You are on page 1of 26

ASSOCIATION CANADIENNE POUR LES NATIONS UNIES – GRAND MONTRÉAL

UNITED NATIONS ASSOCIATION IN CANADA – GREATER MONTRÉAL

OFFICIERS ACNUExpress, vol. 4, no. 1, du 16 décembre 2008 au 31


janvier 2009 / 16 December 2008 to 31 January 2009
Michèle Bertrand
Présidente Mot de l’éditeur / A message from the Editor

Gilles Gingras L’ACNUExpress a fait relâche depuis le 15 décembre 2008. Voici le premier numéro du
Vice-président volume 4 de l’année 2009.

Les membres et autres personnes intéressées à soumettre des thèmes ou textes sur des
Robert Letendre
Secrétaire sujets d’intérêt que nous pourrions inclure dans ce bulletin sont les bienvenus. Il vous
suffit de m’écrire à acnu@uqam.ca, avec la mention « ACNUExpress
COMMENTAIRES ».
Michel Sirois
Trésorier
ACNUExpress was last published on 16 December 2008. This is the first edition of Volume 4
for year 2009.
ADMINISTRATEURS

Members and others who want to propose themes or contributions on subjects that we
Michel Barcelo could include in the bulletin are welcome. You can send me your opinions at
acnu@uqam.ca with the mention “ACNUExpress COMMENTAIRES”.
François Carrier
L’éditeur / The editor
Claude-Yves Charron
Michel Barcelo, OUQ, ICU
Renato Cudicio Dans ce numéro / In this issue:

NOUVELLES DE L’ACNU-GRAND MONTRÉAL /NEWS FROM UNAC-GREATER


Louis Dussault MONTRÉAL (p.1)

NOUVELLES DE L’ONU / UNITED NATIONS NEWS (p.9)


Michel Duval
LIENS UTILES /USEFUL LINKS (p.24)

Mario Lavoie NOUVELLES DE L’ACNU-GRAND MONTRÉAL / NEWS FROM UNAC-


GREATER MONTRÉAL
Riham Sayed Omar
Sommaire
LES PARTENAIRES DE L’ACNU-GRAND MONTRÉAL (p.2)
Landry Signé SIMULATION RÉGIONALE DES NATIONS UNIES À L’UQAM LE 31 JANVIER 2009 ET PRIX
OFFERT PAR M. PAUL GAGNER (p.2)
Nicole Trudeau CONFÉRENCE DE MICHEL DUVAL LE 31 JANVIER 2009 (p.3)
CONFÉRENCES DU 3 ET DU 25 FÉVRIER 2009 (p.6)
SÉMINAIRES D’ÉTÉ 2009 de l’OBSERVATOIR SUR LES MISSIONS DE PAIX DE L’UQAM
Gilles Vincent (p.7)
ACTIVITÉ DU CIC-MONTRÉAL (p.8)

1
Les partenaires de l’ACNU-Grand Montréal
En ce début de 2009, nous avons le plaisir d’annoncer plusieurs partenariats entre l’ACNU-
Grand Montréal et d’importants alliés intéressés aux enjeux internationaux et à l’atteinte d’un
monde meilleur.

 La Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatique de l’UQAM

Nous avons le plaisir d’annoncer l’entente de partenariat institutionnel conclue entre


l'Association canadienne pour les Nations Unies - Grand Montréal (ACNU-Montréal) et la
Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatique, une constituante de l’Institut
des études internationales de Montréal à l’UQAM (IEIM). Cette entente vise l'organisation
d'activités publiques et la diffusion d'informations et de la connaissance dans les domaines
d'intervention des Nations Unies. Voir le communiqué de la Chaire Raoul-Dandurand. La
Chaire annonce les activités sur le site web et dans le journal de l’UQAM, ainsi que ceux de
l’IEIM et le sien propre, en plus d’envoyer à tous ses correspondants. Il s’agit d’une
collaboration exemplaire.

 Centre collégial en développement de matériel didactique, CCDMD

Une toute nouvelle collaboration s’est amorcée à l’automne avec le CCDMD en ce qui a trait à
l’enregistrement des conférences organisées par l’ACNU-Grand Montréal et leur diffusion par
le Centre. On trouvera prochainement sur le site du CCDMD, à la page consacrée aux
conférences numériques, les conférences de John Trent du10 septembre 2008, de Michel
Chaurette, directeur général du CECI du 28 octobre 2008 et de Mme Hélène Delisle du 3
février 2009. Il en sera de même pour les prochaines conférences. Nous remercions le Centre
pour cette précieuse et inestimable collaboration et l’occasion qui nous est offerte de rayonner
davantage dans la communauté des cégeps et des universités.

 Le Conseil des relations internationales de Montréal (le CORIM) et


 Le Conseil international du Canada – chapitre de Montréal (le CIC-Montréal)

Le CORIM et le CIC diffusent tous deux l’annonce des conférences organisées par l’ACNU-
Grand Montréal et nous les en remercions.

Le 31 janvier 2009 - Simulation régionale des Nations Unies a l’UQAM et


prix offert par M. Paul Gagner.

 Le communiqué de l’ACNU-Grand Montréal


31 janvier 2009 - L’Association canadienne pour les Nations Unies du Grand Montréal
remercie les organisateurs de l’avoir invitée à participer à la journée de Simulation des Nations
Unies pour les universités et les cégeps du Québec sous l’égide de l’UQAM, le samedi 31
janvier 2009. Ces remerciements vont à l’Institut des études internationales de Montréal et à la
Faculté de droit et de science politique de l’UQAM. Le sérieux et l’engagement dont ont fait
preuve les délégations lors de cette journée de débats présagent du succès de leur

2
représentation en avril 2009 à New York lors de la National Model United Nations organisée
par la National Collegiate Conference Association, une ONG accréditée par L’ONU.

M. Michel Duval, ancien ambassadeur du Canada, membre du conseil d’administration de


l’ACNU-Grand Montréal et président de l’Observatoire sur les missions de paix de la Chaire
Raoul-Dandurand, a prononcé l’allocution d’ouverture et remis les certificats décernés aux
délégations les plus méritantes en fin de journée.

Soulignant l’importance de telles initiatives, M. Duval a annoncé la décision de l’Association


canadienne pour les Nations Unies du Grand Montréal de décerner des prix aux délégations
québécoises les plus méritantes à la suite de la simulation qui se tiendra à New York en avril
2009. Un premier prix de 500$ et deux prix de 250$ seront ainsi décernés grâce à la générosité
de monsieur Paul Gagner, ancien président de l’ACNU-Grand Montréal et représentant
régional à l’ACNU, et membre honoraire.

Les modalités du choix des délégations et de la remise des prix seront annoncées
ultérieurement.

L’ACNU-Grand Montréal souhaite à toutes les délégations un excellent séjour à New York et
une expérience inoubliable et précieuse pour les années à venir.

 La conférence de Michel Duval le 31 janvier 2009


Distingués délégués, Mesdames et messieurs,

C’est un plaisir de prendre la parole aujourd’hui devant les délégations participant à la


simulation québécoise des Nations unies.

LE DÉFI DE LA NÉGOCIATION
Vous vous préparez, tels des diplomates, à négocier dans le cadre des instances et des agences
des Nations unies. Au terme de cette préparation, vous irez à New York au siège de l’ONU
négocier avec l’ensemble des délégations de l’Assemblée générale simulée. Vous y vivrez
l’expérience unique de la négociation en milieu multilatéral, où sont représentés tous les pays
et la plus grande diversité des intérêts, des positions et des approches. Nul doute que vous
ressentirez la fièvre et l’excitation propres à cette grande enceinte et à son podium.

Vous ferez l’expérience de négocier pour un résultat, c’est-à-dire que vous aurez parfaitement
et longuement préparé votre dossier :
-Vous aurez étudié attentivement votre pays.
-Vous saurez précisément ce que vous voulez et ce que vous recherchez en fin de négociation.
-Vous aurez étudié et compris les attentes des autres parties à la négociation.
-Vous tablerez sur les convergences des diverses positions, pour préparer vos propositions et
établir des alliances afin de renforcer les appuis à une voie de solution que vous aurez
privilégiée ou à laquelle vous déciderez de vous rallier.
La négociation est une question de communication, elle nécessite une approche prudente pour
ménager les participants. Elle nécessite aussi beaucoup d’attention pour comprendre ce qu’ils
disent et tenir compte de leurs attentes. Donc, et à bon escient vous trouverez et appliquerez la
règle d’or de la diplomatie : négocier de bonne foi, ne pas mentir, ne pas surprendre.

3
LE CONSENSUS
Aux Nations unies en particulier, mais en diplomatie en général, le consensus est la règle. Il
s’agit d’obtenir le consentement des parties et leur adhésion à une solution par la voie de
concessions mutuelles, d’accommodements et de textes équilibrés tenant compte de toutes les
dimensions. Vous serez d’autant plus forts que vous consulterez activement les autres et que
vous saurez sauver la face, ménager les susceptibilités et éviter d’embarrasser ou d’isoler les
partenaires qui ne partagent pas entièrement votre opinion.

