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Midi-Pyrénées
Les règlements communautaires imposent aux Etats membres certaines obligations pour le
versement des aides de l’Union européenne.
5 - La réalisation de l’action
Le porteur de projet s’engage à informer régulièrement le service instructeur de
l’avancement de l’action. Le calendrier relatif à la remontée des factures et autres
justificatifs certifiés de dépenses ainsi qu’aux autres indicateurs, précisé dans la convention
attributive, devra être respecté.
En cas de modification du plan de réalisation ou d’abandon de l’action, le porteur de projet
doit en informer le service instructeur dans les plus brefs délais avec communication des
éléments.
6 - La comptabilité de l’action
Une comptabilité séparée ou selon une codification comptable adéquate sera tenue. Un
système extra-comptable par enliassement des pièces justificatives peut être retenu. Ces
pièces seront conservées jusqu’à la date limite à laquelle sont susceptibles d’intervenir les
contrôles, soit jusqu’au 31 décembre 2020.
Respect des politiques communautaires : Le porteur de projet doit respecter les politiques
communautaires (qui lui sont opposables) et notamment les règles de concurrence et de
passation des marchés publics, la protection de l’environnement, l’égalité des chances
entre hommes et femmes.
Le porteur de projet s’engage à ne pas tirer parti de l’aide attribuée pour pratiquer des prix
anormalement bas et plus généralement à ne pas détourner la clientèle des entreprises
concurrentes par l’octroi d’avantages anormaux par rapport à ceux consentis
habituellement.
8 - Reversement et résiliation
Le porteur de projet est informé qu’en cas de non-respect des obligations ci-dessus et en
particulier, de la non-exécution totale ou partielle de l’action, de la modification du plan de
financement sans autorisation préalable, de l’utilisation des fonds non conforme à l’objet ou
en cas de refus des contrôles, la Région exigera le reversement partiel ou total des
sommes versées.
Dans le cas où, dans les 5 ans suivant la réalisation de l’action, celle-ci connaîtrait une
modification importante affectant sa nature ou ses conditions de mise en œuvre ou
procurant un avantage indu au bénéficiaire ou à un tiers et résultant soit d’un changement
d’affectation sans autorisation ou d’un changement dans la propriété de l’objet de la
subvention, soit de l’arrêt ou du changement de localisation d’une activité productive, la
Région exigera le reversement partiel ou total des sommes versées.
Le porteur de projet s’engage en cas de non-respect de ses obligations à procéder au
reversement des sommes indûment perçues dans le mois qui suit la réception du titre de
perception.
III - Pièces constitutives du dossier de demande
A FOURNIR EN DEUX EXEMPLAIRES
PIÈCES INDISPENSABLES À L’INSTRUCTION DU DOSSIER
5- Copies des décisions d’aides publiques déjà obtenues pour l’action ou à défaut,
lettre de l’exécutif de la collectivité indiquant son approbation pour l’action identifiée de
façon précise (nom du bénéficiaire, intitulé de l’action), le montant de la subvention, son
intention de cofinancer l’action et de soumettre dans un délai précis la demande de
cofinancement à l’organe délibérant. Le modèle de certificat de cofinancement joint (voir
section IV) peut être utilisé.
6- Une attestation sur l’honneur , si l’organisme n’est pas assujetti à la TVA pour cette
action et que les dépenses ont été budgétées TTC.
7- Le coût prévisionnel détaillé de l’action par catégorie de dépenses ; les devis, projets
de contrats ou tout autre document datés et comportant l’indication de l’organisme qui les a
établis, permettant d’apprécier le montant de la demande.
Si l’action est partiellement ou en totalité réalisée par le porteur de projet lui-même, un état
descriptif faisant apparaître les dépenses de personnel, les frais directement liés à l’action
et les frais généraux avec la clé d’affectation à l’action.
• travaux :
- un document précisant la situation juridique des terrains et immeubles et établissant
que le demandeur a ou aura la libre disposition de ceux-ci.
- le plan de situation, le plan de masse.
11- Pièces supplémentaires pour tous les dossiers intégrant une construction
immobilière :
• Intégration dans le dossier de la prise en compte de l’artificialisation des sols et de la
limitation de l’impact environnemental en période de chantier (ex : signature d’une
charte…)
12- Une note relative à l’action justifiant son caractère fonctionnel. S’il s’agit d’une tranche
ou d’une phase, son intégration dans le projet dans son ensemble avec indication du
déroulement de celui-ci ainsi que, le cas échéant, les conditions de fonctionnement de
l’investissement après sa mise en œuvre.
