El Watan

COUPE DE LA CAF
Facile victoire
de l’Entente
LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Vend. 17 - Sam. 18 avril 2009 de Sétif (4-0) P. 31
N° 5611 - Dix-neuvième année - Prix : Algérie : 10 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com

LES MÉMOS DE LA CIA PUBLIÉS

ÉVÉNEMENTS DES PRINTEMPS D’AVRIL 1980 ET DE 2001
OBAMA RÉVÈLE LES
Une commémoration PRATIQUES DE LA TORTURE
●Les techniques d’interrogatoire relevant
de la torture utilisées pendant l’ère du président

sous un air d’automne

Bush ont été publiées et font déjà scandale.

A près le scandale d'Abou

Ghraïb en 2003, l'Admi-
nistration de l'ancien
américaine (CIA) a, en viola-
tion des conventions inter-
nationales, usé et
président améri- abusé des pra-
cain George W. tiques graves et
Bush est écla- humiliantes
boussée enco- contre des
re une fois détenus. La
par une autre première
affaire aussi puissance
grave : la pra- internationale
tique systéma- qui se dit garan-
tique de toutes les te des droits de
formes de la torture par l'homme dans le monde
la CIA sur des prisonniers à a, en réalité, autorisé leur vio-
Guantanamo et ailleurs. lation au mépris des lois.
L'agence de renseignement (Suite page 15) Madjid Makedhi

CONCLUSIONS D’UNE ÉTUDE DU FMI

«LA RÉCESSION SERA
LONGUE ET INTENSE»
●Jamais dans l'histoire de l'économie mondia-
le, le FMI n'a brossé un tableau aussi noir que
celui dressé en 2009.

L e Fonds monétaire interna-

tional est plus pessimiste
que jamais. Il vient de placar-
der une nouvelle prévision de
couleur grisâtre qui fait état
d'une récession «plus longue
et intense que les précédentes
et suivie d'une reprise molle».
C'est la conclusion d'une étude
comparative effectuée par le
FMI au sujet de l'actuelle crise
économique mondiale, en
comparaison avec plus de 120
récessions et reprises dans le
monde depuis les années
1960. L'institution de Bretton-
Woods, dont les caisses ont été
renflouées à hauteur de 1100
milliards de dollars à l'occa-
sion de la réunion du G20 à
Londres, devrait ainsi avoir
des doigts de fée pour faire
face à une telle grisaille. «La
coïncidence d'une crise finan-
cière et d'une récession mon-
diales va probablement entraî-
ner une baisse de la produc-
tion d'une gravité et d'une lon-
gueur inhabituelles.»
(Suite page 7) Ali Titouche

LES DÉBATS D’ E L W A T A N
PHOTO : H. LYES/ARCHIVES

M. HARBI : «LA DÉMOCRATIE EST

RESTÉE AU STADE DU DISCOURS»
■ L’historien Mohamed
Harbi a décortiqué jeudi,
lors des Débats d’El Watan

L
es printemps en Kabylie sont rythmés par la douleur et la cause amazighe et la protection des droits démocratiques ont dé- consacrés au thème
colère. La féroce répression des événements du printemps serté les esprits. Ce sont les relais locaux du pouvoir politique «Les intellectuels et
berbère d'avril 1980 et les meurtrières émeutes du prin- qui récupèrent l'événement, le vidant de sa substance de contes- le pouvoir en Algérie», le
temps noir d'avril 2001 laissent, en 2009, un sentiment de dou- tation politique. La folklorisation de la célébration de ces faits rapport complexe entre
PHOTO : H. LYES

loureuses épreuves. Si les générations de militants se régénèrent, historiques dans l'Algérie indépendante est favorisée par des ac- l’intelligentsia, l’élite et
la capitalisation des combats dégénère. Le Mouvement culturel teurs politiques et des militants associatifs qui ont prêté le flanc. les régimes politques.
berbère fait partie des vieux meubles en 2009. La défense de la (Suite page 3) Saïd Gada
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LE FNA EN CONCLAVE À TIPAZA AU LENDEMAIN DE LA PRÉSIDENTIELLE SOUK
Moussa Touati charge ses militants Lapolitique
classe
●Moussa Touati et les militants du FNA étaient en conclave pour évaluer les résultats de la dernière consultation électorale.
Tipaza
De notre bureau
L
e président du Front national algé-
rien (FNA) ne s'est pas encore re-
mis de sa cuisante défaite avec un
score humiliant le 9 avril dernier.
Moins d'une semaine après la tenue du
scrutin présidentiel, le FNA a tenu la ré-
union extraordinaire de son conseil na-
tional élargi, jeudi dernier, au complexe
touristique Matarès de Tipaza. Le
«boss» Moussa Touati et ses militants
étaient en conclave pour évaluer les ré-
sultats obtenus à l'issue de la dernière
consultation électorale et entamer déjà
les débats sur les perspectives orga-
niques du FNA.
La tenue d'un congrès extraordinaire du
FNA, qui s'avère impérative aux yeux
des militants, est annoncée sans que la
date et le lieu ne soient communiqués
par les responsables de cette formation
politique. Le candidat malheureux
Moussa Touati, le visage fermé, a usé
de critiques acerbes envers les militants
de sa formation. «Vous vous êtes mis à
la disposition de l'administration, des
walis et des chefs de daïra, indique-t-il.
Or, vous n'êtes que des militants et non
des fonctionnaires qui étaient logique-
ment appelés à se mettre du côté des ci-
toyens pour s'enquérir de leurs pro-
blèmes et les porter à la connaissance
de ceux qui sont habilités à les ré-
soudre. Vous êtes-vous posé les ques-
tions franchement sur votre rôle en
votre qualité de militants du FNA ?
LOUISA HANOUNE L’A AFFIRMÉ À BISKRA
Le PT rejette les résultats de l'élection du 9 avril
D e Biskra, rebaptisée pour la circons-
tance «Citadelle du PT», où elle a
animé jeudi dernier à la salle Zaâtcha
un rassemblement régional des cadres
et militants du Parti des travailleurs in-
vités à établir un bilan post-électoral et à
faire une lecture politique de la décon-
venue du 9 avril, Louisa Hanoune a dé-
claré, d'emblée, qu'elle rejetait dans le
fond et la forme les résultats de l'élec-
tion présidentielle.
Après avoir rendu un vibrant hommage
aux militants du PT de la wilaya de Bis-
kra et de toute l'Algérie, lesquels, a-t-
elle soutenu, «se sont distingués par
leur engagement et leur maturité poli-
tique malgré les pressions, les intimida-
tions et le parti pris de l'administra-
tion», elle a rappelé succinctement les
grands axes idéologiques fondant la
philosophie de son parti créé en 1990
dont «les principes nullement surannés
consistent à mettre en avant l'intérêt du
pays et des travailleurs au centre de
toute politique». Consacrant une large
part de son intervention aux résultats de
l'élection présidentielle, l'oratrice a esti-
El Watan - Vendredi 17- Samedi 18 avril 2009 - 2
L’ACTUALITÉ
AHRAS
L’ex-candidat à la présidentielle avait misé sur un score de 20%
Avez-vous réellement travaillé ? Ou
alors vous imaginiez-vous que les ci-
toyens viendraient à votre rencontre ?
Mais vous vous prenez pour qui ?
Qu'avez-vous fait pour faire adhérer les
jeunes à notre parti ? Qu'avez-vous fait
pour entamer la formation au sein du
FNA ? Le véritable militant doit avoir
les capacités pour convaincre. Il doit
élever son niveau éducatif et son niveau
culturel. Cessez de vous plaindre ! Vous
n'êtes que des zéros !», crie-t-il sous les
applaudissements de la salle. L'ex-can-
mé que le PT a été spolié de milliers de
voix représentant au moins 30% des
voix exprimées et que le score (4,22%),
qui lui a été «frauduleusement» attribué
au niveau national, était loin de refléter
la réalité du terrain.
Elle confirme avoir introduit 174 re-
cours concernant 38 wilayas où «la
fraude et la falsification se sont jouées à
ciel ouvert et ceci essentiellement au
détriment du PT», a-t-elle précisé, avant
d'ajouter que l'annonce d'un taux de
participation de 75% était une aberra-
tion et qu'un chiffre avoisinant les 50%
aurait été plus proche de la réalité. «Je
ne reconnais pas les résultats de cette
élection marquée par une fraude massi-
ve et qui n'a pas fini d'avoir des réper-
cussions profondes sur la société algé-
rienne», a-t-elle clamé sous les
applaudissements. Corroborant ses
dires, des responsables et des militants
du PT des wilayas de Batna, Khenchela,
Sétif, Bordj Bou Arréridj, M'sila, El
Oued, Ouargla, Oum El Bouaghi et Bis-
kra dont, il faut le rappeler, le siège de
campagne a été la proie d'un incendie
à la croisée
pour renforcer notre parti avec des mi-
litants sincères, avant de nous lancer
des chemins
dans la bataille des locales et des légis- ■La zone de turbulences que
latives. Je suis une personne qui refuse traverse le MSP au niveau de
l'humiliation, mais qui continue à se son état-major a été ressentie
battre d'une manière démocratique à Souk Ahras, où une grosse
pour mon pays. Vous saurez plus tard la pointure du parti de
nouvelle stratégie du FNA», enchaîne Bouguerra Soltani vient de
Moussa Touati, visiblement fatigué. Le provoquer l'événement par
FNA est un parti qui est aujourd'hui son adhésion au Mouvement
confronté à une rébellion interne et une pour la prédication et le
guerre de leadership. A Tipaza, certains changement (MPC), initié par
membres influents commencent à en- les dissidents du parti, avec
treprendre des démarches pour tenter comme chef de file
d'affaiblir l'équipe actuelle. Moussa Abdelmadjid Menasra. Il
Touati s'est placé au-dessus de la mêlée. s'agit de Mounir Sebouai,
Il a de nouveau critiqué ouvertement les militant de la première heure
six députés qui avaient voté pour et membre influent du parti.
l'amendement de la Constitution qui Souk Ahras, wilaya que l'on
PHOTO : H. LYÈS
permettra désormais au président Bou- croyait, jusqu'à un passé
teflika de se présenter indéfiniment à récent, acquise aux thèses de
l'élection. Un député du FNA nous ré- l'auteur du «changement
vèle en aparté que Moussa Touati doit dans la sérénité», n'a pu
accepter l'entrée du FNA au gouverne- résister à cette vague de
ment. «Nous ferons tout pour que le contestation qui remonte à
didat à l'élection présidentielle avait FNA intègre le gouvernement si nous des années, apprend-on
misé sur un score de 20%. En réponse à voulons que notre formation politique auprès d'une source
une question d'El Watan, Moussa Touati émerge davantage», conclut-il. Un res- partisane. Les clairons de la
affirme une fois de plus que le bourrage ponsable de wilaya du FNA s'interroge campagne électorale rangés,
des urnes ne servira pas l'Algérie. devant l'assistance : «Comment voulez- le FLN re-découvre ses
«C'est trop flagrant, nous dit-il. Le FNA vous qu'un militant du FNA qui se faiblesses et n'arrive toujours
s'est engagé dans cette élection avec ses montre incapable de procéder à l'affi- pas à rassembler ses deux
maigres moyens.» «Les conditions ne chage des slogans de son parti comme groupes antagoniques, dont
sont pas favorables pour passer à l'ac- le font les militants des autres partis po- l'un a élu domicile au siège de
tion de grève en dépit de tout ce qui litiques, précise-t-il, puisse se dévouer l'UNJA et l'autre au niveau
s'est passé lors du scrutin. J'ai tenu, en pour le FNA et se sacrifier pour le his- d'une mouhafada boudée par
homme civilisé, à féliciter le candidat ser vers le sommet ?» Des jours diffi- les militants et les candidats
Bouteflika. Nous allons nous réunir ciles attendent le FNA. M'hamed H. aux prébendes.
Le parti est en train de
basculer insidieusement du
rang de parti-Etat à celui de
groupes à concentration
tribale. Un troisième pôle, qui
ne se reconnaît ni à travers les
uns ni les autres, a pris
quelques jours avant les élections, se
sont alors relayés pour mettre en avant
les «déplorables» conditions dans les-
naissance depuis une
semaine. Traversé, dans le
passé, par une vague de
quelles les élections se sont déroulées contestations aux
pour eux. Devant la patronne du parti et conséquences ravageuses, le
des membres du bureau national, ils ont RND semble tirer profit et de
énuméré une longue liste de dépasse- ses échecs précédents et de la
ments dont ils auraient été les victimes : fragilité des autres formations
agressions verbales et corporelles, me- politiques.
naces, falsifications de PV, bureaux de La machine pour le
vote parallèles, nombre de votants su- recrutement des transfuges
périeur à celui des inscrits sur les listes en provenance des autres
électorales, des scores de 100% de par- formations politiques,
PHOTO : H. LYÈS
ticipation affichés par certaines com- actionnée il y a quelques mois
munes, des substitutions ou de bourrage par le RND, semble donner
des urnes et autres courses poursuites des résultats.
entre chefs de centres de vote et obser- Rallié par deux FFS de l'APC
vateurs assermentés par les partis. Nul- Conseil constitutionnel, le Parlement et de Taoura, ensuite par
lement abattue par la tournure des évé- la Commission nationale de surveillan- Lakhdar Korichi, un membre
nements, mais se disant plutôt ce des élections qu'elle accuse de de l'exécutif communal de
ragaillardie par les milliers de lettres de «n'avoir rien vu et d'avoir cautionné Souk Ahras, d'obédience FNA,
soutien et de sympathie qui lui seraient une injustice», a-t-elle expliqué avant le parti de Ouyahia a
parvenues de tout le pays. de dire qu'«une fois encore, le régime officiellement accueilli dans
Louisa Hanoune a fustigé, sans les s'est fourvoyé dans une opération de ses rangs un élu RCD de la
identifier, les «centres d'intérêt occultes fraude massive qui dessert plus le pays commune de Ouled Driss, en
qui ont privé l'Algérie et ses jeunes qu'elle ne renforce sa crédibilité et sa l'occurrence Toufik Hafsi.
d'une bouffée d'espoir», ainsi que le souveraineté». H. Moussaoui A. Djafri
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 El Watan - Vendredi 17 - Samedi 18 avril 2009 - 3

L’ACTUALITÉ

MOHAMED HARBI AUX DÉBATS D’EL WATAN JEUDI À ALGER

«La démocratie est restée

un discours loin de toute pratique»
D
evant une assistance composée essentiel- pait un cartel d'élites venues de différents hori-
lement d'universitaires, chercheurs, ensei- zons et ayant un seul but : combattre le colonia-
gnants, écrivains et hommes politiques, lisme, le second a vu la faction de cette élite qui
l'historien algérien Mohamed Harbi a décorti- s'est opposée pour de multiples raisons aux
qué, jeudi lors des Débats d'El Watan consacré orientations de la direction du parti, d'où
au thème «Les intellectuels et le pouvoir en Al- d'ailleurs la démission du FLN d'Aït Ahmed, de
gérie», le rapport complexe existant entre l'intel- Boumendjel et de Ferhat Abbas. Ce qui amène,
ligentsia, l'élite et les régimes politiques en Algé- dans ce sillage, l’historien à considérer la démo-
rie. Ceci, non sans évoquer la question de la dé- cratie comme étant un instrument technique
mocratie et le processus électoral dans notre entre les mains du pouvoir et que l'idée de la dé-
pays. Près de 500 personnes se sont déplacées à mocratie est nouvelle dans la société algérienne
la salle Ibn Zeydoun de Riadh El Feth, à Alger, et sa pratique ne se faisait pas selon les principes
pour écouter avec attention cet intellectuel, mo- de la démocratie.
déré et humaniste. Dans son intervention, l'histo- M. Harbi fustige par là même les organisations
rien s'est attardé sur le rôle des intellectuels algé- politiques qui, d'après lui, ne fonctionnent pas de
riens, leurs préoccupations, leurs positions et manière démocratique, y compris les partis com-
leurs relations avec le pouvoir dans des moments munistes. «La démocratie était un langage et
difficiles et à travers les différentes évolutions non une pratique. Ce qui était généralisé, ce sont
qu'a connues notre pays. L’orateur expliquera les notions du maître et le serviteur et ceux du di-
que l'imaginaire d'une partie de «l'intelligentsia rigeant et du leadership. Il y a un certain autori-
algérienne donne une perception du réel. Donc tarisme même au sein de la famille et dans la
une partie de l’intelligentsia : celle qui a fait le rue. De ce fait, la démocratie est restée un dis-
pays sur le plan politique ainsi que le fonction- cours loin de toute pratique», a-t-il soutenu. Il

nement du système qui a hérité de certains
traits de ces devancières qui tiennent du passé».
«En Algérie, l'imaginaire des siècles anciens
continue à peser sur la perception qu'ont les Al-
gériens du réel», a indiqué le conférencier. Selon
M. Harbi, le passé n'a pas cessé de faire valoir
ses conséquences dans le processus d'autonomi-
sation de l'intellectuel en Algérie.
Tout au long de sa conférence, il a parlé des rap-
ports des intellectuels avec la guerre de Libéra-
tion nationale, la réalité de la participation des
étudiants, surtout des lycéens, dans l'action ar-
mée et malheureusement, la marginalisation
d'une grande partie de cette élite des grandes dé-
cisions. L'Etat a interdit toute opposition et les
mouvements sociaux. M. Harbi pense que notre
pays ne renferme pas, au sens propre du terme,
des intellectuels porteurs d'idées concrètes ou
qui produisent ces idées, mais il existe plutôt une
intelligentsia qui diffuse des idées. Cette intelli-
gentsia, de l'avis de Mohamed Harbi, ne puise
Mohamed Harbi, jeudi lors des Débats d’El Watan
pas dans la vie sociale et sociologique des Algé-
riens mais beaucoup plus dans le salafisme...
En parlant justement de l'évolution de cette intel-
ligentsia, l'historien évoque comme première
étape la fusion du savoir et du pouvoir et l'inca-
pacité de l'ensemble des partis politiques à diffé-
rencier entre ces deux concepts. «Avant l'indé-
pendance, aucune organisation politique n'a pu
faire le distinguo entre le pouvoir et le savoir», a
relevé l’historien.
En revanche, la donne a relativement changé
après la naissance des différents mouvements,
notamment estudiantins, qui revendiquaient
alors le monopole de l'expression, c'est-à-dire la
différenciation entre le savoir et le pouvoir. Par la
suite, le pouvoir a joué la carte de la cooptation
PHOTO : H. LYÈS
en subordonnant les intellectuels, d'où la gri-
saille politique que vit actuellement notre pays.
Après l'indépendance, a-t-il observé, l'élite et
l'intelligentsia de ce pays ont été confrontées à
une situation sociale particulière. Elle a contraint
certains, y compris les communistes et ceux de
gauche, à rejoindre le clan du pouvoir en tra-
vaillant étroitement avec lui, alors qu'ils avaient
une vision et une orientation diamétralement op-
posées de la gestion des affaires de l'Etat.
Et les intellectuels ayant refusé de se rallier au
pouvoir ont été marginalisés alors que d'autres
ont été forcés à l'exil. M. Harbi fera remarquer,
en parlant des partis politiques, que le FLN de la
guerre de libération et le FLN post-indépendan-
ce n'étaient plus les mêmes. Si le premier regrou-
rappellera dans ce sens le rôle joué par le pouvoir
dans l'instauration de ses règles en matière de dé-
mocratie. Un fait qui a empêché l'élite de s'écla-
ter et de briser ce cercle pour se mêler à la popu-
lation. «Le régime en place a refusé toute cri-
tique émanant de l'extérieur du pouvoir et l'élite
a été prise dans ce sens au piège. Toutefois, ceux
qui ont pu contourner cet interdit et qui se sont
substitués à cette élite sont les journalistes et les
avocats...», a soutenu Harbi. Enchaînant sur les
élections en Algérie, M. Harbi a révélé qu'elles
ont été manipulées depuis 1962 et jusqu'à pré-
sent par l'administration et que l'opinion pu-
blique ne pèse pas de son poids et n'a aucun rôle
à jouer. L'historien a indiqué que l'Algérie a vécu
depuis longtemps dans un statu quo et que la dé-
mocratie est restée un discours loin de la pra-
tique. Partant de cet état de fait, M. Harbi pense
que cette question constitue une bataille réelle
qui va prendre un tournant décisif dans un
proche avenir. Nabila Amir

LES ÉVÉNEMENTS DES PRINTEMPS D’AVRIL 1980 ET DE 2001

Une commémoration sous un air d’automne

Suite de la page 1 «l'apport de la presse dans le combat
identitaire». Mouloud Lounaouci,

L e printemps berbère, qui en est à

sa 29e édition, est essentiellement
fêté par la direction de la culture de la
wilaya de Tizi Ouzou, dirigée par
Ould Ali L'hadi, qui a conduit la
campagne électorale du président
Bouteflika à la présidentielle du 9
avril. Ce cadre de l'exécutif de wilaya
met sur pied un énigmatique «Mou-
vement associatif amazigh» et un
mystérieux «Comité des activités
culturelles et artistiques de la wilaya
de Tizi Ouzou» pour organiser «une
semaine de l'amazighité» à partir
d'aujourd'hui jusqu'au 23 avril dans
l'enceinte de la maison de la culture
ancien militant de la cause amazighe
et ex-cadre du RCD, est désigné pour
clôturer les 11 conférences publiques
programmées. Les partis, comme le
FFS et le RCD, qui habituellement
prenaient part aux manifestations à
travers les mouvances du Mouve-
ment berbère de manière imposante,
paraissent se limiter à des questions
de survie. L'organisation des archs se
réduit à l'image singulière de Bélaïd
Abrika. A défaut de manifestations,
de grèves et de marches populaires,
qui mobilisaient des milliers de ma-
nifestants, la coordination des archs
de Tizi Ouzou lance, pour aujour-
PHOTO : SOUHIL /ARCHIVES

dont il est responsable également. Le d'hui, des invitations personnelles

programme comprend une série de
conférences qui seront données par
des enseignants universitaires et des
journalistes, dont on a souligné, pour
certains, le soutien à la candidature
de Bouteflika. Ainsi, Madjid Be-
nyaou de l'université Mouloud Mam-
meri de Tizi Ouzou donnera une
conférence sur «La revendication
amazighe et l'Etat-nation», Idir Be-
nyounès, directeur du quotidien La
Dépêche de Kabylie, et Kamel Amar-
ni, secrétaire général du Syndicat na-
tional des journalistes, traiteront de
pour assister cet après-midi au niveau
de leur siège à une table ronde qui
sera animée par le professeur Mo-
hand Issad, président de la Commis-
sion d'enquête sur les événements du
printemps noir 2001. Ce juriste de re-
nommée interviendra sur le thème
«Pourquoi l'impunité et comment Le FFS et le RCD, qui habituellement prenaient part aux manifestations, paraissent se limiter à des questions de survie
pouvoir juger les assassins des 126 Beni Douala, qui débute ce matin à politiques et la société civile.» La fa- Ferthat M'henni pour organiser des
martyrs du printemps noir 2001 ?» 10h par le dépôt d'une gerbe de fleurs tigue est générale. Le vivier de la pro- actions de protestation. Le MAK ap-
La commémoration du 8e anniversai- sur sa tombe, reste modeste. Bélaïd testation reste l'université. C'est jus- pelle à une marche, lundi 20 avril, de
re du 18 avril, jour où le lycéen Mas- Abrika a expliqué la raison à El Wa- tement sur la communauté estudian- l'université Mouloud Mammeri vers
sinissa Guermah a été tué par un gen- tan : «Nous sommes affaiblis, c'est tine que s'appuie le Mouvement pour l'ancienne mairie de la ville de Tizi
darme dans l’enceinte de la brigade à clair, comme toutes les organisations l'autonomie de la Kabylie (MAK) de Ouzou. S. G.
 El Watan - Vendredi 17 - Samedi 18 avril 2009 - 4

L’ACTUALITÉ

RETRAIT DE CONFIANCE AU MAIRE D'ORAN EL TARF

Notre journaliste
Des prétendants écope
se bousculent au portillon d'une amende
L
e tribunal de Dréan a infligé une amende de 30 000 DA à Slim
Sadki, notre correspondant à El Tarf. Notre journaliste est accu-
●Plusieurs noms commencent déjà à circuler au niveau de la ville d’Oran pour sé, par le directeur de l'éducation, d'outrage à fonctionnaire
dans l'exercice de ses fonctions, parce qu'il demandait au censeur du
le remplacement du maire démis de ses fonctions. lycée de Ben M’hidi, en dehors de l'établissement, de le laisser discu-
ter librement avec les élèves lors des manifestations nationales des ly-
Oran voirs entre les mains d'une d'universitaire, ont déploré son probable est également le nom céens, en janvier 2008, pour l'allégement du programme du bac. Il a
De notre bureau équipe restreinte d'élus engagement dans un univers d'un candidat sur la liste FLN dû faire intervenir des policiers sur place afin de poursuivre son en-
proches de lui, mais aussi une pour lequel il n'était peut- être n'ayant pas été assez bien clas- tretien avec les lycéens et leurs parents. Lors de l'audience, le plai-
mauvaise gestion de la ville. pas préparé. sé pour passer parmi les treize

L
e maire d'Oran, Sadek
Benkada, faisant l’objet
d’une motion de retrait
de confiance, signée lundi par
27 sur les 33 élus de l'APC,
dont certains de ses pairs du
FLN, s'est refusé à tout com-
mentaire à ce sujet.
«Je ne peux rien déclarer, du
moins pas pour le moment», a-
t-il indiqué hier, contacté par
téléphone, mais il a laissé en-
tendre que rien n'est encore dé-
cidé au sujet de son éviction du
siège de P/APC, même si tout
indique que la décision est im-
minente, à commencer par le
nombre d'adversaires parmi les
élus qui ont signé la pétition et
qui remplit les conditions ré-
glementaires pour son rempla-
cement à la tête de la deuxième
plus importante commune
d'Algérie.
Ses contradicteurs lui repro-
chent la concentration des pou-
DÉMOLITION DES CONSTRUCTIONS ILLICITES À DJELFA
«A plusieurs reprises nous
avons essayé de donner, à lui et
à son équipe, des conseils sur
la manière de gérer, sur les ac-
tions à entreprendre, mais per-
sonne n'a prêté attention à nos
recommandations», affirme
un signataire qui a reconnu que
le problème couvait depuis
quelques mois déjà et c’est
l’élection présidentielle (pré-
paratifs et campagne électora-
le) qui a retardé l'éclatement de
l'affaire.
Une sorte de trêve dans les
hostilités qui aurait pu, tou-
jours selon le même élu, être
exploitée pour entreprendre
des actions visant à rehausser
l'image de la ville, mais cela
n'a pas été le cas. Vu la situa-
tion, en dehors de l'agitation
politico-administrative qui ca-
ractérise la vie au sein de l'hô-
tel de ville, ses amis, qui tien-
nent compte de sa qualité
Néanmoins, son nom et celui
de ses proches collaborateurs
sont apparus sur la scène poli-
tique (partisane) à la veille des
dernières élections locales. A
cette époque, l'actuel maire
n'était même pas tête de liste
du parti FLN qui l'a parrainé.
Des tractations ont eu lieu
entre les treize élus (majorité)
du parti de Belkhadem pour
qu'il passe. Cette situation peut
également expliquer, même en
partie seulement, la position de
ses pairs dans cette affaire.
Dans le cas où il viendrait à
être remplacé, deux noms
commencent déjà à circuler,
tous deux anciens militants du
FLN : Hassam (un ancien élu
national) et Hamou Bachir
(avocat).
Le nom de l'ex-maire d'Oran,
Boukhatem, a également cir-
culé mais cette option reste peu
probable, a-t-on indiqué. Peu
gagnants, car cela nécessiterait
la démission de deux élus ac-
tuels. Quoi qu'il en soit, une as-
semblée devra, apprend-on, se
tenir la semaine prochaine,
probablement dès aujourd’hui
Par ailleurs, sollicité pour don-
ner son avis dans la matinée
d'hier, à l'Ecole supérieure des
douanes, en marge de la céré-
monie de sortie de la 2e promo-
tion des officiers de contrôle,
le wali d'Oran s'est également
refusé à toute déclaration à ce
sujet. «Ici, nous sommes chez
les douaniers, quand nous se-
rons à l'APC, je ferai mes dé-
clarations», a-t-il ironisé, lais-
sant durer le suspense.
Néanmoins, selon des sources
dignes de foi, le chef de l’exé-
cutif aurait rencontré plus tard,
les protestataires et le principe
de la préparation d’une assem-
blée extraordinaire a été adop-
té. Djamel Benachour
gnant s'est défendu en déclarant que le journaliste par sa présence sur
les lieux avait brisé les efforts que l'administration déployait pour fai-
re cesser le mouvement de protestation. Ce prétexte semble avoir
convaincu le tribunal. L'avocat de notre journaliste a fait appel. Rap-
pelons que Slim Sadki a déjà écopé en première instance du tribunal
d'El Tarf d'une amende de 20 000 DA pour une plainte en diffamation
émanant toujours de la direction de l'éducation. Notre journaliste
n'est pas en odeur de sainteté avec cette administration pour avoir rap-
porté les nombreux scandales qui l'ont éclaboussée depuis 2004, no-
tamment les affaires liées à celle de l'ex-wali d'El Tarf, Djilali Arar,
dans lesquelles est impliqué le directeur de l'éducation en personne,
Mourad Messadia, qui a été placé sous contrôle judiciaire. A titre in-
dicatif, signalons que l'ancien proviseur du lycée de Chbaïta Mokh-
tar, Ali Chemam, qui a mis au jour les malversations concernant la
construction de cet établissement, a subi depuis un harcèlement judi-
ciaire semblable mis en œuvre par la direction de l'éducation d'El
Tarf. R. N.
SANTÉ
Les psychologues
en grève
L es psychologues adhérant au Snapsy qui exercent dans les struc-
tures de la santé ou celles de la jeunesse reparties à travers la wi-
laya d'Oran seront en grève à partir d'aujourd'hui. Ce mouvement dé-
cidé par le bureau national du syndicat se caractérisera par un
débrayage cyclique à raison de trois jours par semaine. Selon Chen-
touf Djamel, président du Bureau d'Oran, psychologue au niveau du

Les jeunes organisent une protesta

P lusieurs citoyens vivant aux alentours
de la cité Al Fousha, en périphérie, ont
exprimé, avant-hier dans la nuit, leur
contrariété à la suite de la décision de la
commune de Djelfa de procéder à la démo-
lition de leurs «habitations» vu que ces
dernières sont situées sur un terrain d’as-
siette réservé par délibération de l’Assem-
blée populaire communale pour l’exten-
sion d’un cimetière en voie de saturation.
Leur mécontentement s’est traduit par la
fermeture de la RN1 à la circulation routiè-
re à l’aide de blocs de pierre, paralysant
ainsi le trafic pendant au moins deux
heures.
L’intervention des forces de l’ordre qui ne
s’est pas fait attendre a débouché sur l’ar-
restation de deux jeunes. Un peu plus tard,
après que les revendicateurs aient été rai-
sonnés par la police et que le calme soit re-
venu, les deux personnes ont été relâchées.
Contacté par téléphone, un membre de
l’APC nous a confirmé qu’il s’agissait de
constructions illicites nouvellement enta-
mées au niveau des poteaux et des lon-
grines, donc non encore achevées. L’on ap-
prend également du P/APC que la
commune compte rester vigilante et com-
battre le phénomène des constructions illi-
cites, un chapitre qui a jusque-là rebuté
pratiquement tous ses prédécesseurs. Et
pour la première fois à Djelfa, aucune
concession, que ce soit de la part de l’Etat
ou de la commune, n’a été accordée aux
auteurs de troubles. Par ailleurs, pratique-
ment dans le même timing, une autre pro-
testa a eu lieu également sur la même route
nationale menant vers Laghouat où des di-
zaines de jeunes, appelés en renfort par un
tenancier d’un restaurant relais situé près
du village de Ouled Obeidallah, selon une
source, ont bloqué la circulation et ont atta-
qué des sportifs de Boufarik, «accusés de
ne pas avoir payé la facture de leurs dî-
ners».
Une autre source fait état de provocations
ayant débouché sur une altercation à cou-
teaux tirés. Au final, le P/APC de Djelfa et
le chef de daïra ont pu tempérer les ardeurs
et réussi à disperser la foule en garantissant
la protection des sportifs. Néanmoins, une
source hospitalière indique que quelques
blessés des deux camps ont été admis aux
urgences. Aek. Zighem
CHUO, la plateforme des revendications qui a été déposée en février
dernier auprès des tutelles est restée à ce jour sans suite. Selon le re-
présentant, les psychologues revendiquent un statut spécifique, une
qualification pour répondre à une demande sociale qui s'accroît d'an-
née en année avec tous les maux sociaux existentiels ainsi que l'exa-
men de la situation administrative des contractuels. Ce mouvement
de grève qui entre dans sa deuxième étape, indique le communiqué
du bureau local du syndicat, «est une opportunité valable non seule-
ment dans un but revendicatif, mais surtout elle ouvre aux psycho-
logues en poste la voie pour dénoncer les pratiques abusives envers
une légitimité reconnue par des textes».
Ces derniers sont malheureusement ignorés par certains respon-
sables de l'administration et la haute sphère de la santé ou de la Fonc-
tion publique, souligne le document. T. K.
FONCTION PUBLIQUE
L'intersyndicale
reprend
la protestation

OPGI DE CHLEF
L 'intersyndicale autonome de la Fonction publique (IAFP) reprend

Les locataires
la contestation. Réunie hier au siège du Snapap à Alger, l'organi-
sation a décidé de fêter la Journée internationale des travailleurs, le 1er
Mai, à sa manière. Elle prévoit d'organiser un rassemblement à Alger
et un meeting autour des libertés syndicales et le pouvoir d'achat. «A

déclarés insolvables
oursuivis par l'OPGI pour non-paiement des arriérés de
P loyer, une quarantaine d'occupants de logement en dur de
l'OPGI sont passés hier devant le magistrat près le tribunal de
Chlef. On ignore pour le moment la décision du juge qui a exa-
miné cette affaire. On croit savoir que les mêmes poursuites
ont été engagées contre d'autres locataires de la wilaya pour
des motifs identiques. Ces derniers ont été, eux aussi, enten-
dus par les magistrats en charge du dossier à travers les juri-
dictions de la wilaya. Sur le site internet de l'office, on appren-
dra que 582 jugements sont en cours d'exécution par les
huissiers de justice, 145 affaires en cours d'examen et 200
autres font l'objet d'enregistrement au niveau des tribunaux.
Le montant des loyers impayés s'élève, selon l'office, à 42 mil-
liards de centimes pour cette catégorie d'occupants unique-
ment. Ceux des habitations en préfabriqué, au nombre de
6300, n'étant pas inclus dans le chapitre, car ils viennent de
bénéficier du droit à la cession de leurs biens après une longue
attente. Le directeur de l'OPGI précise que les locataires pour-
suivis n'ont jamais daigné se présenter à ses services, malgré
les facilités de paiement accordées dans ce sens. Il soulignera
que son organisme, qui est avant tout un établissement à ca-
ractère industriel et commercial, est tenu de récupérer les
sommes dues comme le stipulent les conditions du contrat
liant les deux parties. Pour leur part, les locataires récalci-
trants évoquent les difficultés financières et les problèmes so-
cioéconomiques qui les empêcheraient de s'acquitter de leur
loyer. Ils espèrent un geste de l'Etat pour pouvoir éviter la me-
nace d'expulsion qui pèse sur eux. A. Yechkour
la veille de la célébration par les travailleurs du monde entier de la
date du 1er Mai, l'intersyndicale autonome de la Fonction publique,
fidèle à ces principes de solidarité et à sa ligne revendicative, dénon-
ce la perte vertigineuse du pouvoir d'achat des travailleurs et la fuite
en avant des pouvoirs publics. Elle dénonce également les atteintes
répétées aux libertés syndicales et apporte son soutien à tous les tra-
vailleurs en lutte des secteurs public et privé», déclare l'organisation
dans un communiqué. L'intersyndicale qui regroupe plusieurs syndi-
cats des différents secteurs de la Fonction publique se montre, selon
le communiqué, disponible à s'allier avec «d'autres forces syndicales
saines» pour arracher les revendications socioprofessionnelles des
travailleurs. Des revendications portant «sur l'augmentation du
SNMG, la suppression de l'article 87 bis de la loi 90-11 et l'augmen-
tation du point indiciaire». L'IAFP exige aussi l'intégration des
contractuels et vacataires et l'instauration d'un régime de retraites as-
surant une vie digne. En plus de l'intersyndicale, les enseignants
contractuels reprendront la protestation à partir de cette semaine.
Leur syndicat appelle à un sit-in, mardi prochain, devant le ministère
de l'Education. Madjid M.
 El Watan - Vendredi 17 - Samedi 18 avril 2009 - 5

L’ACTUALITÉ

TRAITEMENT DES NÉPHROPATHIES HÉRÉDITAIRES TERRORISME

La dure réalité du terrain
●Une journée de formation sur la néphropathie héréditaire a regroupé, à l'hôpital Beni Mes-
sous, des néphrologues, des ophtalmologues, des pédiatres et des spécialistes en ORL.
Accrochage
à Yakouren
J eudi, tard dans la nuit, les éléments de l'ANP ont accroché un groupe
terroriste près de la forêt de Yakouren, à une cinquantaine de kilomètres
à l'est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. Selon des informations
recoupées auprès des sources locales, les islamistes armés, qui allaient re-