En diplomatie la négociation ne vise pas à circonvenir, embarrasser ou berner les partenaires.


Il s’agit de rassembler les parties autour de pistes ou de voies de résolution des problèmes.
Une solution gagnante a, sinon l’appui unanime, au moins l’assentiment de tous – ce qui
parfois nécessite la mise en veilleuse, d’un commun accord, d’éléments importants qu’il n’est
pas possible de régler immédiatement. Il n’y a pas de pré-requis à une négociation, autre que la
volonté de discuter, surtout pas de conditions lourdes, d’ultimatum. Il faut gérer le temps d’un
commun accord, savoir donner du temps au temps. L’alternative à la solution négociée c’est la
rupture. La mauvaise foi, la dissimulation et les pièges pour parvenir à ses fins à tout prix sont
des éléments qui relèvent des conflits où, pour imposer ses vues, tout est permis. Nous avons
tous les jours de détestables exemples de ces conflits sans fin.

COMMENT FONCTIONNE UNE DÉLÉGATION NATIONALE?


Vous êtes sans doute intéressés à savoir comment fonctionne une délégation nationale. Disons
d’abord qu’il y en a de toutes tailles, certaines ont quatre ou cinq diplomates, d’autres vingt.
Mais elles ont toutes la même tâche, couvrir l’ensemble des Nations unies. Une délégation
nationale, c’est d’abord et avant tout une équipe coordonnée qui met en œuvre la politique d’un
pays et qui est engagée dans la négociation. La coordination est essentielle pour assurer le
succès de la négociation, souvent des échanges d’appuis sont faits dans un forum pour
permettre un progrès dans un autre. Voilà pourquoi on peut parler de position nationale et en
quelque sorte d’une « signature » ou du profil particulier de certains pays qui malgré une taille
réduite arrivent à jouer un rôle politique dépassant leur poids absolu.

Pour vous donner un exemple précis, au moment de notre engagement au Conseil de sécurité
en 1999-2000, la délégation du Canada comprenait :
Deux ambassadeurs : le représentant permanent et le représentant permanent adjoint;
Une section politique de sept agents; normalement 4
Une section militaire de quatre agents; normalement 2
Une section économique et sociale de sept agents
Et une section administrative de trois agents.
En tout 21 diplomates et 16 employés recrutés sur place, engagés dans la couverture complète
et en détail de l’Assemblée générale et de ses six commissions, du Conseil de sécurité, du
Conseil économique et social et des agences.

Donc une délégation importante, informée, très active, partout présente et appuyée par un
grand réseau d’ambassades, qui sont en mesure de l’informer et de l’assister sur le fond
(connaissance et compréhension), ainsi que sur les démarches à faire auprès des autorités.
La différence est énorme quand on compare la situation de beaucoup de pays qui ont de petites
délégations à l’ONU et peu d’ambassades. Néanmoins, les plus petits pays peuvent compter sur
les groupes régionaux, les organisations régionales et des alliances avec des acteurs importants.
En bout de ligne leur vote compte.

4
La signature internationale du Canada change, nous ne sommes plus le pays que j’ai représenté
au Conseil de sécurité en 1999-2000. Les choses ont tellement changé que le Canada qui se
présentait au Conseil de sécurité à chaque décennie, a décidé de ne pas poser sa candidature
pour un nouveau mandat. Depuis dix ans le Canada s’est éloigné du maintien de la paix, il
s’est aussi éloigné des Nations unies d’autres manières.

LES NATIONS UNIES DANS LA TOURMENTE


Vous l’aurez constaté, malheureusement au cours de la dernière décennie les Nations unies ont
été la cible de nombreuses attaques. D’abord, les États-Unis mécontents des orientations
politiques prise par l’organisation ont critiqué la gestion des Nations unies tout en retenant une
partie de leur contribution qui compte pour 25% du budget de l’ONU. En novembre 1998 les
arriérés de paiement des États-Unis comptaient pour 61% des arriérés. En 1999, menacée de
perdre leur droit de vote, les États-Unis on du verser plus de 500 millions de dollars d’arriérés
à l’ONU. Il est difficile de nier qu’il y ait eu parallèlement à cette politique de strangulation
financière, qui affectait l’efficacité des programmes de l’organisation et du maintien de la paix,
un effort de mise en place d’une nouvelle forme de pouvoir international autour du Groupe des
huit, afin de marginaliser les Nations unies.

On a vu le G8, l’OCDE, le Fonds monétaire international, la Banque mondiale, l’OMC et


l’OTAN devenir la référence des pays industrialisés sous la pression des États-Unis. Le Canada
a accompagné ce mouvement. On a abondamment parlé de la réforme des Nations unies,
passant sous silence le fait que l’ONU a largement démontré sa capacité d’évoluer, du contexte
de la guerre froide, à celui de la décolonisation, au développement, à la mondialisation et à
l’environnement. On a laissé croire que l’ONU était souveraine, qu’elle était la première
coupable de ses difficultés financières, alors qu’elle est entièrement soumise à la volonté de ses
membres et le plus souvent des ses membres les plus puissants. À chaque occasion de conflit
on se réfère à l’ONU comme la seule instance capable d’intervenir. Bien sûr la déception est
grande lorsqu’on constate qu’elle manque des moyens pour faire respecter le droit des peuples.
Mais en réalité ce n’est pas à l’ONU, mais aux membres du Conseil de sécurité et
particulièrement à ses cinq membres permanents, que revient la responsabilité de la paix et de
la sécurité internationales. Ce sont eux, et pas le Secrétaire général, qui disposent du pouvoir
de décision et de la capacité de donner les ressources nécessaires à sa mission.
Les cinq permanents sont aussi les cinq plus grands fournisseurs d’armements. Ce sont les pays
qui ont « vocation » sinon « prétention » à la gouverne mondiale et au pré-carré des puissants.

Les membres permanents du Conseil de sécurité ont gravement manqué à leur devoir et les
conséquences ont été terribles pour l’Organisation. En raison de ces manœuvres politiques
l’ONU s’est trouvée associée à des parties au conflit et elle est devenue une cible: en Irak, au
Soudan, en République démocratique du Congo, en Algérie, au Liban, en Palestine.
Des pays membres n’hésitent pas à attaquer le personnel, les édifices et les entrepôts de l’ONU
et de ses agences humanitaires, comme si c’était une vulgaire organisation terroriste. Les
casques bleus, leurs positions et les gens sous leur protection ont été attaqués et tués tant par
des terroristes, que par les forces armées d’États membres. Pour ce qui est du développement,
de l’environnement, les forces du marché ont souvent été données en exemple et appelées à la
rescousse. Ces mêmes forces qui succombent présentement sous le poids de leur « pouvoir
régulateur », fait d’erreurs et d’illusions. Nous nous enfonçons dans une crise profonde tout
aussi mondiale que la mondialisation.

Alors, faut-il une nouvelle organisation, une refondation des Nations unies?

5
Comme l’a rappelé le Secrétaire général Ban Ki Moun : « C’est précisément parce que les défis
sont mondiaux, que les graves problèmes auxquels nous sommes confrontés ignorent les
frontières et qu’aucun pays du plus riche au plus pauvre, du plus puissant au plus faible, ne
peut prétendre résoudre tout seul la crise, qu’il importe de renforcer l’unité de l’ONU ».
Depuis soixante ans l’ONU a démontré à l’envi qu’elle est un lieu d’échange pour l’humanité
entière, un lieu de recherche du consensus sur les questions qui divisent, le lieu où fixer les
normes de conduite, où séparer les belligérants, rendre justice aux victimes de discrimination,
apporter l’aide humanitaire, les soins, les aliments et l’éducation qui améliorent les conditions
de vie et font reculer la pauvreté. Kofi Anan à dit : «Les Nations unies ne sont jamais si fortes
que lorsqu’elles agissent comme nations unies. » On se demande parfois s’il ne faudra pas
autre chose que les Nations unies et on a eu recours à des organisations plus ciblées le G8, le
G20, l’OTAN, qui n’ont pas l’universalité de l’ONU. En réalité ce n’est pas d’une nouvelle
organisation dont nous avons besoin, mais d’un retour aux principes fondateurs.

EN GUISE DE CONCLUSION
Je m’en voudrais de ne pas vous laisser sur une note optimiste, non seulement parce que je
crois fermement que le forum des Nations unies est notre plus grande force, mais parce que ce
retour aux principes fondateurs de la Charte des Nations unies et de la Déclaration universelle
des droits de l’homme me semble bien en selle. Le nouveau président des États-Unis, Barak H.
Obama a très bien dit dans son discours inaugural « Pour ce qui est de notre défense commune,
nous refusons de faire un mauvais choix entre notre sécurité et nos idéaux. Nos pères
fondateurs, confrontés à des périls que nous pouvons à peine imaginer, ont élaboré une charte
pour établir l'état de droit et les droits de l'homme, une charte qui se poursuit dans le sang des
générations.

