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LES

DÉLICES DE LA SAGESSE
SUR

L'AMOUR CONJUGAL

A la suite sont placées

LES VOLUPTÉS DE LA FOLIE

SUR

L'AMOUH. SCOItTATOIHE
PAR

EM.MANUEL SWEDENBORG
traduit du latin

PAR J.-F.-E. LE BOYS DES GUAYS

Sor l'MllloD prlDceps (AmSltrdam. 17GS).

DEUXIÈIIE ÉDITION

Revue par C. H.

PARIS

LIBRAIRlE DE LA NOUVELLE JÉRUSALEM

'12, RUE THOUIN, 12

t887
TABLE GÉNÉRALE

PREMIÈIlE PARTIE

Numéro ••
PRÉLIMIN.lIllES SUR LES JOIES DU CIEl., ET SUR

LES NOCES D.\I\S LE CIEL

N" 1 à 26.

DES l'hRIAGES DANS LE ClEL

No' 27 à 41.

L'Homme vil Homme après la mort • . • • • 28 à 31


Alors le Màle esl Mâle, el la Femelle est Femelle. 32, 33
L'Amour de chacun iui reste après la mort. . • 34 à 36
El principalemenll'Amour du sexe; cl, chez ceux
qui vont dans le Ciel, c'est-à-dire, chez ceux
qui dans les terres deviennent spirituels, l'A·
mour conjugal • . • • • • • • • • 37,38
Ces choses pleinemenl confirmées par démons­
tration oculaire. • • • • . • • • • . • • . 39
Par conséquent il y a des Mariages dans le Ciel. 40
Les Noces Spiriluelles sont enlendues par ces pa­
roles du Seigneur, qu'après la réiurrection
"on n'est poinl donné en mariage . . • . • 41

DE L'ÉTAT DES Époux Al'RÈS LA MORT

NOl 45 à 54.

L'Amour du sexe resle chez chaque homme,


après la mort, leI que dans le Monde il a été
582 LES OéLICES OE LA SAGES8E
Numéro.
intérieurement, c'est-à-dire dans sa volonlé in­
térieure et dans sa pensée intérieure • • • • • 46,47
L'Amou l' conj ugal parei Illmenl reste chez l'hom me
tel quo d'lns le Monde il a élé inlérieurement,
c'est-à-dire, dans la volonlé intérieure el dans
la pensée intérieure. • • • • . • • • . • • • 48
Les deux Époux ordinairement après la morl
se renconlrenl, se recûnnaisseul, de nouveau se
eonsocienl, et pendanL ljuel~ue Lemps vivenl
ensemble, ce qui a lieu dans le Premier Élat;
ainsi, tant qu'ils sont dans les exlernes comme
dans le Monde. . • • . • • • • • • • • • • 47 (bis)
Mais successivement, à mesure qu'ils dépouillent
les exlernes, et qu'ils entrenl dans leurs inter­
nes, ils perçoi venl dans quel amour el dans
quelle inclinalion ils onl é'.é mULuellement l'un
à l'égard de l'autre, el par suile s'ils peuvent
vivre ensemble, ou non. . • • . • • • • • • 48 (bis
S'ils peuvent vivre ensemble, ils .reslent époux;
mais s'ils ne le peuvent pas, ils se séparent;
parfois le Mari d'avec l'Épouse, parfois l'épouse
d'avec le Mari, parfois mUluellem9ntl'un d'avec
l'autre . . • • • . . . . • • . • • • • • . 49
Alors il est donné à l'homme une épouse conve­
nable, el à la femme un mari convenable. • • 50
Les Époux jouissenl enlre eux de communications
semblables à celles qu'ils avaienl dans le
Moude, mais plus agréables et plus heureuses,
toulefois sans prolification; au lieu de celle-ci,
ils ont une prolificalion spiriLuelle, qui est celle
de l'amour et de la sagesse. . • • • • . •• 5t,52
C'esl là ce qui arrive à ceux qui vont au Giel;
mais il en est autrement pour ceux qui voulen
Enfer. • . . • . • . . • • . . . . • . . . 53,54
SUR L'AMOUR CONJUGAL, 583
Numéros.
DB L'AMOUR VRAlIlEN1I CONJUG!L

N°· 57 à 73.
Il Y a un Amour vraimenl conjugal, qui aujour­
d'hui est si rare, qu'on ne sail pas quel il est,
el qu'on sail à peine qu'il exisle, • , • • • 58,59
L'origine de cel Amour vienl du Mariage du Bien
et du Vrai. • , • . . • • . • • • • • • . • 60,61
Il Ya correspondance de. cel Amour avec le Ma­
\-, riage du Seigneur el de l'Église. . • • • • • 62, 63
Cel Amour, considéré d'après son origine et sa
correspondance, esl célesle, spirituel, saint, pur
et net, plus que tout autre amour qui par le
Seigneur est chez les anges du Ciel et chez les
hommes de l'Église. . • , • • • . . • • . . 64
Il esl même l'Amour fondamenlal de lous les
amours célesles el ipiriluels el par conséquent
de lous les amours nalurels. . • • , , • . . 65 à 67
Dans cet amour ont été rassemblées toutes les joies
et toutes les délices, depuis les premières jus-
qu'aux dernières. . • • • • • • • • • • . , 68, 69
Mais dans cel amour ne viennent el ne peuvent être
que ceux qui s'adressent /lU Seigneur, et qui
aimenl les vrais de l'Église et en praliquent
les biens. • . ' . . . ... 70 à 72
Cel Amour a été l'Amour des -amours chez les An­
ciens, qui onl vécu dans les siècles d'or, d'ar­
gent el d'airain. . • , , • • • • • • • • • 7S
584 LES DÉLICES DE LA SAGESSE
NumérQs.

DE L'ORIGINE DE L'UIOUR CONJUGAL D'APRÈS LE

!\fARIAGt! DU BIEN ET DU VRAI

NO. 83 à 102.
Le Bien et le Vrai sont les universaux de la créa­
tion, et sont par suite dan~ toutes les choses
créées; mais dans les sujels créés ils sont selon
la forme de chacun. • • • • • • • • • •• 84 à 86
Il n'y a poinl de Bien solitaire, ni de Vrai soli·
taire, mais partout ils ont l'lIé conjoints. • . 87 '\
Il yale Vrai du bien et d'après lui le Bien du
vrai, ou le Vrai d'après le bien et le Bien d'a­
près ce vrai j et dans ces deux par création a
élé insilée une inclination à se conjoindre co
un. • • . • . • . • • . . . . . . . . . . 88,89
Dans les sujets du Règne Animal le Vrai du bien
ou le Vrai d'après le bien est le Masculin, et
d'après lui le Bien du vrai ou le Bien d'après
ce vrai est le Fémini n. • • • • . • • • • . 90,91
De l'influx du Mariage du bien et du vrai procé·
dant du Seigneur vient l'Amour du sexe, et
vient l'Amour conj ugal. . • • • • . . . , 92,93
L'Amour du sele apparlicnt à l'homme externe ou
naturel, et par suite il est commun à toul
animal . . . • ..... • . . • ,. . . . . • • • 94
Mais l'Amour conjugal appartient à l'homme in
\1 terne ou spirituel, el par suite il est particulier
'àl'homme. . . ' • • . • . . • • • . . • • • 95,96
Chez "homme l'Amour conjugal est dans l'Amour
l'
du sexe, comme une pierre précieuse dans sa
matrice. . . . • • . . ••••' • . . . . . 97

1\1
SUR L'AMOUR CONJUGAL. 585
Numéro•.
V Amour du sexe cbez l'homme n'est pas l'origine
de l'Amour conjugal, mais il en esl la pre··
mière chose, ainsi il est comme l'externe natu­
rel dans lequel est implanlé l'interne spirituel. 98
Quand l'Amour conjugal a été implanté, l'Amour
du sexe se retourne, el devient l'Amour chaste
du sexe. . . • . . . . • . • . , . • . • • 99
Le Male et la Femelle ont été créés pour être la
Forme même du Mariage du bien et du vrai. 100
Les deux I1:POllX sont celle forme dans leun inli­
mes, et par suite dans les choses qui en déri­
vent,selon que les intérieurs de leur menlal ont
été ouverts. • • • • • • • • • • • • • •• 101, ~OZ

Du MARIAGE DU SEIGNBUR ET DE L'ÉGLISE, ET DI! SA


CORRESPONDANCE

Nol H6à 13!,

Le Seigneur dans la Parole est appelé 10 Fiancé et


le Mari, et l'Église la Fiancée et l'Épouse ; puis,
la conjonction du Seigneur avec l'Église et la
conjonction réciproque de l'E~lise avec Sei­le
gneur, est appelée Mariage. • • • • • • • • 117
Puis aussi le Seigneur est appelé Père, et l'Église
Mère. • • • • . • • • . • . • • • • • •. ~18, ~19
Les lignées du S<ligneur comme Mari et Père, et
de l'Église comme Ép.ouse et Mère, sont toules
spirituelles, et dans le sens spirituel de la Pa­
role, elles sont entendues par fils et filles, frè­
res el sœurs, gendres el brus, et par les aulres
noms relatifs à la génération. • . . • • . . 120
Les lignées spirituelles, qui naissent du Mariage
du Seigneur avec l'Église, sont les Vrais
dont procèdent l'entendement, la perception
... 33'
586 LES DÉLICES DB LA IAGESSE
Nmmêrol.
et loule pensée, el les Biens donl procèdent
l'amour, la charité ellouleafJeclion. • • • • 121
Du Mariage du bien el du vrai, qui procède du
Seigneur el innue, l'homme reçoille vrai, el le
Seigneur conjoinl le bien à ce vrai; el c'esl
ainsi que l'Église esl formée par· le Seigneur
chez l'homme. • • • • • • . • • • • • •• 122 à 124
Le Mari ne représenle pas le Seigneur, el l'Épouse
ne représente pas l'Eglise, parce que Lous deux
ensemble, le Mari el son Épouie consliluenl
l'Église. • . • • • • • • • . . • • • • • • 125
C'esl pourquoi, il n'y a pas correspondance
du mari avec le Seigneur, ni de l'épouse avec
l'Église, dans les Mariages des Anges dans les
Cieul el des hommes dans Jes lel'res. . . • • 126
Mais il y correspondance avec l'Amour conjugal,
la sémination, la prolification, l'amour des en·
fanls, el aulres chose.; semblables qui sont
dans les Mariages, el qui en procèd~nl. • . • 127
La Parole esl le Médium de conjonclion, paroe
qu'elle Tienl du Seigneur, el esl ainsi le Sei­
gneur. • . . . . • . . . . • . . . • . . • 128
L'Église vienl du Seigneur 1 el elle esl chez ceUI
qui s'adressenl à Lui, el vivenl selon Ses pré­
ceples. • • • • • • • • ' . • • • • • • • • 129
L'Amour conjugal esl selon l'élal de l'Église,
parce qu'il esl selon l'élal de la Sagesse chez
l'bomme. • • . . • . . • . . • . • • . • . 130
El comme l'Église vienl du Seigneur, l'Amour
conjugal vien.l Ilussi du Seigneur. • • • • • 131
lU. L'ANOUI\ CONJUGAI,.. 587
Numéro..

Du CHASTE ET DU NON-CHASTIl

·Nos 138 à 156.

Le Chaste et le non-Chaste se disent seulement


des ~ariages, et des choses qui appartiennent
au Mariage. • • . . . • . • • • • • • •• ~ 39 à 140
Le Chaste se dit seulement des Mariages monoga­
miques, ou du Mariage d'un homme avec une
seule épouse. • • . • • • . • . . • • • • • 141
Il n'y a que le Conjugal Chrétien qui soil chaste. 142
L'Amour vraiment conjugal eslla Chasteté même. 143
Toules les délices de l'Amour vraiment oonjugal,
même les dernières, sont chasles. • . • . • 144
Chez ceux qui, par le Sei~neur. deviennent spi~
rituels, l'Amour conjugal est purilié de plus
en plus, et devient chaste.. • • • • • • •• U5 à 146
'. La Chaslelé du mariage existe par un renoncement
complet aux sC61rtations Il cause de la Religion. 147 à 14.9
La Chasleté ne peul pas se dire des enfanls, ni des
jeunes garçons et jeunes filles, ni des jeunes
gens el vierges, avant qu'ils sentent chez eux
l'amour du sexe. • • • . . • • • . • • • ~50
La Chastelé ne peut pas se dire de ceux qui sont
nés Eunuques, ni de ceux qui onl été fails
Eunuques. • • . • • • • • • • • • • • • • • 151
La Chastelé ne peut pas se dire de ceux qui ne
croient pas que les adullères soient des maux
contre la religion, ni à plus forlo raison de ceux
qui ne croient pas que les adulLères soient nui­
sibles à la société. • . . • • • . • • • ' . 152
La Chasteté ne peut pas 88 dire de ceux qui ne
s'abstiennent des adultères que par diverses
raisons externes. • .•.• • • • . • • • • • ~ 53
588 LES OhlCES DE LA SAGESSE
Numéro•.
La Chasleté ne -peul pal se dire de ceux qui
croient que les Mariages sonl incbastcs. • . 154
La Chastelé ne peuL pas se dire de ceux qui onl
renoncé aUI Mariages el1 se vouanl à un perpé­
luel Célibat, à moinsqu'i1 n'y ail el qu'il ne reste
en eux un amour de la vie vraimenl conjugale. 155
L'élat du Mariage doit être préféré à l'élat du Céli­
bal. • . . • • . • • . . . • . • • . . . 156

DE LA CONJONCTION DES AMES ET nES MENTALS 1'.18 LI! MA­

RIAGE, UQUI!LLE EST ENTIlNOUE PAn CES PAIlOLI';S ou 8111­


(lNEun: ILs NE SONT l'LUS DEUX, MAIS UNE SEIILF. CHA III
t,.J
No. 156 (bis) à ~8t.

Il a été insité pur création dans l'un el dans l'au­


1
tre Sexe une faculLé cl una inclination, pour
qu'ils puissenl el veuillent êlre conjoinls comme
en un . . . • . • • . . . . . . . . . . . . 157 )~,
L'Amour conjugal conjoinl les deux âmes et pal'
suile les deux mentais en un. • • • • • • • • 158
La volonté de l'Épouse se conjoint avec l'entende­
ment de l'époux,el par suite l'entendemenl de
l'Époux se conjoinl avec la volonlé de l'épouse. 159
L'Inclination à unir à soi l'Époux est constanlc
et perpétuelle chez l'Épouse, mais inconslanlc
et alLernalive chez l'Époux. . • . • • . • • HiO
La conjonction est inspirée à l'Époux par l'Épouse
selon l'amour de l'épouse, ct csl reçue par
l'Époux selon ln sagesse de l'époux. • • • • 161
Celle conjonclion se fait successivemenl dès les
premiers jours du mariage; el, chez ceux qui
sonl d:11l5 l'Amour vraimonl conjugal, elle se
fuit de plus en plus profondémenl durant l'éler­
nité. • . . • . . • • . . . . . • . . • • . i62

- . ~~
. SUR L'AMOUR CONJUGAL. 589
Num~ro •.

La conjonction de l'Épouse avec la Sagesse ration­


nelle du Mari se fail par dedans, mais avec sa
Sagesse morale elle se fail par dehors.. • . • 163 à 165
Pour celle conjonction comme fin, il a été donné
à l'Épouse la pcrception des affections du Mari,
et aussi la plus grande prudence pour les moclé·
rer. . . . • . . • _ . e _ • 4 • • • • • 166
Les Épouses renferment en elles celle perception,
et la cachent aux Maris pour des raisons qui
sont des nécc~sités, afin 'lue l'amour conjugal,
l'amitié et la confiance, et ainsi la béatitude de
la cohabitation et la félicité de la vie, soient as­
surés. • .. • • . • . • • . • • . • . . • . 167
Cette perception est la sagesse de l'épouse i el
celle sagesse ne peut pas être chez l'époux, ni la
sagesse ralionnelle de l'époux être chez l'épouse. 168
L'Épouse, d'après l'amour, pense continuelle­
menl à ['inclination de l'Époux envers elle,
dans l'intention de se le conjoindre; il en est au-
trement de l'Époux.. . • • • • • • . • • . 169
L'Épouse se conjoinl à l'Époux par des applica­
tions aux désirs de sa volonté. • • . • • . • 170
L'Épouse est conjointe à son Époux par la Sphère
de sa vie, qui sorl de son amour. . • • . . 171
L'Épouse est conjointe au Mari par l'appropria­
tion des forces de la vertu du mari; mais cela
se fait selon leur mutuet amour spirituel. . 172
Ainsi l'Épouse rcçoit en eUe l'image de son Mari,
et par suite eUe en perçoit, voit el sent les affec­
tions.. . . . . . • . . • . • . . . . . . . t73

Il Y a des Devoirs propres à l'Époux, et des Devoirs


propres à IÉ'pouse; et l'Épouse ne peUL entrer
dans lei devoir. propres à l'Époux, ni l'Époux
590 LES DtLICB8 DB LA l!lAGIS81
Numérol.
dans les devoirs propres à l'épouse, ni s'en bien
acquitter l'un ell'aulre. . • . • • • • • •• 174, 175
Ces Devoirs selon le secours mutuel conjoignent
aussi les deux en un j et en même temps ils
consl.ituetlt une seule Maison, • • . • . • • 176
Les deux Époux selon les conjonctions ci-dessus
mentionnés deviennent de plus en plus un seul
homme, • • . • • • • , • . • . • • • • . 177
Ceux qui sont dans l'amour vraimenl conjugal sen­
tent que par union ils sOnl l'bomme, et comme
une seule chair. • • • • • • • • • . • . • • 178
L'Amour naiment conjugal, considéré en lui­
,même, est l'union des âmes, la conjoncLion
des menlals, el l'effort pour la conjonclion dans
les poilrines, el par suiLe dans le corps. • • . 179
Les élals de cel amour sont l'Innocence, la Paix,
la TranquilliLé, l'AmiLié intime, la pleine Con­
fiance, et le Désir du menlal (animu.s) et du cœur
de se faire l'un à l'aulre loule sorle de bien; et
les élati provenant de ceux-ci sont la Béalilude,
la Satisfaction, le Plaisir, la Volupté; et de la
jouissance étcrnelle de toutes ces cboses résulte
la Félicité céleste. . • • • • . • • • • . • • 180
Ces choses ne peuvent exister que dans le Mariage
d'un seul Époûx avec une seule Épouse. • . • 181

Du cHANGEMIlNT D'ÉTAT DE LA VIE CHEZ LES HOMMES

ET CHEZ LES FEMMES PAR LE MARIAGE

Nos 184 l 206.

L'État de la vie do l'homme depuis l'enfance jus­


qu'à la fin de sa vie, et ensuite dan's l'éternité,
est continuellement changé. • • • • • • • • 185
SUR L'AMOUR CONJUGAL. 59f
Numéros.
Pareillement la Forme interne dlll'hom me, qui est
celle de son esprit. • • • • • • • • . • • • f86
Ces Changements sonl aulres chez lés Hommes, et
autres chez les Femmes, puisque par création
les Hommes sont des Formes de science,
d'intelligence el de sagesse, el les Femmes des
Formesde l'amour deces choses chez les hommes. f87
Chez les Hommes il y a élévation du menlal dans
une lumière supérieure, et chez les Femmes élé·
vation du men lai dans une chaleur supérieure;
el la Femme senties délices de sa chaleur dans la
lumière de I·Homme. • . • • • . . • • •• 188, f89
Les États de la vie sonl au Ires pour les hommes et
pour les femmes avanl le Mariage, el autres
après le Mariage. • . . • . . • • • • ' . f90
Les États de hi. vie après le mariag~ chez les époux
sont changés el se succèdent selon les conjonc­
lions de leurs menlals par l'amour conjugal. , 191
Les Mariages aussi introduisent d'autres formes
dans les âmes et dans les mentais des Époux. 192
La Femme esl en actualiléformée en Épouse selon
la descriplion dans le Livre de la Création. • f93
Celle Formation se fail de la part de l'Épouse par
des moyens secrets, el cela est entendu en cc que
la femme a élé créée pendanl que l'homme dor­
mait. . . •. • • . •• . • . • • . .. . ~94
Celle Formalion de la parI de l'Épouse se fait par
la conjonction de sa volonté avec la volonté in­
lerne de l'époux . . • , . . . . • . • • . . 195
Le bul de cela, c'est que la volollté de l'un el celle
de l'autre deviennenl une seule'Volonté, et
qu'ainsi ils soienl tous deux un seul Humme. f96
Celle formation de la parI de l'épouse se fait par
l'appropriation des affections du mari. • • • • i97

,:
592 LES DÉLICES DE LA SAGESBE
Nomér••
Cette formation se fait par la réception des propa·
galions de l'Ame du m<lri, avec le délice liranl
sa source de ce que l'épouse veut être l'amour
de la sagesse do son llIari. • • • • • • • • • i98
Ainsi une vierge est formée en épouse, el un jeune
homme .fln mllri. . , • , . • 0 • • ~99 • • • •

Dans le Mariage d'un homme aveo une épouse,


entre lesquels existe l'amour vraiment conjugal, "
l'Épouse devient de plus en plus épouse, et le
Mari de pl us en plus mari 0 • • • • 200 • • • •

De même aussi successivement Icurs formes sc


perfectionnent et s'ennQblissent par l'intérieur. 201
Les Ellfants nés de deux époux qui sont daus
l'amour vraiment conjugal, lienuent de leurs
Parents le Conjugal du bien et du vrai, d'où
leur viennent l'inclination et la facIlité, si c'est
un fils, pour percevoir les choses qui appartien.
nent à la sagesse, et si c'e~t u·nc fille, pour ai­
mer les choses que la sagesse enseigne. 202 à 205 0 0

Cela a lieu ainsi, parce que l';tme de l'enfant


vient du père, ct que l'enveloppe de celle âme
vient de la mère. • 0 • 0 • • • • 206 • • • 0

UNIVIlRS&UX CONCIlRNANT LES MARIAGES

N°' 209 à 230

Le Sens propre de l'amour conjugal lisL le sens du


Touch.er . . . , , • • • • • 0 • • 0 • • • 210
Chez ceu x qui sont dans l'A moul' vraiment couj u­
gal la faculté de devenir sage s'accroit j mais
chez ceux qui ne sonl pas dans l'amour conju­
gal, elle décrotl , . • • • . 0 0 • • • • 0 2H, 2i2
Chez ceux qui sont dans l'Amour vraiment conju­
gal le bonheur de la cohabitaLion l'accroit j

.-...1..:
SUR L'AMOUR CONJUGil.L. 593
N.méro••
mais chez ceux qui ne sont pas dans l'amour
cill1jugal il décrolt. . • • . . • • • • . • • 2i3
Chez ceux qui sont dans l'Amour vraiment con­
jugal la conjonction des men lais s'accroît, et
"avec elle l'Amitié; mais chez ceux: qui ne sonl
pas dans l'amour conjugal l'une et l'aulre dé­
croll. . . • . . . , • • . • • . . • . • . zn,
Ccux qui sont ùans l'Amour vraimenl conjugal
vp.ulenl continuellement être un seul homme;
mais ceux qui ne sont pas dans l'amour conju­
gal veulent être deux: • • • • • • • • • • • 2i5
Ceux qui sont dans ['Amour vraiment conjugal
regardent l'éternel dans le mariage; c'est Ip.
contraire chez ceux qui ne sont pas dans l'amour
conjugal. • • • . ' . • • . • . • • • • . • 216
L'A mour conjugal réside chez les Épouses chastes,
mais toujours est-il que leur amour dépend des
Maris. . • • • • • • • • • . . • • . • .• 2i6 (bis)
Les Épouses aiment les liens du mariage, pourvu
que les hommes aiment ces liens. • • • • • 217
L'Intelligence des femmes est en elle·même I:rIO­
deste, élégante, pacifique, flexible, molle, ten­
dre; et l'Intelligence des hommes est en ella­
même grave, Apre, rigoureuse, hardie, amie de
la licence. . • • . '. • . ' . • • • • • • 218
Les Épouses ne sont pas comme les hommes dans
une excitation, mais il y a chez elles un état de
préparation pour la réception. • . • • . . • 2i9
Il Y Il abondance chez les hommes selon l'amour
de propager les vrais de leur sagesse, el selon
l'amour de faire des us"ages • . • . • ' • • 220
Les déterminations sont dans Je bon plaisir du
mari. . • • • • . . . . . . • • . • . . • 22f
Il Ya uno Sphère conjugale qui influe du Sei­
594 LES DÉLICES DB LA SAGESSE
Numéro.,
gneur par le Ciel dans toutes et dans chacune
des chosus de l'Univers jusqu'à seli derniers, 222
Celle Sphère est reçue par le Sexe féminin, et
transférée par lui dans le Sexe masculin. , 223
Là où est l'Amour vraiment conjugal, celte Sphère
est reçue par l'Épouse, et elle n'est reçue par le
- Mari qu'au moyen de l'épouse. . . . • . . • 224
Là où n'est point l'Amour conjugal, cette Sphère
est reçue, il esl vrai, par l'épouse,mais non pal'
le mari au moyen de l'épouse. • . • . • 225
L'Amour vraiment conjugal peut exisler chez l'un
des époux, el non en même temps chez l'autre. 226
Il Y a diverscs ressemblances ct diverses dissem­
blances, tant internes qu'exlernes, chez les
époux • . • . . . . • • . • • • • • • • • 227
Les diverses ressemblances peuvent être conjoin­
tes, mais non avec des dissemblances. • • • 228
Le Seigneur pourvoit à des ressemblances pour
ceux qui désirent l'Amour vraiment conjugal,et
si ce n'est pas dans les terres, il y pourvoit dans
les cieux. • • • • • • • . • • • . • . . . 229
L'homme, selon le défaut d'amour conjugal et la
perte de cet amour, approche de la nature de
la bête . • • . . • • • • • • • • • . • • . 230

l,
DES CAUSES DES FROIDEURS, DES SÉPARATIONS ET DES

DIVORCES DANS LES MARIAGES

, Nos 234 à 260

Il ya une Chaleur spirituelle, et il ya une Froi­


deur spirituelle; la Chaleur spirituelle est
l'amour, et la Froideur spirituelle est la pri­
vation de cet amour. . • • • • • • •• • • 235
La Froideur spirituelle dans les Mariages est la

'-- --A...
SUR L'AMOUR CONJUGAL, 595
Num6r08.
désunion des Ames, et la disjonction des men·
tais, d'où naissent l'indilférence, la discorde, le
mépris, le dégoûl, l'aversion, par suite desquels
chez plusieurs il y a enfin séparation quant au
lit, à la chambre et à la maison. . • • • . 236
Les Causes des froideurs dans leurs successions
sonl en grand nombre,quelques-unes sont Inler­
nes, d'autres EXlcrnes, el d'autres Accidentelles. 237
Les Causes internes des froiJeurs viennent de la
Religion. • . • • ' . . • . .• . . , 238, 239
La Première des causes internes des froideurs est
le rejet de la Religion par l'un et par l'aulre
époux • • . . . • . . . . . . " 240
La Seconde des causes internes des froideurs,
c4 est quand l'un a de la Religion, et que
l'aulre n'en a point. . . • . . . . . . 24 t
La Troisième des causes internes des froideurs,
c'esl quand l'un esl d'une Religion, et que l'au­
tre esl d'une autre. . . . . .... 242
La Quatrième des causes internes est la fausseté
de la Religion. ... . • 243
Les Causes exposée5 ci-dessus sont des causes de
de froideur interne, mais non en même temps
extel'Oe, chez plusieurs. . . , . . . . 244,245
Il Y a aussi plusieurs Causes externes de froideur;
et la Première est la dissemblance des menlals
(animi) et des mœul's. . . • . . . . , 246
La Seconde des causes externes de froideur, c'esl
que l'on croit que l'Amour conjugal esl le même
que l'amour scortatoire, avec la seule dilfé­
rence quo celui-ci d'après la loi est illicite, lan­
dis que celui-là est licHe. • . . . . . ' 247
La Troisième des causes exlernes de froideur esl
la rivalilé de prééminence entre les époux. . . 248
596 LES DÉLICES DE LA SAGESBE
Numéro••
La Quatrième des causes externes de froideur est
le manque de détermination pour quelque élude,
ou pour 11uelque occupalion, d'où résulte une
cupidité vague. . . . . . . . . . . . 249

La Cinquième des causes externes de froideur est


l'inégalilé d'étal el de condition dans les exter­
nes. . . • . . . . . . • . . 250

Il Y a aussi certaines Causes de Séparallon • • . 251

La Première cause de légitime Séparation est un


vice du mental. • . . . . . . . . 252

La Seconde cause de légitime Séparaiion est un


vice du corps. • • • • • • • . • . . • • • • 253

La Troisième cause de légitime Séparation est


l'impuissance avant le mariage. • • • • • • 254

L'Adullère eslla cause du Divorce. . . . . • 255

Il Y a aussi plu~ieul's Causes accidenlelles de froi­


deur, et la Première de ses causes esl le Com­
mu'n qui résulte de ce qu'il y a continuelle­
ment permission • . . . • . • • • . • • • 256

La Seconde des causes aceidenlelles de froideur,

c'est que la cohabitation avec le conjoinl, d'après


l'alliance et la loi, semble forcée et non libre. 257

La Troisieme des causes accidentelles de (roideur,

c'est l'afOrmation de la part de l'épouse, et des

propos sur l'amour par elle . . , •••• 258

La Quatrième des causes accidentelles de froideur,

c'est la pen~ée du mari, jour el nuit, que son


épouse veut; ct, de l'autre côlé, la pensée de
l'épouse, que son mari ne veut pas. • • • • 259

Selon que la froideur est dans le mental, elle est

aussi dans le corps; et, selon les accroissements


de celle froideur, les externes du corps sonl
aussi fermés. • • . • _. ' . •• . • • . 260

sim L'AMOU Ii èONJUGAL. 597


Numéro••

DES CAUSES D'AMOUR APPARENT, D'AMITIÉ APPARENTE, ET DE

FAVEUR DANS LES MARaGES

No, 271 à 292.

