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Thème:
Présenté par :
M. KAHAL Kamel
M. HARICHANE Moustafa
Encadré par:
M. Mohammed GOURARI
Promotion : IGE26
Juin 2006
Sommaire
Sommaire
III.1-Introduction .............................................................................................................................. 42
III.2-Différentes Méthodes d'analyse ............................................................................................... 43
III.2.1- Méthodes analytiques ...................................................................................................... 43
III.2.1.1-Modèle de la ligne de transmission ........................................................................... 43
1-Introduction ...................................................................................................................... 43
2- Modèle et caractéristiques ............................................................................................... 44
Le rayonnement ..................................................................................................... 45
L’alimentation . ................................................................................................. 45
Permittivité effective . ........................................................................................ 45
Phénomène de dispersion ................................................................................... 46
Pertes ............................................................................................................... 47
Longueur effective ............................................................................................ 48
Le modèle final de l’antenne ................................................................................... 48
3- Calcul de l’impédance d’entrée ...................................................................................... 49
4- Calcul de la fréquence de résonance ............................................................................... 50
III.2.1.2-Modèle de cavité ....................................................................................................... 51
1- Modèle ............................................................................................................................ 51
2- calcul de la fréquence de résonance ................................................................................ 51
3- Calcul de l’impédance d’entrée ...................................................................................... 52
III.2.1.3- Comparaison des deux modèles analytiques ............................................................ 53
III.2.2- Analyse par des méthodes numériques ............................................................................ 54
III.2.2.1- La méthode des éléments Finis ................................................................................ 55
III.2.2.2- La méthode des différences finies ............................................................................ 55
III.2.2.3- Méthode des moments (Analyse full-wave) ............................................................. 57
III.3- Analyse du réseau d’antennes ................................................................................................. 62
III.3.1 Réseau rectiligne ............................................................................................................... 62
Champ rayonné par un réseau rectiligne ......................................................................... 62
III.3.2 Réseau plan ....................................................................................................................... 64
Champ rayonné par un réseau plan ................................................................................. 64
III.3.3 Alimentation des réseaux d’antennes microrubans .......................................................... 66
III.4- CONCLUSION ....................................................................................................................... 66
Conclusion générale……………………………………………………………………..103
Bibliographie …………………………………………………………………………….
Glossaire ………………………………………………………………………………….
Annexe …………………………………………………………………………………..
Introduction Générale
De nos jours, les antennes sont devenues les éléments de base pour une liaison
radioélectrique.
Les antennes sont utilisées en réseau GSM, télé localisation, radar ainsi que pour nos
besoins dans la vie courante. Elles se présentent sous diverses formes selon leur but
d’utilisation.
Les technologies modernes s’orientent vers la miniaturisation de ces antennes tout en
essayant de garder les meilleures performances.
L’antenne patch est conçue pour satisfaire ces besoins, c’est un conducteur métallique
de forme particulière placé sur un substrat terminé par un plan de masse ; son caractère en
miniature offre la possibilité de l’intégrer facilement dans les systèmes d’émission
réception.
Pendant les deux dernières décennies les antennes imprimées ont évolué Comme une
activité innovatrice majeure dans le domaine des antennes. Jusqu'au début des années 1990
les technologies micro ruban étaient employées spécialement pour les applications
militaires. Depuis, on constate un changement rapide vers les applications commerciales.
Un grand nombre de produits destinés aux technologies sans fil est apparu sur le marché.
Les antennes micro-ruban ont quelques particularités qui les rendent idéales pour
plusieurs applications commerciales. Basées sur la technologie des circuits imprimés, elles
sont très peu coûteuses à produire. La production en grande quantité est facile. Leur profil
plat leur permet d'être montées dans le même boîtier que le produit qu’elles servent. Elles
peuvent souvent être intégrées sur la plaque qui contient le circuit radiofréquence ou micro-
onde.
La conception des microbandes rayonnantes a été proposée premièrement par
Deschamps au USA en 1953 puis Gutton et Baissinot en France en 1955. Le phénomène
de rayonnement provenant des discontinuités dans les lignes microrubans fut observé et
étudié par Lewin en 1964.
En 1970 Byron a décrit la structure planaire qui est constituée d’une plaque conductrice
gravée sur un substrat diélectrique qui repose sur un plan de masse; un peu plus tard des
antennes pratiques ont été développées par Howl et Munson.
Dans ces dernières années, divers types d’antennes imprimées ont été développés, et
différentes techniques d’alimentation sont mises en œuvre pour améliorer les performances
de ce type d’antennes dans plusieurs cas d’applications. La technique des circuits imprimés
a révolutionné les domaines de l’électronique, et plus récemment celui des
hyperfréquences, où elle se prête particulièrement bien à la réalisation de circuits et
d’antennes [12].
Dans certaines applications, il est nécessaire d’utiliser un groupement d’antennes
commandées automatiquement pour assurer un balayage électronique dans l’espace
(SCAN) qui est le cas d’un radar.
L’objectif de notre projet est de faire une étude des antennes imprimées tout en essayant
d’améliorer leurs performances. De ce fait, notre travail est réparti en cinq chapitres :
Le premier chapitre constitue une description générale sur les antennes (principe,
types, paramètres).ainsi que certains domaines d’application.
Le deuxième chapitre présente une vue générale sur les antennes PATCH et leurs
caractéristiques ainsi que certaines techniques d'alimentation et le mécanisme de
rayonnement.
I.1- Introduction :
Dans tous les systèmes faisant usage de propagation dans l’espace libre (radiodiffusion,
radar, faisceau hertzien) il est nécessaire de disposer d’éléments permettant la transition
entre une onde guidée (ligne de transmission ou guide d’onde) et une onde rayonnée; Ces
éléments de transition sont les antennes. De part leur structure géométrique spécialement
mise au point dans ce but, elles permettent le détachement des champs électromagnétiques
de leur support métallique (ainsi que la transition inverse).
De plus une antenne peut servir à diriger le signal dans une direction désirée et produit
pour cela une concentration des champs dans une région particulière de l’espace.
Une antenne est un composant qui rayonne et reçoit la puissance Radiofréquence ou la
puissance micro-onde. C’est un dispositif réciproque, et la même antenne peut servir
comme un dispositif de réception et d’émission. Une ligne de transmission est conçue pour
avoir une très petite perte de rayonnement, tandis que l’antenne est conçue pour avoir un
rayonnement maximum. Le rayonnement se produit en raison des discontinuités (qui
causent la perturbation des champs ou courants), courants non équilibrés, et ainsi de suite.
• ( )
ρ r, t est la densité de charge électrique locale au point r à l'instant t.
• ( )
j r, t le vecteur densité de courant.
Equation de Maxwell-Ampère
(I.4)
Zone de Rayleigh :
Dans cette zone de champ proche (ou zone de Rayleigh), il y a échange d'énergie réactive
entre l'antenne et le milieu extérieur.
D2
A courte distance (par rapport à la longueur d'onde), r < la densité de puissance est
2λ
quasi constante.
Zone de Fresnel :
D2 2D 2
Dans une seconde zone <r< la densité de puissance est fluctuante.
2λ λ
Zone de Fraunhoffer :
Dans la zone du champ lointain (ou de Fraunhoffer), à grande distance (par rapport à la
longueur d'onde), les champs sont rayonnés sous la forme d'onde (quasiment) plane.
2D 2
Si r est la distance à l'antenne, dans cette zone r > la densité de puissance décroît
2λ
en 1/r2.
La partie rayonnante est un tube métallique de diamètre d, la longueur du tube est de λ/2,
λ étant la longueur d’onde sur la ligne qui est un peu plus faible que la longueur d’onde
dans l’air λ0. On utilise ces antennes comme éléments rayonnants dans des alignements ou
des groupements de sources rayonnantes, leur comportement est étudié à partir du
comportement du doublet qui est une antenne formée par un bout de fil rectiligne de
longueur l << λ , parcouru par un courant constant.
Dont la réalisation la plus courante est le réflecteur parabolique éclairé par un dipôle ou
par un cornet électromagnétique ,qui est alimenté par un guide d’onde qui agit comme un
filtre passe haut pour ne laisser passer qu’un mode de propagation.
Cette source d’éclairement, dite source primaire rayonne une onde sphérique qui se
réfléchit sur le paraboloïde suivant un faisceau de rayons parallèles dans l’approximation de
l’optique géométrique.
lorsque A = 0.
1
On dit qu’une antenne est parfaitement adaptée lorsque son impédance d’entrée (Ze) est
Z e − Z c onde reflechie
Γ= = (I.7)
Z e + Z c onde incidente
1+ Γ
ROS = (I.8)
1− Γ
Une antenne résonne si la partie imaginaire de son impédance d'entrée est nulle
(Pratiquement on prend le minimum de la partie imaginaire),
Pour Γ → 0 ⇒ Re{Z e } ≈ Z c
Et dans la quelle la directivité de l'antenne est maximal, et le gain est plus élevé, c'est a
dire le rayonnement est plus directif, et c'est la définition pour déterminer la fréquence de
résonance.
Pe G e
Pr = [W/m2] (I.9)
4π d 2
I.5.4- Directivité :
La directivité (parfois appelée gain directionnel) d'une antenne est définie ainsi :
P( r , θ , ϕ )
D(θ ,ϕ ) = (I.10)
Piso
On admet que Piso est la densité de puissance émise par une antenne isotrope qui aurait la
même puissance émise Pe.
Pe
Avec : Piso = (I.11)
4π d 2
Le gain en puissance dépend de la fréquence du signal émis. Il est très faible aux basses
fréquences mais atteint des valeurs de 75% à 95% pour des fréquences supérieures
à 1 MHz.
Le gain en puissance d'une antenne est le suivant :
G (θ, ϕ)= η⋅D(θ,ϕ) (I.13)
On déduit de (I.10), (I.11) et (I.12) la densité de puissance d'une antenne par rapport à la
puissance fournie PF :
PF
P ( r , θ , ϕ ) = G (θ , ϕ ) (I.14)
4π R 2
De fait, le gain en puissance d'une antenne est un paramètre plus intéressant que sa
directivité; en effet, comme le rendement η est inclus, on peut calculer la densité de
puissance en introduisant directement la valeur de la puissance fournie PF dans (I.14)
I.5.6- Ouverture :
Si G est le gain maximal d’une antenne donnée dans un plan bien déterminé, alors son
m
ouverture dans ce plan est l’angle qui se trouve entre deux directions de ce plan ayant la
moitié du gain maximal (gain à 3 dB), soit : Gm/2 .
I.5.8-Diagramme de rayonnement :
La répartition dans l’espace de l’énergie rayonnée par une antenne est caractérisée par son
diagramme de rayonnement.
r
Soit une source rayonnante positionnée au point O du repère (Oxyz) et soit O M une
position quelconque, définie par les angles θ et φ (figure I.6).
r
z ur
θ M
y
O
ϕ m
x
Figure I.6 : Source élémentaire liée au repère des coordonnées sphériques.
