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DÉLICES DE LA SAGESSE
SUR
L'AMOUR CONJUGAL
SUR
L'AMOUH. SCOItTATOIHE
PAR
EM.MANUEL SWEDENBORG
traduit du latin
DEUXIÈIIE ÉDITION
Revue par C. H.
PARIS
t887
TABLE GÉNÉRALE
PREMIÈIlE PARTIE
Numéro ••
PRÉLIMIN.lIllES SUR LES JOIES DU CIEl., ET SUR
N" 1 à 26.
No' 27 à 41.
NOl 45 à 54.
N°· 57 à 73.
Il Y a un Amour vraimenl conjugal, qui aujour
d'hui est si rare, qu'on ne sail pas quel il est,
el qu'on sail à peine qu'il exisle, • , • • • 58,59
L'origine de cel Amour vienl du Mariage du Bien
et du Vrai. • , • . . • • . • • • • • • . • 60,61
Il Ya correspondance de. cel Amour avec le Ma
\-, riage du Seigneur el de l'Église. . • • • • • 62, 63
Cel Amour, considéré d'après son origine et sa
correspondance, esl célesle, spirituel, saint, pur
et net, plus que tout autre amour qui par le
Seigneur est chez les anges du Ciel et chez les
hommes de l'Église. . • , • • • . . • • . . 64
Il esl même l'Amour fondamenlal de lous les
amours célesles el ipiriluels el par conséquent
de lous les amours nalurels. . • • , , • . . 65 à 67
Dans cet amour ont été rassemblées toutes les joies
et toutes les délices, depuis les premières jus-
qu'aux dernières. . • • • • • • • • • • . , 68, 69
Mais dans cel amour ne viennent el ne peuvent être
que ceux qui s'adressent /lU Seigneur, et qui
aimenl les vrais de l'Église et en praliquent
les biens. • . ' . . . ... 70 à 72
Cel Amour a été l'Amour des -amours chez les An
ciens, qui onl vécu dans les siècles d'or, d'ar
gent el d'airain. . • , , • • • • • • • • • 7S
584 LES DÉLICES DE LA SAGESSE
NumérQs.
NO. 83 à 102.
Le Bien et le Vrai sont les universaux de la créa
tion, et sont par suite dan~ toutes les choses
créées; mais dans les sujels créés ils sont selon
la forme de chacun. • • • • • • • • • •• 84 à 86
Il n'y a poinl de Bien solitaire, ni de Vrai soli·
taire, mais partout ils ont l'lIé conjoints. • . 87 '\
Il yale Vrai du bien et d'après lui le Bien du
vrai, ou le Vrai d'après le bien et le Bien d'a
près ce vrai j et dans ces deux par création a
élé insilée une inclination à se conjoindre co
un. • • . • . • . • • . . . . . . . . . . 88,89
Dans les sujets du Règne Animal le Vrai du bien
ou le Vrai d'après le bien est le Masculin, et
d'après lui le Bien du vrai ou le Bien d'après
ce vrai est le Fémini n. • • • • . • • • • . 90,91
De l'influx du Mariage du bien et du vrai procé·
dant du Seigneur vient l'Amour du sexe, et
vient l'Amour conj ugal. . • • • • . . . , 92,93
L'Amour du sele apparlicnt à l'homme externe ou
naturel, et par suite il est commun à toul
animal . . . • ..... • . . • ,. . . . . • • • 94
Mais l'Amour conjugal appartient à l'homme in
\1 terne ou spirituel, el par suite il est particulier
'àl'homme. . . ' • • . • . . • • • . . • • • 95,96
Chez "homme l'Amour conjugal est dans l'Amour
l'
du sexe, comme une pierre précieuse dans sa
matrice. . . . • • . . ••••' • . . . . . 97
1\1
SUR L'AMOUR CONJUGAL. 585
Numéro•.
V Amour du sexe cbez l'homme n'est pas l'origine
de l'Amour conjugal, mais il en esl la pre··
mière chose, ainsi il est comme l'externe natu
rel dans lequel est implanlé l'interne spirituel. 98
Quand l'Amour conjugal a été implanté, l'Amour
du sexe se retourne, el devient l'Amour chaste
du sexe. . . • . . . . • . • . , . • . • • 99
Le Male et la Femelle ont été créés pour être la
Forme même du Mariage du bien et du vrai. 100
Les deux I1:POllX sont celle forme dans leun inli
mes, et par suite dans les choses qui en déri
vent,selon que les intérieurs de leur menlal ont
été ouverts. • • • • • • • • • • • • • •• 101, ~OZ
Du CHASTE ET DU NON-CHASTIl
- . ~~
. SUR L'AMOUR CONJUGAL. 589
Num~ro •.
,:
592 LES DÉLICES DE LA SAGESBE
Nomér••
Cette formation se fait par la réception des propa·
galions de l'Ame du m<lri, avec le délice liranl
sa source de ce que l'épouse veut être l'amour
de la sagesse do son llIari. • • • • • • • • • i98
Ainsi une vierge est formée en épouse, el un jeune
homme .fln mllri. . , • , . • 0 • • ~99 • • • •
.-...1..:
SUR L'AMOUR CONJUGil.L. 593
N.méro••
mais chez ceux qui ne sont pas dans l'amour
cill1jugal il décrolt. . • • . . • • • • . • • 2i3
Chez ceux qui sont dans l'Amour vraiment con
jugal la conjonction des men lais s'accroît, et
"avec elle l'Amitié; mais chez ceux: qui ne sonl
pas dans l'amour conjugal l'une et l'aulre dé
croll. . . • . . . , • • . • • . . • . • . zn,
Ccux qui sont ùans l'Amour vraimenl conjugal
vp.ulenl continuellement être un seul homme;
mais ceux qui ne sont pas dans l'amour conju
gal veulent être deux: • • • • • • • • • • • 2i5
Ceux qui sont dans ['Amour vraiment conjugal
regardent l'éternel dans le mariage; c'est Ip.
contraire chez ceux qui ne sont pas dans l'amour
conjugal. • • • . ' . • • . • . • • • • . • 216
L'A mour conjugal réside chez les Épouses chastes,
mais toujours est-il que leur amour dépend des
Maris. . • • • • • • • • • . . • • . • .• 2i6 (bis)
Les Épouses aiment les liens du mariage, pourvu
que les hommes aiment ces liens. • • • • • 217
L'Intelligence des femmes est en elle·même I:rIO
deste, élégante, pacifique, flexible, molle, ten
dre; et l'Intelligence des hommes est en ella
même grave, Apre, rigoureuse, hardie, amie de
la licence. . • • . '. • . ' . • • • • • • 218
Les Épouses ne sont pas comme les hommes dans
une excitation, mais il y a chez elles un état de
préparation pour la réception. • . • • . . • 2i9
Il Y Il abondance chez les hommes selon l'amour
de propager les vrais de leur sagesse, el selon
l'amour de faire des us"ages • . • . • ' • • 220
Les déterminations sont dans Je bon plaisir du
mari. . • • • • . . . . . . • • . • . . • 22f
Il Ya uno Sphère conjugale qui influe du Sei
594 LES DÉLICES DB LA SAGESSE
Numéro.,
gneur par le Ciel dans toutes et dans chacune
des chosus de l'Univers jusqu'à seli derniers, 222
Celle Sphère est reçue par le Sexe féminin, et
transférée par lui dans le Sexe masculin. , 223
Là où est l'Amour vraiment conjugal, celte Sphère
est reçue par l'Épouse, et elle n'est reçue par le
- Mari qu'au moyen de l'épouse. . . . • . . • 224
Là où n'est point l'Amour conjugal, cette Sphère
est reçue, il esl vrai, par l'épouse,mais non pal'
le mari au moyen de l'épouse. • . • . • 225
L'Amour vraiment conjugal peut exisler chez l'un
des époux, el non en même temps chez l'autre. 226
Il Y a diverscs ressemblances ct diverses dissem
blances, tant internes qu'exlernes, chez les
époux • . • . . . . • • . • • • • • • • • 227
Les diverses ressemblances peuvent être conjoin
tes, mais non avec des dissemblances. • • • 228
Le Seigneur pourvoit à des ressemblances pour
ceux qui désirent l'Amour vraiment conjugal,et
si ce n'est pas dans les terres, il y pourvoit dans
les cieux. • • • • • • • . • • • . • . . . 229
L'homme, selon le défaut d'amour conjugal et la
perte de cet amour, approche de la nature de
la bête . • • . . • • • • • • • • • . • • . 230
l,
DES CAUSES DES FROIDEURS, DES SÉPARATIONS ET DES
'-- --A...
SUR L'AMOUR CONJUGAL, 595
Num6r08.
désunion des Ames, et la disjonction des men·
tais, d'où naissent l'indilférence, la discorde, le
mépris, le dégoûl, l'aversion, par suite desquels
chez plusieurs il y a enfin séparation quant au
lit, à la chambre et à la maison. . • • • . 236
Les Causes des froideurs dans leurs successions
sonl en grand nombre,quelques-unes sont Inler
nes, d'autres EXlcrnes, el d'autres Accidentelles. 237
Les Causes internes des froiJeurs viennent de la
Religion. • . • • ' . . • . .• . . , 238, 239
La Première des causes internes des froideurs est
le rejet de la Religion par l'un et par l'aulre
époux • • . . . • . . . . . . " 240
La Seconde des causes internes des froideurs,
c4 est quand l'un a de la Religion, et que
l'aulre n'en a point. . . • . . . . . . 24 t
La Troisième des causes internes des froideurs,
c'esl quand l'un esl d'une Religion, et que l'au
tre esl d'une autre. . . . . .... 242
La Quatrième des causes internes est la fausseté
de la Religion. ... . • 243
Les Causes exposée5 ci-dessus sont des causes de
de froideur interne, mais non en même temps
extel'Oe, chez plusieurs. . . , . . . . 244,245
Il Y a aussi plusieurs Causes externes de froideur;
et la Première est la dissemblance des menlals
(animi) et des mœul's. . . • . . . . , 246
La Seconde des causes externes de froideur, c'esl
que l'on croit que l'Amour conjugal esl le même
que l'amour scortatoire, avec la seule dilfé
rence quo celui-ci d'après la loi est illicite, lan
dis que celui-là est licHe. • . . . . . ' 247
La Troisième des causes exlernes de froideur esl
la rivalilé de prééminence entre les époux. . . 248
596 LES DÉLICES DE LA SAGESBE
Numéro••
La Quatrième des causes externes de froideur est
le manque de détermination pour quelque élude,
ou pour 11uelque occupalion, d'où résulte une
cupidité vague. . . . . . . . . . . . 249
DE LA POLYGHIIE
DE LA JALOUSIE
SECONDE PARTIE
.. . . . . . . . . . . . . .
L'une el l'au Ire Sphère porte avec elle des plai
sirs. . • 439
DE U FORNICATIO!f
Du CONCUBIN.'GE
NOl 511,512.
Numéro!.
Les Chiffres renvoienL aux Numéros et non aux PaSa•• Sig ... est l'ab''éviation d.
signifie ou ,le signitien/,
L'aeeepLion ù.n.laquelle cerLain. mot. doivent "tre pris est pr"sentée en Obsl!T'vatioll.
les pe~sées qui en dérivent ap- Mal~I~. XXIV, .21" - sign. l'étal
turel presque tou, peuvenl êtrp 0 ... Lafilu.' e,t ce qnl co.ule. sur, ou
innée, 96, - Voir BÊTES, Le~ anges qui sont des amours,
443. Pal' l'amollI' SCOI'I1\IOire op- anges qui sonl des sagesses, el
posé il l'a III0 U l' conjugal, il csl pal' suite des amOUI'S, soul ap
avec raison, 423, 011 nr, Sfllt pas simples pal' simplicité eL par
6col'laloire, ·130. Les plaisirs de ses délices, selon l'élude (je l'u
la chai l', même dans ['espril, cié des anges aVeC lesquels il )'
440; ces pJaisirs sont les vo· a une lelle conjonc lion, quo
luin comma df'S Alles p0rtanl 0 ... Ce, alT.clion, et co. inclination.
leurs dlilr'w's, 232. Ane ii(né ~UI' con'tituent uuo 'orte do mental inre
le vrai au bien, 60. II n'y li pas spiriluel, sont des formcs re
qu'autanl qu'il est uni au bien, brus el les gendres dans la Pa
avec les objets, el. leur conjonc· HUT de cet ouvrage, 295.
vrai chez l'homme, vient média- CANCERS (les) sont une cause
29
son état externe, e,t plus t~rd ~animus), et elle en est le type,
dlll)5 son état lllterne, 47 (LIs). 024. Les faces sont les types des
ETENOUIl (l') ne peut pas s'ap- amours, 35. La variété des faces
pliquel' aux choses spirituelles, est inlinie, 35, Il n'y a pas deux
158; pourquoi? 3811. faces humaines qui soient sem
ÉTllR~EL (l') est l'infini du blables, ~86. 11 n'existe pas de
temps, 185. face qui soit absolument ~emlJla-
ÊTRE ET EXISTER. L'être de la ble à une aull'e face, et il n6
substance de Dieu esl le divin peut pas y en avoir dans toulo
bien, et l'exisler de la substance ['6Iernité 524.
de Dieu est le divin vrai, H5. I<'AcULT~. L'homme nailfacullé
ÈTRES. Il a été donné par créa- et inclination, faculté pour sa
lion à tous les êlres vivants de voir, et inclination pour aimer,
vouloir demeurer dans leur 134. La facullé de comprendre
forme, 361. et de devenir sage comme par
ÉTUDE. Quelle a élé l'étude lui-même a été implantée en
des hommes qui onl vécu dans l'homme par création, 444. La
l'âge d'argent, 76. -- Études de facullé de savoir, de comprendre
sciences dans le monde slJiri- et de devenir sage, reçoit les
tuel, 207. vrais par lesquels l'homme à la
EUNUQUES. Deeeuxquisontnés science, !.:intelligence ct la sa
eunuques, et de ceux qui onl ~esse, 122. L'hommea la faculté
été faits eunuques, 151. Par les d'élever l'enlendement dans la
eunuques qui se sont l'ails eunu- lumière dr. la sagesse, et aussi
ques pOllr le royaume de Uieu, la faculléd'élevl'r la volonlédans
- Mallh. XIX, 12, -- sont r.n· 1:1. chaleur Je l'amour céleste:
tendus les eunuques spirituels, "es facultés ne sonl ôtées à au
c'e~t-à-dil'e, ceux qui dans les !lun homme, 230. La faculté de
mariagès s'llbstiennentdes maux devenil' sage s'accroit chez ceux
des seorlations, 15ô. . qui sont dans l'amour vl'aimeut
EXTERNE. Les externes tirent conju~al, 2H.
des intcr:les leur bien et leul' FALm'lc.\l'lMIS (les) du vrai
mal, 478. De l'exlerne dérivé de sont des &cortations spirituelles,
l'interne, eL de l'externe séparé 77, 80.
de l'inlerne, 148. Comment FANGES. Dans l'enfer, les ap
l'homme après la mort se jé· parcnces, sous lesquelles se pré
pouille de l'externe et se revêt ~eTllenl. à la vue les plaisirs las
de l'inlerne, 48 (his). cifs de l'amour scortatoire, sont
Ex'mIEs, Les intimes de 1'01'- des fanges, elc., 430.
dre suece~sifdevieunenl les ex- FANTAISl.E (de la), '.267. Dans la
Limes de l'ordr'e simultané, 314. f~ntaisie de leur convoitise sont
On,. l'E.rlime ,a dit de ca qui csL le ceux qui pensenl intérieurement
plus e,t6rieur pal' oppo,ition il l'b'lill1e, en eUl-mèmes, el qui se livl'enl
ou ce qui est 1. plus intérieur. II'Pp à leur imagination en par
fAllLES. Les choses, qui au- lant avec eux-mêmes, car ils ,é
jourd'hui sont appelées fables, parent presque leur esprit du
étaient des correspondances, lien avec le corps, et ils inon
d'apr~s le~luelle" s'exprimaienl dent leur enlr.nnement de vi
les bommes de l'antiquité, 1ti2. sion6, 267. Quel est, après la
FACE (la) dépend' du mental mort, le sorl de ceux qui se sont
30
livrés à leur fantaisie, 268, 514. et sulv. La félicité doit être dans
Erreu,rs que la fantaisie a in- les joies, et par suite provenir
trodUiles . par Ignorance du des joies, 6. La félicité dans les
monde spIrItuel ct de son soleil, joies fait qu'elles sont d9S joies,
422. elle les ferlilise, et les soulient
O.,. La fantaisie est unc app",cnc. d. alin qu'elles. ne d~v,iennent ni
la puception; elle con.i,te l voir un vrai· communes ni faslidleuses ; et
COlllme l.ux ct un bien comme m.l, et • celle félicité, chacun la possède
voir un mnl commo bien et un faux d'après l'usagc dans sa fonction,
comme vr.i. - A. C. N' 7680. 6, De la réception de l'amour
FA"'TÔ~lES. Qlli sont ceux qui, de l'usage vient la félicilé cé
dans l'autre vie, apparaissent lesle qui est la vie des joies, 5.
commedes l'anlômes, 51!!' La rélicité céleste résulte de la
FASTE ilE LA. PROPRE INTELLI- JOUissance éternelle des divers
GENCE. L'amoul' de la sagesse, étitts de l'amour conjugal, Hm.
s'il resle chez l'homme et n'esl Les plaisirs de l'âme avec lcs
pas transcrit dans la femme, cst pensées du mental et les sensa
un amour mauvais, et est ap- lÏons du corps conslituent lafé
pelé l'asie ou amour de la pro- licitééternelle,16.La félicilééler
pre intelligence, 88, 353. L'é- nelle n'apparlient pas au lieu,
pause atlil'C continuellement Il mais elle appartient à l'état de
elle le faste de la propre intelli- la vie de l'homme, 10. La féli
gence de son mari, ut elle l'éteint cité qui ne résulte que des seu
chez lui et 10 vivifie chez elle, salions du corps n'est pas éler
353. Celui qui est dans le faste nelle, c'est une félicité tempo
de la propre intelligence ct'après raire qui tinit et passe, et par
l'amour de soi, ne peul jamais fois devient infélicilé, 1G.
aimer son épouse d'une ma- FE~mLLE. - l'oil' MALE ET
nière vraimenl conjugale. 193 l?EMELLE.
