sri Ravi Shankar, directeur de l'Association internationale pour les
valeurs humaines (IAHV, Inde).
Le Congrès devrait créer une cellule de veille conjointe, destinée à soutenir, développer et
diffuser les initiatives favorisant la cohabitation pacifique et le dialogue.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17985&Cr=Israël&Cr1=palestiniens
LIBERTÉ D’EXPRESSION
La liberté d’expression et de religion au cœur de la 20ème conférence
annuelle Andersen-Ottaway du Comité mondial pour la liberté de la presse
17-12-2008 (New York)
“La plus grande menace à la liberté d’opinion et d’expression défendue par l’article 19 de la
Déclaration universelle des droits de l’homme réside dans le débat actuel sur l’expression et la
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religion”, a déclaré l’avocat américain spécialiste du Premier amendement Floyd Abrams lors
de sa conférence.
Floyd Abrams, avocat américain spécialiste du Premier amendement, a déclaré que la plus
grande menace à la liberté d’opinion et d’expression défendue par l’article 19 de la Déclaration
universelle des droits de l'homme résidait dans le débat actuel sur l’expression et la religion.
“Lorsque le Comité mondial pour la liberté de la presse a été constitué, l’ONU a été confrontée
aux questions les plus sensibles en matière de liberté d’expression, un euphémisme qui cachait
un contrôle accru des États sur ce qui était dit et écrit. Cette bataille a duré de nombreuses
années et a finalement été remportée,” a déclaré M. Abrams.
“Une nouvelle menace pèse aujourd’hui sur la liberté d’expression et d’opinion, avec des
partisans puissants dans ce bâtiment. Cette menace est non seulement contraire aux notions
défendues par le Premier amendement de la Constitution américaine, mais également au
fondement des protections prévues par l’article 19 de la Déclaration universelle. Elle concerne
le discours sur la religion et en particulier tout discours qui pourrait être dit critique ou, selon la
langue utilisée par ses partisans, “diffamatoire” de la religion,” a déclaré M. Abrams face aux
responsables des médias, aux représentants des organisations de défense de la liberté de la
presse et aux responsables de l’ONU.
Une résolution des Nations Unies actuellement à l’étude par l’Assemblée générale en plénière,
qui appelle les États membres à prendre des mesures pour interdire ou punir ce que l’on appelle
“diffamation des religions” ou “incitation à la haine”, a été critiquée par des organisations de
défense de la liberté d’expression car jugée comme une menace à l’article 19.
Floyd Abrams a parallèlement salué la position adoptée par les experts des droits de l’homme
de l’ONU, les Rapporteurs spéciaux sur la liberté de religion ou de conviction, sur la liberté
d’expression et sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de
xénophobie et de l’intolérance qui y est associée qui se tous sont, selon lui, “clairement
opposés à l’interdiction d’une vague notion de “diffamation de la religion”.”
Lors d’un discours conjoint prononcé dans le cadre d’une conférence réunie par le Haut-
Commissariat aux droits de l'homme en octobre, Mme Asma Jahangir et M. Doudou Diene ont
observé: “La liberté de religion confère aux croyants le droit d’agir en vertu de leur religion
mais pas celui d’avoir leur religion elle-même protégée contre tout commentaire défavorable.”
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M. Abrams a dit qu’il avait écrit à M. Miguel d’Escoto Brockman, président de l’Assemblée
générale, au nom d’un groupe d’organisations qui se sont associées pour former la Coalition to
Defend Free Speech.
Citant la lettre, M. Abrams a déclaré: “S’il semble naturel de décrier la diffamation des
croyances religieuses d’autrui, il est très dangereux de le faire. Les religions doivent-elles être
immunisées contre toute critique? Si oui, le monde serait privé d’une bonne partie de sa
littérature la plus durable et les religions elles-mêmes ont nié une bonne partie des
commentaires de valeur. Et si non, qui peut décider d’interdire un commentaire critique et
qu’est-ce qui doit être considéré comme “diffamatoire” et par là même interdit? Ce que
l’Histoire nous a enseigné, après tout, c’est que la censure de l’expression conduit
inexorablement à davantage de censure.”
http://portal.unesco.org/ci/fr/ev.php-
URL_ID=27902&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html
Il s'agit d'informations préliminaires et les chiffres définitifs relatifs à 2008 seront publiés en
mars 2009 dans la brochure que l'OMM consacre chaque année à l'état du climat mondial.