Ces idéaux éclairent toujours le monde et nous n'y renoncerons pas par opportunisme. »
Ce juste retour aux idéaux, qui ont tant contribué à la création des Nations unies après le cruel
conflit de la deuxième guerre mondiale, est un signal fort autour duquel tous les pays pourront
se rallier. Sur ce, je vous souhaite une fructueuse session, bon courage et la meilleure des
chances.

Merci Duval
Le 31 janvier 2009

Activité à venir/ Event to come:

CONFÉRENCES / LECTURES

 Mardi 3 février 2009 : inscription, 18h00 - conférence 18H30


Tuesday 3 February 2009: registration 6:00 p.m. - Lecture 6:30 p.m.
UQAM, Pavillon Judith-Jasmin, Salle des Boiseries, 2e étage, pièce J-2805
405, rue Sainte-Catherine Est, Montréal, Métro Berri-UQAM

6
«La lutte contre la faim et la malnutrition dans
le monde: quelques gestes concrets»
Mme HÉLÈNE DELISLE
Professeure de nutrition internationale, Département de nutrition,
Faculté de médecine, Université de Montréal

Communiqué / Press release

Entrée libre – Inscription obligatoire avec la mention / Free admission – registration required with
mention : « Inscription conférence 3 février 2009 » à /at: acnu@uqam.ca
Tel : 514-987-3000 poste 7621; fax : 514-987-0249;

 Mercredi 25 février 2009 : inscription, 19h00 - conférence 19H30


Wednesday 25 February 2009: registration 19:00 p.m. - lecture 19:30 p.m.
UQAM, Pavillon Athanase-David, salle D-R200, 1440, rue Saint-Denis
Montréal, Métro Berri-UQAM

« Le Brésil partenaire du maintien de la paix :


l’expérience en Haïti. »

Son excellence / His Excellency

PAULO CORDEIRO DE ANDRADE PINTO


Ambassadeur du Brésil au Canada / Ambassador of Brazil to Canada

Communiqué / Press release: www.montreal.unac.org

Entrée libre – Inscription obligatoire avec la mention / Free admission – registration required with
mention : « Inscription conférence 25 février 2009 » à /at: acnu@uqam.ca
Tel : 514-987-3000 poste 7621; fax : 514-987-0249;

ACTIVITÉ DE FORMATION À L’UQAM

LES SÉMINAIRES D’ÉTÉ 2009 - MAI ET JUIN 2009 – À L’UQAM


L’ACNU-Grand Montréal se joint à l’Observatoire sur les Missions de paix de la Chaire
Raoul-Dandurand et à la Faculté de science politique et de droit de l’UQAM en tant que
partenaire institutionnel pour les séminaires d’été 2009.

LES SÉMINAIRES D’ÉTÉ 2009


de l’Observatoire sur les Missions de paix
de la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques et de la Faculté de
science politique et de droit de l’UQAM

7
Séminaire d’approfondissement des Missions de paix des Nations unies
(FPD 7000)
Du 4 mai au 15 mai 2009

Séminaire d’approfondissement sur les opérations humanitaires


(FPD 7010)
Du 25 mai au 5 juin 2009

Les Séminaires d’été, ouverts aux étudiants des cycles supérieurs de toutes les universités et
aux professionnels, permettent aux participants de mener une réflexion approfondie sur les
questions reliées aux Missions de paix et aux opérations humanitaires contemporaines. Ces
formations permettent également, aux participants qui le désirent, de compléter une première
étape vers l’acquisition du Certificat de réussite livré par l’Institut de formation aux opérations
de paix (Peace Operations Training Institut - POTI). Les séminaires, qui se dérouleront en
français, réuniront plus de 40 conférenciers reconnus internationalement pour leur expertise
dans le domaine des missions de paix des Nations Unies et dans celui de l’action humanitaire.
Le nombre de places offertes pour ces séminaires est de 25 personnes par groupes réparties
entre un nombre préétabli d’étudiants réguliers de l’UQAM et de participants de l’extérieur. La
date limite pour faire acheminer votre demande d’inscription est fixée au 20 mars 2009.

Programme préliminaire, formulaire d’inscription :


http://www.dandurand.uqam.ca/a-surveiller/101-divers/134-ecole-dete-2009.html
Pour questions ou précisions supplémentaires, communiquer avec, Mélanie Coutu,
coordonnatrice : coutu.melanie@uqam.ca ou Linda Bouchard, secrétaire, Chaire Raoul-
Dandurand chaire.strat@uqam.ca ou 514 987-6781.

ACTIVITÉ DI CIC-MONTRÉAL

L’ACNU-Grand Montréal se joint à la section montréalaise du Conseil international du Canada


et au Centre for Developing-Areas Studies of McGill University pour la

8
"Canada and Track Two Diplomacy: Back Channeling for
Success"

Dr. Peter Jones, Professeur agrégé


École supérieure d'affaires publiques et internationales, Université
d'Ottawa
Lundi 23 février 2009, inscription 17 :00, conférence 17h30 - une
réception suivra
Edifice Leacock, Salle 232 - Université de McGill
855 rue Sherbrooke Ouest*
la conférence aura lieu en anglais - la période de questions sera en
anglais et en français
Étudiants et membres du CIC, l'ACNU and CDAS: entrée libre,
non-membres $10 Veuillez RSVP à info@cicmontreal.org

NOUVELLES DE L’ONU / UNITED NATIONS NEWS


Sommaire

PAR MISSIONS
ACIDIFICATION DES OCÉANS (p.9)
BIT ET PRÉVISIONS DE CHÔMAGE (p.10)
DROIT DES AFFAIRES ET DROITS DE L’HOMME (p.11)
DROITS DE L’HOMME : ADULTES CONSENTANTS (p.12)
FONDS POUR LA POPULATION / POPULATION FUND (p.13)
IMANS & RABBINS À L’UNESCO (p.13)
LIBERTÉ D’EXPRESSION (p.14)
ORGANISATION MÉTÉO. MONDIALE (p.16)
POMME DE TERRE (p.17)

PAR RÉGIONS / PAYS


FONDS DE DÉVELOPEMMENT POUR L’IRAQ (p.19)
GAZA (p.20)
LIBAN : AFFAIRE HARIRI : COMMISSION D’ENQUÊTE (p.20)
PIRATES EN SOMALIE (p.21)
PROCESSUS D’ANNAPOLIS (p.22)
QUESTION ISRAÉLO-PALESTINIENNE (Daniel Barenboïm) (p.23)

PAR MISSIONS
ACIDIFICATION DES OCÉANS
Des scientifiques du monde entier appellent à agir pour stopper
l'acidification des océans
30 janvier 2009 – Plus de 150 grands noms des sciences de la mer, originaires de 26 pays, ont
appelé les décideurs, dans une déclaration rendue publique vendredi, à agir sans plus attendre
pour réduire de manière décisive les émissions de CO2 afin d'éviter que l'acidification des
océans ne cause des dommages étendus et graves aux écosystèmes marins.

9
L'acidification des océans est déjà détectable et qu'elle s'accélère, affirment ces scientifiques
dans cette déclaration dite de Monaco. Ils mettent en garde sur le fait que les impacts socio-
économiques négatifs de ce processus ne pourront être évités qu'en limitant à l'avenir les taux
de CO2 dans l'atmosphère, rapporte l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la
science et la culture (UNESCO) dans un communiqué.

Le Prince Albert II de Monaco a exhorté les dirigeants politiques à prendre en compte la


Déclaration de Monaco au moment où ils se préparent aux négociations sur le climat qui auront
lieu lors de la Conférence des Nations Unis sur les changements climatiques, cette année à
Copenhague. « Je soutiens fermement cette déclaration, qui est en accord complet avec mes
efforts et ceux de ma Fondation pour atténuer les changements climatiques », a-t-il déclaré.

La déclaration s'appuie sur le Rapport sur les priorités de la recherche élaboré en octobre
dernier par les participants au deuxième Symposium international sur l'Océan dans un monde
trop acide, organisé par la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de
l'UNESCO, le Comité Scientifique pour les recherches océanographiques (SCOR), l'Agence
internationale de l'énergie atomique (AIEA) et le Programme International géosphère-
biosphère (PIGB), avec le soutien de la Fondation Prince Albert II de Monaco ainsi que
d'autres partenaires.