Daas le Monlle naturel, presque tous peuvent être


conjoints quant aux atlections externes, mais
non quant aux affections internes, si celles-ci
diffèrent et apparaissent. • • . • . • • • • . 272
Dans le Monde spirituel, tous sont conjoints se­
lon les affections inlernes, mais non selon les
affections externes, à moins que celles-ci ne
faslent un avec les alTections internes. . • • 273
Les affections, selon lesquelles les Mariages (j)lutri­
monia) sont communément contractés dans le _
Monde, sont externes. • • • • . • • . • . • .27 4
Mais si en elles il n'y a pas des affections internes
qui conjoignent les mentais, les liens du mariage
sont rompus dans la maison . . . . . . 275
CepeDdant les liens du mariage dans le Monde doi­
vent durer jusqu'à la lin de la vic de l'un des
époux. • • . . . . 276
Dans les mariages (Matrimonia,) dans lesquels le..
affections internes ne conjoignent pas, il y a
des affections elternes qui imitent les internes,
et consocient. . . o....... 277
De là, amour apparent, amitié apparente, et fa­
veur entre les époux. . • . . . . . . • 278
Ces Apparences sont des feintes conjugales, qui
sonllouables, parce qu'elles sont utiles et né­
cessaires. ' . ' . . . . . . . 279
Chez un homme (!lomo) Spirituel cODjoint à un
Naturel, ces feintes. conjugales tirent leur lIa­
gesse de la justice et du jugement. o.. 280
598 LES DfLICEi DE LA 'SAGESSE
Numéro••
Ces feintes conjugales chez les hommes nalu­
reIs tirent leur sagesse de la prudence, pour di·
verses raisons . • • . • • • . . • . • • . 281

.Elles sont pour les amendements et pour les con­


venances. . . . . • . • • • • • • • . • • 282

Elles sont pour conserver ('ordre dans les affaires


domestiques, ci pour le secours mutuel. • • • 283

Elles sont pour l'unanimité dans le soin des pe·


Lits enfants et dans l'éducation des enfants. . 28i
Elles sont pour la paix dans la maison . . • • 285

Elles sonl pour la réputation hors de Jo. mai­


son . . . . • . . . • . • • • . • • . • . 286

Elles sont pour diverses faveurs qu'on attend du


conjoint ou de ses parents; et ainsi par crainte
de perdre ces fa veurs. • • • . • . . • • . • 287

Elles sont pour faire excuser les défauts, et par


suite pour éviter le déshonneur. • • • • . • 288

Elles sont pour les réconciliations. • • . • . • 289

Si chez l'épouse la fal'eur ne cesse pas, quand


cesse la faculté chez le mari, il peut so former
une amiLié qui imite l'amitié conjugale quand
les époux vieillis~ent.. • . • • • • • . • • 290

Il Ya diverses espèces d'amour apparent et d'ami­


tié apparente enlre les époux, dont l'un estsub·
jugué, et par suite soumis à l'autre. • • • • 291

Il Ya dans le Monde des mal'iages infernaux en­


tre des époux qui sont intérieurement ennemis
acharnés, et e'térieurement comme amis trils­
unis. • • . . • . • . • • . . • • • • • • 292

SUR LtAMOUR CONJUGAL. 599


Namérol.

DES F1ANÇULLES ET DES NOCES

No, 295 à 314.

Le choix appartient à l'homme, el non à la femme. 296


Il faut que l'homme recherche el demande la
femme en mariage, et non vice vel'sâ, . . 297
Il faut que la femme consulte ses parents, ou ccux
qui lui tiennenllieu deparenls, el qu'ensuite elle
délihère en elle-même avaut de consentir.. 298,299
Après la déclaration du consentement, des gages
doivent être donn~s. • • . . • . • • . . • 300
Le consentement doit être affirmé et établi pHI' de
solennelles fiançailles. . . • • • . • . • 30l
Par les fiançailles l'un et l'autre sont préparés à
l'amour conjugal. . • • • . • : • • • • • 302
Par les fiançailles le menlal de l'un est conjoint
au mental de l'autl'e, afin que le mariage de
l'esprit se fasse avant le mariage du corps. • 303
Cela a lieu chez ceux qui pensent chastement des
mariages; il en est autrement chez ceux qui en
pensent inchastemenl. • • • • . • • • . . 304.
Pendant le temps des fiançailles il n'est pas per­
mis d'être conjoint corporellement. . • . 305
Quand le temps des fiançailles est complélé, des
noces doiven t être faites. . . • . . . . • . 306
Avant la célébration dei; nocl'.s, l'alliance conju­
gale doit être contractée en présence de lémoins, 307\
Le mariage doit êlre consacré par le prêtre. • • 308
Les Noces doivent être célébrées avec réjouissance 309
Après les Noces, le mariage de l'esprit deTient
aussi celui du corps, et ainsi le mariage est
complet. • • • • • • . • • • • ' . • • • . 310
Tel est l'ordre de l'amour conjugal avec ses
600 LES DÉLICES DE r..... SAGESSE
Numéros.
moyens depuis sa première chah'ur jlls~u'il son
'1 pre'nier /lambeau. • . • .• • . . • . • 311
L'amOllI' conjugal précipité sans orL!I'o et sans
des moyens d'ordre braie les moelles, et est
·consuroé. . • • • • • . . . • • . . . • • • 312
tes états des mentais de l'un et l'e l'autre, pro­
cédant dans un ordre successif, innnent dans
l'état du mariage; cependant, autrement chez
les spirituels, et autrement chez les natur~ls. 313
Il '1 a un ordre successif et un ordre simultané,et
celui-ci vient de celui· là, et est selon eelui-là 314

DES MARIAGES RÉITÉRÉS

No' 317 à 325.

Après la mort de l'un des époux, contractcr de


nouveau un mariage dépend du précédent amour
conjugal. . • • • • • . • • • • . • . • . . 318
Après la roort de l'un des époux, contracter de
nouveau un mariage dépend aussi de l'élat du
mariage dans lequel les époux ont vécu. • • 319
Pour ceul chez qui il n'y a pas eu d'amour vrai­
ment conjugal, il n'y a ni obstacle ni préjudice à
cQntracter de nouveau un mariage. • • • . • 320
Ceux qui ont vécu entre eux dan~ l'amourvraiment
conjugal, ne ,eulent pas de mariage réitéré, si
cc n'est pOUl' des raisons séparées d'avec l'amour
conjugal.. • . . • • . • . • • . • . • • • 3:::1
Autre est l'état du mariage d'un jeune homme
avec une vierge, et autre celui du mariage d'un
jeune homme a~ec une veuve· . • • ••• 322
Autre aussi est l'état du mariage d'un veuf avec
une vierge, et aulre celui du mariage d'un veuf
avec une veuve . . • . • • . . . • . • . • 323
SÙR L'AMOUR CONJUGAL. 50!
Numéro•.
Les variélés et les diversité de ces mariages, quant
à ('amour el à ses alldbuls, sonl innombra­
bles. • • . . . • . . . '. • • • . . • • • 324
L'état de veuve est plus fâcheux que celui de
veuf. . ... . • 325

DE LA POLYGHIIE

NOl 332 à 352.

Ce n'esl qu'avec une s~ule épouse qu'il peuL y


avoir Amour '(l'aiment conjugal, et par consé­
quent amitié vraiment conjugale, confiance,
puissance, el une conjonction des menlals telle,
que deux soient une seule chair'. . . . • •. 333, 334
Ainsi, ce n'est qu'avec une seule épouse que peu­
vent avoir lieu les Léalitudes célesles, les bon­
beurs spirituels, elles plaisirs naturels, auxq \Iels
il a élé .pourvu dès le commencemenl pour ceux
qui sont dans l'amour vraiment conjugal. • 335
Toutes ces choses ne peuvent exister que par le
Seigneur,seul; et elles n'existent que pour ceux
qui s'adressenl à Lui Seul, el vivent en même
temps selon ses préceptes. • • . • . • • . 335
Par conséquent l'amour vraiment conjugal avec
ses félicités, ne peut exisler que chez ceux qui
sonl de l'Église Chrélienne. , •. , . • • 337
De là vient qu'il n'esl permis à un Chélien de se
marier qu'à ulle seule épouse. • • • • • . 338
Si un Chrétien se marie à plusieuu épouses, il
commel non-seulement un adullère nalurel,
mai! aussi un adultère spirituel . . , . , . 339
Il a été permis à la Nalion lsraélile d'avoir plu­
sieurs épouses, parce que chez elle il n'~' avait
1. 34
602 LES DÉLICES DE LA 'AO~SSE
Numéros.
pas Église Chrétienne, et que par suite il ne
pouvait pas y avoir amour vraiment conjugal. 340
Aujourd'hui il esl permis aU1 Mahométans
d'avoir plusieurs épouses, parce qu'ils ne recon­
naissent point le Seigneur Jésus-Cbrist un avec
Jéhovah le Père, ni par conséquent pour Dieu
du Ciel et de la Terre, et qu'ainsi il. ne peu­
vent recevoir l'amour _vraiment conjugal .• ' . 34i
Le ciel des Mahométans est hors du Ciel Chrétien;
il est divisé en deux Cieux, l'un inférieur et l'au­
tre supérieur; et dans leur Ciel supérieur ne
sont élevés que ceux qui renoncent aux concu­
bines tll vivent IIvec une seule épouse. et qui re­
connais~ent noire Sei~neur comme égal à Dieu le
Père, et comme ayant reçu la domination sur
le I~iel et sur la Terre. . '. . . • . • •• 342 à 344
La Polygamie est une lasciveté. • . • ' •• 340
~bez les Polygames il ne peut y avoir ni chasleté,
ni pureté, ni sainteté conjugales . . • . • • 346
Le Polygame, tant qu'il reste Polygame, ne peut
devenir spirituel. • . . • • . • • • • . • 347
Ll\ Polygamie n'est point un pécbé chez ceux qui
vivent en elle d'après la religion . • • • • • 318
La Polygqmie n'est point un péché chez ceux qui
sont dans l'ignorance au sujet du Seigneur. 349, 350
Quoique Polygame~, ceux d'entre eux qui recon­
naissent un Dieu, et qui vivent par religion se·
Ion les lois civiles de lajuslice, sont sauvés •• 351
Mais nul des uns ni des autres ne peut être conso­
cié avec lés Anges dans les Cieux Chrétiens. 352
SUR L'AMOUR CONJUGAL 603
Numéros.

DE LA JALOUSIE

N0s 357 à 379.

Le Zèle, considéré en lui-même, esl comme le feu


embrasé de l'amour. • • . • . • . • . • • 358
L'embrasemenl ou la flamme decel amour, qui est
un zèle, est un embrasemenl ou une flamme
spiriluelle, ayanl son origine dans une infes·
tation et une altaque dirigées contre l'amour. 359 k 361
Le Zèle de l'homme esl lei qu'est son amour;
ainsi, aulre chez celui donll'amour est bon, et
aulre chez celui dont l'amour esl mauvais •• 362
Le Zèle de l'amour Lon el le Zèle de l'amour maU­
vais sont semblables dans les exlernes, mais ab­
solumenl différents dans les inlernes. . . • 363, 364
Le Zèle de l'amour bon' renferule dans ses inler­
nes l'amour el l'amitié; mais leZèle de l'amour
mauvais renferme dans ses inlernes la baine el
la vengeance. • • • • • • • • • • • • • . • 36.'>: 366
Le Zèle de l'Amour conjugal est appelé Jalousie. 367
La Jalousie est comme un feu embrasé cou Ire ceux
qui infestent l'amour avec le conjoint, et elle
esl comme une crainte horrible de la perle de
cet amour. • • • • • ' . . • . • • • . . . 368
11 Y a Jalousie spirituelle chez les monogames,
eL Jalousie nalurelle chez les polygames. . 369, 370
La Jalousie, chez ces époux qui s'aiment lendre­
ment, est une jusle douleur, d'après une raison
saine, par crainle que l'amour conjugal ne soiL
divisé, et ainsi ne périsse. • • • • . • . ' • 371, 372
La Jalousie, chez les époux qui ne s'aiment pas,
exisle pour plusieurs causes; chez quelques-uns
olle vient de diverses maladies du menlal •• 373 à 376
604 LES DÉLICES DE LA SAGESSE
NU1U6rol.
Chez d'aulres, il n'y a aucune Jalousie, el aussi
par diverses causes. 0 0 • 0 0 • 0 • • • • 376
Il y a aussi Jalousie à l'égard des mllllrceses, mais
non de même fJu'à l'égard des ~pouses. • • 377
Il y a aussi Jalousie chez les llétes el chez les oi­
seaux . • • . . • . • • . . . 0 • 0 • 0 • • 378
La Jalousie chez les hommes el chez les maris esl
autre que chez les femmes el chez les épol!'
ses. .. . . . . . . .. .. 379

OE LA CONJO:O!CTION DE L'AYOUR CO:'lJUGAL AVIlC

L'A~IOUI\ DES ENFANTS

N°' 385 à 414.


"
Deux Sphères universelles procèdent du Seigneur
pour conserver l'univers dans l'élal créé; l'une
eil la Sphère de procréalion, cl l'aulre est la
Sphère de proteclion des choses procréées.. 386
Ces deux Sphères universel:es font un avec la
Sphère de l'amour cJujugal el la Sphère de
j'amour des enfants. . • 0 • • • 387
0 • • • •

Ces deux Sphères innuenl universellemenl el


si ngulîèrel!lenl dans Ioules les choses du Ciel
el dans toules celles du Monde, depuis les pre­
miers jusqu'aux derniers . • • . • 388 à 390 0 •• 0

La Sphère de l'amOtlr des enfanls esl la sphère


de la prolection el de la suslentalion de ceux qui
ne peuvenl ni sc protéger ni se suslenter eUl·
mêmes. • 0 ••• 0 •••••• 391
0 • • • •

Celle Sphère affecle aussi bien les méchants que


les bons, el dispose chacun à aimer, à proté­
ger el à sustenter sa progéniture d'après le pro­
pre amour. • 0 • • • • • 0 • 0 •• 392 0 0 • •

Celle Sphère affecle principalemenl le sexe fémi·


BUR L'AMOUR CONJUGAL, 605
NlIID6r•••
nin, ainsi les mères, et d'après elles \e sexe mas­
culin ou les pères. • • • . • • • • • • • 393
Celle Sphère est aussi la sphère de l'innocence et
de la paix. • • • . • . • • • • • • • • • 394
La Sphère de l'innocence influe dans les enfants,
el par eUI dans les parents, et les affecte. • • 395
Elle influe aussi dans lell âmes des parenls, el se
conjoint avec la même sphère chelles enfants;
el elle esl principalement insinuée par le lou­
cher.. • . • • . . • • . • • • . • • • . . 396, 397
Au même degré où se rctire l'innoCl1nce chez les
enfants, l'affection et la conjonction diminuent
aussi, el cela sucoessivemenl jusqu'à la sépara-
lion. . . • • • • . . . • . . . . • . • • • 398
L'étal rationel lI'innocence el de paix chez les
parents à l'égard des enfants, consiste en ce que
pal' eux·mêmes ceux-ci nesavent ricn cl ne peu­
venl rien, mais qu'ils savenl et peuvent par les
autres, surloul par le père et par la mère; et
cct élat aussi so relire successivemcnt, 11 mesure
qu'ils savent el peuvent par eux-mêmes el non
par les auLI'es. . • . • • • • • • • • • • • 399
La Sphère de l'amour de procl'éation s'avance, en
ordre, de la fin par les causes dans lés effets,
ct fait des périodes par lesquelles la création esl
conservée dans l'état qui a été prévu, et auquel
il a été pourvu. . • • • • • • • • • . •• 400, 401
L'Amour des enfanls descend et ne monte pas. 402
Autre est l'élal de l'Amour chez les épouses
avant la conception, et autre il est après la con­
ception jusqu'à l'enfanlement • • • • • . • 403
L'Amour conjugal est conjoint chez les parents
avec l'amour dcs eufants par dcs causes spiri­
luelles, el de là par des C/luses ul1tul'elles. • • 404
1. 34"
606 LBR DtLICE8 DB LA IAGESSE
Numéro•.
L'Amour des jeunes enfants el des enfants est au­
tre chez les époux spirItuels, et autre cbez
les époux nalurels. • • • . • . . • • .• 405 à, 407
Chez les spirituels cet amour vient de l'intérieur
ou de l'antérieur, mais chcz (es nalurels il vienl
de l'extérieur ou du postérieur. • • • . . . 408
C'est de là que cet amour est cbez les époux qui
s'aimenl mutuellement, et aussi chez les époux
qui ne s'aiment nullement. • . • • . • • • 409
L'Amour des enfants reste après la mort, princi­
palement chez les femmes. . • . . . • • • HO
Les Enfants sont élevés par elles sous l'auspice du
Seigneur, et croissent en stature' et en intelli­
gence comme dans le Monde. • . • • • .• 411, 412
Là, il est pourvu par le Seigneur à ce que chez
eux l'innocence de l'enfance devienne l'irIOO­
cence de la sagesse. • • . . • . • • • " 413, 414

SECONDE PARTIE

DE L'OPPOSITION Dl! ,.'AMOUR SCORTATOIRl! ET

DI! L'AMOUR C01'lJUO.lL

NOl 423 à 44.3.


On ne sait pas quel est l'Amour scortatoire, à,moins
qu'on ne sache quel est l'Amour conjugal. • 424
L'Amour scortAtoire est oppo~é àl' Amour conjugal. 425
8UR L'AMOUR CONJUGAL. 607
Numéros,
L'Amour scorlatoireesl opposé à l'Amour conjugal,
comme l'homme natul'el, oonsidéré en lui-
même, est opposé à l'homme spirituel. • • • 426
L'Amour scorlatoire esl opposé à l'Amour oonju­
gal, comme la connexiofJ (connubium) du mal
et du faui est opposée au mariage du bien et àu
vrai. • • . • • • • • . . . • . • • • • •• 427, 428
De là l'Amour scortaloire est opposé à l'Amour
conjugal, comme l'Enfer est opposé au Cial. 429
L'impurelé de l'Enfer vient de l'Amour scorta·
taire, el la pureté du Ciel vient de l'Amour con­
jugal. • • • • • • • '.' • • . • '. . . . . 430
Pareillemenl, dans l'Église,,1'impureté et la pureté. 431
L'Amour scorlatoire fail de plus en plus l'hornlI!e
(homo) non homme (homo) al l'homme (vir) non
homme (ui/',) et l'Amour conjugal fail l'homme
(homo) de plus en plus homme (homo) ct homme
(vir).. • • • • • • • • • . . • • • . • " 432, 433
Il ya une Sphère de l'amour scorlatoire, et une
Sphère de l'amour conjugal. • • • • . ' • . 434
La Sphère de l'amour scortatoire monte de l'En­
fer, el la Sphère de l'amour conjugaldescend
du Ciel. • • • • • • • . . • • • • • • • • 435
Ces deux Sphères se rencontrenl l'une l'autre
dans l'un et l'autre Monde, mais ne se conjoi­
gnent point. • • • • . • . • • • • • • • • 436
Enlre ces deux Sphères il y a un équilibre, et
l'homme ast dans cel équilibre. . • • . . . 437
L'homme peul se Lourner vers la Sphère qui lui
platl, mais autant il sc tourne vers l'une, autant
il se détourne de l'aulre. • • • • . • • . . 438

.. . . . . . . . . . . . . .
L'une el l'au Ire Sphère porte avec elle des plai­
sirs. . • 439

Les plaisirs de l'amour scortatoire commenoent


608 LES VOLUPTÉS 011: LA FOU.
Nnméros.
par la chair, el apparliennenl à la chair, même
dans l'espriL j mais les plaisirs de l'amour con­
jugal commencenl dans l'e~pril, el apparLien­
nenl à l'espriL, même dans la chair. . • . . 440, 441
Les plaisirs de l'amour scorlaloire sonl les volup­
lésde la folie, mais les plaisirs de l'amour:con­
jugal sonl les délices de la sagesse. • • •. 442, 443

DE U FORNICATIO!f

Nos -H4. (bis) à 460.


La 1<'oruicJ.lion apparlüml à ('amour du sexe. • 445
L'Alllour du sexe, d'où vienl la fornication, prend
netissance quand un jeune homme commence à
penser et à agir d'après son propre entendemenl,
et que le son de sa voix commence à devenir
ma.le t • ,. .' • • • • • • • • 44.6
La fornicalion apparlienl il l'homme naturel. 447
La fornicalion est un désir libidineux (libido),
muis non le désir libidineux de l'adulLère.. 448, H9
Chez quelques-uns l'amour du sexe ne peul pas
sans dommages êlre lotalemenl empêché de
se produire en fornicalion. . . . . . ' . • 450
C'est pour cela que dans les cilés populeuses des
lieux de proslitulion sonl tolérés. • . . • • 4fl1
Le désir libidineux de forniquer esl léger, en
Ifl11t IlU'il a une tendance fi l'amour conju~al el
qu'il préfère cel amour. • • . • • • • • . 452
Le désir libidineux de forniquer esl grave, en
tunl qu'il a une lendance à ['adultère. • • . 453
Le désir libidineux de forniquer esl plus grave,
selon qu'il se tourne vers le désir ardenl dtls va­
riélés, el v~rs le désir ardenl de la déflora lion • 454
La sphère du désir libidineux de forniquer, lelle
SUR L'AMOUR SCORTATOIRE 609
Numéro•.
qu'elle est dans le commencement, lienl le mi­
lieu ehtre la sphère de l'amour scortaloire el la
sphère de l'amour conjugal, et fait équilibre. • 455
Il faut veiller avec soin à 'ce que l'amour conjugal
ne se perde pas par des fornications immodé­
rées et désordonnées. . • . . • • • • • • 456
Puisque le Conjugal d'un mari avec une épouse est
Je Trésor de la vie humaine, et le Réservoir de
la religion chrétienne. . • • •.. • • • •• 457,458
Chez ceux qui, pour diverses causes, ne peuvent
pas encore contracter mariage, et qui pour
cause de lubricité (de tempéramenl) nepeuvent
modérer le,; désirs libidineux, ce conjugal peut
être conservé, si l'amour vague du sexe est res­
treint à une seule mallresse. • . . • • • • 459
Le Pellicat est préférable à un vague désir libidi­
neux, pourvu qu'il ne soit pas formé avec plu­
sieurs maîtresses, ni avcc une vierge ou une
fille intacte, ni él.vec une femme mariée, et qu'il
soit tenu séparé de l'amouI' conjugal. • . • • 460

Du CONCUBIN.'GE

Nos 462 à 4.76.

Il Y a deux genre,; de Concubinage, qui diffèrent


beaucoup entre eux; l'un conjointement avec
l'épouse, l'aulre séparément d'avec l'épouse. ~63
Le Concubinage conjointement avec l'épouse n'est
nullement permis aux Chrétiens, et il est détes­
table. . . ' • • • • • • • . . • • . . • • 464
C'est une Polygamie qui a étécondamnée, et doit
être condamnée par le monde Chrétien. • . 465
C'est une Scorlation, par laquellele Conjugal, qui
610 LES VOLUPTÉS DE LA FOLIE
Numérol.
esL le plus précieux Joyau de la vie Chrétienne,
e8L détruit.. • • • . • • • • • . • • • • . 4.66
Le Concubinage sépnrémenL d'avec l'épouse, quand
il atlieulpour des causes légilimes, justes et vrai­
ment consciencieuses, n'est point illicite. • • 467
Les causes légilimes de ce Concubinage sont les
causes légitimes du divorce, quand l'épouse né­
anmoins est relenue à la maison. • • • •• 468, 469
Les causes jusles de ce Concubinage sont les cau­
ses justes de la séparation de lil. • . • . • • 470
Les causes consciencieuses de ce Concubinage
sont réelles ou non réelles. • • • . ' • • • n1
Les causes consciencieuses réelles sont celles qui
sont fondées sur le jUSLP.. • •• • • . • • 472, 473
Les causes consciencieuses non réelles sont celles
qui ne sont pas fondées sur le juste, bien qu'elles
le soient sur l'apparence du ju.ste. • . • • • 474
Ceux qui sont dans ce Concubinage par des causes
légiLimes, justes el consciencieuses réelles, peu­
vent être en même temps dans l'amour conju­
gal. . . . . . . . . .. • 475
Tant que ce Concubinage continue, la conjonc­
tion actuelle avec l'épouse n'esl point permise. 476

DES ADULTÈRES, DE LEURS GENRES ET DE LEURS DEGRÉS

Nos 478 à 499.


Il Y 1\ trois Genres d'adultères, le Simple, le Double
et le Triple. • • • . . • • • • • • • • • • 479
L'Adultère simple est celui d'un homme céliba­
taire avec l'épouse d'un aulre, ou d'une femme
non mariée avec le mari d'un autre. • ' . . 480, 481
L'Adu Itère double est celui d'un mari avec l'épouse
d'un autre, ou d'uneépouse avec le mari d'une
au tre. . • • • • • • • • . • . . • • • •. 482, 483
SUR L'AMOUR SCORTATOIRE. 6ft
Num6rol.
L'Adultère triple est avec les consanguins. . • 484
Il Ya pour les adullêres quatre Oegr6s, selon les­
quels se font leurs dénominations, leurs inculpa­
tions, et après la mort leurs imputations. • 485
Les Ad ullères du premier degré sont les adultères
d'ignorance, lesquels sont commis par ceUl: qui
ne peuvent pas encore ou qui ne peuvent pas
du toutcon~uller l'entendement,ni par consé­
quent les réprimer....... . . . 486
Les Adultères commis par eux sont légers. • . 487
Les Adullères du second degré sont les adultè­
res de désir libidineux, lesquels sont commis
par ceu qui, il est vrai, peuvent consuller l'en­
tendement, mais qui par des causes contingen­
tes ne le peuvent pait dans ces moments. . • 488
Les Adullères commis par eux sont imputatoires,
selon que dans la ~uile l'entendement les fa·
vorise ou ne les favorise point. • • • • • • 489
Les Adultères du troisième degré sont les adul­
tères de la raison, lesquels sont commis par
ceux qui confirment par l'entendement que ce
ne sont point des maux de péché. • • •." • 490
Les Adultères commis par eux sont graves, et
sont imputés selon les confirmations. • • • • 491
Les Adultères du quatrième degré sont les adul­
tèreli de la volonté, lesquels sont commis par
ceux qui les considèrent commeliciles et agréa­
bles, et qui ne les croient pas d'une telle im­
portance qu'on doive à leur égard consulter
l'entendement. ••• " " . • • • • • • " • 492
Lea Adultères commis par eux sont très-graves,
et leur sont imput6s comme maux de propos dé.
terminé, et restent en eux comme délits. • • 493
Les Adultères du troisième et du quatrième de­
612 LES VOLU PTf:S OF. LA l'OLlE
Numéroi.

gré sonl des maux de péché, selon la quanlité


eL la qualité de l'entendement et de la volonté
en eux, soit qu'ils soient commis en acte, ou
qu'ils ne soient pai commis en acte. • . • • 494
Les Adultères par propoll déterminé de la vo­
lonlé, et les adultères parconfirmation de l'en­
tendement, rendent les hommes nalur'els, sen­
suels et corporels. • • • . . . • . • . " 495, 496
C'est au poinl, qu'enlin ils rejellellt loin d'eux
toutes les choses de l'Église Cl de la Religion. 497
Cependant ils jouissent toujours de la rationalité
humaine comme les autres. • • • . • . • 498
Mais ils se servent de llelle ralionalilé quand ils
sont dans les externes, et ils en abusenl quand
ils sont dans leurs internes. • • • • • • • • 499

Du DÉslll LlBIllINIlUX DE DtiFLonU'lüN


N°' 501 à 505.

De l'état de vierge ou de femme intacte ayant le


mariage el après le mariage. • • . • • • • 502
La Virginité est la couronne de la chasleté, et Je
gage de l'amour conjugal. • • • . • • • . • 503
La défloration sans but de mariage est une infamie
de brigand. • . • • • • • . . • • • . • • 50/1
Le sorl de ceux qui onl confirmé chez eux que
le désir libidineux de défloration n'est point un
mal de V6ché est dur après la mOI'l. • • • • 505

Du DÉsllI LIBIDINEUX DE 'VAl\lÉTÉS

Nos 506 à 510.

Par le Désir liLidineux de variétés il esl entendu


le désir libidineux d'une scortlltion loul à l'ail
dissolue. • • • . • • • • • • • . • . • • . 507
SUR L'AMOUR SCORTATOIRE. 613
Nllm~ros.

Ce Désir libidineux est un amoul' et en même


temps un dédain pOUl' le sexe. • • • . • • • 508
Ce Désir libidineux anéantit entièremen t .l'amour
conj ugal chez soi. • • • • • • • • • . . . 509
Le sort de ceux qui s'abandonnent à ce désir li­
bidineux est misérable après la morl, parce
qu'en eux il n'y a pas l'intime de la vie. • • 5iO

Du DÉsIR LlDlDINEUX DI! VIOL

NOl 511,512.

Du DÉsIR LlBlDlNEUX DE SÉDUIRE LES bNOCENCES

Nol 513, 514.

DE LoI. CORREspo~nANCE DES SCORTATIONS AVEC LA


VIOLATIO:"( nu MAillAGE SPIIIITUEL

No' 515 il 520.

DE l.'hIPUTATION DE L'UN ET DE L'A UTIlE A~lOUR, LE


SCORTATOll\E ET LE CONJUGAL

Nos 523 à 531.

A chacun, après la mort, est imputé le mal dans


lequel il est; pareillement le bien • • • . • • 524
La ll'unscl'iption du bien d'une persllnne dans
uneautre est impossible • • • . • • . • • • 525
L'Imputation, si pal' elle on entend une telle
transcription, est un vain mot . . . • • • • • 526
Le mal ou le bien est imputé à chacun selon la
qualité de sa volonlé, et selon la qualité de son
entendement.. • . • • • • . • . . . • •• 527à5Z9
Ainsi à chacun est imputé l'amour scortatoire • 530
Ainsi à chaeun est imputé l'amour conjugal •• 53~
1. 35
------------- ---
TABLE DES MÉMORABLES

Numéro!.