I~AUX (tous les) onl été rassem- FÉMININ (le) vient du mascu
blés tians l'enfer, lt79. - Voir lin, ou la femme a élé prise de
MH. l'homme, 32. Le féminin ne peut
. " êlre changé en masculi Il, ni le
Ons, Il est d,t Faux 'u plunel, quOl- masculin en féminin,32. Enquoi
que dau, cette ac~eptiOn le mot {aux pm consiste essentiellement le fémi
substantivement n ,ut pas de plunel; mais· l . •.
l'Auteur employant les doux cxpre,"ions nln, e en qUOI consl~te essen
{al,m et {alsitates, la premiù,'e • élélra- tl,ell,emont le ma~cullD" ou la
duite par les {aux, ct 1. ,.condc pur les ulffel'enCe enlre 1 un ct 1autre,
{'LUsSeteS. Il faut disting'uer unt"o lu. faux 32, 168. Le bien du vrai ou le
et le, lau>sctés eomme ent"o l'antérieu,' et bien d'après le vrai est le fémi
10 po.téri,ur; l'~ntél'Îeur est plus un~v:;r- nin, 61, 88,90. Le féminin est
sel que lc postérw".,'; - ,vo,r R. C. N .1. de percevoir d'après l'amour.
- On peut auSSI conSIdérer le. {aux 1>0 C 1 -" .
comme principes, ct les {'LUssetcs comlDO tuo. ~mme~t e ~e,mlLllll esl
dérivations. propa~e par l "me vtrlle, 220.
FEMME (la) a été créée et naît
FAVEURS. Causes des faveurs pour devenir amour de l'enten
enlre les époux, 2i8, 287,290. demenl de l'homme, 55,91. La
FEINTES CONJUGAL~;S, 279 Il 289. l'emme a élé créée de l'homme,
_ Voir. TABLE GÉNÉlIALE. el par suite il y a en elle une
FÉLlGlTÉ ÉTER:-lELLE (de la), 2 inclination li s'unir et comme à
31
so réunir à l'homm e, 173. Dans delier dans le labernac le, chez
toule femme a été implant é par les Israélite s, ne représen taient
création l'amour conj~ga!, et en pas autre chose que le dhin
même temps avec IUl 1amour amour, 380. Le feu du soleil na·
de procréer , 409. La femme est Lurel n'existe que d'après le feu
en actualité formée en épouse du soleil spirituel , qui esL le
selon la descript ion dans le li- divin amour, 380. Les feux de
ne de la création , 193. Dans l'occide nt siun. les amours du
l'univer s il n'a été créé rien de mal, 77.
plus parfait que la femme belle FIANÇAILLES (des), 295 à 314.
de figure, et décente de mœurs, Raison des fiançailles, 301. Par
56. La femme reçoiL de l'homm e les fiancailles l'un et l'autre
le vrai de l'église, 125. La sonl préparés à l'amour conju-
femme, par un talent qu'elle gal, 302. Par les fiançailles le
tient de Dai~sance, retire se!' mental de l'un est conjoint au
affections internes dans les mental de l'autre, afin que le
plus profond s replis de son mariage de l'esprits 6 fasse avant
mental, 274. Affictio n, applica- le mariage du corps, 303. Pen-
tion, mœurs eL forme de la daul le Lemps des fiançaill es il
fer,lme, 9·1, 218. -les femmes n'est point permis d'être con-
ont été créées par le Seigneu r joint corpore llement, 305. -
affections de la sagesse des Des fiançailles dans les cieul,
hommes , 56. Elles ont élé 20, 21.
créées formes de l'umour de FIANCÉ. Le Seigneu l' dans la
l'entend ement des hommes , 187. Parole e~t appelé le fiancé et le
Les femmes ont une percepti on mari, H7. Vêlemen t d'un fiancé
intérieu re de l'amour , el les dans le ciel, 20.
hommes en ont seuleme nt une FIANCÉE. L'église dans la Pa-
percepti on qxtérieu re, 47 (bis). l'ole est appelée la fiancée et
Dans les réunion soùles hommes l'épouse , H7. Vêteme nt d'une
agitent des choses qui son t du fiancée dans le oiel, 20.
ressort de la sagesse rationne lle, FIÈVRES (les) mali~nes et pes-
les femmes se taisenl, et écou- ti/entiel les sont une cause de
tent seuleme nt; pourquo i? 165. légitime séparalion de lit el de
Intellige nce des femmes , 2i8. concubi nage, 253, 470.
Les femmes ne peuvenl pas FILLES (les), dans la Pal'ole,
remplir convena blement les de- sign. les biens de l'église, 120,
voirs des hommes , 175. Diffé- 220.
l'en ce entre femme, femme ma- FILS (les), dans la Parole, sign.
riée et épouse, 199. - Vail' les vrais conçus dans l'homme
ÉPOUSIl. spirituel , et nés dans l'homm e
FEil. Siècle ou âge de fer, 78. nalurel, 120,220 . Ceux
qui ont
FIlSTINS. Dans le ciel,de même été régénéré s par le
Seigneu r
que dans le monde, il y a des sont appelés, dans la Parole,
festins, 6. fils de Dieu, fils du royaume ,
FEU (le), dans le sens spiri- 120.
tuel de la Parole, sign.l'am our, FIN (la) et la cause dans les
380. Le feu du soleil angéliqu e choses à efIectuer et dans les
est le divin amour, 34. Le feu effets font un, parce qu'elles
de l'aulel et le feu du chan· aGissent ensembl e, 387. La fin,
1. 37
32
la cause el l'efl'et marchent suc- mourconjugal représenlée.dans
cessivement comme lrob, mais le ciel par les fleurs dont sont
sont un dans l'elTet, 401. Toute parsemées les robes el les luni
fin, considérée en elle-même, 'lues des époux, 137.
est un amour,212. Toute fin Fol (la) est la vérité, 10, 24.
appartient ~ la voJouté, taule La foi salyifiqu~ esl de croire au
cause à l'entendement, el toUl Seigneur Jésus-Ghrisl, 82.
elTet à l'action ; pareillement, FOLIE, 212. La folie, vice du
Ioule lin appartient à l'amour, mental, est une cause de légi
loute cause à la sagesse, et lout lime séparaI ion de lit ct de con
r.ffèl à l'usage, 400. La fin n'esl cu binage, 252, 470.
pas quelque chose, si en même FOI'CTIONS dans le monde spi
telOps l'erret aUIuel on tend rituel, 207.
n'esl point vu, et 'une et l'au- FONTAINE (la) sign. le vrai de
tre ne deviennenl pas quelque 1/\ sagesse, 293. Fonlaine du
chose si la cause ne soutient pas, Parnasse, 182. - Voir E.IU.
ne pourvoil pas, el ne conjoint FORCE active ou vive, et force
pas, 400. Toutes les opérations passive ou morte, 489. - D'où
dans l'univers s'avllneent dos vient la force propagatrice 011
fins pal' les Causes dans les plastique dans les semences du
effels, 400. Les fins s'avaocent règne végétal, 238.
en série, l'une après l'autre, el FORAIALlTÉS. Il y a des forma
en s'avançanl lu fin dernière lités qui peuvent être ondses, et
devient première, 387. Les fins il y a des formalités essen
dans la nature marcbent 11 Ira- Iielles, 306. Les noces sont au
vers les temps sans le temps, nombre des formalités essen
mais ne peuvenl se produire el lielles,306. .
se manifester avant qLle l'effel FORMATlO;\I de la semence cbcz
ou l'usage existe et devienne l'homme, 220. Foçmation de la
sujet, ~01. - La fin du mariage femme en épouse selon la des
est la procréation des enfants, cription dans le livre de la créa
254. - La fin du bien est chez tian, 193 à 198.
mal est chez tous dans l'enfel', sinon dans une ferme, 186. Il
Fumm. L'amour céleste chez moins qu'i! n'y ait une forme,
les an~es du ciel apparaît de 66. Toute forme est composée
loin comme une Damme; pa- de cbo~es variées, et esl lelle
reillement l'amollr inl'ernal cbcz qu'est ta coordination harmoni
les esprils de l'enfer, 3f)9. L~ que de ces choses et leur dispo
flamme dans le monde spirituel siLion à êlre un, 524. Toutes les
.ne brûle pas comme la flamme affections et les pensées de
lfu monde naturel, 359. La l'homme sont dans ries formes,
flamme céleste no s'élance ja- et sonl par suite d'après les
mais contre un autre, mais seu, formes, 186. Ln forme du ciel
lement se défend, el se défend est uniquement composée de
contre le méchant, comllie lors- variétés d'âmes et de menl ais
que celui-ci s'élance dans le ftlu disposées dans un tel ordre
et so brûle, 365. (IU'elies Cont un, 524. Le vrai
FLEURS. Les déliccs de l'a- est la forme du bien, i98. La
33
forme humaine dans ses intimes lion, 445, 447. La fornication
est par création la forme de est un désir libidineux, mais
l'amour et de la sagesse, 361. non le désir libidineux de
Par crb.lion les hommes sont l'adultère, 449.
des formes de science, d'in- FIlANÇAIS, 103, 110,326.
telli"ence et de sagesse, et les FRANCE, 380, 381.
fcm~1es des formes de l'amour FRÉNÉSIE (la) est un vice du
de ces ohoses chez les hommes, menlal et une oause de légitime
187. Forme conjugale du bien séparation de lit et dc concubi
er du vrai, tOO; les deux époux na~e, 252, 470.
sont cette forme dans leurs in- FRÈRES. Le Seigneur nomme
limes, et par suit li dans les cho- frères et sœurs ceux qui sont
ses qui en dérivent, selon que de son église, 120.
les intérieurs de lellr mental FllOID. Oans le monde spiri
ont été ouverts, t01, '102. Deux tuel, les espriLs entièrement na
époux sont les formes m~mes de turels sont saisis d'un froid in
l'amour et de la sagesse ou du tense, qu~nd ils s'appliquent
bien et dl! vrai, 56. La forme au côté d'un ange qui est dans
intern-e de l'homme est la forme un état d'amour, 235.
de son esprit, 186; celte forme 1<'IIOlDEUR. Des causes des
esl continuellement changée de froideurs dans Jes mariages,
même fju'est changé l'état de la 237 à 250. Les froideurs nai~s!nt
vie de l'homme, ~ 86. La femme de diverses causes inlernes, ex
est la forme de la sagesse, forme lemes et accidentelles, qui tou
inspiréA par l'affection de l'a- tes ontleur orilline dans la dis
mour, 56 La forme masculioA semblaoce des inclinations in
est la forme intellecluelle, el leroes, 275. La froideur spiri
la forme féminine est la forme !uelleest la privation de l'amour,
volontaire, 223. Il Y a forme hu- 235; d'où elle vient, 235. La
maioe très-parfaiLe et très-no- froidellrspirituelle dans les ma
bic, quand deux formes de- riagc est la désunion des âmes,
viennent par mariage une seule et la disjonction des mentaIs,
forme, 201. Comment l'homme 236. D'où vienl la froideur con
créé forme de Dieu. a-t-il pu être jugale, 294. Quiconfjue est in
changé en forme ft u diable? 153 sensé dans les choses spi ri
(bis). il est donné à tous les tuelles, a intimement de la froi
êtres vivants de vouloir demeu- deur pour l'épouse, et intime
l'cr dans leur forme, 351. Voir ment de la chaleur pour les
SUBSTANCE. prostituées, 294.
FORNiCATION (de la), 4H (bis) FllUCT1FICATION (toute) vient
à 450.Par fornioation il ost en- originaÎl'ement d'un influx de
tendu l'acte libidineux d'un l'amour, de la sal;(osse et de l'u
adolescent ou d'un jeune homme sage d'après le Seignellr, d'un
avecunefemmeprostituée, avant influx immédiat d'après le
le mariage, 441 (his), La forni- Seigneur dans les âmes des
calion appartient à l'amour du hommes, d'un influx médiat
sexe, 445 ; elle appal'lienl à dans les âmes des animaux,
l'homme nalurel, 417. L'amoul' el d'un influx encore plus
du sexe, s'il devient acHf avant médiat dans les intimes des
~e mariage, est appelé fomica" végétaux, 183. Les fruclifica
...l
34
lions sonl des conlirruations de communication entre les cieux
la création, 183. Fructification des gentils et les cieux chré.
dans les cieux, 44, 355. liens; pourquoi? 352.
FRUCTIFIER (force de). D'où GÉOMa;:TRIE (la) est uno des
elle vient, 355. sciences qui introduisent dans
FUMIER. Dans l'enfer, les ap- les rationnels au moyen des·
parences, sous lcsquelles se quels so fOI'me la sagesse ra·
présentent à la vue les plaisirs tionnelle, 163.
lascifs de l'amour scol·taloire, GESTES. Dans le monde spi ri·
sont des fumiers, etc" 430. tuelles affections internes ap-
l<'UREVR (la) ou transport fu- paraissent même dans les ges.
rieux esl un vico du munlal, Cl les, 273.
une cause de légitime sépara lion GLANDE PINÉALE,315,
de lil el de concubinage, 252, GLoniE (la) do l'amour do soi
470, élève l'entendemenl jusque dans
G,\6ES, Après leconsenlement la lumière du ciel, 269. La
au mariage des gages doivent gloire de l'honneur chez les
être Jonnés, 300. Ces gages sonl maris inlroduit, exalte el ai
comme de continuels témoins guise la jalousie, 378.
oculaires de l'amour mUluel, el GLORIFIC,\TlON du Seigneur par
par suite ils en sont des ressou- les anges dans lell cieux à
venirs,300. cause de son avènement, 81.
GANGRÈNES (les) sonl une GLORIFIEII Dieu (par), il est
cause de légitime séparation de entendu fairo fidèlement, sincè.
lit, 253. l'emenl el soigneusement l'œu
GAUCHE (la) sign. le vrai, vre de sa fonolion; par là Dieu
316. esl glorifié, et il l'esl alors par
GÉANTS (domicile des), 77. le culle qu'on lui rend à des
GÉLATINE,510. temps marqués, 9.
GENDRES. Co que signifient les GOUFFRES qui sonl aux limi.
gendres et les brus dans la Pa- les des mondes, 339.
role, 120. GOUT (sens du). L'amour do
GÉNÉRAL D'AR)I~E, 481. se nourrir, pl'océdanlde l'amour
GÉNÉROSITÉ (la) esl une des d'êlre imbu de hiens el de vrais,
verlus morales qui concernent li le sens du gOlÎt, cl les plaisirs
la vie el entrenl dans la vie, de ce sens sonl les mels déli
164. cals, 210.