13- Pour tout projet d’investissement matériel et/ou immobilier : Présentation d’un bilan des
émissions de gaz à effet de serre / bilan carbone neutre ou favorable ou intégrant des
mesures compensatoires.
14- Pour les travaux, la présentation synthétique du dossier d’avant projet définitif ou du
dossier de projet.
15- Les autorisations préalables requises par la réglementation en vigueur et récapitulées
dans l’état précédemment cité (point 8).
NB : Le service instructeur pourra demander toute autre pièce complémentaire qu’il juge
nécessaire à l’instruction du dossier.
IV - Modèle de certificat de cofinancement
Organisme co-financeur
Le co-financeur certifie que les crédits présentés en cofinancement du présent n’ont pas
été mobilisés préalablement en contrepartie de financements communautaires.
Critère à renseigner
Des enjeux :
La communauté scientifique s’exprime aujourd’hui d’un commun accord sur la réalité du
changement climatique et l’influence des activités humaines. Au cours du seul XXIème siècle, la
température moyenne sur Terre pourrait augmenter de 1,4 °C à 5,9 °C. Phénomène inquiétant
lorsque l’on sait qu’il n’a fallu que 4 à 6 °C pour passer du climat glaciaire au climat tempéré que
nous connaissons aujourd’hui…
Ce constat et ses conséquences sont aujourd’hui admis et partagés : multiplication des chaleurs
extrêmes, des fortes précipitations ; diminution des glaces de mer, accompagnée d’une montée des
eaux ; accroissement de l’intensité des cyclones tropicaux, typhons et ouragans ; changements dans
les répartitions des vents, des précipitations et des températures, etc.
Ce sujet, qui relève de la précaution et de la prévention, interpelle l’humanité entière. Localement, le
territoire, avec ses acteurs locaux, dont les collectivités, doit à la fois contribuer à l’effort général et
s’adapter : les changements amorcés et l’inertie du système climatique rendent les années à venir
décisives.
******
Critères à renseigner
Des enjeux :
Les ressources qui composent notre environnement font partie d’un patrimoine commun de
l’humanité aujourd’hui en danger. On constate de nombreux déséquilibres, parfois chroniques,
entre prélèvements et ressources disponibles. Or ces ressources sont à la base de tout processus de
développement social et humain. Longtemps considérées comme gratuites et inépuisables, elles ont
fait l’objet d’utilisations inappropriées, non sans conséquence tant en termes qualitatif que quantitatif.
Critère à renseigner
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Natura 2000 (zones de protection spéciale (ZPS) et zones spéciales de conservation (ZSC)), ZNIEFF et ZICO,
zones humides, Arrêté préfectoral de Protection de Biotope (APPB), Réserve Naturelle Nationale (RNN), Espaces
Naturels Sensibles (ENS), Parc national, Réserve Naturelle Régionale (RNR), zones vertes et cours d’eau
patrimoniaux.
Cf. Annexe 1.
L’homme exerce de fortes pressions sur les ressources du sol et du sous-sol : érosion, perte de
productivité naturelle et appauvrissement, pollution, artificialisation, extraction de matériaux… La
préservation de ces ressources nécessite d’orienter les activités humaines vers des pratiques plus
respectueuses dans l’agriculture, l’exploitation des forêts, l’industrie mais également dans la gestion
des déchets, des boues de station d’épuration et dans la maîtrise de l’urbanisation.
Les ressources du sous-sol représentent également un enjeu majeur. Selon l’Union Nationale des
Producteurs de Granulats (UNPG) l’utilisation totale de granulats en France a atteint 408 millions de
tonnes en 2004.
Le recyclage des matériaux inertes du BTP est aujourd’hui considéré comme une solution d’avenir
afin de répondre au déficit entre production et consommation et de mieux protéger l’environnement.
En 2004, seulement 4% du granulats produits provenaient du recyclage, alors que le
Royaume-Uni ou l’Allemagne en produisent environ six fois plus9. Il existe donc dans ce domaine un
réel potentiel de progrès.