La détermination du champ rayonné par cette source se fait à partir de la résolution des
équations de maxwell « (I.1) (I.2) (I.3) (I.4) »
Ce problème de physique mathématique n’a en général pas de solution analytique, même
pour les structures les plus simples. C’est pour cette raison que l’on fait appel à des
modèles équivalents. Ces modèles vont contribuer à la détermination du champ
électromagnétique rayonné par l’antenne. Il a été établi qu’à grande distance, ce champ
r
électromagnétique ne possède pas de composante radiale suivant u r . L’onde rayonnée se
comporte alors comme une onde plane, par conséquent, les champs électrique et
magnétique sont transverses et perpendiculaires entre eux.
r e − jkr r
E (r , θ , ϕ ) = W F (θ , ϕ ) (I.16)
r
r
Où W est un nombre complexe, et F (θ , ϕ ) représente la caractéristique vectorielle de
2.π
rayonnement, propre à l’antenne, et k représente le nombre d’onde ( k = ).
λ
Les digrammes de rayonnement sont généralement mesurés dans les plans de symétrie,
s’il y en a, ou dans les plans principaux nommés plan E et plan H (figure I.7). Ceux sont
respectivement les plans pour lesquels les champs électrique et magnétique atteignent leurs
valeurs maximales [33].
Plan E
Plan H
r
E
X
Figure I.7 : Définitions des plans principaux (E et H).
Avec une source polarisée parallèlement à l’axe OX, le plan E est caractérisé par
φ = 0° et θ variable tandis que pour une source polarisée parallèlement à l’axe OY, le plan
H est caractérisé par φ = 90° et θ variable.
Les diagrammes de rayonnement sont représentés en coordonnées polaires ou en
coordonnées cartésiennes.
Lobe principal :
Lobes latéraux
L1 1er lobe secondaire
L2
-π π θ
Figure I.8 : Tracé du digramme de puissance et caractérisation
des lobes et de leurs largeurs
B(%) = 100 ×
( f s − fi )
(I.17)
fc
(Typiquement B% = 10 à 20%) où :
I.6- CONCLUSION :
Dans ce chapitre on a présenté un bref aperçu sur les antennes qui sont généralement la
base de propagation des ondes électromagnétiques dans l’air. Cependant, il est toutefois
difficile de maîtriser le principe de rayonnement si on n’exige pas des formes particulières
d’antennes comme les antennes imprimés (patch) qui sera l’objet du chapitre suivant.
II.1- Introduction :
Les antennes sont devenues les éléments de base pour une liaison radioélectrique. Les
technologies modernes s’orientent vers la miniaturisation de ces antennes tout en essayant
de garder les meilleures performances.
Dans ces dernières années, divers types d’antennes imprimées ont été développés, et
différentes techniques d’alimentation sont mises en œuvre pour améliorer les performances
de ce type d’antennes dans plusieurs cas d’applications. La technique des circuits imprimés
a révolutionné les domaines de l’électronique, et plus récemment celui des
hyperfréquences, où elle se prête particulièrement bien à la réalisation de circuits et
d’antennes.
L’antenne imprimée (patch) est conçue pour satisfaire à ces besoins, son caractère en
miniature offre la possibilité de l’intégrer facilement dans les systèmes d’émission -
réception.
Les demandes des antennes imprimées sont au loin très nombreuses, de l’électronique
grand public aux systèmes technologiques de pointe. Les antennes imprimées sont utilisées
dans :
Plusieurs systèmes complexes comme les radars de poursuite ont été miniaturisés à partir
de la taille réduite des antennes planaires.
Quelques domaines d’applications des antennes imprimées et leurs largeurs de bandes :
Applications Fréquences
GPS 1575 MHz et 1227 MHz
Système de communication personnel 1.875-1.99 GHz et 2.18-2.20 GHz
GSM 980-915 MHZ et 935-960 MHz
Réseaux locaux sans fils 2.40-2.48 GHZ et 5.4 GHz
Satellite de radiodiffusion 11.7-12.5 GHz
Radar de poursuite 60 GHz et77 GHz
1 Faible poids ;
2 Limitation du risque de panne ;
3 Faible coût de fabrication, production en masse possible ;
4 Polarisation linéaire et circulaire;
5 Antennes multi bandes, multi polarisations possibles ;
6 Simples, Robustes ;
7 non encombrants.
II.4- Caractéristiques :
Les antennes PATCH sont caractérisées par :
1. Permittivité relative du diélectrique εr (avec εr ≤ 3).
2. Leurs épaisseurs qui doivent rester faible par rapport à la longueur d’onde
transmise, et par les dimensions de l’élément rayonnant.
3. Géneralement le diagramme de rayonnement présente un lobe principal.
4. La largeur de bande varie avec la géométrie de l’antenne.
5. Les antennes plaquées rectangulaires et circulaires sont les plus favorables en raison
de leur facilité d’analyse et de fabrication, ainsi que leurs caractéristiques de
rayonnement.
Sous sa forme la plus fondamentale, une antenne patch se compose d’une pièce
métallique rayonnante de forme arbitraire sur un côté (patch ou éléments rayonnants)
déposé sur un substrat diélectrique et un plan de masse de l’autre côté (figure II.1). Le
patch est généralement fabriqué a base d’un matériau conducteur tel que le cuivre ou l’or,
et il peut prendre n’importe quelle forme possible. L’élément rayonnant et les lignes
d’alimentation sont habituellement photos gravées sur le substrat diélectrique.
La tangente des pertes ( tgδ ) dans ce même substrat, avec dominance des
pertes par effet joule.
L’épaisseur du diélectrique (elle doit rester faible par rapport à la longueur
d’onde à transmettre).
Les dimensions de l’élément rayonnant (L, W).
II.5.1- Substrats :
Les substrats exploités dans la conception des antennes patchs sont nombreux. Leurs
permittivités relatives varient de 1 à 12 (1<εr<12). Parfois, il est préférable d’utiliser des
Sélection du substrat
Les critères électriques constituent la première interrogation concernant le choix d’un
matériau. Ces critères incluent :
La constante de diélectrique.
Les pertes diélectriques ou facteur de dissipation.
Les résistances d’isolement et la tension de claquage.
Alumine εr = 9.8 tgδ= 10- 4
Quartz εr = 3.78 tgδ= 10- 4
Teflon et PTFE εr = 2→3 tgδ = 10-3
σ : La conductivité.
- Milieu avec pertes conductrices (σ fini et ε réel)
()
rot H = σ E + jωε E = jωε e E
(II.2)
σ
εe = ε − j
Avec : ω (II.3)
εe Est la permittivité équivalente ; elle peut s’écrire également sous la forme :
ε e = ε 2 + (σ / ω )2 exp(− jδ ) (II.4)
⎛ σ ⎞
Avec δ = arctg ⎜ ⎟ (II.5)
⎝ ωε ⎠
δ est l’angle de pertes du diélectrique et
σ
tg (δ ) =
ωε (II.6)
tg δ est le facteur de pertes du diélectrique
On trouve également d’autres formes plus complexes et plus difficiles à analyser. Elle
résultent souvent de la combinaison de deux formes simples et sont utilisées dans certaines
applications particulières.
Le choix de la forme d’antenne dépendra du type d’application désiré et des paramètres
qu’on cherche a optimiser (bande passante, gain et efficacité, impédance d’entré, niveaux
des lobs secondaires, …etc.).
Parmi toutes ces formes, l’élément rectangulaire est sans contexte le plus facile à
appréhender pour la compréhension des mécanismes de rayonnements des antennes
microstrip. Mais tout d’abord se pose la question d’alimenter une telle structure.
Courants de Points
surface d’alimentation
Elément
W rayonnant
rectangulaire
L
L’alimentation par ligne micro-ruban peut se faire par connexion directe dont le point de
jonction est sur l’axe de symétrie de l’élément (figure II.6 (a)), ou décalé par rapport à cet
axe de symétrie (figure II.6 (b)), si cela permet une meilleure adaptation d’impédance ; dans
ce but, l’alimentation axiale avec une encoche donne de bons résultats (figure II.6 (c)).
La largeur de la ligne (WL ) influe sur l’impédance d’entré, cette largeur peut être calculé
par des formules données par JAMES [21] telle que :
WL 1 WL
= , Pour ≤ 1 .3 (II.7)
h ⎡ ⎛ h1 ⎞ 1 ⎤ h
⎢ exp ⎜ ⎟ − ⎥
⎣ ⎝ 8 ⎠ 4 exp (h1 ) ⎦
Z 0 2.(ε r + 1) 1 ⎛ ε r − 1 ⎞⎛ π 1 4⎞
Avec h1 = + ⎜⎜ ⎟⎟⎜⎜ ln + ln ⎟⎟ (II.8)
119 ,9 2 ⎝ ε r + 1 ⎠⎝ 2 ε r h⎠
WL 2 ε −1 ⎡ 0,517 ⎤ WL
= [(d − 1) − ln(2d − 1)] + r ln(d − 1) + 0,93 − ≥ 1.3
π .ε r ⎢⎣ ε r ⎥⎦
, Pour (II.9)
h π h
59,95.π 2
Avec d= (II.10)
Z0 ε r
Cette méthode d’alimentation a beaucoup été étudiée dans la littérature. Elle à l’avantage
de positionner l’alimentation sous l’élément rayonnant et à utiliser une ligne non rayonnant
(coaxial), ce qui diminue fortement de rayonnement parasite. Le conducteur central du
câble coaxial est soudé sur l’élément rayonnant après avoir traverser le plan de masse et le
diélectrique. Le conducteur extérieur est quant a lui soudé au plan de masse. (Figure II.7).
Substrat diélectrique
Source rayonnante
Conducteur central W
Point d’attache
(Soudure)
L
h
Plan de masse
Soudure gaine-plan de
Gaine extérieure Masse
Source rayonnante
Ouverture
ou fente
Plan de
masse
Elle reste tout de même utilisé pour certaines applications, car elle permet une
amélioration de la bande passante qui peut aller jusqu'à 25%.
Source
rayonnante
Ligne
d’alimentation
Substrats
diélectrique
Plan de masse
Bande passante
(réalisé avec
adaptation 2-5% 2-5% 2-5% 13%
D’impédance)
Source rayonnante
Substrat 2
Fente rayonnante h2
Ponts Conducteurs
Substrat 1 h1
a
b
Plan de masse
Guide d’ondes
Coplanaires
Conducteur central
Sonde coaxiale
Ce type de liaison présente plusieurs avantages, comme une large bande passante, une
forte liaison, une grande immunité au bruit, une taille et un poids réduits. Le concept est le
suivant : une diode laser est modulée à l’aide d’une fibre optique. Sur le substrat de
l’antenne une photodiode démodule le signal lumineux qui sera ensuite couplé à l’antenne
imprimée par un circuit d’adaptation.
Vers diode
laser
Photodiode
Anode -
Ligne microruban
Stub quart Cathode d’adaptation
d’onde en
circuit ouvert
Broche connectée au
boîtier de la
photodiode Antenne imprimée
Plan de masse
(a) (b)
Figure II.12 : Orientation du plan E et des courants surfaciques sur l’élément rayonnant
a. selon la position .b. du point d’excitation
Les courants surfaciques qui sont produits sur l’élément métallique sont dirigés selon
l’axe de symétrie passant par le point d’excitation (Figure II.12 a et b) : ils sont donc à
polarisation uniforme et il en résulte que les champs E et H rayonnés pour une excitation
donnée sont à polarisations rectilignes.