GI\NlE dilférlJnt des hommes GOUVERNEMENT. Dans le ciel
et des femmes, 2·18. il Y a desgouvcrnements,el des
GÉNIES. Qui sont ceux qui, formes de gouvernemenl, 7.
dans le monde spirituel, sonl GIIAPPE9 de raisin, cl grappes
appelés génies infllrnaux, 514, de vigne sauvage; ce qu'eiles
GÉNITHE (région), 183, représenlent dans le monde
GENRES, Distinction de loules spiriluel, 294, 76.
les choses en genres"espèces el GUÉRISON des malades pal' le
différences; poul'quol ~ 479. Il loucher, 396.
ya trois ~enres d'adullères, le GUERRES DE Ji:1I0V.\H. Nom
simple, le double et le lriple, des livres bisloriques de la Pa.
479 à 484. l'ole antémosaïque, 77.
GEN'fILS. 11 n'existe aUcune GUIRLANDES (les), dans le ciel,
35
représenLent les délices de 1'a- (bis) ; sans l'instrucLion il n'est
mour conjuglil, 137,293, ni un homme, ni une bêLe,
GYMNASES dans le monde spi- mais il esl une forme qui peul
rituel, 15i (bis), 207, 3i5, 380. recevoir en soi ce qui faiL
lIA1lILETÉ (l') esL une des ver- l'homme; ainsi il ne naîl pas
lus mOl'ales qui concernent la homme, mai~ il devienL homme.
vie et entrenl dans la vie, 464. t52 (bis). L'homme esl homme
HABITACLES. Comment les d'après la volonLé eL l'cmlenàe
hommes onl cessé d'êLre des menL, 494; il esL homme en co
habiLacles de Dieu, 153 Ibis), 'lui peul vouloir le bien et
HÉLICON, i5i (bis), i82. comprendre le vrai absolument
lIÉLICONlllES (jeux des) dans comme pal' lui-même, el néan
le mOlade spiriluel, 207. Ccs moins savoil' eL croire que c'esL
jeux sonl des e'l:ercices et des pal' Dieu, 132. L'homme esL
lulles spiriLuels, 207. homme, eL esL distingué de la
IJÉRACLITE, 182. bêle, par cela que son menlal
HÉIIÉDITAII\E (mal). Il ne vient a éLé distingué en trois régions,
pas d'Adam par hériLage, mais auLanL qu'il ya de cieux, el qu'il
il vienl des parenls, 525. D'où peut être élevé de la région in
.i1 jaillit, 245, - Voir MAL. lime dans la supérieure, cl
HERNIES (les) sonl une cause aussi de celle-ci dans la su
de légiLime sépara Lion de liL el prême, el ainsi dtvenir ange
de concubinage, 2153, 470. d'un ciel, cL même du lroisième,
IH:TÉROG),NE (l') ou le diseol'- /195. Il Y a Lrois choses, dans
danl, dans le m.onde spiriLucl, lesquelles consiste toul homme,
fait la disjonclion eL l'absence, 1'<il11e, le menlal cl le corps;
i7i. son intime esL l'flme, son moyen
HÉTÉROGI\NÉI'rÉS (les), dans le eslle mental, eL son dernier
monùe spirituel, non-50ulemenl esl le corps, iOi; l'âme, parce
sont senlies, mais même appa- qu'elle estl'inlime de l'homme,
raisscnL sur les faces, dans Il' est c61esle d'origine; le men laI,
langage eL dans les gesLes, 273. parce qu'il esL le moyen, est
!H:TRES (les), dans le monde spiriLuel d'origine; eL le corps,
spirituel, représentent l'amour parce qu'il esL le dernier, est
conjugal dans la région infime naLurel d'origine, i58. Dans
du menlal, 270. l'homme les suprêmes ont élé
HIÜ\OGLYPIJES (les) des égyp- lournés en haut vers Dieu, les
liens lirenl leur origine do la moyens en dehors vers le
science des correspondances el monde, el les in limes en bas
des représenLations, 76, 342. vers soi, 21)9. Dans l'hom me
HISTOIRE (l') esL une des sonl louLes les afIeelions de l'a
sciences qui inlroduisent dllns mour, el par suile louLes les
les ralionnels au moyen des- perceplions de la sagesse, com
quels se forme la sagesse ra- pusées dans uu ordre Lrès-par
lionnelle, 163. rail, de Lelle sorLe qu'ensemble
HISTRIONS, 17, 79. elle fassent un, 36i. L'homme,
BOLLAND.\IS, 103, 105. fluanl aux affections el aux
HOLLANDE, 380. pensées de son men Lai, esL au
HOMME (l') nall dans l'igno- milieu des anges el des espriLs,
rance plus que les bêles, i52 el leur Il éLé Lellement consoeié,
36
qu'il ne peut être en être séparé, spirituel est senti dans sa pré.
sans mourir à l'instant, 28, éminence 475. - Hommes
L'homme a été créé pOUl' les usa- abandonnés dans les bois à
ges,249.L'homme (homo) est nlâ- 1'~Cfe de deull ou trois ans, 151
le et femelle,32. L'homme mâle (lli~), 152 (bis). - Différencc
et l'homme femelle sont créésde en Ire J'homme et la Mte, 133,
telle sorte, que de deux ils peu- 134, 498. .,
venl devenir comme un seul HOMOGÈNE li ) ou le con cor·
homme, ou une seule chiiir j et dant rait la conjonclion ou la
quand ils deviennent un, ,.lors pr(~sence, 17i.
pris ensemble ils sont l'homme HOMOGÉNÉITÉS (les), dans le
dans sa plénitude j mais sans monde spirituel, ,non-seulement
cette conjonction, ils salit deu~, sont senties, mais même appa
J'un et l'autre élant comme un raissent sur les faces, dans Jo
homme divisé ou une moitié langage et dans les gesles, 273,
d homme, 37. L'homme esl né IlONNEUllS. Dans le ciel les
pour être sagesse, et la femme anges sentenl que les honneurs
pour êlre aIllour de la sagesse de leurs dignités sont hors
de l'homme, 75. L'homme est d'eux, et sonl comme des habils
tel qu'est son amour, et non dont ils sont revl'lus, 266.
lei qu'est son enlendement, HUILE (l') sign. le bien, 44.
269. L'homme naturel, séparé HUMAIN (l') consiste à vouloir
de l'homme spirituel, est seu- Jevenir sage, ct à aimOl' ce qui
lement homme quant à l'enten- apparlient à la sagesse, 52.
Jement, mais non quant à la La forme humaine, dans ses in
volonté, et n'est qu'uu demi- times, est par créalion la forme
homme, 432. L'homme spiri- de l'amour et Je la sagesse, 36'1.
rituel sent et perçoit le plaisir HVMu!J. L'homme à sa nais
spirituel, qui est bien supérieur sance est comme un humus
au plaisir naturel, car il le SUI'· Jans lequel aucune semence n'a
P",SSll des miIlier~ de fois, 29, été répandue, mais qui néan
L'homme vit homme après la moins peut l'ccevoir taules sc
mort, 28. L'homme après la mences, et les fade croUre et
mort n'e~t pas homme natul'el, fructilier, 134.
mais est homme Spil'ituel ou HYACINTHE. Ce que signil1e la
suhstantiel, 31. L'homme spi- couleur hyacinthe, 76.
rituel ou substantiel voiLl'homme HYPÈTHRE, 208.
s;)il'itud ou suhstantiel, cornille HYPOCRITE, Tout homme, qui
l'homme naturel ou matcriel n'est pas intérieurement conduit
voitl'hommenaturel ou matériel, par le Seigneul', est hypocrite j
31. L'homme après la marI dé- ainsi, homme en apparence, et
I1l1lul'elles, sont les idées des t"er e.t pris, eo géoé"l, dao. J'ae.aptioD
392. L'influx est semblable dans dans la Parole, 314.- VOIr Mul'f.
I. 37"
40
INSITR", 23, 217, 410, 422. mais ce qui décou!o ~e ['ess~nce
Ons. Elt appelé insito cc qui vient ùn même de sa VIe, ainSI ce qUI dé
l'inflox commun; voir A. E. N·955. L'in- coule de sa volonté ou de son
Hux commun est un continuel elfolt pl'O- 1lfTIOU l', est principalemenL ap
cédant du Seigneur à trarers lout Je cicl pelé propo§ déterminé, 493.
daDs chaeun~ des choses qui appartien- L'inlention, qui apparlient à la
n~Dt ,à la ~.le. de l'homme; voi/' A. c. volonté est pl'Ïnciplliemeut l'O
N 6~1l. LluSite est comme une grene :zal'dée par le Seigneur, 71,146.
ou ono ente. L'inlentiun est comme un acte
TNSITER, 32, 51, 98,221,422, avant la terminaison i de là
426. vient que l'intention est reç'lO
comme l'acte par le sage, et
Oes. Insiter, c'est t;reffnr,entor. Ce qui
daus l'homme viont de l'innux eO~Dl~n,
allssi par le Seigneur, 400, 45:!..
est dIt mslté cn lUI. - Vo.rA. E. N° 9~5.
L'inlention est l'âme de loules
INSTRUCTION des enfants clans les actions, et fait dans le mon
le ciel, 411 à 413. Lieux d'ins- de les inculpations et les ex
tl'uction dans le monde spiri- cuses, et après la mort les im
tuel, 261. putations, 452.
INTÉGRITÉ (état d'), 135, 355. INTÉRIEURS (les) forment à
INTELLECTUEL (l') n'est pas au- leur ressemblance les extérieurs,
tre chose que le vrai, 220. L'in- 33. Les intérieurs du mental ou
tellectufll de l'homme est l'in- de l'esprit ne peuvent être plei
tillle de la femme, 195. nement ouverts que 'chez ceux
INTELLIGENCE (l') appartient à qui ont été préparés par le Sei
la raison, 130. Il n'ya pas de gneul' pour recevoir les choses
lin pour l'intelligence, ~ 85. Cha- appartenant à la sagesse spi ri
cun est dans l'intelligence, non tuelle, 39. Ces intérieurs, qui
par naissance, mais extél'ieure- en eux-mêmes sont spirituels,
ment par éducation; et pel'- !lont ouverts par le Seigneur
sonae n'est dans l'intelljgenc~ seul, 341, 340.
intérieurement, à moins que ce INTERNES (los) de l'homme,
ne soit par le Seigneur, 267. par lesquels sont enlendues les
L'intelligence des femmes est en choses qui appartiennent à son
ellll-même modeste, élégante, men lai ou à son esprit, orrt été
pacifique, flexible, molle,len- élevés au-dessus des exlernas
dre; et l'intelligence des homo dans un degré supérieur, 185.
mes est en elle-même grave, INTI~lES ou menlal et intimes
âpre, rigoureuse, hardie, amie .lu COI'PS, 68. Les suprêmes de
de la licence, 218. Les cercles l'oro re successif deviennent les
autour de la léte représentent intimes do l'ordre simultané,
l'intelligence, 269. 314. L'inlimfl de l'homme est
INTEMPÉRANCE (l') est une son âme, 183.
cause de légitime séparation de 005. L'Intime se dit do co qui est 1.
lit, 252, et une cause conscien- plus on ùcdans ; '0<1 oppose est l'E:xtime,
cieuse de concubinage, 472. ou ce qui estlo plus C<1 dohors.
INTENTION. Ce qui découle de INTRÉPIDITÉ (l') est une des
la forme de la vie de l'hommo, vertus morales qui concernent
ainsi ce qui découle de l'enten- la vie et entrent dans la vie,
dement et de la pensée de l'en· 164.
tondement, eslappeléintenlion; IRIS peintes sur les murailles
41
dans le monde spirituel, 76. JAUDINS. Dans 10 ciel, il'y a
ISRAÉLITE. Pourquoi il a élé des jardins qui sont des appa
permis à la nation israélite d'a- ('ences sous lesquelles se pré
voir plusieurs épouses, 34.0. senlent à la vue les chaslcs
IULIENS, 103, 106. Eunuques plaisirs de l'amour c')njugal,
italiens, 156. 430. Le jardin d'Éden sign. la
IVROGNERIE (\') est une cause sagesse de l'amour, 135;
dc légitime séparation de lil, Jardins nuptiaux, 316. Jardins
252,et une cause consciencieuse paradisiaques, 8. Jardin du
de concubinage, 472. prince d'une société céleste; sa
JACQU)lS (l'llpôtre) a représenté descriplion, 13.
la charité, Hg. JEAN (l'apôtre) a représenté
JALOUSIE (de la), 357 il 379. Le les œuvres de la charité, 119.
zèle de l'amour conjugal est ap- II représentait l'église quant aux
pelé jalousie, 367. La jalousie biens de la clnl'ilé, (Jean XIX,
est comma un feu embrasé 26, 27), H 9.
contre ceux qui infestent l'a- JÉnoVAH. Le Seigneur est Jé
mour avec le conjoint, et elle hovah de toute éternité, 29.
est comme une cl'ainle horrible Poul'quoi Jéhovah est appelé
de la perte de cet amour, 368. jaloux, 366.
Il Y' Il jalousie spirituelle chez JÉRUSALEM (la nouvelle) sign.
le~ monogames, et jalousie na- la nouvelle église du Seigneur,
tureUe chez les polygames, 43, 534.
369, 370. La jalou~ie, chez les JÉSUITE, 499.
époux qui s'aimelltlendremenl, JÉSUS-CHRIST. La divine tri·
est une juste douleur, d'après nité est dans Jésus-Chrisl, en
une raison saine, par crainte qui toule la plénitude de la di·
que l'amour conjugal ne soil vinilé habite corporellement,
divisé, et ainsi ne périsse, 371, 24. - Voir Duw; SEIGNEUR.
372. La jalousie chez les hom- JEU. L'amour conjugal, dans
mes réside dans Jeur entende· son origine, est Je jcu de la sa
ment, 372. La jalousie, chez les ~e~se et de l'amour, 75 183.
époux qui ne s'aiment pas, Jeux de la sagesse dan8 les
existe pour plusieurs causes; cieux, i32. Le sens particulier
cbez quelques-uns elle vient de au sexe féminin est appelé, dans
diverses maladies du mental, les cieux, le jeu de la sagesse
373 à 375; chez u'aulres, il n'y avec son amour et de l'amour
a aucune jalousie, et aussi pour avec sa sagesse, ~55 (bis). Jeux
diverses caoses, 376. Il Y a littéraires dans le monde spiri
aussi jalousie à l'égard des maÎ- tuel, 207. Jeux et spectacles
tresses, mais non cie méme qu'à Jans les cieux, i7.
l'égard des épouses, 377. 1\ Y a JEUNE UOMME. Autre est l'état
aussi jalou,ie chez les béles et du marï9.ge d'un jeune homme
chez les oiseaux, 378. La ja· uvec une viel'ge, el autl'e celui
lousie cbez les hommes el chez d'un jeune homme avec une
les maris est autre que chez les veuve, 322. Commenl un jeune
femmes et cbez les épouse',379. homme est formé en mal'i, i()().