« La chimie des océans joue un rôle si essentiel et les changements qui l'affectent sont si
rapides et si graves que leurs effets sur les organismes semblent désormais inévitables », a
déclaré James Orr du Laboratoire de l'environnement marin de l'AIEA (AIEA-LEM) et
président du symposium. « La question maintenant est de savoir quelle sera l'ampleur des
dégâts et à quelle vitesse ils se produiront. Le rapport du symposium résume l'état des
connaissances scientifiques et fixe nos priorités pour les futurs travaux de recherches, tandis
que la Déclaration de Monaco exhorte les dirigeants politiques à agir d'urgence pour réduire les
sources du problème. »

« Dans la perspective de faire progresser la science sur l'acidification des océans, nous avons
besoin de réunir les meilleurs scientifiques pour partager les résultats de leurs travaux et établir
des priorités de recherche afin de mieux connaître les processus d'acidification et leurs effets
sur les écosystème marins», a expliqué Patricio Bernal, Secrétaire exécutif de la Commission
océanographique intergouvernementale de l'UNESCO. « La série de symposiums sur l'océan
dans un monde trop acide joue ce rôle de forum pour les scientifiques tous les quatre ans et le
Rapport sur les priorités de la recherche qui en résulte est un document de référence sur ce que
nous savons aujourd'hui de l'impact de l'acidification ».

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=18316&Cr=mer&Cr1=climat

BIT ET PRÉVISIONS DE CHÔMAGE


BIT : Le nombre de chômeurs dans le monde pourrait augmenter de 51
millions en 2009
28 janvier 2009 – Le nombre de chômeurs dans le monde pourrait s'accroître de 51 millions en
2009 par rapport à 2007 en raison de la crise économique mondiale, selon le rapport annuel du
Bureau international du travail (BIT) sur les Tendances mondiales de l'emploi rendu public
mercredi.

10
« Par rapport à 2007, le nombre de chômeurs pourrait augmenter de 18 à 30 millions à travers
le monde, et même de 51 millions si la situation continue de se détériorer », affirme ce
document qui s'appuie sur les nouvelles données du marché du travail.

Si le scénario le plus défavorable devait se réaliser, le nombre de chômeurs dans le monde


atteindrait ainsi 230 millions en 2009, contre 190 millions en 2008 et 179 millions en 2007.
Plus de 200 millions de personnes, la plupart dans les économies en développement, pourraient
également venir grossir les rangs des travailleurs extrêmement pauvres.

Le nouveau rapport met à jour l'estimation préliminaire publiée en octobre dernier qui indiquait
que la crise financière mondiale pourrait générer une hausse du nombre de chômeurs de 15 à
20 millions en 2009. Ses principaux enseignements sont les suivants:

En s'appuyant sur les prévisions du FMI de novembre 2008, le taux de chômage mondial
passerait de 5,7% en 2007 à 6,1% en 2009, ce qui se traduirait par une hausse du nombre de
chômeurs de 18 millions par rapport à 2007.

Si la conjoncture économique se détériore au-delà de ce qui avait été envisagé en novembre


2008, le taux de chômage mondial pourrait grimper à 6,5%, correspondant à une hausse du
nombre de chômeurs dans le monde de 30 millions comparé à 2007.

Dans le scénario actuellement le plus sombre, le taux de chômage mondial pourrait atteindre
7,1% et entraîner plus de 50 millions de chômeurs supplémentaires dans le monde.

Le nombre de travailleurs pauvres – les personnes qui ne gagnent pas de quoi se hisser eux et
leurs familles au-dessus du seuil de 2 dollars par personne et par jour pourrait atteindre 1,4
milliard, soit près de 45% de la population active mondiale ayant un emploi.

En 2009, la proportion de travailleurs en situation d'emploi vulnérable – travaillant soit à leur


propre compte, soit comme travailleurs familiaux non rémunérés, avec un risque plus élevé de
se retrouver sans protection en période de difficultés économiques – augmenterait
considérablement pour atteindre près de 53% de la population active ayant un emploi.

« Le message du BIT est réaliste, non alarmiste. Nous affrontons une crise mondiale de
l'emploi. Beaucoup de gouvernements en ont conscience et agissent en conséquence,
cependant, pour éviter une récession sociale mondiale, il est nécessaire d'agir au niveau
international de façon plus décisive et coordonnée. Les progrès réalisés pour réduire la
pauvreté sont ébranlés et les classes moyennes sont fragilisées partout dans le monde. Les
implications en matière de politique et de sécurité sont considérables », a déclaré le directeur
général du BIT, Juan Somavia.

M. Somavia a lancé un appel aux membres du G20 qui doivent se réunir à Londres le 2 avril
prochain, à s'accorder, outre les mesures financières, sur des mesures urgentes à prendre pour
promouvoir l'investissement productif, les objectifs de travail décent et de protection sociale, et
la coordination politique.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=18297&Cr=BIT&Cr1=

DROIT DES AFFAIRES ET DROITS DE L’HOMME

11
De grands cabinets d'avocats étudieront le lien entre droits de l'homme et
des affaires
28 janvier 2009 – Quinze grands cabinets d'avocats à travers le monde participeront à une
mission dirigée par les Nations Unies destinée à déterminer si, et comment, le droit national
des affaires et son application favorisent un environnement respectueux des droits de l'homme,
a annoncé mercredi le représentant spécial du Secrétaire général sur les droits de l'homme et les
affaires, le professeur John Ruggie.

« C'est un travail extraordinairement important », a-t-il déclaré. « Les liens entre le droit des
affaires et les droits de l'hommes restent mal compris. La volonté de tant de cabinets de fournir
leurs services à titre gracieux indique qu'ils sont conscients de l'importance des droits de
l'homme pour les besoins de leurs clients. »

40 juridictions nationales seront étudiées et choisies dans l'objectif d'assurer une large
couverture géographique ainsi qu'un mélange de droit commun, de droit civil et d'autres
traditions juridiques, tout en reflétant l'expertise des cabinets impliqués.

Selon John Ruggie, traditionnellement, le droit des affaires a été maintenu, institutionnellement
et conceptuellement, séparé des préoccupations en matière de droits de l'homme. « Pourtant,
des développements récents suggèrent que des régulateurs commencent à lier la gestion des
entreprises avec la gestion de l'impact social, environnemental et éthique, y compris les droits
de l'homme », a-t-il ajouté.

A l'issue de ce projet, le représentant spécial du Secrétaire général sur les droits de l'homme et
des affaires publiera un rapport analysant les résultats et fera des recommandations aux Etats et
aux entreprises privées.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=18302&Cr=avocat&Cr1=affaires

DROITS DE L’HOMME : ADULTES CONSENTANTS


Gays et lesbiennes doivent être traités de la même manière que tout le
monde - Pillay
19 décembre 2008 – La Haut commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Navi
Pillay, regrette que trop de pays continuent de criminaliser les relations sexuelles entre adultes
consentants de même sexe et estime que les gays et les lesbiennes doivent être traités de la
même manière que tout le monde.

« Les lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, transsexuels sont des membres à part entière et
égaux de la famille humaine et ont le droit d'être traités de la sorte », a déclaré Mme Pillay lors
d'une table ronde de haut niveau sur les droits de l'homme, l'orientation sexuelle et l'identité de
genre qui s'est déroulée jeudi au siège des Nations Unies à New York.

« L'idée que tous les êtres humains sont égaux mais que certains sont plus égaux que d'autres
n'est pas acceptable. Aucun être humain ne devrait se voir refuser ses droits fondamentaux à
cause de son orientation sexuelle ou de son identité sexuelle. Aucun être humain ne devrait être
victime de discrimination, de violence, de sanctions pénales ou d'abus à cause de son
orientation sexuelle ou de son identité de genre », a-t-elle ajouté dans un message vidéo.

12
Elle a rappelé que 10 Etats ont toujours des lois punissant de mort toute activité homosexuelle.

Selon elle, « nombre de ces lois, comme les lois de l'apartheid (en Afrique du Sud) qui
criminalisaient les relations sexuelles entre adultes consentants de races différentes, sont des
reliques d'un passé colonial et sont considérées de plus en plus comme anachroniques et en
contradiction avec le droit international et les valeurs traditionnelles de dignité, d'inclusion et
de respect de tous ».

Une soixantaine de pays ont appelé jeudi à la dépénalisation universelle de l'homosexualité se


fondant sur le principe d'universalité des droits de l'homme consacré dans la Déclaration
universelle

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=18028&Cr=homosexualité&Cr1=pillay

FONDS POUR LA POPULATION / POPULATION FUND


La restauration du financement américain de l'UNFPA sauvera des millions
de vies / UN agency applauds US President's decision to resume funding
24 January 2009 – The United Nations Population Fund (UNFPA) has lauded President
Barack Obama's decision to restore United States funding for its operations, hailing the new
leader for his efforts to advance women's health, rights and equality.

Yesterday, Mr. Obama said that by resuming US support for UNFPA, his country will be
joining 180 other donor nations in working towards slashing poverty, boosting the health of
women and children, prevent HIV/AIDS and provide family planning assistance to women in
154 countries.

26 janvier 2009 – Le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) a salué la
restauration par le nouveau président américain Barack Obama du financement de ses
opérations.

« En reprenant le financement de l'UNFPA, les Etats-Unis se joindront à 180 autres pays


donateurs qui travaillent en collaboration pour lutter contre la pauvreté, améliorer la santé des
femmes et des enfants, prévenir le VIH/sida et fournir une assistance à la planification
familiale à des femmes de 154 pays », affirme l'agence des Nations Unies.