D
eux éminents spécia- toses, les cyctinoses, la mala- héréditaire et peut être dia- suffisants rénaux, précisant joindre sans doute les maquis de la région, ont été surpris par la présence
listes en néphrologie, die de Fabry. «Certaines de gnostiquée dès les premiers que cette maladie est souvent des militaires embusqués dans les parages. Après échange de coups de feu,
le professeur Jean- ces maladies bénéficient au- moments de la vie du nou- accompagnée d'une atteinte les assaillants ont été contraints de rebrousser chemin et prendre la clé des
Pierre Grunfeld et le docteur jourd'hui d'un traitement. veau-né. Le malade ne pré- de l'oreille interne qui peut champs vers une autre direction, ajoute-t-on.
Marie Claire Gubler de l'hô- C'est pourquoi, il est impor- sente aucun signe de la mala- mener à la surdité mais après Les soldats de l'ANP ont récupéré, indique-t-on, l'arme d'un terroriste qui
pital Necker de Paris, ont tant de diagnostiquer ces pa- die qu'après l'âge de 40 ans et l'âge de 30 ans. La prévention aurait été blessé lors de l'accrochage, mais a réussi à prendre la fuite. Par
abordé tous les aspects liés à thologies afin de permettre plus, sachant qu’elle se déve- de ces maladies héréditaires ailleurs, notons que dans la forêt de Sidi Ali Bounab, sur les hauteurs de la
la maladie. aux patients de se soigner», loppe, 15 ans après, en insuf- peut se faire par un diagnostic commune de Tadmaït, les forces de sécurité ont entrepris, depuis mercredi
Organisée par la Société algé- a-t-il indiqué en précisant que fisance rénale. «Le diagnos- précoce, notamment dans les dernier, une vaste opération de ratissage. Des hélicoptères ont intensément
rienne de néphrologie et le la maladie de Fabry qui est tic est très facile et se cas de mariages consanguins bombardé les maquis du GSPC dans cette localité connue pour être le lieu
service de néphrologie de due à la survenue d'une muta- pratique au moyen de l'écho- d'autant que «nous connais- de repli privilégié des groupes terroristes. Des renforts des forces de sécuri-
l'hôpital Beni Messous, cette tion d'un gène est invalidante. graphie, insistant sur l'impor- sons le gène qui est en cause té se sont déployés dans ce massif forestier, qui s'étend jusqu'au territoire de
journée vise, selon le profes- Elle touche plusieurs or- tance pour toute famille à (PKD1 et PKD2), donc on la wilaya de Boumerdès. H.Azzouzi
seur Rayane, président de la ganes, a-t-il ajouté, tels que risque d'effectuer des ana- peut facilement établir le dia-
Société algérienne de néphro-
logie, à sensibiliser sur la ma-
ladie qui constitue 10% des
les yeux, les oreilles, le cer-
veau, la peau, le cœur et sur-
tout le rein avec une évolution
lyses médicales pour une pri-
se en charge en prévention
d'une hypertension et d'une
gnostic».
Pour le professeur Grunfeld,
ces maladies héréditaires sont
Un terroriste abattu
causes de l'insuffisance réna-
le chronique dans notre pays.
Il a souligné que l'on peut ci-
vers l'insuffisance rénale
chronique terminale nécessi-
tant l'hémodialyse. Il a signa-
insuffisance rénale.» Parmi
les autres néphropathies ré-
nales, le professeur Rayane a
aujourd'hui traitées et des es-
sais cliniques sont aussi en
cours pour agir davantage sur
à El Haraya (Biskra)
ter parmi les néphropathies
héréditaires, les polykys-
lé aussi que la polykystose ré-
nale est une maladie
cité le syndrome d'Alport
dont souffrent 3 à 4% des in-
l'évolution de ces maladies.
Pour lui, il est important de U n terroriste âgé d'une trentaine d'années a été abattu, mercredi vers 21h,
au lieudit El Haraya, dans la commune de Sidi Okba, située à une tren-
taine de kilomètres de Biskra, apprend-on de sources bien informées. Le
faire le diagnostic précoce- terroriste, non encore identifié, a été pris suite à un guet-apens tendu par les
DÉMANTÈLEMENT D'UN RÉSEAU SPÉCIALISÉ ment pour mieux prendre en
charge les patients.
forces combinées au moment où il descendait de djebel Lahmar Khaddou,
s'étendant de Biskra à Batna (où se trouvent les casemates des groupes ar-
DANS L’AVORTEMENT À TÉBESSA Interrogé sur le don d'organe
qui reste l'ultime recours pour
més), pour récupérer, selon certaines informations, un téléphone portable et
une somme d'argent. Les services de sécurité ont trouvé en sa possession
Un réseau spécialisé dans l'avortement illégal médecin, qui a immédiatement diagnostiqué les insuffisants rénaux, le une kalachnikov et des munitions. En outre, il faut signaler que les forces
et la double virginité a été démantelé à la fin l'avortement, alertera la gendarmerie qui pro- conférencier affirme que les combinées encerclent depuis plus de six mois les terroristes. S. B. et M. H.
de la semaine écoulée par le groupement de la cédera à l'arrestation de la mise en cause. In- dons familiaux ne peuvent
Gendarmerie nationale de Tébessa. terrogée dans le cadre d'une enquête diligen- pas couvrir tous les besoins
Quatre personnes sont impliquées dans l'affai-
re, dont un infirmier et une employée à l'hôpi-
tée, celle-ci, après avoir d'abord nié
l'avortement, finira par dénoncer, en tant que
malgré l'élargissement accor-
dé jusque-là pour les frères,
BÉCHAR
tal Khaldi Azzouz.
Le pot aux roses a été découvert à la suite
d'une enquête enclenchée par les éléments de
première complice, sa sœur qui l'a aidée à en-
terrer le «bébé».
Passant aux aveux, la jeune femme affirmera
sœurs et conjoints et autres
membres de la famille.
Pour le professeur Grunfeld,
Deux narcotrafiquants
la gendarmerie de la commune de Ras
Laâyoun relevant de la daïra d'El Kouif, après
l'arrestation d'une jeune fille âgée à peine de
avoir eu recours à une IVG, laquelle a été prati-
quée par un groupe composé de 4 personnes
dont un infirmier et une employée à l'hôpital,
chargé par le président de la
République d'élaborer le plan
cancer en France, le prélève-
marocains neutralisés
20 ans soupçonnée d'avoir enterré un fœtus.
Les faits remontent à la nuit de dimanche à
chargée de procurer les produits pharmaceu-
tiques appropriés. Les mis en cause ont été
ment sur cadre est un moyen
important pour pouvoir satis- A gissant sur information, les éléments de la sûreté de wilaya ont tendu,
au cours de cette semaine, une souricière à deux narcotrafiquants maro-
cains, qui étaient en possession de 30 kg de résine de cannabis, à une dizai-
lundi quand cette dernière, souffrant d'une hé- placés sous mandat de dépôt par le procureur faire la demande qui est au-
morragie, s'est rapprochée d'un centre de san- général en attendant d'être déférés au juge ne de kilomètres de la frontière nord algéro-marocaine, près de la localité de
jourd'hui élevée. Mougheul, a-t-on appris de source bien informée. Après plusieurs mois
té de ladite commune pour se faire soigner. Le dans les jours à venir. L. Samir Djamila Kourta d'enquête – les agents policiers se faisaient passer pour des acheteurs auprès
des deux ressortissants marocains qui avaient franchi la frontière pour faire
écouler leur marchandise – et au cours d'une échauffourée avec les poli-
NOUVELLES MESURES DE RÉINSERTION ciers, un trafiquant qui a voulu faire usage d'une arme blanche a été blessé
par balle et son acolyte arrêté. Une autre quantité de drogue de 5 q était sta-

Des microcrédits pour

tionnée de l'autre côté de la frontière, indique-t-on. L'arrestation des deux
Marocains a révélé que ces derniers se trouvaient à la tête d'un réseau de tra-
fic de stupéfiants qui a des ramifications dans les deux localités de Mou-
gheul et Boukaïs. L'écoulement de la drogue était facilité par les parents des

les détenus du droit commun deux ressortissants marocains qui résident dans les deux localités et aux-
quels ils rendaient souvent visite. Selon toujours leurs aveux, ils se livraient
à ce type de commerce pendant plus de 5 années au cours desquelles ils dis-
tribuaient en moyenne 70 kg de résine de cannabis par mois. M. Nadjah

L a direction générale de l'adminis-

tration pénitentiaire et de la réin-
sertion vient de signer une convention
avec l'Agence nationale de la gestion
des microcrédits (ANGEM) pour faire
bénéficier des jeunes détenus de droit
commun qui sont sur le point de purger
leur peine d'un microcrédit leur per-
mettant d'accéder au monde du travail
une fois en liberté. C'est ce qui a été
avancé, ce jeudi, en marge de la célé-
bration de la Journée nationale du sa-
voir à Annaba par le parquet général.
Ainsi, toutes les directions péniten-
tiaires algériennes relevant des 36
cours de justice ont été instruites à l'ef-
fet de sensibiliser les détenus éligibles
au dispositif. Cependant, la wilaya de
Annaba avec ses deux prisons, Bouzaâ-
roura et Lalalick, qui abritent plus de
1400 prisonniers, dont 40 femmes, est
retenue au titre de wilaya pilote en at-
tendant que l'opération soit générali-
sée à travers les différentes wilayas du
pays. En effet, l'opération de dépôt des
dossiers a été déjà entamée pour les
postulants qui purgent les derniers six
mois de leur peine pour qu'ils soient
étudiés par les juges d'application des
peines. Les souscripteurs au dispositif
peuvent bénéficier d'une enveloppe al-
lant de 30 000 à 400 000 DA selon l'im-
portance de leur projet proposé. Par
ailleurs, selon les mêmes sources, une
commission locale mixte regroupant
des cadres pénitentiaires et judiciaires,
des représentants des autorités locales
dans le secteur de l'emploi et de la for-
mation professionnelle sera installée
incessamment.
La mission qui lui a été assignée porte
sur la mise en place des mécanismes
permettant aux détenus de bénéficier
de postes d'emplois contractuels avec
les entreprises publiques. Un prélude,
en quelque sorte, à l'éventuelle annu-
lation du casier judiciaire dans la liste
des documents administratifs néces-
saires pour le dossier d'emploi dans les
sociétés publiques .M.-F-G
A NOS LECTEURS,
BURALISTES
ET DISTRIBUTEURS
Les trois sociétés de distribution à travers le territoire natio-
nal du quotidien El Watan mettent à la disposition des lec-
teurs, des buralistes et des distributeurs des lignes télé-
phoniques pour faire état des remarques, critiques et
suggestions sur la distribution d’El Watan.
Centre : ALDP Tél. : 021 30 73 06
- Fax : 021 30 89 08
Oran : KDPO Tél./Fax : 041 33 37 79
Constantine : KDP Tél.: 031 67 53 41
- 031 67 53 42 - Fax : 031 67 53 38
Publicité

▼INDICES
LE CONSTRUCTEUR
▼ automobile américain
General Motors planche sur
des réductions de capacités
supplémentaires, qui seront
assorties de suppressions
d'emploi, a indiqué hier son
PDG, qui dit avoir besoin
d'une autre rallonge fédérale
de 5 milliards de dollars.
Le PDG a indiqué que dans ce
contexte, il fallait s'attendre à
de nouvelles suppressions de
postes chez les employés et
ouvriers, mais sans les
chiffrer. M. Henderson, ex-
directeur financier de GM qui
a pris les commandes depuis
le limogeage de Rick Wagoner
fin mars, a fait hier un «point
d'étape» sur les avancées du
plan de redressement, recalé
fin mars par la Maison-
Blanche, qui a donné au
groupe jusqu'au 1er juin pour
revoir sa copie.
L'UKRAINE ET LE FONDS
▼MONÉTAIRE
INTERNATIONAL (FMI) sont
parvenus à un accord pour le
déblocage dès mai de 2,8
milliards de dollars de crédit,
dans le cadre de la reprise de
l'aide financière du FMI, a
annoncé hier le Fonds. «Nous
allons recommander au
Conseil des gouverneurs que
le prochain déboursement se
monte à environ 2,8 milliards
de dollars», a déclaré hier la
chef de la mission du FMI
pour l'Ukraine Ceyla
Pazarbasioglu. «Nous
espérons que le Conseil des
gouverneurs rendra un avis
approprié d'ici la mi-mai», a-t-
elle ajouté, précisant que
l'accord avait été conclu au
«niveau des experts» et
devait, selon la procédure,
être maintenant approuvé par
les responsables du FMI.
LE GROUPE AMÉRICAIN
▼ AIG, nationalisé à
l'automne pour échapper à la
faillite, a annoncé jeudi la
cession de ses activités
d'assurance automobile aux
Etats-Unis à son concurrent
suisse Zurich Financial
Services moyennant 1,9
milliard de dollars.
AIG, qui cherche à vendre
des actifs pour repayer une
partie des sommes avancées
par l'Etat fédéral, recevra
1,5 milliard de dollars en
numéraires et 400 millions de
dollars en titres de dette.
Le repreneur assumera aussi
100 millions de dette
supportée par la filiale
vendue.
Selon la presse, l'assureur
américain, MetLife, était aussi
sur les rangs pour cette
cession, qui faisait l'objet de
rumeurs depuis plusieurs
mois.
ECO FAM
Ecole supérieure
de management
agréée par l’Etat
El Watan - Vendredi 17 - Samedi 18 avril 2009 - 7
ÉCONOMIE
L’OPEP INFLUENCÉE PAR LA REMONTÉE DES COURS AFRIQUE-G8
Messahel à
L’application
la première
de la réduction stagne
réunion
●Certains pays ont ralenti leurs efforts dans l’application des décisions de réduire leur production.
à Venise
L
a remontée des prix du pé- duction de la production, sur-
trole ces dernières se- tout que les prix se stabilisent
maines par rapport à leur autour des 50 dollars le baril en
niveau de la fin de l'année 2008 ce début de troisième trimestre,
semble avoir poussé certains période généralement marquée
PHOTO : D. R.
pays de l'Organisation des pays par une baisse de la demande.
exportateurs de pétrole (OPEP) De plus, si la réduction de la
à ralentir leurs efforts dans l'ap- production est demandée par
plication des décisions de ré- des pays qui n'ont pas encore ap- Le ministre délégué chargé des
duction de la production prises à pliqué les dernières décisions de Affaires maghrébines et afri-
la fin du troisième trimestre de réduction, le consensus ne pour- caines, Abdelkader Messahel, se
l'année 2008. Pourtant les stocks rait pas être trouvé facilement rendra aujourd’hui à Venise (Ita-
continuent d'augmenter et 2009 en cas de débat autour d'une lie) pour prendre part aux travaux
sera encore une année difficile nouvelle baisse. de la première réunion conjointe
pour la demande, vu la révision Toutefois, l'augmentation des
PHOTO : D. R.
des représentants personnels pour
des prévisions dans la demande stocks et une autre baisse de la l'Afrique des chefs d'Etat et de
mondiale en pétrole. Ainsi, et demande mondiale en pétrole gouvernement du G8 et des repré-
selon les statistiques du secréta-
riat général de l’OPEP, la pro- La production des pays concernés par les quotas a atteint
pourraient jouer un mauvais
tour à l'OPEP. Mercredi dernier,
sentants personnels des chefs
d'Etat et de gouvernement des
duction de pétrole des pays 25,567 millions de barils/jour le Département américain de cinq pays initiateurs du Nepad, a
concernés par les quotas a at- l'énergie a annoncé une nouvel- indiqué hier le ministère des Af-
teint 25,567 millions de barils suivi de l'Angola qui produit dessus de leur quota. En septiè- le hausse des stocks hebdoma- faires étrangères dans un commu-
par jour durant le mois de mars. 147 000 barils par jour au-des- me position, on retrouve le Qa- daires pétroliers aux Etats-Unis. niqué. Cette réunion, dont les tra-
Alors que le plafond de produc- sus de son quota officiel. En tar qui produit 28 000 barils par La hausse hebdomadaire a été vaux s'étalent sur deux jours,
tion officiel de l'organisation a troisième position, on retrouve jour au-dessus de son quota. de 5,6 millions de barils. Dans regroupera également les repré-
été fixé à 24,845 millions de ba- le Venezuela qui produit 113 L'Equateur avec un surplus de son dernier rapport, l'OPEP a sentants des présidents de l'Union
rils par jour lors de la réunion 000 barils par jour au-dessus de 19 000 b/j est en huitième posi- revu à la baisse sa prévision de africaine (UA), du comité de mise
extraordinaire d'Oran le 17 dé- son quota. Ce sont les trois pays tion. Deux pays produisent en la demande mondiale de pétrole en œuvre du Nepad et de la com-
cembre 2008. qui dépassent plus de 100 000 dessous de leur quota, l’Arabie brut pour l'année 2009. La bais- mission de l'UA, précise-t-on.
L'effort de réduction durant le barils par jour leur quota offi- Saoudite avec 120 000 b/j de se serait de 1,37 million de ba- Cette réunion est destinée à prépa-
mois de mars n'a pas été consé- ciel. Dans une deuxième caté- moins que son quota et le Ko- rils par jour contre 1,01 million rer la rencontre au sommet qui ré-
quent puisque la baisse a été de gorie, on retrouve la Libye qui weït avec moins de 8000b/j que de barils par jour, selon l'estima- unira, le 10 juillet prochain à La
170 000 barils par jour. est en quatrième position avec son quota. Avec un surplus de tion du rapport du mois de fé- Maddalena (Italie), les dirigeants
Le surplus par rapport au quota une production de 74 000 barils plus de 700 000 b/j ,il est fort à vrier. Hier, vers 16h30 GMT, à des cinq pays initiateurs du Nepad
officiel est de 722 000 barils par par jour au-dessus de son quota parier que la prochaine réunion New York, le baril de light sweet – Algérie, Afrique du Sud, Egypte,
jour. A lui seul, l'Iran produit officiel. Le Nigeria et l'Algérie extraordinaire de l'OPEP, qui crude était à 50,60 dollars le ba- Nigeria et Sénégal – ainsi que le
329 000 barils par jour au-des- viennent ensuite avec 68 000 ba- aura lieu le 28 mai à Vienne, ril. Le brent était à 52,92 dollars président de l'UA (Libye), le Pre-
sus de son quota officiel. Il est rils par jour de production au- n'évoquera pas une nouvelle ré- le baril. Lies Sahar mier ministre éthiopien en tant
que président du comité de mise
«La récession sera longue et intense» en œuvre du Nepad et le président
de la commission de l'UA (G5+3),
avec les chefs d'Etat et de gouver-
Suite de la page 1 la crise. «Lors d'une récession venant d'une
crise financière et combinée à une crise syn-
par la chute des prix du pétrole que pourrait
provoquer la récession économique mondia-
nement du G8. La réunion de Ve-
nise portera sur les questions thé-
C eci étant, la conclusion essentielle de
l'étude du FMI comprise dans les «pers-
pectives économiques mondiales», dont
chronisée mondialement, les comparaisons
historiques montrent qu'il faut près de trois
ans et demi pour revenir au niveau précédent
le, mais le bateau n'est pas pour autant à l'abri
d'une tempête sévère si les nouvelles prévi-
sions du FMI viennent à être confirmées.
matiques ayant trait notamment à
l'impact de la crise financière et
économique mondiale sur
deux chapitres ont été publiés jeudi dernier. de production», estime l'un des experts du L'effondrement des cours du pétrole, combi- l'Afrique, les changements clima-
Ses dernières prévisions pour 2009, datant du FMI, qui vient de rectifier les prévisions de né à une récession économique mondiale, tiques, le renforcement de la paix
mois écoulé, tablaient sur une contraction de sortie de crise de cette même institution. Le aura, à coup sûr, pour conséquences une révi- et la sécurité en Afrique ainsi que
0,5% à 1% de l'économie mondiale, corres- FMI avait estimé qu'une éclaircie serait pos- sion à la baisse des exportations algériennes sur la revitalisation du Forum pour
pondant à la première récession globale de- sible vers la fin 2010. La reprise de l'écono- en hydrocarbures et, logiquement, une réduc- le partenariat avec l'Afrique. Cette
puis la Seconde Guerre mondiale. Le recul mie mondiale devrait intervenir vers la fin tion du volume des réserves de change (140 rencontre a fait l'objet d'une ré-
du Produit intérieur brut (PIB) serait de 3 à 2011, voire même en 2012 puisque la réces- milliards de dollars), dont une bonne partie union de consultation entre repré-
3,5% en 2009 dans les pays développés, si sion a commencé en décembre 2007 aux est placée en bons du Trésor à l'étranger. Face sentants du G5+3, organisée les
l'on tient compte des prévisions du mois de Etats-Unis et à différents moments de 2008 à cela, les différents responsables algériens 17 et 18 mars dernier à Alger, à
mars. Aux Etats-Unis, le giron dans lequel est dans le reste du monde. continuent à nourrir les contradictions, à dé- l'initiative de l'Algérie. (APS)
née la crise des subprimes, le FMI a relevé Or, «la reprise mondiale ne devrait pas avoir faut d'une politique budgétai-
l'existence «de preuves d'une spirale négative lieu sans reprise dans les économies dévelop- re et économique cohérente.
entre les prix des actifs, le crédit, l'investisse- pées», a estimé un autre économiste du Le Premier ministre, Ahmed www.algeriatenders.com
ment qui (...) est habituel lors des récessions Fonds, Stephan Danninger. Les pays émer- Ouyahia, n'hésite pas à chan- Le premier site Internet dédié
graves conjuguées à des crises financières». gents, eux, ne sont pas non plus gâtés par les ger de discours en annonçant aux appels d’offres algériens
Dans le reste du monde, «les récessions en experts du FMI. Le repli des flux de capitaux tantôt que «l'Algérie dispose - Classés, triés par secteur d’activité
cours sont également fortement synchroni- à destination des pays émergents risque de de quoi tenir 5 ans même - Mise à jour permanente et quotidienne
sées, assombrissant encore les perspectives durer après la crise actuelle, «étant donné les avec un baril à 20 dollars» et - Plus de 200 000 appels d’offres insérés depuis 6 ans
d'une reprise normale», écrit l'institution de problèmes de solvabilité auxquels sont estimer tantôt qu'«à 70 dol- Démonstration gratuite sur demande
Dominique Strauss-Kahn. De quoi donner confrontées les banques des pays avancés, lars (le prix du baril de brut), autres prestations disponibles, nous consulter
des sueurs froides dans le dos des dirigeants qui leur apportent des financements substan- nous serions en danger, à 60
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des pays développés et émergents qui avaient tiels», lit-on dans le rapport du FMI. Certes, ça irait mal, à 50 ça irait très Tél. : 021 28 41 13/18 - Fax : 021 28 41 15
E-mail : contact@algeriatenders.com
donné carte blanche au FMI pour désamorcer l'Algérie ne peut être touchée par la crise que mal». A. T.
Formation au nouveau plan comptable SCF selon les normes IAS-IFRS
ECOFAM lance, à par tir des 3 et 6 mai 2009, sa douzième (12 e) session de formation qualifiante
et alternée sur 6 semaines (72 heures) sur le système comptable financier «SCF».
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E-mail : ecofam@ecofam.dz

AGRESSIONS À LA RUE
BELOUIZDAD
Une touriste allemande, assez
âgée, accompagnée de ses
deux grandes filles, a été
victime d’un vol, jeudi soir, à
quelques mètres du ministère
du Travail et de la Sécurité
sociale. En effet, un voleur lui
a arraché de force sa chaîne en
or qu’elle portait au cou. La
dame et ses filles, totalement
choquées, n’ont rien pu faire,
si ce n’est de crier au secours.
Comme d’habitude, le voleur
et son complice ont pris la
fuite vers le chantier Belhafaf
(dit Titanic), réputé pour être
un refuge de plusieurs
malfaiteurs. L’intervention de
la police n’a pu régler les
choses. La touriste allemande,
établie à Bonn selon ses dires,
ne pouvait s’empêcher de dire
qu’Alger n’était pas comment
ça. Comme on l’avait souvent
annoncé, ce n’est pas la
première fois que ce genre de
vols et d’agressions se produit
sur l’axe Mondial-Musset-
Nacira Nounou. Une bande de
bandits ne cesse de semer la
terreur. Les riverains ont beau
tenter de dénoncer cette
horde de voyous (porteurs
d’armes blanches), mais sans
résultats.
MANQUE DE TRANSPORT
À EL QUARIA
Les habitants de la localité
d’El Quaria dans la commune
de Zéralda, à l’ouest d’Alger,
n’en finissent pas d’endurer
une situation contrariante liée
au problème du manque de
transport. En plus de
l’inexistence d’une station au
niveau de la cité, qui compte
paradoxalement près d’un
millier de logements, il n’y
également pas d’arrêt fixe au
niveau de l’autoroute qui
passe à proximité de cette
agglomération aux
proportions tentaculaires. Les
habitants de la localité, qui
veulent rejoindre Alger, sont
dans l’obligation de se
déplacer d’abord sur Zéralda
et de prendre ensuite les bus
qui desservent Alger. En
venant par contre de Tafourah,
ce ne sont pas tous les
transporteurs qui sont
autorisés à s’arrêter au niveau
de l’arrêt de bus qui jouxte la
passerelle de l’autoroute,
mais uniquement ceux qui
desservent les localités de
Zéralda et de Koléa. Dans un
passé récent, il y avait, nous
confie un habitant d’El Quaria
«un arrêt fixe à cet endroit,
doté d’un abribus, mais qui a
servi le temps seulement du
déroulement des Jeux
panarabes. Il a été par la suite
enlevé pour des raisons qui
restent vagues». Dans
l’attente de voir la cité se doter
définitivement d’une station
de bus en bonne et due forme,
les habitants d’El Quaria
demandent le
réaménagement de cet arrêt
pour faciliter leurs
déplacements, notamment
vers Alger.
HORAIRES DES PRIÈRES
El Fedjr ........………….... 04 h 37
Dohr ............................ 12 h48
El Asr ........................... 16 h 29
El Maghreb................... 19 h 28
El Icha ......................... 20 h 52
El Watan - Vendredi 17 - Samedi 18 avril 2009 - 9
ALGER INFO
ALORS QUE LES ESPACES EXISTANTS SONT VÉTUSTES
Quand les APC ferment
des marchés couverts
●68 marchés se trouvent dans 41 communes, ils s’ajoutent aux 96 marchés informels recensés.
ur les 57 communes qui a connu un mouvement
S que compte la capitale,
16 n’ont pas de mar-
ché. Les plus «dotées» sont
de protestation des vendeurs,
un espace situé au Triolet
demeure toujours fermé sans
celles qui se trouvent à la que les services de l’APC
périphérie de la capitale ; réagissent. Entre-temps, l’in-
nouvellement rattachées à formel occupe tout l’espace
Alger, à la faveur des réparti- public. A Rouiba, seul un
tions administratives succes- ancien marché couvert est
sives. Ces informations sont fonctionnel, les vendeurs pré-
celles du directeur du com- fèrent étaler leur marchandise
merce, Lamari Youcef, inter- à l’extérieur, ou occuper car-
venu, il y a longtemps, sur les rément la voie publique. A
ondes de la radio locale, El Aïn Taya, deux marchés sont
Bahdja, en faisant remarquer, fonctionnels, le plus impor-
toutefois, l’existence de 68 tant n’a été aménagé que
marchés dans depuis une année.
PHOTO : H. LYES
41 communes auxquels La commune de Bordj El
s’ajoutent 96 marchés infor- Bahri est moins lotie et ne
mels recensés. Le manque- dispose que d’un seul marché
d’espaces a eu pour consé- couvert toujours inexploité et
quences l’investissement de un autre de proximité tou-
Les marchés font défaut dans plusieurs communes
lieux informels tolérés par jours «boudé» par les clients.
l’Etat. Les APC auxquelles était «confiée la responsa- «marché T’nach» dont le projet de délocalisation a été A El Marsa, les vendeurs refusent de rejoindre les étals
bilité» d’ouvrir ces lieux de vente, hésitent à les lancé par l’ancien exécutif. Un autre espace, «une aménagés, alors qu’à Bordj El Kiffan, les marchés exis-
«céder» quand ils seront achevés. Les communes ancienne étable», susurrent les commerçants, a été tants sont différemment occupés. Dans les communes à
intra-muros ont des espaces qui remontent à l’époque réaménagée non loin de là, mais les tractations menées l’ouest d’Alger, des espaces existent mais remontent
coloniale, donc vétustes et occupés de façon anar- avec les «représentants» des commerçants n’ont pas pour la plupart à l’époque de Mathusalem. Des projets
chique. Des marchés ont pourtant été aménagés par les abouti. Même cas de figure à l’APC voisine de Sidi sont prévus mais non concrétisés puisque les procé-
services des APC, mais ils demeurent pour certains M’hamed qui ne dispose que de deux anciens marchés dures de location retardent leur livraison. Même situa-
couverts réaménagés à la hâte, mais ne disposant pas de
inoccupés. De plus, ils sont boudés par les commer- tion à Douéra, Draria, Bouzaréah ou Ben Aknoun qui
toutes les commodités. A Alger-Centre et à La Casbah,
çants qui craignent que leurs clients habituels n’y disposent d’espaces informels appelés par la vox
viennent pas y faire leurs emplettes. La commune de même topo des commerçants boudeurs et d’une APC populi «pharmacies», puisque les prix y sont excessi-
Belouizdad ne dispose que d’un marché couvert, le qui ne souhaite pas se les mettre à dos. A Bab El Oued, vement élevés. Nadir Iddir
I N S TA N TA N É HÔPITAL ZMIRLI (EL HARRACH)
M. Tchoubane
LE CHEMIN DE CROIX DES MALADES
Structures en souffrance L e service des urgences de l’hôpital
Zmirli reçoit chaque jour plus de 200
personnes traumatisées venant en bonne
partie de localités de la Mitidja. Les bles-
n a pris cette habitude de voir le lancement de chantiers
O ouverts par des entreprises à qui sont confiés des travaux de
réfection ou de réhabilitation sans connaître la date de livraison de
sés suite à des accidents de la route, et
des victimes polytraumatisées, sont éga-
lement transférées au même service
l’ouvrage. On voit même des panneaux indiquant le délai imparti à tout au long de la journée et parfois la
la réalisation, mais la date du coup de starter des travaux et celle de nuit. Face à ce nombre élevé, «on a par-
leur achèvement ne sont que rarement mentionnés, comme le cas du fois besoin, pour secourir les cas
site Ferhani dont l’installation sportive n’a été livrée qu’après plus urgents, dans les services, de trois spé-
de quatre ans, au lieu de l’échéance initiale : 18 mois. Mais ce qui cialistes et un généraliste», affirme un
nous turlupine encore davantage, c’est lorsque, à l’approche du médecin. Aussi, devant le «déferlement»
fameux retour du Festival panafricain qu’Alger s’apprête à vivre, il de patients, les secours sont dispensés
est des structures culturelles qui restent bouclées ou dont les travaux par les 8 infirmiers mobilisés en cette
de «relookage» traînent en longueur, en largeur et en volume. On en période d’exacerbation des accidents de
compte beaucoup à Alger. la route, surtout sur l’axe routier reliant
Des structures en souffrance, il y en a, à l’image de la salle Ibn la banlieue d’Alger aux routes nationales
Khaldoun qui ne relève plus du ressort de l’Epic Arts et culture, menant vers l’est et l’ouest du pays. A cet
l’espace culturel situé en face de la faculté Benyoucef Benkhedda, effet, le personnel médical des 5 ser-
cybergalerie Bachir Mentouri, envahie par les eaux usées, la galerie vices de neurochirurgie, de chirurgie
d’art Mohamed Temmam, la Maison de la culture d’El Maqaria, le générale, de traumatologie, d’orthopédie entre autres. Par souci d’établir un dia-
petit joyau culturel situé à l’Appreval et tutti quanti. On mobilise et de réanimation se trouve dépassé par gnostic convaincant, les malades sont
des enveloppes conséquentes pour des espaces qui, en fin de comp- les interventions. S’ajoute le manque de ainsi obligés de les faire dans des cli-
te, sont livrés au vide, aux moisissures et toiles d’araignées. On niques privées à des prix onéreux. Le
moyens nécessaires, notamment dans les
exhorte même la population d’Ibn Mezghena à être à la hauteur du calvaire des patients, venant des localités
cas les plus compliqués, souvent évacués
Panaf 2009 qui drainera certainement plus d’une quarantaine de vers les autres hôpitaux d’Alger. Quant démunies et perdues de la plaine de la
délégations du continent noir. Mitidja, est désolant, et s’aggravera
aux équipements, on affirme sur place
Des ensembles artistiques qui viendront, à partir de juillet, fouler qu’ils sont neufs et fonctionnels, mais davantage si l’administration de cette
les espaces consacrés aux activités. Il y aura une ambiance bon on avoue, par contre, la panne du scanner infrastructure hospitalière de grande uti-
enfant et les nostalgiques ne manqueront certainement pas de et ce, depuis plusieurs semaines. Par lité publique n’intervient pas dans l’im-
reconvoquer la première édition des sixties du siècle dernier où le
conséquent, les patients souffrent énor- médiat. Aussi, l’hôpital situé près de la
stade municipal accueillait les spectacles, parallèlement à la salle mément pour faire les radios exigées par zone d’activités d’El Harrach, est très
ex-Majestic qui fut l’objet d’un réaménagement à la hussarde avec les médecins traitants dans différents ser- fréquenté par les habitants des
des claustras, avant que nos responsables ne décident, 40 ans après, vices, surtout pour détecter les trauma- Eucalyptus et ceux de Baraki où les
de revêtir ses parois extérieures avec du marbre, conférant un aspect tismes internes et certaines fractures. En structures sanitaires actuelles ne sont
de bain maure. L’on s’interroge, dans la foulée, sur la finalité de effet, les médecins, eux-mêmes, se plai- pas en mesure de prendre en charge les
certains palais restaurés, mais toujours clos, comme Dar Essouf, gnent de l’insuffisance de moyens sus- malades graves, à cause du déficit en
Villa Abdeltif, non sans faire l’impasse sur d’autres monuments his- encadrement médical et en moyens spé-
ceptibles d’effectuer des examens com-
toriques dont les travaux de restauration font du surplace… plémentaires pour les analyses de sang, cifiques à traiter les traumatismes.
E.Y.

DAR ETTADAMOUN OUA EL IHSSAN
Assistance aux démunis
●L’association œuvre auprès de larges couches sociales dont l’extrême indigence nécessite
’association caritative, Dar Ettada-
L moun Oua El Ihssan (solidarité et
bienfaisance) présente depuis 2003 au
sein de la mosquée Emir Abdelkader, a dé-
cidé d’élargir son champ d'activité en pro-
cédant à l'ouverture d'un cabinet médical au
profit des personnes démunies. Pour rap-
pel, l’association, constituée de personnes
dévouées, œuvre sous le patronage du vé-
nérable érudit Ahmed Benabderrahmane
auprès de larges couches sociales, dont
l’extrême indigence nécessite une prise en
charge spontanée, se traduisant notamment
par des pensions trimestrielles et des aides
en denrées alimentaires et effets vestimen-
taires. A ce propos, son directeur, Chérif Si-
four, nous donnera un aperçu sur le mode
de fonctionnement de cette association qui
subsiste grâce aux bienfaiteurs et autres
âmes charitables.
«Actuellement nous nous occupons de 226
familles nécessiteuses dont la majorité se
compose de veuves et d’orphelins; toutes
ont des dossiers et font l'objet d'un suivi des
plus rigoureux», a-t-il déclaré. «Nous dis-
tribuons des filets alimentaires, des trous-
seaux scolaires, des vêtements… et nous es-
sayons d'apporter une aide psychologique
aux enfants sans père, en déperdition sco-
laire», a-t-il ajouté.
L’idée de la section médicale s’est matéria-
lisée à l’initiative de Ahmed Benabderrah-
mane lui-même le 7 du mois en cours. C’est
une expérience toute nouvelle qui compte
réaliser beaucoup de choses, en l'occurren-
ce soulager nombre de malades trop
pauvres pour accéder à des soins médi-
caux.
Les personnes composant ce nouveau staff
médical, au dévouement avéré, sont des bé-
névoles. Le cabinet, reluisant de propreté,
coquettement arrangé et équipé du strict
nécessaire, accueille, à titre gracieux, 10
malades en moyenne par jour, répartis sur
deux séances de consultation. La première
●Un septuagénaire
découvert mort
à l’hôtel Pasteur
Le corps sans vie d’un septuagénaire
résidant à l’hôtel Pasteur, sis au quartier
de la Casbah, a été transporté ce jeudi aux
environs de 22h 30 à la morgue du CHU
par les éléments de la Protection civile.
Selon ces derniers, la victime, répondant
aux initiales T.T., était originaire de la
wilaya de Sétif. L’homme, dont la mort a
été déclarée naturelle, a été découvert
dans la chambre qu’il occupait déjà
depuis un certain temps. S. B.
●Egouts éventrés
à Fadila Saâdane
Le spectacle n’est vraiment pas beau
à voir du côté de la cité Fadila Saâdane,
non loin du collège qui porte le même
nom. En effet, des bouches d’égout
éventrées, dégageant des odeurs
nauséabondes, incommodent au
quotidien les habitants du quartier qui
commencent à craindre sérieusement
pour leur santé et celle de leurs enfants,
surtout que ces derniers jouent,
le plus souvent, à proximité
de ces lieux insalubres. O. C.
El Watan - Vendredi 17 - Samedi 18 avril 2009 - 09
CONSTANTINE INFO
une prise en charge spontanée.
Des denrées alimentaires et autres sont distribuées
est assurée le matin, de 8h 30 à 12 h, par un
médecin-généraliste, et la deuxième, par
Dr Saghira Abada, également généraliste.
Celle-ci prend la relève de 13h 30 à 16h, et
parfois au-delà.
Pour cette dernière, «c'est une satisfaction
morale sans pareille qui donne un sens pro-
fond à (ma) vie».
Des malades, à la situation sociale précaire,
affluent de partout; ils sont pris en charge,
de la consultation aux médicaments pres-
crits, qui sont délivrés sur place, sachant
que l'association dispose d'un stock assez
conséquent de produits pharmaceutiques
divers. Les patients dont la pathologie relè-
ve des compétences d'un spécialiste sont
GHADHAB EL ACHIKINE AU TRC
Attention, chef-d’œuvre !
lein comme un œuf, le théâtre régional
P de Constantine a présenté, dans le cadre
du théâtre maghrébin professionnel, la gé-
nérale de «Ghadab El Achikine» ( La colère
des amants), de Hamma Méliani, un enfant
du CRAC, qui fera ensuite l’essentiel de sa
carrière en France et décrochera une multi-
tude de prix à travers le monde. La pièce dé-
bute par une sorte de cour des miracles où
survivent des gueux, poussés à la misère par
un système injuste qui écarte tous ceux qui
ne lui sont pas utiles. «C’est un devoir de té-
moigner par le théâtre en évoquant notre
époque par une fantaisie qui met en lumière
les crimes et les violences de ce monde»,
souligne l’auteur. Entre un mur qui rappelle
étrangement celui de la Cisjordanie, des si-
militudes retraçant l’occupation de l’Irak et
un dictateur qui porte une tenue évoquant le
règne du «petit père des peuples», ce sont
autant de métaphores qui nous introduisent
dans un monde imaginaire, mais ô combien
réaliste, où l’hystérie «médiatico-militaire»
écrase sur son passage toute aspiration à une
vie digne, loin de la mondialisation avec
tout ce qu’elle véhicule de hideux.
Dans un monde fictif où la réalité fait le lit
des malheurs de ce monde, dans un décor
comme on aimerait en voir plus souvent, la
PHOTO: AHCENE BOUSSOUF
orientés, autant que faire se peut, vers les
services appropriés, desquels on escompte
la collaboration. L'on n'omettra pas non
plus de mentionner la générosité des dona-
teurs de tous bords, dont des opticiens, qui
participent depuis des années avec des lots
de lunettes.
Ahmed Benabderrahmane, quant à lui, af-
fiche une farouche détermination à assister
un plus grand nombre de personnes dans le
besoin, nonobstant les moyens matériels,
pas toujours à la mesure des bonnes volon-
tés. Farida Hamadou
Les dons sont versés au n° de compte
bancaire CPA :004 00 331 418 03038 11 63.
brochette de jeunes comédiens de talent, en-
cadrés par Antar Hellal et H’cène Benaziez,
aussi talentueux, a carrément subjugué les
spectateurs, ébahis par ces compétences,
même si parfois des maladresses apparais-
sent dans le texte décliné en arabe classique,
exercice que ne pratiquent pas très souvent
les artistes du TRC.
En toile de fond, il y a une histoire d’amour
entre Ali et sa promise et entre celui-ci et sa
mère ; cette dernière, par amour filial, bra-
vera tous les dangers pour retrouver son fils,
qui tient tête à toutes les dictatures.
Tissant une ceinture de soie pour le retour de
son fils, telle Pénélope dans l’attente de son
Ulysse, Mama Fakila, puis Tchovka, sera le
griot d’une pièce où elle tente de raconter
son (ses) histoire(s), et par ricochet celle(s)
des peuples opprimés.
De son côté, et se démenant tel un diable
dans son rôle de… diable, Antar Hellal don-
nera souvent le « La» au moment où la piè-
ce voyait les fils de sa toile s’enchevêtrer à
force d’allégories et de caricatures. Mais
cela n’enlève en rien au mérite de l’œuvre
de Hamma Méliani et de celui des comé-
diens qui se sont surpassés. La pièce, de
l’avis de nombreux présents, est un chef-
d’œuvre. Hamid Bellagha
UN PROFESSEUR
PASSÉ À TABAC À
LA FACULTÉ DE DROIT
P our un simple malentendu, deux agents de sécurité de
faction à la faculté de droit et des sciences politiques de
l’université Mentouri de Constantine ont passé à tabac, ce
mardi, F.K., un enseignant universitaire affecté à cette
même institution. Suite à cette «correctio» en règle, la mal-
heureuse victime s’en est sortie avec une épaule déboîtée et
quelques hématomes, en plus de six jours d’incapacité.
D’après les propos recueillis auprès de témoins oculaires,
l’objet de la querelle est un simple gobelet de café ramené
de la cafeteria du campus central.
Prétextant un règlement interdisant une telle pratique (rè-
glement qui n’existe pas, selon nos sources), les deux
agents de sécurité ont opposé à leur vis-à-vis un niet catégo-
rique. S’ensuivra, en présence d’un responsable du service
de sécurité, une rixe aggravée par des écarts de langage.
Au final, les deux agents ont roué de coups l’enseignant
qui déposera plainte auprès du procureur de la République
pour coups et blessures. Les auteurs présumés de cette
agression devraient être traduits dans les prochains jours
devant la juridiction compétente. Ahmed Boussaïd
UNE FEMME ÉCROUÉE
POUR VOL DE BIJOUX
uite à une plainte déposée pour vol de bijoux par une
S femme de 31 ans, résidant à Bellevue, des policiers de
la 5ème sûreté urbaine ont appréhendé, en fin de semaine,
l’auteur présumé de ce larcin.
Il s’agit d’une femme de 34 ans, faisant occasionnellement
des ménages chez la plaignante, laquelle a pour habitude de
déposer ses bijoux dans une mallette.
Cédant à la tentation, celle-ci profitera d’une courte absen-
ce de la maîtresse des lieux pour faire main basse sur les
joyaux. Suspectée d’emblée en raison d’un certain nombre
d’indices, celle-ci fera, durant sa garde à vue, des aveux
complets ayant permis de récupérer une partie du butin.
Présentée au parquet de Constantine, la prévenue a été pla-
cée sous mandat de dépôt. A. B.
DES PLUIES
DILUVIENNES ET DES
REGARDS OBSTRUÉS
uite aux pluies torrentielles qui se sont abattues sur la
S ville mercredi passé, des quartiers, notamment celui dé-
bouchant de Sidi Mabrouk sur le Bosquet, et plus loin sur le
rond-point de la cité Daksi, se sont retrouvés immergés à
hauteur de 20 cm par les eaux pluviales à cause des regards
de trottoirs engorgés.
Des personnes âgées ont failli être emportées par le cou-
rant, n’était l’intervention courageuse de certains passants.
Il faut noter que les avaloirs font souvent, par incivisme ou
inconscience, office de bennes à ordures, et c’est ainsi que
de véritables tragédies surviennent en moins de temps qu’il
faut pour le rapporter.
Un programme de sensibilisation de proximité s’impose
plus que jamais en cette période d’importantes intempéries
où les risques d’inondations sont bien réels. F. H.
UNE CATASTROPHE
ÉVITÉE IN EXTREMIS
mpruntant un tronçon de route strictement interdit aux
Emorque
poids lourds en raison de sa dangerosité, un semi-re-
chargé à ras bord (immatriculé dans la wilaya de
Bejaïa) a failli causer un véritable désastre, ses freins ayant
lâché dans la descente dite de la mort.
Cette dernière longe la cité Boudraâ Salah et le quartier
Benchergui, axe à grande circulation reliant la cité du 5
Juillet à la localité de Hamma Bouziane.
Un comportement irresponsable qui aurait pu aboutir, en
cette fin d’après-midi de mercredi, et à une heure de pointe,
(17 h 30 environ) à un drame, n’était l’allure modérée du
mastodonte qui a terminé sa course contre un poteau élec-
trique, ce qui a permis d’éviter les automobilistes et les
nombreuses personnes présentes sur les lieux. A. B.
 El Watan - Vendredi 17 - Samedi 18 avril 2009 - 9