Jnoux. Pourquoi Jébovah, JEU)\ESSE. Danslcs cieux, tou:>
dan~ la Pal'ole, esl appelé ja- sont dans la fieur de la jeunesse,
loux, 366. et y restent éternellement#
i2
250. Tous ceux qui vont au ciel et oivile d1un aulre dans le
re"iennen~ daM le prinlemps monde, mais juger quel est son
de leur Jeunesse et dans les mental inlérieur ou son Ame,
forces de cet âge, ct ils y ainsi quel est son état spiriluel,
demeurent éternellement, 44. et par suite son so~l après .la
Les enfanls, dans le ciel ne mort, cela n'est pomt permiS,
croissent pas au-delà de la 'pre- 523. Il faut non pas juger d'une
mière jeunesse; ils s'y arrêtent personne d'après la sagesse de
el y restent éternellement, 4H, sa bouche, mais en Juger en
444; et cela, quand ils ont at- même temps d'après la sagesse
teint la stature, dans laquelle de sa vie, 499. Chacun après la
sont les jeunes gens de dix-hui! mort est jugé selon les inten
ans et les jeunes filles de lions de la volonté et de l'en
quinze ans dans noIre monde, tendement qui résulte de la vo
444. lonté, et selon les confirmations
JOB. Les correspondances, de l'entendement et de la vo
donl est composé le sons spi ri- lonté qui résulte de l'entendc
tuel de la Parole, sont restéesjment, 485.
cachées depuis le temps de Job, JUIF. Par la face, au premil'r
532. aspect, on reconnatl un juif,
JOIE CÉLESTE (dela), 2 ct suiv. 202. •
La joie céieste est le plaisir de J URISpnUDI!NCE (la) est une des
faire quclque chose qui soil sciences qui introduisent dans
utile à soi-même et aux au tres ; les rationnels au moyen desquels
et le plaisir de l'usage tire de se forme la sagesse rationnelle,
l'amour son essence, et do la 163.
aagesse son existence, 5. Le plai- JUSTICE DIVINE. Il est contre
sir de l'usage qui lienl son ori- la justice divine, que ceux qui
gine de l'amour par la sagesse reconnaissent uu Dieu el vivent
esll'âme el la vie de toutes les par religion selon les lois de la
joies célestes, 5. justice, qui consistent à fuir les
JUGE (le) 6tablil sa senlence maux parce qu'ils sont contre
selon les faits, mais chacun Dieu, et à faire les biens par'ce
après la mort est jugé selon les qu'ils sont avec Dieu, soient
intentions; ainsi le juge peut condamnés, 351.
absoudre quelqu'un qui après JUSTICE ET JUGEMENT. La jus
la mort esl condamné, et lice apparli"ent à la sagesse mo
vice l'er~â, 485, cfr. 527, - raie, et le jugemenl appartient
Juges iniques; quel est leur sort à la sagesse ralionnelle, 164.
dans l'autre vie, 231. Ce que fait l'homme spirituel,
JUGEMENT. Diflérence enlre le il le fail avec juslice ct juge
jugement du corps et le juge- ment, 280.
ment de l'esprit, 57. Par le ju- JuvÉNiLIl (Ie)chezleshommes
gement du corps il est entendu est chan~é en marital; com
le jugement du mental d'après ment, 199.
les sens externes; ce jugement LADYRINTHE paradisiaque, 8.
ost grossier el émoussé, 57. - LAISSEIl pÈnE ET M~:RE,-
Voir JUSTICE ET JUGEMENT. Gen. II. 4, - sign. se dépouil-
JUGER. Il est permis à cha· 1er du propi'e de la volonté et
cun de juger de la vie morale du propredel'entendOOlenl,194.
43
LAMPES (les) sign. le vrai, ~git lascivement, et un mental
44. chaste chastement, et celui·ci
L.I,.NGAGE (le) de l'homme esl dispose le corps, mais celui·là
en lui-même lei qu'est la pensée est disposé par le corps, 191.
de son enlendement qui produil LASCIVETÉ (la) dans son ori
ce langage, 527. Le langage gine est une folie, 212. Dans la
vienl de la pensée de l'enlende- région infime du menlal rési
ment, et le son du langage dent toutes les lascivetés, mais
vient de l'affection de la vo- uans la région au-dessus il n'y
Ion té, 140. Le langage qui dé- il. aucune lascivelé, 305. Tous,
coule de la pensée, découle dans l'enfer, sont dans la lasci
non pas de la pensée, mais de veté de l'amour scortatoire,
l'amour par la pensée, 36. Le 429. Une sphère de lascivelé
langage spirituel avec repré- émane des inchastes, 140.
sentalifs exprime pleinement ce LATITUDP. Tous les biens et
que l'on sent, et .plusieurs tous les maux ont de la lati·
choses en un moment, 481. tude et de la l'altitude; leurs
Dans le monde spirituelle lan- genres sont selon la latitude, et
gage peut être entendu à dis- leurs degrés selon l'llltitude,478.
tance comme si l'on était pré- LÉOi'ARDS (les), dans le monde
sent, 521. Un langage habituel spiriluel, représentent les faus
d'après la mémoire el la rémi- sCIés et les inclinations dé
niscence, elnon en même temps pravées des habitants pour les
d'après la pensée et l'inlelli- choses qui appartiennent à leur
genee, produit unlS espèce de culte idolâlre, 79. Ceux qui
foi, 415. lisent seulement la Parole, el
LANGUE. Tous dans le monde n'y puisenl rien de la doe
spirituel ont une langue spi- trine, mais confirment des
rituelle, qui n'a rien de comm un faux apparaissent de loin
avec aucune langue du monde comme des léopards, 78.
naturel, 326. Tout homme après LÈPRES (les) sont une cause
la mort vienl de lui· même dans de légitime séparation de iii et
celle langue spiriluelle, 326. de concubinage, 253,470.
Tout e~pril et tout ange, qui LIAISON. Dans le cieux les
parle avec un homme, parle la liaisons entre les sexes, ou enlre
langue propre de cet homme, les jeunes hommes et les
326. Le son même de la lan- vierges. sont les suavités cé·
.. '
~6
_1
48
tuel, et il se propose et pense spirituel il Y a des ministères,
nalurel, nvoc une sorle de mental plus bord rassemblés IO~S les mor
quoi esl formé par dc. afToclions 01 des naturel 2 477. Les bons y sont
1 h.hl~ude, 0.1.1 h~mm .••xlér",",'•.Lo loul, ï ont élé prépal'éa ils voient
"11 noIre monde, est enveloppe d'un corps vers les soCiétés d.e !eurs ~em
lerrestre, qui le rond invi'iblo; mai., do- ùlllùles, avec qUI ils dOivent
et tous y .ont tels qu'ils onl élé examinés dans le monde spiri
tou les les choses qui sonl SUI' dc toul genre, 182.
III terre; el, dans les cieux, NAiTRE. L'homme naU dans
..L
50
328. La nature est dans tout sont jugés dignes d'obtenir l'au
temps dans le temps, et dans Ire siècle ne font point de no
tout espace dans l'espace, 328. ces, Il il n'esL pas entendu d'au
La nature avec son Lemps eL tres noces que les noces spiri
son espace a dû nécessairement lueHes, et par les noces spiri
commencer eL naîLre, 328 ; ainsi Luelles il est entendu la con
la nature vient de Dieu, non jonction avec le Seigneur, 41.
pas de toute éLernité, mais dans Ces noces spiriLuelles qui con·
le Lemps, c'est-à-dire, à la fois cernenL le mariage du bien Ilt
avec son lem ps et son espace, ct u vrai ont lieu dans les Lerres,
328. el non après le trépas, ainsi
NATUREL (le) Lire son origine nOIl dans le ciel, H. - Faire
du spirituel, 320. Différence en- des noces sion. êlre conjointllu
tre le naturel et le spiriluel, Seigneur, 41. Enlrer aux noces
326 à 329. Le naLurel esL dislin- sign. êlre reçu dans le ciel par
gué en Irois degrés, le naLurel le Seigneur, 41. - Les noces,
1f proprement diL, le naLurel-s6n- dans le monde, sont des solen
suel, eL le naturel-corporel, HZ. nilés llssenlielles; pourquoi?
1 L'bomme naLurel n'est absolu- 306. - Voir. TABLE GÉIiÉI\ALIl.
" roenl que le domicile eL le ré- NOURRITUI\E (la} célesLc dans
ceptacle de~ convoitises eL des son essence, n'est paii auLre
désirs libidineux, 448. Il Y li chose que l'amour, la sagesse et
aussi Lrois degrés pour l'homme l'usago ensemble, c'esl-à-dire,
naturel, 496. Par les nalurels l'usage pal' la sagesse d'après
proprement dits sont enLendus l'amour, 6. Dans Ir monde spi
ceux qui seulement aiment le l'iLual il est donné à chacun
1 monde en plaçant leur cœur une nourrilure pour le corps
danll les richesses, 496; ils ré- selon l'Usage qu'il fail, 6.
pandenL dans le monde Loules NOVICES dans le monde spiri
les choses de la volonLé et de rituel, 182. EspriL novice, q61.
l'entendement, ncquél'ant des - Voir ESPl\lTs.
richesses avec avarice et fraude, NUDITÉ (la) sig/!. l'innocence,
eL ne voyant en elles eL d'après H3.
elles d'auLre usage que celui de OUJI!T. TouL ohjet créé par la
la possession, 496. Seigneur représente, 294.
NlÎcEssITtS d'amour apparonL ODLIGEANCE (l') est une des
eL d'amilié apparenLe dans les verLus morales qui concernent
mariages, pour que l'ordre soit la vie elenLrentdans la vie, 164.
conservé dans les maisons, 27 ~ OnsTRucTIONS de la vie intime;
et suiv., 283. d'où elles vienneuL, 313.
NÉMÉSIS, 504. OCCIPUT, 267, 444.
'1 NOCES célébrées dans le ciel, OCCUPATIO:'lS admirables dans
19 à 25. - Il ya des noces le'monde spiriLuel, 207.
dans les cieux comme dans les OCHIM (les), dans l'enfer, re
tel'res, mais non pour d'autres, présentent les images des fan·
lb, que pour ceux qui sont dans laisies des infernaux, 164, 430.
le mariaRe du bien et du vrai, OI)1! chanLée dans le monde
et d'autres que ceux-là ne sonL spirituel par des vierges, 207.
point ange, 44. Par les paroles ODEURS (les), par lesquelles
du Seigneur, cc que ceux qui les chasLes plaisirs de l'amour
5i
conjugal se font senlir dans le l'homme tout enlier devient in-
ciel, sont de doux parfums de sensible à lout amour vilal,
fruits et de suaves exhalaisons principalement à l'amour con-
de fleurs, 430. jugal, 249.
UDOIlAT (1') nalurel vienl de OLIVlEIIS (1es), dans le monde
l'odorat spiriluel, qui est la per- spirituel, représentenl l'amour
ceplion 220. L'amour de con- conjugal de la région suprême,
naître les choses qui dans l'air 270.
flollenl aulour Je soi, procédant ON NE SAIT ou (un), 28. - Voir
do l'amour de percevoir, a le Pu; OBS.
sens de j'odoral, et les channes OPÉllATlONS (toutes les) dans
de ce sens dont les exhalaisons l'univers s'avancent des fins par
odoriféranles, 210. les causes dans les ellets, 400.
OEIL. Ce n'est pas l'œil qui Ol'INIONS sur la joie céleste et
voit et discerne les diverses cho- sur la félicilé éternelle, 3.
ses dans les objets, mais c'est OPPosÉ. Il n'y a pas dans
l'e3prit, 440. Dans le ciel l'œil l'univers une seule chose qui
droit eslle bien de la vue,etl'œil Il'ait SO:l opposé, 425. Les op-
ganche en est le vrai, 316. posés sont, l'un à l'égard de
OEUFS (merveilles dans les), l'autre, non des relatifs, mais
416. des contraires, 425. Quand un
OEUVRES (les) sont bonnes ou opposé agit con Ire son opposé,
mauvaises, selon qu'elles procè- l'un délruit l'aulre jusqu'à. la
dent d'une volonté lionne ou dernière é.Lincelle de la vic,
mauvaise el d'une pensée [JOnne 255. Les mal'Ïages et les adul-
ou mauvaise, de quelque ma- tères sont diamélralement op-
nière qu'eHes se soient présen- posés entre eux, 255.
léea dans les exlernes, 527. La OPllOSI'l'10N (de l') de l'amour
bonne œuvre est l'usage, 10. scorlatoire et de l'amour conju-
OISEAUX. Dans le mondespiri- gal, 423 à H3. - Vail' TADLE
tuel les oiseaux sont des formes GÉNÉRALE.
représentatives, 76. Tout oiseau OPULENCE (l'), dans la ciel,
correspond à une qualilé bonne consiste dans les facullés de
ou mauvaise, 76. devenir sage, flculLés selon les-
OISEAUX DE PARADIS. Daus le quelles les richesses sonl don-
ciel, les formes sous lesquelles nées à suffisance, 250.
se présentent aux regards les ORCflES'I'RE, 315.
chasle~ plaisirs de l'amour con- OllDI\E-(tout) s'avance des pre-
jugal, sont des oiseaux de para- miers vers les derniers, et les
dis,etc., 430. Paire d'oiseaux de derniers deviennent les pre-
paradis représentant J'amour miers de l'ordre qui suit, 31 i.
conjugal de la région moyenne, l'outes les choses d'un ordre
270. moyens sont les dernier& de
OISIVETÉ (de l') résulLent pOUl' l'ordre antérieur, et l,~s pre-
le mental, et par suile pour miers do l'ordro poslél'ieur,
tout le corps, la langueur, l'en- 311. Il a un ordre successif ct
gourdissemenl, la stupeur cl un ordre simulLané, 314. L'or-
l'assoupissement, 207. Par l'oi- dre simultané vient du succes-
siveté le mental devient slupide sif et est selon le successif,
el le corps &'engourdit, et 314. Dans l'ordre successif une
52
chose suit après l'autre depuis l'orient, parce qu'il est li. l'orient
les suprêmes jusqu'aux infimes, dans son soleil spirituel, 261.
314. Dans l'ordre simultané ORIGINE du mal. H4. Origine
lIne chose est près de l'autre de l'amour conjugal, 60, 61,
depuis les intimes jusqu'aux 83,103 à 114, 183,238. Origine
extimes, 3111. L'ordl'e sueces- de la religion mahomlltane,
sif est comme une colonne avec 3'12, Odgine de la beauté du
des degrés depuis le plus haut sexe féminin, 381 à 384.
jusqu'au plus bas, 314. L'ordre Ouïll (l') naturelle vient de
simultané est comme un ouvrage l'ouYe spirituelle, qui est l'at
cohérent depuis le centre jus- tuulion de l'entendement et en
qu'à la surface, 3B. L'ord l'e même temps l'accommodation
successif devient simultan~ de la volonté, 220. L'amour
dans le demi cr ; ses suprêmes d'entendre, procédant de l'a
dcviennent les intimes de l'or- mour d'écouter et d'obéir,
d,oe simultané, et ses infimes a le sens de l'ouiPo, et les char
en dflviennent les extimes" mes de ce sens sont lcs har
314, Ordre successif de l'amour monies, 2-10. La perception
conjugal, 305,311. (j'un sujet, puisée pal' l'ouïe
OIIEILLE. Ce n'est pas l'oreille scule, inD'le il est vrai, mais ne
qui entend et discerne l'harmo- "este pas, à moins que.,celui
Die des modulalions dans le qui écoute n'y pense aussi, et
cbanl, el les concordances de ne fassc des questions, 183.
l'articulation des sons dans le OURS (les) sign, ceux qui li
langage, mais c'est l'esprit, sent la Parole dans le sens na
4 /10. Dans le ciel l'oreille droite turel, et y voient les vl'a is sans
est le bien de l'ouïe, et ['oreille l'entendement, 193. Ceux qui
gauche en est le vrai, 3i6. lisent seulement la Parole, et
ORGANES (les) destinés à la n'y puisent rien .le la iloctrine,
génération ont été placés au- apparaissent de loin, dans la
dessous cie toutes les région,; monde spirituel, comme des
du corps, 3iO; dans ces or- ours, 78.
ganes sont terminées les formes OUVERTURES du mental, 188.
du mental chez ceux qui sont PA YENS (les) qui reconnaissent
unis par l'amour conjugal, un Dieu, Cl vivent selon les lois
3iG. Tcl est l'amour conjugal civiles de la justice, sont sau
duns les mentaIs ou les esprits vés, 35i.
de deux époux, tel il est inté- PAIX (la) est la béatitude de
rieurement dans ces organes 10Ul plaisir qui appal'lient au
qui lui apparlieonenl, 310. bien, 3g4. La paix, parce qu'elle
ORGAN1SATION (1') de la vie de procède immédiatement du
l'homme pal' son amour ne pellt Seigneur, est l'un des deux in
êtl'e changée après la mort, 1imes du ciel, 394. La paix dans
52/1. Le changement d'organi- la maison donne de la sérénité
salion a lieu uniquement dan, aUA mentais des maris, et les
le corps matériel, et o'est nulle-" dispose à recevoir avec gl'ali
ment possihle dans le corp' tu,le les b'enyeillances ofi'el'tes
spiritue!, aprè'i que le corp-, p::r les épouses, 285, La paix
matériel a élé rejeté, 524. est dans l'amour conjugal, et
ORIENT. Le Scigncnr esl ellc appartient à l'âme, i80,
53
PUAIS représentatif do l'a- PARNASSE, ~5i. (bis), i82,
mOUI' conjugal, 270. Petil pa- 207.
lais habité par deux nouveaux PARNASSIDES (jeux des) dans
époUX, 316. Description du pa- le monde spiriluel, 207. Ces
lais du prince d'une société jeux sont des exercices et des
céleste, 12. lu ltes spirituels, 207.