Cette dernière s'était vue retirer le financement de la part des Etats-Unis par le gouvernement
de George W. Bush, en raison d'un décret interdisant aux agences humanitaires recevant des
fonds américains de « promouvoir l'avortement ». De ce fait, en sept ans l'agence a connu un
manque à gagner de 244 millions de dollars américains.

La décision de Barack Obama renverse cette politique.

Selon l'UNFPA, le taux de morts liés à la grossesse et à l'accouchement n'a décliné que d'un
pourcent entre 1990 et 2005. « Chaque minute une femme perd la vie en la donnant, ce qui fait
10 millions de femmes sur une génération. 99% de ces décès ont lieu dans les pays en
développement, notamment l'Afrique et l'Asie ».

13
http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=18276&Cr=UNFPA&Cr1=
http://www.un.org/apps/news/story.asp?NewsID=29654&Cr=women&Cr1=barack+obama

IMANS & RABBINS À L’UNESCO


Des imams et des rabbins construisent la paix à l'UNESCO
Le Secrétaire général de l'ONU fait sonner la cloche de la paix.
15 décembre 2008 – Des imams et des rabbins originaires d'Israël et des Territoires
palestiniens, ainsi que d'autres pays, se sont réunis lundi au siège de l'Organisation des Nations
Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) à Paris afin d'initier de nouvelles
actions visant à promouvoir la paix au Moyen-Orient.

Ce troisième Congrès mondial des imams et rabbins pour la paix, qui dure jusqu'à mercredi, est
organisé par la fondation suisse Hommes de Parole et placé sous le haut patronage de
l'UNESCO.

Au cours de la session d'ouverture lundi, les intervenants suivants devaient prendre la parole :
Koïchiro Matsuura, directeur général de l'UNESCO; Abdoulaye Wade, Président du Sénégal et
de l'Organisation de la Conférence islamique; Alain Michel, fondateur et directeur général de
la fondation Hommes de Parole, et co-fondateur du Congrès mondial des imams et rabbins
pour la paix; et enfin Sri Sri Ravi Shankar, directeur de l'Association internationale pour les
valeurs humaines (IAHV, Inde).

Parmi ses 85 participants, la conférence compte 45 imams palestiniens, rabbins israéliens et


chrétiens. Ils sont secondés par des experts et des dignitaires religieux issus d'une vingtaine de
pays. Une déclaration finale doit être adoptée à la fin de la réunion.

Le Congrès devrait créer une cellule de veille conjointe, destinée à soutenir, développer et
diffuser les initiatives favorisant la cohabitation pacifique et le dialogue.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17985&Cr=Israël&Cr1=palestiniens

LIBERTÉ D’EXPRESSION
La liberté d’expression et de religion au cœur de la 20ème conférence
annuelle Andersen-Ottaway du Comité mondial pour la liberté de la presse
17-12-2008 (New York)

“La plus grande menace à la liberté d’opinion et d’expression défendue par l’article 19 de la
Déclaration universelle des droits de l’homme réside dans le débat actuel sur l’expression et la

14
religion”, a déclaré l’avocat américain spécialiste du Premier amendement Floyd Abrams lors
de sa conférence.
Floyd Abrams, avocat américain spécialiste du Premier amendement, a déclaré que la plus
grande menace à la liberté d’opinion et d’expression défendue par l’article 19 de la Déclaration
universelle des droits de l'homme résidait dans le débat actuel sur l’expression et la religion.

À la veille de la célébration du 60ème anniversaire de la Déclaration universelle des droits de


l’homme, il a tenu une conférence intitulée “The U.S. First Amendment Tradition and Article
19 of the Universal Declaration of Human rights: After Sixty Years, What Relationship?”
(Tradition du Premier amendement de la Constitution des États-Unis et article 19 de la
Déclaration universelle des droits de l’homme : quelle relation 60 ans après ?) lors de la 20ème
réunion annuelle Andersen-Ottaway du Comité mondial pour la liberté de la presse (WPFC),
organisée en partenariat avec l’UNESCO aux Nations Unies.

Le WPFC, comité de coordination des groupes de presse nationaux et internationaux, a été


constitué il y a trente ans en réponse aux efforts de l’UNESCO – qui le dirigeait alors – visant à
créer un “Nouvel ordre mondial de la communication et de l’information”. Ce comité se
compose de 37 organisations des cinq continents qui défendent la liberté de la presse et aident
les groupes de presse indépendants à travers le monde.

“Lorsque le Comité mondial pour la liberté de la presse a été constitué, l’ONU a été confrontée
aux questions les plus sensibles en matière de liberté d’expression, un euphémisme qui cachait
un contrôle accru des États sur ce qui était dit et écrit. Cette bataille a duré de nombreuses
années et a finalement été remportée,” a déclaré M. Abrams.

“Une nouvelle menace pèse aujourd’hui sur la liberté d’expression et d’opinion, avec des
partisans puissants dans ce bâtiment. Cette menace est non seulement contraire aux notions
défendues par le Premier amendement de la Constitution américaine, mais également au
fondement des protections prévues par l’article 19 de la Déclaration universelle. Elle concerne
le discours sur la religion et en particulier tout discours qui pourrait être dit critique ou, selon la
langue utilisée par ses partisans, “diffamatoire” de la religion,” a déclaré M. Abrams face aux
responsables des médias, aux représentants des organisations de défense de la liberté de la
presse et aux responsables de l’ONU.

Une résolution des Nations Unies actuellement à l’étude par l’Assemblée générale en plénière,
qui appelle les États membres à prendre des mesures pour interdire ou punir ce que l’on appelle
“diffamation des religions” ou “incitation à la haine”, a été critiquée par des organisations de
défense de la liberté d’expression car jugée comme une menace à l’article 19.

Floyd Abrams a parallèlement salué la position adoptée par les experts des droits de l’homme
de l’ONU, les Rapporteurs spéciaux sur la liberté de religion ou de conviction, sur la liberté
d’expression et sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de
xénophobie et de l’intolérance qui y est associée qui se tous sont, selon lui, “clairement
opposés à l’interdiction d’une vague notion de “diffamation de la religion”.”

Lors d’un discours conjoint prononcé dans le cadre d’une conférence réunie par le Haut-
Commissariat aux droits de l'homme en octobre, Mme Asma Jahangir et M. Doudou Diene ont
observé: “La liberté de religion confère aux croyants le droit d’agir en vertu de leur religion
mais pas celui d’avoir leur religion elle-même protégée contre tout commentaire défavorable.”

15
M. Abrams a dit qu’il avait écrit à M. Miguel d’Escoto Brockman, président de l’Assemblée
générale, au nom d’un groupe d’organisations qui se sont associées pour former la Coalition to
Defend Free Speech.

Citant la lettre, M. Abrams a déclaré: “S’il semble naturel de décrier la diffamation des
croyances religieuses d’autrui, il est très dangereux de le faire. Les religions doivent-elles être
immunisées contre toute critique? Si oui, le monde serait privé d’une bonne partie de sa
littérature la plus durable et les religions elles-mêmes ont nié une bonne partie des
commentaires de valeur. Et si non, qui peut décider d’interdire un commentaire critique et
qu’est-ce qui doit être considéré comme “diffamatoire” et par là même interdit? Ce que
l’Histoire nous a enseigné, après tout, c’est que la censure de l’expression conduit
inexorablement à davantage de censure.”
http://portal.unesco.org/ci/fr/ev.php-
URL_ID=27902&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html

ORGANISATION MÉTÉO. MONDIALE


2008 s'inscrit au nombre des dix années les plus chaudes en 150 ans
17 décembre 2008 – L'année 2008 devrait se classer au dixième rang des années les plus
chaudes depuis 1850, date à laquelle ont débuté les relevés instrumentaux, d'après les données
compilées par l'Organisation météorologique mondiale (OMM).

La température moyenne combinée de l'air à la surface des terres et de la mer en surface, en


2008, présente actuellement une anomalie positive estimée à 0,31 degré Celsius par rapport à la
normale calculée pour la période 1961-1990 (14 degrés Celsius). Elle est légèrement inférieure
à celles des années précédentes du XXIe siècle, situation notamment imputable au phénomène
La Niña, classé comme étant modéré à fort, qui est apparu au deuxième semestre de 2007.

Il s'agit d'informations préliminaires et les chiffres définitifs relatifs à 2008 seront publiés en
mars 2009 dans la brochure que l'OMM consacre chaque année à l'état du climat mondial.

Des extrêmes climatiques – crues dévastatrices, sécheresses prononcées et persistantes,


tempêtes de neige, vagues de froid et de chaleur, etc. – ont été observés un peu partout dans le
monde en 2008, relève l'OMM.