Le cyclone tropical le plus meurtrier observé a été le typhon Nargis qui a pris naissance dans le
nord de l'océan Indien et qui a frappé le Myanmar au début du mois de mai, faisant près de
78.000 victimes et détruisant des milliers de foyers. C'est le cyclone le plus dévastateur qu'ait
connu l'Asie depuis 1991 et la pire catastrophe naturelle qui ait frappé le Myanmar.
16
Paloma) ont frappé Cuba, ce qui constitue là aussi un record. Hanna, Ike et Gustav, qui ont fait
plusieurs centaines de victimes dans les Caraïbes et en particulier en Haïti (500 morts), ont été
les ouragans les plus meurtriers de la saison cyclonique.
Un total de 17 tempêtes tropicales ayant reçu un nom se sont formées en 2008 dans le
Pacifique oriental, dont sept sont devenues des ouragans et deux des ouragans majeurs (la
moyenne est de seize tempêtes tropicales baptisées, neuf ouragans et quatre ouragans majeurs).
Un total de 22 tempêtes tropicales ayant reçu un nom ont été observées en 2008 dans le
Pacifique Nord-Ouest, contre une moyenne de 27, et 10 d'entre elles entraient dans la catégorie
des typhons, la moyenne étant de 14. Ces systèmes dépressionnaires ont concerné
essentiellement les Philippines, le Cambodge, le Laos, la Thaïlande, le Viet Nam et le sud-est
de la Chine. Pour la première fois depuis 2001, aucun cyclone tropical ayant reçu un nom n'a
atteint cette année les côtes japonaises.
L'OMM note par ailleurs que l'étendue de la banquise de l'Arctique a atteint le 14 septembre
2008 son minimum, dans le cycle annuel de fonte et de gel, qui représente en l'occurrence le
deuxième niveau le plus bas qui ait été observé depuis le début des mesures par satellite
(1979). L'étendue moyenne de la banquise en septembre, valeur standard de référence pour
l'étude scientifique des glaces de l'Arctique, était de 4,67 millions de km2, contre 4,3 millions
en 2007, valeur la plus basse jamais constatée.
Comme la banquise était plus fine en 2008, le volume global de la glace n'a jamais été aussi
faible.
L'année 2008 a été marquée par la disparition spectaculaire d'une partie importante - près de
25%- des plates-formes de glace géantes qui bordent l'île d'Ellesmere. D'une épaisseur de 70
mètres, ces plateaux glaciaires couvraient il y a un siècle 9000 km2 dont il ne reste plus
aujourd'hui qu'à peine 1000 km2, attestant ainsi la rapidité des changements qui se produisent
dans l'Antarctique. Le recul de la banquise amorcé il y a 30 ans n'a fait que se confirmer cette
année.
En ce qui concerne le trou dans la couche d'ozone, l'OMM souligne qu'il a atteint une
superficie maximale de 27 millions de km2 le 12 septembre, contre plus de 29 millions en
2006, l'année record et 25 millions en 2007. Les variations interannuelles de la taille du trou
d'ozone peuvent s'expliquer dans une large mesure par les conditions météorologiques régnant
dans la stratosphère.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=18009&Cr=meteo&Cr1=OMM
POMME DE TERRE
La crise économique menace l'essor de la pomme de terre
15 décembre 2008 – L'essor de la pomme de terre dans les pays en développement est menacé
par la crise économique mondiale qui entraîne une régression des investissements, du
commerce et de l'accès des fermiers au crédit, met en garde l'Organisation des Nations Unies
pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
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La menace sur l'essor de la pomme de terre se produit au moment où celle-ci est devenue à la
fois une culture vivrière importante et une culture de rapport lucrative pour beaucoup de pays
en développement.