PALLAOIUM, 151 (bis). PAROLE (la) est le Seigneur,
PAUIIERS (les), dans le monde 516. Dans toutes et dans chu·
spirituel, représentent l'amour cune des choses de la Parole il
conjugal de lilfégion moyenne, yale mariage du bien et du
270. vrai, 516. La Parole est le mé-
PAPES. Sort affreux de deux dium de conjonction du Sei
papes qui déclarèrent des em- gneur avec l'homme, el de
pereurs déchus du pouvoir, ct l'homme avec le Seigneur, ~28.
lcs maltrailèrent en paroles el Oans son essence elle est le
en uClions à Rome, où ceu- divin nai uni au divin bien,
ci étaient venus les supplier et et le divin bien uni au divin
les udorer, 265. vrai, 128. Elle est le parfait
PAPIER sur lequel élaienl mariage du bien et du vrai,
écrits les arcanes aujo.urd'hui ·128. Oans toules et dans cha
révélés par le Seigneur, 533. cune des choses de la Parole il
Papier portant celle inscrip- y a un sens spirituel corres
tion : Mariagc du bien el du pondant au sens naturel, el
vrai, U5. par ce sens il ya conjonction
PAnÂols (Ic), spirituellemenl des hommes de l'église avec le
entendu, ebt l'intelligence, 353, Seigneur, et aussi eonsocialion
Paradis dans la première en- avec les anges, 532; la sainteté
lrée vers le ciel, 8. de la Parole réside dans ce
PAR,\LYSIE (la) est une cause sens, 532. Quand l'homme lit
de légilime séparl\lion de lit el la Parole, et qu'il en tire des
de concubinage, 253, 470. vrais, le Seigneur adjoinl le
PARCIIEMIN dans le ciel. Rou- bien, 128.
leau de parchemin contenant PAil OLE ANCIENNE. Elle est au~
des arcanes de la sagesse SUI' jourd'hui perdue, et conservée
l'amour conjugal, 43. Feuille s'. ulement dans la grande Tar
de parchemin SUI' laquelle tarie, 77. Les livres historiques
étaient les règles des hommes de celle Parolc sont appelés
du premier âge, 77. les guerres de Jéhovah, et les li·
PARES5SE (par la) le mental vres prophéliques, les énoncés,
devient stupid/} et le corps 77.
s'engourdit, ct l'homme tout PAROLES (les) découlent de
enlier devient inscllsible à lout la pensée, qui en elle· même est
amour vital, principalement 11 spiriluelle, 220.
l'anour conjugal, 249. PAl-~TERREDE ROSES (un), dans
PARESSEUX. Dalls le monJe le ciel, sign. les délices de la
spil'i1uel il n'est point donné sagesse, 2P3.
de nourritul'C aux paresseux, 6, PAI\TICULIEIIS, Les communs
PAilLER, Le luogagc de la lle peuvent entrer dans les
sagesse consiste à parler d'après pal'liculiers, 328.
les causes, 75. PATHOLOGIE, 253.
L
54
PAUMES DES MAINS (dans [es) l'espace; et penser naturelle
réside chez [es épouses un ment c'est penser avec [e temps
sixième sens, qui est le ·sens ct l'e~pace, 328. Penser et con·
1 de toutes [es délices de ['amour c[ure d'après l'intérieur et
conjugal du mari, 155 (bis). l'antél'Ïeur, c'est d'après les fins
PéCHÉ. Tout cc qui cst contre el les causes penser el conclure
[a religion est réputé être un aux l'ffets; mais penser et con
péché, parce que cela est con- clure d'après l'exlérieur ou [e
tre Dieu; et d'un autre côté postérieur, c'est d'après les
tout ce qui est aveo [a religion effets penser et conclure aux
est réputé ne pas être un péché causes et aux fins,40S. L'bomme
parce que cela est avec Dieu, spirituel pense des cboses in
348. comprébensib[es et ineffables
PÉGASE. Par ce cbeval ailé pour l'homme nalurel, 326.
les anciens désignaientl'enten- PSRCEP'I'ION (la) commune est
dementl1u vrai par lequel existe la même chose que l'in nu x du
la sagesse; el par la corne de ciel dana les intérieurs du
son pied, les expériences par mental, 28. D'après celle per
lesquelles on acquiert l'intelli- ception l'homme perçoit inlé
gcnce naturelle, 182. - Voir rieurement en lui· même les
CHEVAL. vrais, et pour ainsi dire les
PELLICAT (le) est le commerce voit, 28. Tous n'ont pas la (}er
avec une matlresse, 459. L'ac- cep lion commune, 147. Il Y a
cord anlénuplial avec une une perception inlerne de l'a
femme est signifié par pcllical, mour, el il y a une pel'ceplion
et l'accord poslnupLial par con· exlerne qui cache souvent celle
cubinage, 462. Le pellicul est perception interne, 4\). La per
préférable à un vague désir libi· ception externe de l'amour a sa
dineux, pourvu qu'il nc soil pas cause ct son ol'igine dan, des
formé avec plusieurs maîtresses, cboses qui appal'liennent à 1'11
ni avec unE; vierge ou fille in- mour du monde et du corps,
lacle, ni avec une femme ma- 4.9.
riée\ et qu'il s?it te~u séparé 081. L. Perception est une ,ensation
de 1am,our conJugal" 1~0. venant uniquement du Seigneur, rel.tive
PENSEE (la) esl 1 eXister ou au bion et au vrai, A. C, N' 10·1. La Pcr
l'exislence de la vie de l'homme ception consiste Il. voir qu'un vrai ost un
d'après l'être ou l'essence qui vr~i ct qu'un bien est un b',cn, ct Il. ,'oir
esl l'amour, 36. Les pensées qu un mal ost un ma,l et qu un Iaux cst
spiriluelles, relalivement aux un r.ux,.A. C. N' 7tiSO. Son OpPO'" e,t
pensées naturelles, sont des la Fant" ..o ; VO'" FANTAISIE; ODS.
pensées des pensées, 326. LI'\5 PlinE. Le Seigneur, dans la
pensées spirituelles sonl les Parole, est appelé Père, H8.
commencements et les ol'igines La plupart des pères, lorsqu'ils
des pensées nalurelles, 326. La arrivent dans le monde de~ es
pensée spirituelle sil l'passe la prils, se ressouviennent de
pensée nalurelle, au point leurs enfants qui sont morls
Clu'elle est relalivemenl inelfa- avaHl eux, el il se lrouvent
ble, 326. aussi en présence les uns des
PENSER spirituellemenl, c'est aulres, et se reconnaissent mu
penser sans le Lemps cL sans tuellement, 406. Comment agis-
55
sent alors les pères qui sont PLACES PUllLIQUES dans le
spirituels, el comment agissent monde spirituel, n, 79.
les pères qui lout naturels, 406. PLAINES FLEURIES. Dans le
Par le père it la mère que le ciel il y a des plaines fleuries
mari lai~sera, - Mattb. XIX. 4, qui sont des apparences sous
5, - il est entendu dans le lesquelles se présentent à la vue
sens spirituel le prop"e de la les chastes plaisirs de l'amour
volonté et le propre de l'enten- conjugal, 430.
demcnt, 194. - J?oir PROPRE, PLAISIRS (Ious les), quels
PÉRÉGRINATIONS de l'homme qu'ils soienl, qui sont senlis par
dans les sociétés du monde spi- l'homme, apparliennent à son
rituel, pendant sa vie dans le amour, 68. Par les plaisirs
monde naturel, 530. l'amour se manifeste, et même,
PÉnroDlls par lesquelles la existe et vit, 68. Les pillisirs
création est conservée dans suivent l'usage, et sont dans
l'étill qui a élé prévu, et auquel l'homme selon l'amour de l'u
i! a été pourvu, 400, 401. sage, 68. Le plaisir de l'usago
PÉRIOSTES, 511. lire de l'amour son essencc,
PIIANTAISIE, 4, 7. J?oir FAN- et de la sagesse son existence,
TAISIE. 68. Le plaisir de l'uiago qui
PfIlLOSOPRES. Différence en- tient son origine de l'amour
tre les philosophes et les sophi, par la sagesse,estl'àme et la vic
130. Les anciens appelaienl de toutes les joies célestes, 68.
philo'lophes ceux qui recon- L'activité de l'amour fait le
naissaient pour sagesse la sagesse sens du plaisir; son activité
de la raison; i30.- Voir SOPHI. dans le ciel est avec la sagessc,
PUiLOSOPUIE (la) est une des et son activité dans l'enfer est
sciences qui introduisent dans avec la folie; l'une et l'aulre
les rationnels lIU moyen desquels fixe le plaisir dans ses sujets,
se forme la sagesse rationnelle, 461. Le plaisir est le tout de la
163. vie pour lous dans le ciel, ct le
PlIILOSOPllIQUES (considéra- Lout de lavie pour tous dans l'en
tions) SUI' l'abstrait, la 8ubs- fer, 461. Les plaisirs s'exaltent
tance, la forme, le lujel, etc., au même degré que s'exalte
66, 186. l'amour, el aussi selon que les
PHTHISIIl SCORBUTIQUIl (la) affections qui surviennent tou
esl une cause de légitime sépa- chent de plus près l'amour ré
ration de lit et de concubinage, gnant, 68. Dans le monde spi
253, 470. luel, tout plaisir de l'amour se
PHYSIQUE (la) est une des présents à la vue sous diverses
sciences qui introduisent dans apparences, à l'odorat sous di
les rationnels au moyen.desquels verses. odeurs, et aux rega,rds
se forme la sagesse ratIonnelle, sous dIYerses formes de betes
163. et d'oiseaux,430. -Plaisirs de
.1' _
56
PLANS successivement formés POLOGNE 52!.
chez l'bomme pour servir d'ap- POLONA1;, 103, 108.
p~i aux supérieurs, 447. Le der- POLYGUIE (le), lant qll'i1. l'es I.e
nl~r plan, dan~ .lequel se 1er- poly"ame, nc peut devenir Spi
mIncnt les plal5lrs de l'amour rituel 34.7. Chez les polygames
scortatoire el les plaisir's de l'a- il ne 'peut y IIvoir ni chasteté,
mour conjugal, est le même, ni purelé, ni saintelé conjuga
439. Le plan ralionnel chez les, 346.
bien el du vrai, et influe d'en bas elle n'est point un péché pour
peut exislcr que par Dieu, 351.. prè~ leur lumière tluoiqu'aupa
Prudence ues femmes pour ca· "avant ella ne les ail pas dis
....'.,
. . ~~
6i
vai~ g6.i8l; et par .&ta., cet eDfer où au point que personne n'e,n
habtteDt ceux, ~u • •e 50.t P" ", mé- voyait aucune lrace, 532. Mais
Cb~Dt.. et qUI .OD~ .omm6s mauvaiS es-
elle vient d'êlre dévoilée par le
prit., - C. E. N 544. ~ ,
:,elgneur, a f'10 qu "l'asse
1 se., une
SATISFACTION. Dans l'amour conjonclion des hommes de
vraiment conju~al existe l'étal l'égli~e avec lui-même, et une
de satisfaction, 180. ,consocialion avec les anges; et
SATUIINE (âge de), 153 (bis),' .lIes se font par la Parole, dans
SATYRES, 521. Dans le monde laquelle loutes et chacune des
spirituel la forme de satyre esl choses sont des correspondan
la forme de l'adultère dissolu, ces, 532. - Voir CORRESPON
52~ . DANCES.
S.UVER. Tous ceux qui, SUI' Je SCORTATION. Le mal qui est
globe terrestre, reconnaissent dans l'homme nalurel concer
un Dieu, et fuienl par religion nant le sexe est la scorlation,
les mllux comme péchés contre' 345, La scorlatïon esl la des
lui, sont 5auvé~, 343. lruclion de la sociélé, 345. La
SCIENCE (la) appartient aux scorlation spiriluelle est la falsi
connaissances, ~30. Il n'y a pas ficalion du vrai, elle fait un
lie fin pour la science, 185, avec la SCOl'talion naturelle,
L'homme ne nalt dans lascience parce qu'elles sont cohérenles,
d'aucun amour, lorsque ccpen- 80. Les sCOl'tations, soit qu'elles
dant les bêLes et les oiseau); soient des fornications, ou des
naissent dans les sciences de pellicats, ou des concubinages,
tous leursamours, 133. L'homme ou des adultères, sont impulées
naît sam les sciences, afin qu'il à cbllcun, non pas selon les
puisse les recevoir toules tandis faits? mais selon l'étal du men
que s'il naissait dans les scien- lai oans les fails, 530, Oans le
ces, il ne pourrait en recevoir ciel, on ne sait nullement ce
d'autres que celles dans les- que c'est que la scorlalion, ni
quelles il serait né, et qu'alors qu'elle existe, ni qu'elle peut
il ne pourrait non plus s'en ap- exisler, 44. les scorlations,
proprier aucune, 134. La science dans le sens spiriluel de la
et l'amour sont des compagnons Parole, sign. la connexion (con
indivisibles, 134. nubium) du mal et du faux,
SCIENCE DES CORRESPONDAN- 428 ; elles signifient les fllisifi
CES (la) était chez les anciens cations du vrai, 518.
la science des sciences, 532, SCOIITATOIRE. - Voù' AMOUR
C'était la connaissance des cho· SCORTATOIRE.
ses spiriluelles qui apparlÏen- SECOURS mutuel du mari et
lient au ciel el par suire il l'é- de l'épouse, 176.
glise ; de là leur venait la sa- SÉDUCTEUIIS. Leur trisle sort
gesse, 532. Elle conjoignait les après la mort, 5H.
sensuels de leurs corps avec les SEIGNEUR (le) est le Dieu du
perceplions de leurs menlals, Ciel et de la lerre, 129, Il est
et leur procurait l'intelligence, le bien même et le vrai même,
76. Celte science, ayant élé et en lui oe bien el ce vrai sont,
changée en idolâtrie, rut obli- non pas deux, mais un, 121. Il
térée ct perdue, d'après la di- aime tOU8, les hommes, et par
vine providence du Seigneur, suite veut du bien a tous, 7. Il
65
fRilles biens ou les usages mé· Ion les usages parLiculiers, 68.
diatement parJes anges, et dans Lp, sens propre de l'amour CQo-
le monde par les hommes, 7. jugal est le sens du toucher,
Du Seigneur cl'éateur el conser- 210. L'usa<>e de ce sens est le
valeur de l'univers procèdent complexe ode 10us les autres
conl.inuellemenl l'amour, la sa- usages, 68. Les épouses 001 un
gesse et l'usage, el ces lrois pro- sixième sens, qui csl le seDS
cèdent comme un, 400. de toutes les délices de J'amour
O.,. Dan, ton, le, éorits cie l'Auleur, conjugal du mari; el ce seni
par le Seigneur il esl enlendn le Sauveur est chez elles dans les paumes
clu mondo Jesus-CHRIST, qni Cil 10 ,oui el des muins 155 (bis'.