Le cyclone tropical le plus meurtrier observé a été le typhon Nargis qui a pris naissance dans le
nord de l'océan Indien et qui a frappé le Myanmar au début du mois de mai, faisant près de
78.000 victimes et détruisant des milliers de foyers. C'est le cyclone le plus dévastateur qu'ait
connu l'Asie depuis 1991 et la pire catastrophe naturelle qui ait frappé le Myanmar.

Un total de 16 tempêtes tropicales baptisées se sont formées au-dessus de l'Atlantique. Huit


d'entre elles sont devenues des ouragans dont cinq des ouragans majeurs de catégorie 3 ou
supérieure (la moyenne est de onze tempêtes tropicales baptisées, dont six ouragans et deux
ouragans majeurs). En 2008, la saison des ouragans dans l'Atlantique a été dévastatrice. Elle a
fait en effet de nombreuses victimes et entraîné des destructions étendues dans les Caraïbes, en
Amérique centrale et aux États-Unis d'Amérique. Pour la première fois de l'histoire, six
cyclones tropicaux (Dolly, Edouard, Fay, Gustav, Hanna et Ike) ont atteint les côtes
américaines durant une même saison cyclonique et trois ouragans majeurs (Gustav, Ike et

16
Paloma) ont frappé Cuba, ce qui constitue là aussi un record. Hanna, Ike et Gustav, qui ont fait
plusieurs centaines de victimes dans les Caraïbes et en particulier en Haïti (500 morts), ont été
les ouragans les plus meurtriers de la saison cyclonique.

Un total de 17 tempêtes tropicales ayant reçu un nom se sont formées en 2008 dans le
Pacifique oriental, dont sept sont devenues des ouragans et deux des ouragans majeurs (la
moyenne est de seize tempêtes tropicales baptisées, neuf ouragans et quatre ouragans majeurs).
Un total de 22 tempêtes tropicales ayant reçu un nom ont été observées en 2008 dans le
Pacifique Nord-Ouest, contre une moyenne de 27, et 10 d'entre elles entraient dans la catégorie
des typhons, la moyenne étant de 14. Ces systèmes dépressionnaires ont concerné
essentiellement les Philippines, le Cambodge, le Laos, la Thaïlande, le Viet Nam et le sud-est
de la Chine. Pour la première fois depuis 2001, aucun cyclone tropical ayant reçu un nom n'a
atteint cette année les côtes japonaises.

L'OMM note par ailleurs que l'étendue de la banquise de l'Arctique a atteint le 14 septembre
2008 son minimum, dans le cycle annuel de fonte et de gel, qui représente en l'occurrence le
deuxième niveau le plus bas qui ait été observé depuis le début des mesures par satellite
(1979). L'étendue moyenne de la banquise en septembre, valeur standard de référence pour
l'étude scientifique des glaces de l'Arctique, était de 4,67 millions de km2, contre 4,3 millions
en 2007, valeur la plus basse jamais constatée.

Comme la banquise était plus fine en 2008, le volume global de la glace n'a jamais été aussi
faible.

L'année 2008 a été marquée par la disparition spectaculaire d'une partie importante - près de
25%- des plates-formes de glace géantes qui bordent l'île d'Ellesmere. D'une épaisseur de 70
mètres, ces plateaux glaciaires couvraient il y a un siècle 9000 km2 dont il ne reste plus
aujourd'hui qu'à peine 1000 km2, attestant ainsi la rapidité des changements qui se produisent
dans l'Antarctique. Le recul de la banquise amorcé il y a 30 ans n'a fait que se confirmer cette
année.

En ce qui concerne le trou dans la couche d'ozone, l'OMM souligne qu'il a atteint une
superficie maximale de 27 millions de km2 le 12 septembre, contre plus de 29 millions en
2006, l'année record et 25 millions en 2007. Les variations interannuelles de la taille du trou
d'ozone peuvent s'expliquer dans une large mesure par les conditions météorologiques régnant
dans la stratosphère.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=18009&Cr=meteo&Cr1=OMM

POMME DE TERRE
La crise économique menace l'essor de la pomme de terre
15 décembre 2008 – L'essor de la pomme de terre dans les pays en développement est menacé
par la crise économique mondiale qui entraîne une régression des investissements, du
commerce et de l'accès des fermiers au crédit, met en garde l'Organisation des Nations Unies
pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

A l'occasion de la clôture de l'Année internationale de la pomme de terre, une exposition sur


cette denrée alimentaire venue des Andes se tient ce mois-ci au siège de la FAO, à Rome.

17
La menace sur l'essor de la pomme de terre se produit au moment où celle-ci est devenue à la
fois une culture vivrière importante et une culture de rapport lucrative pour beaucoup de pays
en développement.

La Chine est le plus grand producteur mondial de pommes de terre alors que le Bangladesh,
l'Inde et la République islamique d'Iran figurent aujourd'hui parmi les principaux
consommateurs.

S'appuyant sur des chiffres statistiques récents, un rapport de la FAO intitulé Eclairage sur un
trésor enfoui révèle que la pomme de terre est la principale culture non céréalière de la planète,
sa production ayant atteint le niveau record de 325 millions de tonnes en 2007.

Plus de la moitié de la récolte mondiale de pommes de terre est produite dans les pays en
développement.

Toutefois, le rapport indique que “de gros nuages assombrissent les perspectives pour l'année à
venir”. Le ralentissement économique mondial risque de faire chuter les investissements dans
les pays en développement ainsi que l'aide au développement, notamment l'aide à l'agriculture,
qui a permis à de nombreux pays de consolider la filière de la pomme de terre.

Les pays développés, qui imposent déjà des prix très élevés aux produits dérivés de la pomme
de terre, pourraient être tentés de prendre des mesures protectionnistes alors que la crise
bancaire priverait beaucoup de paysans des crédits nécessaires pour investir dans la production
en 2009, selon le même rapport.

“Un agenda innovant et énergique en matière de recherche/développement est nécessaire de


toute urgence en vue de protéger la sécurité alimentaire des pays tout en offrant de nouveaux
créneaux de marché aux producteurs de pomme de terre”, selon NeBambi Lutaladio,
coordonnateur de la FAO au secrétariat de l'Année internationale de la pomme de terre 2008.

A l'heure actuelle, les rendements en Afrique, en Asie et en Amérique latine se situent en


moyenne à près de 15 tonnes de pommes de terre à l'hectare, soit moitié moins qu'en Europe de
l'Ouest et en Amérique du Nord.

Pour renforcer la culture de la pomme de terre dans les pays en développement, la FAO et le
Centre international de la pomme de terre ont lancé un appel pour mettre “la science de la
pomme de terre au service des pauvres”.

En d'autres termes, il s'agit de mettre à la disposition des producteurs des semences de bonne
qualité et des variétés plus résistantes aux maladies, aux nuisibles, à la sécheresse et au
changement climatique. Il s'agit aussi de mettre en place des systèmes agricoles assurant la
durabilité des ressources naturelles.

“Les fermiers des hautes terres de l'Afrique peuvent obtenir 25 tonnes de tubercules sur un
hectare en seulement 90 jours. Cela explique l'essor de la pomme de terre dans des pays
comme l'Ouganda”, indique M. Lutaladio.

“Avec la valeur ajoutée que vous pouvez donner à une telle production grâce à un meilleur
stockage et à son traitement, non seulement vous couvrez les besoins alimentaires de base,

18
mais vous obtenez aussi une culture de rapport lucrative avec un effet d'entraînement sur le
développement économique et la durabilité des moyens d'existence”, ajoute-t-il.

Toutefois, selon lui, “les améliorations technologiques doivent être accompagnées d'autres
mesures plus générales de développement agricole, notamment l'amélioration de l'accès des
fermiers à la vulgarisation, au crédit et aux intrants, une meilleure gestion post-récolte et des
courroies de transmission vers l'agro-industrie et les marchés”.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=18009&Cr=meteo&Cr1=OMM

PAR RÉGIONS /PAYS

FONDS DE DÉVELOPEMMENT POUR L’IRAQ


Le Conseil de sécurité proroge le financement du Fonds de développement
pour l'Iraq
23 décembre 2008 – Le Conseil de sécurité a prorogé lundi pour un an le financement du
Fonds de développement pour l'Iraq par les produits des ventes à l'exportation de pétrole, de
biens pétroliers et de gaz naturel provenant du pays.

« Le soutien de la communauté internationale est essentiel au succès de l'Iraq », a assuré à cette


occasion le ministre iraquien des affaires étrangères, Hoshyar Zebari, ajoutant que le succès de
l'Iraq était crucial pour la promotion de la paix et de la stabilité de la région et du monde.

Le Conseil de sécurité, par la résolution 1859 (2008), adoptée à l'unanimité, décide également
de proroger jusqu'à la même date les dispositions relatives au contrôle du Fonds de
développement pour l'Iraq par le Conseil international consultatif et de contrôle.