Les ressources du sous-sol sont des ressources limitées qu’il convient de préserver pour les
générations futures. Afin de pérenniser un accès à une ressource de qualité, il est nécessaire d’en
rationaliser les usages. En Midi-Pyrénées, le tonnage annuel total extrait est de l’ordre de 25 millions
de tonnes, dont 10 pour la région Toulousaine. Cette extraction implique des impacts (carrières) sur la
protection des zones humides, une gestion des sites après fermeture et du transport des matériaux
dus à l’éloignement des sites urbains. En conséquence, il devient non seulement intéressant mais
indispensable de réfléchir systématiquement à l’utilisation de matériaux issus du recyclage dans les
aménagements et constructions.
8 Signée à Paris le 15 Octobre 1994, elle entra en vigueur au mois de décembre 1996.
9
IFEN, rapport de synthèse, octobre 2006.
Source :
10
IFEN 2004, Corinne LandCover GIS SOL - INRA - IFEN
- Union Nationale des Industries de Carrières et Matériaux de Construction (UNICEM)
L’eau
Critère à renseigner
L’eau qui est à la base de la vie sur Terre est une ressource à préserver. Des inégalités d’accès
existent tant en termes qualitatifs que quantitatifs, malgré les efforts engagés depuis plusieurs
années.
Les déchets
Critère à renseigner
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Dynamique de production et de consommation responsable
Des enjeux :
Le modèle de développement suivi aujourd’hui n’est pas viable à long terme. Il est générateur de
tensions. Il exerce de trop grandes pressions sur l’environnement et exacerbe les situations de
pauvreté et d’inégalités. Un développement qui soit durable suppose de se soucier de l’avenir et de
chercher à concilier développement économique, préservation de l’environnement, protection de la
santé, justice sociale, et équité entre individus, générations et territoires. Il suppose un véritable
changement de nos modes de penser et nos modes de faire.
Les enjeux du développement durable sont largement partagés et revendiqués aujourd’hui par bon
nombre de citoyens. Désormais l’urgence est d’agir. Les années qui viennent seront décisives.
Chacun peut y contribuer, collectivités publiques, entreprises, laboratoires de recherche, territoires
et citoyens : chacun à son échelle avec ses moyens, ses compétences, et son comportement.
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Sources ADEME – IFEN.
Cohérence du projet avec la stratégie de développement durable du territoire
Critère à renseigner
La formule « penser global, agir local » nous rappelle l’importance de l’échelon local dans la mise
en œuvre d’un développement durable. Au niveau le plus proche de la population, il joue un rôle
essentiel dans l'éducation, la mobilisation et la prise en compte des vues du public en faveur d'un
développement durable.« Il faudrait que toutes les collectivités locales instaurent un dialogue
avec les habitants, les organisations locales et les entreprises privées afin d'adopter un
programme Action 21 à l'échelon de la collectivité ». Agenda 21 Rio, 1992.
Si les agendas 21 locaux demeurent les démarches de développement durable par excellence, de
nombreux outils, sectoriels ou généralistes, existent pour engager les acteurs (collectivités et
entreprises) dans des stratégies d’amélioration continue vis-à-vis d’un développement durable.
Critère à renseigner
Le développement durable appelle des manières de raisonner et des manières de faire différentes.
Les modifications nécessaires seront progressives et chaque porteur de projets peut d’ores et déjà
s’engager dans une démarche d’amélioration continue au regard du développement durable et
notamment de l’environnement.
Les collectivités et les entreprises en particulier sont au cœur des défis sur développement
durable. Plus spécifiquement pour les entreprises, les enjeux sont nombreux tant dans leurs modes
d’organisation que leurs fonctions : une meilleure adéquation des produits et services avec les
attentes nouvelles des marchés, une image valorisante et une fidélisation des clients. En interne,
pour toute structure s’engageant dans ce type de démarche, cela permet une meilleure mobilisation
du personnel. Enfin une telle démarche permet de maîtriser plus facilement les risques et au final de
mieux maîtriser les coûts environnementaux et sociaux.
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Etude réalisée par le bureau d’étude Ersnt & Young.
« L’intégration du développement durable dans la stratégie des entreprises constitue une
urgence environnementale ».
Stratégie Nationale du Développement Durable, 2003.