?oique Seigneur, ~àre. qu'en !-ui .~l la SBNSATI~NS (les) ~ vec les vo-
fl'101lé do Père, FIl, cl SalUl.E,?I'l!. luptés qui en dériveol ajlpar-
SEMBLABLE. Il n'y a pas un tiennent au corps, el les aITec-
seul ange du ciel absolumentlionsavec les pensées qui en dé·
semblable à un autre, ni aucun rivent appartienoent au menlal,
esprit de J'enfer semblable à un 273.
aulre, et même il ne peul. pas y SENSUELS. Les hommes na-
en avoir dans loute l'él.ernité, lurels, qui seulement aiment
362. Il n'y a pas deux faces hu· les plaisirs des i>ens en plaçant
maines qui soient semblables, leur cœur dans les luxures et
~ 86. dans les voluptés de tout genre,
SE~lENCE. Formation de la soot propremenl enlendus par
semence chez l'homme, 220, les sensuels, 496. Les sensuels
245. Dans la semence d'un plongenlloutes les choses de la
homme il y a son âme en pal'faile volonté et par conséquenl de
forme humaine, voilée de subs- ['entendement dan~ les amorces
tances d'enU'e les plus pures de el clans les illusions des sens,
la nalure, d'après lesquelles ell en s'abandonnanl 11 elles seules,
formé le corps dans l'utérus de 496.
la mère, 183. La semence St:PARATION des époux. Il y a
d'homme, par laquelle le fer des séparations du lit, el il y a
sera mêlé avec l'argile, sans des séparations de la maisoo,
cependant avoir de cohérence, 251. Causes légitimes de sépa-
- Daniel, II. ~3, - sign. le lion, 251 11 254.
vrai de la Parole falsifié, 79. SÉI\ÉNITÉ DE LA PAIX, 155
Les semences, enlendues spi ri- (bis).
tuellement, sont les vrais,220. SÉRIE. Toutes les choses qu i
SÉMIN~TION (la) virile a une précèdent dans les mentais fOI'-
origine spirituelle; elle vienl ment des séries el les sé-
des vrais dont se compose l'en- ries se lient l'une près de
tondemenl, 220. La sémination l'autre, et l'une après l'autre,
correspond à la puissance 6Iu et composent enseml,le le
vrai, 127. dernier, dans lequel elles coe-
SENS. Chaque amour a son xislent, 313. La série de l'a-
sens, 210. Origine spirituelle moul' des enfants, d~puis son
des sens naturels, 220; voir nlus haut degré jllSfjU'aU plus
GOUT; ODOIHT; OUïR;ToUCHER; ha s, aiosi ju~qu'au terme dan~
VUE. Chacun de ces sons fi ses lequel il. s'arrête ou cesse, est
plaisirs avec des val'ialions se- rétrograde; pourquoi? 401.
._~J: :.....00III1I
66
SERPEN'J (le) ,tgn. l'amour de que l'ordre simultané vient du
la propre intelligence,. 353. Par successif, et est. selon le suc
le serpent, - Gen. Ill. 1, - il cessif, 314. - Voir ORDRE.
est enlendu le diable quant à SINC~RITÉ (la) est une des
l'amour de soi et au fasle de la vertus morales qui concernent
propre intelligence, 135. Dan~ la vie et entrent dans la vie,
l'enfer les formes de bêtes, sous 1M.
lesquelles se présenleut aux rc· SINCIPUT,267. .
gards las plaisil's lascifs de l'a· SINGI!S. De ceux qUI dans
mour scortatoil'o, sont des sel" l'enfer apparaissent comme des
pents, etc., 430. singes, 505.
SEXE. Aulre est l'amour du SINGULII!RS (lis) sonl dans les
sexe masculin, et aulre l'a· universaux comme les partiel!
mour du féminin, 382. Ol'igine sont dans le commun, 261.
de la beaulé du sexe féminin, Cl'Iui qui connail les univer
381 à 38ft. Cause de la beau lé sault peut aussi saisir le~ sin
du sexe féminin, 56, guliers, 261. -- Voir UNIVER
SIKCLE d'or, 1.2, 75; - d'ar- SAUX.
genl, 76 ; -- d'airain, 77 ; - de o••, Le. singuliers pris ensemble s'ap
fer, 78 ; - de fer mêlé avec pellent l'univ.r.ol, comme le. partieuliers
l'argile, 79, Les siècles d'Ol', pris ca.emble .'app.lI.al 1. commun,
d'III'genl et d'airain sonl anlé- R. C. N' 60.
rieurs aux: lemps donl les écrits SIRÈNES. Beauté fanla.lique
nous reslenl, 73. Les bommes des sirènes dans le monde spi
du siècle d'or savaient el recon- rituel, 505.
naissaient qu'ils élaient des SIX. Le nombre six sign.lou.s
formes récipienles de la vic el le complel, 21.
qui procèdo de Diou, el pal' SOBRIÉTÉ (la) esl une des
conséquent la sagesse étail gra- verlus morales qui concernent
vée dans leurs âmes el dans leurs la vio el entrenl dans la vie,
cœurs; et par suite d'après la 164.
lumière du vrai il voyaient 1(' SOCIÉTÉ (cbaquc) dans le ciel
vrai, et par les vrais ils peree· est comme un commun, el les
vaient le bien d'après le plaisir an~es y sonl comme les pal'lies
de l'amour du bien, 153 (bis). similaires d'après le~quelles
Tous ceux qui onl vécu dans le coexisle le commun, 10.
siècle d'argent avaient l'inlelli- SOCIIATE, 151 (bis).
gence par les vérités spi ri- SOCRATICIENS, 153 (bis).
tuelles, et de là pal' les vél'ités SOEUIIS, Le Seignenr nomme
naturelles, 76. frères el sœurs ceux qui sont
SlÈGE (le) de la jalousie esl de son église, 120.
dans l'enlendemenl du m'tri, SOLEIL. Il y a un soleil du
372. monde spiriluel, comme il y a
SIMPLE. Toul ce qui esl di- un soleil du monde nalurel,
visé est de plus en plus mul· 380. Le soleil Ju monde spiri
liplFl, el non pas de plus en luel procède immédialem~nt
plus simple, 329. du SeigneuL' qui est au milieu
SI~1ULTANÉ. Il y a un ordre de ce s·oleil, 235. Ce soleil est
succesiiif. el il y Il un or~l'e si- dans son existence le pur
mullané, 31ft. On ne salt pas amour, 235, 380, 532; il ap
67
pllratl igné devant les Bnges, qu'ils font d'après une science
absolument comme apparalt le aveugle, l'entendement étant
soleil de notre monde devant assoupi, 134.
les bommes, 235 ; i! ne se cou- SOPHI. Les très-anciens n'ont
che, ni ne se lève, mais il se pas reconnu d'autre sagesse que
tienl constamment entre le Zll- la sagesse de la vie; ceux qui
nilb et l'horizon, c'est-à-dire, avaient cetle SlIl(eSSIl onl été
au 45· degré, 137. Le soleil spi- jadis appeills Sophi, 130, Gym
rHuol esl pur amour, el le so- nases olympiques où 8'auem
leil naturel est pur feu, ~82, blenl. dans Je monde spirituel,
532. Toul ce qui procède du 80- les anciens sophi et plusieurs
lei! spirituel tieat de la vie, de leurs disciples, ~51 (bis).
puisque cesoleil est pur amour; SORT. Telle a élé la vie de
et tout ce qui procède du soleil l'homme dans le monde, tel
naturel ne Lient rien de la vie, devient son sort avrès la mort,
puisque ce soleil est pur feu, 46. Sort de ceux qui ont con
532. Le soleil spirituel est au Hrmé chez eux que le désir li
centre de l'univers, ct son opé- bidineux de la déOoralion n'esl
ralion, parce qu'olle est sanl point un mal cie péché, 505;
espace ni temps, e~l instanle de ceux CJui s'abandonnent au
et pré~enle des premiers dans désir libidineux cles variétés,
lea derniers, 391. Pour 1 quelle 510; - des violateurs, 512;
fin le soleil du monde uaturel des srducteurs, 514. Sort beu
a élé créé, 235. Le feu du soleil l'eux de ceux CJui veulent do
n alul'el n'cxisle que d'après le miner d'après )'amour des usn
feu du soleil spil'iluel, qui est ~es, 266,
le divin amour, 380. SOUFFLE. La raison doit voir
SOLENNITÉS, 11 Y a des solen- que l'ilme de l'homme après
nilés CJui sont seulement des la mort n'est point un souffle,
formaliLés, el il y a des solen- 20. '
nités'qui aussi en même temps SOUFRE (le) sian, l'amour du
sonL essenlielles, 306. faux, 80. Élangs de feu et de
SOLlTAlIlE. Il n'y a point de soufre, 79, 80.
bien iolitail'e, ni de vrai soli- SOUPER. Dan!) leciel, de même
taire, mais partout le liien elle quo dans le monde, il y a des
vrai ont été conjoinl~, 87. soupers, 19.
SOLUTIONS et réparations par SPECTACLES. - Voir COMÉ-
lesquelles il n'y a dans l'bomme DI6NS.
aucune partie à. l'intérieul', ni SPHÈllE. Toul ce qui efOued'un
aucune à l'extérieur, qui ne se sujet, ot qui l'entoure etl'anvi
renouvelle, 17·1. l'on ne, est appelé sphèl'e, 386.
SOMMAIRE des préceptes du Uu Seigneur par le soleil spi ri-
Seigneur, 340 82. . luel proeèfle uno sphère de cha-
SOMMEif. (16) dans le'lue\ leur et de lumière, ou d'amour
tomba Adaru, lors'lue la femme i:lt de sa;::e~se, pour opérer
fuI cl'ééo, sion. la complêlP les llns CJui sonl les ullages,
ignorance du mari quc l'é POUSe\386' La sphère universelle pour
esl formée ct cOlIlme créée dt' env.endrer et propager les cé
lui, 104. Iusles qui Ilpparliennent à l'a-
SOMNAMBULES (les) font ce mour, ct les soirituels qui np
l, 39
68
pnrliennent li la sagesse, et par et en outre, dans chacun des
suite les naturellNlui appartien- SI:jels, elle varie selon les
uent aux progénilures, procède formes, 225. La sphère conju
du Seigneur, et remplit le ciel gale est reçue irnmédilllem~nt
tout entier et le monde toul en· par le seIe féminin, et média
lier, 355. Est appelée sphère de lement par Je ~exe masculin,
procréalion la divine sphère 225. -- La sphere de l'amour
qui, par des générations suc· conjugal esl la sphère même
ces~ives, pourvoit il. la conSf'l·· du ciel, parce qu'elle descend
valion de l'univcrs dans l'état du mlll'jage céleste du Seignl'ur
créé, 386. ~~st appcléesphère de el de J'éKlise, 54. Comme il y a
protection des chllses procréées une sphère de l'amour conju
la divine sphèro qui pourvoit à gal, il y a aussi uue sphère op-
la conservai ion des général ions posée, qui est appelée la sphère
dans leurs commencements, el de l'amour scorlatoire, /134, La •
en~uiledansleurs progressions, sphère de l'amour scorlalo irc
3H6. 11 Y a plusieurs autres monle de l'enfer, et la sphère
sphères divines qui, selon les de l'amour conjugal descend du
usages, sont nommées sphère ciel, 435, 455. Ces sphères se
de protection du hien et du vrai renconlrent l'une j'autre dans
contre le mal et le faux, sphère l'un et dans l'aulre monde,
de réformation et de régénéra- mais ne se conjoi~menl point,
lion, sphère d'innocence et de 436,455. Enlreces deux sphères
paix, sphère de mist'il'Îcorde el il y a un équilibr'e, et l'homme
de !Zrâce, elc., 222,386. Mais la est dans cet éf!uilihre, 437, 1155.
~phère universelle detoules est L'homme peut SI loumer vers
la sphère conjugalp, parce que la sphère qui lui plaîl, mais
celle-ci esL aussi la sphère de autant il se lourne vers l'une,
propa~Mion, par oonséquent la >lutant il se détourne de J'autre,
sphère sUl'émÎnenle de conser- !138, /155. La sphère de J'amour
valion de l'unh'ers créé, 222. procédant de l'épouse, et la
Celle sphère remplit l'univel's, sphère de J'entendement procé
ot le parcourt depuis les pre- danl du mari, effiuenl sans
miers jusqu'aux derniers, 222; cesse et perfectionnent les con
ainsi depuis les anges jusqU'dUX jonctions, 32,,1. - Une sphère
vermisseaux, 92. Elle est plus naturelle efOuecontinuellement
universelle que la sph0re de du corps, non-seulement de
chaleur el de lumière qui pro- !'homme,mais encore des bêtes,
cède du solai,1 de notro monde; et même des arbres, des fruits,
pourquoi? 222. Dans son ûl'Ï- des Oeurs, el aussi des métaux,
giDCl la sphère conjugale qui 17~, De chaque homme SOl'I et
1
iuflue dans "univers est divine; même S'épanche une sphère
,1
dans sa progression, dans Il' spirituelle provenanL des affec
ciel chez les angcs, elle est cé- tions do son Ilmtlur ; elle -l'en
leste et spirituelle; chez les veloppe et s'inlroduit dans la
hommes, naturelle; chez les sphèl'e nalul'elle qui sort du
bêles et chez les oiseaux, ani- corps, et ces deux sphères se
male; chez les vermisseaux, conjoignent, 171. La sphère de
purement corporelle; chez les la vie entoure chacun, lant
végétaux, elle esL privée de vie; homme que femme, avec 'den
69
silé par la poitrine, et avec chez les bons, pareillemenl
peu de densité par le dos, chez les bêtes douces et cbez les
224. bêtes féroces j et même cbez
SPIRALE. Mental fermé par le les hommes méchants, comme
bas, et parfois entOl'lillé corn me cbez les bêles féroces, il esl
une spirale en sens inverse; pllrfois plus fort et plus ardent,
cbez qui? 203. 392. L'innocence de l'enfance
SPIRITUEL. La différence ertre est la cause de l'amour appelé
le spil'ituel et le naturel est telle sLorge, 395. Slorge spirituel,
qu'est la différence entre l'an· 2·1-1.
tél'Îeur el le postérieur, entre STUPIDITÉ du siècle, 481
lesquels il n'y a pas de rai~on SUAVITÉ. Dansleciel, l'amour
finie, 326. Les spirituels sans chaste du sexe est appelé la
le naturel, qui est leur conte- céleste suavité, 55.
nanl, n'onl pas la consistance, SUDLD'iATION. La purification
52. Les spirituels, considérés de l'amour conjugal peul être
en eux-mêmes, se réfèrent à comparée à la purification des
l'amour et à la sagesse, 52. Les esprits naturp.Is, effectuée par
choses qui concernent l'église, les chimilltes, et nommée su
el sonl appelées spirituelloll, blimation, 145.
rési~enl dans les intimes chez SUBSISTANCE (la) est une per
l'homme, ~30. Par homme spi- pétuelle existence, 86.
rituel il est· entendu celui qui SUBSTANCE. Il n'y a point de
aime les choses spirituelles, el sllb~lance, à moins qu'il n'y ait
ainsi lire sa silgcsse du Sei- une forme; uncsubstancenon
~neur, 281. L'homme sans la formée Il'est pas quelque chose,
religion ne devient pas spi ri- 66. II n'y a point de bien ni de
tuel, mais l'l'sie naturel, 11,9. vrai, qui no SOil dans llnesubs
Devenir spirituel, c'est être éle- tance comme dans son sujet,
vé du natürel, c'est-il-dire, de 66. Toute idée de l'homme,
la lumière el de la cbaleur du même ~ublirnée, est subslan
monde dans la lumière et la lielle, c'est-à·dire, attachée à
chaleur du ciel, 347. L'homme des sub~tances, 66. Les matières
devient spirituel, seion que le viennent originairemeIlL dcs
rationnel commence à tirer sa sub~tances, 207. Dans l'homme
vie de ['influx du ciel, ce qui.p, toutes les affections de l'amour,
fait selon que la sage~se l'affecte et par suite toutes les percep
et le réjouit, 145. lions de la sagesse, sont subs-
SPll\ITUELLIlMENT. Penser spi- tanciées, car des substances
rituellement, c'est penser sans sont leurs sujets, 361. - Voir
Je temps el sans l'espace, FOllME.
328. SUUSTANTIEL. La différence
STATUE (la), que Nébuchad- entre le sübstantiel et le maté
nelSar vit en songe, représen- riel est comme la différence
lail les siècles d'or, d'argent, enlre l'antérieur et le posté-
d'airain el de fer, 78. rieur, 3i. Les spirituels sont
STORGE. L'amour appelé des substantiels, 328. Les es
storge est l'amour de la progé- prils et les anges sont dans les
niture, 392. Le sLo/'ge est aussi substantiels et non dans Jes
hien chez les méchants que matériels, 328. L'homme après
70
la mort est homme substantiel, choses qui doivent appartenir A
parce que cet homme substan- la nouvelle église, 1; que !rs
liel étai! intérieurement caché intél'ieurs do son menlal el de
dans l'homme matériel, 3·'. son esprit ont été ouverts. pa~
L'homme substantiel voit le Seigneur, et que par là Il lUi
l'bomme sub~tanlicl comme a été donné d'être dans le
l'homme matériel vOill'homme monde spiriluel avec les anges,
matériel. 31. Toutes les choses, el en même temps dans le
dans le monde spirituel, fiont lIlondenaturelavec les hommes,
substantielles et non matériel- l, 39, 326.État dangereux dans
les, d'où il résulle que là il ya lèquel il tomba, lorsqu'une
dans leur perfection toutes les fois il pensa à ce que c'est que
choses qui sont dans le monde Dieu de toute éternité,et à ce que
naturel, et beaucoup d'aulres Dieu faisait avant la création du
choses encore, 207. 'route idée monde, 328. Les an~es lui dé
de l'homme, même sublimée, clarent qu'avant qu'il leur eüt
est sub5tantielle, c'est-à-dire, expliqué les différences entre le
attachée il. dos substances, 66. spirituel et le nalurel, ils neles
SUCCESSIF. II Y a un ordre connaissaient pas, par la rai
successif et un ordre simultané, son qu'auparavant il n'y avait
et il y a influx de l'ordre suc- eu aucun moyen de confronta
cessif dans l'ordre simultané, tion chez un homme qui fût en
314. - Voir OI\DI\E. même temps dans l'un et dans
SUÉDOIS, 103, 112. l'autre monde, et que, sans une
SUJET (tout) reçoit l'influx se- telle confrontation, ces dilfé
Ion sa forme, 86. Toutes les rences ne peuvent pas être con
affections et les pensées de nues, 327. Un jour que, dans
l'homme sont dans des formes, \lne grande ville, il parcourait
et par suiLe d'après les formes, les rues pour y trouver un loge
el les formes sont leurs sujets, ment, et qu'il entrait dans une
186. Un sujet sans prédicats maison où demeuraien t des
est une entité qui n'a aucune époOJ de diflérentes religions,
existence dans la raison, 66. -- les anges l'en Rvertirent, et lu!