L'Amour Conjugal vu dans sa forme chez deux


époux descendus du Ciel dans un char. •• 42, 43
Trois Esprils nOTices de notre Monde recevant
des informations sur les Mariagcs dans le Ciel. 44
De l'Arnoul' chasle du sexe • • • • • . • , • • 55
Du Temple de la Sagesse, où les causes de la
beauté du sexe féminin sont expo~ées par des
sages. . . . . . . . • • . . • . . . . . . 56

De l'Amour Conjugal chez ceux fjui ont vécu


dans le siècle d'or. . . • • • . . • . • • • 75
De l'Arnoul' Conjugal cbez ceux (lui ont vécu dans
le siècle d'argent. , • • . • • . , • • • • 76
De l',-\mour Conjugal chez ceux ,qui ont vécu
dans le siècle d'aimin. • . . • • . • • . • 77
De l'Arnoul' Conjugal chez ceux qui ont vécu
tians le siècle de fer. • . ' . . • • • • . • 78
De l'Amour Conjugal chez ceux qui ont vécu
aprè3 ces siècles. . ' • • • . . • • . • .• 79, 80
De la glorification du Seigneur p~r les Anges
dans les Cieux, à cause de son avènement, et
à cause de l'amour conjugal alors. • . • • 8i
Des Préceptes de la Nouvelle l~glise. • • . . • 82
De l'origine de l'Amour Conjugal, et de sa vertu
ou puissance, examinées par des sages con­
voqués du monde européen. • . • • • •• i03 à IH
D'un Papier envoyé du Ciel sur la 'Ierre, sur le­
quel était écril : Mariage du bien et du vrai. 115
Cc fjue c'est que l'image et la ressemblance de
Dieu, et ce que c'est que l'arbre de vie et l'ar­
bre de la science du bien et du mal. . •• i32 à 136
616 LES DÉLICES DE LA SAGESSE
Numéro.,
Conversation avec deux Anges du troisième Ciel
su l' l'amour conj ugal dans cc Ciel. • • • • • 137
Des Anciens dans la Grèce; ils demandllnt à de
nOUV6:1UX venus ce qu'il y a de nouveau cie la
terre. - Hommes tl'OUVISS dalis les bois. • 15l(Lis)à 154
De la Pluie d'or eL du Palais où des épouses
pariaienL de di ver"es choses eoneel'nant ['amouI'
conjugal.. • . . • • • • . • . . • • • •. 15') (bis)
Opinion des anciens Sophi de la Grèce SUl' la vie
des hommes après la morL . • • • • '. • . • 182
Du Jardin nuptial, appelé Adramandoni, ail il y
euL une eonvCI'sation sur ['Influx de l'amour
conj agal • • . . • . . . • . . • . • . • . ~83
Déclaration des anciens Sophi de la Grèce relati­
vement aux fonctions dans le Ciel. . . • •• 207
De la Pluie d'or et du Palais oil, de nouveau, des
épouses parlent de l'amour conjugal • • • . • 208
Des Juges d'amitié, au sujeL desquels on criait:
oqu'ils sont iusks !. . . . . • • • 231
Des Raisonneurs, au sujet desquels on criait: 0
qu'ils sont érudits!. • • • . • • . 232
Des ConlJrmateurs, au sujet desquels on criait;
o qu'ils sont sages!. • • • . . . • . • • . 233
De ceux qui sont dans l',lmoul' de dominer cl'après
l'amour de soi . • . . • . • • • • . • • . . 261 à266
De ceux qui sont dans l'amour de posséder Lou tes
les choses du monde ••• 2G7, 268
De Lucifer. • . . • • • • • . • . . • • . • 260
De la fl'oideur conjugale . • • • • . • . , •• 270
De sept épousos assises daus un Partel're de l'O­
ses, et parlant de diverses choses qui concer­
nent l'amour conjugal. • • . • ' . . ••• 293
Des mêmes épouses, dans un Bosquet de roses~
conversant SUl' la prudence des Femmes •• 201
SUR L'A~IOUn CONJUGAL. 6i7
Numéros.
Examen de cette question: Qu'est-ce que [' ,lme,
et quelle en est la qualité? • • , . • • . . 315
D'un J:udin, où il y cul une conversation sur la
Divine Providence au sujet des mariages. . • 318
De la différence entre le Spirituel et le Naturel. 326 à 329
Examen de ces questions: Si une femme, qui
s'aime à cause de sa beauté, aime son mari j
p,t si un Inari, qui s'aime à canse de son intel-
ligence, aime son épouse. . • . • • . • . 330, 331
De la propre prudence. . • . . ' • • • •• ,353
De la faculté perpétuclle d'aimer son épouse dans
le Ciel. • • • • • . • . ' . • . • . 355, 356
Examcn de cclle question: La Nature appar-
tient-elle à la Vie, ou la Vic (1ppartient-elle à
la Nature? [,uis aussi sur le Cenlre etl'Élendue
de la Vie et de la Nalure. 380
Orateurs donnanl leur sentiment sur l'ol'igine de
la beauté du sexe féminin. 381 à 384
Que loules les choses qui existent et sont failes
dans le Monde natul'el, viennent du Seigneur
par le Monde spirituel. ·H5H22
Anges qui ne savaient pas ce quo c'csl que la scor-
lalion. 4Vl
Sur le Plaisir; c'est l'universel du Ciel el de
l'Enfer. 461
Sur un Adultère élevé nu Ciel; il Y \'il le COIl-
trail'c dc ce qu'il y avail. 477
De trois Prêt l'CS que des Adulll'res accusaient. 500
SUI' les Adultères de propos délibéré et par con-
firmation; ils ne reconnaissent aucune chose
du Ciel et de l'Église. 521,522
Des choses nouvelles révélées pal' le Seigneur. 532
TABLE

ALPHABÉTIQUE E'l' ANALyrIQUE

Les Chiffres renvoienL aux Numéros et non aux PaSa•• Sig ... est l'ab''éviation d.
signifie ou ,le signitien/,
L'aeeepLion ù.n.laquelle cerLain. mot. doivent "tre pris est pr"sentée en Obsl!T'vatioll.

AnElLLES (merveillesdes), 419. OBS,. Cette expl'cssien a été empl?yée


ABOMINATION DF. LA DÉSOLATION pour dlSLmguer Act"allte~ de, Realtter,
(l')
. '
_ Mattb, XXIV, 15 _ dent l'Auteur se sert.us~'.; amsl e~tre
"fi' ! en actual,té ot en "eal,te Il y ala morne
s!gn. la lalsl cahon e~ la pnva- ,iistinction qu'entre actuel, pris dans Je
llOn totale de toul vrai, 80. sens philosophique, et réel.
AnoNDANCE. Cbez les hommes
il y a alJOndance selon l'amour ACUTION. La purificaLion spi­
de propager les vrais de leur sa- l'itue\le de l'amour conjugLll
gesse, el selon l'amour de faire peut être comparée à la purin­
des usages, 220. Celle abo n- calioll des e6prils nal u:'els, eITec­
dance varie chez eux tanl selon tuée par les chimisles, et
les étals de leur menlal 'lue se- nommée acution, 145.
Ion les élals de leur COI'pS, 221. ADUL Ce que c'est que le pé­
ABSF.:oICE. Commenl l'abser.ce chéd'Adam, 444. Erreur de ceux
a lieu dans le mOllde spiriluel, qui croienl qu'Ad,1lO a été sage
17-1, et a faille bien par lui-même,
AC'flON, Dans toule conjonc- et que cc fut là son élat d'inté­
Lion par amour il doit y avoir grilé, 135. Le mal dans lcquel
aClion, réception el réaction, chaque homme nait ne vienl pas
293. Les actions découlenl de d'Adam par bérita~e, mais il
la volonlé qui en elle-même esl vient des parenls, 525. Si l'on
spirituelle, 220. croit que le délil d'Adam a été
ACTlYlTÉ (l') esl une des verlus inscrit dans toul le i\enre bu­
morales qui ooncel'llentla vie et muin, c'est parce qu'il en est
entrcnt dans la vie, 164. L'acli- peu qui réfléchissent chez eux
vité de la vie faille sens du plal- sur quelque mal, etlJui par suite
sir, 4oj, L'inOux de l'amolir el le connaissenl, 525. Dans la
de la sagesse du Seigneur es! langue hébraïque Adam et
l'uClivllé même d'où procède Homme sont un même mol,
toul plaisir, 461. Les activilésl56 (his).
el les vivueil6s de la vic éma- ADJONCTION (l') de l'ftme et du
nenldel'amour conjugal comme menlal de l'un des époux à l'âme
d'une source, 249. el au menlal de l'autre est uno
ACTUALIT1J (en),66,98,178,elo. adjonction aCluelle, qui Ile peut'
2
nullement être dissoute, 321. grave que l'adultère de la vo­
Celle adjonction est voisine el Ion té, 490. Accessoire5 de l'a­
proche selon l'amour, et an'ive dullèrequi l'aggravcnl, 454, L'a­
au conlact chez ceux qui sont dullère est la cause du divorce,
dans l'amour vraiment conjugal, 255. Représenlatif horrible de
158 j elle peUL être appelée co- l'aduILère, 521. - L'adulLère
habitation spirituelle, et elle a spirlluel est la connexion (con­
lieu chez les époux q,ui s'aimenL nubium) du mal et du faux,
tendrement, quelqu'éloignés 520.
qu'ils soient de cor"s, 158. ADuLTlmEs (Adulteri). Dès
ADMINISTRA'fIO:O<S dans le qu'un homme devient en acLua­
monde spirituel, 207. Elles y lilé adulLère, le ciel lui est
sont admirables, 207, fermé, 500. Les adultères de-
ADOLESCENCE. Dans le ciel, on viennent de plus en plus non
demeure à éternité dans l'éLal hommes, 432. Il Y a quai re
de l'adolescence, 356, - roi/' genres d'adulLères : 10 Les adnl­
AGE. Lères de propos déterminé, à
AOûtlElI. Pourquoi les anciens, savoir, ceux qui le sont d'après
en adorant, tournaient la face le désir libidineux de la volonté;
vers le soleil levant. 342. 20 les adultères par confirma­
AIHIAM'NDûNI. C'est le nom lion, ceux qui le sont d'après la
d'un Jardin dans le monde spi- la persunsion de l'entendement;
rituel; ce mot y signitie le dé- 30 les adullères par délibéra­
lice de l'amour conjugal, 183, lion, ceux qui le SODI d'après
ADULTÈRE (Adulterium). Par les amorces des S(lns; 40 les
l'adullère il esl entendu une adulLèressansdélibél'alion,ceux
scortation opposée au maria~e, qui n'ont pas la facullé ou n'oot
480. Combien esl horrible l'a- pas la liberté de consulter l'en­
dulLère! 483. Les adulLères sonl tendement, 432. Ceux des deux
le complexe de lous les maux, premiers genres deviennenl de
356, L'enfer toul entier est ap- plus en plus non hommes, mais
pelé adultère; pourquoi? 520. ceux c1es deu,x derniers genres
Il y a l'adultère simple, l'Ildul- deviennent hommes, à mesure
tère double et l'adultèl'e triple, qu'ils sC) relirenl de leurs er­
478 à 48Uly a POUt' les adullè- l'eurs, Ij32. Raisonnements des
res quatre degrés,selon lesquelij adultères, 500. '1'oUI ce qui esl
se foot leurs dénominations, inlmonde dans l'enfer vient des
leurs inculpations, et après la adullèl'es, 500, 477. Celui qui
mort leurs imputations, 485 il esl dans l'adultère spirituel est
499; t o Adultères d'ignorllnce, aussi daos l'adultère naturel,
etc., 486, 487; 20 Adullères de 520.
désil' libidineux, etc., 488,489; AFFECTER. '
30 Adultères de la raison ou de 0 .., Cc mot est l.ris dans l'acception
l'entendement, etc., 1.90, 491; d'imprimer une alreetion, bonne ou mau­
40 Adullères de la volonté, elc" vaise.
492, 493. Quels sont les adul- AFFECTIONS (lcs) ne sont autre
tèt'es de la raison ou de l'enlen- chose que des dérivalions lle
demenl; et quels sonllesadul· l'amour; elles forment la vo­
tères de la volonlé? 490, L'a- lonté, elle!'> la font et la com­
dultèro de la raison est moins posenl, 197. Toule alfection de
3
l'amour est une propriélé do la même par leurs face!, el des

volonlé, Cl\r ce quc l'hommc vlîlemenls leul' sonl. dispensés

aime il le vcul aussi, 196. Cha- d'après l'aOection el selon l'af­

que aJfecliun parle avec elle son l'eclion, 12.

plaisir 272. Les affecllons avec AHL1CTlON (l') grande,­

les pe~sées qui en dérivent ap- Mal~I~. XXIV, .21" - sign. l'étal

parlienllent au mental, el le~ de 1 Egll:,e Inleste de maux el

scnsations avec les voluptés qui de faux, 80.

en dérivenl apparliennenl au AFFLUX, 293.

corps, 273. Dans le monde na- , .

turel presque tou, peuvenl êtrp 0 ... Lafilu.' e,t ce qnl co.ule. sur, ou

conJ'oinls (IUant aux all'ections vas, ct rc,to orùlDlurernent 0 1 exlorleur

. ... . . sans pénHl'er mlérleul'cml!nt, - A. C.


eXler~eS, ~JaIS non qual.l aux N0 7955. _ L'Emux e,t co qui coulo d• .­
alfecllons Internes, Si celleS-CI il sc clil ordinairement d. ce qui vient d.
diffèrent el apparaissenl, 272. bas en haut; oinsi, de cc qui sort de l'cn­
Dans le monde spirituel tous fer. - L'inllu< est ce qui coule da"s, ou
sonl conjoints selon les affec- cc qui p,énbll'e iule~iellrernent,.'i toule­
1ions inlernes mais non selo n folS il- n y a pOint dobstacle; li se dll;
les affections ~xlernes, à moins ordi~'airoll1enl d~ ee ,qui vient d'cnhaut ;
. (l 'unSl du clcl, (: est-u due. du Selgneur
li ue. ce II es-cI ne a~sen un.<I vec al' 10 ciel.
les 1nlemes, 273. Les ntTcCllons, P
selon leSQuelles les m3riages AFIIICA1N plus perspicace que
sonl communément conlractés les savants d'gUl'ope, H4.
dans le monde, sonl exlernes, AGES. Les Ages de la vic de
274 ; mais si en elles il n'y a l'bomme sonl appelés enfance,
pas des affections internes qui jeunesse, adolescence, virilité
conjoignènt les mentaIs, les el vieillesse, 185. L'inégalité
liens du mariage sont rompus d'ùges amène la froideur Jans
dans la maison, 275. Ch('z les les mariages, 250. Dans les
époux, pal' les alT'cctions inlel'- cieux il n'y a point d'inégalilé
nes il esl entendu les inclina- d'flges, tousy sont dans la fleur
lions mutuelles Qui dans le Jllûn- de la jeunesse, el y rcstenl éler­
tal de l'un el de l'autre viennent nellement, 250. Age ou siècle
du ciel, et pnr les affections ex- d'or, 75. Age ou siècle d'argcnt,
ternes il esl entendu les incli r76. Age ou siècle d'airain, 77.
nalions qui dans le menlal de Age ou siècle de fer, 78. Ageou
l'un el de l'autre viennenl du siècle de fer mêlé d'argile, 79.
monde, 277. Par la morl les ÂGNEAUX (les), dans le monde
affections exlernes suivenl le spiriluel, sont des formes l'Cp ré­
cor'ps cl sont ensevelies avec lui, senlatives de l'élat d'innocence
. il ne reste que crlles qui sonl et de paix des habitants, 75.
cohérentes avec les internes, Les fOl'mes d'animaux, sous les­
320. Les femmes onl élé créées Quelles s'y présentent à la vue
pal' le Sei~neur affections de la les chasles plaisirs de l'amour
sages,e des hommes, 56. L"af- conJugal,sont des agneaux,elc.,
feclion de la sagesse esl la 4.:30. Le Seigneur d'après l'inno­
beaul!' même, 56. 'l'uus Irs anges cailee est appelé Agneau, 394..
sunl, de, affl'ctions de l'amour AIMEll. Une femme qui s'aime
dans u~e l'orm~ humaine, 4~; à cause de sa bpauté, peut-elle
l'affectIOn domlOantc brilleellc- aimer son mari? 330. Un mari
1. 85'
4
qui s'aime à cause de son in- cl l'en veloppe de celle ~me vient
lelligence peuL-il aimer son de la mèl'e, 206, 238. l1ans la
épouse? 331. semenceilyal'fllne de l'homme,
AIIIAIN (l') sigll. le bien natu- 483; elle y est en parfaile furme
rel, 77. - Siècle ou âge d'ai- humaine, voilée de subslances
rain, 77. \l'enlre les plus pures de la na-
ALCOOL. La sagesse purifiée ture, d'après lesquelles est for­
peuL êlre comparée à l'alcool, mé te corps dans l'utérus ue la
qui esl l'espl'il l'ectilié au plus mère, 183. Le vrai de l'âme est
haul degré, 14.5. l'origine de la seiIlence, 220.
ALCORAN, 34.2. Par l'elfort de propai{aliou,illsi-
ALI~lENTS. O:lns le ciel, de lé en elle,l',îmeenlièreseforme,
même que dans le monde, il y s'enveloppe el drvient semence,
a des aliments el des boissons, 220. Elle esl pleinr,menl dans
6. - Voir NOURRITURE. les réceplacles les plus pel ils,
ALLE~IAG~E, 380. qui sont tes semences, de même
ALLEMANllS,t03,109. qu'clle e!t dans son réceplacle
ALLIANCE (1') sign.la conjonc- le plus grand, lllli esl le corps,
lion, 128. La Pal'ole esl appelée 220 ; car l'âme esl une subs­
l'Allianee, ancienne et nouvelle, lance spiriluelle, pOlir lafjuelle
parce qu'elle esl le médium LIe Il y a, non pas extension, mais
conjonclion, 128. - Alliance implélion, et de laquelle il n'est
de Jéhovah avec les cieux. 75. pas pris de ral'Iies, mais il y a
ALPHA (l') el l'Oméga. Pour- prodllctio:l du lout, sans la
quoi Je Seigneur esl appelé moindre pel'le de ce loul, 220.
ainsi, 32G. Par son ol'igine ('âme de chaque
ALPHABET (l') dans le monde homme esl célesle, etl'eçoil du
spiriluel; chaque lellrc y si- Seigneur immél1ialerrwnl J'io­
gnilic quelque sens, 326. !lux, 482. L'âme el te mental
Ai\IIlASSADEURLliscutunt, L1ans sonl l'homme, ear l'uue el l'au­
le monde spil'iluel, avec deux tre constituenl l'espril qui vil
prêtres sur la prudence hu- après ta mort, et qui esl dans
Inaine, 351. une parfaile l'orme hurnainEl,
AME (1') est l'intime d" 260, L'âme fait non-seul(~rnenl
l'homme, 101, 158, 20G. Elle les inlimes do la tèle, mais aussi
n'est poml la vie, mais elle est les inlillles du corps, el il en est
le plus proche réceptacle de la ,je m(\me dU"menlal, 178. L'âme
vie procédanl de Dieu, et ainsi elle men lai s'adjoignent élroi­
l'habitacle de Dieu, 315. Elleesl lemenl à la chairdu corps pour
la l'orme de loules les choses qui opérer el produire leurs eff~ls,
apparliennenllll'amour el de 178. Ame masculine, 220. Com­
loules celles qui apparlicnnent menl pal' ['àme virile est pro­
à la sagesse, 315. ;;;1Ie esl la pagé le l'érninin, 220. Comment
forme de /;Jquelle rien ne peul se l'ail "union des âmes des
êlre rell'ilnché,elàlaquellerien l'\pOUx, 172, - Vou' MENTAL,
ne peul êlre ajoulé, el elle esl 03S.
la forme intime d'c loules les AMIS. Après la morl les amis
formes du COl'pS én"tÎcr, 315. se l'cll'ouvent, ell'essouvienncnt
Propagalion de l'âme, 220, 245. de leur$ amiliés dans le monde
L'Ame de l'enfant vient du père, précédent i mais si leur union
5
ne provient que des affeclions vant dans les sujets, est sentie
el ternes, plus tard ils se sépa- comme amour,235. L'amour ré­
rent, et ils ne se voient plus el side dans la volonté de l'homme;
ne so connaissent plus, Zi3. il est dahs la v(\IOnlé comme un
AMITIÉ (l') est une des vel'tus feu, et dans l'enlendement
mOl'ales qui conct>rnenlla vie el comme une fiamme, 360. L'a­
cnlrent dans la vie, 164. L'ami- mour nc peut qu'aimer', et s'unir
tlé s'accroit chez ceux qui sonl pour être aimé à son tour; son
dans l'amour vraÏln~nt conjugal, essence et sa vie ne sont pas au­
2'14. L'amitié intime est dans tre chose, 160. Il est lei, qu'il
l'nmour conjugal et en dérive, veut communiquer des joies Il
180. L'amitié intime appartient un autre qu'il aimede tout cœur,
il la poitrine, 180. L'amitié de el mê'ne les lui transférer, et par
l'amour conjugal dilfère L1eau- là y troll ver lui-même les sien­
coup de l'amitié de tout aulre nes, ·180. L'amour de l'homme
amour, 214. Lcs amitiés llppa- est sa vie mêmc, non-seulement
rcnles entre les époux sont une la vie commune de tout son
conséquenee de l'allianco con- corps, et la vie communt> de
jugale contraclée pour durer loutes ses pensées, mais même
. jusqu'à la On de la vie, 2i8, Il la vie de tous les sinl-:uliers du
ya diverses espèces d'amitié ap-I corps etdes pensées, 34, L'hom­
parente .cntr'e les époux, dont roe est tel ~u'est son amour,
l'un est subjugué et par suite ct non tcl qu est son enlenJe­
soumis à l'autre, 291. LJ ilfél'en ce menl, parce que l'amourenl raine
entre l'amitié cvnjugale et l'a- facilcment de son côté l'enten­
mitié senile dans les mariages, dement, et le soumet, 269, Dans
248. Il peut y avoir entre de tout amour il y a crainteet dou­
vieux époux une amitiéqui imitl'· leur; il Y a Cl'ainle qu'i! ne pé­
l'amour conju~al ; dans quelles rissll, et douleur s'il péril, 3iL
circonstances? 290. Aucun amour ne peut ,jamais
AMOUR (l') est l'êtl'e ou l'es- devenir absolument pur cbez
selice de la vie de l'homme, 36, les hommes, ni chez les anges,
~6. 358; il est l'homme lui- 71,146.
même, 36, Il est la chaleur de AMOlill CONJUGAL(I') esll'amour
III vie de l'homme, ou sa chaleu l' fondumenlal de lous les amours
vitale, 34,359. L'amour eSll'ac- célestes et spirituols, et par con·
tif même de la vie, 183 j il vil séquent de tous les amours na·
par le plaisir, 18. Chaque amour turels,65, -143, 2/10. Il est comme
a son plaisir, 18. Tout amour un pèl'e, et tous les autres
est lei, qu'il éclate en indigna- IImours sont comme une lignée,
tion, et en eolèl'e, el même en 65. L'amour conjugal dans son
fureur, quand il est troublé dans essence n'est autl'e chose que la
ses plaisil's, 358, Un amour sans volonlé ou le désir q'le deul:
ses p1<dsirs n'est rien, 42i, L'a- soiont un, c'est·à-rlire, que deux
mour esl le feu spirituel, 235. vies deviennent une seule vie,
L'amonr n'est autre chose !lUf' 215; il n'est autre chose que la
la chaleur spirituelle, liranlson conjonclion de l'amour ct de la
ori~ine du feu du Soleil angé- sagesse, 65. L'origino même de
lique, qui est le pur Amour, cet amour réside dans les inli­
358. La chaleur spiri1l1elle, li- mes chez l'homme, c'est-à-dire)
5
dans son âme, 238, 466; celle Quelles sont les délices de l'a­
origine vient du mariage du bien rnour; conjugal, 69. Quand se
et du vrai, 60, 83 à. 102, 103, forme l'amour conjugal, 162. Il
143. Cet amour est céleste, spi- a correspondance de l'amour
rilucl et sainl, parce qu'il est conjugal avec le mariage du Sei­
d'une ori~ine céleste, spil'ituelle Kl1Cur et de n,glise, 62, 14.3,
et sainle, 51. L'amour conjugal L'amour conjugal esl selon l'é­
commence parl'amour du sexe, lat de l'E~lise, parce qu'il est
mais ce n'est pas de lui quïl selon l'élat de la sa~esse chez
Mît, 98, Dans son origoine l'a- l'homme, 130, Les élats dc ['a­
mour conjugal esl le jeu de la mour conjugalsonll'innocence,
sagesse et de l'amour, 75. L'a- la paix, la tranquillil~, l'amitié
mour conjugal est eéle'lte chez intime, la pleine confiance, elc"
les anges du ciel suprême, ct il 180. L'amour conjugal est d'une
est spirilUl'1 chez les anl,(es au- variété inünie, 51. Bxpérienccs
dessous de ce ciel, 54. Chaque qui atteslent que "amour con·
ange a l'amour conjugal avec sa jugal est au-dessus de l'amour
force, sa puissance el ses déli- de soi, de l'amour du monde, el
ces, ~elon l'étude de l'usage réel même de l'amour de la vie,
dans lequel il est, 207, Dans l'a- 3'33, L'amour conjugal est si ra­
mour conjugal onl élé rassem- re aujourd'hui, qu'on ne sait
blées toules les joies et toules pas quel il esl, et qu'on sail à.
les délices, depuis les premièrQ~ peine qu'il exisle, 5<J, L'amour
jusqu'aux dernièrcs, 68, D'où conjugal, lei qu'il a élé chez lcs
viennenl les délices de l'amour anciens, 1>era ressuscité par le
conjugal, qui sont innombrables ~eigueur, 78, 81. L'lImour con­
el ineffables, ~83, Con~idél'é en jugal est selon la l'eliKion chez
lui-même, cet amoul' n'est liU- l'bomme, spiriluel chez lcsspi­
tre chose qu'un désir, et par dtuels, nalurel chez les natu­
suHe un elfort pour la conjonc· reis, et entièrement chamel
tion en un, 37, Il appartienl li chez les ;ldullères, 534. De la
l'bomme inlerne, el pal' suitc il conjonclion de l'amou r conjugal
eJl parliculier à l'homme, 95, avec l'amour des enfanls, 385 à
98. L'amourconjugal correspond 1.14. De l'imputalion de l'amoul'
à l'affection du Hai récl, à sa conjugal, 523 à 53t. - De l'A­
chasleté, à sa purelé et à sa sain- ~[OUI\ VRADŒNT CONJUGAL, 57 à
telé, ~27. Il est selon l'élal de la 78, - Considéré en lui· même,
sagesse cbez l'homme, 130. Il l'amour vraiment conjugal est
resle chez l'homme après la l'union des amcs, laconjonclion
morl, tel que dans le monde il des mcnlals, et l'efforl pGur
a été intéricuremenf, c'est-à- ta conjonction dans les poi­
dire, dans la volonté intpl'ieurc trines el pal' suite dans le
el dans la penséeinlérieure, 118. corps, 179, Il a élé l'amour
La pureté du ciel vienl de l'a- des 1l1ll0Urs chez les anciens
mour conjugal, 430. Les plaisirs îlui ont vécu dans les siè­
de l'amour eonju~al commen· cles d'or, d'ar'genl el d'airain,
cenl dans l't'spril, et apparlien- 73. Considéré d'après son ori­
nenl li l'esprit, même dans la gine cl sa corrcspondance, il est
chair, 440 ; ces plaisirs sont les célesle, spirituel, saint, pur el
délices de la Bagesse, 442, nel, 7L "'amour vraiment con­
7
jugal est seulement chez ceux mondatl~ la'poilrine; cel amour
qui désirenl la sa3esse; el qui chczla mère esl comme le cœur,
pal' suile progr'cssent de plus en et chez le père comme le pou­
plus dilns la sagesse, 98. Aulant mon, 284. L'amour des enfanls
l'homme aime la sagesse d'après correspond h la défense du VI'ai
l'amour, Oil le vrai d'après le et du bien, 127. L'alllourdes en­
bien, aulant il est dans l'amour ranls descend el. ne monle pas;
vraiment conjugal, ct dans la pourquoi? /102. L'amour desjeu·
verluqui l'accompagne, 355. Au- nes enfants el des enfanls esl
lanl l'homme devient spiriluel, aUtl'e chez les époux spiriluels,
autanl il est dans Pamour vrai- el autre chez les époux naturels,
menl conjugal, no. Cct amour 404. L'amour des enfants resle
avec ses délices vient unique·· ilprès la morl, principalemenl
menldu Seigneur, et esldonné chez les femmes, 4iO. De la
à ceux qui vivenl selon ses pré- conjonclion de l'amour conjll~al
ceples, ainsi à ceux qui sont re· avec l'amour des enl'anls, 385 à
eus dans sa Nouvelle Église, en- /1 t 4..
rendue par la Nouvelle Jérusa- A.IOUR DE sor (l') esl aussi
lem, 534. L'amour vraiment l'amour de dominer Sllr les au­
conjugal peul exisler chel. l'un Ires, 269. L'amour de soi, ou
des époux, el non en même l'amour de dominer sur les au­
tempschezl'aulre,226.Commenl Ires, est un amour corporel,
l'amour vraimenl conjugal es! 269.
distin~ué dc l'amour conjugal AMOUR DES USAGES (1') vient
bâlard, faux el froid, 224.. Dif- du Seigneur, 282, 266,305. Au­
férence enlre l'amour vraimenl lanl on fait <les usages d'après
conjugal et l'amour vulgaire, qui l'amour des usages, autanl cel
esl aussi appelé conjugal, et qui amour s'accroll, 266. L'amour
chez quelques-uns n'esl aulre I~e faire des usages esi aussi l'a­
que l'amonr limilé du sexe, 98 mour rlu prochain, 269.
AlI'loUl\ DE DOM!;'{ER. Il y a l'a- AMOUR DU CORPS. Les choses
mour de dominer d'après l'a- qui apparliennenl à l'amour du
mour de soi, el il y a l'amour de corps sont principalement les
dominer d'après l'amour des dignilés elles honneurs; ce sont
usages, 262. L'amour de domi- aussi diver's allrails qui sédui­
ner d'aprfls l'amour de soi est le sen l, comme la beauté el une
premier amour universel de feinte décencc rie mœurs, el
l'en l'Cl', et il esl infernal au su- quelque fois même le manque
prême dcgré, 262, 265. L'amour de chaslelé, 49.
Ile dominer d'après l'amour ries AMOUR OU MONDE (1') est aussi
usages est l'amour universel du l'amour de posséder des ri­
ciel, el il esl céleste au supr(~me ehesses, 269. L'amour du mon­
degré, 2(-)2, 266, Quand l'amour de, ou de posséder des richesses,
dominanlcsllouehé, il y a émo· esl un amuur ma1ériel, 269.
lion du men lai (allimus), el si A.\lOUR DU PROCHAIN (l') est
ce loucher blesse, il ya empor- ilussi l'amour de faire des usa­
lemenl,358. ges, 269, L'amoul' du prochain,
AMoLn DES ENFANTS (1') chez la ou de faire des usa~es, esl un
mère et chez le père se conjoi- amour spirituel, 269.
~menl comme le cœur et le pou- AMOUR DU SEXE (l') est l'a­
8
mour pour plusielJrs el avee la même chose que le bien, et
plusieurs ~u sele, 48, Cet amour la sagesse la même chose que le
est chez 1 homme nalul'el, mais vrai 84, L'amour se composo
l'amour conjugal est chez de b'iens et la sagesse de vrais,
l'homme spirituel, 38, L'amour 84, '
du ~exe chez l'homme n'est pas AMOUR POLYGAMIQUE (l') est
l'origine de l'illnour conjugal, connub~al et en, mê\ue temps
mais Il en astla prclOièrechose, scortalOl,.e, 78; e oitl amour du
ainsi il est C,)mllle l'externe na- sexe, lirni,éentre plusieurs, 345,
turel dans lequel est implan,lé L'amour polygamique est l'a­
l'interne spirituel, 98; il en esl mour de l'homme elterne ou
Je premier par le temps et nOn nalurel, et non par conséquf'nt
par la lio, 98, L'amour Liu sexe l'amour conjugal, 345, Il est
est l'amOllI' universel de tous, gravé L1an's l'homme externe ou
car il est, de création, implanlé naturel, 345.
dans l'tlme même de l'homme, AMOUR RÉGNANT OU DOMINANT
et cela pour la propa~l\lion du (l') est Je chef de tous les autres
genrc humaiu, IIG. Ce que c'est amours, 40; cet lIlllour, après
que l'amour eha,te du selO, et lamorl, restechoz l'homme pour
d'où il vient, 55, 99, L'amour du l'éternité; pourljuoi? 46.
sexe appartient il l'homme ex- AMOURS, Il y a tl'ois amours
teme ou nalurel, el par suite il universels, dont touthomme pal'
est commun à tout noilO"r, 94, création aété comr,osé: L'amour
Il eslen lui-mêlllc naturel, 141. Liu prochain.l'~mou,'du monde,
Ori~ine de l'amour du sexe, 446. et l'alllour do soi, 2(:i9. L'hommo
Il est d'abord corporel, en~uite est homme si ces amours chez
il devient sensuel, puis naturel lui sont subordonnés de ma­
semblable au même amour dans nière que le premier fiis,e la
les animilux; mais ensuite il lêle, le second le corps, et le
pout devenir naturel-l'alionnel, troisième les pieds, 259.­
cl de naturel-rationnd devenir Amours naturels, spiriluels, cé­
spiriluel, et elllin spirituel-na- lesles; les amours natul'els se
turel, H7. L'nmoul' Liu sexe, s'il réfèrcnt aux amours de,oi et du
devient actif' avanl le mill'Ïa~e, monde, les amours spirituels se
estuppeléfornicalion, 447,Cnez rMèrent il l'amour à ['égard du
quelques-unsl'umour du sexe ne prochain, etles amours célestes,
peut pas sans dommages être il l'amour envors le Seigneur,
empêché de se produire en for- 67, Quand les amoul's naturels
uicaLion, 450. L'amour du sexe découlenl des amoul's spiriluels,
chez l'homme resle après \., et que les amours spirituels dé­
mort, 37; il resle lei què dans coulent des amours célestcs, les
le monde il a été intér'ieuro- amours naturels vivent alors
menl', c'est-à-dire, dans la vo- d'après les amours spil'Ïtuels, el
lanlé in Léri,',ure et dans l'enten- le,; spirituels d'après les cdes­
deulent intérieur, IIG. les, el tous dans cet 01',11'0 vi­
A~lOvn ET SAGESSE. L'amour venl par le Stligneur; dOllt ils
el la sagesse roni le mariage du procèdenl, 07. - Les amours
Seigneur et do l'Église, 21. Le apparents entre les époux sont
Seigneul' est l'amour, el l'Église une conséquence de l'alliance
eslla 8Ilgesse, 21. L'amOlli' esl conjugale conlraclée pour durcI'
g
jusqu'à la fin de la via, 278, - sont ouverts, 30. Tous les anges