Les guides d’action et référentiels sont nombreux. Pour l’Etat, les entreprises doivent s’engager dans
ces démarches afin de rester compétitives, notamment les PME. Il estime ainsi que la certification
doit être développée. « Aujourd’hui, le nombre d’entreprises françaises dont le système de
management environnemental est certifié (ISO 14 001 ou EMAS) reste encore faible. L’augmenter
constitue une priorité » (SNDD)
L’Etat incite donc les entreprises à s’engager dans des démarches environnementales (ISO 14 0001
ou EMAS), voire de développement durable (SD 21 000). L’objectif qu’il s’est fixé est que la France
figure, d’ici cinq ans, parmi les pays les plus avancés en Europe en nombre et taux d’entreprises
certifiées ISO 14 001 ou EMAS.
Critère à renseigner
- oui / non
- Atteinte au milieu naturel
C04 : Préservation / conservation de la - oui / non
- Si oui : présence d’un avis circonstancié impact
diversité biologique ordinaire oui / non
- Si oui : évaluation des impacts et mesures prises (poss.
- les milieux naturels - -
Préservation de la * Objectif des stratégies européenne solliciter DIREN)
biodiversité et des et nationale pour la biodiversité :
milieux arrêt perte biodiversité 2010
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Notice explicative du dossier de demande de subvention - PO FEDER 2007-2013 Midi–Pyrénées
VI – La fiche bilan carbone
Le programme opérationnel FEDER 2007-2013 prévoit la mise en œuvre, pour les projets
d’investissement matériel et immobilier supérieurs à 100 000 € de subvention FEDER, la
présentation d’un bilan carbone neutre ou favorable et l’intégration, le cas échéant de
mesures compensatoires.
Le Bilan Carbone est une méthode de comptabilisation des gaz à effet de serre (GES) qui
permet de mesurer l’impact global d’une activité sur l’environnement et de comptabiliser les
émissions de GES, directes ou induites par les activités de l’entreprise à partir de données
facilement disponibles
Le porteur de projet peut utiliser pour effectuer ce bilan carbone la méthode validée par
l’ADEME. L’ADEME : http://www.ademe.fr/ peut apporter toute information sur le sujet et
sur la méthodologie de réalisation du bilan. Elle peut également participer au financement
de ce travail s’il est réalisé par une structure extérieure au porteur de projet.
Afin d’effectuer le bilan carbone, le logiciel Nectater constitue une possibilité alternative. Ce
logiciel est en cours de réalisation par la DIACT.
En cas de bilan Carbone positif, il est possible de prévoir des mesures compensatoires.
Ces mesures à caractère exceptionnel sont envisageables dès lors qu’aucune possibilité de
supprimer ou de réduire les impacts d’un projet n’a pu être déterminée. Elles peuvent ainsi
se définir comme tous travaux, actions et mesures :
• ayant pour objet d'apporter une contrepartie aux conséquences dommageables qui
n'ont pu être évitées ou suffisamment réduites,
• justifiés par un impact direct ou indirect clairement identifié et évalué,
• s'exerçant dans le même domaine, ou dans un domaine voisin, que celui touché par
le projet,
• intégrés au projet mais pouvant être localisés, s'il s'agit de travaux, hors de l'emprise
finale du projet et de ses aménagements connexes.
Leur but est de réhabiliter ou de créer des milieux ou des espaces fonctionnels. Les plus
courantes sont :
- la création ou la reconstitution des milieux naturels tels que zone humide, vasière, plage,
frayère, zone de nourrissage ou de stationnement pour l’avifaune, boisements et
plantations,
- les interventions sur des installations préexistantes Le principe est de compenser les
impacts des nouvelles installations par la suppression de ceux des équipements qu’ils
remplacent (par exemple, dépose d’anciennes lignes électriques, effacement de délaissés,
reconquête de friches industrielles, réhabilitation d'une traverse urbaine après mise en
service d'une déviation routière).
Sans avoir nécessairement un caractère écologique, ces mesures peuvent dans certains
cas, offrir une forme de compensation, notamment pour le paysage et le cadre de vie ;
Trois périmètres sont pris en compte dans l’étude Bilan Carbone d’une activité :
1. Les émissions directes des établissements (électricité, gaz ou fioul de chauffage, etc.),
2. Les flux directement liés à l’activité (transport de marchandises depuis les prestataires
et vers les clients, trajets domicile-travail des collaborateurs, approvisionnement en
énergie, etc.),
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Notice explicative du dossier de demande de subvention - PO FEDER 2007-2013 Midi–Pyrénées