Voir SUBSTANCE. dirent qu'ils ne pouvaient pas
SU1\VIVANT, 321. - Voir demeurer avec lui dans celle
DÉFUNT. maison, 2Q2, Il afllrme que de-
SWAl\IMERDAM, 416. puis vingL-cinq années conli-
SWEDENBOI\G. Tl affirme dans nuellement il a remarqué, d'une
la vél'Îté que les mémorables manière pereeplible ot sensible,
placé. dans l'ouvrage, à la suite qu'il est impossible de penser
des chapitres, ne sont pas des analyliquemenL au sujet de
iDventions de l'imaginaliol1, quelque forme de gouverne
mais que ce sont des choses qu i ment, ou de quelque loi cirile,
véritablement ont eu lieu et onl ou de quelque vertu morale, ou
été vues, non pas vues ùans un de quelque vérité spirituelle, à
certain élat du mental assoupi, moins que le divin, d'après sa
mais dans un élat de plelile sal;esse, n'influe par le monde
veille, 1; qù'il El plu nu ?uj· spirituel, 41'J. Il déclare
gneur de se manifester à lUI, etltlU'i1yant racunté des milliers
de l'envoyer pour enseigner les de choses sur le sort de CQUX
71
qui élalent morts, il n'a jamais de la sagesse, où les causes de
enlendu personne lui dire: la beauté du sexe féminin sont
Cornrnont peuvenl-ils avoir UD llxposées pa l' des sages, 56.
lei sort, puisqu'ils ne ~onl pas TE~IPORAllIE. Idée du lempo
encore sortis de leurs tom beaux, raire au aujet des mariages;
Je jugement dernier n'ayant pas elfet qu'elle produisil sur deux
encore été fail? 28. l;POUX descendus du ciel chez
SnH'ATHlEll. Dans le monde Swedenborg, 216.
spirituel les sympathies, non- TÉNimREs (les) du septentrion
seulement sonL senlies, mais sign. les 5Lupidilés du mental,
même apparaissent rurles faces, et les ignorances des vérilés,
dans le langage ct dans les 77.
gesLes, 273. Chez cerlain~ TERRE (la), ou l'humus, esl
époux, dans le monde naturel, la mère commune de loua les
il y a anlipathie dans les in-végéLaux, 206, 397; eL de lous
lernes avec sympathie en ap- les minéraux, 397.
parence dans les exLernes, 292, 'fERRE INrÉRlElJIIE (la), dans
- Voir SYMPATJ-IlQIJE. le monde spirituel, est immé-
SYMPATHIQUE (le) tire son ori, diatement au-dessus de l'enfer,
gine de la concordance des 231.
TADERNACLE.
lrè _ . Dans le
d' 1 " 1 ciel, les 0 Q d l i A 't d l'A t
ns. "Rn (ans es oCrl S C U eur
S ancle~s ~nL es La )el nac es il est Jit dans leslerres (in terris), le mot
pour habllallons,. parc~ ,que len'es est pris dRn. "Rccnplion de con
dans le monde Ils habl-lalenL trées, Je pay'. et spécialement de lieux 00
dans des tabernacles, 75. Ta- il y a l'église; ain,i, dans cctte dernière
bernacle de leur culle, lout Ù acception, l'cxpreaaion dans les ciell'"
fait semblable au tabel'lJacle comme dW1S les lerres est la même 'lUO
dont la forme avaiL éLé montrée celle-ci:, D.allS tes ,ciellx comme d~ns les
AM" 1 1 S' .. lwax ou It y a 1 église. Quant 1Auteur
7- oIse sur 0 mou lDal, veut parler des Terres ou Globe., item
::>;r ploie lns mots in Telluribus.
.IBLES de bois et de pierre,
sur lesquelles étaient des éùri- THÉATIIES dans les cieux, n.
tures des Lrès-anciens, 77. - - Voil' COMÉDIEi'iS.
Table porLanL cette inscl'iplion : To,~s discordants ramené" à
Alliance entre Jéhovah el le~ l'harmonie, 243.
cieux, 75. TON:'iEIlIlE (le coup de), dans
TAlITAnE, 75. Ténèbres du le monde spirituel, est la cor-
tartare, 75. Irespondance eL par suite l'ap-
TARTARlE, La P<1role antémo- parence du combat et de la
saïque, perduc aujourd'hui, esl collision des arguments des es
conscrvée seulement dans lUlprils 415.
gr'ande Tal'lal'ie, 77. TOUCHER (le). Co sens est
TEMPÉRANCE (lu) esL une des commun à tous les autres sem,
verlus morales qui concernent eL par suile tire d'eux quelque
la vie et entrent dans la vie, chose, 210. Le loucher est le
i64. sens propre de l'amour conju
TE~ll'ul. Description d'u n gal, 2·10. L'amour de connailre
temple dans le ciel, 23. Temple les objets, procédllnt de l'amour
72
de voir autoui' de soi et de se'pu6s sont UM cause de légi.
garantir, a le sens du toucher time' séparation 253.
et les cha~mes de ce sens soni ULYSSE. Co:Upagnons d'U
les chatOUillements, 210. L'in- lysse changés en pourceaux,
nocenoe des parent~ et l'inno- 521.
cence des enfants vont au de- UN (1') d'après lequel la via
vant l'une de l'aulre par le est dans toutes et dans chacune
toucher, surtoul par le loucher, des variélés qui composent le
des mains, 396. - foi" SENS. ciel, et d'après lequel III forme
TOURTERELLES Dans le ciel du ciel a dl: la cohérence, est
I('s formes, sou's lesquelles se le Seigneur, 524. Dans le ciel,
présentent à la vue les chastes deux époux sont appelés deux
plaisirs de l'amour conju~al, quand ils sont nommés .mari et
sonl des tourterelles, etc., 430. épouse, IlIalS un quand Ils sont
Paire de tourterelles représen- nommés anges, 177. Quand la
tant l'amour conjugal de la ré- volonté de l'un et celle de
gion suprême,270. l'autre deviennent une seule
TRANQUILLITÉ (la) est dans volonté, les deux époux sont un
l'amour conjugal, et elleappar· seul hom~e, ~~~.
tient au mental 180 UNION (l ) spirituelle de deux
TRANSCRIPTIO~ (la) du bien époux est l'adjonction act?elle
d'unll personne d!lns une autre ~e l'âme et du mental de,l un à
est impossible, 525. 1.Îme ~t au menl~l de 1aUlr'
TRANSCIURE. Afin que l'homme 3~t. Lam.ou l' conJgsal est u
ne périsse pas pal' J'amour de n~on. des ame~, 17" u 480, .\8;,
soi et par le Caste de la propre L unIOn .cnlle de x épou,
intelligence, car tout homme da~s l~ Ciel, est c~m~e cnlle
par naissance incline à s'aimer, qUI eXiste dans la p~llrlDe entre
il a été pourvu par création à les deux tentes qu on nomme
ce que cet amour du mari fût le cœur et, le ~oumon, 75. .
transcrit dans l'épouse 353 UNITÉ (1 ) de. ~mes d.e deux
88 193 293. " époux, dans le c.lel, brille. sur
" . , leurs faces; la vie du man est
T~ÉSOR. Le conjugal d un dans l'épouse, et la vie de l'é
mal'. avec u~e épou.se e~t le pouse dans le mari; ils sont
trésor de la VIC humal~e, .157. deux corps, mais une seule
TRI~UNAL. Dans I~ CIel Il y a âme, 75.
des lrlbunaux, ~o:' ~3L UNIVERS (l'), avec loutes et
, TRINITÉ (la DIV1De~ est dans chacune des cboses qu'il con
JESUS-CHRIST, en qUI toute la lient Il été créé du divin amour
plénitude de la diriniLé habite par 'la divine ~agesse, ou, ce
corporellement, 2'1. qui est la même chose, du di
'rZllM. Dans l'enfer les formes vin bien par le divin vrai, 87.
de bêtes, sous lesquelles ".ù Toutes les choses qui prilcèdenl
p.résente'.lt aux r~gards les pl al- du Seigneur, ou du soleil spiri
slr.s lasclCs de 1 ~mour scorla· tuel dans lequel il est, traver
l~~re, sont de~ Oiseaux appelés sent l'univers créé jusqu'aux
tzum, etc., 430. derniers de toules les choses
ULctnEs (les), qui produisent qui le composent, 389. Toutes
des baleines Corles et corrom· choses dans l'univers se réCè
73
rent au bien et au vrai, 50. des usages est infini, f8. Il Y a
Dans cbacune des cbose~ de les usages ~plrituels qui appar
l'univers le bien est conjoint Liennent à l'amour envers Dieu
au vrai, et le vl'ai au bien, 50. et à l'amour à l'égard du pro-
UNIVERSAUX. Celui qui connaît chain, 18. Il Ya les usagos mo
les universaux peut ensuite l'aux et civils qui appartiennent
saisir les smguUel's, parce que à l'amour de la sociélé et de la
ceux-ci sont dans ceuI-Ià cilé dans lesquelles est l'hommo,
comme les parties sont dans et il l'amour des compagnons
le commun. 26L Les univer- et des citoyens avec lesquels il
saux de la création sont le bien demeure, 18. Il Ya les usages
et le Hai, 84, 92. Il Y a trois nalurels qui appartiennent il.
universaux du ciel et trois uni· l'amour du monde et de ses
veruux de l'enfer, 251. Uni- besoins, f8; et il y a les usage~
versaux concernant les maria- corporels qui appartiennent il.
ges, 209. L'universel existe d'a- l'amour de sa propre conserva
prèsles singuliers,et c'est en eux lion à cause des usa~es supé
qu'il consiste, 388. Quand il est rieUl's, 18. Le plaisir de l'amour
(ait mention d'un universel, les des usagp,s est un plaisir cé
singuliers dont il se compose lesle, lequel entre dans les plai
sont entendus en même temps, sir'S qui suivent, et il les exalte
388. Si l'on ôte les singuliers, selon l'ordre deslIccession,et les
l'universel est seulement un rend éternels, 18. Llls plaisirs
mot, et il est comme une su- ,uivent l'usage et sont dans
perficie au dedans de laquelle l'homme selon l'amour des
Il n'y a l'ien, 388. Un vrai uni- usages, 68. Le plaisir de l'usage
versel est reconnu par tout lire de l'amour son essence, et
homme intelligent, 60. Tout de la sagesse son existence, 5.
vrai unisersel est reconnu aus- Le plaisir de l'usage qui tient
siiOt qu'il est entendu, ce qui son origine de l'amour par la
résulte de l'influx du Seigneur, sagesse est l'âme et la vie de
et en même temps de la con· toutes les joies célestas, 5. Ceux
lirmalion du ciel, 62. qui ne sont que dans les usages
USAGE (l') est le bien mlÎme, naturels et corporels sont des
183, 7. L'usage, c'est faire le salans, car ilsaiment seulement
bien d'après l'amour par la sa- le monde, et d'après le monde
gesse, 183. Une création ne ils s'aiment eux-mêmes; et
peut être faile que d'après le ceux qui ne sont que dans les
divin amour par la divine sa- usages cOl'porels sont des dia
~esse dans le divin usa~e, 183. bics, cal' ils vivent pour eux
Toutes oboses dans l'univers ~euls, et s'ils vivent pour les
sont procréées et forméesd'après autres, c'est uniquementil cause
l'usage, dans l'usage et pour 't'flux-mêmes, 18. Chacun, d'u
l'usage, 183. Tout usage vienl près l'usage dans sa fonclion,
du Seigneul', et est fait par les possMe la félicité dans les joies,
anges et par les hommes comme 6. Il est du salut public que
par eux-mêmes, 7. Les usages cbacun soit de quelque usage
sont les liens de la société; il dans la société comme corps
ya autant de ces liens qu'il y commun, 7. A ceux qui font
a de bons usages, el le nombre fidèlement les usages le Sei
74
gnour donne l'amour des usa· VARIOLES InLlGNB8 (les) sont
gas, 7. Autant on fait les usages une cause de légllime sépara
d'après l'amour des usages, lion de lit et de concubinage,
autant l'amour des usages s'ac- 253, 470.
croit 266. L'usage de l'amour Vs.I.U D'on (le) sign. la vo
conjulI;al est le plus éminent de Iuplé de la chair, 535.
Lous les usages, car pal' lui VÉG~'T"'ux. Merveilles dans les
elisle la procréation du genre productions des végétaux,
humain, et par le genre humain 416.
le ciel angélique, 183, 30.5. VEINE. Dans l'affection de la
Comment quelqu'un peul savoir volonté de chaque ange il y a
s'il fait les usages d'après 1'11.- une certaine veirle cachée, qui
mour de soi, ou d'après l'amour atlire le mental à faire quel.que
des usages, 266: Quiconque chose, 6. Veine de l'amour con
cl'oit au Seigneur, et fuit les jugal, 44, 68, 163, 293, 3'i3,
maux comme péchés, fail les 433,482.
usages d'après le Seigneur; VÉN.ÉRIENS (les maux) sont
mais quiconque ne croit pas au une cause de légitime sépara
Seigneur, et ne fuit pas les lion de lit et do concubinage,
maux comme péchés, fait les 253, 470.
usages d'après soi-même ct pour VENTIlICULES DU CERVE4U,
soi-même, 266. Tous les bons 315.
usages dans les cieux resJllen- VÉRlTIl (la) n'admet pas les
dissent et brillent avec élllal, raisonnements, 481.
266. Son heul'eux da ceux qui VEIlS Merveilles dos vers,
veulent dominer d'après l'a- 4Œ; - des vers à soie, 420.
mour des usages, 266. VEIITUS morales et verlUs spi-
Onl. L'Usage consiste 11 remplir a,lèlo- l'Ïtuelles, 164.. Divers traits de
menl, .inoèremont et .oignen.cment 1•• vertu de la vie morale repré
o>uvro, do •• fonction. R. C. N'7H. Sonl senlés sur des théâtres dans les
appeléel Usages le, eho.e. qui, procé- cieux, 17. Vertu virile, 433,
lanl du Soignenr, sont par créalion dans 355.
l'ordre, D. A. N' 298. VÊTEMENTS du fiancé et de la
UTILITÉS d'amour 1lpparent et fîancée pendant les noces dans
d'amitié Itpparente dans le~ ma- le ciel, 20, 21.
riages, pour que l'ordre soil eOIl- VEUVE. L'état de veuve est
servé dans les maisons, 271 el plus fâcheux que celui de veuf;
suiv., 283. pourquoi? 325. .
VALEUil (la) est une des verlu~ VIE (la) de l'homme appar
moralfS qui concernent la vie tient essentiellement à sa vo
et entl'ent dans la vie, 164. lonlé, et formellement à son
VAIIIÉTÉ. Il existe une va- enlendemenl, <193. Chacun pos
riété perpétuelle, et il n'.v Il sède l'excellence de la vie se
aucune chose qui soit la même Ion son amour conjugal, 510.
qu'une autro, 52/1. Le ciel COII- VICES du nlental et vices du
sisle en de pel'pétuelJes variétés, corps, qui sont des causes de
524. Distinction entre les va- !é~itime séparation, 252, 253.
riétés et lesdivel'sités, 324. Voir VlEILLAlIllS décrépits ct vieilles
DIVERSITÉS. - Du désir libidi- femmes; ils sonl ramené~ à la
neux des variélés, 506 à 510. fleur de l'Age pal' le Seigneur,
75
lorsqu'ils onl fui par religion mièr~ céleste dans la lumière
les adulLères comme péchés nalurelle, 233.