Si les excitations sont effectuées sur deux axes de symétrie orthogonaux, les courants et
les champs produits sont à polarisations orthogonales, c’est-à-dire que le plan E lié à une
excitation correspond au plan H de l’autre, et réciproquement.(figureII.13)
Pour avoir une polarisation circulaire, il faut que les deux excitations orthogonales dans
l’espace soient, de plus, déphasées de 90° dans le temps. Pour un déphasage de + 90°la
polarisation est circulaire droite (P.C.D), tandis qu’elle est circulaire gauche (P.C.G) pour
un déphasage de – 90°.
Points d’alimentation
Points d’alimentation
(a) (b)
FigureII.14 : Point d’alimentation pour obtenir une polarisation circulaire avec un élément
a. presque carré, b. carré avec une fente en diagonale, c. carré à coins tronqués.
Source
Elément ponctuelle Espace libre (air)
Rayonnant
B
a b c
A C
Plan de
Substrat masse
Diélectrique
L’élément rayonnant est en fait une multitude de sources ponctuelles similaires a celle qui
se trouve au point a. ces sources isotropiques vont rayonnées dans toute les directions.
Une partie de celui-ci est réfléchie par le plan de masse, puis par le conducteur supérieur
et ainsi de suite. Certains de ces rayons aboutissent sur l’arrête du conducteur (point « b »)
qui les diffracte et par conséquent le champ se décompose en deux composantes normale et
tangentielle par rapport au plan de masse. On peut donc envisager trois régions :
Région A :
Région B :
Région de l’espace libre au dessus du substrat dans laquelle il y a dispersion libre du
champ. La contribution des sources ponctuelles est faible. La partie la plus grande du
rayonnement provient des rayons à l’extrémité du conducteur supérieur (point « b »), le
reste du champ demeure a l’intérieur du substrat et sera considéré comme perte dans le
diélectrique. Nous obtenant ainsi une antenne dont le rendement en rayonnement est très
limité.
Région C :
Certains rayons atteignent les surfaces de séparation (air-diélectrique) avec une
incidence rasante et restent piégés à l’intérieur du diélectrique. Il peut arriver que certain de
ces rayons soit difracté en atteignant le bord (point « c ») du substrat, engendrant ainsi, un
rayonnement parasite. Cette dernière est a l’origine du couplage inter éléments, lorsque les
antennes imprimées sont mise en réseau. Au de la d’une certaine fréquence, ce phénomène
affecte considérablement le rayonnement de l’antenne. Ce si, détériore la qualité du
diagramme de rayonnement, particulièrement au niveau du lobe secondaire.
II.8.1 Géométrie :
Une antenne patch rectangulaire est une antenne imprimée qui comporte une structure
rectangulaire imprimée sur substrat avec plan de masse.
ε
ε0 ≤ 3
t: petit t<<λ
Figure II.16 : Antenne alimenté par ligne microstrip
Dans la région située entre le patch et le plan de masse les équations de Maxwell s’écrivent:
ρ
∇ × E = − j ωµ H ∇ .E =
ε
0
∇ × H = J + jωε E ∇ .H = 0
Si l’alimentation est par câble coaxial on a :
J = JZ ρ z;() ρ = X x + Y y. (II.11)
Si l’alimentation est par ligne microruban :
∇ × H = J + j ωε E (II.13)
( )
∇ . ∇ × H = ∇ . J + j ωε .∇ .E
ρ
0 = ∇ . J + j ωε (II.14)
ε
∇E
. =0 (II.16)
D’après l’équation de Helmholtz pour le champ de la cavité excitée par J [2]:
On a : (∇ 2
)
+ k d2 E z = j ωµ 0 J Equation d’onde homogène.
∂EZ
E = EZ z Avec : =0 (II.18)
∂Z
Ez ne dépend que de x et de y.
On commence à chercher la solution caractéristique de l’équation d’onde homogène
(∇ 2 2
)
+ kmn EZ = 0 (II.19)
Pour un patch rectangulaire les solutions qui satisfassent les conditions aux limites sont :
m πx nπy
EZ =ψ mn = cos cos (II.20)
a b
2 2
⎛ mπ ⎞ ⎛ nπ ⎞
kmn = ⎜ ⎟ +⎜ ⎟ (II.21)
⎝ a ⎠ ⎝ b ⎠
* le champ magnétique H :
On a : ∇ × E = − jωµ0 H (II.22)
nπ m πx n πy m a
π
nπy m πx
H = b cos sin x cos sin y (II.23)
j ωµ 0 a b j ωµ 0 b a
EZ = ∑∑ Amnψ mn
m n
∑ ∑ (k
m n
2
d − k mn
2
)
Amnψ mn = jωµ 0 J Z (II.24)
*
Si on multiplie par ψ rs et on intègre sur la surface du patch, on obtient :
j ω 0 ∫ J Z ψ rs* ds
A mn = S
∑ ∑ (k
m n
2
d − k mn
2
)∫ ψ mn ψ *
rS ds (II.25)
S
J Z ,ψ = ∫J ψ rs* ds
*
jω 0 J Z ,ψ *
rs
rs Z
Ars = S
d’où
k −k 2
d
2
mn ψ rs ,ψ *
rs
Avec :
ψ rs ,ψ *
rs = ∫ψ rs ψ rs* ds (II.26)
S
1 J Zψ mn
*
EZ = jωµ0 ∑∑
m n kd2 − kmn
2
ψ rsψ rs* (II.27)
1 1 J Zψ mn
*
r
z ur
θ M
O . y
ϕ m
x
Figure II.17 : Antenne rectangulaire liée au repère des coordonnées sphérique.
L’objectif est de déterminer les courants de surfaces sur le conducteur rayonnant pour
pouvoir calculer les champs rayonnés par celui-ci. Partant des équations de Maxwell, et
des transformations dans l’espace de Fourier, le problème revient à résoudre une équation
intégrale, dont l’inconnue est la densité de courant surfacique. Une des méthodes utilisées
pour traiter cette équation est d’appliquer la méthode des moments, qui permet de formuler
les courant.
Les courants de surface se décomposent suivant :
⎡ Ly ⎤ ⎡ L ⎤
sin⎢ K 0 sinθ cosϕ ⎥ 2π cos⎢ K 0 x sinθ cosϕ ⎥
2 ⎣ 2 ⎦
J x (θ , ϕ ) = Lx Ly I1 ⎣ ⎦
(II.31)
⎤⎡ 2 ⎛ ⎞ ⎤
2
⎡ Ly Lx
⎢ K 0 2 sinθ cosϕ ⎥ ⎢π − ⎜ K 0 2 sinθ cosϕ ⎟ ⎥
⎣ ⎦ ⎣⎢ ⎝ ⎠ ⎦⎥
⎡ L ⎤ ⎡ Ly ⎤
sin ⎢ K 0 x sin θ cos ϕ ⎥ 2π cos ⎢ K 0 sin θ cos ϕ ⎥
⎣ 2 ⎦ ⎣ 2 ⎦
J y (θ , ϕ ) = Lx Ly I 2 (II.32)
⎤⎡ 2 ⎛ ⎞ ⎤
2
⎡ Lx Ly
K
⎢ 0 2 sin θ cos ϕ ⎥ ⎢π − ⎜ K
⎜ 0 2 sin θ cos ϕ ⎟⎟ ⎥
⎣ ⎦ ⎢⎣ ⎝ ⎠ ⎥⎦
Les courants I1 et I2 sont des grandeurs complexes qui permettent de définir les plans E
et H. Si on choisit I1=1 (purement réel) et I2=0 alors l’élément est polarisé linéairement
selon Ox. Ainsi le plan E est le plan xOz alors que le plan H sera le plan yOz. Ceux-ci
seront inversés si I2 =1 et I1 =0.
A grande distance, au point M de l’espace, le champ induit par la source est situé dans le
plan (Uθ, Uφ), s’il s’exprime par :
r r r
E ( M ) = Eθ (θ , ϕ ) U θ + Eϕ (θ , ϕ ) U ϕ (II.33)
La composante radiale du champ est considérée comme nulle, les deux autres
composantes s’expriment par les relations suivantes :
[
Eθ (θ ,ϕ ) = F (θ ) cos ϕ J x (θ ,ϕ ) + sin ϕ J y (θ ,ϕ ) ] (II.34)
[
Eϕ (θ , ϕ ) = G (θ ) − sin ϕ J x (θ , ϕ ) + cos ϕ J y (θ , ϕ ) ] (II.35)
Avec :
− jwµ 0T cos ϕ
F (θ ) = (II.36)
T − jε r cos θ cot g ( K 0Th)
− jwµ 0T cos ϕ
G (θ ) = (II.37)
cosθ − jT cosθ cot g ( K 0Th)
L'utilisation d'une antenne unitaire s'avère souvent insuffisante pour répondre aux
contraintes de rayonnement imposées. Des caractéristiques spécifiques, un gain élevé, un
lobe conformé ne peuvent généralement être obtenus que par le regroupement de plusieurs
sources rayonnantes pour former un réseau d'antennes.
Le groupement en réseau le plus simple est obtenu avec des sources identiques qui se
déduisent les unes des autres par translation pour former des réseaux linéaires et plans.
Avantages :
La mise en réseau permet d’augmenter le gain.
De larges bandes passantes peuvent par ailleurs être obtenues sur des réseaux conçus à cet
effet pour assurer le haut débit. On a alors recours de préférence à des antennes
multicouches ou éventuellement à l’insertion d’élément parasite. Par ces solutions, on
atteint 40 à 50 % de largeur de bande sur un élément de base et près de 10 % sur le réseau
global.
Le fait que l’on puisse conformer le diagramme de rayonnement à souhait en fonction
de l’application envisagée est un avantage indiscutable des réseaux d’antennes imprimées
par rapport aux autres types d’antennes.
La possibilité de générer de la polarisation circulaire est également très intéressant pour
un grand nombre d’applications telles que les communications, la navigation, les systèmes
radar…
Enfin, le faible poids et l’encombrement réduit (en particulier en épaisseur) sont des
derniers avantages des réseaux de patchs.
Inconvénients :
Les niveaux de gain obtenus avec des réseaux, tout en étant corrects en s’approchant des
30 dBi. La raison principale en est les pertes (Les couplages), de l’ordre de plusieurs dB,
générées tout au long du circuit de distribution.
Un autre inconvénient est la complexité de réalisation compte tenu des précisions à tenir
sur les faibles largeurs des différentes lignes aux fréquences de travail élevées. Ceci est
d’autant plus vrai lorsque l’on a à fabriquer des réseaux multicouches nécessitant des
réalisations très délicates et des coûts de fabrication plus conséquents.
On peut citer des applications dans les systèmes mobiles et satellitaires, réseaux
conformés sur surfaces coniques (ailes d’avions, missiles…) mais ces antennes trouvent
leurs réalisations utilisées dans absolument tous les secteurs du millimétrique
Cette mise en réseau des sources crée des rayonnements parasites (Figure II.20) qui
sont dus au débordement des champs magnétiques, à l'épaisseur de substrat utilisé, à
l'orientation et à la distance entre les sources.