En annexe de la résolution, figure une lettre du Premier ministre de l'Iraq, Nouri Kamel Al-
Maliki, adressée le 7 décembre 2008 au président du Conseil de sécurité, dans laquelle il lui
indique que la prorogation du mandat de la Force multinationale « serait la dernière ». « Nous
tenons à saluer le rôle important qu'a joué cette Force et les efforts qu'elle a déployés pour aider
l'Iraq à assurer sa sécurité et sa stabilité », écrit le chef du gouvernement iraquien.

Lors du débat qui a suivi l'adoption du texte, M. Zebari a affirmé que la résolution 1790
(2007), dont le mandat doit expirer le 31 décembre 2008, marquait l'achèvement de la Force
multinationale en Iraq. « La place de l'Iraq dans la communauté internationale doit maintenant
être réexaminée », a-t-il dit, notant que des progrès remarquables avaient été réalisés vers la
stabilisation et la reconstruction de son pays.

M. Zebari a précisé qu'en vertu de l'accord conclu avec les États-Unis, « 2011 semble
aujourd'hui une date réaliste pour le retrait de toutes les forces américaines du pays ».
Affirmant que « la lutte pour la paix est loin d'être achevée », il a souligné que son pays
continuait d'avoir « besoin du soutien actif et régulier de la part de la communauté
internationale », que ce soient des Nations Unies, des États ou des organisations impliquées
dans des instances clefs, comme le Pacte international ou le Mécanisme des pays voisins.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=18049&Cr=Iraq&Cr1=pétrole

19
GAZA
John Holmes bouleversé par sa visite à Gaza
23 janvier 2009 – John Holmes, le Secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et
Coordonnateur des secours d'urgence s'est rendu jeudi à Gaza pour évaluer les besoins
humanitaires les plus pressants de la population suite à l'opération militaire d'Israël.

« Le niveau de souffrance et de destruction que j'ai vu aujourd'hui est bouleversant. Il est


choquant de constater que les civils ont souffert d'une manière si disproportionnée au cours de
cette opération militaire », a déclaré M. Holmes dans un communiqué.

M. Holmes, qui était accompagné de Robert Serry, le Coordonnateur spécial des Nations Unies
pour le processus de paix au Moyen-Orient, a pu s'entretenir avec des familles qui avaient
trouvé refuge dans les locaux de l'ONU et visiter l'hôpital Shifa pour se rendre compte de l'état
du secteur de santé de la région. Les deux hommes se sont également rendus dans la région de
Tel Al-Hawa où ils ont pu constater par eux-mêmes l'ampleur des dégâts et de la destruction.

« Je veux montrer à la population de Gaza que l'ONU et ses partenaires se préoccupent de leur
sort, et que nous ferons tout notre possible pour les aider à soulager les conditions difficiles
dans lesquelles elle se trouve », a ajouté le Secrétaire général adjoint.

L'acheminement des secours humanitaire étant toujours entravé par de nombreuses restrictions,
M. Holmes a demandé un accès « prompt, complet et durable » pour les secours et le personnel
de l'ONU. « Nous ne pouvons retourner à la situation inacceptable qui prévalait avant les
dernières hostilités » a-t-il signalé.

Le Secrétaire général adjoint a indiqué qu'il avait l'intention de soulever ce point avec les
autorités israéliennes. Par ailleurs, un appel éclair sera lancé par les Nations Unies et leurs
partenaires au début du mois de février.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=18272&Cr=Gaza&Cr1=Holmes

LIBAN : AFFAIRE HARIRI : COMMISSION D’ENQUÊTE


Liban : L'affaire Hariri sera un jour élucidée, selon le chef de la
Commission d'enquête
17 décembre 2008 – Le Conseil de sécurité a prorogé mercredi jusqu'au 28 février 2009 le
mandat de la Commission d'enquête internationale indépendante qui enquête sur plusieurs
assassinats politiques au Liban dont celui de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri -
une affaire dont le chef de la Commission d'enquête estime qu'elle sera un jour élucidée.

Le mandat de la Commission, dont l'expiration est fixée au 31 décembre, a été prorogé à


l'unanimité par le Conseil. Le chef de la Commission d'enquête internationale, Daniel
Bellemare, avait demandé une prorogation de deux mois afin de faire la jonction avec l'entrée
en fonctions du Tribunal international spécial pour le Liban, le 1er mars 2009, institution dont
il sera le procureur, rappelle un communiqué.

20
M. Bellemare a constaté qu'il régnait une certaine confusion concernant l'après 1er mars. Une
grande partie de cette confusion est une question de vocabulaire, a-t-il estimé, précisant que
pour de nombreuses personnes, le mot « tribunal » équivaut à « procès ». Il n'est pas surprenant
par conséquent que lorsque le Secrétaire général a annoncé que le Tribunal serait prêt à
fonctionner le 1er mars, les gens aient aussitôt pensé que cela voulait dire que des inculpations
seraient prononcées et qu'un procès s'ouvrirait aussitôt après, a expliqué M. Bellemare.

M. Bellemare a rappelé qu'il avait deux responsabilités distinctes, celle d'instruire l'enquête et
celle d'entamer des poursuites. Lorsqu'il deviendra procureur, on ne devra donc pas être surpris
qu'il poursuive sa première tâche car « l'enquête se poursuit ». « La justice fast food n'est pas
au menu », a prévenu M. Bellemare.

Même si « cette enquête est probablement l'une des plus difficiles » réalisées dans la période
récente, l'affaire Hariri « peut être élucidée », selon lui.

Le public doit être convaincu que le processus actuel a été mis sur pied pour découvrir la
vérité, établir la justice et, au bout du compte mettre un terme à l'impunité, a-t-il insisté. Le
public doit être convaincu que la Commission est professionnelle, qu'elle est « objective, neutre
et impartiale », a-t-il ajouté.

Il a indiqué que l'enquête avait progressé depuis son dernier rapport. Il est déjà établi qu'un
réseau d'individus a agi de concert pour commettre l'assassinat. De nouveaux indices
permettent de lier de nouveaux individus à ce réseau. Des progrès ont aussi été accomplis dans
le sens de l'établissement de l'origine géographique du kamikaze dans le cas Hariri. De
nouveaux indices permettent aussi de lier le cas Hariri aux autres assassinats.

« Je sais que les gens veulent avoir des détails. Ils veulent connaître la nature exacte du progrès
accompli et ce que la Commission a découvert jusqu'à présent, ainsi que les pistes qui sont
actuellement suivies. J'en ai dit autant que je le pouvais, de manière responsable », a expliqué
M. Bellemare, qui a rappelé que des vies étaient menacées. « Lorsque je serai prêt, je
présenterai mon dossier à un juge qui décidera si nous avons des preuves suffisantes pour
procéder à des inculpations ».

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=18014&Cr=Liban&Cr1=Hariri

PIRATES EN SOMALIE
Le Conseil de sécurité autorise la traque des pirates sur le territoire
somalien
16 décembre 2008 – Dans une résolution adoptée mardi à l'unanimité, le Conseil de sécurité a
autorisé les Etats Membres qui ont conclu un accord avec le gouvernement somalien de
transition sur la traque des pirates au large des côtes somaliennes à « prendre toutes les mesures
nécessaires » pour les intercepter.

Il ne s'agit pas d'une autorisation sans limite, puisque le Conseil de sécurité en fixe sa durée à
12 mois. Il faut aussi que les Etats Membres ou organisations régionales qui coopèrent à la
lutte contre la piraterie et le vol à main armée en mer au large des côtes somaliennes
bénéficient d'une notification par avance du gouvernement fédéral de transition au Secrétaire
général de l'ONU.

21
Mais une fois cette autorisation accordée, les poursuivants pourront prendre « toutes mesures
nécessaires appropriées en Somalie », dans le respect du droit international humanitaire et des
droits de l'homme.

Intégrant une proposition de l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, la
résolution encourage par ailleurs les Etats de la région à mettre en place un mécanisme de
coopération et à obtenir le consentement par avance des autorités somaliennes pour envoyer à
bord des navires qui chassent les pirates des policiers de la région, qui se chargeront de
l'arrestation et de la transmission des criminels aux autorités judiciaires de leur Etat.

Enfin la résolution appelle les Etats Membres à participer activement à cette lutte contre les
pirates, notamment en déployant des navires et avions militaires.

S'agissant de la situation dans le pays lui-même, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon,
a rappelé lors de la réunion du Conseil de sécurité qui a vu l'adoption de la résolution que la
réponse la plus appropriée aux luttes perpétuelles entre factions et à l'intérieur des factions
somaliennes était le déploiement d'une force multinationale plutôt qu'une opération de maintien
de la paix.

Ban Ki-moon a dit avoir approché 50 pays et 3 organisations internationales à cette fin. « La
réponse n'a pas été encourageante ; aucun Etat Membre ne s'est offert pour jouer un rôle
moteur » sur cette question, a-t-il dit.