KABYLIE INFO
AGRICULTURE À TAZMALT BÉJAÏA
MENACE
Préparatifs pour D’EXPULSION
ne veuve de chahid risque de se retrouver dans la

la Fête de l’agriculteur U rue. Le logement que Mme Bouimedj occupe pré-

sente la particularité de se trouver dans l’enceinte du
plus ancien dispensaire de la ville de Béjaïa.
Le secteur sanitaire de Béjaïa a sommé l’occupante de
libérer le logement pour, est-il expliqué, nécessité
● Au moins une cinquantaine de participants sont attendus pour cette manifestation prévue du d’aménagement du CRTS, centre régional de transfu-
29 avril au 1er mai ● Les organisateurs veulent contribuer à la préservation du patrimoine sion sanguine, domicilié au niveau de ce centre de
ancestral et à la modernisation du secteur agricole. santé. Mme Bouimedj, tient à préciser son fils Khelaf,
epuis des semaines un ne s’est pas retrouvée dans les lieux «en indue occu-
pante». Elle y avait été recasée en 1968 elle et ses
D comité est à pied d'œuvre
pour préparer la Fête de
l'agriculteur de la Soummam à
enfants, à l’époque, en bas âge, par l’APC, dans le
cadre d’un recasement accordé aux veuves de chahid.
Pour confirmer la légalité de leur position, l’intéressée
Tazmalt. L'événement est pris à
bras le corps par l'association s’est faite signer une déclaration sur l’honneur du pré-
des fellahs de la daïra de sident de l’APC siégeant à l’époque.
Tazmalt «Tazerajt», le mouve- Le document mentionne aussi le caractère d’apparte-
ment associatif des communes nance de ladite structure à la commune. Et dans un
de Tazmalt et Beni M'likech, échange de courrier entre l’avocat de Mme Bouimedj
soutenus par l'APC de Tazmalt. et l’actuel président de l’APC, ce dernier, se référant à
Au départ, l'idée était de faire «une correspondance des Domaines», répondra égale-
une fête des olives, comme il ment que «la bâtisse en question est concédée en 1860
s'en tient un peu partout, l'olivier à la commune».
étant l'arbre roi de la Kabylie. Nonobstant ceci, M. Khelaf Bouimedj ne s’opposerait
Sauf que Tazmalt peut, légitime- pas à quitter l’endroit, «mais pas pour aller dans la
ment, revendiquer l'organisa- rue». Il nous exhibe en ce sens, la demande
tion, voire l'exclusivité d'une de logement qu’il a déposée au début de l’année en
cours auprès de la daïra. Une attribution de logement

telle fête. Ses 1 600 hectares
d'oliviers (30 % de la surface
plantée de la wilaya) la placent
première région oléicole
d'Algérie.
Les préparatifs de la fête vont
bon train et le site finalement
retenu est le CFPA de Tazmalt.
M. Merabtine, adjoint au maire,
très actif dans la préparation,
nous assure la pleine disponibi-
lité et la totale mobilisation de
l'APC pour la réussite de l'évé-
nement.
De son coté, M. Badji Zoubir,
président de l'association Sidi El
Mouffok d'Ath M'likech, nous
parle de l'écho très favorable
auprès du mouvement associatif
des deux communes et de l'ad-
hésion totale de ces associations
au projet.
Au programme de la fête : expo-
sition de matériels et produits
agricoles, des produits du terroir
et de l'artisanat, des confé-
Avec 1600 ha d'oliviers, Tazmalt est la première région oléicole du pays
rences-débats animées par des
spécialistes universitaires trai-
tant, entre autres, des nouveaux
programmes d'aide (FNDA,
FNRDA, PPDRI), le fonction-
nement du marché mondial de
l'huile d'olive et les voies et
moyens pour arriver à l'exporta-
tion de l'huile d'olive, la récupé-
ration et l'utilisation des rejets
des huileries (Tazmalt ayant la
plus grande concentration)….
On l'aura compris, les initiateurs
de l'idée visent, en même temps
qu’à faire connaître (et faire
reconnaître) les potentialités de
la région, à participer à préser-
ver le patrimoine, organiser et
moderniser le secteur agricole,
aller vers la professionnalisation
.... La fête sera là pour rappeler
que la terre est plus que jamais
créatrice de richesse et d'em-
plois.
Une cinquantaine de partici-
pants ont déjà confirmé leur
présence. A noter la présence
d'institutions et des organismes
tels certaines banques, l'Angem,
l'Ansej et la Cnac qui tiendront
des stands de communication et
de vulgarisation.
Des stands aussi seront réservés
à des associations et même des
artistes.
En fait, la fête, prévue du 29
PHOTO : M. SLIMANI
avril au 1er mai, a déjà commen-
cé : un film documentaire sur le
patrimoine et les potentialités
agricoles de la daïra a été tour-
né, les élèves des différents éta-
blissements concourent dans le
dessin (sur le monde agricole et
la préservation de l'environne-
ment), d'autres préparent leur
participation avec une chorale.
Il est prévu aussi une animation
radio crochet avec la participa-
tion des universitaires et des
hommes de culture de la région
et des associations sociocultu-
relles de toute la Soummam. Un
air de fête plane déjà sur
Tazmalt. M.Yessad
mettrait ainsi fin au dilemme avec l’autorité sanitaire.
R. Oussada
TAMRIDJET
LES JEUNES LIVRÉS
À EUX-MÊMES
es jeunes de la localité de Tamridjet, dépourvue
L d’infrastructures de base, sont livrés à eux-mêmes
avec un taux de chômage élevé que certains citoyens
n’hésitent pas à estimer aux alentours de 65 %. Le reste
est une main-d’œuvre qui n’est pas forcément stable.
Pour ce citoyen d’un certain âge, 40 % de cette main-
d’œuvre activent dans des chantiers tenus par des entre-
preneurs de la région.
Le reste est recruté dans des activités agricoles dont la
culture du tabac est la plus exercée. Certains jeunes
déscolarisés sont bergers ou vachers. D’autres, plongés
dans la morosité, n’ont de lieux à fréquenter que les
cafétérias. Parmi eux, les diplômés ont plus de chance
de quitter le village pour aller travailler ailleurs. Hormis
les quelques activités sportives assurées par l’associa-
tion sportive de la localité, aucune autre activité n’exis-
te pour combler le vide des jeunes désœuvrés. Malgré

Une région, des potentialités

le manque de moyens, cette association a pu donner des
résultats satisfaisants avec quatre athlètes classés pre-
miers à l’échelle nationale.
Les membres de l’association ont demandé, vainement,
a région de Tazmalt peut se prévaloir d'une grande expérience et nationale, accessoirement journaliste, qui vient de publier un ouvra- la réalisation d’une salle omnisport au moment où la
L d'une longue tradition d'excellence dans le domaine agricole, et
spécialement oléicole. A l'exemple de la célèbre ferme Hamimi qui
ge fort intéressant sur la question: «l'Olivier de Kabylie, entre mythe
et réalité». C'est cet héritage et le savoir faire de ses agriculteurs qui
maison de jeunes dont a bénéficiée la région n’est
encore pas livrée.
a existé bien avant la colonisation, et qui durant des années avait font que Tazmalt est aujourd'hui encore leader dans la filière. Mais L’association culturelle, quant à elle, créée il y a près
conquis les marchés extérieurs. il n'y a pas que l'olivier. d’un mois, trouve encore des difficultés à activer dans
Moncef Hamimi, dernier d'une grande lignée d'agriculteurs amou- Tazmalt recèle encore des potentialités très importantes : de larges de bonnes conditions.
reux de la terre, garde jalousement les quelques prix et diplômes de surfaces d'une terre généreuse et de grandes potentialités hydriques Par ailleurs, dans le cadre de la formation profession-
participation sauvés de la disparition dont l'un remonte à l'an 1894. à même de faire d'elle un pôle agricole important. Quand on sait nelle, l’association sociale affirme avoir sollicité l’ou-
La ferme devait être honorée dans plusieurs occasions à travers le qu’à peine 30 % des cultures sont conduites en irrigué et que la verture d’une antenne pour les stagiaires de la commu-
continent européen, entre autres, pour sa participation à l'exposition jachère constitue plus de 30 % de la SAU (surface agricole utile). La ne, dont la majorité sont des jeunes filles, qui trouvent
universelle de Bruxelles en 1910. daïra est par ailleurs classée 2e à l'échelle nationale en matière de de la peine à se déplacer dans d’autres communes limi-
D'autres agriculteurs de la commune s'étaient imposés dans les mar- production avicole. C'est dire que Tazmalt a beaucoup tardé pour trophes telles que Souk El Tenine, Melbou, Kherrata et
chés européens, nous apprend Rachid Oulebsir, cadre à l'Education tenir ce genre de manifestation. M.Y. Ziama, en l’absence d’un CFPA dans la commune de
Tamridjet. Mounir Outemzabt
EL-KSEUR EN BREF
LES JEUNES ATTENDENT LEURS locaux dès l’achèvement du scrutin de 9 village Garet, du chemin reliant Iboudraren
LOCAUX avril. Elle se fera équitablement» a promis à Tidekanine sur 600 ml, de la route qui va BUREAU DE
Cent vingt huit locaux à usage commercial le chef de la daïra d’El-Kseur. du chef-lieu communal à Berchiche et d’un
BÉJAÏA
El Watan

ont été construits au niveau de la commune aménagement du tronçon allant du coté de

d’El-Kseur, soit 60 % des 200 locaux
programmés et destinés aux jeunes
chômeurs de la localité qui sont dans
l’attente de leur attribution.
Celle-ci se fera par une commission
constituée du chef de la daïra, d’élus de
l’APC et des représentants de l’Ansej,
l’Angem et la Cnac.
«Nous commençons l’attribution des
HUIT PROJETS AU PROGRAMME la polyclinique à la placette des 50
Huit projets sont inscrits dans le cadre des logements OPGI. Pour toutes vos
plans communaux de développement de Concernant l’hydraulique, il est prévu une annonces
2009 pour la commune d’El-Kseur et dont la étude d’assainissement pour la cité publicitaires
priorité a été donnée aux secteurs des Berchiche, l’achèvement de
travaux publics et de l’hydraulique. l’assainissement du village Résidence Nacéria (EPLF)
Il s’agit, pour le secteur des travaux Aguemoune sur 550 ml et la déviation Bt A N° 3 Béjaïa
publics, de l’aménagement de la conduite de refoulement AEP Tél./fax: 034 21 53 96
et réfection de 1000 ml de la route du d’El-Kseur-centre.
 El Watan - Vendredi 17 - Samedi 18 avril 2009 - 9

ORAN INFO
AGENCE FONCIÈRE UN BUS DE LA LIGNE B ATTAQUÉ
PAR UN GANG

1,64 milliard de dinars Une dizaine de passagers

délestés de leurs biens

pour le financement L e gang spécialisé dans l’attaque des bus a encore opéré
hier, tôt le matin. Il s’en est pris aux usagers du bus de la
ligne B. Une dizaine parmi les usagers de ce bus ont été

de plusieurs projets victimes de ce gang qui a pris la fuite, selon les témoins. Ce
gang a également délesté le receveur de sa sacoche
contenant la recette de la matinée. Pour les autres usagers
de ce bus, ce fut la panique. «Il n’y a plus de sécurité dans
●4 sites ont été choisis pour implanter des projets industriels. cette ville», a crié une dame. Quant aux chauffeurs de bus
assurant cette ligne, ils diront : «Ce n’est pas la première
u titre du pro- pour les plans de déve- fois que les bus sont la cible des malfrats de tout genre,
A gramme annuel
2009 pour l’amé-
nagement urbain,
loppement local de la
wilaya», a souligné le
même responsable
ceux qui s’attaquent à nos clients et nous prennent la
recette du jour et ceux qui font dans le racket et nous
soutirent de force le droit de stationnement». Les membres
l’agence foncière de la avant d’indiquer que de ce gang au nombre de quatre, selon des témoins,
wilaya d’Oran a consa- ces opérations visent montent dans le bus et se font passer pour des clients,
cré plus de 1,64 mil- l’extension des super- prennent le temps de guetter leurs victimes et cibler ce
liard de dinars pour le ficies urbaines de l’ag- qu’ils vont prendre à chacune et, une fois le bus arrivé à
f inancement de plu- glomération d’Oran. quelques mètres de l’arrêt du quartier Ibn Sina (ex-Victor
sieurs projets. Il a été Comme par exemple : Hugo), ils sortent leurs armes, des couteaux et des épées.
enregistré, 12 opéra- la réalisation de sièges Sous la menace, ils délestent leurs victimes de leurs biens :
tions qui concerneront de sociétés publiques de l’argent, des téléphones portables, des lunettes,
l’aménagement de et privées s’étendant casquettes et même des chaussures de sport. M. B.
voieries, l’assainisse- sur une surface de 56
ment, ainsi que la réha- ha, en plus de blocs ad-
bilitation des terrains
prévus pour des projets
ministratifs nouveaux
et des showrooms sur EDUCATION
PHOTO : DR

d’habitat de différents
programmes. Selon un
les abords de la ligne
express reliant la ville LE NOUVEAU CEM DE MERS
responsable au niveau
de cette administration Des superficies seront aménagées pour abriter des habitations collectives,
d’Oran à l’aéroport
d’Es-Sénia. 4 sites ont EL-KÉBIR MANQUE DE
«Il a été retenu un individuelles ou participatives.
nombre important de
été choisis pour im-
planter des projets in- MATÉRIEL PÉDAGOGIQUE
superficies qui seront aménagées Ces opérations, sont prévues au ni- dustriels, notamment à la cité des es instituteurs et la direction du nouveau CEM de la
pour abriter des habitations collec- veau des neuf daïras de la wilaya sièges à l’USTO.
tives, individuelles ou participatives. d’Oran. Ces projets sont des priorités H. Nora
Lde leur
commune de Mers El-Kébir dénoncent l’état d’abandon
établissement qui, selon leurs déclarations, manque
du strict nécessaire du matériel pédagogique.
Pour rappel, ce CEM a ouvert ses portes depuis le début de
ETABLISSEMENT HOSPITALIER D’AÏN EL TURCK l’année 2009. D’après un professeur de mathématiques :
«On n’a même pas les cartouches pour écrire sur les ta-

177 000 opérations médicales depuis bleaux. Quant aux laboratoires de sciences naturelles et de
physique, ils sont inopérants à cause de l’absence du maté-
riel. A part le mobilier, tout manque». Le même son de

son transfert vers le civil
eux années seulement
D après son transfert vers
le civil, l’ex-hôpital militaire
d’Aïn El Turck baptisé un 16
avril 2007 du nom du profes-
seur en médecine «Tami
Medjebeur», a réussi avec
succès la pose de la première
prothèse de Moore (rempla-
ce la tête du fémur, accidents
dont sont victimes les per-
sonnes âgées en général) sur
un patient. L’acte chirurgical
produit en 2008 a été présen-
té lors de la commémoration
RISQUES CARDIOVASCULAIRES :
FORMATION MÉDICALE POUR LES
SPÉCIALISTES
Quelque 300 spécialistes des corps
professoral ou médical ont pris part jeudi
des deux années d’activités s’agit de réduire, au plan ex-
de l’EH, comme étant un pas
important vers les nouvelles
terne, les transferts souvent
couteux et ruineux de pa-
missions assignées à cet éta- tients nécessitant des chirur-
blissement à vocation régio- gies de ce type vers l’étran-
nale. Selon son DG, cette ger. Quant au plan interne, il
performance est à mettre à s’agit d’atténuer la pression
l’actif du personnel médical sur les infrastructures hospi-
et paramédical dont la com- talières de la wilaya d’Oran.
pétence n’est plus à démon- Avançant le taux de 45%, le
trer. Il rappellera que, parmi DG, M. Aoufi, expliquera
les objectifs à atteindre d’ici que celui-ci représente celui
2010, outre l’élévation du ni- de la fonctionnalité actuelle
veau des prestations médi- de l’EH et qui est appelée à
cales et paramédicales, il évoluer, voire doubler en
EN BREF
cardiovasculaire est un modèle
biomédical qui ne tient pas compte du
tout en en rappelant le rôle qu’occupe
Oran dans le développement du
contexte social du sujet qui fait face au
diabète, au tabagisme à l’hypertension
ou le vieillissement, entre autres». T. K.
scoutisme.
2010, conformément au plan
de restructuration mis en pla-
ce. L’autosuffisance en ma-
tière de ressources humaines,
qui a atteint les 95%, plaide,
dira-t-il, à faire progresser le
nombre des actes médicaux
et paramédicaux.
A titre indicatif, durant l’an-
née 2008, l’EH a effectué
177 000 opérations médi-
cales, dont 97 543 actes mé-
dicaux ou consultations et
443 actes opératoires.
Chakib A.
cloche émane d’un autre professeur en déclarant que «les
normes didactiques et pédagogiques ne sont pas respectées
à cause de ce fait». Interrogés, les élèves confirmeront les
déclarations de leurs profs et ajouteront que «l’éducation
physique consiste à courir et courir, en l’absence de maté-
riel sportif, comme les ballons, les tatamis…etc.» En effet,
le matériel pédagogique est tout à fait manquant, si on se ré-
fère à une source de la direction de l’établissement qui dé-
clare que «le problème est d’ordre financier». «L’intendan-
ce du nouveau CEM de Mers El-Kébir est mise sous la
houlette du directeur financier d’un CEM à Fernand-ville»,
ce qui complique davantage la gestion de ce CEM. Compo-
sé de dix divisions (classes), le nouveau CEM de Mers El-
Kébir souffre de la surcharge des classes. H. C.
«YOUM EL ILM»
L’ÉCOLE KHIAT SALAH
COMMÉMORE CHEIKH
ABDELHAMID BEN BADIS

PROTECTION MATERNELLE ET INFANTILE

à l’Hôtel Sheraton à une formation
médicale continue initiée par le
Laboratoire pharmaceutique
«BIOPHARM» sur les risques des
accidents cardiovasculaires, la
prévention et le traitement. Cette
manifestation scientifique, sous le
thème «Lastatine : Pour une protection
cardiovasculaire optimale» a permis,
outre le programme des communications
scientifiques aux responsables du
laboratoire implanté à Alger, de
présenter aux professionnels de la santé
publique le nouveau médicament pour le
traitement des maladies
cardiovasculaires. Dans sa
communication sur les facteurs de
risques cardiovasculaires, le professeur
Chentir a indiqué que «le risque
SMA : UN NOUVEAU COMMISSAIRE DE
WILAYA
M. Benmessaoud Bouabdellah a été élu
en qualité de nouveau commissaire de
wilaya des SMA (Scouts Musulmans
Algériens) par l’Assemblée Générale
Elective des cadres locaux du
mouvement.
Les travaux de celle-ci, qui ont eu pour
cadre le Musée National du Moudjahed,
ont été présidés par le premier
responsable des SMA, M. Nourredine
Benbrahma. Il a, lors de son intervention,
exposé les grandes lignes du programme
d’action pour 2009 qui accorde une place
importante à la restructuration et au
renouvellement des structures du
mouvement à travers plusieurs wilayas
T. K.
(PMI) : MANQUE DE VACCINS DANS DES
STRUCTURES DE SOINS
Un manque de vaccins pour les
nourrissons a été constaté à travers des
centres de soins de proximité ou dans les
services de la PMI. Il s’agit des vaccins
de la diphtérie, du tétanos ou de la
coqueluche (DTC), qui sont administrés
aux nourrissons dès le troisième mois.
Selon certains responsables de ces
centres, il s’agit d’une rupture de stock
avec un retard dans les livraisons des
doses à partir de la Pharmacie Centrale
d’Alger. D’autre part, certains malades,
obligés de faire des analyses dans des
laboratoires du secteur de la santé
publique, se sont vu refuser ces
prélèvements en raison du manque de
tubes. T. K.
Lrelles,epierre
parcours de Cheikh Abdelhamid Ben Badis a été la
angulaire du riche programme de festivités cultu-
concocté à l’occasion de la célébration de «Youm El
Ilm», par l’école primaire Khiat Salah, du quartier Yaghmo-
racen dans la banlieue ouest de la ville. Des chants patrio-
tiques, des opérettes ainsi que d’autres activités culturelles,
présentés par les chérubins venus, pour la circonstance, de
19 établissements scolaires essaimés à travers le territoire
du secteur urbain d’El Othmania, ont été hautement et ad-
mirablement illustratifs.
Les écoliers de cinq écoles, lauréats des concours organisés
la veille de cette journée du savoir, ont été récompensés à
titre d’encouragement pour les efforts consentis. C’est
l’établissement scolaire Khiat Salah qui s’est brillamment
adjugé la première place. «Cela n’enlève en rien au mérite
des autres écoles dont les élèves sont aussi bons. Ceux qui
inculquent le savoir à nos enfants méritent toute notre grati-
tude», fait remarquer madame Ledjmel, directrice de l’éco-
le primaire classée en pole position dans ce concours. L’es-
pace d’une matinée, les chérubins ont prouvé sur l’estrade
qu’ils jouissaient d’un certain savoir-faire, peaufiné avec
l’aide précieuse de leurs enseignants. Rachid Boutlélis
 El Watan - Vendredi 17 - Samedi 18 avril 2009 - 11

BLIDA INFO
QUARTIER DÉFAVORISÉ DE BEN ACHOUR LE CEIMI REÇOIT
L'AMBASSADEUR CHILIEN
Enfin quelques APPROFONDIR LES
RELATIONS D'AFFAIRES
commodités ! L e(CEIMI)
Club des entrepreneurs et industriels de la Mitidja
a invité, jeudi dernier, l'ambassadeur chilien en
Algérie, pour débattre des opportunités d'échanges et de par-
tenariat entre les industriels algériens et chiliens. Dans une
déclaration à la presse, Pablo Romero, l'hôte du CEIMI, a sou-
●Un nouveau commissariat, une polyclinique et une salle de soins vont y être érigés pour ligné que ce genre de visites cible une meilleure connaissance
du marché algérien afin que les échanges économiques et com-
répondre aux besoins des habitants. merciaux bilatéraux soient confortés. «En 2005, le président
Bouteflika est venu au Chili dans le cadre d'une visite officiel-
es nombreuses le. Cela avait contribué au renforcement des relations bilaté-
L doléances émanant des
habitants du quartier
défavorisé de Ben Achour ont
rales. Toutefois, nos opérateurs économiques demeurent sur-
tout intéressés, pour le moment, par des contrats de marché
concernant le secteur de la construction. Il faudrait qu'ils
été prises en charge, en un connaissent bien votre pays pour qu'ils puissent venir investir
temps record, par les autorités directement », signifiera- t-il.
locales de Blida. Vivant dans Pour sa part, le président du Ceimi, Abdelkader Aggoun a tenu
la marginalisation et l'exclu- à exprimer la disponibilité de ce club à œuvrer à l’approfondis-
sion la plus totale depuis une sement des relations avec la partie chilienne dans le cadre d'un
trentaine d'années, ces habi- programme de partenariat. Rappelons que le Ceimi est une
tants qui avaient longtemps organisation patronale qui reçoit régulièrement des ambassa-
souffert des affres du terroris- deurs. Elle compte 700 adhérents activant dans plusieurs cré-
me vont pouvoir enfin avoir neaux (agroalimentaire, mécanique, sidérurgie, plastic, caout-
droit à un cadre de vie décent. chouc, électrotechnique, électronique, papiers, verre, services,
En effet, le wali de Blida, textile…). L'ensemble des adhérents au Ceimi emploie directe-
Hocine Ouadhah y a fait une ment 41 000 travailleurs, en plus des emplois indirects qui
tournée à cinq reprises depuis s'élèvent à 410 000. M. B.
le début de l'année et a assu-

PHOTO : EL WATAN
ré ces citoyens que leurs
doléances allaient être prises
en considération. Selon ses
CÉLÉBRATION DE LA
habitants, ce quartier n'a
jamais eu droit à autant d'at-
JOURNÉE DE L'ORPHELIN
tention.
Aussi, le délégué de l'APC de
Blida au niveau de l'annexe
Les habitants de ce quartier défavorisé peuvent enfin aspirer à une vie plus décente

bénéficier de l'installation de
de Ben Achour, en l'occurren- l'éclairage public. En outre,
ce Amouri Tahar, avait recen- une partie de son réseau d'as-
sé toutes les revendications sainissement sera réhabilitée
des habitants de ce méga- incessamment, tandis que la
quartier, avant de les sou- partie la plus défectueuse
mettre aux hautes autorités devra être carrément refaite.
locales. Au final, des familles Les habitants de Ben Achour,
qui n'avaient pas accès au qui attendaient depuis des
réseau du gaz naturel vien- lustres les actes administratifs
nent de bénéficier de cette attestant de leurs titres de pro-
commodité leur permettant priétaires pour le foncier ont
d'améliorer leur quotidien. eu droit finalement à ces
Ben Achour vient aussi de actes, puisque le site abritant
FORMATION PROFESSIONNELLE
ce quartier vient d'être cadas-
tré en un temps record.
Rappelons à ce sujet que lors
d'une réunion tenue au siège
de la wilaya et consacrée aux
problèmes de cette cité, le
wali avait fixé la date du 15
avril comme échéance ultime
pour la remise des actes aux
citoyens, maintes fois désabu-
sés par des promesses sans
lendemain. Par ailleurs, un
nouveau commissariat, une
polyclinique et une salle de
soins vont y être érigés pour
répondre aux besoins des
habitants. Au chapitre des
transports, le wali s'est égale-
ment engagé à régulariser la
situation de ceux activant
clandestinement à Ben
Achour. C'est dire que quand
l'administration locale et les
élus veulent collaborer pour
l'intérêt du citoyen, tout
devient possible.
Mohamed Benzerga
L 'association Kafil el yatim de Blida a célébré la Journée de
l'orphelin arabe correspondant au 16 avril par l'organisation
de la première rencontre nationale à l'hôtel militaire de Blida.
Cette rencontre a ainsi été consacrée aux questions liées à la
prise en charge effective de l'orphelin par la société aux fins
d'éviter sa déviance. Cette manifestation, à laquelle ont assisté
différents intervenants, a été une bonne opportunité pour situer
la place de l'orphelin dans la société et la meilleure manière de
satisfaire ses besoins qu'ils soient d'ordre social, éducatif ou
psychologique pour une meilleure intégration dans la société.
En ce sens, l'adoption reste la solution idoine préconisée par les
intervenants.
A noter dans ce même ordre d'idée, que l'association en ques-
tion apporte une aide précieuse à l'orphelin au plan matériel et
psychologique. Son apport en faveur de l'orphelin touche en
outre les activités culturelles et de loisirs. En plus de ces prin-
cipales missions, l'association Kafil el yatim, qui existe depuis
une vingtaine d'années, a élargi son activité au soutien matériel
et moral des veuves qui sont dans le besoin. Elle dispose actuel-
lement d'un fichier de 14 000 orphelins et 400 veuves qu'elle

Le problème des bourses réglé à l'INSFP
fin de pouvoir intégrer la vie active
A et accéder au marché de l'emploi,
beaucoup de jeunes à Blida sont capti-
vés par la formation professionnelle qui
attire non seulement ceux qui n'ont pas
eu la chance de poursuivre leurs études
normalement, mais aussi de jeunes étu-
diants à l'université qui veulent acquérir
un diplôme en plus. L'INSFP, sis sur la
PROTECTION CIVILE
route de Beni Tamou, offre à ces sta-
giaires plusieurs spécialités débouchant
à la fin de leur stage sur des diplômes
de techniciens supérieurs, tant en infor-
matique de gestion, qu' en gestion des
ressources humaines, en comptabilité,
marketing, banque et assurances ou
encore en documentation et archives. Ce
centre offre aussi une formation en
bureautique pour les jeunes qui désirent
devenir secrétaires de direction.
Cependant, et bien que cet établissement
ait toutes les opportunités à offrir aux
jeunes de Blida, il n'est guère épargné
par diverses contraintes. Pas plus tard
que la semaine dernière, plusieurs sta-
giaires ont boycotté les cours pendant
une journée vu qu'ils n'ont pas empoché
leur bourse depuis la fin 2007. Selon la
directrice de l'établissement, Mme
Boukhari, ce retard est dû à un problè-
soutient et aide aux plans matériel et psychologique grâce aux
dons et au soutien des bienfaiteurs, appelés à l'occasion de cette
journée à renforcer leurs donations pour offrir une vie décen-
te à cette frange de la société. Enfin, cette association qui a une
compétence locale, ambitionne d'élargir son champ d'interven-
tion au plan national.
Hocine Mallek
BOUFARIK
LE TENNIS SE DÉVELOPPE
L erésultats
club phare de la Mitidja , le MTC Boufarik, a obtenu des
encourageants lors des différents types de compé-
titions disputées dernièrement au niveau régional, national et

Les pompiers recrutent

a direction générale de la protection
L civile procédera, à travers un ambi-
tieux programme de recrutement, au ren-
forcement de ses différentes structures et
unités à travers le territoire nationale.
Dans ce sens, 4155 postes sont dédiés
uniquement aux sapeurs pompiers
(agents), et ce en dehors des autres postes
qui sont consacrés aux universitaires. A
Blida, la direction locale de la protection
civile est « submergé » ces jours ci par de
nombreux jeunes, en quête d'une carrière
chez les pompiers. Les postes d'agents qui
y sont offerts sont au nombre de 100 alors
que la demande y a largement dépassé les
500. Le niveau minimum requis pour être
un sapeur pompier est la 4ème année
moyenne (ex 9ème année fondamentale)
accompagné d'un certificat délivré par la
formation professionnelle ou d'un niveau
secondaire. Pour ceux qui ont le diplôme
du bac et plus, leurs candidatures doit être
déposées au niveau de l'école nationale de
la protection civile de Bordj El Bahri
(Alger). Ces recrutements permttront de
renforcer notamment les nouvelles unités
appartenant au corps en question et qui
sont en cours de construction à Oued El
Alleug, Beni Mered et Chiffa. Rappelons
que les derniers délais pour le dépôt des
dossiers de candidature sont fixés pour le
19 du mois en cours. M. B.
me de gestion et essentiellement à un
problème technique au niveau du centre
des chèques postaux d'Alger.
«Depuis mon arrivée à la tête de ce
centre, j'ai procédé à un assainissement
des dossiers de bourses et nous avons pu
comptabiliser 1800 stagiaires, y com-
pris les nouveaux, qui n'ont pas perçu
leur bourse», expliquera la directrice,
en assurant que ce problème est désor-
mais définitivement réglé.
Ces propos nous seront confirmés par le
directeur de la formation professionnel-
le de la wilaya de Blida, M.Touil, qui
précise que même les étudiants qui ne
possèdent pas encore de carnet de
chèques ont pu retirer leur bourse à l'ai-
de de mandats délivrés par l'établisse-
ment. Asma Bersali
même international. Cela lui a valu une remontée spectaculai-
re au classement puisque de la 17e place qu'il occupait il y a
trois ans, il passe actuellement à la 4e position. Ainsi, la for-
mation assurée à cet effet commence à porter ses fruits grâce
à un bon suivi à plusieurs niveaux : équipements, restauration,
transport, disponibilité de moyens pédagogiques et recrutement
d'un staff technique de valeur. L'assistance des parents des ath-
lètes, à l'image de Nihal Adjani, accompagnée par sa mère à
Marseille est aussi un autre facteur de réussite. La nette pro-
gression du tennis à Boufarik est illustrée par les titres obtenus
par Selmi et Haoues lors de la 3e étape du circuit fédéral de
Souk Ahras, ainsi que Bouchachia, Azzouni et Adjali lors du
championnat régional individuel à Ben Aknoun. L'athlète
Adjani s'est brillamment distinguée en remportant trois titres :
l'un à un circuit à Tipaza, l'autre à Tunis et le dernier au tournoi
de Marseille dans la catégorie minimes. A noter que douze ath-
lètes dont la majorité ont terminé finalistes ou demi-finalistes
lors des différentes compétitions évoquées, sont qualifiés au
championnat d'Algérie. Anis. B

SKIKDA
Saisie de 1 kg
de cannabis aux
Allées du 20 Août
Trois jeunes ont été interpellés et un
kilogramme de cannabis a été saisi
dans la soirée de mercredi dernier par
les éléments de la police judiciaire
de Skikda. Ces derniers, agissant
vraisemblablement sur informations,
ont intercepté, dans un premier temps
et en flagrant délit, un jeune aux Allées
du 20 Août, au centre-ville de Skikda.
Une quantité de plus de 400 g de
cannabis a été trouvé en sa possession.
Poursuivant leur action, les éléments de
la PJ sont parvenus, le soir même, à
localiser et arrêter deux autres qui
tentaient d’écouler une autre quantité
de drogue (plus de 500 g) près de la cité
Boulekeroua, à la périphérie sud de la
ville. Les trois individus interpellés
devraient être présentés aujourd’hui
devant la justice. K. O.
Chute mortelle
d’un enfant
à Djendel
Alors qu’il tentait de grimper sur un
tracteur en marche, un enfant de 7 ans
a fatalement chuté et rendu l’âme sur
place. Le drame a eu lieu mercredi
dernier au centre-ville de Leghdir, dans
la daïra de Azzaba à l’est de Skikda.
Dans la même journée, un autre enfant
de 5 ans a été grièvement blessé par un
véhicule utilitaire à Menzel El Abtal près
de Azzaba. Jugeant de la gravité de ses
blessures, il a été évacué le jour même
vers le CHU de Annaba. K. O.
BISKRA
Conversion
à l’Islam
Ayant appris qu’une cérémonie de
conversion de deux ressortissants
belges à l’Islam avait été organisée, la
semaine dernière, par l’imam d’une
mosquée de la ville de Biskra, sans que
celui-ci en ait référé à sa tutelle, la
direction des affaires religieuses et des
waqfs a émis une note de service à
l’intention de tous les imams de la
wilaya, dans laquelle il est rappelé que
de telles initiatives ne peuvent être
menées sans une autorisation de ladite
direction, seule habilitée à étudier les
demandes de postulants à la
conversion à l’Islam et à délivrer les
attestations y afférentes. D’autre part,
il est demandé aux imams de respecter
scrupuleusement les procédures
légales régissant ce type d’opérations
et de diriger les postulants à la
conversion vers le service «Irchad oua
Taoudjih» de la direction des affaires
religieuses, où les concernés doivent
déposer une demande, accompagnée
d’autres documents administratifs.
Questionné quant à ses motivations
d’embrasser l’Islam, un étranger,
fraîchement converti, qui est entré en
Algérie avec un visa d’un mois, a
expliqué sans détour : «Etant donné
que le mariage d’une musulmane avec
un non musulman est strictement
proscrit par le droit canonique
musulman, beaucoup d’étrangers,
désirant convoler en justes noces avec
des musulmanes, choisissent de se
convertir pour gagner les faveurs et la
bénédiction des parents de leur
dulcinée. Je suis de ceux-là.»
H. Moussaoui
El Watan - Vendredi 17 - Samedi 18 avril 2009 - 11
RÉGION EST
COMMUNE DE KHEÏRAÏNE (KHENCHELA) YOUM EL ILM
Activités culturelles
L’AEP, le transport, pour les détenus
à El Milia (Jijel)
la santé… L
es pensionnaires de l’établissement de prévention d’El Mi-
lia ont eu droit à des activités culturelles à l’occasion de la
journée du Savoir (Youm El Ilm), célébrée jeudi dernier.
Des membres de la société civile ont pris part à cette manifesta-
●C’est une localité qui «barbote» dans d’énormes difficultés, tion organisée par la direction de cet établissement, en présence
du juge d’exécution des peines.
et une prise en charge s’impose. Cette activité a été consacrée à l’organisation d’un concours de
es habitants de la culture générale tournant autour de la vie de l’Imam Abdelhamid
L commune de Kheï-
raïne, dont le chef-
lieu est situé à 80 km du
Ibn Badis, auquel ont pris part des détenus, lesquels avaient parti-
cipé, la veille, à une compétition de jeu d’échecs. La poésie et le
théâtre ont également été au menu de cette manifestation. Des ca-
Khenchela, souffrent de deaux ont été distribués aux vainqueurs des différents concours
plusieurs problèmes de- organisés en cette circonstance, avant que le juge d’exécution des
puis des années: d’abord peines ne prenne la parole pour expliquer aux détenus les diffé-
il faut citer l’enclavement rents dispositifs de réinsertion professionnelle qui leur sont pro-
de la commune; l’eau po- posés à leur sortie de prison.
table a une forte teneur en A ce titre, il convient de souligner que des postes d’emploi sont
sel constituant un danger réservés aux détenus ayant purgé leurs peines d’emprisonnent
certain pour la santé des dans le cadre du dispositif d’emploi des jeunes et du filet social.
consommateurs; l’absen- Les détenus peuvent également, dans le cadre de la même poli-
ce de médecins est fla- tique, prétendre à des microcrédits. Rami Z .
grante, et les moyens de
transport sont insuffi-
sants. Les habitants affir- Les potaches à l’honneur
ment que «l’eau salée est
une menace pour leur à Mila
santé, et pour avoir une
eau purifiée, il faut qu’ils lusieurs activités intellectuelles, scientifiques et sportives, ar-
se déplacent à Chechar, P tistiques, ainsi que des conférences sur le parcours du savant
Ibn Badis et l’Association musulmane des uléma algériens ont
soit à une vingtaine de ki-
lomètres». marqué, jeudi dernier, la célébration de Youm El Ilm à travers les
L’absence de médecins lieux du savoir et les établissements de la jeunesse et des sports.
cause des problèmes, Fidèle à une tradition bien établie dans ce collège-modèle, qui
même les soins d’urgen- était le seul parmi les autres CEM à célébrer la journée du Savoir,
ce sont inexistants, l’éva- plorent l’attitude passive duction prochaine par ca- l’association des parents d’élèves du CEM Chaïb Salah, ex-1109
cuation se faisant vers Che- des autorités. Le P/APC nalisations». Il dira aussi: logements de Chelghoum Laïd, en collaboration avec la direction
char ou Khenchela. dira: «L’eau de la région «Nous ferons de notre de l’établissement, a fêté comme il se doit l’évènement.
Le transport, quant à lui, comporte une forte teneur mieux pour améliorer le Un concours d’idées, assorti de chants patriotiques, de madihs re-
constitue un vrai problème en sel. Pour cela, nous oeu- secteur de la santé, car ligieux et de pièces théâtrales improvisées par les collégiens, a
pour les élèves qui doivent vrons pour en diminuer le nous disposons de 7 salles constitué le clou du spectacle suscitant l’admiration des parents
se rendre à leurs écoles éloi- taux de salinité et rendre de soins, réparties dans dif- d’élèves. Des distinctions honorifiques ont également été décer-
nées à 32 élèves (tous niveaux confondus) ayant obtenu une
gnées et pour les personnes
travaillant à Chechar ou
l’eau potable, selon les
normes de l’OMS». Il ajou-
férentes localités, mais qui
n’arrivent pas à répondre moyenne de 18/20 et plus, tandis «qu’une excursion de loisir et
Khenchela, qui en pâtissent
surtout pendant les heures
tera que «d’autres projets
sont à l’étude pour l’ali-
aux besoins de la popula-
tion, vu le manque de méde-
de détente sera programmée en faveur des élèves ayant eu 17 de
moyenne, ceci dans le seul souci d’encourager et stimuler l’ému-
de pointe.
Les habitants ont manifesté
mentation de cette commu-
ne à partir du barrage de
cins dû à l’éloignement et
l’isolement».
lation intellectuelle chez les élèves», a précisé Lazhar Zaïd, direc-
teur du CEM. M. Boumelih
leur mécontentement et dé- Babar, et ce grâce à l’ad- Rabia Khaltoum
Hommage aux retraités
AMAR GHOUL À BORDJ BOU ARRÉRIDJ à Biskra
Un tronçon de 23 km d’autoroute U ne centaine de cadres, enseignants et professeurs des 3 pa-
liers du système éducatif, ainsi que des travailleurs des corps
ouvert à la circulation communs du secteur de l’éducation nationale, partis à la retraite
en 2008, ont été honorés lors d’une sympathique cérémonie orga-
ans le cadre d’une visite d’inspection et en question pour achever le tronçon reliant nisée au CEM Bachir Bennacer de Biskra à l’occasion de Youm
D de travail, le ministre des Travaux pu-
blics, Amar Ghoul, s’est rendu, mercredi
Bouira à Bordj Bou Arréridj, l’été prochain.
«Il faut accorder la priorité des priorités à
El Ilm. Après les interventions du directeur de l’éducation de Bis-
kra, Brahim Serdouk, qui a appelé à «maintenir les résultats sco-
dernier, dans la wilaya de Bordj Bou Arré- ces 36 km, pour désengorger la RN5», dira t- laires de la wilaya, très bien placée au niveau national», du pré-
ridj où il a procédé à l’ouverture officielle à il. En effet, sur les 121 ouvrages d’art qui or- sident de l’APW et du secrétaire général de la wilaya, de jeunes
la circulation du tronçon Zennouna (El nent le tronçon en question, 102 ont été talents, issus de différents établissements scolaires de la wilaya,
Achir)-Bordj Bou Arréridj, long de 23 km, achevés à 100%. Le ministre a instruit les ont ponctué, de chants patriotiques et d’hymnes à la gloire du
dont les travaux ont été confiés à la société entreprises concernées à compléter les tra- pays, d’opérettes et de déclamation de poèmes, cette remise de
chinoise CITIC-CRCC. vaux de finition, notamment la signalisa- diplômes d’honneur et de présents aux retraités de l’éducation
Le ministre s’est également rendu au PK tion, le système de drainage et l’emplace- nationale. Les bambins des classes préparatoires (4-5 ans) ont
251 pour s’enquérir de l’avancement des tra- ment des équipements de sécurité. présenté une opérette qui a charmé tous les spectateurs et, notam-
vaux du viaduc des Portes de fer, long de Il annoncera que l’ouverture de la liaison ment, une directrice d’une école française, de passage à Biskra.
460 m. Là, Amar Ghoul s’est montré exi- Sétif-Bordj Bou Arréridj devra intervenir Un groupe d’élèves de l’école Saouli Chérif de Biskra, qui s’est
geant et a accordé un court délai à la société avant la fin de l’année en cours. A. Djerbah distinguée en remportant le premier prix du concours scolaire na-
tional du chant de l’hymne national, a été aussi gratifié de ca-
deaux conséquents durant cette journée. H. Moussaoui
TRIBUNAL CRIMINEL DE GUELMA
Quarante-cinq affaires Politique du livre à Batna
inscrites au rôle
l’occasion de Youm El Ilm, coïncidant avec le 16/04/2009, la
A direction de la culture de la wilaya de Batna a eu la louable
initiative d’organiser des festivités rendant ainsi hommage au
our sa première session criminelle ordinaire de l’année 2009, quarante-cinq affaires, cheikh Ibn Badis, cette grande figure de la culture et de l’Histoire
P dont douze d’emblée reportées, sont inscrites au rôle du tribunal criminel près la cour de
Guelma, qui doit siéger du 25 avril au 25 mai prochain.
nationale. Une exposition de livres a été inaugurée le 15 du mois
en cours au début de l’après-midi, suivie, le lendemain, par une
Impliqués dans des affaires de meurtre prémédité, vol qualifié, incendie volontaire, trafic de journée d’étude sur le thème «Lectorat et politique du livre en Al-
drogue, dilapidation de denier public, etc., soixante-sept accusés, dont quatre femmes, com- gérie», animée par Mmes Houara et Bouakas.
paraîtront pour répondre de leurs crimes. Notons, à titre informatif, que les homicides volon- A la fin de l’après-midi, les mélomanes batnéens ont été conviés
taires et tentatives de meurtre représentent, à eux seuls, plus 60% des affaires inscrites pour à un récital de musique classique, animé par les élèves de l’insti-
cette première session criminelle. Karim Dadci tut régional de musique de Batna. N. N.
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KABYLIE INFO
CENTRE DE RÉÉDUCATION DE BOUIRA TIZI OUZOU
LES HUILERIES À
Un nouveau dispositif PLEIN RÉGIME À
MÉKLA
de réinsertion D esjoursquantités importantes d’olives sont tou-
entassées dans les cours des huile-
ries en attente de leur tour pour passer sous les
meules. Deux raisons principales sont don-
●Durant l’année scolaire 2007/2008, sur 216 détenus ayant suivi des cours par nées pour expliquer cette saison oléicole qui
correspondance dans différents niveaux, 76 sont passés en classe supérieure s’étire ; les intempéries et la récolte consistan-
te cette saison. Il est fort probable que la cam-
●7 candidats sur 21 ont décroché leur BAC. pagne de transformation ne prendra pas fin