Les amours (je l'animal on L élé sont des affeclions de l'amour

absolument ulli.,avec sa science dans une forme humaine, 42.

innée, 96, - Voir BÊTES, Le~ anges qui sont des amours,

AMOUR SCORTATOIRIL De l'op- et pal' suite des sagesses, sont

position de l'amour scorlaloire appelés célestes, et chez eux l'a­

et d(~ l'amou!' conjugal, 423 à mour conjugal cst céleste; ·le5

443. Pal' l'amollI' SCOI'I1\IOire op- anges qui sonl des sagesses, el

posé il l'a III0 U l' conjugal, il csl pal' suite des amOUI'S, soul ap­

entendu l'amour (je l'adultère, pelés !'pirituels, et chez eux l'a­

lorsqu'il esllel,qu'ile:;t considé- mOllI' conjugttl est spirituel, 64.

ré non comme péché, ni CO III me Parmi les linges il y a aussi dcs

lIIal el aClion dlshonnêtc cOlltr6 simplcs ct dcs sages, et les sa­

la raison, mais comlne pertnis ~es doivent juge!', lorsque les

avec raison, 423, 011 nr, Sfllt pas simples pal' simplicité eL par

quel est l'amour scortaloirc, 11 ignorance sont dans lc doutesul'

moins qu'orl nc sache quel esl le juste uu s'en éloignenl, 207,

l'amour conjugal, 424. L'impu- Chaque ange a l'amoul' coniu~al

re:é de l'enfer vionl de l'amour avec sa force, sa !,uissance el

6col'laloire, ·130. Les plaisirs de ses délices, selon l'élude (je l'u­

l'amourscorlatoÎl'ccommencenl sage réel dans lequel il ebl,207.

par la chair, el apparticnnent à A chaque homme il a élé asso­

la chai l', même dans ['espril, cié des anges aVeC lesquels il )'

440; ces pJaisirs sont les vo· a une lelle conjonc lion, quo

IUplés de la folle, /11.2. L'origine s'ils élaient ôtés, l'homme suc­

de l'amOllI' scorlatoire vient de comberail il l'instanL, 404.

la connexion (.:onllllbium) du ANGLAIS, 103, 107,326.

mal et du faux, 427. De l'ilTlpu- ANGLETERRE,380.

lalion do l'amoul' scol'laloirc, ANIMAUX. Merveilles dans les

52:3 à 531. producLions des animaux, 416.


A'l/CIENS. Des mariages chez L'animal esl conduit pal' l'amour
lcs anciens el chez les lrès-an- de sa sciencc, comllle un aveu­
ciens, 75 il 77. Lcs très-;\ficiens, ;;Ie cst cllnduiL dans les rues ,­
dans ce monde, n'ont pa, l'O' par un chien, 96. - Voir BÊTES.
connu d'aulre silgesso qne la ANIMUS. Pil!' l'animlls il est
s:lgesse de la vic; les anciens enlendu les all'eclions eL pal'
ont reconnu pour sa~csse la sa- suilC les inclinations eAternes,
gcsse de la l'aison, 1;lO. PI'l:ceple qui sont principalcment insi­
sur les mariages, laissé par les nuées a"l'ès l'eufantemen L'par
ancicns il leur posiérilé, 77. l'éducalion, par les socié:és,.et
A:'iEs. De ceux qui, (jans le consé Illemment par les haLi­
monde spirituel, aPPill'aissenl de ludes, 246.

luin comma df'S Alles p0rtanl 0 ... Ce, alT.clion, et co. inclination.

leurs dlilr'w's, 232. Ane ii(né ~UI' con'tituent uuo 'orte do mental inre­

Il'quel étail assis un pape dans rieur,

1'enfcl', 265. 1 A:'lTÉIUEUR (l')esten lui-même

A'iGEs(les) sont hommcs; !cUl' plus pur quo le posLérieur, 3i.


forme est ,la forme humaine, 30; 1L.'antéricul' cst daus le poslé­
llsaPPiu'alsscntdevanll'hommc, fleur comme la CaUse est dans
quand les youx do son lliprit l'efiel, 326, Enlre l'antérieur et
10
le postérieur il n'y a pas de rai- ApPARENCES dans le monde
son finie, 3'26. spiriluel.·
ANTIPATHIE. ' Dans
'il 1 l " le' .monde ' Apl'arellees le. cho·
On,. Sont appoloo.
s~lr uo, e~ ailtlp~I.l!leH nOt~- 'es qui, d,", 10 Monde 'pi"i.uel, so p"._
sl,~lemt:nl ~olll SenIleS, m;tl, '.IILonLAI. nodc.e.pril..cl des ange.;
meme appiU'atSSent sur les faoes, 00. cho.e, .onl nOllllné," .pparencos, 1"1'­
dans le langa~e el dans les co que. corre~()ondalll :lUX lnlérh~lIl's de!
gestes, 273; il en esl. aul.remenl ''"I"'iLs 01 des Rllge' cl le, repr6••nl.nt,
da,l' le monde nalurel où les clio. ,arionl ,cloll le. élals de co, IIllé­
nl' li' " , "lours.lI ya des Apparence. réelles ct des
li lpa lies ~euven l êlre dIS,SI' apparence. 0011 rè_lIe,; les opp,.'ence.
mulées, 272, Chez cerlal ns nOIl rè6110. sont eolles qlli no corre.pondent
~poux, uans le monde naturel, pa. ou. illtél'Ïeurs, roir C. E. N' tif>.
Il Y a anlipalhie dans les ill"
ternes avec sympalhio en appa- ApPROPlItATIO:" du mal. Corn­
rence dans les exlernes, 292. - menl elle se fait 489,
Voir ANTIPATlIIQUE. ApRl,;S (d')
ANTIPATUl6uE (l') lire son ori, " ,
gine de l'opposilion des s hères Ons. Ceue, 10ellLIOn prépo"tlve est .0U·
, 't Il ' , p ,'onL employee pou,' rendre 1. prépos'tlon
~[lll'i ue es qUI emanent des su- latino ex .. eUo est pri.cipalement om-
Jels, 171, ployéo 101'''1"0 noL"B préposition de don-
ANTIQUITÉ. Choses mémora· "B,'oiL lieu il u.o éqllivoqllo, et pour évi­
bles de l'anliquité, vues oans le te" la Lrop rrèqllonLe r"péliLion de ce.
ciel chez une nation de l'fige mot. qu;procede de 011 quil'rooiellt de;
d'airain 77. t1L UUI'si, du l'C6tC, pour St) CoufoL'mer Ù la.
AORTll'( al' lè re,) 31-:J, brièveté du LexLe,
,A.POCALYPSE. Une voix du Ciel ARBRE(I') sign.l'bomme, 13,>.
dll a Swedenborg de s'appliquer L'arbre de vie siqn. l'homme
à l'ouvrage commencé sur l'A- vivanl par Dieu ou' Dieu vivanl
pocalypse, et oc le mener à (ln ,tans l'homme, U5; manger de
en deux ans, 522. cet il.rbre sign, recevoir la vie
ApOPLEXIE. Une infirmité per- élernel!e, 135, L'arlJro de la
manenle 'provenanl d'apoplexie science du bien el du mal sign.
esl une cause lé~ilime de sépa- l'homme qui croil vivrfl par soi,
ralion de lil el de concnbinage, el non par Dieu, ~35, 3:>4;
253, 470. manger de CCI arbro sign. re·
ApPARENCE, Les espaces, dan;; cevoir, la damnalion, 135.
le monde spirituel sonl des ap- ARCANES de la Sagesse sur
parences; les distances el le, l'aillour conjugal; il esl imper­
présences.v sont aussi des ap· lanL qu'ils "oient dévoilés, ~:l,
pareaces, '158; les apparences Arcanes do l'amollr conjugal
des distances et des pré,ences renfermés srcrèlement chez lcs
y sont selon les proximilés, le, épouses, 1613, 155 (bisl, 293; Ar­
parenlés et les artlnilés de l'a- eane relatif il la concepliun qui
mour, 158. Les choses qui d'o- ,t lieu, quoique les âmes de
rigine sont célesles, et ccllcs qUI leu:'l. époux soienl disjoinles,
d'origine sonl spiriluelles, OP 2~5. Arcane SUI' J'habitation ac­
sont pas dans l'espace mais tuelto de chaquc homme dans
sont dans les apparen~es de u[lO des sociélé.;, SOil du ciel,
l'espace, 158. soit de l'enfer, 530. Arcanes
11
CJnnus des Anciens, cl qui au-' ouverl par le bas, mais fermé
jourd'bui sont perdu~, 220. Ar- pal' le haut; pourquoi? 12i.
canes révélés qui, en excellence, ATlIÉNtlE (ville fi') flans le
surpassent les arcanes révélés monde spirituel, ~5f, '182, 2\l7.
depuis le commencement de ATl1É~I\lllES (jeux tles) dans le
l'J1;glise jusqu'à présent, 532. monde spirituel, 207. Ces jeu."(
Ces arcanes regardés nénnmoins sonl des exercices et des lulles
sur la terre comme n'ayant au- spiriluels, 207.
cune importance, 533. AT~IOSPU~;RES. Le monde esl
ARCIlITECTONIQUE. Dans 10 distingué en ré~iolls quant aux
ciel l'art archilectonique esl almosphères, donL la plus basse
dans son arl même, et de lui est aqueuse; une plus élevéeaé-
sont dérivées toutes les règles denne ; une eUCOl'e plus élevée
de cet art dans le monde, 12. élbérée, au-dessus de laquelle il
ARGENT (l') sign. l'intelligence )' a aussi la suprême, 188. Dans
par les vérités spil'Ïluelles, et rie le ciel 011 rL'gne l'amour des
là par les vérités naturelles, 76. u~ages, l'atmosphèt'e apparailde
Siècle on âge d'argenl, 76. couieui' d'or; pourquoi? 266.
ARGILE mêlée avec le fer, 79. ATTAQUE. Comment agit l'a-
ARlSTlPE, 151 (bis). mour pour résister aux allaques,
ARISTOTE 151 (bis). 361.
ARMÉE DU SEIGNEUR JÉHO- AVIli;. Ainsi est appelée l'at-
VIH. Ainsi se nommaient Ics mosphèresupél'icure, '145. L'au-
Très-Anciens, 75. re spirituelle est le contenant de
ARTISTES dans le monde spi- la lumière et de la chaleur cé-
ritucl, 207; ils y exécutent des lestes, ou de la sagesse ct de l'a-
ouvrages merveilleux, 207. mour dans lesquels soulles au-
AS8IDUITÉ (l') est une des ver- ges, 145.'- l'où' AnlO!I'HÈRE.
tus morales qui concernent la AVE~IR, Le Seigneu l' ne donne
vie et entrent dans la vie, 16!t. pas à l'bomme de connallre l'a-
ASSOUPISSEMENT (1') rlans le- vcnir, parcequeautantl'homrne
quel tomha Adam, lorsque la connail l'avenir, aulant sa rai-
femmc fut créée, sign. la com- son Cl son entendemenl, avec la
plèlc ignorance du mari que prur\cnce eL la sag-csse, tombenL
l'épouse est formée ct comme dans l'inaction, s'en:;tourdissenL
créér. de lui, 194. ct se détruisent, 532.
ASTRo.\(OMIE (l') est une des AVEIlSION(i') enlrc époux vienl
sciences qui inlroduisent dans de la OéSUOll)n des i\n1Ps et rie
lesralionnelsau moy<'n desquels la disjonction des mcnlals, 230.
se forme la sagesse rationnelle, AZUR. Cc que signilie la cou-
163. leu l' azu l', 76.
ATHÉE, Les atbres qui son1 BALA\(CE. L'amour vraiment
dans la~loi!'e rie la rcnommél' ment conjugal est comme une
d'après l'amour de soi, el par lialance dans laquelle sunL
suite dans le fasle de III propre pesées les inclinations à des
inlelli~enee, jouissent d'Une ra· ffi;\I'ia;.(cs réitérés, 318. Le men-
lionalilé plussublirne que beau- lai <,Si tenu en balance vers un
coup il'au1res; pourquoi? 269. second mar.iilge scion le dcgré
Dans la lumière spirituelle, l'en- d'amour où il a été dans lepre-
endement des athées apparaiL miel', 318.
12
BANQUETS. Dans le ciel, de Ire l'homme et la bêle, 133,
même que dans le monde, il)' 134. 'l'oule bête correspond à
a d~s ban quels, 6. quelque qualité, soit bonne, soit
I3E,ITlTUDE, 69, 180. L'amour mauvaise 76. Les bêles dans le
rcçoi.t sa. béalitude de lil corn- monde spirituel sont représen­
mUlllcal101l avec d'aulres au lalives, tandis quedans lemonde
moyen des usages, 266. L'infi- naturel elles sonl réelles, 133.
nité de Ioules les béalitudes est Les hêtes fél'oces, dans le
dans le Seif(lleUr, 335. monde spirituel, sunl des cor-
BEAU·I'll. L'afI'ection de la sa- respondances, et ainsi des f'or­
gesse est la hcaulé lIIême, 56. Il mes représentalives des cupi­
y a pour les femmes deux dilés dans lesquelles sont les es­
beautés, l'une naturelle, qui esl prils, 79. L'élal des hommes
celle dc la fuce el du corps, el comparé à celui des bêles, 151
l'aulre spiriluelle, qui ('sl celle (bis). nommes-bêles lrouvés
de l'amoul' ct des mœul's, 330. dans les bllis, 151 (bis). Bêtes­
La beauté dans le mOlldc spiri- homme" 233.
tu el cst la forme de l'amour ni BIBLIOTHÈQUES dans le monde
des mœurs, 330. Discussion SUI' spirituel, 207.
lu beilUlé de la femme, 330. BIEN ET Vl\AI, Ce que la vo­
Causes de la' beauté du sexe fé-Ilonlé aime et fait esl appelé
minin, 56; origine desa beaulé, bien, cl ce que l'enlend ...menl
381 à 384. Beauté inelfable d'une perçoit et pense est appelé vrai.
épouse dans le troisième ciel, ',90. Toules les choses qui ap­
42. parliennent à l'amour sonl ap-
BELETms. Qui sonl ceux qui pelées biens, elloules celles qui
de loin, dans le monde spil'i- appartiennent à la sagesse sout
tuel, apparaissent comme lies appelées vrais, 60. Taules choses
beleLles, 514. dans l'univers se réfèl'ent au
BÉNÉDICTION des mariages par bien el au vrai, 60. Le bien el
le prêlre, 308. le vrai sonl le,; universaux de
BEl\GEEIE (la) sion. l'église, la créalion, el sonl par suite
129. dans Ioules les choses créées,
BinES (les) naissent dans les mais dans les sujels créés ils
amours nalurels, et par suite sont selon la forme de chacun,
dans les sciences qui y COITes- 84. Le bien appartienl/d'amour,
pondenl; néanmoins elics nf:\ el le vrai à la sagesse, 8-1.
pensenl, ne comprennent et ne L'homme a par les vrais l'en­
goùlent aucune chase pruvenanl lendemenl,lapel'ceplioneltoule
dll ces sciences, mais au moyen pensée, el par les biens, l'a­
de ce,; sciences clles sonl con- mour, la chari lé el toute alfec­
duites par leurs amours, à peu lion, 121. L'homme reçoil le
près comme les aveugle, dans vrai comme sien, el se l'appro­
Jes rues par des chiens, 134. Les prie comme sien, Car il le pense
bêles naissent dans loulcs les comme venant de lui, 122; mais
sciences d"s amours de leur vie, il ne peul pa~ prendre le bien
ainsi dans loul ce qui concerne comme pal' lui-même, car le
la nulrition, l'habilalion, l'a- bien n"est pas visible pour lui,
mour du sexe, etl'éducalion de 123. Lc vrai de la foi failla pré­
leurs petiLs, 133. Dilféronce en· sence du Seigneur, elle bien de
13
la vie selon les vrais de la foi BONNET (le) sig. l'inlelligence,

fait la conjonction avec Lui, 72. 2g3. nonnet en rorme de tour,

Le vrai de la fei failla présence, 78.

parce qu'il appartient à la lu- BOSQUET DE ROSES, 8,294­


mière, et le bien de la vie fail Bossu. Quand l'amour du

la conjonction, parce qu'il ap- monde fait la têle, l'homme

parliellt à la cbaleur, n. Dans n'esl homme quc comme un

cbacune des cho'ses de l'univers bossu, 269.

là bien esl conjoint au vrai, el BREBIS (les), dans le monde

le vrai au bien, 60. II n'y li pas spiriluel, sont des formcs re­

de bien sans le vrai, ni de vrai présentatives de l'étal d'inno­

slins le bien, 87. Le bien n'est cence el de paix de~ habitanls,

Je bien qu'aulant qu'il est ulli 75.

nu vrai, et Ic vrai n'est le vrai BI\US. Ce que signiflenl les

qu'autanl qu'il est uni au bien, brus el les gendres dans la Pa­

87. Relation du bien el du vrai l'ole, tZO.

avec les objets, el. leur conjonc· HUT de cet ouvrage, 295.

tion dans les objet<,87. Le bien, CABINET n'ANTIQUES dans le

qui se conjoint avec le vrai chez monde spiriluel, 77.

l'homme vient immédialemenl (;,ELIAQUE (l'alTcclion) est une

du Seigneur, mais le bien de cause de légitime séparation do

l'épouse, qui se conjoint avec le lit, 253.

vrai chez l'homme, vient média- CANCERS (les) sont une cause

. temenlduSeigneur par l'épouse, ùe légitime séparai ion de lil el


100. - Voir MARIAGE DU BUiN de concubinage, 253, 470.

ET DU VRAI. . CAROTIDES (arlères), 315.

BIENVEILLANCE (laj esl un~ des CASTIGATION. L:\ purificalion


vertus morales qui concernent spiriluello de l'amour conjugal
la vie el entrent dans la vie, peUl être comparée à la pUl'ill­
t54. calion des esprits naturels, ef­
nLANC f:CLATANT (le), dans le l'cctuée pal' les chimistes et
ciel, est le vrai, 316. nommée casligalion, 145.
13LANCHE (la couleur) Jign. CAUSE. - Voir FIN. - Par­
l'intelligence, 76. 1er d'après les causes est le lan·
BOCAGE, 75, 132, 183, St6. gagn de la sagssse, i5. Causes
BOIUE de l'eau de la fontaine des rroideurs, des séparations el
sign. être instruil des vrais, et des divorces dans les mariages,
dos biens au moyen des vrais, 23'4 à 260. - Causes du concu­
ct ainsi avoir la sa/;(essse, 182. binage, 467 à 474.
!:lOIS (le) sign. le bien naturel, CÉLÉBRATION du Seigneul' d'a­
77. [lois de I,almiers el de ('0- près la Parole, 81.

siel's, 77. CÉLESTE. Aulanl quelqu'un

nOISSONS. Dans le ciel, de aime son épouse, aulanl il de­


rnêrne que dans lc monde, il y vient céleste el interne 77.
a des boissons, 6. - Voir NOUR- CÉLIBAT (le) ne doit pas être
RI1'URE. préféré au mariage, 156. La
BONHIWR (le) ne la cohabita- chasteté ne peut pas se dire de
lion s'accroiL chez ceux qui ceux qui onlrenoncé aux ma­
sonl dans l'amour vraimenl riage3 en se vouant à un per­
conj ugal, 2~ 3. péLUel célibal., à moins qu'il n'y
14
ait el qu'il ne l'esle en eux un dans la Parole, il esl enlendu
amour de la vie Vl'aimenl eon- loul homme, 156 (bis).
jugale, 155. La sphère d'un cé- CHAIRE dans un lem pIe du
lilJat perpétuel infeste la sphère monde spirituel, 23.
de l'amoul' conjugal, qui esL la CHALEUR (la) spiriluelle esL
sphère même dl) ciel, 5"-. l'amuul', 235; ccUe chaleur D.e
C"'LlBATA1RES (les), s'ils sonl vienl d'aulre pari que du soleiL
spirituels, sonl sur le côté du du mondespirilucl, 235. La cha­
ciel, 5·1. Ceux qui dans le monde lelll' esl scntie eL non pas vue,
onl vécu célibalaircs, el onl en- 123.QlIand lachaleurdel'amour
lièremenl éloigné du mariage conjuJ.(al éloigne el rejeUe la
leur menlal, rcsLenl célibalaires chaleur de l'amour scorlaloire,
après la morl, s'ils sonl spi ri- l'i.lmollr conjugal commence à
luels; mais ils deviennent scor- s'échauO'er agréablemenl, ln.
Laleurs, s'ils sonL naturels, 5!!' Quelle esi la chaleur de l'amour
Quant à ceux qui, dans le céli- conju~al des polygames,344.
bat, onL désiré le mariage, et à CHALEUR ET LUMIÈRE. Dans le
ceux qui l'onl sollicité sans ciel la chaleur est l'lImour, el la
succès, s'Ils sonl spiriluels, il lumière avec laquelle esl unie
est pourvu pour eux ù' des ma~. la chaleur esLla sagesse, 137, Lit
ri ages heureux, mais non pas chaleur nalurelle correspond à
avanl qu'ils soienl dans le ciel, la chaleu!' spirituelle qui esll'a­
54. mour, el la iumièro naturelle
CENTRE de la nalure eL dc ln correspond à la lumière spiri':
vie, 380. Lucile qui est hi sagesse, HiO. La
CIlRBÈR.Il, 79. lumière céleste fail un avec la
CERCLE. Ce que représéntenl sa~esse, et la chaleur célesle
les cerclcs autour de la têLe dans fait un avec l'amour, .14.5, Les
le monde spirituel, 269. Cercle choses qui apparliennenl il. la
eL progression décroissilllte de lumière sont vues clail'ement,
l'amour conjugal, 78. el celles qui appartiennent 11. la
CERVEAU (le) esl sous le fronl, chaleur sonl senlies, 168. La.
cl il est destiné il. la sagesse el chaleur spirituelle avec la lu­
aux vrais de la sagesse, 44.4. Illière spirituelle produit des dé­
C~:RVELET (le) est sous l'occi- lices dans les formes humaines,
pUI, et il est desliné il. l'amour dans lesquelles celle chaleul' est
et aux biens de l'amour, 4i!L l'amour conjugal, et celle lu-
CHAIR (la) est conlre l'espril, mière I~St la sagesse, 189.
C'èsl-}l-dire, contre le,; spiril uels CUAi\IBRE nu pl iale de l'enLen­
de l'Eglise, 4.97. Combal entre demenl el chambre nuptiale de
la chail' el l'esprit, 488. La chail' la volonll:\, 270.
ignore quels sont les plaisirs de CII.\;'iGEI\E1<T n'ÉTAT (du) de la
l'esprit, 481. L,( chair ne senl vie chez les hommes el chez ]e3
pas les choses ql1i surviennnii femmes par le mariage, 184 il.
dans la chair, mais I)'est l'espril 206. Pàr les changemenls d'état
qui les senl, 4.40. Ce qui est. en- de la vie, il est enlendu les
lendu par ces paroles du 5ei- chan~emenls Je qualilé quant
gneur: Ils ne soM plus deux, aux choses qui appartiennenl à.
mais une seule chair, 50,. 156 ['enLendemenl et quant à celles
(bis), 178,321. PJr Loute chair, qui appartiennenl à la volonté,
15
184. Les changements qui se qui soil chaste, H2. - Voir
(on\ dans lesiOlernesde l'hommc CONJUGAL.
sont plus parfaitement conli- CHASTETÉ du mariage. ~38 el
nus que ceux qui se font dans suiv. - Poil' TABLE GÉNÉRALE.
ses externes, 185. Les change- - -La chasteté du mariage
menls qui se font dans les in- existe par un renoncement
tern(~s sont des changements complet aux scorlalions à Cause
r!'élat de la volonté quant aux de la religion. Jl17 à 1!19. C'est
afl'eclions, el des changemcnLs la pureté de l'amour conjug'tl
d'état dc l'cntendement quant qui est appelée chasteté, 139.
uux pcnsr.cs, 185; les change- L'amour vraiment conjugal est
ments d'état de ccs deux facul· la chastelé même, 139, 143. ­
tés sonL perpéLuels dcpuis l'en- La non-chasleté est seulemenl
fance chez l'homme jusqu'à la un éloignement de l'inchaste
fin de ~a vie, e\ emJite dans d'avec le chaste, 138.
l'étel'llité, 185. Les change- CHATS. Comparaison avec des
ments d'étal sont autres chez chats, 512.
les hommes, el autres chez les CllAUVES-SOURIS (les), dan~
femmes, 18i. lc monde spirituel, sont les
CHANTS dans le ciel, 11, 19. correspondances et par suite
Les chants célestes ne sont que les apparences des pensées.des
des a.freclions sonores, ou des confit'mllteurs, 233.
affections exprimées ou modi- CHEVAL (le) sir/no l'entende­
fiées par des sons, 55. Le chant ment du vrai,i6.- Voir PÉGASE.
du ciel n'est aulre chose qu'une CHEVREAIIX, Ddns le ciel, les
afl'eclion du menlal, qui eôt formes d'animaux, sous les­
émise par la bouche comme quelles se préselltenl à III vue
une modulation, 155 (bis). Les les chastes plaisirs de l'amour
IIllcclions sont exprimées par conjugal, sonL des chevreaux,
des chants, de même que Ics elc., 4.80.
pensées le son(. par des paroles, CUJENS (les), dans Je monde
55. spirituel, représentent les cu-
CHAR (le) sign. la doctrine du pidilés dans lesquelles sont les
vrai, i6. habitanLs, i9. Qui sont ccux
CHARGF.S et fonctions dans le qll i"cprésenlent Ics petits chier.~
monde spirituel, 20i. de délices? 505.
CHARITÉ (la) esL l'amour, 10. CUDIIE (I~) esL une des scien-
CHARITÉ ET FOI. Le bien ap- ces qui introduisent dlln.s les
pat'lient à la charité eL le vrai rationnels au mo~'en desquels

llppartipnt à la foi, ~ -15, ~2.'J.. ~e forme la sagesse rationnelle,

Bien vivre, c'est la charité j et 163.

bien croire, c'est la foi, 233. La Cn ~/ISTES. La purificalion

charité cl la foi font la vie de spirituelle comparée à la puri­

Dieu dans l'homme, 135. lication des esprils nalurels ef-

CHASTE(du) el du non-chasle, feclllée pat· les chimisles, 145.