La Chine est le plus grand producteur mondial de pommes de terre alors que le Bangladesh,
l'Inde et la République islamique d'Iran figurent aujourd'hui parmi les principaux
consommateurs.
S'appuyant sur des chiffres statistiques récents, un rapport de la FAO intitulé Eclairage sur un
trésor enfoui révèle que la pomme de terre est la principale culture non céréalière de la planète,
sa production ayant atteint le niveau record de 325 millions de tonnes en 2007.
Plus de la moitié de la récolte mondiale de pommes de terre est produite dans les pays en
développement.
Toutefois, le rapport indique que “de gros nuages assombrissent les perspectives pour l'année à
venir”. Le ralentissement économique mondial risque de faire chuter les investissements dans
les pays en développement ainsi que l'aide au développement, notamment l'aide à l'agriculture,
qui a permis à de nombreux pays de consolider la filière de la pomme de terre.
Les pays développés, qui imposent déjà des prix très élevés aux produits dérivés de la pomme
de terre, pourraient être tentés de prendre des mesures protectionnistes alors que la crise
bancaire priverait beaucoup de paysans des crédits nécessaires pour investir dans la production
en 2009, selon le même rapport.
Pour renforcer la culture de la pomme de terre dans les pays en développement, la FAO et le
Centre international de la pomme de terre ont lancé un appel pour mettre “la science de la
pomme de terre au service des pauvres”.
En d'autres termes, il s'agit de mettre à la disposition des producteurs des semences de bonne
qualité et des variétés plus résistantes aux maladies, aux nuisibles, à la sécheresse et au
changement climatique. Il s'agit aussi de mettre en place des systèmes agricoles assurant la
durabilité des ressources naturelles.
“Les fermiers des hautes terres de l'Afrique peuvent obtenir 25 tonnes de tubercules sur un
hectare en seulement 90 jours. Cela explique l'essor de la pomme de terre dans des pays
comme l'Ouganda”, indique M. Lutaladio.
“Avec la valeur ajoutée que vous pouvez donner à une telle production grâce à un meilleur
stockage et à son traitement, non seulement vous couvrez les besoins alimentaires de base,
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mais vous obtenez aussi une culture de rapport lucrative avec un effet d'entraînement sur le
développement économique et la durabilité des moyens d'existence”, ajoute-t-il.
Toutefois, selon lui, “les améliorations technologiques doivent être accompagnées d'autres
mesures plus générales de développement agricole, notamment l'amélioration de l'accès des
fermiers à la vulgarisation, au crédit et aux intrants, une meilleure gestion post-récolte et des
courroies de transmission vers l'agro-industrie et les marchés”.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=18009&Cr=meteo&Cr1=OMM
Le Conseil de sécurité, par la résolution 1859 (2008), adoptée à l'unanimité, décide également
de proroger jusqu'à la même date les dispositions relatives au contrôle du Fonds de
développement pour l'Iraq par le Conseil international consultatif et de contrôle.
En annexe de la résolution, figure une lettre du Premier ministre de l'Iraq, Nouri Kamel Al-
Maliki, adressée le 7 décembre 2008 au président du Conseil de sécurité, dans laquelle il lui
indique que la prorogation du mandat de la Force multinationale « serait la dernière ». « Nous
tenons à saluer le rôle important qu'a joué cette Force et les efforts qu'elle a déployés pour aider
l'Iraq à assurer sa sécurité et sa stabilité », écrit le chef du gouvernement iraquien.
Lors du débat qui a suivi l'adoption du texte, M. Zebari a affirmé que la résolution 1790
(2007), dont le mandat doit expirer le 31 décembre 2008, marquait l'achèvement de la Force
multinationale en Iraq. « La place de l'Iraq dans la communauté internationale doit maintenant
être réexaminée », a-t-il dit, notant que des progrès remarquables avaient été réalisés vers la
stabilisation et la reconstruction de son pays.
M. Zebari a précisé qu'en vertu de l'accord conclu avec les États-Unis, « 2011 semble
aujourd'hui une date réaliste pour le retrait de toutes les forces américaines du pays ».