En l'état, le Secrétaire général a dit qu'il agirait en faveur du déploiement d'une mission de
maintien de la paix, en commençant par fournir des moyens renforcés à la mission de l'Union
africaine sur le terrain (AMISOM), dont le renouvellement sera discuté le 22 décembre.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=18004&Cr=Somalie&Cr1=pirates

PROCESSUS D’ANNAPOLIS
Proche-Orient : Le processus d'Annapolis est irréversible, affirme le
Quatuor
15 décembre 2008 – Le Quatuor pour le Moyen-Orient, composé des États-Unis, de la
Fédération de Russie, de l'ONU et de l'Union européenne, a affirmé lundi que les négociations
de paix bilatérales israélo-palestiniennes étaient « irréversibles » et a appelé à leur
intensification, lors d'une réunion à New York.

Le Quatuor estime que ces négociations lancées à Annapolis « devraient être intensifiées afin
de mettre fin au conflit et établir aussi vite que possible l'Etat de Palestine, vivant en sécurité
aux côtés d'Israël », ont affirmé ses membres lors d'une conférence de presse à l'issue d'une
réunion.

Les membres du Quatuor ont aussi souligné « qu'une solution durable à la situation à Gaza ne
pourrait être obtenue que par des moyens pacifiques ». Ils ont à cet égard rendu hommage au «
calme » négocié par l'Egypte depuis juin 2008, qui a été néanmoins récemment rompu.

Au plan humanitaire, la déclaration souligne que la fourniture de biens humanitaires,


notamment de nourriture, de carburant, de médicaments, d'eau et de produits nécessaires au

22
maintien des égouts devait être assurée de façon continue. Le Quatuor dit sa « grave
préoccupation concernant l'accroissement récent des fermetures des points de passage vers
Gaza en réponse aux violences ».

Enfin, le message demande à nouveau aux parties palestinienne de démanteler l'infrastructure


du terrorisme et israélienne de geler toutes les activités de colonisation ainsi que de répondre «
à la menace croissante de l'extrémisme des colons ».

Etaient réunis à New York le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, le ministre russe des
Affaires étrangères, Sergei Lavrov, la Secrétaire d'État américaine Condoleezza Rice, le Haut
Représentant pour la Politique étrangère et de sécurité commune de l'Union européenne, Javier
Solana, la Commissaire européenne pour les relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner. Le
ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner, au nom de la présidence de
l'Union européenne, et l'Envoyé spécial pour l'économie palestinienne Tony Blair, participaient
à la réunion par vidéo-conférence.

Lors de la conférence de presse qui a suivi, Ban Ki-moon a rendu hommage au travail de Mme
Rice et indiqué qu'il attendait de travailler avec la prochaine administration du président-élu
Barack Obama.

Condoleeza Rice a mis en avant un projet de résolution du Conseil de sécurité soumis par les
Etats-Unis et la Fédération de Russie, qui vise à prendre note officiellement de l'irréversibilité
du processus d'Annapolis et à considérer comme indispensable la conclusion d'un traité de paix
qui concerne toutes les questions de base, sans exception.

Le texte appelle aussi les parties à ne prendre aucune mesure qui sape les négociations et la
communauté internationale, notamment dans la région, à créer une atmosphère favorable à la
réussite des négociations. Le Conseil de sécurité devrait examiner ce texte mardi.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17993&Cr=Israël&Cr1=palestiniens

QUESTION ISRAÉLO-PALESTINIENNE (Daniel Barenboïm)


A L'ONU, Daniel Barenboïm appelle à une vision humaine de la question
israélo-palestinienne
12 décembre 2008 – Le messager de la paix des Nations Unies, chef d'orchestre et pianiste
Daniel Barenboïm a appelé vendredi, lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU à New
York, à une vision différente de la question israélo-palestinienne, celle d'êtres humains devant
vivre ensemble.

« C'est une bénédiction de vivre avec les autres et non une calamité », a déclaré M. Barenboïm,
pianiste de renommée mondiale et chef du « West-Eastern Divan Orchestra », un orchestre
composé de musiciens de tout le Moyen-Orient. Cet orchestre donnera un concert de musique
de chambre le 15 décembre dans la salle de l'Assemblée générale de l'ONU.

Israélien né en Argentine et Messager de la paix des Nations Unies depuis septembre 2007,
Daniel Barenboïm couronnera ainsi les cérémonies commémoratives du soixantième
anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme.

23
« En tant que Messager de la paix, mon projet exige évidemment bien davantage », a estimé le
chef d'orchestre qui a considéré que c'est tout son orchestre qui est messager de la paix parce
qu'il transmet le message de la paix au Moyen-Orient. « Nous espérons présenter un modèle de
ce que la société pourrait être », a-t-il ajouté.

Daniel Barenboïm a fondé le « West-Eastern Divan Orchestra » en 1999, avec l'intellectuel


palestinien aujourd'hui décédé Edward Saïd, pour promouvoir la paix au Moyen-Orient à
travers la musique classique et des concerts joués par de jeunes étudiants israéliens et arabes.

« Je trouve que le conflit israélo-palestinien n'a pas été traité comme il aurait dû l'être», a
confié le chef d'orchestre. « Ce n'est pas un conflit comme les autres car il est avant tout
humain et non politique. » Daniel Barenboïm a jugé illusoire de croire qu'on peut arriver à un
compromis par la voie militaire.

Le Messager de la paix a rappelé que les individus concernés par ce conflit ont tous la ferme
conviction qu'ils peuvent vivre sur la même portion de terre. Il a donc souhaité que soit trouvée
une solution intégrant la nécessité de vivre ensemble. « Une solution au conflit israélo-
palestinien doit être basée sur l'acceptation des autres », a-t-il insisté, en mentionnant qu'il y a
un Égyptien, un Syrien, un Israélien et une Iranienne dans l'orchestre de musique de chambre
qu'il va diriger lundi.

Au programme, l'orchestre a inscrit la Truite de Schubert et les trois Fantasiestücke de


Schumann. S'il n'y a pas de Libanais dans cet ensemble, a précisé le chef d'orchestre, il y en a
six ou sept dans le « West-Eastern Divan Orchestra », dont une violoncelliste de 14 ans et un
autre musicien de 13 ans.

« Mon rêve est de donner un concert à Beyrouth, seul ou avec l'orchestre, mais cela n'a pas
encore été possible, malgré l'enthousiasme de certains », a-t-il aussi déclaré.

Le maestro a conclu sa conférence de presse en regrettant que les valeurs de « Liberté, Égalité,
Fraternité » de la République française soient oubliées par le monde actuel. La liberté vient en
premier puis l'égalité et enfin la fraternité qui ne peut exister sans les deux autres. « Si je joue
le deuxième mouvement d'une symphonie de Beethoven avant le premier, personne ne
comprendra le message », a-t-il expliqué.

http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=17980&Cr=Israël&Cr1=Palestiniens

Liens utiles /Useful links :

UN-Habitat

UN-Habitat – World Urban Forum

Mission permanente du Canada auprès des Nations Unies à New York

Opérations de maintien de la paix des Nations Unies

Montréal International et les organisations internationales à Montréal

24
Association canadienne pour les Nations Unies /United Nations Association in Canada

ACNU-Québec /UNAC-Québec

ACNU-Saguenay-Lac-Saint-Jean

Dates importantes à venir / Next important dates

Célébrations et manifestations des Nations Unies /

Années

2010 - Année internationale de la biodiversité

2011 - Année internationale des forêts

Décennies

Journées

- Journée internationale de la paix : « Droits de l'homme et maintien de la paix »

Journée internationale de la protection de la couche d'ozone (16 septembre)

Journée polaire internationale - peuples

Journée mondiale des enseignants

Journée mondiale de l’habitat

16 octobre 2008 – Journée mondiale de l’alimentation

Journée internationale pour l’éradication de la pauvreté

24 octobre – Journée des Nations Unies

Journée mondiale de l’enfance

Journée mondiale de lutte contre le SIDA (1er décembre)

Journée internationale des volontaires pour le développement économique et social (5


décembre)

Journée de l'aviation civile internationale (7 décembre)

Journée des droits de l'homme (10 décembre)

Retrait de la liste d'envoi / If you do not wish to receive this bulletin


Ce bulletin est envoyé à tous nos membres et d’autres personnes intéressées. Si vous ne
désirez pas le recevoir, prière d'envoyer un courriel avec le mot "retrait" à l'adresse suivante:

25
acnu@uqam.ca / This bulletin is sent to all members and other interested parties. If you do not wish to
receive it, please send an email with the word “cancel” to the following address: acnu@uqam.ca

ACNU-Grand Montréal /UNAC-Greater Montréal


Adresse physique Adresse postale
UQÀM, Pavillon Judith-Jasmin bureau J-4350, UQÀM, Pavillon Judith-Jasmin, bureau J-4350,
405, rue Sainte-Catherine Est, C.P. 8888, succursale Centre-ville
Montréal (QC) H2L 2C4 Montréal (QC) H3C 3P8
Tél: (514) 987-3000, poste 7621 Fax :(514) 987-0249
acnu@uqam.ca www.montreal.unac.org

26

You might also like