138 à 156. Le chasle et le non- CUOIX (Ie)appartienl à l'homme
chaste se disenl seulement des el non à la femme, 296. Aux
mariages, et des choses fJ'Ji "p. femmes appartient le droit du
pal'liennenl au marialole, 139. Il choix enlre leurs prétendants,
n'y Il que le conjugal chréLien 296.
~i
1 16
1
CHouETTEs(les),dans le monde gu lier el convenable, 130. Les
spiriluel, sont les correspon· choses civiles chez l'homme ré­
dances el par suile les appa· sidenl au·dessous des choses
rences des pensées des conOr- spiriluelles, el au·dessus dcs
mateurs, 233. choses nalurelle" 130.
CHRÉTIE:'\. L'amour vraimenl CIVILITÉ (lu) esl une des ver-
conjugal uvec ses féliciL6s ne lus mOI'ales qui concel'fient la
peuL exister que ch ez ceux qui vie el enlrenl dans la vie, 164.
sonl de l'église chrétienne, 337, Dans le ciel on se rend Jes han·
Il n'y a pas un scul homme neurs de lu civililé, 16.
dans le monde chrélien qui sa· COEUII (le) sign. l'amour, 75.
che ce que c'esl que la joie cé- Le cœur se rél'èrl~ au hien, 87.
leste et la félicilé étemelle, 4. Parloul dans le corp~ le cœur
CHRliT. Le royaume du Chrisl, règne par le sang, 179.
qui est le ciel, esl le royaume COHABITATION spiriluelle; ello
des usages, 7. Régner avec le a lieu chez les époux qui s'ai­
Christ sign. êtro sage el faire ment tendl'emenl, quelqu'éloi.
des usa~es, 7. ~nés qu'ils soienl de corps,158.
CHRYSALIDES, 418. Voir AUJO'lCTION. Cohabitai ion
CIEL (le) angélique est formé intpl'ne el cohahitalion externe,
du geDl'e humain, ·156. Il Y a 322. Chez ceux qui sont dans
trois cieux; le premier ciel ou l'amour vl'U:menl conjugal le
le dernier, le second ou le bonheur de la cohahitation s'ac­
moyen, le troisième ou ciel su· crofl, mais chez ceux qui ne
prême, 42. Le ciel (out enlier li sont pas dans l'a1l10UI' conju­
été mis en ol'dre selon toutes gal il décroît, 213.
les variétés des affcction. de COIl.lnITER. Quand deux époux
j'amour du bien, 36. fJans le ont vécu dans j'amoul' vl'aiment
ciel les formes humaines sonl conjugal, l'espril du dMunt ou
en loul sembla bics à celles qui de la défunle coh,d'ile Silns
sonl dans le monde nalul'el; il ccsse avec l'espril de celle ou
n'/\ rien élé ôté à l'homme, ni de celui qui il survécu, et cela
ricn à la femme, 44. - Ciel jusqu'Il la morl du survivanl,
des enfants; sn siluntion, 410. 321.
'- Ciel de l'innocence, 444. - COIfOOHIO:'i. La purilical iO;l
Ciel des mahomélans, 312 1\ spil'iluellc de l'amoul' conjul!al
341. peul êlrc cumparée à la purili­
CIReF.,521. cali-on d,~s osprits nalur!'I" d.
CIRCONSTANCES (les) et les con· fecluée par les chimistes, et
tin~ences val'lent chaque chose, nommée cohobali,jn, 145.
485. La qualité de Ioule action, COLÈ!Œ. Pourquoi elle est al-
en gén6ral la qualilé de Ioule Iributse au Seil!l1ellr, 366.
chose, dépend des circonstan- COLONNJl. Comparnison avec
ces, /lSï. . une eolonne de degrés qui, en
CIVILES Ces choses) appar· s'affaissanl, devienl un corps co­
tiennent au monde; co sonl hérent .lal1S un plan, :.)1.1­
des statuts, des lois et des l'P.- COM~DIENS. llans le ciel,hors
glements, qui lient Ics hommes, de~ Ville." il y a des speclacles
afin que par elles la société et de comédiens qui représentent
la cilé soient dans un élat ré· SUI' des IhMlrcs divers traits
n
d'honnêleté el de vertu de la causes légitimes, justes et vrai­
vie morale, 17. ment consciencieu;;es, n'est
COMME PAR 50I·M~ME, 132, point illicite, 1167. Tant que ce
134, 269, 340. concubinage continue la con-
COMMERCE. Dans le monde jonction actuelle avec l'épouse
spiriLuel il y a des commerce" n'est point permise, 476.
207. CONCUBINE (une) est unocom-
COMMUNICATIONS. Après la pagne de lit par substitution,
mort, les époux jouissent ent re 462.
eux de communicalions sem- CONFIANCE. Lit pleine con­
blables à celles !lu'i1s avaient fiance est dans l'amour coniu­
dans le monde, 51. gal et en dérive, 180. La pleine
COMMUNS (les) ne peuvcnl confiance apparlient au cœur,
cnl rer dans les particu Iiers, 328. 180.
CONCEPTIONS. Entre les âmes CONFIRMATE:.JI\S. Sont appelés
disjointes de dcux personnes, ainsi dans le monde spiriluel
surtout de deux époux, il sc ceux qui ne peuvent nullement
fait une conjonction dans un voir si le vrai est vrai ou non,
amour moyen j autrement chez et qui ccpendant peuvent l'aire
les hommes les conceptions que tout ce qu'ils veulent soil
n'auraienl pas lieu, 245. l'rai, 233. Qucl est leur sort
CONCERTS d'harmonie musi- dans l'autre vie, 233.
calc dans les cieux, 17. CONFIRMATIONS (les) se font
CONCLlJRE d'arll'ès l'inlérieur par des raisonnemonls que le
ou l'antél'ieur, c'est d'après les mental s'effol'ce de lirer, soit de
fins et les causes conclure aux sa région supérieure, soit de sa
effets, cela est selon l'ordre; région infériture, ~\H, La forme
mais conclure d'après l'exlé- du menlal humain eSI, selon
rieur ou le poslérieur, c'esi les conlïrmations, lournée vers
d'après les effets conelure aux le ciel, si les confirmai ions
causes et aux fins, et cela est sont pour les mariages; mais
contre l'ordre, 408. lournée vcrs l'enfer', si elles
CONCUBINAGE, 462 à 476, Dif- sonl pour les adullères, 491.
férence enlre le coneubinage el L~s confirmations des faussetés,
le pellicat, 462; voi/' PELUf.AT. au point qu'elles apparaissent
Le concubinage .est l'accOl'd comme des vérités, sont repré­
postnuplial avec une femme, sentées dans !e Monde spiriluel
ou la conjonclion contractée sous des formes d'oiseaux de
entre un homme marié et une nuil, 233. - Voir CONFIRMER,
femme, 462. Il Y a deux goenres CONFIRMEII. L'entendement
de concubinage, qui dilI'èrenl seul confirme, el quand il con­
beaucoup entl'e eux j l'un con- firme, il l:I11ire la volonté dans
jointement avec l'épouse, l'all- ~on parli, 4\H. Chacun peut
Ire séparément d'avec l'tlpouse, eonfirmer le mal de même que
4.63. Le concubinage conjointe- le bien, pareillement le faux
ment a,ec l'épouse n'esl nulle- el le vrai, el la confirmation
ment permis aux chl'étiens, et du mal est perçué nvec plus de
il est délestable, 46/1 • Le con- délices que la confirmalion du
cu binage séparément d'avec l'é· bien, et la confirmation du faux
pouse, quand il a lieu pOUl' des apparail avec plus de lucidité
18
que la confirmation du vrai; avec sôn Créateur, et par la
pourq uoi ? 491. Pouvoir con - conjonction consel'Vation perpé­
firmer tout ce qui plaît n'est tuelle; comment? 85. Il Y Il
pas le l'ail d'un homme inlelll- conjonclion avec, le Seigneur,
glmt, mais pouvoir voir que ce lluand on vit selon ses précep­
qui esl vrai est vrai, el que ce les, 341. Il n'y a pas de COI~­
qui est faux est faux, c'est là jonction à moins qu'elle ne SOit
le faiL d'un homme inlelligenl, réciproque; la conjonction
233. Chacun par les choses vi- d'une pari, et non réciproque­
sibles dans la nalurè peut sc ment de l'autre pari, se dissout
conlirmel' pour le Divin, 4H:> à d'clic-même, 61.
419. Ceux qui sc confirment CONJUGAL (le) du bien et du
pour le Divin fonl allenlion aux vrai a été implanté par créalion
mel'veilles qu'ils aperçoivenl dans L\me de chacun, cl aussi
tant dans les productions des dans les chosos qUI dérivenl de
végétaux que dans celles des l'rime, 204. Ce conjugal remplit
animaux, 416. Cr.ux qui par les ['univers depuis les premiers
III choses visibles se sonl confil'- jusqu'aux derniers, et d"puis
més pOUl' la nalure, jusqu'à de- l'homme jusqu'aux vermisseaux,
venir alhées, apparaissenl dans 204. Il est inscrit dans l'âme,
la lumière spirituelle avec un pour celle fin qu'une ilme soil
cntendr.ment ouvel't par le bas, propagée par une rtme, etl'a.me
mais fermé par le haut, 421. du père dans les enfants, 236.
CONJOINT. Ceux qui ont vécu Il a élé inscril dans l'un el
dans l'amour vraiment conju- l'aulre sexe depuis les intimes
gal ne veulent pas, après la jusqu'liux derniers, et l'homme
mort de leur conjoint, conlrac- quant aux pensées et aux affec­
ler de nouveau un mariage; lions, et par suite illtérieure­
pourquoi? 321. - Voir Epoux. ment quant aux faits et aux
CON.JüNCTIF. Dans chaque gestcs du corps, est selon ce
chose, et même dans les très- conjugal, 140. Dans chaqne sub­
singuliers de chaQue chose il y slance, même la plus petile, il
a le conjonclif, 83, 37; il Y a yale conjugal, ;·H6. Dans les
été mis pal' création, et pal' lrès-sin~uliers chez l'homme,
5uile il y r.st perpétuellement, lanl màle Que femello, il yale
37. Ce conjonctif est caché in- conju;!al, mais cependant autre
timemenl dans chaque chose est le conju'lCal chez le mâle, ct
du m,île et L!ans chaque chose autre il est chez la fe:r.elle,
de la femelle, 37, -16. Dans le :316. Dans chaque homme il a
conjugal masculin il yale élé insilé de création et par
conjonctif avec le conjugal fé- suite par naissance un conju­
minin, et vice-versa ,même dans gal interne ct un conju~al ex­
les très-singuliers, 316. te"ne j l'homme vient d'aborLl
CONJONCTION (de la) de deux dans celui-ci, el à mesure qu'il
époux en une seule chair pH devient spiritucl il vient dans
l'union des i\mes el des men- celui· iii, 148, Œ8. Les enfanls
lais, 156 (bis)1l 181.La conjonc- tiennent de leurs parents Je
lion spirituelle ne peUL nulle- conjll~al du bien et du vrai, car
ment ètre dissoute, 321. Il y Il c'est là ce qui innud du Sei­
conjonction de l'univers créé gneur dans l'homme, et fail sa
.
"
i9
vie humaine, 203. Le conjugal CON80ClATION, 45, ~53 (bis).
humain el la religion vonl en- - J'air CONSOCIER; OB8.
semble du même pas, 80. Ce CONSOCIER. Tous ceux qui
conjugal est le désir de vivre sont dans les cieux onl été
avec une seule épouse, f.l ce consociés scIon les affinités et
désir esl chez l'homme clHé- les proximilés de l'amour, el
lien selon sa religion, 80:11 onl des habitations selon ces
n'y a que le conjugal chrNilln amnités el ûes proximités, 50.
9ui soiL ch~sle,. -142, Pllr le con· o.s. Les mot' Consocie>', Consocialioll
Juga.l chrétien il esl enlendu le sonl employ6s ponr rcndre exaelemenll".
mariage d'un hom me avec unc expre"ions latine. Consocim'c, Consocill-'
seule épouse, i 42. Le con! ug'll 10; le. mols As.ocier, Associalion ne
d'un mari avec une étlouse CSI conviend~ajent pas; ii Ya ~!'. uitl'6rence
le trésor de la vie humaine el trils-sen'Ible eetre Coru;oclCr ct .il.<so­
le réservoir de la religion chré- cier; cnll'e Consor.ialion el _4.s.ociation.
tienne, 457, 458. Ce conjugal CONSOMMATION DU SIÈCLE (la)
csl comme une balance avec,sign. le dernicr trmpi ou la fin
laquelle l'amour conjugal esi de l'Eglise, 80.
peoé, 53L CONTINGENCES (le~) et les cir-
CONNEXION (la) ou connubium conslancesvarienlchDquechose,
du mal el du faux est l'originc 485, -1.88.
spiriluelle de l'adultère, 428, CONTRAI liES (les) viennenl de
520; elle esl l'anli-église, 497. l'opposé contre eux, 425.-- Voi/'
Dans l'en rel' Lous sont dans ce OPl'osÉs.
conllubium, 520. CONVICTION de l'esprit de
CONNUBfAL (le) du mal el du l'homme. Comment elle sc for­
faux esl l'opposé du conjugal me, 295. Les choses, dont l'cs­
du bien et du vrai, 203. II01'S prit esl convaincu,obliennent
du ciel il n'y a que des unions une place au-dcssus de celles
connubiales, qui se formenl el qui, sans que la raison ail été
se rompent, 192. consultée, entrenl d'après l'au-
C'ONSCIE:O<CE (la) esl une vertu lori lé, el d'après la foi en l'au­
spirituelle, quiertluo de l'amour lorilé, 295.
envers Dieu el de l'amour à l'é- CONVOITISE (de la), 267. Cha­
/lard du pochain, i6.\.. - Voù' cun esl intérieurelllent dans la
EFFLUER. convoitise par naissance, mais
CONSCIENCIEUX à l'égard du dans l'intrlligence extérieure-
mariage, 271. mcnt par éducation, 267. Par-
CONSÉCRATION des mariagcs, ticularilés rernarquaules SUI' la
308. convoitise non visionnaire ou
CO!'/SENTEMENT (le) fait le ma- f~nlastique, dans laquelle loul
riage, el initie l'8spriL tians l'a- homme est par naissance, 269.
mour conjugal, 299. Un con- 'l'oules les convoitises du mal
senlemenl contraint ou extor- résident dans la région infime
qué n'inilie point l'espril, mais un menlal; mais dans la ré­
il peul inilier le corps, 299. ~ion au-dessus, qui a été app"e-
CONSERVATION (ltI) est une lée spiriluelle, il n'y a aucune
perpéluelle création, 86. D'où convoiLise du mal, 305. Dans
vient la conservation perpé- loul ce qui vient de l'bomme
tuel10 de l'univers, 85. naturel il y a convoitise, 448.
1. 36
20
La eonvoitise n'est point impu- lelles choses eonsistenl les ma­
tée, quand de nal urelle elle de- tières dont onl été composél
vient spiriluellc, 455. Daus le dans le monde les corps des
m~~de spirituel, chaque con- hommes, 272. Les corps des
vOlllse présentc une ressem. hommes ne sont que les for­
blance d'elle-même dans une mes des mentals, or'ganisées
certaine forme, qui esl aperçue, exterieuroment pour exécutcr
non par ceux qui sont dans les dessins de l'âme, 310; voir
celle COlliùilise, mais par ccux MENTAL. Toutes el chacune des
qui se tiennent à distancc, choses quise font danslecorps,
52!. se font d'après une origi-
CORNE du pied de Pégase (pal' ne spiriluelle, 220. Toules les
la), l'Anliquilé entendait les ex- choses qui sont l'ailcs dans le
périences par lesquelles on ac- corps par l'bomme infiuenl Jc
quiert l'inlelligenee nalurelle, son espril, 310. L'homme dé­
182. pouillé, du corps matél'iel esl
CORPOREL \Ic) est comme un uans les alTections inlernes que
bumus dans equel lcs naturels, son corps cachaiL précédcm­
les rationnels et le~ spiritucls ment, 273. Cc qui d'après Je
sont sem6s en leur ordt'e, 59, corps est dans l'esprit ne rcste
L'homml1 naît corporel eOlllme pas longlemps; mais l'amour,
le ver, el il demeure corporel, qui J'après l'esprit est dans le
à moins qu'il n'apprenne pal' corps, l'este, 162, 191. Les men­
d'aUlres à savoir, à compren- lais ou les esprils doivent d'a­
dre et à Jevcnir' sage, 133. De bord êlle Unt~ enlre eux cornille
corpor'el qu'il étail. en naissant par un mariagc, avant qu'il y
l'homme devienl naturel de plus ait union des corps, 310.
en plus intérieur, el ainsi l'a- CORPS STRIÉS, 315.
lionnel, el enlin spiriluel,59, CORIIESPOND.lNCES, 76, 127,
4.ta. Par' hommes corporels 3/12, 532. Ue la correspondance
sonl proprement erdendus ceux ul! maria~e du Seigneur el de
qui seulement s'aiment eux- l'Eglisc, 116. Il Y a cOl"'espon­
mêmcs, en plaçanl leur cœur dance de l'amour conjll~al avec
dans la recberche dc l'honneur, le mariag{' du Seigneur el de
496; ils p!oni(enl dans le corps l'Eglise, 62. De la corre~pon­
loules les choses de la volunté dUilce dcs scorlalions avec la

et de l'enlendement j ils se l'C- violalion du mariage spiriluel,

gardenl eux-mêmes et aimenl 51:1. -- J'où' SCIENCE DES COR­

seulemenl leurs propres, 4.96. RESPONDANCES.

- Esprits corporels, -195. CORTICALE (su bslnnce) du cel'­


CORPS (le) matériel est com- veau; 315,
posé d'élémrnts aqucux et !t1r- CÔTES DE LA POITRINE (pal'
re;lres, cl dc vapeurs émanées une) il n'est pas, dans le sens
de ces blément:; rl répandues spirituel, entendu autre chose
de .Lout côté dans l'air, 192. Le que le vrai naturel, 193.
corps matériel de l'homme l'st COTf:S DU CIEL Ceux qui
rempli de cupidités, lesfjuclle;; embrassent la vie extra-conjll­
y sont comme la lie qui se pré- gale sont envoyés vcrs leurs
cipile au fond quand le mOlli scmblables qui habitent sur les
du vin se clarifie, 272; cn de cOlés du eiel, 155.
2i
COUPLES CONJUGAUX. Il esl CUIVRE (le) sign. le Lien na-
pourvu par le Seigneur à ce lurel, 77.
qu'il naisse dP.ll couples conju- CULTE DE DIEU (le), dans le
gaux, el qu'ils soient élevés ciel, revienl à des lem:>s mal'­
pour le mariage, Il. l'insu d'e qués, el dure environ deux
l'un et de l'aulre, 316. beures, 23.
COURONNE (la) de la chasleté CUPwlTf:s (les) de la chail',
est la vir,dnilé, 503. Couronnes considérées en elles-mêmes, ne
de Oeurs sur la lêle, i83. sonl flue les convoitises agglo­
CRAl"olTE. Dans l'amour vrai- mérées du mal et du l'aux,
menl conjugal il y a la crainle 440.
de sa perle, 3'8. Cetle crainle D,\NOIS, 103, Hi.
est dans les inlimes mêmes du DARTRes VIRULENTES (les) sonl
menlal, 318. une cause de lél-(ilime sépara-
CR~ATlON (une) ne pent être lion de lit el de cOllcubinago,
l'aile flue d'après le Divin 253, 470.
Amour pal' la Divine Sagesse DÉCALOGUE. Pourquoi le dé­
dans le Divin Usar:e, 183. Les calogue Il élé promulgué par
fruclificalions, les propagalions Jéhovah Dieu sur la montagne
et les prolil1calions sonl des de Sinnï avec un miracle élon­
continualions de la création, nanl, 35t.
183. La création relourne ail DÉCANTATION. La purificalion
Créaleur par le ciel angélique de l'amour conjugal peut êlre
composé du ~enre humain, 85, compurée à la purifJcalion des
Création rles hommes pour l'a- l'sprils naturels, effectuée pül'
mour conjugal, 66. les chimisles, el nommée dé·
CRÉATION (la première),28,29. cantalion, i45.
Df:c[.ARATlON (la) d'amour ap­
On•• Par cettc ?,prc"ion, qlle l.'on pHlienl.uux hommes, 296.
,;encontre ,quelqnefo" d,ans ,., éCl'lt., DtFf:CATlON. La purification
1 Auteur nentend pas qu li Y Olt Cil une l' '1' ~
premiero et IInc s.eondo C"éation: mai. de amour cODJug:a peul tllre
comme la convcrsalion e.t uno l'erpé. comp'Hée à la pUl'lficlIlion dcs
tuelle ercation, ot qu'ain.i Dion, en con· cspl'lls nalUl'els, effeCluée Pllt'
sorvant, crée tonjou,", cstto expression les chimisle';, el nommée défé·
indique .pécialoment la Cl'éation do l'U- cation, 145.
niv.r.. DllnoRATION (la) sans bul de
CIl~EIl. L'homme a été créé m'Jl'iage est unt' infamie de ul'έ
de manière que toul ce qu'il gand, 501,504, cfr. 460.
veut, pense et l'ail., lui appa- DÉFUNT. Lorsque les époux
raisse comme p.n lui, el ainsi ont vécu dans l'amour vraiment
comme venant de lui; pour· conjugal, l'P.spl'il du défunlou
quoi? 4H, Commcnl l'homme de la défunte cohauile sans
créé forme de Dieu a pu ôlre ces,e avec l'esprit dr celle ou
changé en forme du diable, 153 celui qui a. survécu, el cela jus­
(bis). qU'à la mort rlu survivanl, 32t.
CROCODILES (les), dans I,' D~;GOUT (le) cnl'e époux nail
monde spiriluel, représenlent rie la froideur spil'iluelle, 236.
les fourberies el les asluces Où commonce el nait le dé­
dans lesquelles sont les habi- ~oûl du mari pour l'épouso,
lanls,79.. 305.
22
DIlGRÉS. Il Y a trois degrés la sagesse, 293, 294, 443. Les
de la vie, el par suite I.rois délice~ de l'amour conjugal
cieux; el le men laI humain a montent vers le ciel suprême,
été dislingué en ce~ trois de- el en chemin et dans ce ciel
gré .., el pi'" suile l'homme cor- ',\1 les se conjoignent avec les
respond aux trois cii"uX 532. (!ljlices de 10liS I~s amours cé·
On n'avait jusqu'à préscI;t COll- lesLes, el entrenl ainsi dans
nais,ance que des degl'és enlre leur félicité 'lui dure élernelle­
le plus et le moins. mais on ne ment, 294. Dans leurs princi­
savail rien des degrés enlrc pes elles sont non-perceptibles,
l'antérieu l' cl le postérieur, 532. mais elles deviennent pc l'cep ti­
Il y a \l'ois degréli de l'bomme bles de plus en plus, il mefuro
naturel i le naturel proprement qu'elles descendent. dc là pal'
dit, le sensuel, ct le corporel, degrés, et entrenl dans le corps,
496. Les adultères font tomber 183. Elles enlrenl par degrés
les hommes dans ces degrés de l'Ame dans les intérieurs
dél(énérés, 496. Quat.re degrés cl u men lai de l'homme, et des
d'adultères, 485 à 404.. Aux de- inlérienrs d:lOs ses extéricur~,
grés prohibés, énoncés dans le et de ceux-ci dans la poitrine,
Lévilique,-Chap.XVII1,- cor- l't de la poill'ine dans la région
respondeot les l'iolalinns de la génitale, 183, cfr. 60, 144, 155
Parole et de Iï::glise, 519. (hi,), 193. Délices pectorales,
Dünll'IIATION. Lcs adulières 194. Les délices conjugaleschrz
par délibél'alion sont ceux qui les épouses ne tirenl leur od·
le sont d'après les amorces des gine que de ce qu'elles veulenl
sens, el les adulLères san~ déli- être un avec les maris, comme
béralion sont ceux 4ui n'onl le bien est un avec le vrai dans
pas la faculté ou qui n'ont pas le mariage spirituel, ~98. ­
la liberlé de consulter l'enlen- Uélices paradisiaques, 8.
dement, 4.32. DÉLIRE (le) à un haut degré
DÉLICES (les) externes sans esl le délil'C du mental d'après
les délices inlernes n'ont point des vrais falsifiés au point do
d'àme, 8. ToUl délice sans son croil'e qu'ils sont la sagesse,
rime correspondante languil el 212. Délire dans lequel sonl,
s'engour,Jil pal' la conlill'Iilé, dans le monde spirilucl, ceux
cl falil[uC', plus que le travail, l'fui onl élé dans l'amour cf­
le men lai exlérieur (animtls), 8. l'réné de soi, ou dans l'an;our
Le ciélice de l'ûme vient de effréné du monde. 267.
l'amour el de la sa~esse proeé- DÉLIT (le) (l'eullis) se dil prin­
danl du Seigneur, 8 ; il influe cipalemenl de la volonté, /{93.
du Seigneur lidns l'Mne, et des- DÉMOCRITE, 182.
cend pal' les supél'Ïeurs et par DÉMOSTHÈNES, 182.
les inférieurs du mental dans DÉNOMINATIONS (les) se font
lous le'i sens du COI'PS, et il s'y pal' l'homme selon sa lur.ur ra­
complèle, 8. Dans l'amour con- tionntllle; 485. Dénominalion
jugal onl été rassemblées tou- cies quatre dei!rés d'adulLèrcs,
les les délices depuis les pre- 485 el suiv. Difl'érence entre les
mières jusqu'aux del'Oières, 68, dénominations, les inculpa­
69. Les délices de l'amour COll- tions et les imputations, 485.
jugal sonl aussi les délices de DÉPOUILLER. L'homme après
23
la mort dépouille tout ce qui DEUX. Partout, dans le corps,
neeolleordepasavecson amour, où il n'y u pas deux, il y a tou­
36. Commentl'bomme après la jours division en deux, 316.
mort !'e dépouille de l'el terne, DEvoIRs. Il y a des devoirs
ct se revêt de l'interne, 48 (bis). propres à l'époux, et des de-
DER:'iIER. C'est une loi uni- voirs propres à J'épouse, 171!.
vel·selle. que les prentiers exis- Dans les devoirs propres aux
tent, subsistent el persistent par hommes J'entendement, la pen­
les derniers, 44. Que le dernier sée Ilt la sagesse tiennent le
état soit tel qu'est j'ordre sue- premier rang; mais dans les
eessif d'après lequel il est formé devoirs propres aux femmes,
et exisle, c'est uno règle qui c'est la volonté, l'ufTecl ion el
doit être reconnue pour une vé- ['amour qui tiennent 10 premier
l'Hé dans le monde savanl, 313. rang, 175.
DERRIÈRE. Dans le monde DIAllLES. Sont appelés diables
spirituel, il n'est permis à qui ceux qui ont vécu dans les cri­
que ce soit de se tenir derrière mes, et ont ainsi rejeté de
un autre, et de lui parler, II·H. leurs cœurs tonte reeonnaissim-
DÉSIR LIBIDINEUX. L'hoPlme ce de Dieu, 380. VOi1·SAT.liI'S.­
naturel n'est absolument que le Cbez les adultères qui sont ap­
domicile et le réceptacle des pelés diahles la volonté lient le
convoitises et des désirs libidi- premier rang, et chez ceux qui
neux, 448. Dans tout ce qui sont appelés salans l'entende­
vient de l'homme naturel il y a ment lient le premier rang,
eonvoilise et désir libidineux, 492. - Diable d'une forme
4liO._Du _désir libidineux chez épouvantable, 263.
les jeunes hommes, 98. Du dé- DIEU (le) du ciel esl le Sei·
sir libidineux chez quelques gneur, 78. Il n'y a qu'un seul
bommes mariés, 1183. Du désir Dieu, et en Personne el en ~s­
lihidineux de la foroication, sencc, en qui est-la Oiyine TT'i­
448 ; - de défloration, 501 à \lité, et ce Dieu est le Seigbeur
505 ; - de variétés, 506 il 510; Jésus-Christ, 82, 532. Dieu esl
- de viol, 511, 512; - de sé- l'Amour lIfêml) et la Sagesse
duire les innocences, 513,5111. Même, 132. L'Etre dc la subs-
DÉTERMINATlO:\"S (les) doivent tance de Dieu eet le Divin Bien,
être laiss6cs au bon plaisir du et l'Exister de la substance de
mari, 221. - Dicu est le Divin Vrai, 115. ­
DÉTERMINÉ (propos). Ce qui Voir SEIGNEUR; 08S.
découle de l'essence même de OIFFÉRE:\"CES enlre le spiri­
la vin de l'bomme, ainsi ce qui tuel et le nalurel, 32611329.
découle de sa volonté ou de DIGNITÉS (des) dans le ciel, 7,
son amour, est principalement 266 j on n'y met pas la dignité
appelé propos déterminé, 1j93. au-dessus de l'excellence rie
Dès qu'un homme, pal' propos i'u;;age, mai!- on place l'ex cel·
déterminé, s'ab;,tient de quel- lenee de l'usage au-dessus de
que mal, parce que c'est un pé- la di~nité, 250.
ché, il est tenu par le Seigneur DIOGÈNE, 482.
dans le propos déterminé de DISCIPLES (les douze\ ont 1'13­
s'abstenir de lous les autres, présenté ensemble l'église quanl
52P. à loutes les choses qui la con­
~ ~
2i
cernenl, H9. Qui sonl ceux qui 84. Le divin vrai dan. la Pa­
sonl appelés disciples du Sei- role est uni au divin bien, 129.
~neur dans le monde spirituel, Dans les cieux tout divin ",ai
261. bl'i Ile, 77.
DISCORDE (la) entre époux DIvisÉ. Tout ce qui est divisé
naît de la froitlour spirituelle, est de plus en l'lus multiple, et
236. non pas de plus en plus simple,
DISJO;\,CTION (louLe) tire son parce que ce qui est conlinuel­
origine de l'opposition des sphè- lement divisé approche de plus
res spirituelles qui émanent des en plus de l'infini, dans lequel
sujets, 17~. loules choses sonl à l'infini (in-
OISSEMDLANCES (les) dans le finite), 329. .
Monde spil'iluel sont sépar'ies, DIVISIBLE. Tout est divisible
273. - Voir RllSSE)IDL.lNCE. à l'intini, 185. Chaque parcelle
DISSIMULÉ. Tout homme, qui de la pensée, et chaque goutte "
n'est pRS intérieuremenl conduil de l'alfecLion, est divisible jus-
par le Seigneur, est rlissimulé; qU'à l'inlini ; el, selon que les
ainsi, homme en apparence, idées sonl divisibles, 011 est
el non homme cependbnl, 257. sage, 329.
DISTANCES. Dans le monde DIVORCE (par) il esl enlendu
spirituel, les sphères font les l'a'lliulaLion de l'allianceconju­
distances, 17,1 ; les dislances y gale, el par suife la séparalion
sont des apparences selon les complèle, el après ceUe ~épa.
étals des men lais, 78. ration ['enlièl'e liberlé de pren-
DIVERSITÉS. Distinclion des dre une aulre épouse, 468. L'u­

variéLés el des diversilés; il)' nique cause du divorce est la

a variélé enlre les choses qui scortalion, selon le précèple du

sont d'uo même genre ou d'une Seigneur, - Mallh XIX, !:J, ­

même espèce; I,uis, aussi en- 255, 468.

lre les genres ol entrc les es- DOCTRINAUX de la nouvelle

pèces; mais il y Il diversiLé en· é;:tlise en cinq poinLs, 82.