L
e centre de rééducation céral et classera son établis- avant la fin du mois en cours.
de Bouira a célébré, jeudi sement en première position L’abondance de ce fruit a eu un impact timide
dernier, la Journée du au niveau national. sur le prix du litre de l’huile d’olive. Le prix
savoir coïncidant avec le 16 Les activités de cette journée du litre de ce produit oscille a présent entre les
avril. Etaient présents, le pro- de célébration ont compris 350 et 400 DA/l. Même si la tendance va pour
cureur général, le juge d’ap- des concours de poésie, de la stabilisation des prix autour des 350 DA ou
plication des peines (JAP), le dessin, de chants, et des ren- peut-être même un peu moins, après avoir
directeur de la formation pro- contres sportives. Des prix atteint des sommes vertigineuses la saison
fessionnelle, le directeur du ont été distribués aux lau- dernière ou le prix du litre a frôlé la barre des
centre d’alphabétisation, ainsi réats ainsi qu’aux meilleurs 500 DA. La multiplication des huileries à tra-
que le président de l’associa- apprenants des différents vers la région entre traditionnelles et
tion El Amel. paliers et niveaux dont l’al- modernes avantagera la baisse des prix, sur-
L’exposition, tenue au niveau phabétisation. tout que l’offre est en hausse, prévoit un pay-

PHOTO : EL WATAN
de la cour de l’établissement Concernant le pourcentage san. L. M.
qui, à l’occasion, a ouvert ses d’exécution des peines pro-
portes à la presse, a rassemblé noncées d’une manière défi-
les différents travaux des déte-
nus (tableaux de peinture,
nitive, le juge d’application
des peines nous parlera des
190 LOGEMENTS
exemplaires de la revue
Lendemain Honorable, ainsi
L’application des peines connaît des lenteurs obstacles et des démarches
administratives, parfois très
À TADMAÏT
que des travaux manuels). Le service de réin-
tégration, dirigé par Belkacem O., a été la che-
ments ayant suivi des cours par correspondan-
ce dans différents niveaux, 76 sont passés en
classe supérieure (41%). Pour l’enseignement
lentes, sans nous donner de chiffres. Par
contre, nous apprenons que 80 % des détenus D ans le cadre du dispositif de résorption de
l’habitat précaire, la commune de Tadmaït
a bénéficié d’un projet de construction de 190
ville ouvrière de cette activité. du centre de Bouira ne sont pas originaires de
Prenant la parole à l’ouverture de la manifes- moyen, sur 140 inscrits au BEM, 13 ont passé cette wilaya. En matière de réinsertion, un logements.
tation, le directeur du pénitencier dira que le avec succès leur examen, soit 10% de réussite. nouveau dispositif sera incessamment mis en Selon le P/APC de Tadmaït, M. Hemaïdi, le
détenu a le droit au savoir et aux connais- Le taux est plus important pour le secondaire place. Il consiste en l’inscription, à la deman- projet de construction de ces logements com-
sances. Il donnera ensuite les chiffres relatifs à (33%). Ils étaient 7 candidats sur 21, à avoir de du détenu libérable dans six mois, sur une mencera avec la réalisation de 60 logements
l’enseignement, la formation et la qualifica- décroché leur BAC. liste de bénéficiaires de micro-crédits qu’il pour lesquels une assiette de terrain a été déjà
tion des détenus.Ainsi, nous apprenons que Le directeur insistera sur l’importance de la pourra acquérir dès sa libération. dégagée au niveau de la cité 200 Logements.
pour l’année scolaire 2007/2008, sur 216 élé- formation professionnelle dans le milieu car- Slimane Chabane Un projet qui n’attend, selon notre interlocu-
teur, que la désignation par l’OPGI, le maître
de l’ouvrage, de l’entreprise qui sera chargée
CHEKOUH (ATH LAÂZIZ) des travaux de construction. Des logements
qui seront attribués, selon le P/APC, aux 60
familles qui habitent actuellement au niveau
Une semaine sans eau de la cité «provisoire» construite derrière le
stade communal depuis 2001 pour accueillir
des familles qui vivaient jusque-là dans des
L es habitants du village Chekouh, sis à une dizaine de kilomètres au
sud du chef-lieu de la commune d’Ath Laâziz, qui regroupe une cen-
taine de familles, font face à des jours difficiles en raison du manque
causé des dégâts sur la conduite principale alimentant le village à partir
du grand réservoir de Béni Fouda. Notons que la localité a bénéficié
récemment d’un projet de renforcement du réseau d’AEP en réalisant de
baraques de fortune.
Un bidonville qui ne cesse de s’agrandir pour
d’eau. Cette situation perdure depuis plus d’une semaine apprend-on nouveaux captages. Ledit projet a pourtant coûté une enveloppe colos- arriver aujourd’hui à pas moins de 60 rési-
auprès des villageois qui ne cachent pas leur colère quant à la persistan- sale au Trésor public, mais sans qu’il soit réalisé selon les normes dants au lieu des 25 que cette cité était censée
ce de cette situation. Ces derniers menacent de recourir à des actions de requises. Ainsi, le problème demeure toujours en l’état, et le spectre de accueillir. «La construction de ces 60 loge-
protestation pour faire réagir les responsables locaux qui font, selon eux, la soif plane toujours dans ce village. ments permettra, non seulement la résorption
la sourde d’oreille à leurs doléances. Les services concernés, à leur tête l’APC et la direction de l’hydraulique de l’habitat précaire dans notre commune,
Soulignons que cette pénurie est due aux dernières intempéries enregis- de la wilaya, devraient se pencher, sans délais, sur ce problème qui ne mais elle permettra aussi à la municipalité de
trées dans la région, et qui ont provoqué des glissements de terrain ayant semble pas prêt à trouver son épilogue. Amar Fedjkhi récupérer le lot de terrain sur lequel est
construite la cité provisoire, pour y construire
une infrastructure publique», nous a déclaré le
P/APC. L. Rachid
COMMERCE À BOUMERDÈS
DES ÉCOLES
Des arrêtés de fermeture non exécutés RÉNOVÉES À LARBÂA
L es brigades de contrôle et les services de la répression des fraudes
de la direction du commerce de la wilaya de Boumerdès ont effec-
tué durant le premier semestre de l’année en cours 1437 interven-
montant de défaut de facturation de plus de 2,6 millions de dinars.
Dans le chapitre du contrôle de qualité et répression des fraudes, le
bilan de cette direction fait état de 763 interventions opérées qui ont
NATH IRATHEN
tions. Ces opérations, qui ont pour objectif de venir à bout des irré-
gularités et entorses à la réglementation, se sont soldées par «la
permis de constater 269 infractions pour défaut d’étiquetage et/ou
d’hygiène. Ces infractions se sont matérialisées par l’établissement Lconscription
a double vacation au cycle primaire n’a
plus cours au cycle primaire dans la cir-
de l’enseignement de la localité
signature de 63 arrêtés de fermeture de locaux commerciaux dont la de 250 procès-verbaux et la saisie de produits non conformes et
plupart ne sont pas encore exécutés». impropres à la consommation d’une valeur de plus de 100 000 DA. de Larbâa Nath Irathen.
Aussi, les services de contrôle de ladite direction ont, durant la même Notre source ajoute que les brigades mixtes de la DCP qui ciblent La seule école primaire de la commune de
période constaté 900 infractions et dressé 753 procès-verbaux. aussi les circuits d’importation ont pu relever, durant la même pério- Larbâa Nath Irathen, à savoir l’école primaire
En effet, dans le registre des pratiques commerciales, l’on a effectué de, un montant de défaut de facturation de plus de 24 millions de de filles du village d’Azouza qui fonctionnait
667 interventions et dressé 500 procès-verbaux mettant à jour un dinars. R. Koubabi encore à la double vacation, par manque de
locaux, verra ce problème réglé avec le retour
DERNIÈRE des vacances de printemps. En effet, deux
salles de classes, se trouvant dans l’ancien
AFIR : DES ÉCOLES SANS CANTINES Oumane, Bhalil et Oued Oubay, les potaches construite pour servir des plats chauds aux bâtiment de l’école de garçons de ce même
Dans la commune d’Afir, parmi les 10 souffrent durant toute l’année et ne prennent élèves, sert de siège à la brigade de la police village, réfectionnées et rendues fonction-
établissements scolaires existants, deux que de petits bouts de pain comme déjeuner. communale depuis les années 1990. nelles par l’APC, seront livrées à l’école de
uniquement sont dotés d’une cantine. Dans cette commune, des centaines d’enfants Les élèves subissent les aléas de la faim filles pour pallier à ce manque de locaux et du
Il s’agit de l’école Mohamed Ouachour, sise du cycle primaire prennent des repas froids durant toute l’année. A toutes ces même coup mettre fin à la double vacation des
au chef-lieu de la commune et celle du village sur les trottoirs. D’autres n’ont même pas de souffrances, s’ajoute le froid glacial de l’hiver. classes, préscolaire et de la première année.
Tissira qui a ouvert ses portes en janvier quoi acheter un sandwich à cause de la A noter que la plupart des appareils de Par ailleurs, il est à signaler la réfection de la
dernier. Dans les autres écoles, à savoir celles pauvreté qui touche la majorités des familles chauffage de ces établissements sont très cantine scolaire et du logement du directeur de
des villages Boumati, Tadjenant, d’Alma de cette région. Au village Zaouïa, la cantine vétustes et ne fonctionnent pas. l’école de garçons par l’APC. Hamid Meradji
 El Watan - Vendredi 17 - Samedi 18 avril 2009 - 11

RÉGION OUEST

RELIZANE MOSTAGANEM 1er COLLOQUE NATIONAL

100 milliards
pour effacer
les dettes
des fellahs
A Relizane, ils sont quelque
2 787 agriculteurs et autres
éleveurs, ayant contracté des
crédits auprès des banques, à
bénéficier de la «grâce
●Certains clients oublient de faire l’appoint, une fois le raccordement
effectué, se limitant uniquement au règlement des frais initiaux sans
financière» prononcée par le
Président de la République
lors de son passage à Biskra
en février dernier, apprend-on
de sources sûres de la Banque
algérienne pour le
développement rural (BADR).
Depuis l’an 2000 et dans le
cadre du lancement des
différents programmes
inscrits initiés pour la relance
agricole au niveau de la
wilaya, les services de la
BADR auront ainsi recensé
1129 postulants aux crédits
destinés essentiellement à la
subvention des opérations
d’investissement et
d’approvisionnement en
équipements, notamment les
DE L’UNIVERSITÉ
Sonelgaz doit recouvrer AFRICAINE À ADRAR
Les «Relations
50 milliards de créances civilisationnelles
Touat - Maghreb»
lequel l’entreprise publique ne peut entamer les travaux de
raccordement. en débat
’Université Africaine «Ahmed
Touat est le nom
L Daria» a organisé, en partenariat
avec l’Université de Tiaret, mar- de l'une des
di, son premier Colloque National sur tribus berbères
le thème : «Relations civilisationnelles qui occupaient
entre l'étendue du Touat et les provinces cette région
du Maghreb musulman.» L’agenda des depuis plusieurs
travaux de ce séminaire, consacré à la
relation historique entre, notamment, la siècles
région de «Tihert» et celles du Gourara
-Tidikelt et du Touat, a renfermé pas moins de 26 interventions de
spécialistes de la question. L'université de Sétif et celle de
Constantine ont collaboré aussi à ce regroupement intellectuel et
culturel. Les érudits de cette rencontre se sont penchés sur les
rapports historique, économique, culturel et religieux qui exis-
taient, depuis le 3ème siècle de l’hégire, entre les peuples qui parta-
geaient ces régions. Un participant a indiqué que les anciens ma-

systèmes d’irrigation du
goutte-à-goutte utiles pour la
promotion du secteur.
Ainsi, une somme de 100
milliards de cts est consacrée
pour éponger les dettes. I. B.
TÉNÈS
Ce sont généralement de simples foyers qui ne parviennent pas à régler leurs factures du fait d’un
pouvoir d’achat en chute libre
ntre fraudeurs et mau-
couvert global de 54%.
PHOTO : DR
nuscrits rapportent les traces de ces relations ancestrales.
Par ailleurs, dans son intervention intitulée «La description et la
position géographique du Touat», Mme Tayeb Boudjemâa, Naï-
ma, professeur d’histoire à l’université de Tiaret, a essayé de défi-
nir l'origine du nom «Touat» selon les œuvres d'Ibn Khaldoun,
d'Ibn Bentouba (Fi Rihba), d'El Ayachi (El Maouaïd). Elle affir-
ma que «plusieurs thèses ont été énoncées sur cette origine, com-
ment. Obligeant Sonelgaz à me celle de AER Saâdi, un historien marocain qui prétend que

La plage
transformée en
décharge sauvage
Triste spectacle que celui
offert par la plage de Mainis,
à 5 km à l’ouest de Ténès !
De la route qui longe le
littoral, on peut apercevoir
une épaisse fumée se
dégageant d’une décharge
sauvage créée juste à
proximité de ce site censé
abriter des projets
touristiques.
Les communes du littoral y
déversent quotidiennement
des tonnes de déchets sans
se soucier des préjudices
causés aux riverains et à
l’environnement de l’unique
espace de la région de Ténès
classée «zone d’expansion
touristique». D’ailleurs, aucun
projet parmi ceux prévus sur
le site en question n’a encore
vu le jour. Ce vide a été
exploité par les ministères de
l’Hydraulique et de l’Energie
et des Mines pour y domicilier
deux unités de dessalement
de l’eau de mer, d’une
capacité respective de 5 000
et 200 000 mètres cubes. Les
choix de sites effectués par la
direction de l’Environnement,
au sud et à l’est de la ville de
Ténès, n’ont pas été agréés,
apprend-on par ces mêmes
autorités. A. Y.
E vais payeurs, la Sonel-
gaz affiche un manque
à gagner dans sa trésorerie
Ensuite, à la seconde place
des mauvais payeurs, vien-
nent les entreprises publiques
entamer des actions en justice
à leur encontre. Au même
titre que ces fraudeurs, qui
Touat est le nom (en langage Sonray) d'une maladie des pieds
qu'auraient contractée les compagnons de pèlerinage du Sultan
malien Kantian Moussa alors qu'ils traversaient cette région.
que l’on estime à plus de 50 ou privées, dont l’enveloppe sont régulièrement démas- Une autre version controversée atteste que ce nom provient de ce-
milliards de cts. Les abonnés
ordinaires constituent le pre-
globale s’élève à 11 milliards
de cts, ainsi que les APC avec
qués par les agents de Sonel-
gaz et dont certains ont été
lui de l'impôt en langue arabe, «El Itaouat» que les autochtones
versaient à l'autorité…
mier lot de mauvais clients. 6,5 milliards. condamnés à de lourdes Toutefois, la réponse la plus probable proviendrait, peut-être, de
Ce sont généralement de peines d’emprisonnement la thèse de Magister de Abdelmoumène Bahia de l'Université
simples foyers qui ne par- UNE FACTURATION QUI ainsi qu’à de fortes amendes. d'Oran, qui affirme que Touat est le nom de l'une des tribus ber-
viennent pas à régler leurs TEND À SE CORSER Contrairement aux idées re- bères qui occupaient cette région depuis plusieurs siècles. Au-
factures du fait d’un pouvoir Les nouveaux branchements çues, ces comportements ré- jourd'hui, on peut voir des ksour qui portent ces noms berbères de
d’achat en chute libre, alors à l’intention de particuliers préhensibles ne sont pas seu- leurs anciens résidents.
qu’en parallèle, les denrées ou d’entreprises constituent lement la caractéristique des Toujours selon Tayeb Boudjemâa, il n’existe pas dans les ou-
de première nécessité voient également une source de liti- petites gens, ils concernent vrages une date précise de la création du Touat. Mais ce qui est
leurs prix augmenter de ma- ge avec Sonelgaz, certains parfois des personnes issues certain c’est qu’il existait bien avant l’arrivée du plus célèbre
nière vertigineuse. clients oublient de faire l’ap- de familles au-dessus de tout Saint Marabout «El Meghilli», il déjà 13 siècles. Cependant, les
Confrontés à de fortes ten- point, une fois le raccorde- soupçon. séminaristes se sont enfin séparés ce jeudi sur une pléiade de re-
sions budgétaires, des cen- ment effectué, se limitant uni- Une pratique qui est loin commandations destinées à offrir une assise effective de travail
taines de chefs de famille quement au règlement des d’être majoritaire malgré une aux historiens et aux étudiants désireux de se spécialiser sur la
n’ont d’autre recours que de frais initiaux sans lequel l’en- facturation qui tend à se cor- question. En prévision du 2ème colloque national qui se tiendra
différer le payement partiel treprise publique ne peut en- ser de plus en plus, surtout l'année prochaine à Tiaret, deux thèmes ont été proposés au
ou total de la facture de So- tamer les travaux de raccor- durant les grandes chaleurs et choix, à savoir : «Le rôle des Oulémas dans le mouvement intel-
nelgaz. Au niveau de l’entre- dement. les rigueurs de l’hiver. lectuel dans les régions du Touat et de Tiaret» et «Le rôle des ré-
prise, on fait avec, sans ou- Mais une fois leur entreprise Deux saisons qui nécessitent gions du Touat et de Tiaret dans la résistance nationale et la
blier que cette clientèle est raccordée au réseau, ces le recours à des appareillages guerre de libération de l'Algérie». On notera la présence honori-
redevable de la somme de 27 clients sans scrupules ou- gros consommateurs d’éner- fique de M. Chahed, recteur de l'université d'Es-Sénia d'Oran, et
milliards de cts, soit un dé- blient de régler le complé- gie. Yacine Alim celle de M. Hadj Zoubir, son homologue de Tiaret. A.A.
BECHAR SIDI BEL ABBES
Le schéma de gestion Des glucomètres pour les
enfants diabétiques
des déchets ménagers piétine
L e schéma intercommunal Bechar-Kenadsa de
gestion des déchets ménagers et assimilés
dalités et procédures d’élaboration du schéma
communal de gestion des déchets ménagers et
L eprocédé,
club humanitaire dénommé «Soleil» de Sidi Bel Abbes a
lundi après-midi, à la distribution d’un lot de gluco-
mètres au profit de cent enfants atteints de la maladie du diabète.
semble être apparemment jeté aux oubliettes en assimilés(DMA). L’Association écologique a La cérémonie de remise, qui a regroupé, à l’école d’enseigne-
l’absence de l’intervention de la tutelle. C’est du également contesté la méthodologie et la fiabili- ment primaire «Chenoufi» de Sidi Bel Abbes, les représentants
moins la conclusion à laquelle est arrivée l’As- té de l’étude. Mais, depuis 2007, date à laquelle des secteurs de l’Education et de la Santé, a été mise à profit par
sociation écologique pour la protection de l’en- les réserves émises ont été portées à la connais- les responsables du club «Soleil» pour souligner que cette action
vironnement, de la faune et de la flore (AE- sance de la direction de l’Environnement et du de solidarité en faveur des enfants diabétiques constitue un sup-
PEFF) face aux tergiversations de la commune bureau d’études, rien de sérieux n’a été effectué. port vital pour la prise en charge de leur maladie. S’intégrant
et qui suit de près ce dossier. Pour rappel, ce Car les modifications introduites et exigées au dans le programme d’assistance élaboré par le club «Soleil» en
schéma de gestion des déchets ménagers, inscrit bureau d’études n’ont pas satisfait l’Association direction des enfants diabétiques issus de couches sociales défa-
sous l’indicatif de la direction de l’Environne- écologique qui apporte sa contribution à l’exper- vorisées, la remise de glucomètres a pour objectif précis d’amé-
ment de Bechar, n’a pas, jusqu’ici, été approuvé tise à l’APC. En octobre 2008, au cours d’une ré- liorer le mode thérapeutique de la maladie (contrôle et surveillan-
à cause de sérieuses réserves émises à l’encontre union tenue au siège de la commune sous la pré- ce de la glycémie).
du projet. L’AEPEFF a en effet contesté le fait sidence du P/APC, une décision aurait été prise Il y a lieu de signaler que le dispositif d’aide aux enfants diabé-
que l’étude n’a pas été élaborée sous l’autorité dans le but de notifier une mise en demeure au tiques comporte, en outre, diverses actions complémentaires
du P/APC comme le prévoient d’ailleurs la loi et bureau d’études chargé de l’élaboration du sché- liées, notamment, au suivi médical des patients, aux consulta-
le décret exécutif du 30/06/2007 fixant les mo- ma intercommunal en question. M. Nadjah tions, aux traitements et autres. M. Habchi
 El Watan - Vendredi 17 - Samedi 18 avril 2009 - 15

I N T E R N AT I O N A L E
EN BREF WASHINGTON A PUBLIÉ JEUDI QUATRE MÉMOS DE LA CIA
KOSOVO
K LE PRÉSIDENT serbe,
Boris Tadic, est arrivé
hier au Kosovo, au monastère
Obama révèle les pratiques
orthodoxe de Decani (ouest),
à l'occasion du Vendredi saint
orthodoxe. Boris Tadic ne
s'était pas rendu au Kosovo
depuis Pâques de l'année
de la torture sous l’ère Bush
Suite de la page 1 selon toujours les mêmes documents, à ne président démocrate affirme que les ternationales et nationales», affirme
rien leur donner à manger de solide. «La agents qui les ont utilisées ne seront pas l'ACLU. En revanche, le clan Bush se lève
direction était pleinement consciente que poursuivis en justice. «Ils n'ont fait que contre la publication desdits mémos. Deux

dernière, deux mois après la
proclamation
d'indépendance par les
autorités de Pristina, le 17
février 2008. Les autorités
serbes sont résolument
opposées à cette
proclamation
d'indépendance et
considèrent toujours le
Kosovo comme la province
méridionale de la Serbie.
Boris Tadic et les
responsables serbes ont
déclaré à de multiples
reprises qu'ils ne
reconnaîtraient jamais cette
proclamation
d'indépendance. Selon le
quotidien kosovar Ekspres,
les autorités de Pristina se
seraient opposées à l'entrée
de Boris Tadic au Kosovo,
mettant en question le projet
du Président serbe de se
rendre au monastère de
Decani.
TURQUIE
E
n effet, le nouveau président des
Etats-Unis d'Amérique, Barack
Obama, lève le voile sur les dépas-
sements condamnables commis par la CIA
sous la présidence de son prédécesseur,
George W. Bush. Le contenu des quatre
mémos secrets de la CIA rendus publics,
jeudi dernier, par l'Administration Obama
inspire la répugnance. Datant de 2002 et
2005, ces mémos énumèrent une dizaine
de méthodes utilisées par des agents de la-
dite agence pour obliger les terroristes pré-
sumés à parler et à donner des informa-
tions. Un véritable «mode d'emploi» de la
torture. «Privation de sommeil», «simula-
tion de noyade», «frappes insultantes au
visage et au ventre», «utilisation d'in-
sectes», «utilisation de la nudité» et «ma-
nipulation diététique»…les agents de la
CIA ont reçu l'ordre de faire usage de la
torture à outrance. Les documents publiés
par Washington confirment ainsi le conte-
nu des rapports du Comité international de
la Croix-Rouge (CICR) qui a dénoncé, en
2007, les traitements «cruels, inhumains et
dégradants» que Bush et ses acolytes infli-
geaient aux détenus islamistes.
«LES TORTIONNAIRES
NE SERONT PAS JUGÉS»
Il ne fait plus de doute, les notes publiées,
jeudi dernier, confirment que l'ordre de
recourir à la torture émanant des diri-
geants de la sulfureuse agence de rensei-
gnement américaine a eu lieu sous la pré-
sidence de George Walker Bush. Rédigé
par des avocats mandatés par l'Adminis-
tration Bush ce «manuel» de la torture fait
fi de la légalité. Pour briser les méca-
nismes de défense des présumés terro-
ristes, «la CIA préconisait de les priver de
sommeil, puis de les déshabiller, de les en-
chaîner et enfin de les humilier en leur en-
filant des couches-culottes». Une autre
cela altérait leur hygiène alimentaire, leur devoir, en se basant avec bonne foi hauts responsables sous l'Administration
mais tel était le but», explique-t-on enco- sur les conseils légaux du département de Bush l'ont dénoncé. «La publication de ces
re. Les récalcitrants, qui refusent de dé- la justice», dit-il. notes n'était pas nécessaire en termes de
voiler «leurs plans», subissent encore droit et n'est pas saine en termes de poli-
d'autres formes de sévices. Les agents LES PARTISANS DE BUSH tique», estiment l'ancien directeur de la
avaient le choix entre «la frappe insultante DÉNONCENT CIA, le général Michael Hayden, et l'an-
Les noms des agents qui figurent sur les
au visage», la «frappe au ventre», ou plus cien ministre de la Justice, Michael Musa-
déstabilisant : garder un suspect menotté, documents ont été, d'ailleurs, soigneuse- key. Selon eux, avec la révélation de ces
ment effacés avant leur publication. Mais
le priver de sommeil et le placer tout près techniques, «les terroristes sont assurés
d'un faux mur, qui s'affaissait chaque fois cette décision n'est pas du goût des ONG. d'être informés des limites absolues à l'in-
«Pas question d'exonérer tout le monde de
que l'homme exténué tentait de s'appuyer térieur desquelles les Etats-Unis agissent
dessus. «Ces techniques ne sont pas toutes ces responsabilités», lancent l'Association pour obtenir des informations». «Ils peu-
de défense des libertés civiles (ACLU), le
utilisées en même temps», précise un vent donc adapter leur entraînement et af-
Centre des droits constitutionnels (CCR)
mémo. S'étant engagé, durant la cam- faiblir l'efficacité de ces techniques», di-
et Amnesty International. «Ces mémos
pagne à la présidentielle américaine, à fai- sent-ils, expliquant que Obama «s'est, en
fournissent la preuve irréfutable que des
re la lumière sur ces pratiques, Barack autorisant ses révélations, non seulement
responsables de l'Administration Bush ont
Obama semble vouloir tourner rapide- lié les mains mais aussi celles de la future
autorisé et donné leur bénédiction légale à
ment la page. Tout en interdisant formelle- Administration, qui serait face à une at-
des actes de torture qui violent les lois in-
ment le recours à de telles techniques, le taque». M. M.
LE PARQUET ESPAGNOL REJETTE UNE ENQUÊTE
SUR LA TORTURE DANS LA PRISON DE GUANTANAMO
Les USA sont-ils intouchables ? Voulant ouvrir une enquête sur prisonniers et des prisonnières qui a déposé la plainte en
la création de la prison de Guantanamo, le célèbre juge question soutient que «l'équipe juridique de M. Bush a
espagnol Baltasar Garzon a vu, contre toute attente, son participé à l'élaboration, à l'approbation et à la mise en marche
initiative rejetée. Cette enquête qui vise directement des de l'échafaudage juridique de Guantanamo». «La justice
anciens responsables de l'Administration Bush a été rejetée espagnole ne peut admettre ce qui serait une enquête générale
par le parquet espagnol. «Le parquet de l'Audience nationale, contre la politique mise en place par l'antérieure
haute instance pénale espagnole dont dépend le juge Garzon, a Administration américaine», argumente le ministère public. Le
estimé que ce magistrat n'était pas compétent pour mener une parquet évoque aussi un argument de forme, à savoir que
telle enquête générale sur la prison et le système judiciaire l'association plaignante n'a pas déposé préalablement de
décrié de Guantanamo», ont rapporté, hier, des agence de plainte aux Etats-Unis, ce qui invalide sa démarche en Espagne.
presse en citant des sources judiciaires espagnoles. Pour «Une telle plainte n'est admissible que si le plaignant s'est
rappel, le juge d'instruction madrilène Baltasar Garzon, déjà adressé en vain à la justice du pays concerné», estime-t-on
mondialement connu pour avoir fait arrêter l'ex-dictateur encore. La justice espagnole se reconnaît, depuis 2005, une
chilien Augusto Pinochet, à Londres en 1998, avait sollicité compétence universelle pour enquêter sur les crimes de masse
récemment l'avis du parquet sur la suite à donner à cette commis dans le monde entier, même si les victimes ou les
plainte déposée par des ONG espagnoles. Une plainte qui vise bourreaux ne sont pas espagnols. Mais le principe de
six anciens responsables américains – des membres du sous-
secrétariat à la Défense, du parquet fédéral et des conseillers
juridiction universelle a valu récemment à l'Espagne une série
de désagréments diplomatiques avec la Chine et Israël et le
de George W. Bush –, dont l'ex-procureur général des Etats- ministère public prône désormais une application juridique

K LA POLICE turque a
arrêté 43 personnes
pour la deuxième opération
méthode proposée par l'agence consistait, Unis, Alberto Gonzales. L'Association pour la dignité des plus stricte de ce principe. R. I.

cette semaine contre les

milieux rebelles kurdes. Le
PKK a pris les armes en 1984
contre le régime turc et le
conflit a fait depuis environ
45 000 morts. Le DTP, qui
détient 21 des 550 sièges au
Parlement turc, pourrait être
déclaré interdit par la Cour
constitutionnelle.
ONU
K LE SYNDICAT du
personnel de l'ONU a
tiré la sonnette d'alarme jeudi
sur de sérieux problèmes de
sécurité et des risques liés,
notamment, à la présence
d'amiante au siège
vieillissant de l'organisation
où est en cours une opération
de rénovation devant durer 5
ans. «Des analyses des
menaces et des évaluations
des risques doivent être
menées dans tous les
immeubles où des personnels
de l'ONU vont être
temporairement installés
pendant les travaux au
siège», a affirmé Stephen
Kisambira, président du
syndicat.
LA TOURNÉE DE GEORGE MITCHELL AU PROCHE-ORIENT
Washington face au refus israélien
B arack Obama avait dit au mois de janvier dernier,
alors qu'il franchissait le seuil de la Maison-Blanche,
qu'il allait prendre sérieusement en charge la question du
Proche-Orient, et les tractations actuelles en sont pour le
moment une première preuve. Le nouveau président amé-
ricain a pour cela fait appel au sénateur George Mitchell,
qui avait dû jeter l'éponge face au refus israélien alors qu'il
effectuait une mission identique pour l'Administration de
Bill Clinton.
Il avait, pour cela, demandé l'établissement de mesures de
confiance, et Israël avait refusé d'assumer sa part qui
consistait dans le gel de la colonisation. Cette fois, George
Mitchell a un immense avantage et un préjugé du même
ordre pour son président, celui de commencer sa nouvelle
mission au tout début du mandat de
Barack Obama. Une preuve de sérieux, diront de nom-
breux spécialistes. En attendant mieux, ou plus. Et cela ne
semble pas aisé, les Israéliens ayant saisi l'importance de
cette démarche entreprise par Washington, et c'est pour-
quoi est fini le temps des humeurs et des atermoiements.
Il a suffi, en effet, de quelques mots pour qu’Israël se dé-
termine et de manière claire avec un échange avec l'émis-
saire américain, celui-ci se prononçant pour la création
d'un Etat palestinien, ce à quoi s'oppose ouvertement Is-
raël. Ce qui a conduit à un désaccord croissant entre Wa-
shington et Israël autour de la question d'un Etat palesti-
nien, avant que M. Mitchell s'entretienne, hier à
Ramallah, avec les dirigeants palestiniens, dont Mah-
moud Abbas. Il devait réaffirmer l'engagement des Etats-
Unis en faveur d'une solution à deux Etats, alors que les
responsables israéliens ont insisté, jeudi, sur la nécessité
pour les Palestiniens de reconnaître le caractère juif de
l'Etat d'Israël. L'Autorité palestinienne, qui rejette cette
exigence, fait, quant à elle, dépendre une reprise des né-
gociations avec Israël d'un engagement israélien en faveur
de la création d'un Etat palestinien.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a af-
firmé à l'issue de sa rencontre avec M. Mitchell, jeudi,
qu’«Israël attend des Palestiniens qu'ils reconnaissent
l'Etat d'Israël comme l'Etat du peuple juif». Pour l'Autori-
té palestinienne, cette condition constitue une manœuvre
dilatoire créant un «obstacle sur la voie de la paix et de la
création de deux Etats», selon Nabil Abou Roudeïna, le
porte-parole du président palestinien, Mahmoud Abbas.
Elle «se heurte aux efforts internationaux, et notamment
américains en vue d'un règlement de paix», a-t-il souli-
gné. Les Palestiniens craignent que cette reconnaissance
d'Israël comme l'Etat des juifs ne revienne pour eux à re-
noncer au «droit au retour» sur leurs terres de réfugiés pa-
lestiniens. Quelque 760 000 Palestiniens ont été poussés à
l'exode après la création de l'Etat d'Israël en 1948. Cette
question, au centre des revendications palestiniennes,
avait été l'une des raisons de l'échec des négociations de
Camp David entre Israéliens et Palestiniens, en 2000,
sous la houlette de Washington. Mais l'approche israélien-
ne se heurte également à celle des Etats-Unis qui n'impo-
sent pas aux Palestiniens une telle reconnaissance, mais
insistent sur «une solution à deux Etats, un Etat palesti-
nien et l'Etat juif d'Israël, coexistant en paix», selon les
déclarations de M. Mitchell, jeudi, à l'issue d'une ren-
contre avec le ministre israélien des Affaires étrangères,
Avigdor Lieberman. M. Netanyahu écarte de fait l'option
de deux Etats, mais se dit prêt à parler de paix avec les Pa-
lestiniens sur la base d'un plan privilégiant leur dévelop-
pement économique. Selon les médias israéliens,
Washington serait prêt à accorder quelques semaines à M.
Netanyahu pour élaborer sa politique vis-à-vis des Pales-
tiniens. Le Premier ministre israélien a été invité jeudi par
M. Mitchell à rencontrer le mois prochain, aux Etats-
Unis, le président Barack Obama, mais aucune date n'a pu
être fixée.
La tournée de George Mitchell est la troisième depuis
qu'il a été chargé en janvier par M. Obama de relancer le
processus de paix, mais sa première depuis la formation
du gouvernement Netanyahu issu des élections anticipées
du 10 février. Pour certains analystes, l'étau diplomatique
américain se resserre autour de Benyamin Netanyahu, au
regard de la conjonction d'éléments lui conférant un pré-
jugé favorable. Autre élément à prendre en compte, un
proche de Netanyahu, Israël Katz, le ministre des Trans-
ports, a demandé jeudi à Washington de faire preuve de
patience : «Le gouvernement a besoin de temps pour pré-
senter une nouvelle approche diplomatique qui tienne
compte avant tout de la sécurité d'Israël.» Et cette fois, les
Palestiniens sont parfaitement à l'aise pour rejeter les ma-
nœuvres israéliennes. Le jeu parait serré pour Israël, mais
plus ouvert pour d'autres parties et ce, d'autant plus qu'in-
terviennent d'autres éléments régionaux, comme le pro-
bable dialogue entre les Etats-Unis et l'Iran, susceptible de
refaire la carte des rapports dans la région. T. Hocine