énormes, :137. VOLATILES (merveilles chel
VIERG~S, 21, 22, 293, 32:1, les), 4.:17.
502, 510. ta vierge sign. ['nf· VOLONTÉ (la) est le réceptacle
l'ection de la sagesse, 29'3. Les ùe l'amour, car ce qae l'homme
vierges, - Malth. XXV. 1. - aime, illeveut,347. La volonté,
sign. l'église, 21. Élat des vier- considérée en elle·même, n'est
ges dans le ciel avan t le ma- aulre chose que l'affcction et
riage el après le mariage, 502, l'ell'et de quelquo amour, 461.
Vierges de la fontaine, 207, t:elui qui se conjoint la volonlé
293. Les neul' vierges (ou muses) de l'homme, se conjoinl
sian. les connaissances el les "homme tout entier, 195. La
sciences de loul genre, 182. volonté agil par le corps; si la
VIOL. Du désir lil)Ïdineux de volonlé était enlevée, aussitôt
'iol, 511, 512. s'arrê'leraill'aclion, 494.
VIOI,ATION du mariage spi ri· VOLONTÉ I!:T ENTENDEMENT. La
luel, 515 à 520. La violation du volonté est l'homme lui· même,
mariage spiriluel esl la viola- et l'entendemenl est l'homme
tion de la Parole, 516. La vio- d'après la volonté, 490. La vie
Jalion de la Parole esl l'adullé- de l'homme appartient essen
ration du bien el la falsification liellcmenl à sa volonlé, el for
du vrai, 517. Celle violation mollemenl à son entendement,
correspond aux scol'Iations et 493. La volonté est le réceptll
aux adultères, 518. Par qui la cledu bien et l'entendement est
violalion de la Parole est faite le réceptacle du vrai, ~21. Les
dans l'église chrétienne, 5,t9. propres de la volonté sonl l'a-
VIRGINAL (le) chez les femmes mour, la charité et l'affec
est changé en tlxorial (ce qui lion; el les propi'es de l'enten
lient de l'épouse); corn men l, dement, la perception et la
~99. pensée, 121. Toules les choses
VUIGINITÉ (la) eslla couronne qui sonl faites par l'homme sont
de la chasteté el le gage de l'a- t'ailes par sa volonté et par son
mour conjugal, 503. El! C cslla enlendement, et sans ces deux
couronne d'honneur d'une a~enls l'homme n'au rail pas
jèune fille, 460. L'amour conju- ù'aClion ni de langage autre
gal chez los femmes fait un avec ment qu'une machine, 527. Ce
leur vil'~inilé, 460. Sort de lui qui se conjoillt la volonté
celles qUI se sonl vouées Il une d'un autre se conjoint aussi son
perpéluclle virginité, 155. entendement, ~96; l'entende-
VISIBLE. Chacun pal' lesehoses ment n'est pas aussi conslant
visibles dans la nalure peul se dans ses pensées quo la volonté
confiflilel' pour le divin, 4,15 à dans scs all"ecLions, 221. Celui
420. qui ne fait pas de distinction
VISION postérieure, 233. entre la volonté el l'entende
, VIVRE pour les autres, c'est ment, ne peut pas faire de dis
fai re des usages, 18. linclion entre les maux et les
VOIR si ce qui est vrai esl biens, 490. La volonté seule ne
vrai, el si ce qui ost faux esl l'ail rien d'elle-même, mais tout
faux, c'esl voir d'après la lu- ce qu'elle fail, elle le fait par
l. 39"
76
l'enlendemenl; et l'enWlnde- du bien el d'ap rès lui le bien
ment ne fail rien de lui-même du vrai ou le vrai d'après le
et toul ce qu'il fail, il le faii bien el 'le bien d'après ce vrai;
d'après la volonté, 490. L'en- el dans ces deux par création a
lendemeul chez chaque homme été insilée u.le inclination Il. s~
esl su~ceplible d'êlre élevé se- conjoindre en un,88, Le vraI
Ion les connaissancps, mais la LIu bien ou 1(\ nai d'après le
volonté ne peut êlre élevée que bien est le masculin même, et
par la vie selon les nais de [e bien du Hai ou le bien d'cl
l'église, 269. L'homme nalul'el près le vrai est le féminin
peUL élever son enlendement mêmo, 61, 88. - Voir BIEN ET
dans la lumière du ciel, el VRU.
penser el parler spiril uelle- VR,\lS (les) appartiennent 11
ment; mais si en même temp~ l'entendement, 128.
lavolonlé ne suit pas l'enten- .,..
demenl dam celle bauteur, il On•. 11 e.t dIt VI'alS 3U plUriel, q~o~.
n'a pas cependan t été élevé 'lue 10 mot ~ral prI~ .ub.tantlv.mont n31t
ï . ." ' pas de plunol ; wahl IIAulonr employant
car l ,ne se tl~nt pas d,lns celle 1o. deux expro..ion. V'1'a et ver;tat.. la
élevatlOn, ~alS, apr,ès quelques vremioro a été tradnite par le. vrai. ot
moments, Il s abaisse vers sa la .oconde par le. vérités. 11 r.ul di,
volonlé, et il y établit son postc. tingner entre 1o. vrai. et le. vérité.
347, 4.95. La volonté influe dans comme entre l'antérieur et le postériour;
l'entendement etl'entendemenl l'antérieur c.t plu. univ.r.el quo le po.·
n'inOue pas Jans la volonté: Wiour, n. c. N' 21. On p~ut. aussi con
mais l'entende t ' ...clél'.r le. vra .. comme prInOlp••, et 1..
• me~ en'Clgne ce veri/és comme dérivation•.
que c est que le bien elle vraI,
choisir entre ces deux et faire bomme une vue interne et une
l:..
77
358. Le zèle de l'homme est tel el l'amitié, mais le zèle de l'a~
qu'est son amour, 362. Il Y Il le mour mauvais renferme dans
zèle de l'amour bon, et le zèle ~es internes la hll.ine el la ven
de l'amour mauvais,332 Cesdeux geance, 365. Le zèle de l'amoll r
zèles sont semblables dans les conjugaL est appelé jalousie,
exler:les. mais absolument dif· 367. Les épouses sont comme
férenls dans les internes, 363. des zèles ardents pour Laconse r
Le zèle de l'amour hon ren- vation de l'amitié e' de la eon
ferme dans ses internes l'amour fiance conjugales, 155 (bis).
~-.J
INDEX
DES PASSAGES DE LA PAROLE CITÉS DANS L'OUVRAGE
Gendse
Chap. Yors. Numéro•. Chap. Van. Numéro••
1. 26, 27 . • • • 1321i n. . • 25 • • • • • 413e
27.. . . 156 (bis) Hl • • 5. • • 135l\, 444le
II. 7. • . 1321e , 315 1 7, 10, 11 •• 413e
9. • . . . • 135i 22 • • • • . 1321
21,22.• ' . 1941e 22 à 24. 156 (bis)
21 à 23 .• 321, 1931; V. . • 1. 132l\, 156 (bis)le
22 à 24 .• 156 (bis)li VI • • 12,13,17,18. 156(bis)
24 . . • ,1121, 1940
Exode
,.
. ..
Chap. Vero. NumérO'j Chap. Van. »lumère
XXV •• 40 . • 75 XXVI. 30 •• • 75
LévitiquB
Chap. Ven. Numèro•. \ Chap. Ven. Numéro.
XVI . • 11, 14 •• • 315 XVllI • • • • • • • 51ge
XVIII. • . • •• • 519 6 lt 17 • • 4~4
- 82
Nombre$
Chap
XXI. .. .. Vetl.
14, 15, 27 à 30
Numéro.
• 77
Deutéronome
Ch.p. Yors. NuwéroE. Chap. Vera. Num6roJ.
VI .•• 5 • . • • . . 315 XXII. 5. • • • • • 17510
X ••• 12. • • • . • 315 XXIlI • 14, 15 .••• 4311i
XI .•• 13, • . • • • 315 XXVI Hi.. • • . • 315
1/ Rois
Chap. v.... Num6ro.
VI. • 17 •• • 26
Psaumes
. . . . . 10 à 16 • . . . . •
P,. VOl". Numéro.
XLV. 2110
Ésaïe
Chap. Verl. NUUléro•• Chap. v.... NUID'ros.
IX. • • • • • • 81 1,
~ 1181 XLIX.. 2G.. 811 156 (bis)
5, 6 • . • • • 3ÇM L • • • 1. . • . • . 1191
XXV .• 9 . • • • • . 811 LIV • • 5. • • . . . 8i l
XL •• 3,5, 10, 11 .• 811 LXI[[ • lG.. . • • . 118 1
5, 6 • • • 156 (bis) LXVI. 16,23.24. 156 (bis)
XLIV. 6.. • . • •• 81 1
Jérémie
Chap. Ve ... Numéro•. Chap. v.... Numérot.
XXIII. 5, 6 •• 81 1 XXXII. 41 .• • . 315
XXV .• 31. . • . 15G (bis) XXXfIl. 15, lG ' . 81
XXXII. 27 . • • • 150 (bis) XLV •• 5 • • • • 156 (bis)
Ézéchiel
Chap.
.. .. • •. · ..
V.ra.
• • . . • .. . •
N um6ro•• , Chap. V.... Numéro••
VIII •• . .. •
1 26 IX .• 26
26 Xl.. • 26
- 83
Ézéchiel (Suite)
Chap. Vers. Num6ro •. Chap. Ver.. Numéro•.
XVI .• li5. • • • • • 119' XX. • • 48. • • 156 (bis)
XViiI. • 21, 22,'2 /i . • 487 XX[.. . 4, 5.. . 156 (bis)
X[X .• 10. • • . . • 1191 XL à XLVm ••••• 26
Daniel
Chap. Ver~. NLlm~ro •• Ghap. Var•• Num~ro ••
VII. .• 1 ..
73,79 VHI •
26. ..
43, H • . . 811 [X ..•
i .•...
... . . . 26
26
Hosée
Chap. Von. Numl!ll'o.
Il. • 2,5 .• • 1191
Zacharie
Ch.p. Ver•• Numoro.. Chap. Var•. Numéroll.
1.. 8 .•• 26 V ••• 1, 6 . 26
IJ[ .• 1. ..•• 26 VI.. 1. . • • 26
IV •• f. • • • 26 XIV •. 9 • • • • 81'
Matthieu
Chap, Vors. Numéros. Chap. Vc~. Num6ro.
V.• 27, 28 • . • . 494l e XIX .• 4à 6 1121, 156(bis)'i
28. • • 153 1, 340 4 à 9 • • • • 4821
29, 30 . • • • 3161e 6 • • . . 500 , 2i5
32.. • • • . 468 8 . . • • . • 340l e
VII. 1. 453 1°, 523 'i , 5311 9. • • 255 10 , 468
IX • 15 . • • • 41,11ï l 12. . . • • • 1561 i
X .• II à 15 • . • 3941 13, 15 .• . • 3960
XI[ .• 48, 49 . • . . 1190 XX. 22 à 31 . .• 41i
49. . . • . • 120 XXII 1 à 14. • •• 41 l
XV. 1, 17 à 20. • 340 31, 32. • .• 28l
XV[ .• 27 • . • • • 524 1 37. • • . . . 315
XIX .. 3 à 9 • • . • 340 XXIII • 9. • • . • • 406'
3 à 10, . • . 276l 25,26 . • . • 340
3& 11 • 332 1, 3:IDli XXIV. 15. 21 . •• 80 li
.l, 5 . . . . . 1940 30, 31 . • . • 81
~
- 84
Matthieu (Suite)
1I1a1'c
Luc
Von. Numèro•.
Ch~p. 'crs. Numèros. Chep.
3A, 35 .. o . 821. XVI .• 22 à 31 • Id
1 • 41418
.V .• 34,35 . . . . H7 XVlll . 16, 17 .• 41 H
27 à 28 .
VIII .• 21. . • H9 1., 120 XX •• 37,38 •• 28
X ••• 27. . • • . • 315
XII • 2,3 . • • • • 523 t o
Jean
Vers. NumfJro!l.
Ch.p. Vers. Numérol. Ch.p.
'.
- 85
Apocalypse
Chlp. Verll. Numéro.. Ch.p. Vors. NumérOI.
1 . • ~ il. 8, 10 à 13.
0 8h xx. 0 • 12, 13. • . • 52/11
II .. 1 • • • • • • 135 XXI .. 1, 2, g, 10 .• 81 1
Xli • • 3. • • •• 0 79 2 •.•.•• 1171
5· 1 ••• 120 2, 14 . . 0 0 135
14 . • • • • • 533 1 9, 10 . • • . H7 1
XIII .• 2 • • . • . 79 XXII • 13 . • • • . • 811
XIV .• 4 .• 0 ••• 211e 16, n, 20 •• 811
XIX.. 7, 9 .•• 411, H71
.,
Aetts des Apdtres
XI.
Ch.p.
.... . . . . · · 26
Numéro.
Romains
Ch,p. \ er" Numéro.
Il . . . . 6 .. · · 5241
Il Corinthiens
.. . .
Chlp. Ve..". Numéro.
V .• 10. . ·· 524
Col(lssiens
.
Ch.p. Vel's. Numéro.
Il. o 0 0 . 0 9. . 82l
---'-.--
TABLE
DES ERREURS TYPOGRAPHIQUES DU TEXTE LATIN
NOTA.. - Il n'eit question ici que des err,urI qui ne peuf'ent pal. être reeon..
nUII l une première inspeclion. - Les pag. . .ont colle. do 'l'Edition Ilti.e
d. 1768.
Pag. lig.
21 XXV, au lieu de XXIV.
35
22 sodalilium, au lieu de sodalitum.
15
24 XXII. 31, 32, -
31 XXII. :~O, 3i.
25 ex his,
31 - et !lis.
30 XIX. 7, 9,
28 _ . XIX. 7, 19.
esl veri.
56 42 kebeludines, - habetudines.
lM 33 deleclum, de.ieclum.
.....
- 88
Pag. lir·
196 40 Après illam, j'ai ajouté ltlatth. V. 29, 30.
196 42 Après ceperint, j'ai ajouté Joh. XXI. 6, 7.
2li 9 Joh. VI. 63, au lieu de Joh. V. 63.
2ii 19 83 ad 102, - 53 ad i02.
:1.
229
230
34
12
unuoS,
conjuge m, -
-
uniul.
conjuges.
2:33 4 Après C{(!lum, j'ai ajouté entre parenthèses et {a-
ce,'c, ut illi qui iui sunt, vivanl in œternum,
Il comme dans R. C. No 35.
} 241
251 H
4 Mallh. XIX. -13, g, au lieu de lItatth. XVII. 6.
sicut in Ulerum, - SiCILt uterum.
Il 259 31 222 ad 225, - 222 ad 226.
271 22 70,71, - 58,59.
279 44 252,253, - 352,252.
293 22 cogniliones, -
cogitatiMes.
298
30l
apud Was,
32
G(Lneœ,
-
apud iltos.
38 - Ganœa.
304 incon,çpiclWS,
31 -
incOlIpiscuas.
307 Circe,
6 - Medea.
307 inlra biennium,
43 - infra biennium •
Voir J. D. N0 4.2,
309 16 Apoc. XX, - Apoc. XXI.
311 6 p"éECepla, - percepla.
3ii 19 Après bonum, j'ai ajouté aul matum, comme dans
l'explication de l'article; voir aussi N° 523.
318 2 122, 123, 124, au lieu de 122, 1~3.
319 6 Aprèfl caro, j'ai ajouLé 15G.(bis) ad 181.
323 2i 357 art 37IJ, au lieu de 354 ad 379.
326 27 410, - 910.
327 47 480,481, - 482,481.
Les Numéros 47, 18, 151, 152, 153, 151., 155, 156,216 et
244 sont répétés, et dans la traduction ils sont désignés
par 47 (bis), 48 (bis), 151 (bis), 152 (bis), etc.
R. C. Religion Chrétienne
J. D. Jugement Dernier.
..,
OBSERVATION SUR LE MOT CONJUGAL