Affirmant que « la lutte pour la paix est loin d'être achevée », il a souligné que son pays
continuait d'avoir « besoin du soutien actif et régulier de la part de la communauté
internationale », que ce soient des Nations Unies, des États ou des organisations impliquées
dans des instances clefs, comme le Pacte international ou le Mécanisme des pays voisins.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=18049&Cr=Iraq&Cr1=pétrole
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GAZA
John Holmes bouleversé par sa visite à Gaza
23 janvier 2009 – John Holmes, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et
Coordonnateur des secours d'urgence s'est rendu jeudi à Gaza pour évaluer les besoins
humanitaires les plus pressants de la population suite à l'opération militaire d'Israël.
M. Holmes, qui était accompagné de Robert Serry, le Coordonnateur spécial des Nations Unies
pour le processus de paix au Moyen-Orient, a pu s'entretenir avec des familles qui avaient
trouvé refuge dans les locaux de l'ONU et visiter l'hôpital Shifa pour se rendre compte de l'état
du secteur de santé de la région. Les deux hommes se sont également rendus dans la région de
Tel Al-Hawa où ils ont pu constater par eux-mêmes l'ampleur des dégâts et de la destruction.
« Je veux montrer à la population de Gaza que l'ONU et ses partenaires se préoccupent de leur
sort, et que nous ferons tout notre possible pour les aider à soulager les conditions difficiles
dans lesquelles elle se trouve », a ajouté le Secrétaire général adjoint.
L'acheminement des secours humanitaire étant toujours entravé par de nombreuses restrictions,
M. Holmes a demandé un accès « prompt, complet et durable » pour les secours et le personnel
de l'ONU. « Nous ne pouvons retourner à la situation inacceptable qui prévalait avant les
dernières hostilités » a-t-il signalé.
Le Secrétaire général adjoint a indiqué qu'il avait l'intention de soulever ce point avec les
autorités israéliennes. Par ailleurs, un appel éclair sera lancé par les Nations Unies et leurs
partenaires au début du mois de février.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=18272&Cr=Gaza&Cr1=Holmes
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M. Bellemare a constaté qu'il régnait une certaine confusion concernant l'après 1er mars. Une
grande partie de cette confusion est une question de vocabulaire, a-t-il estimé, précisant que
pour de nombreuses personnes, le mot « tribunal » équivaut à « procès ». Il n'est pas surprenant
par conséquent que lorsque le Secrétaire général a annoncé que le Tribunal serait prêt à
fonctionner le 1er mars, les gens aient aussitôt pensé que cela voulait dire que des inculpations
seraient prononcées et qu'un procès s'ouvrirait aussitôt après, a expliqué M. Bellemare.
M. Bellemare a rappelé qu'il avait deux responsabilités distinctes, celle d'instruire l'enquête et
celle d'entamer des poursuites. Lorsqu'il deviendra procureur, on ne devra donc pas être surpris
qu'il poursuive sa première tâche car « l'enquête se poursuit ». « La justice fast food n'est pas
au menu », a prévenu M. Bellemare.
Même si « cette enquête est probablement l'une des plus difficiles » réalisées dans la période
récente, l'affaire Hariri « peut être élucidée », selon lui.
Le public doit être convaincu que le processus actuel a été mis sur pied pour découvrir la
vérité, établir la justice et, au bout du compte mettre un terme à l'impunité, a-t-il insisté. Le
public doit être convaincu que la Commission est professionnelle, qu'elle est « objective, neutre
et impartiale », a-t-il ajouté.
Il a indiqué que l'enquête avait progressé depuis son dernier rapport. Il est déjà établi qu'un
réseau d'individus a agi de concert pour commettre l'assassinat. De nouveaux indices
permettent de lier de nouveaux individus à ce réseau. Des progrès ont aussi été accomplis dans
le sens de l'établissement de l'origine géographique du kamikaze dans le cas Hariri. De
nouveaux indices permettent aussi de lier le cas Hariri aux autres assassinats.