DOCUMENTAIRE
On n’a pas marché
sur... «la Lune»
Une projection-débat du film
documentaire Opération Lune de
William Karel (52 mn) aura lieu le
mercredi 22 avril 2009, à 19 h, au
Centre culturel français à Alger
(CCF). Le film «raconte» comment
les images de Niel Armstrong sur
la Lune n’y ont jamais été tour-
nées... Avec beaucoup de talent,
William Karel détourne des
images d’archives et des inter-
views de Henry Kissinger, Donald
Rumsfeld, Christiane Kubrick et
d’autres personnalités pour «nous
mentir et affirmer que c’est
Stanley Kubrick qui a tourné en
studio les premiers pas de l’hom-
me sur la lune». Lui-même a
déclaré qu’il a commis un «docu-
menteur». William Karel est l’un
des documentaristes les plus
reconnus avec ses films diffusés
dans de nombreux pays.
Il a réalisé Le Monde selon Bush,
CIA, guerres secrètes, Les
Hommes de la Maison-Blanche...
Son dernier film Mais qui a tué
Maggie ? raconte l’éviction de
Margaret Thatcher du 10 Downing
Street par ses propres amis poli-
tiques. La projection sera suivie
d’un débat en présence de Perrine
Dutreil, ancienne chroniqueuse de
l’émission Arrêt sur images diffu-
sée sur France5.
http://www.ccf-dz.com/program-
me-culturel/rencontre-debat-les-
images-aussi-peuvent-mentir
ALI MOUZAOUI. Réalisateur
«L'Algérie ne forme plus de cinéastes»
PHOTO : EL WATAN
El Watan - Vendredi 17 - Samedi 18 avril 2009 - 19
CULTURE
THÉÂTRE RÉGIONAL DE BÉJAÏA
Adaptation de Les Vigiles
de Tahar Djaout
●Le Théâtre régional de Béjaïa (TRB) se tourne de nouveau vers les textes littéraires algériens
pour y puiser «un matériau» pour les planches.
A
près Le Fleuve détourné de
Rachid Mimouni en 2007,
c'est autour de Les Vigiles
de Tahar Djaout d'être
adapté pour le théâtre en
hommage au grand écri-
vain assassiné. Omar Fetmouche, direc-
teur du TRB, qui signe lui-même
l'adaptation et met en scène le spec-
tacle, informe que la générale de la
pièce, dont les préparatifs techniques et
logistiques sont au point, devra être
présentée à la fin du mois de mai pro-
chain à la Maison de la culture de
Béjaïa (la salle du théâtre étant encore
en rénovation et ne devant être livrée
qu’au mois de juillet). Pourquoi l'inté-
rêt pour des textes romanesques qui par
définition n'ont pas été conçus dans
l'optique d'être joués sur les planches ?
Parce qu'il y a une crise du texte théâ-
tral, reconnaît-on et parce que l'hom-
mage et la lutte contre la «culture de
l'oubli» est nécessaire pour perpétuer la
mémoire et l'œuvre des figures mar-
quantes de la culture algérienne, cours, Omar Fetmouche annonce que le
répond-on. Il y a aussi que monter des spectacle s'organisera autour de deux
œuvres d'écrivains emblématiques, au- moments de représentations parallèles,
delà des contraintes techniques propres celui de la narration romanesque et
au passage du registre romanesque à celui de la «structuration dramatur-
celui de la dramaturgie, est une recette gique» proprement dites. L'on est ainsi
qui a ses adeptes en ce moment. convié à une pièce de théâtre, mais
L'expérience de la pièce Le Fleuve aussi à un moment d'intrusion du corps
détourné a été, en effet, couronnée du du roman via des lectures de passages
Grand prix du festival du théâtre pro- pour convoquer le souffle de l'écrivain.
fessionnel et l'on ne sait pas tout à fait Une combinaison dont on est curieux
si l'on a primé le spectacle lui-même où de voir les résultats. La troupe consti-
l'œuvre méritoire de «lutte contre l'ou- tuée, à l'occasion, réunit des comédiens
bli». Un débat à avoir. Pour le travail en plus au moins connus sur la scène, dont
L
'Algérie n'a formé aucun scénariste
depuis l'indépendance», a déploré le
réalisateur Ali Mouzaoui jeudi der-
nier à Tizi Ouzou. Invité du forum Paroles
aux artistes qu'anime mensuellement
Slimane Belharet à la maison de la culture
Mouloud Mammeri, l'orateur n'a pas man-
qué de mettre en lumière les difficultés
auxquelles sont confrontés les profession-
nels du métier. «La formation est le talon
d'Achille du 7e art dans notre pays. Nous
en souffrons beaucoup. Depuis exacte-
ment 1982, l'Algérie a fermé les portes
devant ceux qui voulaient faire carrière
dans ce métier. Il n'y a plus eu de promo-
tions. A l'Institut supérieur des métiers des
arts du spectacle et de l'audiovisuel
(Ismas), les critères de recrutement sont
faussés. Nous avons essayé d'attirer l'at-
tention de la ministre la Culture sur l'état
des lieux du cinéma et avec laquelle nous
avons tenu cinq rencontres. Nous lui
avons exprimé nos besoins ainsi qu'un
canevas pour la formation», a-t-il ajouté.
Sur un autre volet, il a estimé que «le sys-
tème d'Etat casse les ressorts du cinéma»
qui se gère, selon ses dires, «de façon
catastrophique».Il poursuit : «Le cinéaste
n'est pas un salarié. Le travail de création
est art de liberté. Et dire qu'il y a beau-
coup de gens qui prennent un salaire sans
le mériter. A l'ENTV (télévision algérien-
BANDE-DESSINÉE
Concours
international
Le commissariat du FIBDA
est très heureux d'annoncer
la tenue de la seconde édi-
tion du Festival internatio-
nal de la bande dessinée
d'Alger du 14 au 18 octobre
2009. Durant cette manifes-
tation, dédiée à la promo-
tion du 9e art dans notre
pays, qui verra expositions,
rencontres, débats, mais
aussi concerts et work-
shops organisés à Riadh El
Feth, des professionnels,
dessinateurs et scénaristes
de toutes les nationalités
concourront avec des
œuvres originales et
inédites pour d'importants
prix sous forme de trophées
et en numéraire, qui seront
remis par un jury internatio-
nal de haute volée. Ce
concours sera ouvert le 17
avril 2009 à tous les
bédéistes, nationaux et
étrangers sur la présenta-
tion d'une œuvre de bande
PHOTO : D. R.
dessinée originale, inédite
ou éditée entre 2008 et
2009.
Ces prix consacreront les
lauréats selon la décision
d'un jury international :
— Prix du meilleur album
Une œuvre du poète et journaliste martyr, en langue française :
Tahar Djaout, sera adaptée au théâtre 200 000 DA
— Prix du meilleur album
en langue arabe ou
tout autre langue que le
français :
Ahcène Azezni, Belkacem Kaouane, 200 000 DA
Mounia Aït Meddour et autres Rachid — Prix du meilleur projet en
Maâmria. Le premier rôle sera campé cours : 180 000 DA
par le jeune Farid Cherchari qui fait — Prix du meilleur fanzine
également office d'assistant à la mise
en scène pour la pièce. Enfin la
musique est signée par l'inévitable
Yousfi Abdelaziz, dit Bazou. M. S.
ne, ndlr), des personnes qui n'ont pas fait
un mètre de pellicule gagnent plus qu'un
professeur à l'hôpital.»
Agé de 56 ans, Ali Mouzaoui est titulaire
d'un diplôme de metteur en scène de films
d'arts et un diplôme de mastère of Arts ou du meilleur journal de
obtenu à l'Institut supérieur du cinéma de bande dessinée :
l'ex-URSS. De retour au bercail, il se 180 000 DA
consacrera à son métier. Il a réalisé plu- — Prix du meilleur scénario
sieurs films documentaires dont Dda : 120 000 DA
L'Mouloud (film consacré à Mouloud — Prix du meilleur graphis-
Mammeri) et Le Bijou d'Ath Yenni. Il a me : 120 000 DA
aussi produit des films de fiction comme
Début de saison, Les bandits d'honneur de Le style et les sujets sont
Kabylie, Les Piments rouges, Portrait de libres
paysagiste et Mimezrane (la fille aux La clôture des inscriptions
tresses). Il est également conseiller artis- est fixée au 30 juin 2009.
tique dans le film La Colline oubliée de Toutes les modalités et
Abderrahmane Bouguermouh. En 2008, il conditions afférentes au
a obtenu le prix spécial du jury, lors de la concours sont disponibles
8e édition du Festival du film amazigh qui sur site du FIBDA :
s'est tenu à Sétif pour son film Mimezrane. www.bdalger.net.
Ce même court-métrage a eu deux prix Pour toute information sup-
aux Maroc (meilleur film et meilleur scé- plémentaire, s'adresser au
nario). En projet, un documentaire sur la secrétariat du FIBDA 2009
vie et l'œuvre de l'écrivain Mouloud Tel/ Fax : (021) 37-34-79
Feraoun, dont le premier coup de manivel- E-mail :
le a été donné à Tizi Ouzou fin mars 2009. contact@bdalger.net
Ali Mouzaoui a signé, par ailleurs, en Contact presse :
2005, son premier roman intitulé Thirga presse@bdalger.net
au bout du monde, paru aux éditions Dalila Nedjam (commissaire
l'Harmattan. Ahcène Tahraoui du FIBDA 2009)
 El Watan - Vendredi 17 - Samedi 18 avril 2009 - 21

CULTURE

M. LABDAÏ, Mme BRERHI ET M. LEPALUDIER. Universitaires

Partenariat entre Angers et Alger

Le partenariat en matière de recherche universitaire sur la littérature
est en train de se renforcer entre l'université française d'Angers et des
universités algériennes, celle d'Alger en particulier. Les deux
partenaires qui ont déjà réussi deux colloques sur la littérature
africaine et nomade vont signer une convention pour intensifier leurs
échanges. Nous nous sommes entretenu, à ce propos, avec deux
organisateurs du colloque de Djanet, M. Labdaï (université d'Angers)
et Mme Brerehi pour l'université d'Alger, ainsi qu'avec M. Lepaludier de
l'université d'Angers.
Propos recueillis par
Ahmed Ancer à Djanet

Benaouda Labdaï, comment est venue à Angers. Nous pouvons par ailleurs, envisager
l'idée d'un partenariat entre l’université d'organiser des colloques en Afrique du Sud

d'Angers et celles d'Alger et de Blida ?
Comme tu le sais, ma spécialité de recherche
est la littérature africaine anglophone et fran-
cophone, et donc lors d'un colloque sur Albert
Camus, tenu il y a quelques années à Tipaza et
Alger, j'ai rencontré des collègues de l'univer-
sité d'Alger auxquels j'ai proposé l'idée de tenir
des rencontres sur les littératures comparées
anglophone et francophone dans le cadre d'un
éventuel partenariat entre l'université française
d'Angers et celle d'Alger. L'idée ayant fait son
chemin, nous devions organiser un colloque à
Alger. Mais vu que l'université de Tamanrasset
était prête à nous accueillir, et en présence d'un
Sahara situé en plein cœur de l'Afrique, nous
avons décidé avec Mme Brerehi, de l'universi-
té d'Alger, d'aller à Tamanrasset. Le colloque
qui a eu lieu du 1er au 5 avril a eu un énorme
succès avec des invités venus des cinq conti-
nents, puisque des spécialistes de la littérature
sont arrivés d'Australie, des Etats-Unis, de
toute l'Afrique et bien sûr d'Europe dont six ou
sept universités françaises. Nous avons à cette
occasion, créé à Tamanrasset une unité de
recherche qui s'appelle d'ailleurs la «Tam
team», comme nous avons travaillé pendant
deux ans à la préparation de ce colloque qui se
tient ces jours-ci à Djanet. Nous saisissons
cette occasion pour signer un accord de parte-
nariat entre l'université d'Angers et celle
d'Alger. Cette convention permettra d'aller au
delà de l'organisation de colloques, ce qui, au
demeurant, est déjà important pour les ensei-
gnants chercheurs des deux établissements.
Nous allons renforcer dans ce cadre d'échange
la venue à Angers d'étudiants algériens en
lettres et en lettres étrangères pour la prépara-
tion de masters et de doctorats. Nous nous
donnons aussi les possibilités de codirection
de thèses et l'échange d'enseignants et de
conférenciers qui peuvent séjourner à Alger et
maintenant que nous avons établi, grâce à ces
deux rencontres, des rendez-vous à l'avenir.
Laurent Lepaludier, les relations universi-
taires nouées à l'occasion des deux colloques
sur la littératures africaine, coorganisés en
avril 2007 et présentement en avril 2009 par
les universités d'Angers, d'Alger et de Blida,
vont-elles se poursuivre ? Est-ce que ces éta-
blissements ont d'ores et déjà d'autres pro-
jets de recherche ?
Actuellement ces deux colloques ont permis
déjà de prendre contact, ce qui nous intéresse-
rait et c'est le but de notre mission, c'est de
développer et de formaliser des accords, en
particulier avec l'université d'Alger dont un des
projets consiste à établir une convention géné-
rale entre les deux établissements afin d'arriver
à un accord-cadre et à partir de là, établir des
démarches précises d'échange d'étudiants, de
visites d'enseignants, des projets de coopéra-
tion entre des groupes sur des thématiques
appropriées. Nous avons en particulier, un
groupe de recherche en littérature anglophone
qui s'appelle le CRILA qui travaille dans le
domaine de la nouvelle. Nous pouvons égale-
ment d’imaginer d'autres groupes de coopéra-
tion pour d'autres types de recherches avec
l'université d'Alger. Ce qui reste à connaître, ce
sont précisément les projets à venir, même si
nous n'avons pas besoin de tout définir dès
maintenant, mais on peut au moins définir le
cadre dans lequel s'inscrirait ce partenariat.
Est-ce que vous prévoyez d'associer
d'autres universités françaises ?
Pour le moment non, mais c'est envisageable.
Nous essayons d'affiner les relations avec
Alger ainsi qu'avec l'université de Beni Melal
au Maroc qui semble aussi intéressante dans la
mesure où avec l'une et l'autre il y a des for-
mations en traduction et nous avons un pro-
gramme de master de traduction à Angers sur
des problématiques qui sont assez voisines, en
ce qui concerne la traduction de l'anglais au
français. On pourrait, je crois, bénéficier de
ces problématiques.
Mme Afifa Brerehi, quels résultats atten-
dez-vous de ce partenariat qui semble
d'ores et déjà s'inscrire dans la durée grâce
à la réussite de ces deux premiers colloques
? cela, je me réfère aux écrits de Giles Deleuze
Oui, nous sommes à notre deuxième édition,
et si les résultats se font sentir au fur et à mesu-
re que l'on avance dans nos travaux, la finalité
de ce partenariat du point de vue scientifique,
donc des questions que l'on se pose sur les lit-
tératures africaines, c'est finalement une
recherche de la refondation de la lecture des
littératures africaines En d'autres termes, nous
sommes à la recherche de nouveaux cadres de
lecture pour précisément lire autrement les
productions africaines, du Maghreb jusqu'à
l'Afrique du Sud. La nécessité, à ce propos, se
fait d'autant plus ressentir que la production
littéraire n'est plus celle qui était avant les
indépendances et après les indépendances. De
plus, la différence est bien marquée selon les
contextes socio-historiques. Par conséquent,
cette production est radicalement différente.En
proposant donc l'écriture nomade, nous faisons
référence au nomadisme qui est un concept
très chargé dans le sens où on peut l'interpréter
différemment. Dans tous les cas, il s'agit d'ap-
préhender ce concept différemment, soit donc
comme la désignation d'une écriture libre. La
question du nomadisme ne veut pas dire sortir
PHOTO : EL WATAN
Labdaï et Lepaludier, deux universitaires créant
un pont littéralement littéraire, africain,
maghrébin...
du national. Le nomadisme s'inscrit à l'inté-
rieur même du territoire national. Derrière
par exemple pour qui le nomadisme est «une
perpétuelle machine de guerre». En d'autres
termes, il faut à chaque fois réquisitionner ce
qui se présente à nous pour ne pas tomber dans
la fixité ou dans un processus de stéréotipisa-
tion. L'important donc est qu'on a le devoir de
rester toujours en éveil avec une perception
toujours nouvelle, et ce que l'on récuse aujour-
d'hui peut-être interrogé avec l'avers et le
revers d'une question ce qui est éminemment
socio-politique dans le fond.
Est-ce que ce nomadisme a pu dépasser les
notions de métissage pour aller plus loin ,
mener des auteurs africains et autres dans
l'espace de lecture des Algériens ?
Oui, bien sûr ! Le principe, c'est qu'il n'y a
pas de frontières et quand je dis le nomadisme
à l'intérieur…, disons que ce sera une théorie
du «et» soit donc une accumulation. Et avec
l'accumulation, il n'y a plus de restriction, c'est
une ouverture totale. Quand on parle de noma-
disme, on rejette tout ce qui est exclusif au pro-
fit de l'adjonction, donc on a d'ores et déjà
dépassé les notions de métissage pour aller
plus loin. A. A.

MALEK ALLOULA. À L’ESPACE MOÛN

Un poète retrouve son cercle

A l’occasion de la venue en Algérie de l’écri-
vain Malek Alloula, l’espace Noûn
et les éditions Barzakh ont organisé, jeudi
après-midi, une rencontre intéressante avec
l’auteur.
Etalentnbreux
l’espace de deux heures bien pleines, le public fort nom-
a pu découvrir un auteur, un poète et un essayiste d’un
incommensurable et d’une discrétion sans pareille. Le
modérateur de cette rencontre littéraire, Sofiane Hadjadj, des édi-
tions Barzakh, a tenu à préciser, en préambule, que le désir de la
maison d’éditer et rééditer les trois premiers recueils de poésie,
depuis longtemps épuisés, est une façon de dire que Malek Alloula
est un repère de la littérature algérienne vivante. «Les éditions
Barzakh poursuivent leur travail de redécouverte d’un auteur
majeur mais malheureusement quelque peu oublié de la littératu-
re algérienne», dira-t-il. D’une élégance et d’une modestie qui
sied aux grands hommes, Malek Alloula prendra la parole avec
beaucoup d’émotion. D’une voix nouée, l’écrivain s’est dit heu-
reux d’être à Alger. «Etre là parmi vous est un vieux rêve qui se
réalise.» Vivant et travaillant depuis 1969 dans l’édition à Paris,
Malek Alloula a affirmé que la chose la plus importante pour lui
était que ses textes soient accessibles à un public naturel. L’auteur
s’est lancé dans l’écriture depuis quelques années déjà, du temps
où il était étudiant, mais de manière lente et éparpillée. Il a bouclé
la boucle avec la publication de trois recueils, en l'occurrence, Le
Cri de Tarzan, Villes & Autres lieux et Rêveurs, Sépultures suivis
de Mesures Du Vent.Concernant son recueil de nouvelles Le Cri de
Tarzan, la nuit dans un village oranais, édité en 2008, Malek
Alloula estimera que le titre de son livre correspond parfaitement
au chef-d’œuvre cinématographique Tarzan. Avec une écriture
sobre, l’auteur revient sur des souvenirs d’enfance dans un petit
village de l’Oranie et sur cet amour pour le cinéma à l’âge de dix
ans. Lui et ses amis algériens et européens découvrent sur un écran
géant la fabuleuse histoire de Tarzan. Après qu’un petit berger se
plaisait à imiter les cris de Tarzan, c’était au tour de tous les
Algériens de se distinguer par rapport aux Européens pour ce cri
strident. «Ce cri nous singularisé. D’une certaine manière, c'était
une manière de dire que nous n’étions pas comme eux. C’était un
cri un ralliement politique», explique Malek Alloula. En écrivant
ce livre, le nouvelliste révèle le problème de la nostalgie, qui s’est
posée à lui. Cette curiosité pour la langue française, enseignée à
l’époque, est la résultante quelque part d’un développement d’une
résistance vis-à-vis de cette même langue. «Il m’est resté comme
douleur de voir que notre langue parlée était dotée d’un statut
mineur. En fait, cette tendance de raconter des histoires est ancrée
dans une structure orale du récit. Je pense que ce retour à la
langue parlée se fait à travers des petites histoires que je raconte.
Il s’agissait d’une langue qu’on nous faisait acquérir et qu’il fal-
lait être le plus précis possible. Cette langue qui à l’origine n’était
pas la mienne, je la tenais à distance», dit-il. Dans Le Cri de
Tarzan, on retrouve des textes, mettant en scène des personnages
chers à l’auteur, à l’image de son regretté père, décédé en 1982, et
de son frère Abdelkader Alloula assassiné en 1994. Pour faire
revivre certains moments, Malek Alloula a fait appel à la précision
et au décryptage du mot. Une précision faisant partie d’une attitu-
de de self défense. Abdelkader, confie-t-il d’une voix étranglée par
l’émotion, était son alter ego. Quand son regretté frère Abdelkader
s’est éteint, Malek était convaincu qu’il avait perdu la moitié de
ses souvenirs. Inséparables, les deux frères étaient complices dans
le jeu et dans les confidences. «Nous avons vécu au jour le jour
ensemble. Abdelkader est là. Il y a une espèce d’hommage invo-
lontaire et inconscient à la fois. Comme si on parlait de lui, je
disais que je ne suis pas là. Donc, il est là.» Nacima Chabani

Du raisonnement spirituel au mensonge
philosophique
Par Meziane A (*)
epuis mars 2008, le Saint-siège catholique a
D officiellement reconnu que les musulmans
sont désormais et pour la première fois dans
l'histoire des religions monothéistes plus nombreux
que les catholiques, puisque leur nombre a atteint le
chiffre de 1,322 milliard de fidèles, soit 19,2% de la
population mondiale. Aujourd'hui que le monde
chrétien continue encore à célébrer timidement la
journée du 18 avril par des messes solennelles en
l'honneur d'un prêtre nommé «Parfait», qu'on hono-
re au rang de saint et toujours à la manière des cha-
noines de la cathédrale de Paris qui chantaient son
exécution par les musulmans le jour de la fête de
«l'Aïd» au IXe siècle au temps des débuts du calife
Abdarrahaman, qui avait fait de la ville de Cordoue
sa capitale et la porta aux apogées de sa prospérité.
Ce prêtre nommé «Parfait» prêchait la bonne parole
chrétienne au point de convertir ses nouveaux com-
pagnons à la religion chrétienne, il leurs annonçait
que «Jésus était le fils de Dieu, car Dieu lui-même
est le sauveur universel des hommes et que selon la
philosophie chrétienne, le Prophète Mohamed était
un faux prophète, un menteur qui avait séduit un
grand nombre d'hommes».
Dans un temps où la spiritualité s'opposait à la re-
cherche effrénée du pouvoir et des plaisirs charnels
de l'homme, la philosophie s'est placée dans une
étrange contradiction, puisque d'un côté, elle répond
à un appel intérieur évident et d'un autre côté, elle
existe seulement sous forme technique si difficile
d'accès à l'exception pour quelques spécialistes qui
peuvent en apprécier les travaux. Si pour les Ro-
mains, la spiritualité venait du mot Spiritus, qui vou-
lait dire esprit, alors que pour les Grecs, la philoso-
phie voulait dire littéralement «l'amour de la
sagesse», car elle se présentait comme un savoir to-
talisant une réflexion visant à une interprétation glo-
bale du monde et de l'existence humaine. Depuis
l'antiquité, différents buts ont été attribués à la philo-
sophie de la recherche de la vérité à celle du sens de
la vie et du bonheur, car elle est une confrontation de
ses opinions à celle de tierces personnes, comme elle
peut également se concevoir comme une création,
une analyse ou comme une médiation sur des
concepts. La philosophie, en réalité, n'a pas d'objets
d'études propres à la différence des sciences hu-
maines ou des sciences formelles, auxquelles elle est
et a été intimement liée, car la philosophie a toutefois
une prédilection pour certains domaines, tels que la
logique, la métaphysique et la théorie de la connais-
sance. L'approche philosophique entend donner les
éléments de culture indispensables pour comprendre
la complexité du monde de la vie, puisque le besoin
de comprendre mérite d'être nourri avec la raison,
sans qu'il lui soit offert des réflexions austères, car il
n'y a qu'une seule manière de couper l'élan vers la
philosophie afin d'en faire un moyen hermétique et
intellectuel. C'est avec une portée sur la pure érudi-
tion. Faire de la philosophie dans ses réflexions au
point d'y voir dans ces mots une violence ou un cha-
grin au lieu d'y trouver une beauté ou une tendresse
ne peut être remédié que par un discernement intelli-
gent, sans jamais oublier de garder le cap sur le véri-
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table «amour de la sagesse» , dans sa portée de cultu-
re globale et vivante, tout en lui redonnant son sens
plein, celui qui aime le savoir et la sagesse dans le
dessein de retrouver la jonction idéale avec l'autre
sens qui désigne «la spiritualité».
Dans une philosophie basée sur le discernement, au
XVIIe siècle le cardinal de l'Eglise catholique de la
ville de Vienne, Melchior Klessel, qui après avoir
changé de doctrine religieuse en se convertissant du
protestantisme au catholicisme, a réussi, trente ans
en avance sur son temps, de prévoir le moyen de
mettre un terme à la guerre fratricide de religion
entre les protestants et les catholiques et de per-
mettre une paix globale sur le continent européen.
Parce que la question religieuse divisait l'Europe du
XVIIe siècle entre deux camps, qu'une haine féroce
était née entre les catholiques et les protestants, au
point que les jésuites voulaient éradiquer le protes-
tantisme de l'Europe, d'où la contre-réforme battait
son plein. Le cardinal Melchior Klessel, qui n'avait
jamais oublié que derrière la question religieuse il y
a des êtres humains, eut le courage de rappeler dans
sa réflexion qu'en érigeant des principes en règles
absolues et en recherchant à les imposer par force,
on ne peut que semer la mort et la désolation, car une
paix où le vainqueur anéantit le vaincu et lui impute
toute la responsabilité, ne peut être durable, puisque
le vaincu cherchera toujours à se venger et la guerre
repartira de plus belle, d'où il préconisait, pour la
première fois en Europe, le moyen de la négociation
entre les belligérants et cela juste au début du conflit
qui a duré trente années et qui avait fait pas moins de
quatre millions de morts dans les rangs des chré-
tiens.
Comme trente ans après que Melchior Klessel a été
emprisonné pour sa réflexion sur la réconciliation et
que cette guerre fratricide avait transformé l'Europe
centrale en champ de bataille, les grandes puissances
européennes décidèrent enfin de se mettre autour
d'une table pour négocier une paix durable entre les
belligérants. Cette première négociation de paix, qui
a été réalisée sur le sol européen, avait réussi grâce à
la volonté des hommes, à suivre la réflexion de Mel-
chior Klessel pour établir un modèle de cœxistence
entre voisins européens et où chacun aujourd'hui a
appris à tolérer l'autre, reste malheureusement une
réussite à demi-mesure, puisque malgré des mois de
négociation, les juifs et les musulmans en tant que
monothéistes vivants en Europe sont restés exclus de
ce processus de paix, ce qui aurait changer la donne
en évitant les drames colonialistes et les massacres
interreligieux que le monde contemporain connu de-
puis cette date historique où la logique philoso-
phique dans sa jonction de la raison spirituelle avait
réussi de rapprocher à jamais des réflexions oppo-
sées des protestants et des catholiques.
Parce qu'il est dit dans le Coran au Verset 46 de la
sourate 29: «Et ne discutez que de la meilleure façon
avec les gens du Livre» et «Dites : nous croyons en
ce qu'on a fait descendre vers nous et descendre vers
vous, tandis que notre Dieu et votre Dieu est Le
même et c'est à Lui que nous nous soumettons», que
durant la période du Moyen-Âge où la civilisation
musulmane était à son apogée sur le sol de péninsule
ibérique, juifs et chrétiens vivaient avec les musul-
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mans dans une atmosphère de tolérance interreli-
gieuse jamais égalée jusqu'à nos jours, car non seule-
ment les églises et les synagogues étaient autorisées
a être construites sur le sol musulman, mais elles y
étaient même financées par le pouvoir musulman, à
l'instar de la synagogue Santa Maria la Blanca de To-
lède, qui fut réalisée en 1180 et que son rabbin
Ephraïm, suite à l'inquisition et la Reconquista pour
échapper à la persécution chrétienne, abandonna
avec tant d'autres juifs l'Espagne et se réfugia au Ma-
roc avant de s'y installer à Tlemcen en Algérie, où il
fut adopté une nouvelle fois par les musulmans pour
devenir l'un des rabbins les plus prestigieux du ju-
daïsme.
Parce que depuis le temps où le monde parlait arabe,
les judéo-chrétiens n'ont fait que dominer les musul-
mans, alors, parce que le monde contemporain est
dominé par la bêtise humaine, les monothéistes n'ar-
rivent plus à adopter cette tolérance interreligieuse
qui fut au Moyen-Âge un salut pour l'ensemble des
communautés religieuses sur le sol de l'Islam et que
les événements obscurs du 11 septembre 2001 sont
venus nous rappeler le réel danger de ce blocage de
compréhension mutuelle, qu'une série de rencontres
interreligieuses se sont déroulées au Qatar depuis,
afin que la haine de l'autre soit dominée par l'amour
de son prochain au XXIe siècle.
Suite aux événements des caricatures des Vikings et
à la contreverse du discours tenu par le pape Benoît
XVI à Ritisbonne en 2006 ainsi que d'autres événe-
ments de même caractère, mais sans une propaga-
tion généralisée dans les médias occidentaux, afin
que cette nouvelle initiative du dialogue interreli-
gieux du Qatar ne soit pas détruite.
Le prince jordanien Ghazi Ben Mohammed Ben Ta-
lal avait, lancé en 2007, une autre initiative pour faire
rapprocher les croyances des religions monothéistes
sous la bannière d'un seul Dieu et de faire du dia-
logue interreligieux mondial une initiative vers l'es-
poir de voir la paix dominer sur la vision actuelle de
haine et de guerre, ce qui a permis en juillet 2008 de
tenir pour la première fois à Madrid une conférence
mondiale sur le dialogue interreligieux, sous la di-
rection du souverain d'Arabie Saoudite et en présen-
ce du roi Juan Carlos ainsi que du secrétaire général
du Congrès juif mondial et le cardinal responsable
du dialogue avec l'Islam pour le Vatican.
Comme cette initiative avait porté ses fruits dans le
cadre du rapprochement interreligieux, un forum du
dialogue interreligieux a été initié à Rome en no-
vembre 2008, où étaient présents en plus du pape
Benoît XVI, Shimon Pérez ainsi que le mufti de la
Bosnie, comme président de la délégation musulma-
ne, afin de représenter non seulement les musul-
mans, mais aussi le message de la captation de l'héri-
tage européen par le sol christianique et de contrer
les défis de l'enfermement, de l'ignorance et l'étroi-
tesse de vue pour que le monde occidental et ses ni-
hilistes comprennent la vraie raison spirituelle du
message de Coran parmi les religions monothéistes
et les minorités religieuses du monde. Si aujourd'hui
le Coran est pour la majorité des Occidentaux un
mystère planétaire, car seulement un siècle après son
avènement, la religion musulmane était déjà prati-
quée de l'Espagne à la Chine, au point de devenir le
Entreprise privée recrute
1) Cadres financiers et comptables
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et chauffeurs
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(candidatures de la région d’Alger)
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(1re partie)
Livre sacré d'un cinquième de l'humanité actuelle,
soit 1,3 milliard de femmes et d'hommes, alors si
pour certains nihilistes du monde judéo-chrétien ain-
si que des prêtres et des rabbins, le Coran n'est
qu'une pure création du Prophète Mohamed , car
constitué par le calife Othmane et établi dans son
corpus de la vulgate actuelle par le calife omeyyade
Abd-al-malik, avec 114 chapitres appelés sourates et
composées de 6219 versets, après une incroyable
synthèse entre plusieurs collecteurs traditionnistes
qui ont essaimé à partir du IXe siècle les récits du Co-
ran, tout en affirmant que des éditions européennes
du Coran existent avec des variantes allant de 6211 à
6218 versets, ce n'est que parce que l'Islam est sou-
vent vu avec animosité en Occident, malgré la pré-
sence de millions de musulmans dans leurs pays, car
les intellectuels et les écrivains musulmans trans-
mettant le message de l'Islam dans leurs écrits, ne
sont mis en première ligne par les médias occiden-
taux que lorsqu'ils écrivent dans la logique du men-
songe philosophique pour faire transmettre la raison
de la religion musulmane d'une façon erronée
puisque souvent, ces gens ne sont même pas
conscients de leur besoin de conformistes à leur reli-
gion, car ils vivent avec l'illusion qu'ils suivent leurs
propres idées et penchants et que les opinions finales
représentent l'aboutissement de leur propre réflexion
pour satisfaire les besoins idéaux des autres au point
d'affirmer que le Prophète Mohamed, fondateur de
l'Islam, cache encore des secrets.
Car cet homme, qui est à l'origine d'une religion et
d'une civilisation, était de grand savoir et de grande
sagesse, puisqu'il ne manquait jamais quand il reve-
nait de ses voyages de caravanier d'apporter avec lui
les manuscrits qu'ils dévorait seul à l'abri des re-
gards, car si pour certains commentateurs le Prophè-
te Mohamed était illettré (ummi), cela ne renvoie pas
forcément à l'illettrisme en tant que tel et ne prouve
en rien, puisque à l'instar d'une si grande partie des
habitants de La Mecque, le Prophète Mohamed n'ap-
partenait pas à une religion monothéiste et que le
mot illettré désignait à cette époque un homme sans
livre, révélé dans un monde de païens, tout en
confondant dans un mensonge philosophique et une
ignorance historique la situation du Prophète Moha-
med» à celle du temps où au IIIe siècle, le paganisme,
qui avait commencé à connaître une évolution parti-
culière afin de traverser le passage vers le christia-
nisme après son influence néoplatoniste, et où les
polythéistes appelés illettrés se convertissaient dans
la foi monothéiste pour devenir des nobles lettrés,
ignorant dans leurs écrits que le Coran avait bien
confirmé par cinq reprises que le Prophète Moha-
med était bien «ummi», donc illettré au sens propre
de notre temps, celui de ne pas savoir lire et écrire,
puisque comme il est mentionné dans le premier ver-
set coranique, il est bien demandé au Prophète de
l'Islam de «lire» lorsque l'ange Gabriel lui demanda:
«Lis, au nom de ton seigneur qui a créé» et non de
«croire», comme affirment certains écrivains musul-
mans à tendance nihiliste vivant en Occident.
(A suivre)
Meziane A.
(*)Ancien élève de l'Ecole des sciences
philolgiques de la Sorbonne
Importante société privée
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minimum
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Les candidats intéressés doivent trans-
mettre leur CV et une lettre de motiva-
tion manuscrite à l’adresse
suivante :
Publicité
BP 523, Didouche Mourad, Alger.