Ire lps choses qui sonl dan's 'DO;\>IIN.lTlONS. Dans le ciel il

l'opposé; ainsi les diversilés,v a, comme dans le monde, des

sonL les opposés des varWés, rlomin~lions suréminenles, 7.

324. Dans le ciel il y Il variété DORMIR. - Gen. Il. 21,­

infinie, el dans l'enrel' divcr- sign. èlre dan., ('ignorance el

silé inlinie, 324. dans l'insouciance, HJ4. 001'­


DIVIN AMOUR ET DIVINE SA- mil' dans le ciel, 19.

GESSE. Dans le Seigneur Dieu Dos. La sphèrc qui effiue

créateur il yale divin amour conlinuellement de l'homme

el la divine sa;:tesse, 84. l'enveloppe par le dos el par la.

DIVIN BIIlN ET lllVlN VR,IL LE' poilrine, avec ll~nuilé par le


divin bien esl l'êLre do III sulJs- tlos, m:Iis avec df'nsité par la
tance de Dieu, el le divin vrai poilrine, nI, 2211 • C'cst de là
esL l'exister de la substitnce de que deux époux dont les men­
Dieu, 115. Le divin bien Pl le lais et les affections ne s'lIecor­
divin vrai procèdent comme un dent poinl se couchenl dos à
du Seigneur, 87. Le Seigneur dos dans le lit, 171.
Dieu créateur est Je divin bien DRAGONS (les), dans Je monde
mOrne el le divin vrai même, spirituel, re.présenLenl les faus·
25
selés et les inclinalions dépra- Des écrilure~ dap! les cieux,
vées des habitants pOUl' les cho- 182, 326.
ses qui appill'Iienneol à leur ÉCRITURE SAI~n: (l'), flui .a
eulle idolfllre, 79, procédé uniquement du SCI­
DROITE (la) sign.le bien, 310; gnel:I', eSI dans Ir. com.mun ct
elle signil1e aussi la puissance, d~ns la parll.e le" manage du
')1 bien el du Vrai, tic).
- D' È 315 ÉCRIVAI~S, Les Vlus anciens
URE'l\I · I l E , . é '. d on 1 1es œuvres \10 us
E'AU DE LA F' ONTAI:I'E (b' otrr.
'crlvaIDS,
1 . 1 1 1 nt 'IS au-
de l') sign, êlre insll'uit des 1'~~len , ne.,le no 1 e l' P'73 _
vrais el des biens aU moyen d, I~ du slecle de fe, .
" '" Votr ÉCRITS,
des vra;82 et aInSI aVOir III sa· ÉCURIES (les) sign. les ins­
gesse,. , 'ruci ions, 76.
,.
!
ECCLÉSIASTIQU~ (1 ordre) dans ÉDEN. _ Voir JARD!:...
les. lerres admlnlstrr. les ch?ses ÉDUCATION des enrants dans
qUI chez le 6el~lleur app<trtlen- le Inonde spirituel, 4.11 à 413.
nent, au sacerdoce, 308, Quel EFFIiT. _ Voir FIN.
es~ .1. a~1.our ~e. ~UI chez le~ ec· En'IGIE, Ocu.x .époux,. entre
()1~sl!lsllques1 26,t. Ils aspirent qui ou en qUI 11 ya 1amour
. à elre des dieUX, en ~ant qun conjugal, sont cct UITIOur en ef­
les frelOs sont lll.ches à. ccl I1gie et en forme, 65. Dans Je
amour,264. , !Ilonde spirilucJ, les faces des
. ECLAIR. D~ns l~ monde SpI· espl'iis deviennent les efli~i(\s
l'lluel, la vlbrlltl<1n de la lu- de leurs all'eclions inLernes, 273.
mière, semblable à un éclair, EFFLUER. Tout CP qui ernue
est lJne correspondance et pal' J'un sujel, el qui l'enloure et
sUlle une apparen<:.e du combQI l'environne, esl appelé sphère,
des argumen ls, 4.10. 385, .
ECREVISSE, Ce que c'est qur. El'FORT (l') e~l l'essence même
penser comme marche l'écre- du mouvernenl,215.Chezl'hom­
visse, 295. me la volonté esl l'efT'llrl vif,
ECRITS. Il n'exisle poinl d'é- 215. Ccux qui sont dans l'amour
cl'i!s des lrès-anciens ni des 1111- vraimenl c<lnjul;lIi sonl conti­
ciens; les écrits qui existenl nuellement cu efforl, c'est-à­
sonl d'II11lellr~ qui vivaienl après (lire, v(~uienl conlinuellement
les siôclcs d'or, d'argent ct d'ai- êlre un ~eul homme, 215. De
rain, 73. Écrilsde quelques mu- l'effort conjugal, qui a son siège
ses érudiles, examiné, dans Ir. dlns les ames, exi5te ori:dnai­
monde spiriluel en'pr!~sence de remflnt l'amOllI' conjugal, 238.
ces musc", 175. 'Les écrils qui· ÉGLISE (l') vicnt du Seigneur,
proviennent de l'ima~inalilln delle esl (;l1e7. ceux qui s'a­
el de J'éloquence 0'11, par l'élé- dl'essenl à I.lli, et vivent selon
gance el la sJ':nélrifl du slyle, ses préceples, 129, L'églbe est
nne apparence de sublimilé el le royaume tlu Sei~neur dans
d'érudition, mais seulemenl les Icnes, cOl'I'espondant à son
dev<lnl ceux qui appellent su· 1'0yauiTIe dllilS les cieux, ct le
gesse loulc ingéniosité, 1i5. S,ligneul' conjoint ces deux
ÉCRITURES chez les très·an· royaumes afin qu'ils fassent un,
ciens, et chez les anciens, 77. 43·1. L'église danJ le commun
26
et dans la parlie est le mariage ÉLYSÉES (champs), 182.
du bien eL du vrai, H5. L'église E)IP01ITIlMENT. Si l'amour, et
chez l'homme est formée pal surloul l'amour dominant, est
le Seigneur au moyen des vrai;" loucbé, il y a émolion du men­
auxquels esl adjoinl el conjoinl Int (animlls), el si ce toucber
le bien, 122 à ·12/1. La conjone- "Iesse, il y a emportement,
lion ou le mariage du bien cl 358.
du vrai est l'égli,e ehez l'homme, ENFANCE (l') est l'apparence
63, 76, H5. Le mari et l'épouse de l'innocence, 75.
ensemble sont l'église ; chez ENFANTS (les) nés de deux
eux l'égli~c esl d'abol'd imphn- époux qui sont dans l'amour
Lée dans l'homme, et au mo.yen vraiment conjugal, tilmnent de
de l'homme dans l'épouse, 125. leurs parents le conjugal du
Commenl pal' le Seigneur est bien el du vrai, elc., 202 à 205.
formée l'église chez deux époux Les enfants dans le cicl devien­
et comment au moycn de l'é- nent hommes en stature el en
pouse est formé l'amour conju· beauté selon l'accroissement de
gal, 63. L'église, avec ses vrais l'intelligcnce chez eux, tout au­
el ses biens ne peutjamaisexis· trement que les onfants SUI' la
1er que c.hcz ccux qui vivenl 16rl'e, ~87. Quand ils ont at­
dans l'amour vrilimcnt conju· leint la stalure, daus laquellc'
Kill avec une seule épouse, 75. sont les jeunes gens de dix·huil
L'église esl dc l'un el de l'aulre IIIIS el les jeunes flilesde quinze
sexp, 21. L'ol'igine de l'église nns dans notre monde, ils res­
el l'origine de l'amour conju- lenl dans cette sLatul'e, et alors
gal sont dans une même de· il est pourvu par le Seigneul' à
meure, el y sont dans un mu- dcs mal'ial-(cs pOUl' eux, 4.H.
Luel embrassemcnt, 238. L'amour des enfants reste après
ÉLÉVATIO:-i. Chez les hommes la mort, principalcmenl chez
il y a élévation du menlal dans les femmes, HO; les enfants
une lumière supél'ieul'e, cl chez sont élevés par eUes sous l'a us­
lcs femmes, élévation du men· pice du Seigneur, el croissenl
laI dans une chaleur supérieure, en stature et en intelligence
188. L'élévaLion rlans une lu- comme dans le mondc, 411.
mière supérieure chez les homo L'ulTlOurrles enfants correspond
mes est l'élévation dans une à fa défense du vrai ct du hlen,
inlelligence supél'ieure,· el de 127. Les petits enfanls, dans
eelle·ci dans la sagesse, dan, la Pal'ole, sign. ceux qui sont
1arlue!le il y a aussi une éléva- dans l'innocence, 4.14..
tion de plus en plus supérieure, gNFER (l') tout entier a été
·188. L'élévation dans une chi," mis en ordre selon IouLes les
leur supérieureehez les femme, 1l0'cclions de l'amour dll mal,
est l'élévalion dans un amour :36. Ceux qui sont méchants
conjugal plus chaste el plus pUI'. d'après l'entendement habitent
et conlinul'lIemenL vers le con- la partie antérieurc de l'enfer
ju~al, qui par création filst tenll el ,onl appelés satans, et ceux
caché dans leurs intimes, 188. qui sont méchants d'après la
Ces élévalions, considérées en volonté hahilent la parUe pos­
elles-mêmes, sont des ouverlu- térieure, et sont appelés diables,
res du mental, 188. 492. Enfer des fourbes, 514,
27
ENGENDRER. D'où procède la - Epouses assisea sur un par-
force d'engendrer, 355. terre de roses, 293 ; - dans un
ÉNONCÉS (les). Nom des livres bosquet de l'oses, 294.. - Art
prophétiques de la l'arole anté- que certaines épouses emploient
mosaïque, 77. pour oblenir le pouvoir sur leurs
ENTENDE~IENT (l') ue l'homme lJ1aris, 292. - Voir FE~"ME;
vient de la lumière céleste, 233. Ep9ux.
L'entendement,considéréen lui- Epoux (deux) sont les formes
même, n'esl absolument que le mêmes et les effigies mêmes
ministre el le servileur de la vo- du mariage de l'amour et de la
lonlé, 196; il n'est que la forme sagesse, ou du bien et du vrai,
de la volonté, 493. L'homme 66, tOi, 102. La volonté de l'é­
peut élefcr son entendement pouse se conjoint avec l'enten­
au-dessus de ses amours nlltu- dement du mad, et pal' suile
reis, 96. - Voir VOLONTÉ ET l'entendement· de l'époux so
ENTENDEMENT. conjoint avec la volonlé de l'é-
ÉPICURE, ~82. pou se, 159. L'inclinalion à unir
ÉPILEPSIE (l') est une cause à soi l'époux est conslante cl
de Jégilime séparation de lil et perpétuelle chez l'épouse, mais
de concubinage, 2.'')3, 470. inconstante el alternative chez
ÉPOUSE (l') e,t l'amour de la l'époux, 160. La conjonction
sagesse du sage, 56; elle re- est inspirée à l'époux par l'Ii­
présente l'amour de la sagesse pouse scIon l'amourde l'épouse,
du mari, 2'1. L'épouse sign. le et est reçu a par l'é!l0use selon
bien du vrai, 76. Dans le ciel la sagesse de l'époux, 161. L'é·
une épouse est l'amour de la pouse, d'après l'amour, pense
sagesse de son époux, et un continuellement à l'inclination
époux esl la sagesse de l'amour de l'époux envers elle, dans
de son épouse, 75. l1épouse, l'intention de se le conjoindre i
perçoit, voit et sent en soi les il en est autrement de l'époux,
choses qui sont dans le mari,et 169. Comment l'épouse est con·
par suite se perçoit, sc voit et se jointe à l'époux, no à 173. Il Y
sent pour ainsi dire elle-m6me a des devoirs propres à l'époux,
en lui, t73.11 ya dans les épou- et des devoirs propres à l'épou­
ses un sixième sens, qui est le se; et l'épouse ne peut enlrer
sens de toules les délices de l'a- dans le$ devoirs propres à l'é­
mour conjugal du mal'i, e~ ce poux, ni l'époux dans les de­
sens est chez elles dans les voirs propres à l'épouse, ni s'en
paumes des mains, 155 (bis). hien Bcquiller l'un et l'autre;
L'amoul' conjugal réside chez 174., n5. Les mariage, inlro­
les épouses chastes, mais lou- duisenl d'autres formes dans les
jours est-il que leur amour âmes el dans les mentais des
dépend des maris, 216 (bis). Les époux, 192. La femme est en
épouses aimenl les liens du ma actualilé formée en épouse se­
ri age, pourvu que les hommes Ion la description dans le livre
aiment ces liens, 217. Les épou- de la créalion, 193. Deux époux
ses ne sonl pas comme les hom- dans le dei SOllt appelés, nOl1
mes dans une excitation, mais deux anges, mais un anl-(e, 50.
B Y a chez elles un étal de pré- Les deux époux ordinairement
paration pour la réception,219. après la mort sc rencenlrent,
28
se l'eoonnllissent, de nouveau ('amour de l'adultère appllrlienl
se oon~ooient, olo., 47. S'ils à la chair, 488. - Voi,. CHAIR.
peuvenl vivre ensemble ils res- ESPRITS. Voil' MIlNTAL ; Uas.
lenl époux, mais s'il, ne le Paresprils novices sonlenlendus
peuvenl pas ils ~e s?parenl, etc. les hon~mes houvellement décé­
49. Les époux jouissent entre dés, qUi, parce qU'Ils sont alors
eux de communications sembla- hommes spiriluels, sonl appelés
blos à celles qU'Ils avaienl dans esprits, 46t. - Qui sont ceux
le monde, mais plus a~r'éable~ qui, après la morl, deviennent
el plus heureuses, etc, 51, 52. des esprils corporels, 495.
~QUlLIBnll (il y a un) eotl'e Iii ESSENCIlDIVDIE(I') se compose
sphère de l'amOllI' scortntoire et de l'amour, de la sagesse et de
la sphère dc l'amour conjugal. l'usage, 183. Rien aulre chose
etl'bomme est dans cel équili- que ce qui esl de l'essence di­
hre, 437. Cel équilibrc est un vine ne peut procéJer du Sei­
équilibre spirituel, 437. L'équi- gneur, ni influer dans l'inlime
Iihrespirituel est celui qui existe tic l'homme, 183. Il n'y a point
enlre le billn et le mal, ou entre d'essence sans forme, ni de
le ciel et l'enfer, 444. Cet équi- forme sans essence, 87.
libre produit le libre chez ESSENTIELS. L'amour, la sa­
l'homme, 4.44. - Voir LIBRE. gesse et l'usage sont trois essen-
ÉRUDITION (l') nppartient à III liels faisant ensemble une seula
sa~esse rationnelle, 163. essence divine, 183. Ces trois
~RUDITS. Des prélendus éru- essenliels influent dans les ûmes
dits dans le monde spirituel, de~ hommes, 183.
, 232. ETANGS (les) sign. les falsili-
ESPACII Les choses qui d'ori- cations du vrai, 80. Étangs de
gine sonl célestes, el celles q:..i feu el cie souffre, 79, 80.
d'origine sont spirituellcs, ne ÉTAT (l') de la vic de l'homme
sont point dans l'espace, mais est sa qualité quant à l'entende­
sont dans les appnrencesde l'es· menl etquantà la volonté, 18~;
paoe, 158. Les ûmt>.s des hommes cel état depuis son enfance jus­
étant célestes, et leurs menlals qU'à la fin de sa vie est conti­
étanl spiriluels, ne 50nl point nuellement changé, 185. Les
dans l'espace, 158. Dans le mon· élals commUDS de la vie de
de spirituel les eipaces sont des l'hommo sont appelés enfance,
apparences selon les états des jeunesse, a lolescence, virilité
mentaIs, 78, 458. el vieillesse, 185. Il n'y a pas un
ESPAGNOLS. 103, ")4. élal' de la vie qui soit le même
ESPÈCES. Dislincli, n de I(lutes qu'un élat précédent, 186. Le
les choses en genres, espèces el dernier état est tel qu'est l'ordre
diO'érences; pou "qu<., i? 479. successif d'a près lequel il est
ESPI\IT. Chez l'homme qui de formé et oxisle, 313. Quel a élé
naturel devient spirituel, il ya l'état primordial de l'homme,
dans le commencement rleux qui est Ap'pelé élat d'inté~ri'é,
choses !lui comballenl l'une 355. De 1état des époux après la
contre l'aulre, lesquelles sont morl, 45 à 54. - Il Y a deux
communément Îlppelées l'esprit états que l'homme subit après
ct ln cbair, 488. L'amour du ma· la morl, l'état externe et l'état
riage appartient 11 l'esprit, et inlerne j il vient d'abord dans
,.. -. -

29
son état externe, e,t plus t~rd ~animus), et elle en est le type,
dlll)5 son état lllterne, 47 (LIs). 024. Les faces sont les types des
ETENOUIl (l') ne peut pas s'ap- amours, 35. La variété des faces
pliquel' aux choses spirituelles, est inlinie, 35, Il n'y a pas deux
158; pourquoi? 3811. faces humaines qui soient sem­
ÉTllR~EL (l') est l'infini du blables, ~86. 11 n'existe pas de
temps, 185. face qui soit absolument ~emlJla-
ÊTRE ET EXISTER. L'être de la ble à une aull'e face, et il n6
substance de Dieu esl le divin peut pas y en avoir dans toulo
bien, et l'exisler de la substance ['6Iernité 524.
de Dieu est le divin vrai, H5. I<'AcULT~. L'homme nailfacullé
ÈTRES. Il a été donné par créa- et inclination, faculté pour sa­
lion à tous les êlres vivants de voir, et inclination pour aimer,
vouloir demeurer dans leur 134. La facullé de comprendre
forme, 361. et de devenir sage comme par
ÉTUDE. Quelle a élé l'étude lui-même a été implantée en
des hommes qui onl vécu dans l'homme par création, 444. La
l'âge d'argent, 76. -- Études de facullé de savoir, de comprendre
sciences dans le monde slJiri- et de devenir sage, reçoit les
tuel, 207. vrais par lesquels l'homme à la
EUNUQUES. Deeeuxquisontnés science, !.:intelligence ct la sa­
eunuques, et de ceux qui onl ~esse, 122. L'hommea la faculté
été faits eunuques, 151. Par les d'élever l'enlendement dans la
eunuques qui se sont l'ails eunu- lumière dr. la sagesse, et aussi
ques pOllr le royaume de Uieu, la faculléd'élevl'r la volonlédans
- Mallh. XIX, 12, -- sont r.n· 1:1. chaleur Je l'amour céleste:
tendus les eunuques spirituels, "es facultés ne sonl ôtées à au­
c'e~t-à-dil'e, ceux qui dans les !lun homme, 230. La faculté de
mariagès s'llbstiennentdes maux devenil' sage s'accroit chez ceux
des seorlations, 15ô. . qui sont dans l'amour vl'aimeut
EXTERNE. Les externes tirent conju~al, 2H.
des intcr:les leur bien et leul' FALm'lc.\l'lMIS (les) du vrai
mal, 478. De l'exlerne dérivé de sont des &cortations spirituelles,
l'interne, eL de l'externe séparé 77, 80.
de l'inlerne, 148. Comment FANGES. Dans l'enfer, les ap­
l'homme après la mort se jé· parcnces, sous lesquelles se pré­
pouille de l'externe et se revêt ~eTllenl. à la vue les plaisirs las­
de l'inlerne, 48 (his). cifs de l'amour scortatoire, sont
Ex'mIEs, Les intimes de 1'01'- des fanges, elc., 430.
dre suece~sifdevieunenl les ex- FANTAISl.E (de la), '.267. Dans la
Limes de l'ordr'e simultané, 314. f~ntaisie de leur convoitise sont
On,. l'E.rlime ,a dit de ca qui csL le ceux qui pensenl intérieurement
plus e,t6rieur pal' oppo,ition il l'b'lill1e, en eUl-mèmes, el qui se livl'enl
ou ce qui est 1. plus intérieur. II'Pp à leur imagination en par­
fAllLES. Les choses, qui au- lant avec eux-mêmes, car ils ,é­
jourd'hui sont appelées fables, parent presque leur esprit du
étaient des correspondances, lien avec le corps, et ils inon­
d'apr~s le~luelle" s'exprimaienl dent leur enlr.nnement de vi­
les bommes de l'antiquité, 1ti2. sion6, 267. Quel est, après la
FACE (la) dépend' du mental mort, le sorl de ceux qui se sont
30
livrés à leur fantaisie, 268, 514. et sulv. La félicité doit être dans
Erreu,rs que la fantaisie a in- les joies, et par suite provenir
trodUiles . par Ignorance du des joies, 6. La félicité dans les
monde spIrItuel ct de son soleil, joies fait qu'elles sont d9S joies,
422. elle les ferlilise, et les soulient
O.,. La fantaisie est unc app",cnc. d. alin qu'elles. ne d~v,iennent ni
la puception; elle con.i,te l voir un vrai· communes ni faslidleuses ; et
COlllme l.ux ct un bien comme m.l, et • celle félicité, chacun la possède
voir un mnl commo bien et un faux d'après l'usagc dans sa fonction,
comme vr.i. - A. C. N' 7680. 6, De la réception de l'amour
FA"'TÔ~lES. Qlli sont ceux qui, de l'usage vient la félicilé cé­
dans l'autre vie, apparaissent lesle qui est la vie des joies, 5.
commedes l'anlômes, 51!!' La rélicité céleste résulte de la
FASTE ilE LA. PROPRE INTELLI- JOUissance éternelle des divers
GENCE. L'amoul' de la sagesse, étitts de l'amour conjugal, Hm.
s'il resle chez l'homme et n'esl Les plaisirs de l'âme avec lcs
pas transcrit dans la femme, cst pensées du mental et les sensa­
un amour mauvais, et est ap- lÏons du corps conslituent lafé­
pelé l'asie ou amour de la pro- licitééternelle,16.La félicilééler­
pre intelligence, 88, 353. L'é- nelle n'apparlient pas au lieu,
pause atlil'C continuellement Il mais elle appartient à l'état de
elle le faste de la propre intelli- la vie de l'homme, 10. La féli­
gence de son mari, ut elle l'éteint cité qui ne résulte que des seu­
chez lui et 10 vivifie chez elle, salions du corps n'est pas éler­
353. Celui qui est dans le faste nelle, c'est une félicité tempo­
de la propre intelligence ct'après raire qui tinit et passe, et par­
l'amour de soi, ne peul jamais fois devient infélicilé, 1G.
aimer son épouse d'une ma- FE~mLLE. - l'oil' MALE ET
nière vraimenl conjugale. 193 l?EMELLE.
I~AUX (tous les) onl été rassem- FÉMININ (le) vient du mascu­
blés tians l'enfer, lt79. - Voir lin, ou la femme a élé prise de
MH. l'homme, 32. Le féminin ne peut
. " êlre changé en masculi Il, ni le
Ons, Il est d,t Faux 'u plunel, quOl- masculin en féminin,32. Enquoi
que dau, cette ac~eptiOn le mot {aux pm consiste essentiellement le fémi­
substantivement n ,ut pas de plunel; mais· l . •.
l'Auteur employant les doux cxpre,"ions nln, e en qUOI consl~te essen­
{al,m et {alsitates, la premiù,'e • élélra- tl,ell,emont le ma~cullD" ou la
duite par les {aux, ct 1. ,.condc pur les ulffel'enCe enlre 1 un ct 1autre,
{'LUsSeteS. Il faut disting'uer unt"o lu. faux 32, 168. Le bien du vrai ou le
et le, lau>sctés eomme ent"o l'antérieu,' et bien d'après le vrai est le fémi­
10 po.téri,ur; l'~ntél'Îeur est plus un~v:;r- nin, 61, 88,90. Le féminin est
sel que lc postérw".,'; - ,vo,r R. C. N .1. de percevoir d'après l'amour.
- On peut auSSI conSIdérer le. {aux 1>0 C 1 -" .
comme principes, ct les {'LUssetcs comlDO tuo. ~mme~t e ~e,mlLllll esl
dérivations. propa~e par l "me vtrlle, 220.
FEMME (la) a été créée et naît
FAVEURS. Causes des faveurs pour devenir amour de l'enten­
enlre les époux, 2i8, 287,290. demenl de l'homme, 55,91. La
FEINTES CONJUGAL~;S, 279 Il 289. l'emme a élé créée de l'homme,
_ Voir. TABLE GÉNÉlIALE. el par suite il y a en elle une
FÉLlGlTÉ ÉTER:-lELLE (de la), 2 inclination li s'unir et comme à
31
so réunir à l'homm e, 173. Dans delier dans le labernac le, chez
toule femme a été implant é par les Israélite s, ne représen taient
création l'amour conj~ga!, et en pas autre chose que le dhin
même temps avec IUl 1amour amour, 380. Le feu du soleil na·
de procréer , 409. La femme est Lurel n'existe que d'après le feu
en actualité formée en épouse du soleil spirituel , qui esL le
selon la descript ion dans le li- divin amour, 380. Les feux de
ne de la création , 193. Dans l'occide nt siun. les amours du
l'univer s il n'a été créé rien de mal, 77.
plus parfait que la femme belle FIANÇAILLES (des), 295 à 314.
de figure, et décente de mœurs, Raison des fiançailles, 301. Par
56. La femme reçoiL de l'homm e les fiancailles l'un et l'autre
le vrai de l'église, 125. La sonl préparés à l'amour conju-
femme, par un talent qu'elle gal, 302. Par les fiançailles le
tient de Dai~sance, retire se!' mental de l'un est conjoint au
affections internes dans les mental de l'autre, afin que le
plus profond s replis de son mariage de l'esprits 6 fasse avant
mental, 274. Affictio n, applica- le mariage du corps, 303. Pen-
tion, mœurs eL forme de la daul le Lemps des fiançaill es il
fer,lme, 9·1, 218. -les femmes n'est point permis d'être con-
ont été créées par le Seigneu r joint corpore llement, 305. -
affections de la sagesse des Des fiançailles dans les cieul,
hommes , 56. Elles ont élé 20, 21.
créées formes de l'umour de FIANCÉ. Le Seigneu l' dans la
l'entend ement des hommes , 187. Parole e~t appelé le fiancé et le
Les femmes ont une percepti on mari, H7. Vêlemen t d'un fiancé
intérieu re de l'amour , el les dans le ciel, 20.
hommes en ont seuleme nt une FIANCÉE. L'église dans la Pa-
percepti on qxtérieu re, 47 (bis). l'ole est appelée la fiancée et
Dans les réunion soùles hommes l'épouse , H7. Vêteme nt d'une
agitent des choses qui son t du fiancée dans le oiel, 20.
ressort de la sagesse rationne lle, FIÈVRES (les) mali~nes et pes-
les femmes se taisenl, et écou- ti/entiel les sont une cause de
tent seuleme nt; pourquo i? 165. légitime séparalion de lit el de
Intellige nce des femmes , 2i8. concubi nage, 253, 470.
Les femmes ne peuvenl pas FILLES (les), dans la Pal'ole,
remplir convena blement les de- sign. les biens de l'église, 120,
voirs des hommes , 175. Diffé- 220.
l'en ce entre femme, femme ma- FILS (les), dans la Parole, sign.
riée et épouse, 199. - Vail' les vrais conçus dans l'homme
ÉPOUSIl. spirituel , et nés dans l'homm e
FEil. Siècle ou âge de fer, 78. nalurel, 120,220 . Ceux
qui ont
FIlSTINS. Dans le ciel,de même été régénéré s par le
Seigneu r
que dans le monde, il y a des sont appelés, dans la Parole,
festins, 6. fils de Dieu, fils du royaume ,
FEU (le), dans le sens spiri- 120.
tuel de la Parole, sign.l'am our, FIN (la) et la cause dans les
380. Le feu du soleil angéliqu e choses à efIectuer et dans les
est le divin amour, 34. Le feu effets font un, parce qu'elles
de l'aulel et le feu du chan· aGissent ensembl e, 387. La fin,
1. 37
32
la cause el l'efl'et marchent suc- mourconjugal représenlée.dans
cessivement comme lrob, mais le ciel par les fleurs dont sont
sont un dans l'elTet, 401. Toute parsemées les robes el les luni­
fin, considérée en elle-même, 'lues des époux, 137.
est un amour,212. Toute fin Fol (la) est la vérité, 10, 24.
appartient ~ la voJouté, taule La foi salyifiqu~ esl de croire au
cause à l'entendement, el toUl Seigneur Jésus-Ghrisl, 82.
elTet à l'action ; pareillement, FOLIE, 212. La folie, vice du
Ioule lin appartient à l'amour, mental, est une cause de légi­
loute cause à la sagesse, et lout lime séparaI ion de lit ct de con­
r.ffèl à l'usage, 400. La fin n'esl cu binage, 252, 470.
pas quelque chose, si en même FOI'CTIONS dans le monde spi­
telOps l'erret aUIuel on tend rituel, 207.
n'esl point vu, et 'une et l'au- FONTAINE (la) sign. le vrai de
tre ne deviennenl pas quelque 1/\ sagesse, 293. Fonlaine du
chose si la cause ne soutient pas, Parnasse, 182. - Voir E.IU.
ne pourvoil pas, el ne conjoint FORCE active ou vive, et force
pas, 400. Toutes les opérations passive ou morte, 489. - D'où
dans l'univers s'avllneent dos vient la force propagatrice 011
fins pal' les Causes dans les plastique dans les semences du
effels, 400. Les fins s'avaocent règne végétal, 238.
en série, l'une après l'autre, el FORAIALlTÉS. Il y a des forma­
en s'avançanl lu fin dernière lités qui peuvent être ondses, et
devient première, 387. Les fins il y a des formalités essen­
dans la nature marcbent 11 Ira- Iielles, 306. Les noces sont au
vers les temps sans le temps, nombre des formalités essen­
mais ne peuvenl se produire el lielles,306. .
se manifester avant qLle l'effel FORMATlO;\I de la semence cbcz
ou l'usage existe et devienne l'homme, 220. Foçmation de la
sujet, ~01. - La fin du mariage femme en épouse selon la des­
est la procréation des enfants, cription dans le livre de la créa­
254. - La fin du bien est chez tian, 193 à 198.