II.11-Conclusion :
III.1-Introduction :
La présence de l'inhomogénéité diélectrique rend l'analyse des antennes micro ruban plus
complexe. De plus, les conditions de frontière non homogènes, les caractéristiques étroites
de bande de fréquence, la grande variété d'alimentation et de la forme des plaques
compliquées donne l’avantage à ce type d’analyse. Parmi les méthodes analytiques
principales: le modèle de ligne de transmission et le modèle de cavité ont été utilisés. Ces
méthodes maintiennent la simplicité. Les modèles analytiques emploient des suppositions
simplifiées, mais ils offrent généralement des solutions simples.
Les méthodes d’analyse les plus populaires des antennes imprimées sont :
Des méthodes analytiques simples tel que : Modèle de ligne de transmission, modèle de
cavité, ainsi que des méthodes numériques rigoureuses tel que : La méthode des moments
(MoM), La méthode des éléments finis (FEM), La méthode de différence du domaine
temporel fini (FDTD).
Le modèle de la ligne de transmission est le plus simple de tous et il donne une bonne
perspicacité physique mais il est moins précis. Le modèle de cavité est plus précis et donne
une bonne perspicacité physique mais il est complexe dans sa nature. Le modèle full-wave
(méthode des moments) est extrêmement précis, souples et capable de traiter les éléments
uniques, les réseaux finis et infinis, les éléments empilés, les éléments de forme arbitraire et
le couplage. Ceux-ci donnent moins de perspicacité par rapport aux deux modèles
analytiques mentionnés ci-dessus et il est beaucoup plus complexe.
1-Introduction :
L’antenne est considérée comme une ligne de transmission dont les deux extrémités
sont des ouvertures (fentes) rayonnantes (Figure III.1); ce modèle est complété en tenant
compte des pertes dans le diélectrique, dans les conducteurs et du couplage entre les deux
ouvertures.
Pour arriver au modèle final, il faut tenir compte de certains phénomènes tel que :
L’alimentation.
Le rayonnement.
La permittivité effective du substrat.
Les pertes diélectriques et de conductions.
Les dimensions effectives de l'élément.
Elément rayonnant
Figure III.1 : Modélisation de l’antenne patch rectangulaire par deux fentes couplées
2- Modèle et caractéristiques :
Dans une première étape l'élément rayonnant est modélisé par une ligne de transmission
de longueur L chargé à ses deux extrémités par une admittance qui caractérise les
discontinuités dues aux bords de l’élément (figure III.2).
Le rayonnement est le facteur le plus important .il est modéliser par Les grandeurs
G et B, obtenues à partir des formules suivantes:
W ⎡ 1 2⎤
G=
120.λ0 ⎢1 − 24 (K0 h) ⎥ (III.1)
⎣ ⎦
W
B= [1 − 0.636ln(K0 h)] pour
h
≤
1
(III.2)
120.λ0 λ0 10
2.π
et : k 0 = , le nombre d’onde.
λ0
W : la largeur de l’élément rayonnant.
L’alimentation : l’excitation est ramenée a l’antenne par une sonde coaxial ; les
mesures de l’impédance s’effectuent au niveau de la sonde.
Ainsi, les champs rayonnés par l’antenne microruban modélisée par le modèle de la ligne
de transmission sont définis par les relations [22] :
• Plan E :
⎡ ⎛k W ⎞⎤
− jk 0 r ⎢ sin ⎜ 0 sin θ ⎟ ⎥
hWk E0e ⎝ 2 ⎠⎥
Eϕ = j 0 ⎢ cos θ (III.5)
2 .π .r ⎢ k W ⎥
⎢
0
sin θ ⎥
⎣ 2 ⎦
• Plan H :
⎡ ⎛k W ⎞⎤
− jk 0 r ⎢ sin ⎜ 0 sin θ ⎟⎥
Eϕ = 2 j
hWk 0 E 0 e
⎢ cos θ ⎝ 2 ⎠ ⎥ . cos ⎛ k 0 L e sin θ ⎞
⎜ ⎟ (III.6)
2 .π .r ⎢ k 0W ⎥ ⎝ 2 ⎠
sin θ
⎢ 2 ⎥
⎣ ⎦
Phénomène de dispersion : pour les fréquences élevées, la permittivité du
diélectrique varie avec la fréquence. Cette variation est donnée par [23] :
ε− εe
ε e (f )= ε r − r
(III.7)
⎛ f ⎞
1+ G⎜ ⎟
⎜ f ⎟
⎝ p ⎠
Z
Avec : fp = c
(III.8)
2 . µ 0 .h
Zc : impédance caractéristique. G : facteur empirique.
La figure ci-dessous donne la variation de εe en fonction de la fréquence.
⎧ε quand f ⎯ ⎯→0
Avec: εe ( f ) = ⎨ e (III.9)
⎩ε r quand f ⎯
⎯→∞
εe(f)
εr
εe
f
Figure III.3: variation de εe en fonction de la fréquence
Pertes :
Les signaux qui se propagent sur une ligne microruban connaissent une atténuation
causée par la conductivité finie du conducteur et du plan de masse, et par les pertes dans le
diélectrique. Cette atténuation est exprimée par le coefficient d'atténuation qui à deux
composantes, l'une correspondant aux pertes dans le conducteur, α c, et l'autre
correspondant aux pertes dans le diélectrique, α d. Les expressions pour ces coefficients
sont [39]:
f εr ⎛ ε e ( f )− 1 ⎞
α = 27 , 3 . tg δ ⎜ ⎟ (III.10)
ε e ( f ) ⎜⎝ ε r − 1 ⎟⎠
d
c
⎡ ⎤
W
0,667 e
ε e .Z c .RS ⎢We h ⎥.⎡1 + h ⎡1 + 1,25 ln⎛ 2.h ⎞⎤⎤
α C = 6,1.10 . −5
+ ⎜ ⎟⎥⎥
h ⎢ h We ⎥ ⎢ We ⎢⎣ π ⎝ t ⎠⎦⎦
(III.11)
⎢⎣ + 1,44⎥ ⎣
h ⎦
Pour W/h ≤ 1 :
2
⎡ We ⎤
RS ⎢ 32 − h ⎥ ⎡ h ⎡ 1,25 ⎛ 2.π .W ⎞⎤⎤
α C = 1,38. ⎢1 + ⎢1 + π ln⎜ t ⎟⎥⎥
Z c .h ⎢ 32 + We ⎥ ⎣ We ⎣ ⎝ ⎠⎦⎦
(III.12)
⎢⎣ h ⎥⎦
π . f .µ 0
Avec : R S = (III.13)
σ
σ : la conductivité des conducteurs.
We : la largeur effective donnée par [23]:
1,25.t ⎛ ⎛ 2.h ⎞ ⎞ W
We = W + .⎜⎜1 + ln⎜ ⎟ ⎟⎟ pour : ≥ 1 / 2π (III.14)
π ⎝ ⎝ t ⎠⎠ h
1,25.t ⎛ ⎛ 4.π .W ⎞ ⎞ W
We = W + .⎜⎜1 + ln⎜ ⎟ ⎟⎟ pour : ≤ 1 / 2π (III.15)
π ⎝ ⎝ t ⎠⎠ h
Longueur effective :
Le = L +2 ∆L
Les deux extrémités de l’élément se comportent comme des continuités de type circuit
ouvert équivalent à deux capacités ; chaque capacité peut être remplacé par une extension
équivalente ∆L [25] [26].
- Selon LIER :
(ε e + 0 ,3).(W + 0 , 264 )
∆ L = 0 , 412 .h. h
(III.16)
(ε e − 0 , 258 ).(W + 0 ,8 )
h
- Selon GARG :
⎛ W + 0,366 ⎞ ⎛
∆L =
h ⎜ h ⎟.⎜ 0,28 + ε + 1 ⎛⎜ 0,274 + ln ⎛ W + 2,518 ⎞ ⎞⎟ ⎞⎟
⎜⎜ W + 0,556 ⎟⎟ ⎜ ⎜ ⎜ ⎟⎟⎟ (III.17)
2.π ε ⎝ ⎝ h ⎠⎠⎠
⎝ h ⎠⎝ r
∆L X ∆L
Point d’excitation
L
L2 L1
L
R XL R
Le modèle de l’antenne est une ligne de transmission chargé à ces deux extrémités par
une résistance de rayonnement R, cette ligne est caractérisée par son impédance Zc et ses
pertes diélectriques et métalliques.
Z c (R + Z c th (δ . L i ))
Zi =
Z c + R .th (δ . L i ) (III.19)
Avec :
δ = α + j.β : Constante de propagation.
α = αd + αc : Coefficient d’affaiblissement.
2.π . f
β =k= ε e ( f ) : Nombre d’onde.
c
On pose :
Zc 1 + z .th ((α + j . β ). L i )
yi = =
Zi z + th ((α + j . β ). L i ) - (III.20)
On a donc :
Im ( y e ) =
(
tg β . L i . ( z + th α . L i ) − (1 + z .th α . L i )
2 2
)
= Iy
(z + th α . Li ) + (tg β .Li )2 .(1 + z .th α . Li )2 (III.22)
⎧ R
⎪ z =
Zc
⎪
⎨ L1 = x + ∆L
Avec : ⎪
L = L + 2.∆L − L1
⎪ 2
⎩
L’impédance d’entré est donné par :
⎡ Ry .Z0 ⎛ I y .Z0 ⎞⎤
Ze = ⎢ 2 ⎜
+ j. X L − 2 ⎟⎥
⎢⎣ Ry + I y
2 ⎜ 2⎟
Ry + I y ⎠⎥⎦ (III.23)
⎝
La fréquence de résonnasse est définie comme étant celle pour laquelle la partie réelle de
l’impédance d’entrée est maximal.
III.2.1.2-Modèle de cavité :
Dans ce modèle, l’antenne est considérée comme une cavité où la fréquence de résonance
de l’antenne est celle de la cavité.
Le modèle de cavité convient aux différentes géométries de plaques telles que des
anneaux, des rectangles, des triangles et des ellipses.
1- Modèle :
Pour ce type de modélisation, l’antenne est traitée comme une cavité résonante : la
région limitée par le plan de masse et l’élément rayonnant est considéré comme une cavité
résonnante limitée par des murs magnétique sur les bords de l’élément et des murs
électrique au dessus de l’élément et au dessous du plan de masse.
Le modèle de l’antenne est représenté dans la figure suivante :
Elément rayonnant
Substrat électrique
Mur électrique
Mur magnétique
L
W
Figure III.5: Modèle de la cavité.
εr : permittivité relative.
Les dimensions effectives sont calculées en tenant compte des effets de bords, Leff et Weff
sont données par :
wequi − w ε eff (w) + 0,8
Leff = L + . (III.25)
2 ε eff (w) − 0,258
Avec :
120 .π
w equi =
ε eff (w ).Z a (w )
(III.26)
−0,5
ε r + 1 ε r −1 ⎛ W⎞
ε eff = + .⎜1 + 10 ⎟ (III.27)
2 2 ⎝ h⎠
Za(w) : est l’impédance d’une ligne remplie d’un diélectrique de permittivité εr.