Monsieur le Président. Choisir
entre Mandela et Mugabé
Par Haïder Bendrihem(*)
'Algérie s'enfonce dans une crise poli-
L tique sans fin, rythmée par la misère, le
chômage, les harraga, la prostitution à
grande échelle, la drogue et enfin une démis-
sion du peuple qui aura des conséquences né-
fastes pour la stabilité et la sécurité du pays
avec des risques d'émeutes et de manifesta-
tions, des pillages et surtout des morts. L'éco-
nomie nationale est à l'arrêt, les investisseurs
ne sont plus attirés par les affaires, malgré la
manne d'argent miroitée par les pouvoirs pu-
blics, et les rangs des chômeurs vont en gros-
sissant de plus en plus. Les Algériens s'in-
quiètent de l'insécurité croissante, du risque
de perte de leur emploi, de leur capacité de-
main à nourrir leurs familles avec le kilo-
gramme de pomme de terre à 120 DA. Le
tout se déroule à la face d'un monde interlo-
qué et qui se demande comment un pays
comme l'Algérie peut se permettre le luxe
d'une telle aventure, d'une telle inconscience
gouvernementale, alors que la planète entière
s'organise pour faire face à une crise finan-
cière d'une ampleur inégalée. La majorité de
vos conseillers. M. le Président ne vous
conseille plus, la majorité de vos ministres ne
gouverne plus, mais s'accommode pour vous
brosser un tableau idyllique d’une Algérie
qui n'existe que dans leurs fantasmes et ima-
ginations. La réalité est tout autre M. le Prési-
dent. Votre programme électoral énumère
des réalisations durant la décennie écoulée de
votre règne, notamment la création de 6 mil-
lions de postes d'emploi, la livraison de 1,5
million de logements et un taux de croissance
hors hydrocarbures de 5% en moyenne.
Comme les champs politique et médiatique
sont fermés, votre bilan n'a pas fait l'objet
d'études et de débats contradictoires. On se
permet de rappeler à vos conseillers et mi-
nistres à travers des statistiques émanant du
PNUD, de la Banque mondiale et de la
Banque d'Algérie quelques preuves et argu-
ments qui prouvent que ce bilan trop positif
est loin de refléter la réalité.
l- L'actuelle crise des denrées alimentaires de
première nécessité, dont la pénurie de
pommes de terre, provient essentiellement
du fait que la gestion des fonds alloués aux
agriculteurs a échoué et que ces fonds échap-
pent à tout contrôle. Cette situation de fait a
empêché les agriculteurs de métier de béné-
ficier de cette manne d'argent public qui, si
elle avait été réellement investie dans l'agri-
culture, nous aurait évité ces grosses pénu-
ries et ces flambées de prix. Toujours pour
des raisons d'enrichissement illicite, ces
quelques cercles privilégient l'importation
des denrées alimentaires à la production al-
gérienne. Malheureusement pour l'Algérie,
les dettes douteuses de ces agriculteurs dou-
teux ont été effacées par une simple signatu-
re, à l'occasion de la campagne présidentiel-
le, sans évaluation, afin de cacher les
bénéficiaires de ces milliards. Le secteur
agricole aurait pu, conjointement avec
d'autres, accélérer la croissance, réduire la
pauvreté et préserver durablement l’environ-
nement.
Voilà pourquoi l'Algérie, qui devrait être le
grenier de la région, importe annuellement
plus de 5 millions de tonnes de blé et la factu-
re de l'importation du blé en Algérie pour les
11 derniers mois de l'année dernière a atteint
l'équivalent de 900 millions de dollars.
2- Avec une consommation annuelle estimée
à près de 3 milliards de litres, l'Algérie est le
premier consommateur de lait au Maghreb.
Acteur clé de l'industrie agroalimentaire, cet-
te filière reste cependant fortement dépen-
dante de l'importation de poudre de lait. A
noter que la facture de l'importation de lait en
poudre est estimée à 600 millions de dollars
par an.
3- La croissance de la facture des importa-
tions des produits pharmaceutiques (1,4 mil-
liard de dollars en 2007 et près de 1,3 milliard
de dollars pour les 9 premiers mois de 2008)
d'une part, et la décroissance de l'industrie lo-
cale, d'autre part, montrent encore une fois la
El Watan - Vendredi 17 - Samedi 18 avril 2009 - 23
I D É E S - D É B AT
dépendance de notre pays dans tous les do-
maines stratégiques.
4- L'enjeu de l'importation du sucre et, évi-
demment, le contrôle total de ce marché met
le pays dans une situation de quasi-monopole
de quelques importateurs privilégiés qui pé-
nalisent d'abord le citoyen contraint de payer
le prix fort en l'absence d'un mécanisme éta-
tique de régulation et ensuite le marché de
l'industrie du sucre jadis important. A noter
que l'Algérie, pays dépendant de l'importa-
tion, consomme mensuellement quelque 80
000 tonnes de sucre.
5- L'importation de double concentré de to-
mates est un point de non-retour dans cette fi-
lière stratégique de l'agroalimentaire.
Les conserveurs, agriculteurs producteurs de
tomates industrielles et les travailleurs poin-
tent du doigt ce qu'ils ont assimilé à une véri-
table mafia du concentré de tomates d'impor-
tation. La complicité de certains cercles du
pouvoir avec ces importateurs risque de
mettre à genoux la trentaine d'unités de trans-
formation de la tomate industrielle du pays
dont 26 implantées dans les wilayas de l'est
du pays.
6- C'est le même constat qu'on peut faire des
secteurs du textile et du cuir qui, jadis étaient
les fleurons des industries légères et aujour-
d'hui manifestement ont du mal à résister à
cette libéralisation sauvage de l'économie al-
gérienne. Sur les 200 000 postes d'emploi
existants, seuls 44 000 ont pu être sauvegar-
dés, dont 26 000 relèvent du secteur public.
Un pays, qui importe son blé, son lait, sa
pomme de terre, sa tomate, son sucre, son
huile de table, ses habits et ses médicaments
de l'étranger, peut-il se targuer de parler d'in-
dépendance et de souveraineté ?
La part des importations alimentaires dans
les importations totales passe de 16,2% en
1969 à 38% en 2008. Le taux est très élevé
comparativement à ceux de la Tunisie et du
Maroc (moins de 10%). Le CNES a recom-
mandé déjà dans un rapport en 1997 que
compte tenu du degré important de dépen-
dance alimentaire, le gouvernement devrait
placer la croissance agricole et la sécurité ali-
mentaire du pays au centre des objectifs stra-
tégiques. Malheureusement, 10 ans après,
non seulement le degré de dépendance ali-
mentaire n’est pas résolu, mais l'institution
qui a fait ce travail remarquable est devenue
elle-même dépendante des analyses des bu-
reaux d'études et bureaux conseils étrangers,
malgré les rapports de haut niveau produits
avant son redressement, selon les normes du
plan et le limogeage de son président, Men-
touri, et son remplacement par un dignitaire
du système. Comme on a dissout le Conseil
supérieur de l'éducation en 1999 et anéanti la
Cour des comptes, le premier servira à mieux
maîtriser la régulation et la seconde servira à
assurer le contrôle, ce qui fait défaut à notre
pays. Ce qui nous laisse penser que «l'anar-
chie est bien structurée», comme l'a si bien
signifié Djillali Liabès. Par ailleurs, l'envi-
ronnement général des investissements dans
l'industrie agroalimentaire et pharmaceu-
tique demeure, comme dans les autres sec-
teurs, contraignant. A ce titre, rappelons que
l'Algérie est classée au 132e rang sur 181 pays
en ce qui concerne le climat des affaires
(Doing Business 2009). Les prévisions du
Fonds monétaire international pour l'Algérie
ne sont guère rassurantes. Selon cet organis-
me, l'importation des produits de consomma-
tion durant les quatre prochaines années en
Algérie devrait connaître une hausse specta-
culaire. De 32 milliards de dollars en 2008,
elle doit passer à 47 milliards de dollars en
2012. Dans quel secteur comptez-vous pla-
cer les 3 millions d'emplois que vous promet-
tez dans votre programme ? Votre politique
ne crée ni richesses ni emplois et la preuve est
donnée par le FMI qui prévoit une augmenta-
tion de la facture des importations au détri-
ment de la production nationale.
Comment peut-on parler de promotion de
l'investissement en Algérie lorsque, pour des
intérêts égoïstes, ces cercles autour du pou-
voir se comportent en véritables prédateurs et
saboteurs de l'économie nationale ?
On n'a qu'à faire une petite évaluation d'une
décennie de privatisations et on se rend
compte du massacre économique et social et
du coup le monopole a changé de camp, un
mot magique de ce pouvoir, du monopole pu-
blic au monopole privé. Les termes évalua-
tion, valorisation, remise en cause ou démis-
sion n'existent pas dans le lexique
politico-écononomique de ce pouvoir autiste
et aveugle. Un simple exemple de ce dys-
fonctionnement de gouvernance : comment
peut-on donner le monopole du transport des
étudiants à une société privée, alors qu'une
entreprise publique comme l' ETUSA est en
train d'agoniser. Le coût de ce cadeau payé
par le Trésor public est de 1 million de dinars
chaque mois. Le service public est devenu
du kofr politico-économique chez nos gou-
vernants. Alger est devenue une ville clo-
chardisée par ce type de transport qui ne ga-
rantit ni service public au citoyen ni respect
pour l'environnement et qui est responsable
de beaucoup d'accidents qui font de l'Algérie
la 1re dans le monde arabe et la 4e au monde en
termes d'accidents de la route. Dans un tel
marasme économique et social, on ne peut
plus parler ni de dignité ni d'honneur, car
l'être humain qui a faim tend à s'apparenter à
un être handicapé dans sa dignité. Il est triste
de constater que le pouvoir en place a conduit
ce pays promis à un bel avenir, à un si misé-
rable sort. II en résulte la grave crise écono-
mique, institutionnelle, politique et sociale
que le peuple algérien vit dans l'amertume,
tout en se disant chaque jour que la veille
c’était encore meilleur. M. le Président, après
trois mandats de pouvoir sans partage, vous
êtes dans l'obligation de faire un geste envers
le peuple, en général et l'opposition, en parti-
culier si vous voulez épargner au pays une
crise grave et sans précédent. La raison peut-
elle l'emporter sur la faiblesse humaine des
sentiments qui ne sont pas des vertus des
hommes d'Etat. Vous pouvez ainsi proclamer
à travers une déclaration à la nation le retour à
la vie politique normale par l'autorisation de
création de partis politiques, d'associations et
de syndicats ainsi que l'ouverture du champ
médiatique par la création de nouveaux titres
de presse et de nouvelles chaînes de télévi-
sion dans un esprit de réconciliation nationa-
le. Les pratiques politiques ayant été assai-
nies. Vous pourrez alors envisager dans un
deuxième temps de dissoudre l'Assemblée
nationale afin de permettre l'émergence
d'une nouvelle majorité pluraliste plus repré-
sentative des sensibilités de l'opinion. En
clair. choisir de gouverner moins seul. M. le
Président, vous ferez une lourde erreur de
croire que vous pouvez faire l'économie de
tels gestes en jouant la carte du pourrisse-
ment. Ni les opérateurs économiques, ni la
population, ni les forces de l'ordre n'ont le
même calendrier en tête. Le ras-le-bol est gé-
néral et si on ne fait pas de gestes forts envers
la population et la classe politique, le pays en-
tier risque de balancer dans l'incertitude et
l'anarchie avant même la fin de votre mandat.
Voilà pourquoi le Président doit sans tarder
parler à son peuple, lui annoncer par des
gestes forts qu'il entend améliorer la substan-
ce de notre jeune et fragile démocratie. Lui
dire qu'il reste proche des préoccupations de
ses concitoyens et qu'il a choisi entre le choix
de ses proches et l'accomplissement de sa
noble mission au service de la nation. Le ras-
surer ainsi sur sa volonté de mettre le plus ra-
pidement possible le pays en état de marche
après rétablissement de l'ordre politique. En
agissant ainsi, en reconnaissant avec simpli-
cité que vous n'êtes pas infaillible, le Prési-
dent se grandirait et montrerait qu'il est exact
au rendez-vous fixé avec son peuple par l'his-
toire. Vous avez le choix de finir le reste de
votre vie en grand homme, à l'image de Man-
dela, en instaurant la démocratie et en garan-
tissant les libertés ou finir comme un Muga-
be, honni par la planète entière, en ne laissant
que désordre et mépris. H.B.
(*) Coordinateur national du parti El
Badil. parti non agréé
MAÎTRE KARIM ACHOUI
Futur Barack
Obama français ?
Par Leïla Benammar Benmansour (*)
arim Achoui, avocat pénaliste français est, ces dernières années, au milieu
K d'une tourmente qui ne finit pas de faire couler beaucoup d'encre et qui
s'amplifiera certainement lors de son procès attendu pour 2010, qui l'innocen-
tera ou le condamnera dans l'affaire Antonio Ferrara. Ce dernier, connu dans le
milieu du grand banditisme parisien, s'évada de prison le 12 mars 2003. On ac-
cusa Me Achoui, qui était son avocat, d'avoir aidé à cette évasion. Il nia.
D'abord condamné à sept ans de prison, sans preuves, dit-on, Me Karim
Achoui a enfin été libéré sous caution, grâce au soutien de certain de ses pairs,
grands noms du barreau parisien et grâce surtout à un formidable mouvement
de solidarité citoyen organisé en comité de soutien et à sa tête Rachid Nekkaz,
homme politique français (Parti social démocrate). Ce dernier planta une tente
devant la maison d'arrêt de Nanterre, où était détenu Me Achoui, et décida
d'une grève de la faim jusqu'à la libération du condamné sans preuves. C'est lui
qui paya les 50 000 euros requis pour sa mise en liberté conditionnelle le 4 fé-
vrier 2009. Libéré sous caution certes, mais libéré quand même, Me Achoui,
crée, dès sa sortie de prison, une fondation contre les injustices (www.fonda-
tionkarimachoui.org). L'avocat écrit sur son blog «50 jours de prison m'ont fait
prendre conscience comme jamais d'une' injustice criante : les condamnés
sans preuves, j'en fais partie. Ils représentent près de 10% des détenus, soit
6300 personnes. C'est inacceptable dans un état de droit. L'avocat que je suis,
le condamné sans preuves que j'ai été, a décidé de réagir en créant une fonda-
tion contre les injustices». A travers les médias de masse, Me Achoui est cloué
au pilori en tant qu'«avocat du milieu». On lui reproche d'être devenu, au fur et
à mesure de son ascension, plus qu'un avocat du milieu, un ami du grand ban-
ditisme parisien. Et par extension, d'être devenu lui-même du milieu. On lui
reproche son train de vie, trop beau pour être celui d'un avocat qui ne vivrait
que de ses honoraires. Maître Achoui ré-
cuse toutes les accusations et reproche à
la presse l'acharnement contre sa person- Me Karim Achoui est
ne. «J'ai le très net sentiment d'avoir sou- l'objet d'une tentative
vent été, et de le rester plus souvent qu'il
ne le faudrait, le petit canard noir qui
d'assassinat le 22 juin
empêche les choses de tourner en rond, 2007 en plein cœur de
qui dérange le jeu, qui change les Paris. Poumons
donnes, qui perturbe les règles», écrit-il perforés, il en échappa
à l'intention de ses détracteurs (Karim par miracle. Ce qui fit
Achoui. L'Avocat à abattre. P131). Me
Karim Achoui a été l'objet d'une tentative dire à ses ennemis qu'il
d'assassinat le 22 juin 2007 en plein cœur paya le prix de ses
de Paris. Poumons perforés, il en échap- «extravagances»
pa par miracle. Ce qui fit dire à ses enne-
mis qu'il paya le prix de ses «extrava-
gances». L'affaire Karim Achoui est devenue une affaire d'Etat du fait que
l'avocat a publié un livre en 2008 L'avocat à abattre, dans lequel il cherche à
comprendre le «qui» et le «pourquoi ?» de cette tentative d'assassinat. Il parle
de complot qui tendrait à l'éliminer du barreau, parce que remportant trop de
succès, il serait devenu gênant. Ce livre, véritable brûlot et best-seller, a été dis-
séqué par les pour et les contre Karim Achoui. Invité des chaînes de télévision
françaises, l'avocat est révélé au public qui découvre en cet homme quelque
chose d'exceptionnelle. Il est, en effet, aux autres en rien pareil. Cet homme,
beau, séduisant, élégant, raffiné jusqu'au bout des ongles, qui force l'écoute et
le respect et qui s'exprime avec aisance, au timbre parfait et posé, a tout d'un
homme d'Etat. L'erreur judiciaire, si elle est prouvée, permettrait à cet homme
aux multiples capacités d'être le futur Barack Obama français, car il pourrait et
saurait être un homme politique d'envergure. En effet, il est de ceux qui draine-
rait les foules au seul son de sa voix et à la seule apparition de sa personne si
imposante. Les forum sur internet témoignent de l'engouement autour de sa
personne. Elégant à souhait avec ses costumes «Smalto» comme il aime à le
préciser, pour en rajouter et titiller les jaloux, cultivé plus que de raison, il n'est
pas de journalistes qui n'aient pas été déstabilisés par tant d'assurance et de ré-
parties. Ses fans s'en régalent et les vidéos font le bonheur des internautes. En
dehors du fait que cet homme ne s'est pas retrouvé grand avocat du barreau pa-
risien par miracle, car ses études furent prestigieuses, et il fut classé «parmi les
premiers des mille cent diplômés» (idem p 130), il a pour lui ce que personne
ne peut lui disputer et en cela même ses détracteurs sont d'accord, il a en effet
une présence qui impose. De quelques côtés qu'on se tournerait pour essayer
de trouver un défaut, on se retrouverait bredouille. «Mais il y eut une faille, une
faille de taille», (idem p l06), écrit-il. Mais laquelle ?
Son honneur est désormais entre parenthèses, il faudrait qu'il soit blanchi. Et le
futur Barack Obama français, qui en a non seulement la stature, mais aussi les
compétences, a une mission majeure, celle de gagner son procès dans l'affaire
Ferrara. Cette affaire, dont beaucoup savent son innocence, et ils sont nom-
breux à le croire parmi ses pairs, est malgré tout une faille et non des moindres
dans ce parcours prodigieux qui est le sien. Me Karim Achoui avait-il le choix
de sa clientèle ? En lisant son livre, et si nous avons bien compris ses propos, il
est clair que non. Longtemps, dit-il, il est resté sans travail : «Je me retrouvais
donc avocat virtuel, sans patron, sans contrat et sans robe. Mon nom ou plutôt
mon prénom à consonance arabe ? Je compris très vite que même avec la
robe d'avocat qui est dans la tradition française une manière de mettre, dans
la confrérie, tout un chacun au même niveau, je n'étais pas, d'emblée, accep-
té.» (idem p 130). Mais dirait-on, il aurait pu faire un autre droit que le pénal. Il
a goût du risque, cela s'entend. Fils d'un ouvrier algérien, kabyle, il a travaillé
dur pour atteindre le firmament. Il avait jubilé d'être devenu, à force de travail
en à peine quelques années, l'incontournable avocat pénaliste parisien «avec
lequel il fallait désormais compter» et il ne pouvait aussi bien réussir s'il
n'avait pas en plus des capacités, une dose de génie. En gagnant son procès et
en créant son parti, si jamais il lui en venait l'idée, Karim Achoui découvrirait
qu'il n'y a que la politique qui lui donnerait la dose d'adrénaline nécessaire à sa
résurrection. L. B. B.
(*) Docteur en communication
 El Watan - Vendredi 17 - Samedi 18 avril 2009 - 27

JEUX - DETENTE
HORIZONTALEMENT : 1.Extraordinaires 2.Scamandre. Quinze sur 15 N° 2254
Du l’ancienne Thaïlande 3.Praséodyme. Rides fugaces.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Mots Croisés N°3184
Astate. Equipe phocéenne 4.Amertume profonde. Montagnes Par M. IRATNI
de Crète. Pascal 5.Ville du Nigeria. Notation en marge. Habile 1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
6.Liquide nourricier. Poisson. Amérindien 7.Acharnement. 2 I
Mère de Titans. Chose latine 8.Additionnées d’un corps sim- II
3
ple. Contâmes 9.D’un auxiliaire. Foyer lumineux. Parie
III
10.Points opposés. En Suisse. Ville d’Allemagne 11.Sans 4
IV
équivoque. Moyen de transport 12.Déraisonnable. Ecimiez 5
V
13.Petite patronne. Possessif. Grivois 14.Note. Ultime levée.
6 VI
Entre trois et quatre. Réunion de chefs. Item 15.Fleuve
d’Irlande. Nécessaire. Greffa. 7 VII
VIII
8
VERTICALEMENT : 1.Genre de peinture 2.Riposte. IX
9
Prévoir 3.Anonyme. Etat d’Amérique. Demi-mouche 4.Note. X
Escrimeur. Est mis à l’index 5.Tir. Garde en mémoire 10 HORIZONTALEMENT
6.Obscurité profonde. Organisme de santé. Cours primaire 11 I- Mouvement d’incertitude. II- Avare. III- Qui s’écartent
7.Ardoise. Astate. Charges de baudet 8.Lasseraient. Fruit à du bon sens. IV- En effet - Aide. V- Port du Yémen - Pareil.
12 VI- Oiseau - Dans. VII- Etain - Limite fixée dans le temps.
pépins 9.Réalisas. Petit cube. Reste de poisson. Personnel VIII- Corps céleste - Bon père avant d’être belle mer. IX-
10.Ici. Fin de verbe. Roche sédimentaire. Technétium 13 Utilisée en peinture. X- Enveloppe d’oreiller - Individus.
11.Adoucir. Cube 12.Prenait sur papier. Rancœur 13.Métal 14 VERTICALEMENT
symbolique. Finissais 14.Fabuliste grec. Fin de soirée. 1- Qui vise au scandale. 2- Camarade de collège.
Pronom. Item 15.Distança. Ça suffit ! Lettre grecque. 15 3- Soigner en ouvrant - Travaille du postier. 4- Croisé
pour mieux arroser - Salpêtrée. 5- Imbécile - Issues.
SOL. QUINZE SUR 15 PRECEDENTS : HORIZONTALEMENT : VERTICALEMENT : 1.EMBLEMATIQUES 2.XERES. NOS. ABO 6- Phase d’une évolution - C’est-à-dire. 7- Egard.
8- Assassina - Ville de Hongrie. 9- Plante. 10- Réfléchi
1.EXPLOITATIONS 2.MERIDIONALE. API 3.BRISE. UT. SIMPLE 4.LES. 3.PRISON. FEMELLES 4.LIS. NEPES. RAINE 5.ODES. CRU. CASSER - Causes de grisaille.
SURET. LUEUR 5.ESON. RI. RA. TRIS 6.NECESSAIRE 7.AI. 6.II. UREE. AMIS. TE 7.TOURISTES. TET 8.ANTE. SERTI. RAIT 9.TA.
PRETENDUES 8.FEU. ERSES. NET 9.INES. ASTI. ET. NA 10.QOM. CM. TRANSISTORS 10.ILS. AIDE. ERNE 11.OEIL. RUSER. SNOB
ISERAN 11.USERAIT. TR. SUAT 12.LASSERONS. QI 13.SALIS. 12.MUTEE. TAS. TRI 13.SAPER. SN. NUQUES 14.PLUIE. EN. EILE SOLUTION N° 3183
TARENTULE 14.BENET. IS. OREES 15.DOSERENT. IBIS. 15.FIERS. ETANT. EST.
HORIZONTALEMENT
I- ESOTERIQUE. II- SAGOUIN - TL. III- SURIN - SOIS.
Biffe Tout N° 2254 ADEQUAT - ARCHAIQUE - BAIN - BOND - IV- OTE - ERABLE. V- UE - ACON - EN. VI- FRUC-
TUEUSE. VII- FIRMES. VIII- LE - ESSE - BR. IX- OS -
CHEF - COURBETTE - DEBUSQUER - ESTE. X- ROC - ASTUCE.
T G E E E E U Q I N O C A L L RÈGLE DU JEU
DUPLIQUER - EDUCATION - ENTREE -
F E L U N F A B R I Q U E N M Biffer tous les mots de la VERTICALEMENT
FABRIQUE - FRESQUE - GLACIAL - GLAS - 1- ESSOUFFLER. 2- SAUTERIE. 3- OGRE - UR - OC.
E E T A Q T E I R A T O O A E liste que vous retrouverez
HALTE - HELICE - IBIS - ISSUE - LABOUREUR 4- TOI - ACMES. 5- EUNECTES. 6- RI - ROUSSES.
dans la grille, en utilisant
E L H C S I R I B I S I L L G - LACONIQUE - LUNATIQUE - MALCHANCE - 7- INSANE - EST. 8- OB - UT - TU. 9- UTILES - BEC.
tous les sens possibles. 10- ELSENEUR.
T A E C O S A E M M T C I L R Les lettres qui n'auront MERCENAIRE - NARGUILE - NOCE - OCTET -
T B U R N S E H E A H U A P E pas été cochées serviront OTARIE - PLANQUER - PUDIQUE - RAUQUE -
E O Q E I U N R C A G C E L U à former le mot défini ci REPAS - SEIN - SOIE Fléchés Express N° 2254
B U S P E E C U N R I S C A Q dessous.
copie explosif lieux de chose
R R E A S E D C A A A O I N I officielle relâche qu’on danse
DEFINITION : possède
U E R S N E E N L D T I L Q L de l’Ouest éleveur hongroise
O U F A E U Q U A R E E E U P réduit à l’essentiel prévision algérien d’oiseaux symbole
C R I B E H A L T E B Q H E U (11 lettres)
A R A C E U Q I D U P O U R D Solution Biffe Tout
E I O L U N A T I Q U E N A I précédent :
écrits de
N N R R E U Q S U B E D E D T COOPERER
presse
recueil
Tout Codé N° 2254 En vous aidant de la définition du mot encadré,
complétez la grille, puis reportez les lettres cor-
plaisant

définition respondant aux bons numéros dans les cases ci-des- caprice
possessif
du mot encadré sous et vous découvrirez le nom d’un personnage d’enfant

Couper en morceaux symbole

sorti des
1 2 3 4 5 4 6 7 8 6 8 9 enfermer
système urnes
de défense
2 1 10 6 11 12 4 13 6 4 largeur
d’étoffe
idem
13 4 13 6 12 4 13 6 13 14 15 manques
de vigueur
me dilatais
5 6 11 5 13 6 11 6 16 2 3 symbole
la rate
sute de partirions
14 4 8 12 15 4 13 6 13 2 13 6 noms

2 11 4 17 8 18 15 13 10
G impôts
11 6 12 2 7 1 2 11 15 4 13
catégorie
10 6 16 6 5 6 13 7 8 11 6 6 bahut vin italien
anglais d’avoir
2 8 6 6 2 4 10 8 19
demi- armée
17 2 3 6 13 6 3 6 19 6 7 glossine irlandaise
V
6 7 6 6 20 5 4 12 2 11 12 6
mettons
au secret
2 13 12 14 7 13

1 4 3 3 6 13
sans tache

SOL. TOUT CODÉ PRECEDENT : MOUSSON - LAETICIA CASTA

SOLUTION FLÉCHÉS EXPRESS PRECEDENTS : personnes
précède
qui réfléchi
HORIZONTALEMENT : ETIQUETTE / ETUDIANT / CREAIS / AU / RN / ALLEE / REE / Lanka
reçoivent
EMS / ASILE / ATA / ALE / ATRE / UTE / LOUA / GOURDE/ NOTA / TEES / NAIT / SSE
VERTICALEMENT : STERILISATION / ITE / ILE / TA / AQUARELLE / GAI / UDINE / LO /
REIS / AOUT / TA / ARMATURES / ETNA / ESTRADES / ETUVE / AE / ESE Jeux proposés par gym C Magazine
 El Watan - Vendredi 17 - Samedi 18 avril 2009 - 28

L’ÉPOQUE
ON VOUS LE DIT CHRONIQUE JUDICIAIRE Sarkozy épinglé
Djiar droit au but par la presse
Hachemi Djiar, ministre de la
Jeunesse et des Sports, a pointé du
doigt les dirigeants des clubs à la
Un homosexuel La presse
européenne
épinglait,

à la barre
recherche de résultats «aux dépens vendredi,
de l’éthique sportive, en utilisant la Nicolas
corruption ou même la tricherie», Sarkozy pour
ainsi qu’une «certaine presse qui se des propos
plaît à enflammer les galeries de peu amènes,
supporters», pour expliquer la démentis par

S
ourcils épilés, un anneau
violence dans les stades. Il a orné d’un petit motif ac- l'Elysée, qui
exhorté les joueurs et les dirigeants croché au lobe d’une lui ont été
de club à donner l’exemple en adoptant, sur les terrains et oreille, cheveux souples lui tom- prêtés jeudi
en dehors, des comportements exempts de tout reproche. bant sur le front, B.Mohamed, par le journal français
Quatre décès et 1078 incidents sont à déplorer dans les âgé de 25 ans, un escogriffe mou- Libération sur certains
stades de football depuis le début de la saison, selon les dirigeants étrangers, dont le
estimations du ministre. La promotion du fair-play n’a
lé dans un survêtement, glapit à la
barre d’une voix qui grince com- chef du gouvernement
apparemment pas eu les effets escomptés. L’effet de espagnol José Luis Rodriguez
groupe, l’anonymat et l’impunité qu’offrent les gradins, le me une craie sur l’ardoise : «J’of-
frais tout simplement du plaisir à Zapatero. En Espagne, où le
regroupement d’une masse importante de jeunes,
ceux qui en étaient sevrés. Per- président français se rendra
l’insuffisance des infrastructures sportives, les erreurs
d’arbitrage, les défaillances dans l’encadrement sonne ne s’est plaint, bien au en visite officielle les 27 et 28
managérial des équipes, l’inefficacité ou l’absence de contraire, ils revenaient toujours avril, la presse reprend en
comités de supporters sont autant de facteurs qui mettent pour en demander. Je n’ai jamais chœur une pique supposée
le feu aux poudres. eu l’intention de transgresser la de M. Sarkozy mettant en
loi madame la présidente.» L’ho- doute l'intelligence de M.
mosexuel passe une main sur son Zapatero, critiquant à l'instar
Le projet du stade de Tizi Ouzou front perlé de sueur. Il a de grands d'ABC (droite) «le complexe
face à la bureaucratie demi-cercles de transpiration
sous les bras.
terme. A un moment donné, ses
yeux noirs heurtent ceux de l’ho-
le par la propriétaire du salon de
coiffure au sujet des agissements
de supériorité» du dirigeant
français. «Stupide, immature,
La magistrate l’interroge après mosexuel avant qu’elle ne baisse immoraux des inculpés. hors de propos : le jugement
Décidément, le fameux projet du grand stade de TiziOuzou
avoir, apparemment, surmonté sa la tête, probablement embarras- Un véritable arsenal utilisé dans de Sarkozy sur ses
ne se concrétisera pas de sitôt. En effet, nous venons
d’apprendre que la séance d’ouverture des plis pour la répulsion : «Et les photos éro- sée, pour se consacrer à la les films pornographiques, où B. homologues», titrait en une
réalisation du projet en question, vient d’être à nouveau tiques sur votre téléphone por- contemplation de ses bouts de Mohamed et L. Souad tenaient le quotidien britannique The
repoussée au mois de juin prochain, alors qu’elle devait table ?» Un sourire narquois va- souliers. les principaux rôles, a été décou- Guardian, à propos de ces
intervenir, au plus tard, au début du mois de mai. Ce cilla sur ses lèvres minces avant Le troisième mis en cause dans vert lors d’une perquisition ayant commentaires supposés sur
nouveau report, qui n’a pas été justifié, vient de jeter un qu’il ne réplique : cette affaire d’incitation et de ciblé les lieux. Les résultats des M. Zapatero, la chancelière
coup de froid chez les responsables locaux qui avaient «Je satisfaisais une mignardise» création d’un lieu de débauche, investigations ont fait ressortir allemande Angela Merkel ou
pourtant déclaré que le dossier était bien ficelé après les La présidente s’adresse à sa co- en l’occurrence T. R.Yousef, 33 que le local commercial s’est le président américain
rectificatifs apportés et les réserves levées. Mieux, il était accusée, L.Souad, 26 ans : «Pour- ans, un petit brun au regard transformé en un lieu de dé- Barack Obama. Pour le Times
question même de faire une entorse aux us des avis quoi l’avez-vous laissé vous fuyant, portant des moustaches bauche. (conservateur), «M. Sarkozy
d’appels d’offres en fixant un délai de 40 jours au lieu des prendre en photo en tenue surplombées par un nez en bec Le représentant du ministère pu- est irrité par l'adulation dont
trois ou quatre mois normalement requis. d’Eve ? Il ne vous a pourtant pas d’aigle, clame à la barre : «Je suis blic a mis en évidence la gravité jouit un dirigeant américain
obligée à vous déshabiller ?» La innocent ! J’ignore tout de cette des faits avant de requérir une sans expérience, dont la
popularité a éclipsé (sa)
Les feuilles de maladie prévenue ergote d’un ton rauque
sans convaincre : «Je ne sais pas
affaire. J’ai démissionné deux
mois avant les faits.» Selon l’acte
peine de 2 ans de prison ferme as-
sortie d’une amende de 20 000 réputation de sauveur du
suscitent des débats ce qui m’a pris. Je pensais que d’accusation, la genèse de cette dinars pour chaque accusé. Les monde».
c’était un jeu.» affaire remonte au 9 février der- avocats de la défense ont plaidé En Catalogne, El Periodico
Une feuille de maladie, en principe Cela doit être le trottoir qui a pé- nier et a eu pour théâtre un salon l’acquittement. Au terme des dé- (centre-gauche) glosait «sur
cela ne doit pas être une denrée trifié tout sentiment chez cette de coiffure pour dames, sis boule- libérations, le tribunal correc- le caractère fanfaron» du
rare. Chez nous, l’heureux titulaire jeune femme au caractère morose vard Larbi Ben M’hidi, en plein tionnel a condamné le 9 mars der- président français, La
d’une feuille de maladie peut se et à la longue et opulente chevelu- cœur d’Oran, où les accusés exer- nier B. Mohamed et Djamel Ed- Vanguardia (centre-droit)
considérer comme un privilégié re dont la couleur rappelle celle çaient leur métier le jour et dine à 18 mois de prison ferme, doutant «que ce soit la
tant ce document nécessaire pour que prennent les châtaignes s’adonnaient à des orgies le soir. L. Souad à une année d’empri- meilleure manière de
les remboursements des frais mûres. Ce sont les locataires de l’im- sonnement et a prononcé l’ac- préparer» sa visite en
médicaux est introuvable. Que ce Son visage a ce petit air gamin meuble mitoyen qui ont alerté les quittement au bénéfice du doute Espagne.
soit au niveau des caisses qui fait tourner la tête des services de police. Une plainte a en faveur de T.R.Yousef.
d’assurance sociale ou dans les hommes, dans tous les sens du été également déposée en parallè- Rachid Boutlélis
pharmacies, la feuille de maladie Le foot pour
pose un véritable problème puisque ces deux structures
ne peuvent plus répondre à la demande. Un problème
CÉLÉBRATION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE L’HÉMOPHILIE relancer le
d’imprimerie disent les uns, un problème tout court
répondent les autres. Ce problème qui a été maintes fois tourisme africain
soulevé reste posé d’où la colère de certains malades
chroniques qui ont tant besoin de ce document pour se
faire délivrer leur quota trimestriel de médicaments. Tipaza accueille Selon l’Organisation
mondiale du tourisme (OMT),
l'Afrique ne représente que
Encore un noyé dans une mare
à Tiaret
les malades algériens 4,4% des rentrées de
touristes internationaux et
les pays du Maghreb et de
l'Afrique du Sud tiennent la
●C'est au niveau du site paradisiaque de la Corne d'or de Tipaza, moitié de ce chiffre, ce qui ne
Un jeune collégien de 16 ans, habitant le populeux quartier
de Oued Ettoba, a été repêché avant-hier soir, aux environs que plus de 400 hémophiles se sont donné rendez-vous pour célébrer fait qu'une part infime pour
de 15h, une heure après s'être noyé dans une mare d'eau la Journée mondiale. le reste du continent. Une
près de Tagdempt à10 km à l'ouest de Tiaret, par une unité situation déplorable selon
de la Protection civile. Pour rappel, c’est la quatrième
victime enregistrée dans la région avant même la venue de
L e temps splendide de jeudi dernier aura permis à
l'Association algérienne de l'hémophilie
(AAH), présidée par Melle Latifa Lamhene, de mettre
Une bonne prise en charge du malade, en matière de
soins, fera bénéficier l’hémophile d'une plus longue
espérance de vie.
Francesco Frangialli,
directeur général de l'OMT,
l'été. L'exceptionnelle pluviométrie a fait que les jeunes qui soutient lors d'un
préfèrent, quand le thermomètre grimpe en ces jours de en pratique le programme prévu pour les hémo- En revanche, expliquent les membres du personnel sommet à Dakar que le
printemps, se rabattre vers les barrages, les retenues philes qui étaient accompagnés de leurs parents. d'encadrement de cette manifestation, à laquelle ont continent africain regorge
collinaires ou carrément les gigantesques mares d'eaux. Une ambiance conviviale y a régné de mercredi der- participé les praticiens et les cadres du secteur de la d'énormes potentialités
nier à hier. Un séjour sponsorisé par le laboratoire santé, l'absence de traitement de cette maladie en- touristiques, encore mal
pharmaceutique allemand, Bayer Schering. traînerait les hémophiles dans des souffrances phy- exploitées.
La crise favorise Des ateliers pour des travaux manuels ont été créés. siques et psychologiques, allant jusqu'à l'invalidité Dans ce contexte, La 48e
la cybercriminalité Les hémophiles se sont adonnés à des travaux ma-
nuels pour en faire des souvenirs. Un stand a été éri-
et l'isolement. Les statistiques de l'Organisation
mondiale de la santé (OMS) font ressortir 1 cas d'hé-
session de la Commission
Afrique de l'Organisation
gé au milieu du gazon du complexe par le laboratoi- mophilie sur 10 000 naissances. mondiale du tourisme (OMT)
La crise économique internationale risque de favoriser la
re Bayer Schering, afin de faire bénéficier égale- Le laboratoire Bayer Schering, en partenariat avec qui s’est tenue à Yaoundé a
cybercriminalité en raison du licenciement de nombreux
experts en informatique, a mis en garde un haut ment les hémophiles de séances consacrées à l'édu- l'AAH, a fait rêver et fait évader vers des horizons lancé une réflexion sur les
responsable du géant américain des logiciels Microsoft. cation bucco-dentaire. lointains les hémophiles à partir des sites naturels voies et moyens à capitaliser
La crise entraîne «la mise à pied» de nombreuses Les problèmes de dépistage de l'hémophilie, une extraordinaires de Tipaza d'une part, et d'autre part, la Coupe d'Afrique des
personnes ayant de bonnes connaissances en maladie qui concerne essentiellement les garçons, ont permis de raffermir les liens de solidarité entre nations de football (CAN) et
informatique qui ont aujourd’hui du temps et pas d'argent. persiste encore en Algérie. La présidente de l'AAH a les hémophiles de 23 wilayas du pays, à l'occasion le Mondial 2010 qui se
Il cite l'exemple du virus Conficker qui aurait infecté des mis l'accent, grâce à ces rencontres à Tipaza, sur de ce séjour au complexe touristique de la Corne dérouleront respectivement
millions d'ordinateurs ces derniers mois et dont la nature l'amélioration du diagnostic et les soins qu'il faut d'or, qui a marqué la 3e édition de la célébration de la en Angola et en Afrique du
criminelle reste encore incertaine. donner aux personnes atteintes de cette maladie. Journée mondiale de l'hémophilie. M'hamed H. Sud.
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SPORTS

25e JOURNÉE DU CHAMPIONNAT INTERREGIONS

Hadjout se rapproche de l'accession pro-

◗ USMMH 2 - ESG 0 jectiles. L'arbitre de touche a été
En première du reste blessé. Concernant le
match, il faut dire que les visi-
mi-temps teurs ont dominé la première pé-
riode durant laquelle des occa-
sions de but ont été ratées par
Arbitrage : Laârab, Bouzeboudja, Badache et surtout Belakhdar. En
Hacine. raison de la mauvaise qualité de
Buts : Chouireb (15’)- Hadj Sadok la pelouse, les joueurs du WAB
(25’) USMMH ont trouvé des difficultés pour
Averts. : Khiter-Fedala (ESG); Khe-
maintenir la pression en deuxiè-
lifa (USMMH).
me mi-temps. Et contre toute at-
USMMH : Bouikni, Maârouf, Laï-
tente, le CSN Laghouat qui opé-
mouche, Hadalène, Tala, Guerzou
(Benaïssi 46’), Chikhi, Kadaï,
rait par des contres, a réussi à
Chouireb, Hadj-Sadok (Khelifa
marquer l'unique but de la partie
52’), Benchergui (Badni 65’). en fin de match par l'entremise
Entr. : Seddiki de l'attaquant Houari(88'). A. C.
ESG : Bouallaga, Fedala, Sissani,
Haroune (Ouabed 61’), Naâmane,
Si Mohamed Lamine, Khiter, Saâ- ◗ NARBR 2 - JSMC
doui I (Sâadaoui II 52’), Larbi, Der- 1
guane, Belkhiri (Khaldi 46’).
Entr. : Lahcène. Teriaki signe
◗ Handicapé par l'absence des son retour
joueurs titulaires, en l'occur- Stade Bouraâda de Réghaïa
rence Rebih, Kharif, Ghanem, Arbitrage : Bouzerar, Tebani,
Touat, le leader Hadjout savait Oukhaled

que sa mission contre l'équipe
de Sour El Ghozlane s'annon-
çait difficile. Le coach de
l'équipe locale, Seddiki, vou-
lait réaliser l'essentiel en em-
pochant les 3 points pour gar-
der ses distances avec ses
poursuivants. On assista alors
à une 1re mi-temps animée, ca-
ractérisée par des actions col-
lectives des deux équipes : Ka-
daï, Chikhi, Maârouf et Hadj
Sadok se sont illustrés côté
hadjouti. Après 15 minutes de
jeu, Kadaï exécute un centre à
partir de l'aile, Chouireb,
d'une pichenette, arrive à
tromper Bouallaga. Les cama-
rades du capitaine Hadalène se
lancèrent alors à l'assaut des
buts adverses. Suite à une ab-
sence de coordination, Hadj
Sadok, en forme ce jour-là, en
embuscade au milieu d'une fo-
rêt de jambes, réussit à la 25’ à
placer son puissant tir. Le bal-
Le club de Hadjout a pris une sérieuse option pour l’accession
lon transperce la défense ad-
verse pour se loger dans la
cage du malheureux Boualla-
ga.
En seconde mi-temps, hormis
le tir dangereux de Saâdaoui
dévié d'ailleurs par la défense
locale, c'est un jeu décousu qui
a marqué cette seconde pério-
de. M. Laârab siffle la fin de la
rencontre. Explosion de joie
dans les tribunes ; les fans des
Vert et Blanc continuent à fêter
cette victoire précieuse. Had-
jout s'approche de la ligne d'ar-
rivée. Seddiki pense déjà au
prochain match, la menace de
ses poursuivants n'est pas ter-
minée. M'hamed H.
◗ WABT 2 - IBKEK1
OLYMPIQUE DE MÉDÉA
Grâce à Khetel
Stade Abdelkader Drizi (Tissemsilt)
Arbitres : Hediaf, Benchala, Haï-
moudi
Buts : Abdelaoui (47'), Khetel (91')
WABT; Hamadi (85') IBKEK
Averts. : Larbi et Deghmani (IB-
KEK) ; Amirouche et Youcef
(WABT)
WABT : Boukacem, Derar, Zaoui,
Kheroubi, Sekoum, Mechahar, Ab-
delaoui, Amirouche, Messai, Sa-
bour (Kedim 46'), Youcef (Khetel
69')
Entr.: Sennour
IBKEK : Laziz, Kadai, Benhachad,
Zemmour, Senakdji (Ghodbane
87'), Nakib, Larbi, Hebili, Deghma-
ni (Ouali 46'), Boumenad, Gama-
gani (Hamadi 49'°)
Entr. : Sid Rouhou
Le Widad de Tissemsilt qui pré-
pare déjà la saison prochaine, a
battu à l'ultime seconde de la
partie la formation de l'IB Khe-
mis El Khechna. C'est vrai
qu’au vu des occasions nettes ra-
tées, les hommes de Sennour se
sont compliqués les choses. La
première mi- temps aurait pu
être à l'avantage des locaux
n'était l'excès de précipitation de
Youcef (30') et Abdelaoui (35').
Au retour des vestiaires, le
WABT s'est montré plus volon-
taire comme en témoigne le but
signé par Abdelaoui (47'), à la fa-
veur d'une belle action de Mes-
saï. Trois minutes plus tard, Ab-
PHOTO : M. SALIM
delaoui, le plus en vue, a failli
doubler la mise lorsque son lob
passa à côté. Malgré cette domi-
nation, les protégés de Sid Rou-
hou, toujours à l'affût d'une éga-
lisation, ont réussi à revenir au
score grâce au remplaçant Ha-
madi (85') qui a exploité de la
tête un magnifique coup franc de
Nakib. Malheureusement, la joie
des visiteurs fut de courte durée
dans la mesure où Khetel (91')
parvient dans les temps morts à
tromper Laziz dont la défense a
mal joué la «ligne». A. B.
◗ CSNL 1 - WAB 0
Houari crucifie
Boufarik
Stade OPOW de Laghouat
Arbitrage : Halalchi, Boudiba et
Buts : Meziani (51'), Bouaoua
(88') NARBR ; Benouadah (76')
JSMC
Averts : Hamzaoui, Meziani,
Bouadballah, Bouaoua (NARBR),
Koli, Rezig (JSMC)
NARB Réghaïa : Abdouni, Saïda-
ni, Kherbache, Benabdallah,
Merbah, Hamzaoui, Alliche (Abdi
58'), Meziani (Boussaâdia 84'),
Bouaoua, Alam (Abbad 62'), Tchi-
kou
Entr. : Teriaki
JSM Chéraga : Salaheddine, Be-
lar, Rezig, Khoukhi, Kolli, Chellili
(Benouadah 63'), Berrahal,
Maouche, Hatem (Guebli 85'),
Hassini, Laldji
Entr. : Zemiti
◗ Après une éclipse de trois se-
maines, l'entraîneur du NARB
Réghaïa, Teriaki, est de retour
aux affaires techniques du club.
Il a bien réussi son come-back en
conduisant l'équipe vers une
nouvelle victoire. Le NARB Ré-
ghaïa s'est imposé en effet, jeudi
dernier, quoique laborieuse-
ment, face à la jeunesse de Ché-