tous dans le ciel, et la fin du I<'OMlE. Aucune chosen'exisle,

mal est chez tous dans l'enfel', sinon dans une ferme, 186. Il

453, 527. n'y a point de subslance, à

Fumm. L'amour céleste chez moins qu'i! n'y ait une forme,
les an~es du ciel apparaît de 66. Toute forme est composée
loin comme une Damme; pa- de cbo~es variées, et esl lelle
reillement l'amollr inl'ernal cbcz qu'est ta coordination harmoni­
les esprils de l'enfer, 3f)9. L~ que de ces choses et leur dispo­
flamme dans le monde spirituel siLion à êlre un, 524. Toutes les
.ne brûle pas comme la flamme affections et les pensées de
lfu monde naturel, 359. La l'homme sont dans ries formes,
flamme céleste no s'élance ja- et sonl par suite d'après les
mais contre un autre, mais seu, formes, 186. Ln forme du ciel
lement se défend, el se défend est uniquement composée de
contre le méchant, comllie lors- variétés d'âmes et de menl ais
que celui-ci s'élance dans le ftlu disposées dans un tel ordre
et so brûle, 365. (IU'elies Cont un, 524. Le vrai
FLEURS. Les déliccs de l'a- est la forme du bien, i98. La
33
forme humaine dans ses intimes lion, 445, 447. La fornication
est par création la forme de est un désir libidineux, mais
l'amour et de la sagesse, 361. non le désir libidineux de
Par crb.lion les hommes sont l'adultère, 449.
des formes de science, d'in- FIlANÇAIS, 103, 110,326.
telli"ence et de sagesse, et les FRANCE, 380, 381.
fcm~1es des formes de l'amour FRÉNÉSIE (la) est un vice du
de ces ohoses chez les hommes, menlal et une oause de légitime
187. Forme conjugale du bien séparation de lit et dc concubi­
er du vrai, tOO; les deux époux na~e, 252, 470.
sont cette forme dans leurs in- FRÈRES. Le Seigneur nomme
limes, et par suit li dans les cho- frères et sœurs ceux qui sont
ses qui en dérivent, selon que de son église, 120.
les intérieurs de lellr mental FllOID. Oans le monde spiri­
ont été ouverts, t01, '102. Deux tuel, les espriLs entièrement na­
époux sont les formes m~mes de turels sont saisis d'un froid in­
l'amour et de la sagesse ou du tense, qu~nd ils s'appliquent
bien et dl! vrai, 56. La forme au côté d'un ange qui est dans
intern-e de l'homme est la forme un état d'amour, 235.
de son esprit, 186; celte forme 1<'IIOlDEUR. Des causes des
esl continuellement changée de froideurs dans Jes mariages,
même fju'est changé l'état de la 237 à 250. Les froideurs nai~s!nt
vie de l'homme, ~ 86. La femme de diverses causes inlernes, ex­
est la forme de la sagesse, forme lemes et accidentelles, qui tou­
inspiréA par l'affection de l'a- tes ontleur orilline dans la dis­
mour, 56 La forme masculioA semblaoce des inclinations in­
est la forme intellecluelle, el leroes, 275. La froideur spiri­
la forme féminine est la forme !uelleest la privation de l'amour,
volontaire, 223. Il Y a forme hu- 235; d'où elle vient, 235. La
maioe très-parfaiLe et très-no- froidellrspirituelle dans les ma­
bic, quand deux formes de- riagc est la désunion des âmes,
viennent par mariage une seule et la disjonction des mentaIs,
forme, 201. Comment l'homme 236. D'où vienl la froideur con­
créé forme de Dieu. a-t-il pu être jugale, 294. Quiconfjue est in­
changé en forme ft u diable? 153 sensé dans les choses spi ri­
(bis). il est donné à tous les tuelles, a intimement de la froi­
êtres vivants de vouloir demeu- deur pour l'épouse, et intime­
l'cr dans leur forme, 351. Voir ment de la chaleur pour les
SUBSTANCE. prostituées, 294.
FORNiCATION (de la), 4H (bis) FllUCT1FICATION (toute) vient
à 450.Par fornioation il ost en- originaÎl'ement d'un influx de
tendu l'acte libidineux d'un l'amour, de la sal;(osse et de l'u­
adolescent ou d'un jeune homme sage d'après le Seignellr, d'un
avecunefemmeprostituée, avant influx immédiat d'après le
le mariage, 441 (his), La forni- Seigneur dans les âmes des
calion appartient à l'amour du hommes, d'un influx médiat
sexe, 445 ; elle appal'lienl à dans les âmes des animaux,
l'homme nalurel, 417. L'amoul' el d'un influx encore plus
du sexe, s'il devient acHf avant médiat dans les intimes des
~e mariage, est appelé fomica" végétaux, 183. Les fruclifica­

...l
34
lions sonl des conlirruations de communication entre les cieux
la création, 183. Fructification des gentils et les cieux chré.
dans les cieux, 44, 355. liens; pourquoi? 352.
FRUCTIFIER (force de). D'où GÉOMa;:TRIE (la) est uno des
elle vient, 355. sciences qui introduisent dans
FUMIER. Dans l'enfer, les ap- les rationnels au moyen des·
parences, sous lcsquelles se quels so fOI'me la sagesse ra·
présentent à la vue les plaisirs tionnelle, 163.
lascifs de l'amour scol·taloire, GESTES. Dans le monde spi ri·
sont des fumiers, etc" 430. tuelles affections internes ap-
l<'UREVR (la) ou transport fu- paraissent même dans les ges.
rieux esl un vico du munlal, Cl les, 273.
une cause de légitime sépara lion GLANDE PINÉALE,315,
de lil el de concubinage, 252, GLoniE (la) do l'amour do soi
470, élève l'entendemenl jusque dans
G,\6ES, Après leconsenlement la lumière du ciel, 269. La
au mariage des gages doivent gloire de l'honneur chez les
être Jonnés, 300. Ces gages sonl maris inlroduit, exalte el ai­
comme de continuels témoins guise la jalousie, 378.
oculaires de l'amour mUluel, el GLORIFIC,\TlON du Seigneur par
par suite ils en sont des ressou- les anges dans lell cieux à
venirs,300. cause de son avènement, 81.
GANGRÈNES (les) sonl une GLORIFIEII Dieu (par), il est
cause de légitime séparation de entendu fairo fidèlement, sincè.
lit, 253. l'emenl el soigneusement l'œu­
GAUCHE (la) sign. le vrai, vre de sa fonolion; par là Dieu
316. esl glorifié, et il l'esl alors par
GÉANTS (domicile des), 77. le culle qu'on lui rend à des
GÉLATINE,510. temps marqués, 9.
GENDRES. Co que signifient les GOUFFRES qui sonl aux limi.
gendres et les brus dans la Pa- les des mondes, 339.
role, 120. GOUT (sens du). L'amour do
GÉNÉRAL D'AR)I~E, 481. se nourrir, pl'océdanlde l'amour
GÉNÉROSITÉ (la) esl une des d'êlre imbu de hiens el de vrais,
verlus morales qui concernent li le sens du gOlÎt, cl les plaisirs
la vie el entrenl dans la vie, de ce sens sonl les mels déli­
164. cals, 210.
GI\NlE dilférlJnt des hommes GOUVERNEMENT. Dans le ciel
et des femmes, 2·18. il Y a desgouvcrnements,el des
GÉNIES. Qui sont ceux qui, formes de gouvernemenl, 7.
dans le monde spirituel, sonl GIIAPPE9 de raisin, cl grappes
appelés génies infllrnaux, 514, de vigne sauvage; ce qu'eiles
GÉNITHE (région), 183, représenlent dans le monde
GENRES, Distinction de loules spiriluel, 294, 76.
les choses en genres"espèces el GUÉRISON des malades pal' le
différences; poul'quol ~ 479. Il loucher, 396.
ya trois ~enres d'adullères, le GUERRES DE Ji:1I0V.\H. Nom
simple, le double et le lriple, des livres bisloriques de la Pa.
479 à 484. l'ole antémosaïque, 77.
GEN'fILS. 11 n'existe aUcune GUIRLANDES (les), dans le ciel,
35
représenLent les délices de 1'a- (bis) ; sans l'instrucLion il n'est
mour conjuglil, 137,293, ni un homme, ni une bêLe,
GYMNASES dans le monde spi- mais il esl une forme qui peul
rituel, 15i (bis), 207, 3i5, 380. recevoir en soi ce qui faiL
lIA1lILETÉ (l') esL une des ver- l'homme; ainsi il ne naîl pas
lus mOl'ales qui concernent la homme, mai~ il devienL homme.
vie et entrenl dans la vie, 464. t52 (bis). L'homme esl homme
HABITACLES. Comment les d'après la volonLé eL l'cmlenàe­
hommes onl cessé d'êLre des menL, 494; il esL homme en co
habiLacles de Dieu, 153 Ibis), 'lui peul vouloir le bien et
HÉLICON, i5i (bis), i82. comprendre le vrai absolument
lIÉLICONlllES (jeux des) dans comme pal' lui-même, el néan­
le mOlade spiriluel, 207. Ccs moins savoil' eL croire que c'esL
jeux sonl des e'l:ercices et des pal' Dieu, 132. L'homme esL
lulles spiriLuels, 207. homme, eL esL distingué de la
IJÉRACLITE, 182. bêle, par cela que son menlal
HÉIIÉDITAII\E (mal). Il ne vient a éLé distingué en trois régions,
pas d'Adam par hériLage, mais auLanL qu'il ya de cieux, el qu'il
il vienl des parenls, 525. D'où peut être élevé de la région in­
.i1 jaillit, 245, - Voir MAL. lime dans la supérieure, cl
HERNIES (les) sonl une cause aussi de celle-ci dans la su­
de légiLime sépara Lion de liL el prême, el ainsi dtvenir ange
de concubinage, 2153, 470. d'un ciel, cL même du lroisième,
IH:TÉROG),NE (l') ou le diseol'- /195. Il Y a Lrois choses, dans
danl, dans le m.onde spiriLucl, lesquelles consiste toul homme,
fait la disjonclion eL l'absence, 1'<il11e, le menlal cl le corps;
i7i. son intime esL l'flme, son moyen
HÉTÉROGI\NÉI'rÉS (les), dans le eslle mental, eL son dernier
monùe spirituel, non-50ulemenl esl le corps, iOi; l'âme, parce
sont senlies, mais même appa- qu'elle estl'inlime de l'homme,
raisscnL sur les faces, dans Il' est c61esle d'origine; le men laI,
langage eL dans les gesLes, 273. parce qu'il esL le moyen, est
!H:TRES (les), dans le monde spiriLuel d'origine; eL le corps,
spirituel, représentent l'amour parce qu'il esL le dernier, est
conjugal dans la région infime naLurel d'origine, i58. Dans
du menlal, 270. l'homme les suprêmes ont élé
HIÜ\OGLYPIJES (les) des égyp- lournés en haut vers Dieu, les
liens lirenl leur origine do la moyens en dehors vers le
science des correspondances el monde, el les in limes en bas
des représenLations, 76, 342. vers soi, 21)9. Dans l'hom me
HISTOIRE (l') esL une des sonl louLes les afIeelions de l'a­
sciences qui inlroduisent dllns mour, el par suile louLes les
les ralionnels au moyen des- perceplions de la sagesse, com­
quels se forme la sagesse ra- pusées dans uu ordre Lrès-par­
lionnelle, 163. rail, de Lelle sorLe qu'ensemble
HISTRIONS, 17, 79. elle fassent un, 36i. L'homme,
BOLLAND.\IS, 103, 105. fluanl aux affections el aux
HOLLANDE, 380. pensées de son men Lai, esL au
HOMME (l') nall dans l'igno- milieu des anges el des espriLs,
rance plus que les bêles, i52 el leur Il éLé Lellement consoeié,
36
qu'il ne peut être en être séparé, spirituel est senti dans sa pré.
sans mourir à l'instant, 28, éminence 475. - Hommes
L'homme a été créé pOUl' les usa- abandonnés dans les bois à
ges,249.L'homme (homo) est nlâ- 1'~Cfe de deull ou trois ans, 151
le et femelle,32. L'homme mâle (lli~), 152 (bis). - Différencc
et l'homme femelle sont créésde en Ire J'homme et la Mte, 133,
telle sorte, que de deux ils peu- 134, 498. .,
venl devenir comme un seul HOMOGÈNE li ) ou le con cor·
homme, ou une seule chiiir j et dant rait la conjonclion ou la
quand ils deviennent un, ,.lors pr(~sence, 17i.
pris ensemble ils sont l'homme HOMOGÉNÉITÉS (les), dans le
dans sa plénitude j mais sans monde spirituel, ,non-seulement
cette conjonction, ils salit deu~, sont senties, mais même appa­
J'un et l'autre élant comme un raissent sur les faces, dans Jo
homme divisé ou une moitié langage et dans les gesles, 273,
d homme, 37. L'homme esl né IlONNEUllS. Dans le ciel les
pour être sagesse, et la femme anges sentenl que les honneurs
pour êlre aIllour de la sagesse de leurs dignités sont hors
de l'homme, 75. L'homme est d'eux, et sonl comme des habils
tel qu'est son amour, et non dont ils sont revl'lus, 266.
lei qu'est son enlendement, HUILE (l') sign. le bien, 44.
269. L'homme naturel, séparé HUMAIN (l') consiste à vouloir
de l'homme spirituel, est seu- Jevenir sage, ct à aimOl' ce qui
lement homme quant à l'enten- apparlient à la sagesse, 52. ­
Jement, mais non quant à la La forme humaine, dans ses in­
volonté, et n'est qu'uu demi- times, est par créalion la forme
homme, 432. L'homme spiri- de l'amour et Je la sagesse, 36'1.
rituel sent et perçoit le plaisir HVMu!J. L'homme à sa nais­
spirituel, qui est bien supérieur sance est comme un humus
au plaisir naturel, car il le SUI'· Jans lequel aucune semence n'a
P",SSll des miIlier~ de fois, 29, été répandue, mais qui néan­
L'homme vit homme après la moins peut l'ccevoir taules sc­
mort, 28. L'homme après la mences, et les fade croUre et
mort n'e~t pas homme natul'el, fructilier, 134.
mais est homme Spil'ituel ou HYACINTHE. Ce que signil1e la
suhstantiel, 31. L'homme spi- couleur hyacinthe, 76.
rituel ou substantiel voiLl'homme HYPÈTHRE, 208.
s;)il'itud ou suhstantiel, cornille HYPOCRITE, Tout homme, qui
l'homme naturel ou matcriel n'est pas intérieurement conduit
voitl'hommenaturel ou matériel, par le Seigneul', est hypocrite j
31. L'homme après la marI dé- ainsi, homme en apparence, et

pouille tout ce qui ne concorde non homme cependajlt, 267.

pas avec son atllour et, même HYSl'ÉRIQUE(unemaladie) vio­

successivement il revêl la face, lente est uno cause légilime de

le son de voix, le langage, les séparalion de lit, 252.

~estes et les mœul's de l'amour rDÉ;: (IOUle) de l'homme,

de sa vie, 36; au lieu d'un mêllle sublimée, est subslan­

corps matél'iel il jouit d'un lielle, c'est-à-dire, attachée à

cor'ps substantiel, dans lequel des substances, 66. A loute idée

le plaisir naturel d'après le de la pensée natul'elle il s'alta­


37
che .quelque ch?se du temps el ILLUSTnER, 42, 48 (bis), 130,

de 1espace, maIs non ~ aucune 134 elc

idée spirituelle, 328. Les idées ' •

spirituelles, relativemenl aux o.s. nano le. éerit. de J'Auteur,il/tu­

I1l1lul'elles, sont les idées des t"er e.t pris, eo géoé"l, dao. J'ae.aptioD

id~es, 326. 11 n'y a aucune idée d'éclairer, de maltre oDlumié,·e.

de la pensée nalurellc adéquale


à unc seule idée de la pensée IMAGE. Qu'esl-ce que l'image
puromenl spiriluelle 326. Le~ de Dieu, et qu'esl-oe que la res­
id~es spirituelles sbnt suroa- semhlance de Dieu, selon les­
turclles, inexprimables, inefIa- quelles ['homme a été cl'éé?
bles el incompréhensibles pOUl' 132, 134. Image du mari chez
l'homme' naturel, 325. Uneseule l'épouse, 173.
idée naturclle cslle contenant hIAGINATION (l') apparlient ~
d'innombrables idées spirituel- la sagesse rationnelle, 163.
les, el une seule idée spirituelle IMBÉCILLITÉ. - P"OirIDIOTISME.
~slle contenant d'innombrables IMMONDE. Tout ce qui esl im·
Idées célestes. 329. monde dans l'enfer vienl des
ID~NTITÉ. Il n'exisle pas d'i- adultères, el cela pue dans le
dentlté absolue entre deux cho- Ciel commc la fange pourrie
ses, ni à plus forle raison enlre des rues, 500.
plusieurs, 186, hurORTALITÉ. L'incertitude do
IDIOTISME ou imbécillité vice l'homme sllr son immortalilé
du mental; cause do IM'ilime ne pcul plus exister d'après les
sépara lion de lil et de co~cubi- nouvelles révélalions faiLes par
nage, 252, 470. le Seigneul', 532.
IDOLATRES anciens dans le IMPIÉTÉ (l') excessive esl une
monda spirituel, 78. caus~ légil.ime el c.onsciencieuse
IDOLATRlE. Son ori"ine 78 de separatIOn rle III et de concu­
342. 0 , , hinage, 252, 4.72.

InNÉ (l') dans le ciel est le IMPLANTER. Ce qui a été im­


bien, :·liG. planté par création dans les
bIM (les)! dans l'(;nfel', repré- àOl~S, et qU! c~nce:ne la propa­
senlenlles Images des fanlaisies gallOn, esl IOdeléblle et ne peut
des infernaux, 26-1, - Voir êlre ellirpé, 409. Le bien ne
FANTAISIE. peul être implanté qu'autanlque
ILIAQUE (la passion) est une le mal a été éloigné, 525.
cause rie légilime séparalion de IMPLÉTION. Il Ya implétion do
lil el de concubinaioÇe, 253,470. l'âme, al non extension, 220.
ILLUSIONS (les) des sens sonl blPOSITION DES MAINS. D'où
les ténèbres des vérités, 152 clle esl venue, 396.
(bis). hJPUDICITÉ (l') esl une cause
ILLUSTRATION. Par la Parole de légilime séparation de lil,
il ya illuslration au sujel de la 252, cl une causeconsciencicuse
vio étemel1e 28. de concubinage, 472. Tous, dans
, l'enfer, sont dans l'impudicité
o.,. L'Jllust"ation o,t uoa ouverture de l'amour scorl~loire, 429.
actueUe des iDtérieuro qui appartienoeot . IMPUISSANCE (l ) avant le ma­
au meDlal, et aussi une é!évalioD dan. la l'lajl;e esl une cause de legitime
lumière du cie!; voir D. C. N' 256. séparation, 254.
88
IMPUR. Pour les impurs tout INCHASTB. Différence enIre
est impur, 140. l'inchaste elle non chaste, 139.
IMPURETÉ (l') de l'enfer vient L'inchaste est entièrement op­
de l'amour scortatoire, 430 495· posé au chaste, 139.
pareillement l'impureté d~ l'é~ INCHASTETÉ. L'amour seorta­
g.lise, .431, 495. 11 Y a des va- toire est l'inchastelé m~me,
nétéslnnombrablesd'impuretés 139. Il Ya un amour conjugal
dans lesquelles sont changée~ non chaste, qui cependant n'est
les lascivetés des scortations, pas l'incba~leté, 139. Si le re­
quand elles passent dans leurs noncementaux scortations n'esl
correspondances, 430. pas fait à caUse de la religion,
IMPUTATION. L'imputation du l'inchasteté est cach~e au de­
mal dans l'autre vie n'est ni une dans de l'homme comme la sanie
accusation, ni un blâme. ni une dans une plaie guérie au dehors,
inculpation, ni un jugement, 149.
comme dans le monde, 524; le INCLINATION. Dans le vrai du
mal y étant senti comme dans bien, et dans le bien du vrai, il
son odeur, c'est ce mal oui ac- a été iDSité par création une in­
cuse, blAme, inculpe et juge, clination à seconjoindreen U!!'
non devant un juge, mais de- 88, 100 ; pourquoi? 89. L'inch­
van t quiconque est dans le bien, na tion con joncli ve, qui est l'a­
et c'est là ce qui est entendu par mour conjugal, est dans un
impulation, 524. Imputation de même degré que la conjonction
l'amour scorlatoire et impula- du bien et du vrai, qui est l'é­
tion de l'amour conjugal, 523 à glise, 63. Chacun tire de ses pa­
531. Imputations des adultères renls un caractère qui est l'in­
après la mort; comment elles se clinalion, 525. Les enfants nais­
font, 485, 489, 493; ces impu- senl avec des inclinations pOUL'
lalions se fonl, non pas selon des choses semblables à celles
les circonstances externes du pourlesquelles leurs parenls in­
fait, mais selon les circonstances dinaient, 202 i mais il est de la
inlernes du mental, el celles-ci Divine Providence que les incli­
sont considérées selon l'état de nations mauvaises puissent être
l'église chez chacun, 530. - rectifiées, 202. IndinaLion5 des
Imputation du bien; comment époux entre eux; leur origine,
elle 'se fait, 524. Si par imputa- 171. Les maris ne savent rien
lion il est entendu lranscription des inclinations de leur amour.
du bien d'une personne dans mais les épouses connaissent
une autre,c'est un "ain mot,526. très- bien ces inclinations dans
IMPUTER. A chacun, après la leurs maris, 208. L'inclination à
mort, esl imputé le mal dans unir à soi l'époux est constante
lequel il est; pareillement le et perpétuelle chez l'épouse,
bien, 524, 530, 531. Le mal ou mais inconstante et alternative
le bien est imputé à chacun se- chez l'époux, 160. La diss~m­
Ion la qualité de sa 'Volonté, et blance des inclinations internes
selon la qualité de son enlende- est l'origine des causes des froi­
ment, 527. Quel est celui à qui deurs, 275. Inclinations exter­
le péché n'est pas imputé, et nes ; d'où elles viennent, 246.
quel est celui à qui il est im-j INCULUTIONS (les) se fonL par
puté, 529, cfr, 527. Ile juge selon la loi, 485. DiITé­
39
rençe entre !es dénomi~ations, tous les sujets, mais la récep­
I~s mcul pal IOns et les Impula- lion, parce qu'elle est selon la
tlOns,485. l'orme, fait que chaque sujet
INDIFFÉllllNCE (1') entre époux l'este sujet particulier 86.
vient de la désunion des tlmes L'in aux de l'amou)' el' de la
et de la disjonction des mentais, sagessedu Seigneul' est l'activité
236. Par la conlinuité les joies même d'où procède tout plaisir,
deviennent des indifférences, 46t. - Influx de l'amour con­
256. jugal, 183, 208,355.
INDU9TIUE (l'J.est une des ver-' INNOCENCE (l') estl'êlre de tout
t!lS morales qUI concernent la bi~n et le bien n'est le bien
vie et entrent dans la vie, 16!!' qu'a~taut qu'ell lui il y a l'in­
,l.NÉGALITÉ (l') d'état el de COI1- uocence, 394, ld4, Le Seigneur
dlllOn dans les exlernes est une estl'innocenejl même 394. L'in­
des causes externes de froideur, nocence est d'èlre c~nduit par
250. 11 Ya plusieurs de ces iné· le Seigneur, 414. L'innocence
g.alités qui. pend~nt la cohabi.ta- de l'enfance jnflue du Seigneur,
tlOn détrUisent 1amour CODJU- 395. La sphere de l'innocence
~al commencé avant les noces, influo dans les enfants, ct par
250. eux dans les parents, et les af-
INFIMES (les) de l'ordre suc- fecte 395, 396. Quelle est l'in­
cessif deviennenl les exlimes de noce~ce de !'enfance qUI affecte
l'ordre simultané, 314. les parents, 395. L'innocence
0 ... L'Infime se dit de co qui .st le do l'enfance est la cause
plus bas; son opposé est 1. Sltprl!me, ou de l'amour qui est appelé
ce qui e.t le plus baul. storge, 395. L'innocence COI'­
INFLUER. Tout ce qui influe respond il l'enfance, et aussi à
du Seigneur dans l'homme in- la nudité, H3. L'innocence de
flue dans son intime, qui esl l'enfance est l'innocence ex­
l'âme, et descend de là dans son terne, et l'innocence de la sa­
moyen, qui est le mental, et pal' ~esie est l'innocence interne,
celui-ci dans son dernier 413. L'innocence de la sagesse
qui est le corps, 101. Le ma~ est la fin de toute. instruction
riage du bien et du vl'ai influe et de taule progressIOn cbez les
ainsi du Seigneur chez l'bomme, enfants dans,le monde spirituel,
immédialement dans son âme 413; quand Ils y sont parvenus
cl de là passe dllns les chose~ il l'innocence de la sagesse,
qui en dérivent, et par celles· "innocence de l'enfance, qui
ci vers les ex trémes 101. leur avail pendant ce temps-là
INLux. Ce qui est ~nlendu par servi de plan, leur est adjointe,
l'inflUX, 313. Il 'Y a un influx 413. L'innocence est dans l'a­
immédiat du Seigneur dans le, ma ur conjuKal, el elleapparlient
limes des hommes, un influx à l'âme, 480. L'innocence est
, médiat dani les âmes des ani- une dcs vertus spirituelles qui
maux, cl un infiux enCore plus effluent de l'Ilmour envers Dieu

médiat dans les intimes des vé- et do l'amour à l'é~ard du pro­

gélaux, 183. Tout sujet roçoit chain, ,16l1.