−1
60.π ⎧ w ε −1 ε + 1 ⎡ ⎛w ⎞⎤⎫
Za (w) = .⎨ + 0,441+ 0,082. r 2 + r 2 .⎢1,45 + ln⎜ + 0,94⎟⎥⎬ (III.28)
ε r ⎩2.h εr 2.π.ε r ⎣ ⎝ 2.h ⎠⎦⎭
Dans ce modèle l’antenne peut être considérée comme des circuits résonants parallèles
montés en série. Chaque circuit présente un mode de propagation donné, la contribution de
la sonde est modélisée par une inductance XL (figureIII.6).
Pour le mode fondamentale, l’antenne est équivalente à un circuit résonant parallèle
R.L.C (figure III.7).
Nous avons abordé les deux principaux modèles analytiques des antennes microruban, à
savoir le modèle de ligne de transmission et le modèle de cavité. La comparaison des deux
modèles est donnée au tableau suivant:
Considérons le cas simplifié d'un espace à une dimension. Soit une fonction f(x) dont on
connaît la valeur en certains points (x1, x2, …, xN) de l'ensemble de définition. Cette
fonction est approchée par une fonction fa(x) qui prend les valeurs de la fonction f aux
points (x1, x2, …, xN). fa(x) peut être recherchée comme une fonction polynomiale [13]:
obtient donc N équations par rapport aux paramètres (α0, α1, …, αn).
Ces paramètres sont donc calculables si l'ordre des polynômes est n=N-1.
Parmi les méthodes de résolution numérique, nous avons la méthode des différences
finies qui résout les équations de champs en des points discrets, définis d'une façon
ordonnée dans le domaine complet de la structure. Elle résout directement les équations de
Maxwell sous leur forme différentielle, réalisant ainsi une approximation par discrétisation
[13].
La méthode des Différences Finies a été développée par A. Thom [13]. Elle nécessite de
discrétiser et de mailler le système physique à modéliser (chaque cellule du maillage
contient alors les constantes physiques du matériau mis en jeu).
On résout les équations en chaque point du maillage en prenant en compte les conditions
initiales ainsi que les conditions aux limites du système.
Les points essentiels à assurer pour cette méthode sont la précision des calculs et la
stabilité de l’algorithme (un algorithme est stable lorsque une erreur survenant à une étape
donnée produit à l’étape suivante une erreur de plus petite importance).
Trois types d’erreurs vont apparaître : les erreurs dans le modèle du système, les erreurs
dues à la discrétisation de l’espace et les erreurs d’arrondis des nombres dans le calculateur.
Il faut noter qu’un maillage plus fin utilisé pour réduire le second type d’erreurs va
augmenter le nombre d’opérations et ainsi les erreurs du troisième type.
Un développement des différences finies a été effectué dans le domaine temporel par
YEE [13], nous en reparlerons dans la suite.
Dans la famille des méthodes de différences finies, on trouve la FDTD (Finite
Différence Time Domaine) :
C'est une méthode d'analyse basée sur la résolution des équations intégrales des courants.
Dans le domaine cartésien, l’élément rayonnant est découpé en cellules rectangulaires
supportant chacune un courant de forme triangulaire (méthode MPIE: "Mixed Potential
Integral Equation"). Cette discrétisation permet de modéliser des formes complexes, à
angle droit (dipôle replié, crois, encoche,…).
Dans le domaine spectral, les fonctions inconnues sont développées sur un ensemble de
fonctions de base généralement globales. Cela permet d'obtenir un grand nombre
d'équations algébriques que l'on peut intégrer numériquement. Elles permettent d'arriver
rapidement au résultat mais nécessitent une étude numérique délicate (choix automatique
des fonctions, intégrations,...) [31].
Une des méthodes, qui fournie l'analyse full-wave des antennes microbandes, est la
méthode de moments (methode of Moments, MOM). Dans cette méthode, les courants de
surface sont employés pour modéliser le patch et les courants de polarisation de volume
sont employés pour modéliser les champs dans le substrat diélectrique. Il a été montré par
Newman et Ulyathan [14] où une équation intégrale est obtenue pour ces courants
inconnus et l'usage de la méthode de moments, cette équation intégrale est convertie en
équations matricielle, ce qui peut alors être résolu par des diverses techniques algébriques
pour fournir le résultat.
Une vue générale de la méthode des moments décrite par Harrington [15] et Balanis [7]
est donnée ci-dessous. La méthode des moments est une technique numérique qui permet
de résoudre efficacement le système d'équations intégrales en le transformant en un système
matriciel résolu par calculateur [16] [17].
Elle est basée sur le critère de nullité d'une fonctionnelle constituée à partir d'une
intégrale des résidus, générée par la différence entre la solution approximative (fonction
d'essai) et la solution exacte, pondérée par des fonctions de poids (fonctions de test).
La fonction d'essai est exprimée sous forme de série de fonctions de base connues dont
les coefficients de pondération sont déterminés en résolvant le système linéaire.
F (g ) = h (III.32)
Où F est un opérateur linéaire connu, g est une fonction inconnue, et h est la source ou
fonction d'excitation. Le but ici est de trouver g lorsque F et h sont connus. La fonction
Inconnue g peut être développée comme une combinaison linéaire de N termes pour
donner:
N
g = ∑an gn = a1g1 + a2 g2 +.....+ aN gN (III.33)
n=1
Où an est un constant inconnu et gN est une fonction connue appelée fonction de base.
∑ a n f (g n )= h (III.34)
n =1
Les fonctions de base g n doivent être sélectionnées d'une telle manière, que chaque f( g n )
Peut être calculé. Les constantes inconnues an ne peuvent pas être déterminées directement
parce qu’il y a N inconnus et seulement une équation. Une des méthodes utiliser pour
trouver ces constantes est la méthode des résiduels pondérés. Dans cette méthode, un
ensemble de solutions initiales est établi avec une ou plusieurs variables. Les résiduels sont
une mesure de la différence entre la solution initiale et la solution vraie. Les variables sont
choisis d'une manière à garantir un meilleur ajustement des fonctions initiale basées sur la
minimisation des résiduels. Ceci est effectué en définissant un ensemble de N fonction
pondérée (ou examinant) {wm } = w1 , w2 ,..... w N dans le domaine du l’opérateur F, prenant
le produit de ces fonctions, l'équation (III.34) devient:
N
∑ a n w m , f (g n ) = wm ,h (III.35)
n =1
Où m = 1,2,…, N
En écrivant sous forme matricielle comme indiquée dans [7], nous obtenons:
[ f mn ][a n ] = [h m ] (III.36)
⎡ a1 ⎤ ⎡ w1 , h ⎤
⎡ w1 , f (g1 ) w1 , f (g 2 ) ...... ⎤ ⎢a ⎥ ⎢ ⎥
⎢ w , f (g ) w2 , h ⎥
w2 , f (g 2 ) ......⎥ ⎢ 2⎥ ⎢
⎢ 2 1
⎥ ⎢a ⎥ ⎢ w3 , h ⎥
[f ]=
Où mn ⎢ ⎥ [an ] = ⎢ 3 ⎥ [hm ] = ⎢ ⎥ (III.37)
⎢ ⎥ ⎢ . ⎥ ⎢ . ⎥
.
⎢ ⎥ ⎢ . ⎥ ⎢ . ⎥
⎢⎣ wN , f (g1 ) wN , f (g 2 ) ......⎥⎦ ⎢ ⎥ ⎢ ⎥
⎣⎢aN ⎦⎥ ⎢⎣ wN , h ⎥⎦
est de considérer ces dernières identiques aux fonctions de bases, c à d, Wm= g n ceci est
connu sous le nom de méthode du Galerkin comme décrit par Kantorovich et Akilov [18].
Ainsi, la méthode de moment a été brièvement expliquée.
r r
Le but de cette méthode est de déterminer les courants de surface inconnus. ( J s et M s ),
présent sur l’élément rayonnant, le plan de masse et les murs magnétiques.
D’après L’équation de Richmond [33] se présente sous la forme suivante:
r r r r r r r r
∫∫ s t s t
S
( J ⋅ E − M ⋅ H ) dS = − ∫∫∫ a t a ⋅ H t )dτ
( J ⋅ E − M
V
(III.38)
r r r r
∫∫
S
J s ⋅ E t dS = − ∫∫∫ J a ⋅ E t
V
dτ (III.39)
{ }
r r r r
inconnue J s , en la projetant sur la base J 1 , J 2 ,.............., J N , de sorte à pouvoir écrire :
r N r
Js = ∑
n =1
InJn (III.40)
N r r r r
∫∫ ( ∑ I n J n ) ⋅E m dS = − ∫∫∫ J a ⋅ E m d τ (III.41)
S n =1 V
Ou encore :
N ⎡ r r ⎤ r r
∑ I n ⎢ ∫∫ J n ⋅ E m dS n ⎥ = − ∫∫∫ J a ⋅ Emdτ (III.42)
n =1 ⎢⎣ S n ⎥⎦ V
Où :
Sn est la surface du niéme mode de décomposition.
r r
Les fonctions J n , n = 1,…, N, sont alors appelées Fonctions de base, et les champs E m ,
m = 1,……, N, sont appelés Fonctions de test.
On peut formuler cette dernière équation de la manière suivante :
N
∑I
n =1
n Z mn = Vm (III.43)
r r
Avec : Vm = ∫∫∫
V
J a ⋅ E m dτ (III.44)
r r
Et :
Z mn = − ∫∫ J n ⋅ Em dS n (III.45)
Sn
Les N sources forment ainsi un système de N équations linéaires, qui s’exprime sous la
forme matricielle suivante :
[Z][I] = [V] (III.46)
Dont les inconnus sont les coefficients In du vecteur [I], avec n=1,2,…,N.
La difficulté réside dans le choix des fonctions de base et des fonctions de test, ainsi que
le choix de la valeur de N.
Cette méthode est utilisée pour la détermination rigoureuse des grandeurs physiques
suivantes :
- Les courants superficiels présents sur l’élément rayonnant, nécessaire pour
l’évaluation des champs rayonnés par celui-ci ;
- L’impédance d’entrée de l’antenne ;
- La fréquence de résonance.
Cette méthode se place dans le domaine temporel aussi bien que dans le domaine spectral,
dans le quel l’étude s’effectue dans l’espace transformé de Fourier. C’est une technique
qui est très adaptée aux structures multicouches constituées d’éléments rayonnants de
formes simples. Un cas particulier de cette méthode consiste à prendre les fonctions de
bases égales aux fonctions test, ce cas particulier est appelé méthode de Galerkin [32].
Méthode de Green :
Cette méthode est utilisée en général en association avec la méthode des moments, ou
avec celle de Galerkin.
En premier lieu, on cherche à déterminer la fonction de Green pour un courant unité
localisé sur le plan de l’antenne microruban. Donc, pour déterminer les champs électriques
r r
et magnétiques E et H rayonnés à grande distance par l’antenne il suffit de connaître le
r
vecteur potentiel A . Ce potentiel doit cependant vérifier l’équation d’onde qui dirige son
comportement.
La méthode de Green exprime ce vecteur potentiel sous forme d’intégrale d’une fonction
r
de Green G A calculé par la densité de courant inconnue J s .