« Je sais que les gens veulent avoir des détails. Ils veulent connaître la nature exacte du progrès
accompli et ce que la Commission a découvert jusqu'à présent, ainsi que les pistes qui sont
actuellement suivies. J'en ai dit autant que je le pouvais, de manière responsable », a expliqué
M. Bellemare, qui a rappelé que des vies étaient menacées. « Lorsque je serai prêt, je
présenterai mon dossier à un juge qui décidera si nous avons des preuves suffisantes pour
procéder à des inculpations ».
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=18014&Cr=Liban&Cr1=Hariri
PIRATES EN SOMALIE
Le Conseil de sécurité autorise la traque des pirates sur le territoire
somalien
16 décembre 2008 – Dans une résolution adoptée mardi à l'unanimité, le Conseil de sécurité a
autorisé les Etats Membres qui ont conclu un accord avec le gouvernement somalien de
transition sur la traque des pirates au large des côtes somaliennes à « prendre toutes les mesures
nécessaires » pour les intercepter.
Il ne s'agit pas d'une autorisation sans limite, puisque le Conseil de sécurité en fixe sa durée à
12 mois. Il faut aussi que les Etats Membres ou organisations régionales qui coopèrent à la
lutte contre la piraterie et le vol à main armée en mer au large des côtes somaliennes
bénéficient d'une notification par avance du gouvernement fédéral de transition au Secrétaire
général de l'ONU.
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Mais une fois cette autorisation accordée, les poursuivants pourront prendre « toutes mesures
nécessaires appropriées en Somalie », dans le respect du droit international humanitaire et des
droits de l'homme.
Intégrant une proposition de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, la
résolution encourage par ailleurs les Etats de la région à mettre en place un mécanisme de
coopération et à obtenir le consentement par avance des autorités somaliennes pour envoyer à
bord des navires qui chassent les pirates des policiers de la région, qui se chargeront de
l'arrestation et de la transmission des criminels aux autorités judiciaires de leur Etat.
Enfin la résolution appelle les Etats Membres à participer activement à cette lutte contre les
pirates, notamment en déployant des navires et avions militaires.
S'agissant de la situation dans le pays lui-même, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon,
a rappelé lors de la réunion du Conseil de sécurité qui a vu l'adoption de la résolution que la
réponse la plus appropriée aux luttes perpétuelles entre factions et à l'intérieur des factions
somaliennes était le déploiement d'une force multinationale plutôt qu'une opération de maintien
de la paix.
Ban Ki-moon a dit avoir approché 50 pays et 3 organisations internationales à cette fin. « La
réponse n'a pas été encourageante ; aucun Etat Membre ne s'est offert pour jouer un rôle
moteur » sur cette question, a-t-il dit.
En l'état, le Secrétaire général a dit qu'il agirait en faveur du déploiement d'une mission de
maintien de la paix, en commençant par fournir des moyens renforcés à la mission de l'Union
africaine sur le terrain (AMISOM), dont le renouvellement sera discuté le 22 décembre.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=18004&Cr=Somalie&Cr1=pirates
PROCESSUS D’ANNAPOLIS
Proche-Orient : Le processus d'Annapolis est irréversible, affirme le
Quatuor
15 décembre 2008 – Le Quatuor pour le Moyen-Orient, composé des États-Unis, de la
Fédération de Russie, de l'ONU et de l'Union européenne, a affirmé lundi que les négociations
de paix bilatérales israélo-palestiniennes étaient « irréversibles » et a appelé à leur
intensification, lors d'une réunion à New York.
Le Quatuor estime que ces négociations lancées à Annapolis « devraient être intensifiées afin
de mettre fin au conflit et établir aussi vite que possible l'Etat de Palestine, vivant en sécurité
aux côtés d'Israël », ont affirmé ses membres lors d'une conférence de presse à l'issue d'une
réunion.
Les membres du Quatuor ont aussi souligné « qu'une solution durable à la situation à Gaza ne
pourrait être obtenue que par des moyens pacifiques ». Ils ont à cet égard rendu hommage au «
calme » négocié par l'Egypte depuis juin 2008, qui a été néanmoins récemment rompu.