L'accession en point de mire Haci raga sur le score étriqué de 2 buts

Buts : Houari (88') CSNL à 1. Une victoire qui permettra
Averts. : Lahlouha, Lamèche aux Réghaouis de consolider
La jeunesse de Médéa a été tirée de sa torpeur habituelle depuis Zitouni, se bat corps et âme pour prendre en charge les jeunes leur position dans le classement
que l'équipe locale de football a retrouvé sa forme et réalisé cette sportifs, manquant de loisirs. Son équipe dirigeante, à sa tête (CSNL) ; Badache (WAB).
CSN Laghouat : Hamdi, Noudia, général et devancent même
saison (2008/2009) une bonne performance au sein du Mohamed Mouhoubi et un staff technique sous la houlette de
Lahlouha, Mekhlouf, Allaoui, d'une petite longueur Chéraga.
championnat de la Régionale 1. La victoire bien méritée, Lounici, a pour objectif, en commun accord, joueurs-staff
Houari, Baâdj (Djeridel 38'), Sad- Après une première mi-temps,
dernièrement face à l'équipe de Larbaâ par un score de 2 à 0, technique et supporters, de redorer le blason du club pour le long
ki, Rouighi S., Rouighi B. (Charef faut-il le souligner, ennuyeuse
démontre que l'Olympique de Médéa semble confirmer sa terme. La première manche du championnat de la saison a été
achevée honorablement avec un résultat de 10 victoires, 4 matchs 75'), Rayane (Lamèche 25') où aucune occasion n'est à signa-
volonté à retourner au cercle des grands clubs du pays pour la
saison en cours. L'équipe, rappelons-le, créée en 1945, a été nuls et 2 défaites. Le début de la seconde est prometteur. Il a Entr. : Rahmani ler, la deuxième période a été
finaliste de la Coupe d'Algérie, l'opposant au fameux CRB. Elle a permis aux coéquipiers de Boukhatem de conquérir le fauteuil de WA Boufarik : Ould Mata, Bous- d'un niveau acceptable. Les lo-
aussi représenté la Régionale et ils saâda (Kabbachi 74'), Tayeb, Khel- caux annoncent la couleur par
l'Algérie en Coupe ont aussi acquis la faoui, Bakhta, Amiri (Kheloufi 75'), Meziani qui ouvre la marque six
des pays arabes confiance et Madouni, Benzerga, Belakhdar, minutes seulement après la re-
des nations à l'enthousiasme de Akkouchi, Badache prise (51'), avant que les poulains
Amman (Jordanie). milliers de Entr. : Akli de Zemiti ne nivellent la marque
Elle avait toutefois supporters qui ont par l'entremise de Benouadah
sombré dans une déserté autrefois les ◗ Le Widad de Boufarik aura (76'). Et au moment où l'on
grande léthargie tribunes du stade. compromis ses chances d'acces- s'acheminait vers une fin de mat-
durant les années Espérons que cet sion en palier supérieur après sa ch sur ce score de parité,
1990 pour cause engouement de la défaite jeudi en déplacement Bouaoua, tel un diable, surgit et
d'insécurité. jeunesse locale pour face à la formation de Laghouat d'un tir foudroyant des 30 mètres
Aujourd'hui, son équipe favorite par la plus petite des marges offre une victoire inespérée à son
l'Olympique de soit couronné de (1-0). Le leader, l’USMM Had- équipe. Notons que le match
Médéa, une équipe succès en cette fin jout, beau vainqueur de Sour El s'est déroulé devant une faible
chère notamment à de saison et puisse Ghozlane (2-0), a réussi à présence de supporters du fait
Ahmed Zitoun, permettre à l'OM de prendre ses distances avec les que les deux équipes ne sont
Kamel Lemoui, gravir les échelons Boufarikois en portant ainsi concernées ni par l'accession ni
Mokhtar Kalem, et reprendre la place l'écart à sept points. Le match a par la relégation. K. G.
Belkacem Mokdadi honorable qui est la été émaillé d'incidents, d'où son
ou à Abdelghani sienne. A. Teta arrêt à deux reprises pour jets de
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KABYLIE SPORTS

TIGZIRT CHAMPIONNAT DE LA WILAYA MÉKLA

Le stade DE TIZI OUZOU Vers la création
communal
se dégrade
Pour les besoins de
l’érection de quelques
Fin de match d’un nouveau CSA
a commune de Mékla qui compte déjà deux clubs

L sportifs amateurs (CSA) évoluant dans le champion-

houleuse à Tadmaït
locaux commerciaux au nat de wilaya, l’occurrence le CRB Mékla et l’US
profit des jeunes Djemaâ Saharidj peut avoir un 3e club à l’orée de la sai-
chômeurs de la localité, son prochaine.
les concepteurs du projet, En effet, des démarches sont entreprises depuis quelques
pour le choix de l’assiette, semaines entre quelques personnalités connues sur la
lors que la partie s’est sol-
ont choisi la partie nord
du stade communal de
Tigzirt pour lui «tailler» le
mur de soutènement et y
A dée par une victoire étri-
quée pour les locaux qui se
sont imposés sur leurs homo-
scène sportive locale en vue de la création d’un autre club.
Ces personnalités multiplient les réunions ces derniers
jours pour mettre en exécution leur projet : «Ce sera une
logues du LC Iflissen avec la plus occasion de donner plus d’espace à la jeunesse locale
implanter cet «espace surtout que notre daïra abrite plus de 50 000 habitants.
petite marge après la transforma-
commercial». Avec une troisième association sportive, notre jeunesse
tion d’un penalty durant le temps
Conséquence directe et aura plus de créneaux afin de pratiquer sa discipline
additionnel, un incident a émaillé
immédiate : la mise en favorite», nous a déclaré l’un des initiateurs de ce projet.
la fin de la rencontre.
veilleuse de l’ES Tigzirt, le Si toutes les formalités administratives sont ficelées avant
En effet, au moment où l’arbitre a
club local de foot. Le juin prochain, il est fort probable que ce nouveau-né pren-
sifflé la fin du match, un joueur
premier responsable dra part à la compétition officielle la saison prochaine. La
des visiteurs a été agressé par un
communal nous l’avoue,

en lui évoquant le sujet
«on a gagné des locaux,
mais on a perdu une
activité de jeunesse». «On
a pourtant tout fait pour
ne pas en arriver là»,
s’est-il contenté d’ajouter.
Deux ans de suite, l’aire
de jeux pleine d’amas de
terre, subit glissement
après glissement, à cause
des terrassements
effectués en contre-bas. Il
a fallu une véritable
course contre la montre
de l’entreprise réalisatrice
pour éviter l’éboulement
total du site. Pour l’EST,
c’est le purgatoire. Le taux
d’avancement des travaux
est jugé très
«appréciable», et «la
réception du projet est
prévue vers la fin de
l’année», nous dit-on.
Suite à ce triste sort
réservé à cette enceinte
sportive, l’édile
communal, comme une
lueur d’espoir, rassure la
famille sportive qu’il (le
stade) vient de bénéficier
d’une enveloppe
conséquente. A ce titre, il
nous apprend qu’outre
l’extension des gradins,
des bureaux, le terrain
sera doté d’un tartan 5e
génération. Les
consultations seront
lancées bientôt, «les
travaux débuteront juste
après la réception des
locaux», précise-t-on, par
ailleurs. Si nous nous
fions à ce constat, l’EST
qui «sera difficile à se
remettre sur orbite»,
d’après un ancien
dirigeant, à moins
que…Tout compte fait, les
sportifs de la daïra quant
à eux «gambaderont» à
grand souhait au stade
des frères Zenia, une fois
les travaux achévés..
Smaïl Ouguerroudj
BUREAU DE
TIZI OUZOU
Pour toutes
vos annonces
EL WATAN
PHOTO : EL WATAN
joueur adverse sur le terrain. S’en population locale redoute quant à elle que la multiplica-
tion des clubs posera des ennuis quant l’utilisation des
est suivi un moment de tumulte
infrastructures sportives locales, d’autant plus que la com-
général qui a failli dégénérer, si
mune de Mékla ne dispose que d’un seul stade. Aussi,
ce n’était l’intervention des élé-
l’existence d’un nombre de clubs imposera la répartition
ments du service d’ordre et les
La situation a failli dégénérer du budget de l’APC consacré au sport, jusque-là réservé
dirigeants des deux clubs qui ont
au CRBM qui évolue en promotion Honneur. Rafic K.
réussi a apaiser les esprits. Cet
acte a été formellement dénoncé, D’autre part, même les dirigeants Ouaguenoun, qui a évolué dans
aussi bien par les responsables du
club visiteur que par leurs vis-à-
de la JS Tadmaït reconnaissent
que leur joueur ne devait pas agir
ses bases, a réussi à infliger une
défaite (2 à 1) à son hôte de l’O AGHILAS ZIANI
vis de la JS Tadmaït.
«C’est un acte inadmissible dans
le football. Un joueur se fait
de la sorte, puisque pendant,
disent-ils, tout le match, la partie
Tizi Rached.
A l’issue de ce précieux succès, Un joueur qui
se distingue
s’est déroulée dans la sérénité et l’ASCO reprend la tête du pelo-
agresser sur le terrain, au vu et sans le moindre incident. ton en compagnie de l’ESSM. De
su de l’arbitre et du délégué du Par ailleurs, pour ce qui est des son côté, le dauphin, l’USM Draâ
ghilas Ziani est âgé à peine de 14 ans et présente une
match, ne doit pas passer comme autres rencontres de la 19e jour- Ben Khedda, a laissé des plumes
ça inaperçu. La ligue doit née du championnat de la wilaya au stade de Mékla, en s’inclinant A corpulence frêle, mais ses qualités techniques et ses
dribbles déroutent ses vis-à-vis. Ce joueur ne laisse pas les
prendre des mesures sévères à de Tizi Ouzou dans sa division devant la formation locale. En
spectateurs et les curieux indifférents à chaque circons-
l’encontre des auteurs de ces Honneur, l’on note la défaite du bas de l’échelle, l’on a relevé,
tance pour venir l’admirer en prestation. Son point fort,
comportements, et ce, pour éviter leader, l’ES Sikh Oumedour, qui entre autres, la défaite, à domici-
lors des rencontres, réside dans son pied gauche magique.
d’autres cas similaires à l’ave- s’est fait piéger, à l’extérieur, par le, de l’US Belloua qui a été bat-
Son poste de prédilection est inter-gauche. En dépit de
nir», clame l’entraineur du LC l’US Kabylie sur un score de 2 à tue par l’JS Aït Yahia Moussa sur
son jeune âge, un long
Iflissen, Karim Bouhacine. 0, tandis que l’ASC un score de 2 à 1. Hafid Azzouzi
chemin l’attend pour
améliorer son niveau et
s’aguerrir, il ambitionne
RÉGIONALE II / 24e JOURNÉE d’intégrer un grand club
qui lui permettra de
Le leader, L’US Oued Amizour, intraitable s’épanouir.
Quand, il rentre sur le
terrain, son seul objectif
a 24e journée de la Régionale II a été particulière- l’échelle, c’est la course pour la survie en Régionale
L ment favorable au leader, l’US Oued Amizour, et
à son dauphin le MC Bouira. Encore une fois, le
II. Ainsi, le HC Aïn Bessem a réussi à glaner un point
précieux, lors de son déplacement à Azazga grâce au
c’est d’agrémenter les
supporters, peu importe
le résultat technique.
«premier de la classe», n’a pas raté sa sortie à domi- match nul qu’il a ramené (1–1). Ce nul sert beaucoup
Aussi, il imite les
cile, à l’occasion de la venue de la JS Tichy, pour plus la formation de Aïn Bessam que les représen-
grands joueurs :
s’adjuger une autre victoire (3–0). tants de Tizi Ouzou.
Ronaldo, Messi et autres fins techniciens mondiaux. Il
Par ce succès, l’US Oued Amizour poursuit, avec Il en est de même pour le CA Fréha qui a dû céder le
donne toujours le meilleur de lui même. «Je suis issu
une quiétude certaine, sa progression vers l’acces- partage des points, at home, face à la JSB Amizour
d’une famille de sportifs : mon père, mes frères et mes
sion à la Régionale I. De son côté, le MC Bouira qui (1-1). Pour le club de Fréha, c’est la descente aux
cousins ont joué au football. Mon éducation parentale ou
a réalisé l’essentiel en empochant la cagnotte d’une enfers. Enfin, deux rencontres n’ont pas eu lieu.
sportive me permet de rester calme et serein partout
victoire étriquée (1–0). L’on sait désormais que pour Celle qui devait opposer l’OS El Kseur à l’ASC El
ailleurs. Je donne généralement le meilleur de moi-même
la nouvelle saison, au moins 2 clubs de la R II accé- Hachimia et le derby qui devait mettre aux prises la
pour honorer les couleurs de Maâtkas et être aussi à la
deront au palier supérieur. Le 3e du groupe, l’ES JS M’Chedallah et le MB Bouira. Concernant cette
hauteur de la confiance placée en moi par mon entraî-
Draâ El Mizan, n’a pas eu de «pot» en se déplaçant rencontre, elle a été déprogrammée par la ligue
neur. Mon souhait c’est d’intégrer peut-être un jour la
à Ighil Ouazoug où la JSIO locale n’a pas été avec le régionale. La rencontre qui a opposé le MC Bouira à
JSK, comme tout joueur ambitieux. Enfin, j’allie l’éduca-
dos de la cuillère pour battre son invitée par le score l’ES Azeffoun au stade olympique de Bouira a tour-
tion et le sport pour satisfaire mes parents qui veillent sur
éloquent de 2 à 0. né au profit du club hôte par la plus petite des
moi», dira Aghilas. Salem Saïd
Pour les représentants de Tizi Ouzou, cette défaite a marges. Cependant, force est de reconnaître que l’ad-
pour conséquence de se faire distancer encore plus versaire du jour n’a nullement démérité. En toute
par le MCB. Le Chabab de Kherrata, pour sa part,
n’a pas eu de difficultés pour battre la formation de
impartialité, le score de parité (ou même une victoi-
re de l’ESA) aurait été logique et personne n’aurait
BAGHLIA
Sidi Aïch par 2 à 0. Un succès qui permet au club
hôte de se rapprocher du haut du tableau. En bas de
trouvé à redire. La 1re partie du match a été largement
dominée par les visiteurs. B. Mechoub Le terrain de football
de l’ex-Rebeval n’est
Le MB Bouira risque la dissolution pas homologué
ien que l’ES Baghlia, créée en 1970, joue chaque sai-
L e MB Bouira, prestigieux club
bouiri des années 40, vit les
Ouazoug, en guise de protestation
«contre le peu d’enclin des auto-
payer une autre amende de 20 000
DA. Cette déprogrammation est
B son les premiers rôles, elle ne dispose toujours pas
d’un terrain à la mesure de ses ambitions qui vont cres-
pires moments de son histoire. En
effet, la crise financière à laquelle
rités à aider le club financière-
ment». Une décision qui a valu au
synonyme de la perte du match et
de la défalcation (une autre) d’un
cendo. Le leader du championnat de la Régionale II, ligue
d’Alger, évolue dans un stade en tuf et de surcroît dépour-
il fait face depuis quelques club la perte automatique du point. Pis encore, selon la régle- vu de gradins.
années, n’est pas sans conséquen- match ainsi que la défalcation mentation, s’il y aura un troisième Cet état de fait, pénalise au plus haut degré les fans du

publicitaires ce négative, mais a surtout eu un
effet boule de neige à tel enseigne
Cité 60 Logts que sa survie est sérieusement
Bt OPGI menacée. Pas plus loin qu’il y a
cage C n° 06 trois semaines, soit la 22e journée,
le MBB, qui se trouve au bas du
Tél./fax: tableau, a déclaré forfait pour le
026 22 91 33 match qui devait l’opposer à Ighil
d’un point et une forte amende.
Lors de la 24e journée, le MBB
n’a pas pu jouer son match à
M’Chedallah contre la JSM loca-
le, en raison de sa déprogramma-
tion par la ligue régionale. La rai-
son, selon nos sources, est que la
direction du club bouiri n’a pas pu
forfait ou une autre déprogram-
mation, le club risque la dissolu-
tion. Aux autorités concernées de
faire un geste noble pour sauver le
doyen des clubs bouiris, car d’au-
cuns estiment que «l’on voit mal
le football à Bouira sans le
MBB». B. M.
club qui se voient contraints d’assister debout, aux ren-
contres de leurs favoris. Le premier magistrat de la com-
mune de l’ex-Rebeval nous dira que le stade du chef-lieu
de la commune, n’est pas homologué pour accueillir les
matchs de la Régionale II. L’ES Baghlia, véritable rouleau
compresseur de la Régionale II, ligue d’Alger, mérite
mieux qu’un stade en tuf aux vestiaires laissant à désirer
et sans gradins. Hocine Amrouni
 El Watan - Vendredi 17 - Samedi 18 avril 2009 - 29

RÉGIONAL UNE -
LRFS
●HB EL BORDJ 3 -
GCB MASCARA 1
Le Hilal
avec l’art
et la manière
Continuant sur sa lancée, le
Hilal d’El Bordj a largement
disposé du voisin le Ghali
Baladiyate Mascara sur un
score de 3 à 1 qui en dit
long sur ses ambitions. Les
locaux ont, donc, d’emblée
afficher leur détermination
à vouloir remporter le gain
du match pour maintenir la
pression sur le leader CC
Sig qui a atomisé le FCB
Frenda (4 à 1). En effet, en
exerçant un pressing sur
leur adversaire, les efforts
des coéquipiers de
Bendaoued ont été
récompensés à la 35’ grâce
à Sediki consécutivement à
un mouvement collectif
mené par Bendaoued et
Lagueb (1 à 0). Cette
SPORTS OUEST
OM ARZEW ADRAR
Les Pétroliers ne sont Les arbitres
de hand-ball
pas sortis de l’auberge en formation
11 arbitres volontaires non qualifiés, parmi eux 2 jeunes filles
appartenant à la ligue de wilaya de hand-ball d'Adrar, ont été
agréés dans la fonction d'arbitre, cette fin de semaine après un
stage accéléré de 2 jours. Cette formation a été assurée par MM.
Nourredine Allal et Ottmane Si El Bachir, tous deux des arbitres
internationaux et membres de la commission d'arbitrage d'Oran,
qui ont fait le déplacement pour la circonstance.
M Allal nous affirma que cette action rentre dans le cadre des
activités normales de la ligue régionale d'Oran, notamment celle
de la formation continue des arbitres. Dans ce sens, il nous dira :
«On est là sur la demande de la L.W. d'Adrar, le but attendu de
cette formation est de relever le niveau de ces arbitres et de cer-
tifier leur aptitude à cette fonction… Et comme ces arbitres ont
été formés dans le tas, l'occasion nous a été donnée de leur faire
part des nouvelles règles du jeu du H.B. mises en application
depuis 2005. Par ailleurs, on leur a fait subir des tests de capa-
cité physique et des tests de niveau en pratique comme en théo-
rie». D'autre part, la ligue de wilaya de HB d'Adrar est compo-
sée de 8 équipes seniors, garçons et filles, 8 cadets et 8 minimes,
réparties à travers les localités de Timimoun, Tinerkouk,
Reggane, Aoulef et Adrar. Elle dispose aussi de 2 excellentes
équipes féminines, l'une à Adrar et l'autre à Timimoun. A. A.

PHOTO : DR
réalisation a eu pour effet
de libérer
psychologiquement les VOLLEY-BALL
poulains de Bot Abdelaziz
qui sont parvenus à doubler
la mise par l’intermédiaire
Il est loin le temps où l’OMA dictait sa loi dans ce palier, engendrant des sueurs froides à ses vis-à-vis

de Bendaoued. Celui-ci a
repris sur un coup de
ciseaux un service de son
PHOTO : SOUAG
’OMA, qui était considé-
L ré comme étant un cadre
de luxe tout au début de
la saison, n’est plus en fin de
compte que l’ombre de lui-
même.
Les Arzewiens qui avaient tous
les pronostics en leur faveur
pour jouer les gros bras de
cette poule, sont actuellement
dans une position qui ne plaide
guère en leur faveur. A sept
rounds du baisser de rideau,
l’Olympique n’a pas encore
assuré son avenir au sein de la
soient le gabarit de ces der-
niers. C’était sous l’ère de
Chérif El Ouazzani qui a pré-
féré, en pleine saison, aban-
donner son équipe et rejoindre
son ancienne équipe, le MCO.
Deux saisons plus tard, l’OMA
est scotché à une peu reluisan-
te place de 15ème, laissant le
soin aux moribonds MOB et
OMR fermer le classement
général.
En 25 manches, les Bleus
d’Arzew n’ont récolté que 23
points qui, il faut le dire, sont
Lessoued et autres avaient
Le PO Chlef prêt pour le
fière allure sur le papier, mais
sur le terrain, c’était une paire
championnat d’Afrique
de manches qui s’apparentait à
une véritable glu qui leur col-
lait aux basques et cela, malgré
qui aura lieu au Caire
quelques coups d’éclat établis
ça et là. Les Pétroliers, pour
sauver la mise, n’auront
d’autres choix que de faire le
plein pour le restant de la com-
pétition s’ils ne veulent point
connaître leur énième désillu-
sion qui peut les catapulter aux
fins fonds des oubliettes.

Nationale Deux, car étant loin de leur objectif initial, Dommage pour cette équipe
menacé par le MOB qui n’a c'est-à-dire jouer les buteurs du qui pourtant a montré de
pas encore dit son dernier mot classement. Avec 5 matchs réelles capacités lors de ses
et de surcroît avec un match en gagnés, 11 nuls et 12 glissades, deux derniers matchs fignolés

Bot Abdelaziz n’en continue
pas de faire un travail de
fourmi au sein de son équipe
coéquipier Benzerame, à la
45’, atteignant ainsi la pose
sur une confortable avance
(2 à 0). Au retour des
vestiaires, les poulain de
Yessaâd Mohamed ont
affiché leur détermination à
ne pas s’avouer vaincus, en
faisant face à leurs
adversaires. Ils sont arrivés
à réduire le score sur une
œuvre de Djebira qui a mis
à profit une erreur de la
défense locale à la 56’. Loin
de se décourager, les
locaux ont repris le match à
leur compte et ont assiégé
le camp des mascaréens.
Sur une erreur
monumentale du gardien
Cheriet, le joueur Sediki
inscrit son deuxième but
personnel et le troisième
pour son club (3 à 1). En
dépit du fair play adopté
par les 22 acteurs tout en
long de la partie, cette
rencontre a été
caractérisée, rappelons-le,
par l’expulsion d’un joueur
de chaque camp,
Benzerame (HBEB) à la 71’
et Keroum (GCBM) à la 84’,
qui portaient chacun le
brassard de capitaine
d’équipe. A. S.
PHOTO : YECHKOUR
plus à jouer. C'est tout dire que l’OMA n’a pas fière allure, lui face, respectivement, au MCO
la bande à Hamaïzi n’a pas qui pouvait faire mieux que de et au WAT. Les Hamraoua et
encore trouvé le bon chemin se glisser actuellement dans la les Zianides peuvent en témoi-
menant à la lumière. Les peau d’un faire-valoir de luxe. gner lorsqu’ils ont eu affaire à
abysses semblent être deve- Et pourtant, cette équipe avait une équipe qui les a fait douter
nues une véritable tare pour les la possibilité de mettre tous les et qui peuvent aspirer à mieux.
Pétroliers qui, il faut le dire, atouts en sa faveur, mais en fin L’OMA saura-t-il renverser la ’équipe de volley-ball du POC Chlef se déplacera, ce mardi,
sont passés carrément à côté de compte, s’est retrouvée les vapeur et sauver sa peau des Lafricain
au Caire (Egypte) pour y disputer la phase finale du tournoi
des clubs champions de la discipline qui aura lieu du 22
de leur sujet durant l’actuel pieds lestés de plomb au grand affres de la relégation et
challenge de la Deux. Il est désarroi de ses nombreux sup- oublier de facto cette compéti- avril au 3 mai prochain. La délégation comprenant 23 personnes,
loin le temps où l’OMA dictait porters qui ne s’attendaient tion qui, il faut le dire, a été dont 14 joueurs, sera conduite par le Président et le 1er vice-pré-
sa loi dans ce palier, engen- point à ce coup de massue. Les aux antipodes de ses ambitions sident du club, Mohamed Chenouf et Bekheira Benbouali.
drant des sueurs froides à ses Maddani, Semmache, Rekkab, et de ses possibilités ? Retenu par des problèmes familiaux, le coach Lamine Dhina
vis-à-vis et cela, quels que Si Moussa, Benkrama, A. Brahim sera, quant à lui, absent. Il a confié les rênes de son équipe au duo
Sid Ahmed Fedlaoui –Rédha Drioueche, dont on dit le plus grand
bien. Côté effectif, on ne déplore aucune absence, pratiquement
SAÏDA tous les joueurs titulaires seront du voyage cairote avec la ferme
conviction de bien représenter le pays et le volley-ball national.
Centre de formation D’ailleurs, dès ce samedi, l’équipe se déplacera sur Staouéli
(Tipaza) pour un stage bloqué de trois jours, au cours duquel elle
disputera trois rencontres amicales face à l’EN de volley-ball.
pour les jeunes talents sportifs L’adjoint au président du POC, Bekheira Benbouali, se félicite du
climat qui prévaut au sein de l’équipe, malgré les «sanctions
injustes» prises à l’encontre de l’association et de son Président,
ans le cadre du programme quinquennal tauration, hébergement et diverses salles. Pour suite au match face au NRBBA. «Le premier responsable du club
D 2010/2014, le projet de la réalisation d’un
centre de formation sportive et de loisirs est en
les accros du sport, il est prévu la construction
d’un stade de compétition avec tribunes en
a tout mis en œuvre pour mettre le groupe et son encadrement
dans les meilleures conditions, ce qui nous a encouragé à aller
bonne voie. Selon le directeur de la Jeunesse et gazon synthétique au profit de la catégorie de l’avant et à mieux préparer ce rendez-vous. Nous déplorons
des Sports : «L’étude va être lancée incessam- jeunes, deux stades d’entraînement et trois toutefois les décisions injustes prises par la Fédération à l’en-
ment et coûtera 5 milliards de cts, l’apport ini- stades d’entraînement pour écoles de diverses contre, notamment, de notre Président qui a été sévèrement sus-
tial existe, le choix du site n’a pas encore été disciplines ainsi que des terrains type mateco pendu par cette instance», indique notre interlocuteur. Il tient
fixé puisqu’il existe deux variantes de 10 ha qui hand-ball, volley-ball, lawn-tennis et piscine; le aussi à remercier les autorités locales, à leur tête le wali et le pré-
ont été retenues pour le moment». Le centre de tout agrémenté par une cafeteria, jeux pour sident de l’APC, pour l’aide financière accordée à l’équipe, pré-
formation sportive et de loisirs sera doté de enfants, loisirs pour les jeunes et des espaces cisant que «cela nous a permis de faire face aux dépenses géné-
toutes les commodités pour répondre aux verts. Cette future réalisation est estimée à 120 rées par le déplacement au Caire». Et de souligner que l’objec-
besoins des jeunes. Source de détente, le centre milliards de cts, dira notre interlocuteur. Et de tif du POC consiste à représenter dignement l’Algérie et le vol-
permettra à tout un chacun de se retrouver, il y conclure : «l’objectif attendu de la concrétisa- ley-ball et de décrocher, pourquoi pas, une place sur le podium.
en a pour tous les goûts, pour tous les loisirs et tion de ce projet est la formation de jeunes aux Les joueurs sont animés du même impératif.
tous les sports, apprend-on selon la même sour- talents sportifs pour alimenter l’élite nationale Réussir un bon résultat face aux représentants Africains reste le
ce : salles de musculation, douches/sauna, res- dans les diverses disciplines.» Sid Ahmed leitmotiv de tous les participants. A.Yechkour

ÉQUITATION. CONCOURS NATIONAL DE SAUTS D’OBSTACLES
À CONSTANTINE
Un plateau royal
●Les plus grandes écuries nationales ont pris part à cette compétition.
brité les 16 et 17 avril
A en cours, dans le
cadre champêtre du
club hippique sis au 7e km,
à l’initiative de l’associa-
tion des sports équestres de
Constantine (ASEC), le
concours national de sauts
d’obstacles a connu d’un
bout à l’autre de la compé-
tition une audience popu-
laire qualifiée d’exception-
nelle et un succès à la
mesure de cet évènement
qui a drainé le gratin des
sports équestres.
Aux côtés du wali de
Constantine et d’un aréopa-
ge de personnalités du
Vieux Rocher, le nombreux
public présent dans les gra-
dins a applaudi à tout va les
performances sportives des
43 cavaliers qui ont répon-
du à l’invitation de
l’ASEC. Et dans ce lot, où figuraient et un culot propre aux adolescents, ils ont
quelques-uns parmi les meilleurs spécialistes d’emblée déclenché les ovations d’un public
du pays, notamment les cavaliers issus des qu’on dit connaisseur.
fameuses écuries de Tiaret, Caroubier, Bordj Ouverte à leurs aînés et aux chevaux dits de
El Bahri et la 1ère région militaire, les moins catégorie C (de jeunes chevaux), la première
de 15 ans n’étaient pas en reste. En démon- épreuve inscrite à l’affiche a mis en compéti-
trant à chacun de leur passage un savoir-faire tion 26 concurrents et consacré un podium
CRB EL MILIA
Cinq joueurs
écartés
inq joueurs ont été écartés à
C l’unanimité des rangs du CRBEM
(inter régions), avons-nous appris
auprès de certains dirigeants.
Il va sans dire que le CRBEM,
actuellement classé en milieu du
tableau, est loin devant les équipes
menacées de rétrogradation à la
faveur des résultats jugés
honorables réalisés par l’équipe.
Toutefois, et en dépit de cette
position loin d’être menaçante pour
l’avenir de l’équipe, celle-ci est
appelée à faire preuve de vigilance
pour se mettre à l’abri de toute
mauvaise surprise. L’objectif majeur
demeure bien évidemment le
maintien en attendant de meilleures
conditions pour se lancer à la
recherche d’une accession dans les
saisons à venir. Le président,
Mabrouk Bouterra, que nous avons
rencontré en marge du match joué
par son équipe face à la JSD il y a
quelques jours, a de son côté rappelé
que le groupe qu’il dirige ne manque
de rien actuellement, «pas même
d’argent», a-t-il précisé, bien que les
moyens financiers aient toujours
représenté un véritable obstacle
pour la majorité des équipes
sportives. Néanmoins, celui-ci a
estimé que ce qui manque le plus à
cette équipe ce sont ses fans et ses
anciens dirigeants. «Qu’ils viennent
tous vers nous, nous avons besoin
d’eux», a-t-il martelé, avant de
souligner que les joueurs ont tous
reçu leurs tranches de primes, ce qui
leur permet, a-t-il encore noté, de se
concentrer uniquement sur le travail
pour assurer définitivement le
maintien. R. Z.
El Watan - Vendredi 17 - Samedi 18 avril 2009 - 29
SPORTS EST
Les cavaliers ont montré leur savoir- faire avec brio
17e SEMI-MARATHON
P articipation record
ecord de participation battu au 17e semi-ma-
R rathon de la ville de Constantine organisé à la
faveur de la commémoration de Youm El Ilm, un
évènement disputé sur une distance de 17 km,
l’équivalent du parcours reliant le complexe
pelles et grues (CPG) à Aïn S’mara au stade Be-
nabdelmalek Ramdane. Issus de 12 wilayas, dont
celles de Mostaganem, Chlef, Bouira, Boumer-
dès, Khenchela et Souk Ahras, pas moins de 342
concurrents se sont présentés sur la ligne de dé-
part, tous animés de l’espoir de monter sur les
plus hautes marches du podium et repartir avec
une cagnotte allant de 3 000 à 20 000 DA, cette
dernière somme revenant au lauréat de l’épreuve
phare ouverte aux 18/39 ans. Une course rempor-
AÉROBIC. OUED SEGUÈNE (MILA)
Un intérêt grandissant
évelopper et promouvoir la pratique de l’aé-
D robic au profit de la gent féminine dans une
société conservatrice comme Mila, est loin
d’être une partie de plaisir.
C’est un défi que le complexe sportif de proxi-
mité (CSP) de Oued Seguène a pris à bras-le-
corps. «La section aérobic de cette petite localité
est en train de faire des émules et l’intérêt des
pratiquantes va crescendo», a souligné Noured-
dine Soufi, directeur du CSP. «Cette expérience
inédite que l’on ne trouve nulle part dans l’en-
semble du territoire de la wilaya a trouvé le che-
min de la réussite grâce au soutien et à l’apport
matériel et psychologique du premier respon-
sable du secteur qui a pleinement adhéré à l’idée
en mettant à la disposition de cette section des
tapis roulants (tatami), vélos, cordes, steps et mi-
roirs», a-t-il affirmé.
Le déclic concernant la création d’une section
aérobic à Oued Seguène s’est opéré lorsqu’une
jeune fille de la région vivant un complexe op-
pressant à cause de son obésité s’est présentée au
psychologue de l’établissement. Orientée vers
composé au final de Soui-
ci Karim, sociétaire de la
1 ère région militaire, Ali
Mesrati, de Aïn Defla et
Nabil Souilmi du club de
Tiaret. Pour leur part,
Tayeb Laoufi, de Carou-
bier, et Nacer Sebbane, de
Constantine, ont occupé
les 4e et 5e places. Treize
postulants étaient au dé-
part de la seconde épreu-
ve remportée avec pa-
nache par Nadjib Hamel,
sociétaire de l’écurie du
Caroubier, devant Tarek
PHOTO: AHCENE BOUSSOUF
Bouribi et Naoufel Bou-
gandoura, tous deux re-
présentant le club de
Bordj El Bahri. Au terme
de la 3ème épreuve ouverte
aux chevaux de catégorie
C, et à laquelle ont parti-
cipé 26 cavaliers, Nabil
Souilmi (Tiaret) grimpera
d’un cran dans la hiérarchie en accédant à la
ère
1 marche du podium, suivi de Bilal Gharbi
(Aïn Defla), Nadjib Hamel (Caroubier) et
Nacer Sebbane (Constantine), jeune cavalier
qui démontrera à cette occasion un gros po-
tentiel et un tempérament de battant.
Ahmed Boussaïd
tée par Tiar Bendehiba, un compétiteur venu de
Mostaganem. Zoheir Belounis et Nabil Itim, tous
deux de Constantine, sont montés de leur côté sur
les 2ème et 3ème marches du podium. Réservée aux
40/50 ans, la 2ème course a été favorable à Saïd
Mekimedet (Jijel), Mohamed Gouffi (Constanti-
ne) et Bachir Ouguelal (Batna). Dans l’épreuve
dédiée aux «seniors», les plus de 51 ans, Allaoua
Khellil (Batna) a coupé le premier le fil devant
Kamel Senoussi (Annaba) et Ahmed Meghrici
(Contantine).
Chez les dames, Houda Laroum (Annaba) a dé-
montré tout son talent en s’imposant face à deux
semi-marathoniennes confirmées, Wassila Aïssa-
ni et Rania Fadlaoui, toutes de Constantine. A.B.
cette discipline qui modèle le corps et améliore
l’état de santé cardiovasculaire, cette dernière est
intégrée dans le groupe et perd au bout de deux
mois seulement un surplus important de poids.
Lancée avec un petit groupe de 5 adhérentes, la
discipline compte, pour la deuxième année
consécutive, une vingtaine de pratiquantes issues
de différentes franges sociales : femmes au foyer,
lycéennes, étudiantes, institutrices, etc.
«Face à cet engouement grandissant, nous sou-
haitons la mobilisation de moyens autrement
plus pointus, dès lors que nous envisageons l’ex-
tension de l’aérobic à 3 séances hebdomadaires
en prévision de la réception d’un nombre plus
important de demandeuses», a noté de son côté
Leïla Cherouat, TS en sport et encadreuse de la-
dite section.
Et de conclure: «Entre autres bienfaits indé-
niables sur la santé, cette gymnastique se réper-
cute à l’endroit des pratiquantes par la stabilisa-
tion du psychique, l’évacuation du stress, tout
comme elle combat les excès de fatigue et de sur-
menage.» M. Boumelih
VOLLEY-BALL
Asphyxie financière
de l’OMK El Milia
A
près avoir réalisé des résultats probants à la faveur
de son lancement dans la compétition dans des cir-
constances contraignantes, l’OMK, une équipe de
volley qui a été montée pour porter l’étendard de cette dis-
cipline dans la ville d’El Milia, semble être confrontée à
un sérieux problème de financement.
Selon un des dirigeants de cette association, certains
joueurs n’ayant pas perçu leurs primes ont boycotté
l’équipe, ce qui n’a pas manqué de générer un climat d’in-
certitude au sein d’un groupe qualifié pour les play-off.
Toutefois, la mobilisation du groupe dirigeant, lequel a pu
se débrouiller pour honorer ses engagements avec les
joueurs, a pu atténuer la tension au sein des joueurs en les
ramenant à de meilleurs sentiments.
Ceci dit, il convient de souligner qu’en dépit de ces
contraintes financières, cette équipe de volley est en train
de rassembler autour d’elle une foule de supporters qui
semblent avoir apprécié le travail accompli au sein d’une
formation ayant su redonner une autre dimension à la pra-
tique de cette discipline. Et pour cause, après avoir subi les
aléas de quelques circonstances qui ont fait éclipser le vol-
ley-ball de la scène sportive locale durant plusieurs an-
nées, voila que l’OMK est venue relancer cette discipline
non sans susciter un certain engouement pour cette équi-
pe. Une politique de formation a même été mise en place
avec la création d’autres équipes des catégories jeunes al-
lant des minimes aux juniors, selon un dirigeant. Rami Z.
Soirée d’arts martiaux
à Souk Ahras
lus de six wilayas ont participé à un gala d’art mar-
P tiaux, organisé dans la soirée de jeudi dernier par le
club amateur et des sports (CASA) en collaboration avec
la direction de la jeunesse et des sports (DJS). Une fête
sportive empreinte de convivialité qui a réussi, et de fort
belle manière, à provoquer de fortes émotions chez un pu-
blic acquis d’office à la beauté du geste sportif et à la maî-
trise des mouvements brusques, ponctués de haras (cris en
provenance du ventre) des dizaines de karatékas conviés à
ce regroupement amical.
L’épreuve du sabre et la classe des briques n’ont pas démé-
rité les applaudissements et les cris d’encouragement
émanant des spectateurs, venus en grand nombre à la salle
omnisports Badji Mokhtar. Le Kung-fu, le judo et le tai-ji-
tru, d’autres disciplines représentées lors de ces exhibi-
tions, ont tenu en haleine ce même public composé de
sportifs avisés et aussi de profanes venus voir de plus près
les qualités de ces disciplines, conçues par les sages de
l’extrême orient pour l’élévation de l’esprit d’abord et en-
suite la légitime défense.
C’est, d’ailleurs, dans cet esprit que l’un des organisateurs
de cette soirée dira : «Nous espérons, à travers de telles
manifestations inciter les jeunes à pratiquer le sport et lut-
ter contre les fléaux sociaux qui rongent notre jeunesse.
L’effort physique en général et les arts martiaux en parti-
culier, contribuent au maintien de cet équilibre, nécessai-
re à l’épanouissement de l’être humain.» A. Djafri
CAR TON ROUGE
Un arbitre tabassé lors
d’un derby milevien
e choc électrique dans la cadre du championnat de wi-
L laya, qui a eu lieu jeudi au stade OPOW du 11 Dé-
cembre 1960 entre les frères ennemis de la jeunesse de
Chelghoum Laïd( JCL) et du Football Club Baladiat Chel-
ghoum Laïd (FCBCL) (1-0), n’est pas allé à son terme.
Contestations, palabres et remise en cause des décisions
de l’arbitre, la tension a vite monté d’un cran.
Au point où ce dernier est pris à partie par les joueurs du 2e
club cité, qui se déchaîneront sur lui pour le tabasser, après
qu’il eut brandit un carton rouge à la face d’un de leur co-
équipier qui aurait insulté un juge de touche. «Une déci-
sion injuste et inéquitable pour ne pas dire qu’il y a eu ma-
nipulation du match», a estimé Toufik Zeggat, entraîneur
du FCBCL, «car le joueur incriminé ne peut pas proférer
des obscénités à l’encontre du juge de touche qui officiait
sur le flanc opposé de la pelouse».
Une fois ses sensations retrouvées, le referee mettra fin,
dans la mêlée générale, à cette confrontation houleuse
vers la 85’. N’était l’intervention énergique du service
d’ordre, cette joute censée être une simple rencontre de
football aurait connu des conséquences graves. M. B.
 El Watan - Vendredi 17- Samedi 18 avril 2009 - 30