Ceci se formule mathématiquement par :
r r
A ( x , y , z ) = ∫∫ J s ( x ′, y ′, z ′ ) ⋅ G A ( x ′, y ′, z ′ ) d x ′ d y ′ (III.47)
S
Ainsi, le champ électromagnétique rayonné est déterminé pour n’importe quel point à
l’intérieur du diélectrique. On obtient ainsi une équation intégro-différentielle dont
l’inconnue est la densité de courant superficielle, qui est résolue en forçant le champ
électrique tangentiel total à être nul sur la surface de l’antenne microruban.
Pour se faire, la méthode des moments ou de Galerkin est utilisée en choisissant les
fonctions de base et de test adéquates, afin de réduire le problème à une équation
matricielle linéaire dont l’inconnue est la distribution du courant sur l’antenne. La
connaissance de cette dernière permet de déterminer les autres propriétés de l’antenne
microruban.
Cette méthode ne demande pas une très grande précision dans le calcul numérique des
éléments de la matrice du système. La convergence vers la solution dépend uniquement du
choix des fonctions de base et de test. Cette technique d’analyse est parfaitement applicable
pour les antennes de forme circulaire, triangulaire, elliptique,…etc. On peut facilement
l’introduire dans la résolution de problèmes plus complexes comme l’étude du phénomène
de couplage entre élément adjacents du réseau et l’analyse des antennes multicouches [32].
Soit un ensemble de N éléments identiques alignés régulièrement sur un axe OX, figure
(III.8) et équidistances d’une distance d appelée pas du réseau.
Nous admettons qu’il n’existe pas de couplage entre les éléments et que chaque élément
en présence des autres rayonnes le même diagramme de rayonnement f(θ) .
L’expression du diagramme de rayonnement total est :
N −1
F (θ ) = f (θ ) ∑ W i exp ( jk 0 ⋅ i ⋅ d ⋅ sin (θ )) (III.48)
i=0
F (θ )= f (θ )⋅ F R (III.49)
Avec :
N −1
FR = ∑ Wi exp ( jk 0 ⋅ i ⋅ d ⋅ sin (θ )) (III.50)
i =0
FR est une fonction propre au réseau appelée facteur du réseau. Il ne dépend que du pas
du réseau et de sa loi d’excitation (Wi). Physiquement, il représente le gain apporté par
l’association en réseau [33].
Posons :
Z
M
r
Ur
d Y
S0
d
S1 φ
d
S2
d
S3 m
S4
X
Figure III.8 : Réseau linéaire à 4 éléments rayonnants dans
un système de coordonnées Oxyz.
F (θ , φ ) = f (θ , φ ) ⋅ FR (θ , φ ) (III.55)
Où FR (θ,φ) est le facteur de réseau qui ne dépend que de la distribution spatiale des
éléments rayonnants et de leur loi d’alimentation.
L’expression de FR(θ,φ) est valable pour un champ total rayonné en zone lointaine.
On peut mettre le facteur de réseau sous forme d’un produit de deux facteurs de réseau,
soit :
FR (θ ,φ ) = FR x (θ ,φ ) ⋅ FR y (θ ,φ ) (III.56)
M
FR x (θ , φ ) = ∑ Wm ⋅ exp( jk 0 ⋅ m∆x sin θ ⋅ cos φ ) (III.57)
m=1
M
FR y (θ ,φ) = ∑Wn ⋅ exp( jk0 ⋅ m∆x sinθ ⋅ sinφ ) (III.58)
n=1
Posons :
H s (θ , φ ) = f (θ , φ ) ⋅ FR x (θ , φ ) (III.60)
D’où :
dy
Y
dx φ
dx
dy dy dy dy
X
Le réseau d’alimentation permet d’exciter les éléments rayonnants d’une structure donnée
de réseau d’antennes, il réalise aussi la pondération complexe d’alimentation des sources.
La précision suivant laquelle est réalisée cette pondération influe directement sur les
performances et les caractéristiques du réseau d’antennes. On peut prévoir à l’avance la
complexité du problème. En effet, on est confronté à des problèmes d’encombrement
lorsque le nombre des sources devient important, et cela peut même engendrer le problème
de couplage entre les éléments rayonnants.
Dans le cas d’un réseau à grand nombre d’éléments, l’alimentation par lignes coaxiales
devient très coûteuse, par ce que chaque source rayonnante doit être alimentée séparément
par une sonde coaxiale.
III.4- CONCLUSION :
Dans ce troisième chapitre nous avons présenté de façon générale les déférents méthodes
et modèles pour l’analyse d’une antenne imprimée, il y a des modèles analytiques simples
tel que (TLM, cavité) et d’autre méthodes (techniques) numériques rigoureuses tel que
(FDTD, FE, FI, MOM,…).
Les antennes de petite taille pour les communications sans fil au niveau du mobile ont
récemment provoqué une attention considérable. En effet, le mobile devrait être de profil
bas, léger, et compact. On sait qu’à la bande de fréquence moins de 3 GHz, les antennes
microruban conventionnelles sont trop grandes pour des applications de communications
sans fil. Plusieurs techniques ont été proposées pour réduire la taille de l'antenne
microruban, et l'une d'entre elles est basée sur la technique du court-circuit [34] Cependant,
ce type d’antenne a une largeur de bande étroite qui est seulement de l’ordre de 1% à 2%.
Pour surmonter ce problème, on a proposé dans ce chapitre, une nouvelle antenne
microruban employant à la fois la technique d’alimentation de ligne microruban en forme
de L [35] et la technique du court-circuit. Avec cette combinaison, on vise à concevoir une
antenne compacte large bande.
Les antennes en forme de L permettent d’obtenir des largeurs de bande assez
importantes. Cependant, la taille de ce type d'antenne reste très grande et n’accomplit pas
la condition que le mobile moderne doit être compact. Pour résoudre cette situation, on
propose dans ce chapitre une nouvelle conception d’antenne alimentée par une ligne
microruban en forme de L et miniaturisée par la méthode du court-circuit. Cette approche
combine les deux techniques précédentes. La première est pour élargir la largeur de bande
en employant la technique d'alimentation en forme de L et la seconde doit réduire la largeur
de l'antenne en utilisant la technique du court-circuit. Avec cette approche, la réduction de
80% de l'antenne originale a pu être réalisée.
L’objectif de ce chapitre est de développer une antenne compacte large bande. Pour ce
faire, on a fait l’étude des techniques d’élargissement de la bande et de miniaturisation.
D’ailleurs, la plupart des antennes imprimées ont deux principaux types d’inconvénient, à
savoir: dimensions trop grandes et bande passante trop faible. L’antenne reste l’un des
éléments les plus encombrants des dispositifs électroniques utilisés dans les systèmes de
communications. Dans ce chapitre, on présente les techniques pour remédier à ces
inconvénients.
La plus sérieuse limitation des antennes microruban est leur largeur de bande qui est de
l’ordre de 1 à 2%. La largeur de bande peut être définie en fonction de son coefficient de
réflexion, de son impédance d’entrée ou de ses paramètres de rayonnement. Avant de
décrire les diverses méthodes pour augmenter la largeur de bande (LB), on présente les
diverses définitions de LB utilisées pour caractériser une antenne imprimée.
Une antenne a un certain nombre de caractéristiques associées telles que le taux d’onde
stationnaire (TOS), la largeur de faisceau, le niveau des lobes arrières, le gain, la
polarisation, et la puissance. Chacune de ces caractéristiques, alternativement, peut changer
avec la fréquence. Pour une antenne plaque en technologie microruban, le modèle de
rayonnement est similaire à celui d'un dipôle. Par conséquent, la largeur de faisceau, le
niveau des lobes arrière et le gain ne changent pas sensiblement avec la fréquence.
Cependant, l'impédance d'entrée d'une antenne microruban change avec la fréquence.
En général, la largeur de bande est définie comme un domaine de fréquence dans lequel le
taux d’onde stationnaire TOS (VSWR) est plus petit ou égal à une valeur donnée. Soit S
cette valeur. Supposons que le TOS ≤ S, à partir de fb (fréquence basse) jusqu'à fh
(fréquence haute) où fb ≤ fh. La fréquence de résonance de la plaque est notée fr, la largeur
de bande LB est donnée en valeur relative par:
fh− fb
LB = (IV.1)
fr
1 (TS − 1)( S − T )
LB = (IV.2)
Q S
La largeur de bande est généralement spécifiée comme une gamme de fréquence pour
laquelle le TOS est plus petit ou égal à 2 (c à d S = 2), ce qui correspond à des pertes de
retour de l’ordre de 10 dB ou encore à 11% de la puissance réfléchie. Parfois, pour des
applications rigoureuses, le TOS requis peut être spécifié moins que 1.5, ce qui
correspondre à une perte de retour de 14 dB ou de 4% de la puissance réfléchie.
Puissance réfléchie :
( )
Pref = S112 × 100 [%]
Rl = 20 log(S11 ) [dB]
La façon la plus facile pour augmenter la largeur de bande est d’utiliser des substrats
épais. L’épaisseur maximale recommandée devrait respecter la relation :
h
= 0.0324 (IV.3)
λ0
Où h est l’épaisseur du diélectrique pour qu’on ne dépasse pas la limite de 10% de
l’onde de surface par rapport au total de l’onde spatiale. Ce rapport donne aussi le meilleur
compromis entre la largeur de bande et l’efficacité de l’antenne.
Selon une étude récente [36], une étude paramétrique a été effectuée pour analyser
l’impact de cette variable sur la largeur de bande. La figure IV.1 montre la largeur de
bande en fonction du paramètre h/λ0 pour différents substrats. À partir de ces résultats, on
peut conclure que la largeur de bande de l’antenne plaque décroît quand la constante
diélectrique εr croît, et elle augmente quand l’épaisseur du substrat augmente.
14
εr = 2.2
12 εr = 6.15
εr = 10.2
10
8
LB (%)
6
0 0.01 0.02 0.03 0.04 0.05 0.06 0.07 0.08 0.09 0.1
Epaisseur du substrat h/λ0
Figure IV.1 : Largeur de bande LB (%) d’une antenne plaque rectangulaire en fonction de
l’épaisseur du substrat pour plusieurs constantes diélectriques du substrat.
diélectrique par rapport à la longueur d’onde à l’espace libre λ0, de l’ordre de 0,1.
L'augmentation de la largeur de bande peut être réalisée aussi par un choix approprié de la
Une première méthode d’adaptation est d’alimenter l’antenne avec une ligne quart d’onde
connectée au bord de la plaque. Cette méthode est très utilisée dans le cas d’une antenne
alimentée par une ligne microruban et l’impédance du transformateur quart d’onde
λ0 ε ef est la constante diélectrique
s’obtient par R 0 Zc . Sa longueur d’onde est où
4 ε ef
effective de la ligne. Une deuxième méthode s’applique aux plaques alimentées par des
lignes coaxiales. La source est mise à l’intérieur de la plaque dans un point où elle produit
la même impédance que celle du câble. Une source microruban peut être aussi insérée.