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maintien des égouts devait être assurée de façon continue. Le Quatuor dit sa « grave
préoccupation concernant l'accroissement récent des fermetures des points de passage vers
Gaza en réponse aux violences ».
Etaient réunis à New York le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, le ministre russe des
Affaires étrangères, Sergei Lavrov, la Secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice, le Haut
Représentant pour la Politique étrangère et de sécurité commune de l'Union européenne, Javier
Solana, la Commissaire européenne pour les relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner. Le
ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner, au nom de la présidence de
l'Union européenne, et l'Envoyé spécial pour l'économie palestinienne Tony Blair, participaient
à la réunion par vidéo-conférence.
Lors de la conférence de presse qui a suivi, Ban Ki-moon a rendu hommage au travail de Mme
Rice et indiqué qu'il attendait de travailler avec la prochaine administration du président-élu
Barack Obama.
Condoleeza Rice a mis en avant un projet de résolution du Conseil de sécurité soumis par les
Etats-Unis et la Fédération de Russie, qui vise à prendre note officiellement de l'irréversibilité
du processus d'Annapolis et à considérer comme indispensable la conclusion d'un traité de paix
qui concerne toutes les questions de base, sans exception.
Le texte appelle aussi les parties à ne prendre aucune mesure qui sape les négociations et la
communauté internationale, notamment dans la région, à créer une atmosphère favorable à la
réussite des négociations. Le Conseil de sécurité devrait examiner ce texte mardi.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17993&Cr=Israël&Cr1=palestiniens
« C'est une bénédiction de vivre avec les autres et non une calamité », a déclaré M. Barenboïm,
pianiste de renommée mondiale et chef du « West-Eastern Divan Orchestra », un orchestre
composé de musiciens de tout le Moyen-Orient. Cet orchestre donnera un concert de musique
de chambre le 15 décembre dans la salle de l'Assemblée générale de l'ONU.
Israélien né en Argentine et Messager de la paix des Nations Unies depuis septembre 2007,
Daniel Barenboïm couronnera ainsi les cérémonies commémoratives du soixantième
anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme.
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« En tant que Messager de la paix, mon projet exige évidemment bien davantage », a estimé le
chef d'orchestre qui a considéré que c'est tout son orchestre qui est messager de la paix parce
qu'il transmet le message de la paix au Moyen-Orient. « Nous espérons présenter un modèle de
ce que la société pourrait être », a-t-il ajouté.
« Je trouve que le conflit israélo-palestinien n'a pas été traité comme il aurait dû l'être», a
confié le chef d'orchestre. « Ce n'est pas un conflit comme les autres car il est avant tout
humain et non politique. » Daniel Barenboïm a jugé illusoire de croire qu'on peut arriver à un
compromis par la voie militaire.
Le Messager de la paix a rappelé que les individus concernés par ce conflit ont tous la ferme
conviction qu'ils peuvent vivre sur la même portion de terre. Il a donc souhaité que soit trouvée
une solution intégrant la nécessité de vivre ensemble. « Une solution au conflit israélo-
palestinien doit être basée sur l'acceptation des autres », a-t-il insisté, en mentionnant qu'il y a
un Égyptien, un Syrien, un Israélien et une Iranienne dans l'orchestre de musique de chambre
qu'il va diriger lundi.
« Mon rêve est de donner un concert à Beyrouth, seul ou avec l'orchestre, mais cela n'a pas
encore été possible, malgré l'enthousiasme de certains », a-t-il aussi déclaré.
Le maestro a conclu sa conférence de presse en regrettant que les valeurs de « Liberté, Égalité,
Fraternité » de la République française soient oubliées par le monde actuel. La liberté vient en
premier puis l'égalité et enfin la fraternité qui ne peut exister sans les deux autres. « Si je joue
le deuxième mouvement d'une symphonie de Beethoven avant le premier, personne ne
comprendra le message », a-t-il expliqué.
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17980&Cr=Israël&Cr1=Palestiniens
UN-Habitat
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Association canadienne pour les Nations Unies /United Nations Association in Canada
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