SPORTS
RÉSULTATS 27e JOURNÉE DU CHAMPIONNAT NATIONAL DE FOOTBALL
ET CLASSEMENTS
— DIVISION UNE
CRB - USMH
CABBA - MCS
1-0
2-0
Le RCK se relance pour le maintien
JSK - USMB
MSPB - MCA
3-1
0-1
●CRB 1 - USMH 0
RCK - ASK
USMAn - MCEE
2-0
1-0
La tête en coupe
ESS - NAHD (reporté) d'Algérie
JSMB - ASO (reporté)
Exempt : USM Alger Arbitrage : Douala, Kebaïli et Kentache
But : Nibié (39') CRB
Pts J Averts : Maâmeri, Akniouène (CRB),
1- ES Sétif 45 23 Meberakou, Aïssaoui (USMH)
2- JS Kabylie 44 25 CRB : Ousserir, Boudemagh,
3- CABB Arreridj 43 26 Boukedjane, Maâmeri, Akniouène, Aït
4- CR Belouizdad 41 28 Ouamer, Lahmer, Harizi (Berradja 68'),
— MC Alger 41 28 Bousahaba (Bey 58'), Fenier
6- JSM Béjaïa 40 25 (Benabdallah 83'), Nibié
7- USM Annaba 37 26 Entr. : Henkouche
— MC El Eulma 37 27 USMH : Boutrig, Deghmoum, Gharbi,
9- USM Alger 36 27 Naïli, Meberakou, Ziad, Aïssaoui (Yettou
10- ASO Chlef 35 25 78'), Ferhat (Okbi 65'), Souakir (Touahri
— USMH 35 27 46'), Griche, Briki
12- NA H-Dey 32 25 Entr. : Charef
— AS Khroub 32 27
14- MSP Batna 30 26 En dépit de son succès, tiré par les
15- MC Saïda 27 27 cheveux, sur l'USM El Harrach dans un
16- USM Blida 25 27 derby disputé jeudi à huis clos, le Chabab

PHOTO : SAMI K.
17- RC Kouba 22 25 de Belouizdad n'a pas convaincu. Les
hommes de Henkouche n'étaient pas
— SUPERDIVISON concentrés sur le match, ils avaient en
JSMS - ASMO 3-0 réalité l'esprit tourné vers le match des
WAT - MOB 1-0 demi-finales de la coupe d'Algérie face à
Akniouene et Lahmar ont eu du mal à contenir la fougue des Harrachis
USB - PAC 2-0 l'USM Annaba, prévu jeudi prochain à
WRB - USMS 1-0 Sétif. Le coach du Chabab en était situation des Blidéens en bas du tableau à plusieurs semaines. Un succès qui a mis visiteurs ont essayé de réduire le score à
MOC - USMBA 1-0 conscient : «Je savais que le derby la faveur de leur victoire (3-1). Pourtant, du temps pour se dessiner, malgré les la 21’par Ouled Teguidi mais Kial
SAM - CAB 1-1 n'allait pas être facile pour nous, le plus la victoire fut longue à se dessiner face à incessants coups de boutoirs de Yahia- redonnait de l'air à son équipe par ses
OMR - OMA 0-3 important est d'avoir remporté les trois un adversaire bien organisé. Meftah a Chérif sur le flanc gauche et les déboulés arrêts spectaculaires. En deuxième
MCO - CSC 1-0 points. Les joueurs avaient en tête le annoncé la couleur à la 4e minute par un de Benyahia à droite qui ont donné le période, l'entrée de Hachoud a donné un
Exempt: ES Mostaganem match de la coupe d'Algérie. C'est tir puissant qui finira dans la lucarne. La tournis au gardien de but khroubi et à sa autre souffle à la rencontre. A la 65’,
normal, dans la mesure où mon équipe se réaction des hommes de Khezzar ne se fit défense, avant que ces derniers ne Rouane, d'un tir bien cadré des 25m, a
Pts J voit engagée dans cette épreuve. pas attendre, puisque, au quart d'heure de craquent par deux fois. Dominée dans les accentué encore l'avance de l'équipe
1- WA Tlemcen 48 25 Atteindre le cap des demi-finales fait jeu, ils parviendront à niveler la marque duels et privée du ballon, la formation bordjienne. Cette dernière, au terme de
naturellement rêver les joueurs». Le fait par l'intermédiaire de Zemmouchi (15’). d'El Khroub s'est contentée de parer au ce succès, affiche ses intentions de
2- MC Oran 47 26
d'avoir laissé au repos certains joueurs, C'était le scénario idéal pour les Blidéens plus pressé, n'inquiétant à aucun moment décrocher une place qualificative à une
3- Paradou AC 45 25
notamment ceux qui sont menacés de qui croyaient être en mesure de refaire le le jeune portier koubéen Mokrani, dont joute internationale. Y.B.
4- CS Constantine 42 26
suspension (Herida et Bendahmane), coup de la saison dernière (la seule c'était la première titularisation. Après le
— CA Batna 42 26
démontre que Henkouche commence équipe ayant tenu en échec la JSK à but du break, les Koubéens avaient, à ●MSPB 0 - MCA 1
6- MOC 38 24
bien à y croire. Il l'exprime d'ailleurs domicile). Les camarades de Zmit ont maintes reprises, l'opportunité de corser
7- SAM
— ASM Oran
37
37
25
26 ouvertement : «La coupe ne peut longtemps cru à l'égalisation. Mais
Derrag et Bensaïd ont ruiné leurs espoirs
l'addition, notamment par Benyahia et
Yahia-Cherif très sollicités dans le match.
La revanche du
constituer un objectif. Cependant, à force
9- ESM
— WR Bentalha
35
35
25
25
de gravir des échelons en coupe, l'appétit dans le dernier quart d'heure. On jouait la Tout compte fait, le RCK a réussi les trois Doyen
se renforce. Nous sommes en demi-finale, 72’lorsque l'ailier gauche kabyle hérite points nécessaires qui lui permet de
— US Biskra 35 25 d'une balle mal dégagée par Zemmouchi, croire davantage au maintien, surtout que
et c'est dans la logique des choses que Arbitrage : Djerboua, Djaâfer et
12- USMBA 34 24 il élimine son vis-à-vis et met le cuir hors l'équipe recevra encore cinq fois à
cette compétition devienne un objectif». Ameghar.
13- JSM Skikda 30 25 de portée de Toual. Les Canaris ont domicile. M.Azeb
La dernière consécration, rappelle-t-on, But : Loukili (38’c.s.c)
14- OM Arzew 26 26 continué à mettre la pression et ils Averts. : Boukous, Reziouek (MPSB).
du Chabab en coupe d'Algérie, remonte à
15- USM Sétif 24 25 parviendront à corser l'addition dans le
16- MO Béjaïa 17 25
1995, aux dépens de l'Olympique de
temps additionnel par l'intermédiaire de
●CABBA 2 - MCS 0 Besseghir, Boudbouda, Zeddam (MCA).
MSPB : Onka, Bouaraba (Bendebka
Médéa (2-1). Il avait remporté, en effet,
17- OM Ruisseau 14 24
cette année-là, sa cinquième coupe Bensaïd, assurant du coup une victoire
importante pour la course à une place
Saïda s'enfonce 67'), Reziouek, Younès, Loukili, Ziad,
— INTERRÉGIONS d'Algérie avant de perdre la finale en Guenifi, Brahim-Chaouch, Sidibé
2003 contre son voisin usmiste (2-1), africaine. M. R. Arbitrage : Bouali, Meziani et Yamani (Zeghidi 46’), Boukous (Zender 55’),
■Groupe Est après les prolongations. K.Y. Buts: Essamba (13') et Rouane (65') Hazil.
CRBEM - ROC 1-0
FCBA - USC 1-2 ●RCK 2 - ASK 0 CABBA Entr. : Bougherara.
MCA : Benhamou, Besseghir,
ASBG - ASAM 1-0 ●JSK 3 - USMB 1 Le Raed y croit
Averts.: Mohamed Rabah (CABBA),
Ghenaïa, Maichi(MCS) Boudbouda, Coulibaly, Zeddam, Koudri
NRBT - ABB
NCM - UMSD
4-1
3-1
Les Canaris Arbitrage : Benamara, Belkheir et
CA Bordj Bou Arréridj : Kial, Loucif,
Belouaham, Essamba, Linarès, Bekha,
(Bentoucha 80’), Bouchama, Daoud,
Amroune, Boumechra (Lechkham 84'),
ABM - NRBC
USMAB - JSJ
6-2
1-1
enfoncent Blida Benmansour Mohamed Rabah, Bittam (Illoul), Bougueche.
Buts : Benyahia (57’), Yahia Chérif (78’ Bouharbit (Hachoud), Rouane, Bentayeb Entr. : Alain Michel
NRBG - HBCL 0-0 Arbitrage : Bouhenni, Kerraï et SP), (Daffaf)
Bichirène Averts. : Benyahia, Dala (RCK). Arrar, Entr. : Yaïche Le Mouloudia d’Alger a pris sa revanche
■Groupe Centre Averts. : Oussalah (JSK). Belahouel, Menzri (ASK). MC Saïda : Ouadah, Ghenaïa, Besbes, sur le match aller face à son homonyme
JSEB - WAR 0-2 Boumsong (USMB). Expul. : Arrar (78’) ASK. Driouche, Fousini, Moumene, Harkas, de Batna et du coup s'installe en 4e
NARBR - JSMC 2-1 Buts : Meftah (4’), Derrag (72’) et RCK : Mokrani, Denden, Khelaf, Ouled Teguidi, Bouhafs (Haddad), position. Il faut dire que les hommes
USMMH - ESG 2-0 Bensaïd (90+3’) JSK. Zemmouchi (15’) Aouamri, Kaddour, Oukil, Benyahia, Maichi (Dampha), Seddik (Hamdoune), d'Alain Michel n'ont dû leur salut suite à
WABT - IBKEK 2-1 USMB Hendir (Sako 55’), Hamaïda (Madi 59’), Entr. : Medjadj une erreur de Loukili qui trompe son
OCB - RCBOR 0-0 JSK : Chaouchi, Meftah, Oussalah, Yahia Chérif, Dala, (Aliouane 78’) gardien Onka et marque contre son camp
WRBM - MCM 2-1 Belkalem, Coulibaly, Hamouda, Entr. : Safsafi L'avenir du MC Saïda parmi l'élite est des ; mais la victoire est amplement méritée
ESMK - SCAD 1-1 Belabbès, Berramla (Dehouche 37’), ASK : Toubal, Menzri, N'Gomo, plus incertain. Après deux défaites de au vu de la physionomie du match. Le
CSNL - WAB 1-0 Achiou, Azuka (Bensaïd 60’), Derrag (Abdmeriem 70’), Hamedi, Hamani, suite, dont celle concédée jeudi en portier batnéen a sauvé sa cage plusieurs
(Douicher 81’). Tamoura (Tilbi 58’), Arrar, Bourahili, déplacement face au CA Bordj Bou- fois, notamment dans les tentatives de
■Groupe Ouest Entr. : Lang Aïhar, Daoudi, Belhadef (N'Goumo 51’) Arréridj (0-2) compliquera en effet, Amroune et Coulibaly. En fin de partie,
WAM - SCMO 2-2 USMB : Toual, Boumsong, Zemmouchi Entr. : Biskri davantage la mission des coéquipiers de les locaux auraient pu revenir à la marque
SCM - IRBM 0-1 (15’), Hamiti, Ounas (Ezeichel 75’), Driouèche. Ils doivent désormais se par Zender qui avait remplacé Boukous,
IST - CRT 1-1 Oussad, Herbache, Chebira, Zmit Un but du jeune Benyahia (57’) à ressaisir lors des prochains matchs, s'ils mais surtout par Loukili et Bendebka.
USR - JSMT 1-0 (Djelani 85’), Mehdaoui, Belahouel. l'entame de la seconde période et un veulent figurer, la saison prochaine,en Les Batnéens ont raté ainsi une occasion
CRBAT - RCR 1-0 Entr. : Khezzar second but signé Yahia-Cherif en fin de première division. Le premier but inscrit d'aligner leur troisième victoire
JSS - GCM 2-1 match (78’) sur penalty ont permis à un par Essomba a rapidement permis au consécutive à domicile et, du coup, se
IBS - IRM 0-0 Les Kabyles reviennent à une longueur Raed de Kouba laborieux de renouer CABBA de s'assurer le succès. Il a ouvert mettre définitivement à l'abri du spectre
USMO - IRBT 3-0 du leader et compliquent davantage la avec la victoire après la dèche qui a duré le score dès la 13’de la rencontre. Les de la relégation. N. N.

◗ USMAN 1 - MCCE
0 SUPER DIVISION. 27e JOURNÉE
D'entrée
de jeu
Stade du 19 Mai 56 (Annaba)
A r b i t r a g e : Benbaka, Seghir,
Benmouloud
But : El Hadi Adel (2’) USMAn
Averts. : Frioua, Decouré (US-
MAn) Kerraoui (MCEE).
USMAn : Houamed, Zazou, Bou-
cherit, Fadiga, Mekhout (Re-
mache 90+3’), Bouacida, Bou-
guerra, El Hadi Adel, Bouder
(Decouré 69’), Frioua, Hamlaoui
(Athmani 63’).
Entr. : Latrèche.
MCEE : Mouyet, Mangolo, Heb-
baïche (Bouhafeur 45’), Bouta-
bia, Leumen, Belhamel, Boure-
nane (Laâmeche 77’), Gacemi
(Cheraïtia 69’), Karaoui, Mellou-
li F., Camara.
Entr. : Belhout.
◗ L'USM Annaba a mis fin à la
belle série de résultats du MC El
Eulma en s'imposant difficile-
ment par 1 but à 0. Pourtant, il
n'a pas fallu beaucoup de temps
à la bande de Latrèche pour
trouver la faille, grâce à l'oppor-
tunisme de son attaquant et bu-
teur attitré El Hadi Adel. Deux
minutes après le coup d'envoi,
l'enfant de Biskra réussira à
transformer d'un joli heading un
coup franc bien travaillé par
Bouder. Cueillie à froid, la ban-
de à Belhout trouvera néan-
moins les ressources mentales
pour réagir. Ils occuperont bien
le milieu du terrain sans parve-
nir toutefois à niveler la marque.
Ce sont plutôt les locaux qui ra-
teront à trois reprises l'occasion
de tripler la mise toujours par
l'entremise de El Hadi Adel.
La deuxième période n'apporte-
ra aucun changement au tableau
de chasse, malgré cette tentative
de Mongolo (89’) à laquelle
Houamed était battu. D.A.
ÉQUIPE
NATIONALE
Lacen : «Je
trancherai
en juin»
Le cas Mehdi Lacen,
pensionnaire de Racing
Santander (Ligue espagnole),
fortement courtisé par le
sélectionneur national
algérien, sera tranché en juin
prochain. L'annonce en a été
faite par le joueur lui-même.
Dans une déclaration au site
football 365, Lacen révèle :
«J'attends pour donner une
réponse, car je n'ai jamais été
en Algérie. Je pense la donner
en juin par respect aux
personnes qui me sollicitent
notamment le sélectionneur
(Rabah Saâdane).» Le milieu
défensif de Santander
maintient toutefois sa position
selon laquelle il devra d'abord
visiter son pays d'origine
avant de trancher. «Mais avant
de partir en sélection,
j'aimerais bien aller en Algérie
de mon côté pour m'imprégner
de la culture du pays. Je ne
veux pas y aller une fois pour
qu'on marque sur mon CV
"International algérien".»
Alors Lacen optera-il pour la
sélection nationale de ses
origines ? K. Y.
Le WAT seul en tête
◗ WAT 1 - MOB 0
L'essentiel
pour le leader
Stade Akid Lotfi de Tlemcen
Arbitrage : Babou, Attou et Bou-
zaghou
But : Dif (42') WAT
Averts. : Bachiri, Benmoussa
(WAT) ; Bentaleb (MOB)
Expls. : Benmoussa (89') WAT
W A T l e m c e n : Djemili, Kheris
(Boulahia 76'), Layati, Habri, Ba-
chiri, Belgheri (Tiyoul 84'), Ben-
moussa, Dif, Yalaoui (Chaïb 77'),
Djalit, Ghezzali
Entr. : Bouali
M O Béjaï a : Djebarat Y., Fe-
ghaoui (Bounab 68'), Djebarat
S., Aouamer, Djouder, Madène,
Bentaleb, Mebaraki (Idirem
68'), Marek, Naceri, Naït Yahia
Entr : Mehdaoui
◗ Le leader du championnat de
superdivision consolide sa posi-
tion en tête du classement suite
à sa précieuse victoire rempor-
tée hier sur la lanterne rouge, le
MO Béjaïa, sur le score de
(1-0). Le but de la victoire a été
marqué par Dif à trois minutes
de la pause. Durant la deuxième
mi-temps, le Widad s'est
contenté de gérer son avance au
score. M.F.
◗ MCO 1 - CSC 0
Un petit but
Stade Bouakeul d'Oran
Arbitrage : Amalou, Taïbi et Ibe-
laïdène
But : Mezouar (30') MCO
Avert. : Hani (CSC)
MC Oran : Mezaïr, Benayada,
Bengorine, Kechamli, Ouasti,
Sebbah, Cherif El-Ouazzani, Be-
natia (Aïni 72'), Chaïb, Mezouar
(Boussaâda 87'), Belghomari
(Balegh 60')
Entr. : Belatoui
CS Constantine : Diss, Hazi, Saâ-
daoui, Boulemdaïs (Hani 64'),
Benabdellah, Meziani (Nehili
46'), Belhamidi, Lakhal, Rabta,
Ghecham, Zeghrour
Entr. : Castaneda
◗ Le MC Oran a consolidé ses
chances d'accession en premiè-
re division et ce, à la faveur de
son petit succès (1-0) hier sur le
CS Constantine. L'unique but
de la partie a été l'œuvre du che-
vronné Brahim Arafat Mezouar
à la demi-heure de jeu. En
deuxième mi-temps, les visi-
teurs ont tenté de revenir au sco-
re. En vain. A.B.
◗ JSMS 3 - ASMO
0 riode en leur faveur après avoir
Festival skikdi
Stade Krouma (Skikda)
Arbitres : Djemaâ, Bahloul et Bis-
kri
Buts : Djeffal (54'), Boussaâd
(c.s.c.62'), Latrèche (70') JSMS
Averts. : Beloucif (JSMS), Toumi
et Mebarki (ASMO)
Expul. : Zekri (entr. JSMS)
JSMS : Dames, Benamara, Cheï-
kh, Toumi, Defnoune, Benloucif,
Belil (Guerili), Djeffal (Bettal),
Methenni, Latrèche, Bouzraâ
(Nasri).
Entr. : Zekri.
El Watan - Vendredi 17 - Samedi 18 avril 2009 - 31
SPORTS
Ghezzali, un atout majeur chez le widad
ASMO : Bouhedda, Abdelkader,
Messakine, Merbal, Megherbi
(Benmessaoud), Tahar, Bous-
saâd (Mebarki), Boualem (Benh-
lima), Boussouk, Boughaba,
Tounkoub.
Entr. : Brik.
◗ C'est lors de la seconde pé- USB : Gaha, Bouteria, Lakhdari,
riode de jeu que les locaux par- Bakhtaoui, Bakha, Rasmal, He-
viendront à ouvrir la marque riet, Soltani (Laroubi 86'), Meraz-
par l'entremise de Djeffal qui ga (Ghassili 92'), Saâdelli
mettra à profit une belle passe (Khoualed 55'), Djillali.
de Benamara. Accentuant un Entr. : Souici
véritable pressing, les locaux PAC : Ferchichi, Tidjar, Bouchaïr,
pousseront les visiteurs à com- Boughelmouna (Lafri 59'), Klah-
mettre l'irréparable quand à la nemer, Arabat (Harrouch 24'), Be-
62', Boussaâd, en voulant dé- nachour, Hamdoud (Ouali 77'),
vier un tir cadré de Latrèche, Maïdi, Boughendja, Chettih.
poussa involontairement le bal- Entr. : Bouhellal
lon dans ses propres filets. Le
même Latrèche reviendra à la
charge à la 70' pour aggraver le
score en lobant le gardien ora-
nais. K. O.
◗ SAM 1 - CAB 1
Equitable
Stade Ouali Mohamed de Mo-
hammadia
Arbitrage : Mial, Achour et Yahi
Buts : Messaïdia (45') CAB, Rad-
ja (58') SAM
Averts. : Mecherefi, Adda (SAM),
Bahloul, Boukhlouf, Chaâbana
(CAB)
Expuls. : Bahloul (78’) CAB
SA Mohammadia: Maârouf, Behi-
lil, Adda, Douar, Aïssani, Soltani
(Cheraït 83'), Mecherefi, Benye-
tou, El Far, Sagraoui (El Hadjari
46'), Badja (Tlemçani 74')
Entr. : Benfetta
CA Batna: Aouiti, Bahloul, Soual-
hi, Benmili, Chabania, Aribi, Ben-
hacène, Saïdi, Ouchène, Boukh-
louf, Messaïdia
Entr: Benyelès
◗ Ce match fut d'un niveau
technique appréciable. Les visi-
teurs achèvent la première pé-
réussi à ouvrir la marque à l'ulti-
me minute par l'intermédiaire
de Messaïdia. En deuxième pé-
riode, les locaux ont repris du
poil de la bête et parviendront à
remettre les pendules à l'heure
grâce à Badja (58'). A.T.
◗ USB 2 - PAC 0
Les Pacistes
tombent
Stade 18 Février de Biskra
Arbitrage : Achouri, Amrin
et Tamene
PHOTO H. LYÈS
Buts : Merazga (2'), Laroubi (87')
USB
Averts. : Bakhtaoui, Djillali, Ras-
mal, Bakha, Bouteria (USB)
Boughelmouna, Chettih, Ham-
doud (PAC)
Expuls. : Rasmal (68') USB
◗ Cueillis à froid par le but pré-
coce de Merazga, les visiteurs
semblaient quelque peu pertur-
bés et tenteront tout au long de la
première période de remettre les
pendules à l'heure mais sans par-
venir à concrétiser. La seconde
période sera une véritable mois-
son d'avertissements pour les
deux teams, qui en récolteront 7.
Le coaching de Souici s'avérera
payant en fin de partie, puisque
Laroubi, qui venait de faire son
entrée, à la place de Soltani par-
viendra à aggraver la marque
suite à une passe lumineuse de
Merazga. H.M.
◗ MOC 1 - USMBA 0
Difficilement
Stade Hamlaoui de Constantine
Arbitrage : Saâdi, Ikhlef et Mes-
saoudi
But : Ouichaoui (29') MOC
Avert. : Abadli (MOC)
MOC : Baâbouche, Kouachi (Khelifi
84'), Meftah, Bounekdja, Kechout,
Ferhat, Mani, Derrahi, Belmokh
(Belhadrouf 72'), Ouichaoui (Abadli
78'), Deghiche.
Entr : Yanackovic.
USMBA : Smahi, Koddat, Rezig,
Bougherara, Djebbar, Benzireche
(Moussouni 62'), Tahar (Chenine
54'), Laïdani (Benzineb 78'), Abed
Bahtsom, Bessaoud, Khali.
Entr : Slimani
◗ Les Mouloudéens ont montré
lors de cette rencontre un visage
complètement différent de celui
présenté lors du derby. La pre-
mière action est signée par De-
ghiche qui manque sa combinai-
son avec Ouichaoui. Ce dernier
qui a complètement raté son ges-
te acrobatique au quart d'heure
de jeu, se rachètera à la demi-
heure, par un beau but. L.B.
COUPE DE LA CAF. JSMB
- STADE MALIEN (À 15H)
Faire le plein à Béjaïa
L
a JSMB sera encore une micile et prendre une belle op-
fois devant un défi conti- tion pour arracher la qualifica-
nental à l'occasion du mat-
ch aller des 8es de finale de la
tion au prochain tour. Toutefois,
la mission ne sera pas facile
coupe de la CAF face au Stade
Malien, aujourd'hui à 15h. L'ad-
dans la mesure où nous allons
affronter une équipe qui pratique
versaire cette fois est d'un tout un beau football ». Les Béjaouis
autre calibre et c'est ainsi que la seront privés des services du gar-
bande à Jean Yves Chay veut dien de but Saoula et Mehaïa
s'assurer un résultat sécurisant (blessés).
avant la manche retour. Le coach Les Maliens qui sont arrivés à
français Jean Yves Chay a bien Béjaïa mercredi étaient ac-
préparé sa troupe depuis mardi. cueillis par les dirigeants bé-
Les camarades de Zafour savent jaouis avant de prendre leurs
qu'en cas de qualification, ils se- quartiers à l'hôtel Les Hamma-
ront tout proches de la phase de dites. Ils se sont entraînés deux
poule et c'est pour cela qu'ils ne fois dont l'ultime séance a été ef-
veulent pas rater une telle oppor- fectuée hier au stade principal
tunité. qui abritera la rencontre (Unité
Le technicien français qui maghrébine) à l'heure du match
connaît bien les difficultés dès la (15h). Les Maliens se sont pré-
compétition africaine, a axé son sentés avec la totalité de l'effec-
travail sur le volet physique et tif, nous a fait savoir le coach de
psychologique en demandant à cette formation en l'occurrence
ses joueurs de prendre les choses Djebril Drami. Il déclare : «Ce
au sérieux et de ne pas sous esti- sera un match très difficile dans
mer l'adversaire qui reste ca- la mesure où nous ne disposons
pable de créer la surprise vu sa pas d'assez d'informations sur la
composante et son expérience. JSMB, mais on sait qu'elle est
Interrogé à propos de cette ren- l'une des meilleures équipes du
contre, Jean Yves Chay dira : championnat cette saison. Toute-
«Comme c'est la deuxième parti- fois, nous sommes venus ici à
cipation de la JSMB en coupe de Béjaïa avec le seul objectif de
la CAF, nous allons faire de réaliser un bon résultat afin de
notre mieux pour réaliser le garder nos chances intactes
meilleur résultat possible à do- pour le match retour». L. H.
ESS 4 - RÉCRÉATIVO 0
Victoire sécurisante
Stade du 8 Mai 45 (Sétif)
Arbitres : Chikh Tidiane, Diakité Moussa et Guey Pepe Abdou (Sén)
But : Hemani (9’), Djediet (45’), Machado (csc 65’), Ziaya (87’) ESS
Averts. : Ziaya (ESS). André, Do Santos (Récréativo)
ESS : Ferradji, Raho, Yekhlef, Aksas, Dis, Adico, Metref, Djediat (Del-
houm 73’), Hadj Aïssa (F. Bouaza 73’), Hemani (Benchaïra 83’), Ziaya
Entr. : Aït Djoudi Récréativo : Kapolo, André, Machado, Radès, Helder,
Matius, Mendes, Raska (Gazetta 84’), Nandino, Do Santos, Giverson
(Serginho 70’). Entr. : Mariano
◗ L'Entente de Sétif a réalisé une large victoire face au Récréativo
d'Angola pour le compte du match aller des 8e de finale de la coupe de
la CAF et du coup assure une marge sécurisante pour la qualification.
L'ESS a bien débuté la partie en ouvrant la marque par Hemani d'un
tir à ras de terre consécutivement à une belle combinaison avec Me-
tref. En fin de la première période, Djediet double la mise d'un lobe.
Le score aurait pu être plus lourd si Djediet avait transformé un penal-
ty concédé sur Ziaya (21’). En deuxième période, le jeu baissera d'in-
tensité mais l'Entente parviendra à corser l'addition suite à un but
contre son camp de Machado (65’). Ziaya clôturera le festival offensif
par un quatrième but consécutivement à une belle combinaison avec
Fahem Bouaza. K. B.
AMICALE DES JOUEURS DE L'EN
Réunion des internationaux
du centre
L'Amicale des joueurs de l'équipe nationale
de football a commencé ses réunions avec
les internationaux depuis 1962. La première
consacrée aux joueurs du Centre s'est
effectuée, jeudi dernier, à l'hôtel Hilton
d'Alger. Une cinquantaine de joueurs y ont
participé. L'on cite, entre autres, Merzekane,
Menad et Kalem. Sous la présidence de
l'ancien capitaine des Verts et ex-
sélectionneur national, Ali Fergani, cette
réunion a été consacrée à l'étude du projet du statut de cette
structure dont l'assemblée constitutive est programmé la veille de
la finale de la coupe d'Algérie de football. Les objectifs de la
création de cette amicale ont été aussi passés en revu. D'autres
réunions sont programmées durant ce mois : les internationaux de
l'ouest et du sud-ouest se réuniront le 23 avril à Oran, alors que
ceux de l'est et sud-est se réuniront le 30 du même mois. Quant aux
internationaux de l'Europe, ils tiendront leur réunion le 27 avril à
Paris (France). A. B.
 El Watan LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Vend. 17 - Sam. 18 avril 2009

LES CONCLUSIONS ALARMANTES COMMENTAIRE

D’UNE REVUE MÉDICALE BRITANNIQUE
A bon entendeur…
Un monde de plus Par Hassan Moali

L
es funestes prévisions du Fonds monétaire international
(FMI) sur une récession mondiale «plus longue et intense

en plus suicidaire
dernières années. Le nombre de suicides
en Algérie se situe en moyenne, par rap-
port aux autres pays, entre 3 et 5 pour
100 000, alors qu’il y a des pays qui
présentent des chiffres dix fois plus éle-
vés. La première des causes du suicide
reste les maladies suicidogènes dans
plus de la moitié des cas. Parmi elles, la
dépression majeure. Les femmes tentent
de se suicider plus fréquemment que les
hommes, mais les hommes se suicident
plus que les femmes. Il apparaît claire-
ment qu'une grande partie des femmes
ne cherchent pas réellement à mettre un
terme à leur vie.
Cette attitude s'explique par une volonté
plus marquée chez les femmes de lancer
Le suicide réprésente un appel de détresse. Les causes du sui-
la dixième cause de cide diffèrent entre hommes et femmes.
mortalité, soit 1,5% Pour les hommes, notamment les pères
PHOTO DR
que les précédentes» nous renvoient derechef aux belles
assurances de nos économistes-maison. Dominique
Strauss-Kahn ne voulait sans doute pas jouer l'oiseau de mauvais
augure en recommandant jeudi aux Etats membres de faire preu-
ve de «prudence dans leurs prévisions».
Le tableau de bord économique mondial est finalement plus
sombre que prévu, comme l'attestent les conclusions d'une étude
du FMI sur les perspectives mondiales. A Washington, la sonnet-
te d'alarme est officiellement tirée. Mais il n'est pas sûr qu'elle
soit entendue à Alger. A contresens de toute logique économique,
le gouvernement algérien fait mine de ne pas prêter oreille à ce
qui se dit dans les cénacles économiques internationaux. Au nom
d'un populisme conjoncturellement anachronique, le gouverne-
ment de Bouteflika promet d'injecter 150 milliards de dollars au
titre d'un quinquennat acte III. C'est tout de même curieux de voir
les autorités ramer à contre-courant d'une dépression financière
et désormais économique comme si notre pays était un îlot insub-
mersible. Le FMI prévient même que la conjonction «très rare»
d'une crise financière et d'une récession mondiale va probable-
ment «entraîner une baisse de la production d'une gravité et d'une
longueur inhabituelles». S'il est admis que notre système finan-
cier est déconnecté du système international du fait de son ar-
chaïsme, il n'est pas dit que la décrue de la croissance mondiale
ne déteindrait pas sur notre économie mono exportatrice. Nos
ministres et leur chef, qui se relayent pour nous rassurer sur la

des décès dans le monde et chefs de famille, il y a l’obligation du prétendue immunité algérienne face à la crise mondiale, ne vont
résultat et l’échec professionnel ou pas jusqu'à expliquer cette factice «résistance» par le fonctionne-
familial qui signifie échec social. La ment moyenâgeux de nos banques. Encore que l'Algérie n'est pas

A
u moins un million de personnes
se suicident chaque année dans le
monde, soit un mort toutes les 40
secondes, a rapporté un article à paraître
aujourd’hui dans la revue médicale bri-
tannique The Lancet qui compile de pré-
cédentes études sur le sujet. Selon ces
études, le suicide représente la 10e cause
de mortalité (1,5% des décès). La
Chine, à elle seule, totalise plus de 30%
des cas.
Le phénomène est également préoccu-
pant dans les Etats de l'ex-URSS. En
Europe, les taux de suicide sont généra-
lement plus élevés dans les pays du
LUTTE CONTRE TERRORISME-PIRATERIE
Nord. Dans les pays développés, le sui-
cide tue deux à quatre fois plus d'hom-
mes que de femmes et l'écart semble
augmenter. En revanche en Chine,
davantage de femmes que d'hommes
meurent par suicide. Dans la plupart des
pays, les personnes âgées sont les plus
concernées, même si depuis une cin-
quantaine d'années la proportion s'ac-
croît chez les jeunes. En Algérie, les
psychologues, les éducateurs et les
médecins s'accordent à dire que les
voyants sont au rouge, notamment en
raison de la progression des tentatives
de suicide, surtout chez les jeunes ces
honte et le déshonneur qui en résultent
quelquefois peuvent les amener à mettre
fin à leurs jours.
Les motifs sont difficiles à établir chez
les hommes. Pour les femmes, il y a
trois facteurs : un mariage arrangé ou
forcé, une grossesse non désirée et un
chagrin d’amour. Le suicide a toujours
existé dans notre pays. C’est un tabou
tiré de l’anonymat par la presse. Les
méthodes les plus utilisées sont la pen-
daison, l’intoxication aux caustiques
et toxiques, saut dans le vide et les
armes à feu. Kamel Benelkadi
tout à fait à l'abri du fait qu'elle achète, y compris de la main-
d'œuvre !
Les récessions des grandes économies, qui se traduisent par des
contractions des productions avec leurs lots de plans sociaux, ne
manqueront pas de contaminer indirectement l'économie algé-
rienne tournée quasi exclusivement vers l'import. Un simple cal-
cul nous renseigne que la chute des géants mondiaux particuliè-
rement «energivores», induirait ipso facto un repli de la demande
en hydrocarbures, unique source de devises pour l'Algérie. C'est
que les mécanismes de l'économie mondialisée obéissent à la
théorie des dominos. Au lieu de passer le temps à tuer puis à res-
susciter J. M. Keynes, les conseillers du président gagneraient à
engager le vrai débat sur les conséquences de la crise sur l'Algé-
rie, parent pauvre de la campagne présidentielle passée.
Parce que continuer à soutenir que cela «n'arriverait qu'aux aut-
res» n'est pas forcément une preuve de bonne gouvernance. Eco-
nomique mais surtout politique. Budgétiser un programme quin-
quennal de l'ordre de 150 milliards de dollars dans un contexte
aussi dépressif et incertain s'apparente à un saut dans l'inconnu.

225 MILLIONS D’EUROS D’AIDE DE L’UE Le FMI a en tout état de cause prévenu. A bon entendeur…

■ La Commission européenne va la prolifération des armes de

débloquer une aide financière
de 225 millions d'euros pour
appuyer les efforts de lutte
contre le terrorisme internatio-
nal et la piraterie. Ce program-
me, qui s'étale sur trois ans
(2009-2011), a été présenté
hier par la Commission à
Bruxelles comme «les premiè-
res mesures de portée mondia-
destruction massive». «Les SKIKDA
grandes priorités sont le Pakis-
tan et l'Afghanistan, ainsi que
la région du Sahel en Afrique»,
Le directeur adjoint de la BEA
a précisé la Commission dans
un communiqué. Une partie de
en détention préventive
cette enveloppe sera également
consacrée à la lutte «contre la
Tla République
ard dans la soirée de merc-
redi dernier, le procureur de
près le tribunal
a été mise au jour suite à une
lettre anonyme adressée aux
services de sécurité ainsi qu'à la
menace de piraterie sur les
principales routes maritimes,
de Skikda a ordonné la mise en direction générale de la BEA et
PHOTO : DR

en particulier dans le golfe d'A-

détention préventive du direc-
le», visant à «lutter contre le
den», précise le texte. (APS)
teur adjoint de l'agence BEA
terrorisme ainsi que le trafic et
des Allées du 20 Août. Deux
autres cadres de la même agen-
POINT ZÉRO ce ont été mis sous contrôle ju-
diciaire. Les prévenus sont
poursuivis pour divers chefs
qui permettra par la suite d'en-
clencher des enquêtes judiciai-
re et administrative pour dé-
couvrir un trou financier de 80
millions de dinars. Plusieurs
cadres, dont d'anciens direc-
teurs et autres employés de l'a-

Sahnoun le chimiste Par Chawki Amari

d'inculpation, dont le détourne-
ment de biens publics. L'affaire
gence, ont été entendus à titre
de témoins. K. O.

MÉTÉO AU J O U R D ’ H U I
M
alodorante histoire que celle de Sahnoun Daifallah, ses excréments dans un récipient qu'il transportait ensuite
Algérien vivant en Angleterre, arrêté pour avoir caché dans un sac à dos duquel dépassait un embout
pulvérisé une mixture composée de ses propres pulvérisateur, marchant dans les rues anglaises à la recherche ALGER : 19° ORAN : 20°
excréments dans plusieurs magasins et un bar. Si ce chimiste de d'une cible. Ce cas nous rappelle dans les années 1990, ces
42 ans au chômage est à interner en urgence, il aura montré que islamistes qui travaillaient encore à l'ONCV, l'office national des CONSTANTINE :
La fin de l'Histoire chère à Fukuyama est loin d'être une réalité vins, fiers de raconter qu'ils urinaient et déféquaient dans les CHLEF : 17°
puisque l'on ne finit pas d'inventer de nouvelles méthodes pour cuves pour punir les buveurs algériens. Ces derniers auraient 14°
pourrir la vie des autres. Mais pourquoi pulvériser ses ainsi bu des quantités astronomiques d'urine et d'excréments EL OUED : 26°
excréments dans des magasins ? Les premières indications font islamistes avec des conséquences que mêmes les médecins SÉTIF : 12°
état d'un islamiste de par les cibles choisies, un étalage de vins progressistes ou laïcs ont du mal à cerner.
dans un supermarché et un bar, même si l'une des cibles, des En tous les cas, Sahnoun le chimiste a été condamné à 9 ans de ANNABA : 17° DJANET : 33°
livres pour enfants dans une librairie, ne correspond pas à ce prison (Bouteflika l'aurait-il amnistié ?), mais du coup, si ce
nouveau jihadisme fécal, sauf que Sahnoun le chimiste doit justicier aux mains sales fait des émules ici, il est temps d'avoir
considérer que les lectures anglaises pour enfants les éloignent peur. Les attentats à la bombe n'ont pas enlevé aux Algériens BÉJAÏA : 17° ADRAR : 35°
de la véritable religion. Mais bref, il faut bien imaginer Sahnoun l'idée de sortir, mais là, c'est vraiment autre chose. Sortez
le chimiste, mélangeant méthodiquement chez lui ses urines et couverts.