Dans ce cas, l’équation (IV.2) devient:
1 S -1
LB = (IV.4)
Q S
Aucune des deux méthodes ne produit la largeur de bande maximale pour ce type
d’adaptation. La largeur maximale est obtenue quand :
T = 1 (S + 1 ) (IV.5)
2 S
Pour réaliser cette valeur de T, la plaque est adaptée à R0/T. Ceci crée une désadaptation
dans la ligne dont l’impédance est Zc. Quand les méthodes d’adaptation présentées ci-
dessus sont utilisées, la plaque devient parfaitement adaptée à une seule fréquence, soit la
fréquence de résonance. Le TOS est très bon à cette fréquence et autour d’elle, mais il se
dégrade en s’éloignant. Avec la condition précédente, l’adaptation est moins bonne que
dans le cas de la fréquence de résonance, mais elle s’étend sur une plage plus large. La
largeur de bande obtenue est donnée par :
S −1
4
LB = 1 (IV.6)
2Q S
peuvent être alimentées par une ligne microruban. Pour tenir l’impédance constante, les
largeurs des lignes doivent être en concordance avec l’augmentation du substrat. Une ligne
trop large va rayonner et son rayonnement va interférer avec le rayonnement de la plaque.
L’inductance introduite par ce type d’alimentation donne un caractère inductif à
l’impédance d’entrée. La façon de compenser cet effet inductif est d’additionner une
capacité en série. Ceci peut se faire à l’extérieur, dans le réseau d’alimentation, ou dans la
plaque elle même. À la résonance l’inductance équivalente est une résistance pure. La
capacité est choisie de sorte que sa réactance soit suffisante pour annuler la réactance
inductive de la source. Cette capacité est donnée par la relation suivante:
1
C = (IV.6)
ω r L s
Plaque plaque
alimentation alimentation
ligne microruban en L coaxiale en L
plan de masse plan de masse
(a) (b)
Figure IV.2 : (a) alimentation ligne microruban en forme de L [37],
(b) alimentation coaxiale en forme de L [38].
Puisque cette géométrie de plaque est dérivée de la plaque demi-onde, ses caractéristiques
peuvent être facilement dérivées de ceux de la plaque demi-onde. Une antenne plaque
quart-onde peut être employée dans des applications où les antennes de petite taille sont
nécessaires.
λg λ0
L≈ =
2 2 εe
λg λ0
L’ ≈ =
4 4 εe
Figure IV.3 : (a) Antenne plaque rectangulaire conventionnelle (demi-onde),
(b) Antenne plaque rectangulaire miniaturisée par court circuit (quart-onde).
La différence principale entre l’antenne plaque demi-onde et quart-onde est que la
plaque quart-onde à un bord de rayonnement contre deux pour la plaque à demi-onde.
Le problème est que la réduction de la taille de la plaque doit également se concentrer sur
la réduction du plan de masse de support [35]. La troncature du plan de masse a des effets
nuisibles sur l'antenne: sa réduction a deux effets néfastes principaux. Le premier est une
augmentation du rayonnement arrière des lobes due à la diffraction, le second est un
changement de l'impédance d’entrée de l'antenne, qui se traduit par une augmentation des
pertes de retour. Un ajustement des paramètres de l’antenne s’avère alors nécessaire pour
réduire ces effets.
DESCRIPTION SPECIFICATION
COURT CIRCUIT
PLAQUE
SUBSTRAT 1
DIELECTRIQUE
Z SUBSTRAT 2
x
y LIGNE D’ALIMENTATION
PLAN DE MASSE
CONNECTEUR SMA
Figure IV.4 : Configuration géométrique de l’antenne proposée.
Plaque ↔b
z h1
l
h alimentation en L
h2 Ød
y
La configuration de la géométrie de l'antenne proposée est montrée dans les Figures IV.4
et IV.5. Cette antenne se compose de deux couches de substrat séparées par une couche de
mousse isolante. Comme illustrée à la Figure IV.4, l'antenne se compose d'un plan de
masse, un élément supérieur, une plaque microruban avec un court-circuit, une ligne
d'alimentation microruban en forme de L, et une couche de mousse qui sépare la plaque et
le plan de masse. La première et dernière couche emploient le même substrat : 0.787mm,
avec une constante diélectrique relative εr = 2.2. Il y a une ligne d'alimentation d'impédance
caractéristique 50Ω. C’est une ligne microruban en forme de L. Elle est connectée à
l’extrémité à un connecteur SMA 50 Ω, celle-ci excite le mode TM01 de l'antenne plaque.
La plaque rectangulaire a une largeur W = 10.52 mm, et une longueur L = 22.84 mm. Pour
court-circuiter la plaque, un fil de cuivre de diamètre d = 0.643 mm est utilisé et placé à une
distance b = 2.38 mm de l’extrémité de la plaque. Le court-circuit et la ligne d'alimentation
sont placés le long de la ligne centrale de la plaque microruban. La distance entre la plaque
rayonnante et le plan de masse (épaisseur du substrat de la mouse) est choisie pour être de
12.7 mm, ce qui correspond approximativement à 10% de la longueur d'onde de
fonctionnement dans l’espace libre.
S11
0
Magnitude en dB
-10
-20
-30
-40
1.7 1.8 1.9 2.0 2.1 2.2 2.3
Fréquence en GHz
++++++++++ h =12,7 mm
h = 9 mm
h = 8,5 mm
h = 7 mm
S11
0
Magnitude en dB
-10
-20
-30
-40
1.7 1.8 1.9 2.0 2.1 2.2 2.3
Fréquence en GHz
++++++++++ l = 16,5 mm
l = 15,5 mm
l = 11 mm
l = 5 mm
l = 17 mm
En analysant les courbes données à la Figure IV.7, on peut constater que pour des
variations de la longueur d’alimentation (partie horizontale de la ligne) allant de 5mm à
18mm, tout en gardant les autres paramètres fixes, l’optimum pour la largeur de bande
(à S11 = –10 dB) est obtenu quand l = 16,5 mm et il est d’environ 16%. Pour cette valeur de
la longueur d’alimentation, on a une forte adaptation à une fréquence de résonance de 2,02
GHz. Cette valeur de la longueur d’alimentation sera maintenue lors des prochaines études
paramétriques.
S11
0
-10
Magnitude en dB
-20
-30
-40
1.7 1.8 1.9 2.0 2.1 2.2 2.3
Fréqence en GHz
++++++++++ d = 0,643mm
d = 0,9mm
d = 1,67mm
d = 0,7mm
d = 0,3mm
À partir de ces courbes, on constate que seul le diamètre aux alentour de 0,7 mm répond
assez bien à nos exigences en termes de largeur de bande. Comme les fils en cuivre ont des
diamètres standard, le fil de diamètre 0,643 mm a été utilisé lors de la simulation et la
réalisation de notre antenne.
IV.6 Conclusion :
Dans la première partie de ce chapitre, nous avons présenté les différentes techniques
utilisées dans la conception de l’antenne miniaturisée à large bande proposée. Dans La
deuxième partie, on a présenté les résultats des simulations, la description de l’antenne
proposée, et une étude paramétrique afin d’améliorer ces résultats. Ces résultats prouvent
que, après réduction de la dimension de l’antenne alimentée par une alimentation en forme
de L par un court-circuit, la largeur de bande de l'antenne résultante reste au-dessus de
15%, ce qui répond à l'exigence des téléphones portables de 3ème génération (IMT-2000).
SIMULATION
V.1- INTRODUCTION :
V.1.1 Principe général de la simulation :
La réalisation pratique de tout objet (circuit, carte imprimée, composants, etc…) passe
certainement par 3 étapes fondamentales :
La modélisation de l’objet (par des programmes et des formulations).
La simulation.
La réalisation.
La modélisation est le fait de créer un modèle efficace de l’objet à simuler par des
formulations mathématiques et physiques, résolus par un logiciel (EMPLAN dans notre
cas), de préciser les points d’accès (les entrés sorties) du système à modéliser et de prévoir
son comportement conditionnel à toute excitation externe.
La simulation est une étape indispensable pour la réalisation réelle d’un objet, puisqu’elle
nous guide et nous oriente vers la bonne sélection des paramètres statiques et des conditions
de fonctionnement selon l’objectif fixé par la réalisation.
Pour une antenne patch, l’objectif est de voir la variation des paramètres dynamiques en
fonction de leur variation statique et selon le domaine d’application de l’antenne, on doit
chercher le bon ajustement de ces paramètres pour accéder à la bonne fréquence de
résonance choisie [33].
Pour un réseau d’antennes, le but est d’optimiser le positionnement correct des antennes
ou l’alimentation dans le plan pour avoir un diagramme de rayonnement optimum et un
gain maximum dans une direction souhaitée.
Dans le cadre de notre travail, nous nous sommes intéressés à l’analyse des antennes
imprimées dans leurs différentes formes. Dans cette partie, nous avons mis en évidence les
possibilités du logiciel EMPLAN dans l’analyse de quelques structures imprimées
(rectangulaires, anneaux, réseaux, …).
Une antenne imprimée rectangulaire montrée sur le figure (V.3), est analysée comme un
premier exemple et les résultats de simulation sont : coefficient de réflexion en amplitude et
en phase, la configuration de la distribution des courants surfaciques sur l’antenne, le
diagramme de rayonnement.
Gamme de fréquences
1er cas :
εr =2.55 ; h=1.59 mm
-0.5
Amplitude (dB)
-1.0
-2.0
-2.5
-3.0
1000 1500 2000 2500 3000 3500
La fréquence (MHz)
XY Polarization - All Layers X Polarization - All Layers - Frequency: 2300.000 MHz - Excitation: Port 1
(0 dB = 0.3 A/mm)
-25
-23
-21
-20
-18
-16
-15
-13
-12
-10
-8
1 -7
1
-5
-3
-2
0
Diagramme de rayonnement - E-phi - phi=0.0 plan E Diagramme de rayonnement - E-theta - phi=0.0 plan E
0 0
-30 -3 30 -30 30
-3
-15 -10
-60 60 -60 60
-30 -20
-45 -30
-180 -180
2eme cas :
On change maintenant la permittivité εr, les autres paramètres restent constants. Pour ce
cas, les résultats du coefficient de réflexion en amplitude et en phase sont présentés dans la
figure ci-dessus :
εr =3.50 ; h=1.59 mm
-26
0 -25
-23
-21
-0.5 Set 0: S(1,1)
-19
-18
Amplitude (dB)
-16
-1.0 -14
-12
-11
-9
-1.5
1 -7
-5
-4
-2.0 -2
0
-2.5
-3.0
1000 1500 2000 2500 3000
La fréquence (MHz)
Diagramme de rayonnement - E-theta - phi=0.0 plan E Diagramme de rayonnement - E-phi - phi=0.0 plan E
0 0
-30 30 -30 -3 30
-3
-10 -16
-60 60 -60 60
-20 -32
-30 -48
-180 -180
3eme cas :
-29
0 -27
-25
-23
-21
-19
-1
Amplitude (dB)
-17
-15
-13
-11
-10
-2 Set 0: S(1,1) -8
1
-6
-4
-2
0
-3
-4
1000 1500 2000 2500 3000 3500
La fréquence (MHz)
D iagramme de rayonnement - E-theta - phi=0.0 plan E Diagramme de rayonnement - E-phi - phi=0.0 plan E
0 0
-30 30 -30 -3 30
-3
-10 -15
-60 60 -60 60
-20 -30
-30 -45
-180 -180
4eme cas :
-25
0 -23
-22
-20
-0.2 -18
-17
Amplitude (dB)
-15
-0.4 -13
-12
-10
-8
-0.6 Set 0: S(1,1) 1 -7
-5
-3
-0.8 -2
0
-1.0
-1.2
2000 2500 3000 3500 4000 4500
Frequence (MHz)
Diagram m e de rayonne m e nt - E-the ta - phi=0.0 plan E Diagram m e de rayonne m e nt - E-phi - phi=0.0 plan E
0 0
-30 30 -30 -3 30
-3
-10 -17
-60 60 -60 60
-20 -34
-30 -51
-180 -180
a) La distribution du courant :
Notons qu'aux bords de l’antenne, parallèles à l'axe des X, les composants parallèles de la
densité du courant électrique montrent des maximums (figure : V.6) dues au phénomène
appelé la "singularité du bord". La raison de ce comportement est que le champ électrique
tangentiel sur la surface de l’antenne devrait être nul et cette nécessité exige une forte
densité de charges aux bords pour annuler le champ produit par les charges déposées dans
les régions intérieures de l’élément rayonnant. Notons aussi que pour la formulation, cette
singularité n'est pas dictée par le choix des fonctions singulières de base aux bords; elle
résulte automatiquement de la solution du système de matrice. Un autre point intéressant
mentionné est que le courant dans la direction Y n'est pas excité autant que le courant dans
la direction X, qui est une indication d'un modèle du champ lointain polarisé linéairement.
Cependant, il y a des techniques qui peuvent exciter le courant dans la direction Y aussi
bien que le courant dans la direction X pour produire la polarisation circulaire [33].
b) Le coefficient de réflexion S11 (ou Γ) :
c) Le diagramme de rayonnement :
Les diagrammes de rayonnement dans le plan E sont illustrés par les figures (V.7, V.10
V.13, V.21, V.26). La plage de la fréquence d’excitation est [1,0 :3,0GHz] avec un pas de
0,1 GHz. on remarque qu’ils présentent un lobe principal avec une grande ouverture,
l’antenne est donc directive. En général, pour un élément rectangulaire simple, le
diagramme présente un seul lobe principal de grande ouverture.
εr =2.55 ; h=1.59 mm
coeficient de réflexion S11
-0.5
Amplitude(dB)
-1.0
Set 0: S(1,1)
-1.5
-2.0
-2.5
1000 1500 2000 2500 3000 3500
Frequence (MHz)
XY Polarization - All Layers X Polarization - All Layers - Frequency: 2200.000 MHz - Excitation: Port 1
(0 dB = 0.4 A/mm)
-27
-26
-24
-22
-20
-18
-16
1 -15
1 -13
-11
-9
-7
-5
-4
-2
0
Diagram m e de rayonne m e nt - E-the ta - phi=0.0 plan E Diagram m e de rayonne m e nt - E-phi - phi=0.0 plan E
0 0
-30 30 -30 -3 30
-3
-10 -16
-60 60 -60 60
-20 -32
-30 -48
-180 -180
0
Amplitude (dB)
-1
-2 Set 0: S(1,1)
-3
-4
-5
1500 2000 2500 3000 3500 4000
Frequence (MHz)
XY Polarization - All Layers X Polarization - All Layers - Frequency: 2800.000 MHz - Excitation: Port 1
(0 dB = 0.5 A/mm)
-19
-18
-17
-15
-14
-13
-12
-10
-9
-8
-6
1 1 -5
-4
-3
-1
0
Diagram m e de rayonne m e nt - E-the ta - phi=0.0 plan E Diagram m e de rayonne m e nt - E-phi - phi=0.0 plan E
0 0
-30 30 -30 30
-3 -3
-11 -15
-60 60 -60 60
-22 -30
-33 -45
fr=2,8GHz.
2.9 − 2.6
LB = × 100 = 10.71 %
2.8
A partir des paragraphes (4.1.1, 4.1.2 et 4.1.3) on conclu que le patch alimenté au
bord nous donne une largeur de bande plus importante.
0
-1
-2
Amplitude (dB)
-3
-4
-5 Set 0: S(1,1) 1
-6
-7
-8
-9
-10
1500 2000 2500 3000 3500
Frequence (MHz)
(0 dB = 3.1 A/cm)
-34
-32
-29
-27
-25
-23
-20
-18
-16
-14
-11
1 -9
-7
-5
-2
0
Diagram m e de rayonne m e nt - E-the ta - phi=0.0 plan E Diagram m e de rayonne m e nt - E-phi - phi=0.0 plan E
0 0
-30 30 -30 -3 30
-3
-11 -16
-60 60 -60 60
-22 -32
-33 -48
-180 -180
fr=2,75GHz.
3.0 − 2.1
LB = × 100 = 32.72 %
2.75
Donc on remarque que le patch de forme anneau nous a donné une LB plus
importante qu’un patch rectangulaire. Mais l’apparition des lobes secondaires dans le
diagramme de rayonnement, influe sur la directivité de notre antenne, c’est un
inconvénient pour lui.
Introduction :
Le rayonnement d’une source rayonnante unique, même de structure compliquée,
présente un gain faible et une bande passante très réduite, et il ne permet pas d’obtenir une
directivité désirée. En disposant plusieurs antennes en réseaux, le gain et la directivité
seront alors plus élevés.
Les caractéristiques de l’antenne sont :
Élément : Lx=4mm ; Ly=4mm ; pou chaque élément.
Ligne: d (pas du réseaux)=6.0 mm ; T=0.94 mm pour chaque ligne.
Gamme de fréquence : f : 1GHz :3GHz ,0.1GHz
Pour : εr =2.55 ; h=1.59 mm
-0.5
Amplitude (dB)
-1.5
-2.0
1000 1500 2000 2500 3000 3500
Frequence (MHz)
(0 dB = 15.2 A/cm)
-43
-41
-38
-35
-32
-29
-26
-23
-20
-17
-14
1 -12
-9
-6
-3
0
fr=2,6GHz.
2.85 − 2.4
LB = × 100 = 17,30 %.
2.6
Diagram m e de rayonne m e nt - E-the ta - phi=0.0 plan E Diagram m e de rayonne m e nt - E-phi - phi=0.0 plan E
0 0
-30 30 -30 -3 30
-3
-12 -14
-60 60 -60 60
-24 -28
-36 -42
-180 -180
Diagramme de rayonnement :
-45
0 -42
-39
-36
-2 -33
-30
Amplitude (dB)
-27
-4 -24
-21
-18
-15
-6 Set 0: S(1,1) -12
2
1 -9
-6
-8 -3
0
-10
-12
1800 2000 2200 2400 2600 2800
Frequence (MHz)
Diagram m e de rayonne m e nt - E-the ta - phi=0.0 plan E Diagram m e de rayonne m e nt - E-phi - phi=0.0 plan E
0 0
-30 30 -30 -3 30
-3
-11 -16
-60 60 -60 60
-22 -32
-33 -48
-180 -180
fr = 2,3GHz.
2.64 − 2.1
LB = × 100 = 23.48 %
2.3
Grâce a la configuration multicouche, on a augmenter la LB de 13 a 23%.
Dans la fréquence de résonance, le diagramme de rayonnement représente un seul lobe
avec une grande ouverture.
V.4- Conclusion :
À partir des résultats de notre simulation on remarque que la variation des différentes
caractéristiques influe sur la largeur de bande (LB)
Donc on peut conclure que la largeur de bande (LB) de l’antenne plaque décroît quand la
constante diélectrique εr croît, et elle augmente quand l’épaisseur (h) du substrat augmente.
D’autre part on peut augmenter LB on utilisant :
Un patch sous forme d’anneau, (mais il a une faible directivité).
Une configuration multicouche.
Mise en réseau.
Conclusion Générale
Ces dernières années, l'augmentation du nombre de standards de communications
(GSM 900, DCS 1800, UMTS, WLAN, BLUETOOTH...), a fortement encouragé les
chercheurs à trouver des modèles d'antennes patch de plus en plus complexes faisant
généralement appel à des structures plus complique (court-circuitées, éléments avec fentes
rayonnantes) qui permettent d’obtenir les caractéristiques de rayonnement désirables, une
large bande passante et une antenne de plus petite taille possible.
Pour atteindre notre objectif, des simulations numériques avec le logiciel EMPLAN,
ce logiciel nous a permis de nous rapprocher du meilleur cas pratique. Avec simulation,
nous avons étudié le comportement des éléments d’antenne (la fréquence de résonance, la
largeur de bande, diagramme de rayonnement,…) en fonction de chaque paramètre qui
intervient dans la conception (les dimensions, permittivité,…).
Il nous a été permis de conclure qu’on a atteint les objectifs de notre antenne en
termes de largeur de bande. La largeur de bande de l'antenne fabriquée reste au dessus de
13%, ce qui répond à l'exigence des systèmes IMT-2000 de la troisième-génération. Une
réduction de 80% de la taille de l’antenne originale a pu être obtenue. Le coefficient de
réflexion et les diagrammes de rayonnement mesurés sont conformes à la prédiction.
Bibliographie
[2] Thèse de Institut Supérieur des Etudes Technologiques en Communications de Tunis
(2001-2002) « Étude, Conception et réalisation d’un réseau d’antennes PATCHS »
[3] Antenne – Cours Universitaire Préparé par Dr Youssef DAHER
[5] Traité d'électricité – Systèmes de télécommunications (F. G. Fontolliet)
[6] Rapport de projet de fin d’études, Soutenu le 9 juillet 2001 par Alaeddine AL-FAWAL
en vue de l’obtention du Diplôme d’Ingénieur en Eléctricité et Eléctronique Option
Télécommunication et Informatique De L’INSA de Rennes, France « Conception et
Réalisation de Réseaux d’Antennes pour les Mesures de Propagation et de
Transmission »
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[10] Cours d’antennes, Denis Prêtre, dernière révision : 23/09/2004, HE-Arc, ingénierie
[11] TP Simulation Hyperfréquence De la ligne microbande à l’antenne patch.
[12] THESE pour obtenir le grade de DOCTEUR DE L’université de LIMOGES
Discipline : "Electronique des Hautes Fréquences, Optoélectronique", présentée et
soutenue par David BIDOU le 28 Mai 2003. Thème : CONTRIBUTION A L’ETUDE
D’ANTENNES FORT GAIN. APPLICATIONS DANS LE DOMAINE
MILLIMETRIQUE.
[13] Thèse Pour obtenir Le grade de Docteur, Soutenue le 10 juillet 2002 par Gwénaël
Poitau. « Contribution au développement d'un isolateur coplanaire à résonance par la
méthode des Différences Finies dans le Domaine Temporel »
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[39] Conception d’une antenne a bande élargie en technologie microruban pour une
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supérieures de l'Université Laval pour l'obtention du grade de doctorat. OCTOBRE
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[1] http://fr.wikipedia.org/wiki/Equations_de_Maxwell
[4] http://www-mo.enst-bretagne.fr/~duflot/courstel/antennes/anten0_f.html