l'influx selon sa forme 86. le INSCRiT dans le!'> mains, Pour­

sujet ne perçoit pas' l'influx, quoi celle loculion est e~ployée

392. L'influx est semblable dans dans la Parole, 314.- VOIr Mul'f.
I. 37"
40
INSITR", 23, 217, 410, 422. mais ce qui décou!o ~e ['ess~nce
Ons. Elt appelé insito cc qui vient ùn même de sa VIe, ainSI ce qUI dé­
l'inflox commun; voir A. E. N·955. L'in- coule de sa volonté ou de son
Hux commun est un continuel elfolt pl'O- 1lfTIOU l', est principalemenL ap­
cédant du Seigneur à trarers lout Je cicl pelé propo§ déterminé, 493.
daDs chaeun~ des choses qui appartien- L'inlention, qui apparlient à la
n~Dt ,à la ~.le. de l'homme; voi/' A. c. volonté est pl'Ïnciplliemeut l'O­
N 6~1l. LluSite est comme une grene :zal'dée par le Seigneur, 71,146.
ou ono ente. L'inlentiun est comme un acte
TNSITER, 32, 51, 98,221,422, avant la terminaison i de là
426. vient que l'intention est reç'lO
comme l'acte par le sage, et
Oes. Insiter, c'est t;reffnr,entor. Ce qui
daus l'homme viont de l'innux eO~Dl~n,
allssi par le Seigneur, 400, 45:!..
est dIt mslté cn lUI. - Vo.rA. E. N° 9~5.
L'inlention est l'âme de loules
INSTRUCTION des enfants clans les actions, et fait dans le mon­
le ciel, 411 à 413. Lieux d'ins- de les inculpations et les ex­
tl'uction dans le monde spiri- cuses, et après la mort les im­
tuel, 261. putations, 452.
INTÉGRITÉ (état d'), 135, 355. INTÉRIEURS (les) forment à
INTELLECTUEL (l') n'est pas au- leur ressemblance les extérieurs,
tre chose que le vrai, 220. L'in- 33. Les intérieurs du mental ou
tellectufll de l'homme est l'in- de l'esprit ne peuvent être plei­
tillle de la femme, 195. nement ouverts que 'chez ceux
INTELLIGENCE (l') appartient à qui ont été préparés par le Sei­
la raison, 130. Il n'ya pas de gneul' pour recevoir les choses
lin pour l'intelligence, ~ 85. Cha- appartenant à la sagesse spi ri­
cun est dans l'intelligence, non tuelle, 39. Ces intérieurs, qui
par naissance, mais extél'ieure- en eux-mêmes sont spirituels,
ment par éducation; et pel'- !lont ouverts par le Seigneur
sonae n'est dans l'intelljgenc~ seul, 341, 340.
intérieurement, à moins que ce INTERNES (los) de l'homme,
ne soit par le Seigneur, 267. par lesquels sont enlendues les
L'intelligence des femmes est en choses qui appartiennent à son
ellll-même modeste, élégante, men lai ou à son esprit, orrt été
pacifique, flexible, molle,len- élevés au-dessus des exlernas
dre; et l'intelligence des homo dans un degré supérieur, 185.
mes est en elle-même grave, INTI~lES ou menlal et intimes
âpre, rigoureuse, hardie, amie .lu COI'PS, 68. Les suprêmes de
de la licence, 218. Les cercles l'oro re successif deviennent les
autour de la léte représentent intimes do l'ordre simultané,
l'intelligence, 269. 314. L'inlimfl de l'homme est
INTEMPÉRANCE (l') est une son âme, 183.
cause de légitime séparation de 005. L'Intime se dit do co qui est 1.
lit, 252, et une cause conscien- plus on ùcdans ; '0<1 oppose est l'E:xtime,
cieuse de concubinage, 472. ou ce qui estlo plus C<1 dohors.
INTENTION. Ce qui découle de INTRÉPIDITÉ (l') est une des
la forme de la vie de l'hommo, vertus morales qui concernent
ainsi ce qui découle de l'enten- la vie et entrent dans la vie,
dement et de la pensée de l'en· 164.
tondement, eslappeléintenlion; IRIS peintes sur les murailles
41
dans le monde spirituel, 76. JAUDINS. Dans 10 ciel, il'y a
ISRAÉLITE. Pourquoi il a élé des jardins qui sont des appa­
permis à la nation israélite d'a- ('ences sous lesquelles se pré­
voir plusieurs épouses, 34.0. senlent à la vue les chaslcs
IULIENS, 103, 106. Eunuques plaisirs de l'amour c')njugal,
italiens, 156. 430. Le jardin d'Éden sign. la
IVROGNERIE (\') est une cause sagesse de l'amour, 135; ­
dc légitime séparation de lil, Jardins nuptiaux, 316. Jardins
252,et une cause consciencieuse paradisiaques, 8. Jardin du
de concubinage, 472. prince d'une société céleste; sa
JACQU)lS (l'llpôtre) a représenté descriplion, 13.
la charité, Hg. JEAN (l'apôtre) a représenté
JALOUSIE (de la), 357 il 379. Le les œuvres de la charité, 119. ­
zèle de l'amour conjugal est ap- II représentait l'église quant aux
pelé jalousie, 367. La jalousie biens de la clnl'ilé, (Jean XIX,
est comma un feu embrasé 26, 27), H 9.
contre ceux qui infestent l'a- JÉnoVAH. Le Seigneur est Jé­
mour avec le conjoint, et elle hovah de toute éternité, 29.
est comme une cl'ainle horrible Poul'quoi Jéhovah est appelé
de la perte de cet amour, 368. jaloux, 366.
Il Y' Il jalousie spirituelle chez JÉRUSALEM (la nouvelle) sign.
le~ monogames, et jalousie na- la nouvelle église du Seigneur,
tureUe chez les polygames, 43, 534.
369, 370. La jalou~ie, chez les JÉSUITE, 499.
époux qui s'aimelltlendremenl, JÉSUS-CHRIST. La divine tri·
est une juste douleur, d'après nité est dans Jésus-Chrisl, en
une raison saine, par crainte qui toule la plénitude de la di·
que l'amour conjugal ne soil vinilé habite corporellement,
divisé, et ainsi ne périsse, 371, 24. - Voir Duw; SEIGNEUR.
372. La jalousie chez les hom- JEU. L'amour conjugal, dans
mes réside dans Jeur entende· son origine, est Je jcu de la sa­
ment, 372. La jalousie, chez les ~e~se et de l'amour, 75 183.
époux qui ne s'aiment pas, Jeux de la sagesse dan8 les
existe pour plusieurs causes; cieux, i32. Le sens particulier
cbez quelques-uns elle vient de au sexe féminin est appelé, dans
diverses maladies du mental, les cieux, le jeu de la sagesse
373 à 375; chez u'aulres, il n'y avec son amour et de l'amour
a aucune jalousie, et aussi pour avec sa sagesse, ~55 (bis). Jeux
diverses caoses, 376. Il Y a littéraires dans le monde spiri­
aussi jalousie à l'égard des maÎ- tuel, 207. Jeux et spectacles
tresses, mais non cie méme qu'à Jans les cieux, i7.
l'égard des épouses, 377. 1\ Y a JEUNE UOMME. Autre est l'état
aussi jalou,ie chez les béles et du marï9.ge d'un jeune homme
chez les oiseaux, 378. La ja· uvec une viel'ge, el autl'e celui
lousie cbez les hommes el chez d'un jeune homme avec une
les maris est autre que chez les veuve, 322. Commenl un jeune
femmes et cbez les épouse',379. homme est formé en mal'i, i()().
Jnoux. Pourquoi Jébovah, JEU)\ESSE. Danslcs cieux, tou:>
dan~ la Pal'ole, esl appelé ja- sont dans la fieur de la jeunesse,
loux, 366. et y restent éternellement#
i2
250. Tous ceux qui vont au ciel et oivile d1un aulre dans le
re"iennen~ daM le prinlemps monde, mais juger quel est son
de leur Jeunesse et dans les mental inlérieur ou son Ame,
forces de cet âge, ct ils y ainsi quel est son état spiriluel,
demeurent éternellement, 44. et par suite son so~l après .la
Les enfanls, dans le ciel ne mort, cela n'est pomt permiS,
croissent pas au-delà de la 'pre- 523. Il faut non pas juger d'une
mière jeunesse; ils s'y arrêtent personne d'après la sagesse de
el y restent éternellement, 4H, sa bouche, mais en Juger en
444; et cela, quand ils ont at- même temps d'après la sagesse
teint la stature, dans laquelle de sa vie, 499. Chacun après la
sont les jeunes gens de dix-hui! mort est jugé selon les inten­
ans et les jeunes filles de lions de la volonté et de l'en­
quinze ans dans noIre monde, tendement qui résulte de la vo­
444. lonté, et selon les confirmations
JOB. Les correspondances, de l'entendement et de la vo­
donl est composé le sons spi ri- lonté qui résulte de l'entendc­
tuel de la Parole, sont restéesjment, 485.
cachées depuis le temps de Job, JUIF. Par la face, au premil'r
532. aspect, on reconnatl un juif,
JOIE CÉLESTE (dela), 2 ct suiv. 202. •
La joie céieste est le plaisir de J URISpnUDI!NCE (la) est une des
faire quclque chose qui soil sciences qui introduisent dans
utile à soi-même et aux au tres ; les rationnels au moyen desquels
et le plaisir de l'usage tire de se forme la sagesse rationnelle,
l'amour son essence, et do la 163.
aagesse son existence, 5. Le plai- JUSTICE DIVINE. Il est contre
sir de l'usage qui lienl son ori- la justice divine, que ceux qui
gine de l'amour par la sagesse reconnaissent uu Dieu el vivent
esll'âme el la vie de toutes les par religion selon les lois de la
joies célestes, 5. justice, qui consistent à fuir les
JUGE (le) 6tablil sa senlence maux parce qu'ils sont contre
selon les faits, mais chacun Dieu, et à faire les biens par'ce
après la mort est jugé selon les qu'ils sont avec Dieu, soient
intentions; ainsi le juge peut condamnés, 351.
absoudre quelqu'un qui après JUSTICE ET JUGEMENT. La jus­
la mort esl condamné, et lice apparli"ent à la sagesse mo­
vice l'er~â, 485, cfr. 527, - raie, et le jugemenl appartient
Juges iniques; quel est leur sort à la sagesse ralionnelle, 164.
dans l'autre vie, 231. Ce que fait l'homme spirituel,
JUGEMENT. Diflérence enlre le il le fail avec juslice ct juge­
jugement du corps et le juge- ment, 280.
ment de l'esprit, 57. Par le ju- JuvÉNiLIl (Ie)chezleshommes
gement du corps il est entendu est chan~é en marital; com­
le jugement du mental d'après ment, 199.
les sens externes; ce jugement LADYRINTHE paradisiaque, 8.
ost grossier el émoussé, 57. - LAISSEIl pÈnE ET M~:RE,-
Voir JUSTICE ET JUGEMENT. Gen. II. 4, - sign. se dépouil-
JUGER. Il est permis à cha· 1er du propi'e de la volonté et
cun de juger de la vie morale du propredel'entendOOlenl,194.
43
LAMPES (les) sign. le vrai, ~git lascivement, et un mental
44. chaste chastement, et celui·ci
L.I,.NGAGE (le) de l'homme esl dispose le corps, mais celui·là
en lui-même lei qu'est la pensée est disposé par le corps, 191.
de son enlendement qui produil LASCIVETÉ (la) dans son ori­
ce langage, 527. Le langage gine est une folie, 212. Dans la
vienl de la pensée de l'enlende- région infime du menlal rési­
ment, et le son du langage dent toutes les lascivetés, mais
vient de l'affection de la vo- uans la région au-dessus il n'y
Ion té, 140. Le langage qui dé- il. aucune lascivelé, 305. Tous,
coule de la pensée, découle dans l'enfer, sont dans la lasci­
non pas de la pensée, mais de veté de l'amour scortatoire,
l'amour par la pensée, 36. Le 429. Une sphère de lascivelé
langage spirituel avec repré- émane des inchastes, 140.
sentalifs exprime pleinement ce LATITUDP. Tous les biens et
que l'on sent, et .plusieurs tous les maux ont de la lati·
choses en un moment, 481. tude et de la l'altitude; leurs
Dans le monde spirituelle lan- genres sont selon la latitude, et
gage peut être entendu à dis- leurs degrés selon l'llltitude,478.
tance comme si l'on était pré- LÉOi'ARDS (les), dans le monde
sent, 521. Un langage habituel spiriluel, représentent les faus­
d'après la mémoire el la rémi- sCIés et les inclinations dé­
niscence, elnon en même temps pravées des habitants pour les
d'après la pensée et l'inlelli- choses qui appartiennent à leur
genee, produit unlS espèce de culte idolâlre, 79. Ceux qui
foi, 415. lisent seulement la Parole, el
LANGUE. Tous dans le monde n'y puisenl rien de la doe­
spirituel ont une langue spi- trine, mais confirment des
rituelle, qui n'a rien de comm un faux apparaissent de loin
avec aucune langue du monde comme des léopards, 78.
naturel, 326. Tout homme après LÈPRES (les) sont une cause
la mort vienl de lui· même dans de légitime séparation de iii et
celle langue spiriluelle, 326. de concubinage, 253,470.
Tout e~pril et tout ange, qui LIAISON. Dans le cieux les
parle avec un homme, parle la liaisons entre les sexes, ou enlre
langue propre de cet homme, les jeunes hommes et les
326. Le son même de la lan- vierges. sont les suavités cé·

gue spirituelle diffère tellemenl lesles mêmes, lesquelles sont

du son de la langue naturelle, pures, 44.

qu'un son spirituel, même LIBÉRALITÉ (la) est une des

élevé, n'esl pas du lout entendu verlus morales qui concernent

par l'homme naturcl, ni un son la vie et ontrent dans la vie,

naturel par l'homme spirituel, 164..

326. LIBERTÉ. - Voir. RATIONALITÉ


LASCIF. Les anges discernen 1 ET LIBERTÉ.
dans les extrêmes le lascif du LIBRE (le) vient de l'équilibre
non lascif, 4.39. L'externe sé- spirituel qu'il exisle entre le
paré de l'interne est lascif dans ciel et l'enfer, ou entre le bien
le commun et dans chaque et le mal, et dans lequel
partie, 148. Un menlal lascif l'homme est élevé, 444. Le libre
44
de l'amour vraiment cOIl.iug~1 celles de l'amour et de la S:l.­
esl. le libre sup"ème, 257. Le ~esse, ou du bien et du vrai,
Seigneur veut que l'homme 55. - Voir PROGÉNITURES.
màle agi~se d'après le libre se- LIPOTHYMIE (la), qui est une
Ion la raIson, 208, 438. Sans 10 faibles~e totale du corps et un
libre et sans la raison l'homme manque de forces, est ~ne
ne serait pas un homme mais cause de légilime séparatIOn
il serait une bète, 438.' dc lit et de concubinage, 253,
On•. .Il r.ut distinguer entre 10 Libre el -i 70. , .
1. Liberté commo entro l'anlérieur el 10 LIRE. Quand 1homme ht la
poslériour; l'antériour ••t plus universel Parole, et qu'il en tire des vrais,
que i. postériou.. ; voir R. C. N' 21. On [e Seigneur adjoint le bien,
peut aussieonsidér.r le Lioreeomme prin- 128· mais cela n'a lieu inlé·
eipe, et la Liberlé eomme dérivalion. rieu~ement que chez ceux qui
LIEN (le) interne ou spirituel la lisent duns le but de devenir
doit contenir le lien exteme ou sages, ~2g.
naturel dans son ordre et dans LIVRES. Dans le ciel, de
sa teneur, 320. Les épouses ai- même que dans le monde, il y
ment les liens du mariagd, a <les livres, 207.
pourvu que les hommes aiment LOI (la) divine et la loi ra­
ces liens, 217. Si dans les alfec· tionnelle sont une seule loi,
tians externe. des époux il n'y 275. Comment il doit .êlre en­
Il pas des alIections internes qui tendu, que personne ne peut
conjoignenL les mentaIs, les accomplir la loi, 528.
liens du mariage sont rompus LOMDES (Ies)cbez les hommes
duns la maison, 275. conespondent à l'amour con-
LIEU. Dans le monde spiri- ju~al, 510.
Luel il y a des lieux comme LUCIFER, 269.
dans le monde na lurel, autre· LUMIÈRE. Dans le ciel la lu-
ment il n'y aurait pas d'habita- mière, avec laquelle est unie la
lions ni dedemeuresdislinctes, chaleur, est la sagesse, 137. Il
10; cependant le lieu n'y est ya dans le ciel une lumière
pas un lieu, mais c'esL l'appa- perpétuelle, et jamais· d'ombrc
rence d'un lieu selon l'élat de du soir, ni de ténèbres, parce
l'amour ct de la sagtsso, 10. que le soleil ne se couche pas,
Lieux d'instruction dans le 137. Chez l'homme la lumière
monde des esprits, 261. Lieux céiesle esl au·dessus du ration­
de prostitution tolérés dans les nel, ot la lumière naturelle est
cilés populeuses; pourquoi? au·dessous du rationnel, 233.
45~. Si la lumière céleste n'inOue pas
LIGNÉES (les) du Seigneur dans -la lumière naturelle,
comme mari eL père, et de l'é- ['homme ne voit pas si ce qui
glise comme épouse et mère, esL vrai est vrai, ni si ce qui
sont toutes spirituelles, 120. esL fallx est faux, 233. - Lu­
Les lignées spirituelles, qui mière chimérique, 77, 233. Les
naissent du Seigneur par l'é- lumières chimériques du tllidi
glise, sont les vrais el les biens, sonL les falsifications du vrai,
121. Du mariage des anges dans lesquelles sont des scorlations
les cieux sont engendrées des spirituelles, 77. - Voir CUA­
lignées spir~tuelles, qui sonl LEUR ET LUMIÈRE.
45
LUXURE (la) est une cause lui-même est l'origine du mal,
légitime de séparation dc iii, non pas que celte origine ait
252. été implantée en l'homme pllr
LYMPHIlS DU CERVEAU, 315. créalion, mais lui-même se l'est
MAHOMET, 342, 344. implanlée, en se détournant
MAHOMÉTANE (religion), 344. de Dieu pour se tourner vers
Quelle a été son origine, 342. soi, 444. L'amour san" la sa­
Elle a été suscitée par la divine gesse est l'amour qui vient Je
Providence du Seigneur, afin l'homme, el cel amour est l'o­
de délruire I(~s idolâlries d'ull l'iglne du mal, 444.. Pel'sonne
Fll'and nombre de nalions, ne peut être délourné de son
342. mal, à moins qu'auparavanl il
MAHO)\ÉTANS. Pourquoi il leur n'y ,lÏl élé inll'odllit, 510. Au­
a élé perrnis d'avoir plusieurs tant quelqu'un éloigne le mal,
épouses, 341. Le ciel des Maho- aulanl il est donné au Lien la
métans esl hOI's du ciel chré- faculté d'en p"cnd re la place,
lien, ete~ldivisé endeux cieux, 147. Autant le mal esl haï, au­
l'un inférieur et l'autre supé- lanl le bien esl aimé, 147. Les
rieur, 342. maux el leurs faux, après qu'ils
MAIN. Dans le ciel la main eurenl pris naissance, onl. élé
droite esl le bien de la puis- dislin/o(ués en genres, espèces
sance de l'homme, el Ill. main el différenees, 479. Tous les
gauche en esl le vrai, 316. Si maux, considérés en eux­
dans la Parole il esl dit, « cela mêmes, apparliennenl en même
a été inscril dans les mains,» temps à l'homme interne el à
c'esl parce que les mains sont l'homme exlerne ; l'homme in­
les deroiers de l'homme, dans terne les a en inlention, et
lesquels les choses qu'il a l'homme exlerne les fail, 486.
agilées el conclues dans son Autanl l"enlendemenl favorise
menlal se lerminent, et y cons- les maux, aulant l'homme se
tiluenl le simultané, 314. Les les approprie, el les faiL siens,
anges peuvenl voir dans la main t,.89. - Voir HÉRÉDITAIRE.
de 'l'homme Ioules les pensées MALE ET FEMELLE. L'homme
el les intentions de son menlal, (homoj est mâle el femelle, 32,
314. Toules les choses que 100. Le mâle el la femelle ont
l'homme examine pal' l'enten- élé créés pour êlre la forme
dement apparaissent aux anges méma du mariar,e du bien el
comme inscrites dans les mains, <lu vrai, 100 el suiv. Le mllle a
261. été créé poùr êlre l'entendement
MAISON. Dans le ciel, nul ne du vl'ai, ainsi le Vl'ai dans une
,~
Pl3ut demeurer qne dans sa forme, el la femelle a été créée
maison, à laquelle il a élé pour êlre la volonté du bien,
pourvu pour lui, el qui lui a élé ainsi le Lien dans une forme,
désignée, selon la qualité de taO, 220. Le mâle naiL inlellec­
son amour, 50. luel, ou pour l'affeclion rie sa··
MAÎTRESSE, 459. - Voir PEL- voir, de comprenùre el de de-
LICAT. venir sa~i; el la femelle naît
!\lAL. Le lOal n'esl pas de\volonlaire. ou· pour l'amour de
création; par créalion il n'a se conjoindre avec celle IIlfec­
existé Que lô bien, 444. L'homme tion dans Je mâle) 33 i de là

.. '
~6

vienl que le ~âle 8. uno face, devient homme plein (complel),


un son de VOIX el un COl'pS 156' ainsi l'élal du mariage
qui sont autres que ceux de l~ Joit 'étre préféré à l'étal ciu cé­
femelle, 33, 218. Affections libal 156. Le consentemenl esl
app~ications, mœurs el forme~ l'ess~nliel du mariage, el les
distinctes du mâle el de la fe- aulres cboses qui suivent en
melle, 90, 91. Le mtlla est la son t les formels, 21. Les ma­
sage,~e de l'amour, et la fe· riages contractés doivenl durer
melle est l'amour de celle sa· jusqu'à la lin de la vie, 276.
Resse, 32. Après la morlle mâle Les mariages en eux-mêmes
vit mâle, el la femelle vit fe· sont spirituels, et par suile
mello, l'un et l'autre, homme sainls, 53. Les mariages sonlles
spirituel, 32, 100; el il ne pépinières du genre humain, el
manque rien au mâle, ni rien à par cela même les pépinières
la femelle, 51. du royaume céleste • .\81. Les
MALPROPRETÉ (la) est une mariages contractés dans 10
cause légitime de séparalion dû monde sonl ordinairement ex­
iiI, 252; el une cause cons· lernes, el non en même temps
ciencieuse de concubinage, internes, lorsque cependant la
472. conjonc lion interne, qui est
MANGER de l'arbre de vie siyn. celle des âmes, conslilue le
dans le sensspiriluel être intel· mariage même, 49, 274. Lea
ligenl el sage par 10 Seigneur, mariagos conjonctifs peuvenl
et manger de l'arbre de la dif(jcilement être introduits
science du bien et du mal sign. dans les terres, parce que le
être inlet:igenl el sage par soi- Seigneul' n'y peul pas pourvoir,
même, 353. Manger de l'arbre comme dans les cieux, à des
de vie, c'est recevoir la vie choix de ressemblances in­
élernelle; manger de l'arbre de ternes, 320, cfr. 49. - Des
la science du bien el du mal, mariages réitérés,3t1 à 325.­
c'esl recevoir la damnation, Il y a dans le monde des ma­
135, 444. riages infernaux enlre époux
MANIE (la) est un vice du qui ionl inlérieuremenlennemis
mental, el une cause de légi- acharnés, el exlél'ieurement
time séparation de lit, 252. comme amis très-unis, 292. ­
MARI (le) ne représente pas Des mal'Ïages dans le ciel, 27
le Seigneur, et l'épouse ne re- il 41. Gomment dans les cieux
présenle pas l'église, parce que il esl pourvu par le Seigneur à
lous deux, le mari el son des mariages d'amour vraiment
épouse, constituent l'église 125. conjugal, 229, 316. l.es ma­
Le mari représente la sagesse, riages dans les cieux sont sans
el l'épouse représenle l'amour prolification ; IiU lieu de celle­
de la sagesse "du mari, 21. Le ci il y a une prolilicalion spiri­
mari est le vrai, et l'épouse l'si luelle, qui est celle de l'amour
le bien de ce vrai. 76. Ce qui et de la sagesse, 52. Au·dessous
fail que le jeune homme de- du ciel il n'y a pas de ma­
vienl mari, 32-1. - Voir. riages, il n'y a que des unions
ÉPOUSE. connubiales, qui se forment et
MARIAGE (le) est la plénilude se rompent, 192. - Du maria~e
de l'homme, car par luil'homme du Seigneur et de l'église, el de
47
sa correspondance, 116 à 131. naireml.'nl des subslances, 207.
MAI\IAGE DU DIEN ET DU VRAI, MÉCANIQUE (la) est une des
83, 115 j inconnu jusqu'à pré- sciences qui inlroduisent dans
senl; pourquoi? 83; commenl les rationnels au moyen des­
il se fail chez l'homme, 122, quels se forme la sagesse ra­
123 j il est!'église chez l'homme, tionnelle, 163.
et il est la même chose que le MÉDIUM (le) de conjonction
mariage de la charilé et de la du Seigneur avec l'homme est
foi, 62. Le mal'Ïage du bien el la Parole, 428.
du vrai est dans Ioules et dans MÉDULLAIRE (subslance) du
chacune des choses de la Pa- cerveau, 315.
l'ole, 51ô. Du mariage du bien MÉLODIE lrès-suave dans le
el du vrai procèdent tous les ciel, 55, 155 (bis).
amours qui font le ciel et l'é- MENTAL (le) lient le milieu
glise chez l'homme; le bien de entre l'âme et 18 corps, 178;
ce mariage constitue l'amour, quoiqu'il apparaisse dans la
et son vrai constitue la sagesse, têle, il l'si néan moins aussi en
65. Le mariage du bien et du actualilé dans lout le corps,
vrai influe dans toutes et dans 178, 260. Le mental humain
chacune des choses ,de l'uni- est distingué en régions, comme
vers, 220, cfr. 84. - Etre donné le monde l'est en régions quan t
en maria;!e, sign. entrer dans /lUX almosphères, 188, 270; est
le ciel, où est le mariage du appelée célesle la région su-
bien et du vrai, 44. prême du mental, spirituelle la
MARIR sign. l'église, 119. région moyenne, et nalurelle
MARllm (sc). Quand l'homme la région infime, i70, 305. Le
se marie, il devient plus plei- men lai est successivement ou­
nement homme, parce qu'il est vert depuis l'enfance jusqu'à la
conjoint à une compagne avec vieillesse la plus avancée, 102.
laquelle il constitue un seul A mesure que l'homme s'avance
homme, 59. - Voir ~hRIACE. de la science dans l'inlel-
MAIlITAL. Le juvénile esl ligence, et de l'intelligence
changé en marital chez les dans la sagesse, son men laI
hommes; comment? 199. change de fOl'me, 94. Chez
MASCULIN (le) esl de percevoir quelques-uns 10 mental est
d'après l'entendemenl, 168. Le fermé par le bas, et parfois en­
vrai du bien ou le vrai d'après lortillé comme una spirale en
le bien est le masculin, 61,88, sens inverse; chez d'aulres il
90. En quoi consisle essenliel- n'est pas fermé, il resle à demi
lementle masculin, 32. OllverL par le haut; et chez
- Voir FÉ~llNIN. d'autres il est ouverl, 203. Chez
MATÉRIELS. Les substantiels les hommes il y a élévalion du
sont les commencements des men lai dans une lumière supé­
matériels, 328. Les naturels, rieure, et chez les femmes élé­
qui sont matériels, ne peuvent vation du mental dans une cha·
entrer dans les spirituels qui leur supérieure, 188. Le men­
sont des substantiels, 328. Les lai dc chaque homme, selon sa
choses matérielles tirent leur volonté et son entendement,
origine dcs substantielles, 207. habite en actualité dans une
MATIÈRES (Je~) viennent origi. des sociétés du monde sl'iri­

_1

48
tuel, et il se propose et pense spirituel il Y a des ministères,

les mêmes choses que celll qui 207.

sont. da~s cette société, 530. MlnACLEs. Pourquoi il n'yen

~e!> mféneurs du mental sonl a pas aujourd'hui, 535. .

lOchastes, el ses supérieurs sont MITE couraut sur le papier.

chastes, 302. Il Ya dans chaque Choses merveilleuses au sujet

homme un mcntal interne et de cel animalcule, 329.

un mental ellerne' chez Ics MODESTIE (la) est unc des

méchants le mental Interne est vertus morales qui concernent

insensé, et le menlal exlerne la vic et entrenl dans la vic,

e~t sage; mais chez les bons le 164.

menlal inlerne esl sage, cl aussi MOELLE HI'I"lIÈRE, 3t5.

d'après lui le mental externe, Les moelles sign. les inlé­

477. Chez les anciens la science rieurs du menlal el du corps,

des correspondances conjoignail 312.

les sensuels du corps avec les MONASTÈRES. Ce que devien­

perceptions du menlal, el pro- nenl, dans l'autre vie, ceux qui

curitit l'intelligence, 76. ont élé renfermé~ dans des mo-

Ous. Le Mental (Mens) se compo,o de, naslères, 54, 155. Vierges de


deux facuhés qui lont que l'bomme e't monastères, 5t3.
homme, h ,"voir. la volonté ot l'entendo- MONDE DES ESPRITS (le) est un
ment. Le Ment.l, compo'é de la volonté monde qui tient le milieu entre
~J
Il
'pi";luolle et de l'entendomont 'pkilnol, le ciel et l'enfer el où le bon
?sIYhommo,inlerno; il·enveloppo l'homme est prépar6 pou~ le ciel et le
IUlune on IAmo (.4.1llma), el 11 e.l cnve· méchanl pour l'enfer, 48 (bis),
loppé par 10 Mental nalurel ?u bommo 1.36 461 /177. C'est dans le
externe) compose do la volonte naturello l. J ' . ,
el de l'enlendemenl naturel; ce menlnl monde des e~prlls que sont d a­

nalurel, nvoc une sorle de mental plus bord rassemblés IO~S les mor­

e.lorne ou o.l~riour appelé j'Animes, 10 tels après leur sorBe du monde

quoi esl formé par dc. afToclions 01 des naturel 2 477. Les bons y sont

inclination. externe. résultant principa- préparé~ pour le ciel et les

l?menl do l'édn~aljon, do la .,ooiéle 01 de m6chanls pOUl' l'enfer, ~l quand

1 h.hl~ude, 0.1.1 h~mm .••xlér",",'•.Lo loul, ï ont élé prépal'éa ils voient

orgaDlsé ell parCiute forme bumamo, est 1 S . '

nppelé Espril (SpÎl'itlts). L·E.prit, dao< des chenl1n~ ou verts pou r eu x

"11 noIre monde, est enveloppe d'un corps vers les soCiétés d.e !eurs ~em­

lerrestre, qui le rond invi'iblo; mai., do- ùlllùles, avec qUI ils dOivent

gagé dc co corps par la morl nalurelle, rcsler duranl l'élernité, iD,

il ontre tians le monde ~pirituclJ ail lion 4.i7.


corI'. ,piriluel esl parrait.:ment visiblo el MONDE NATUREL (le) subsisle
lactllo. par son soleil, qui est pur feu,
MÉPRIS (le) enlre époux naÎl 380. Il n'y a rien dan!> le monde
de la froideur spirituelle, natul'el, qui ne soiL aussi dans
~36. le monde spiriLuel, 182, 207.
MÈRE, L'église dans la Pa- Dans le monde nalurel, presque
role, est appelée mère, U8, 119, lous peuvent êlre conjoints
MÉTÉORE dans le monde spi- quant aux affections externes,
riluel, 315. . mais non quant aux affec-
MIlTIEIIS. Dans le monde spi- lions internes, si celles-ci dif­
riluel il y a des méliers, 207. fêrent et apparaissent, 272.
MINISTÈRES.. Dans le monde MONDE 8PIRITUEL (le) subsisle
4.9
par son soleil qui esl pur el même plus parfaitement

amour, comme le moude natll- homme qu'auparavant dans le

rel su!lsisle pal' le sien, 380, ulonde, 182.

Dans Je monde spirituel il n'y MOYENS (les) conduisent à ce

a poinl d'espaces, mais il y a qui est premier en soi-même,

des apparences d'espaces, el 98.

celles-ci sont selon les états de MULTIPLIABLE. Toul est mul­


la vie des habitants, 50; tout y lipliable à J'infini, 186.

apparaît selon les correspon- MUNIFICENCE (la) est une des

dances, 76. Tous, quels qu'ils verlus morales qui concernent

soienl, qui depuis la création la vie et enlrenl dans la vie,

sont sortis du monde nalurel, 164.

SODt dans le monde spirituel,1 MUSES ÉnuDITEs. Leurs écrils

et tous y .ont tels qu'ils onl élé examinés dans le monde spiri­

quanl à leurs amours el y de- luel en leur présence, n5. ­


meurenl éteruellem~nt, 73, Les neuf vierges ou muses$ign.

Dans le monde spiriluel il y a les connaissances elles sciences

tou les les choses qui sonl SUI' dc toul genre, 182.

III terre; el, dans les cieux, NAiTRE. L'homme naU dans

elles sont infinimenl plus par- une ignorance lolale, 134.

faites, 182. Quand il naU l'homme esl pu­


,' rement corporel de corporel il
0.5. Le m~nde sp""luel en l;én,él'ol, devient nalu'rel de plus en plus
comprend Jo coel. le mondo des eSI)rlls 01, é' '" 1
l'enfer. ml l'IeUI', et alOS\ rallOnne, et
enlin spiriluel, 59, 305, 447; il
MONOGMfES. Tous, dans le devient rationnel à mesure qu'il
ciel, vivenl monogames, c'esl-à- aime l'inlelligence, el il devient
dire, avec une seule épous~, "piriluel, s'il aime la sage"se,
77. 94, 102. L'homme ne naît daus
MONOGAMIE. Pourquoi la mo- aucune science, el s'il n'est pas
{logamle exisle chez les nalions instruil par les aulres, il re"le
chréliennes, 337 à 339. plus vil que la bêle, 350; il ns
MONOGAMIQUES (des maria- nait dans aucune ~cience, afin
ges), 70, 77, 141. Ils corres- qu'il puisse veuil' dans loute
pouLlenl, au mariage du Seiglieur science, el il ne nail dans au­
el de l'é~lise, el leur ori:<ine cun amour, afin qu'il puisse
vienl du mariage du !lien el du venir dans lout amour, 134.
vrai, 70. Chaque homme naît pour le
MORALE (la) est une des ciel, et nul ne naît pour l'en­
sciences qui inlroduisenl Jans rel' ; et chacun vient dans le
les raliounels au moyen des- ciel par le Seigneur, ou dans
quels se forme la sagesse ra- l'enror par soi-même, 350.
lionne Ile, ~ 6:3. NATURE (la) est le réceplacle
MORALITÉ (la) réelle esllasa- pal' lequoll'amour el la sagesse
Kesse de la vie, 383. La mora- opèrenl leurs effels ou le!> usa­
lilé spirituelle ré~ulle de la vie ges, 380; ainsi. lu nature vient
par le Sei::neur selon les vrais de la vie, el la vie ne vicnl pas
de la Parole, 293. de la nalure, 380. La nalure
MORT. L'homme après la lire son origine et son essence
mort esl parfaitement homme, du soleil qui est un pur feu,

..L
50
328. La nature est dans tout sont jugés dignes d'obtenir l'au­
temps dans le temps, et dans Ire siècle ne font point de no­
tout espace dans l'espace, 328. ces, Il il n'esL pas entendu d'au­
La nature avec son Lemps eL tres noces que les noces spiri­
son espace a dû nécessairement lueHes, et par les noces spiri­
commencer eL naîLre, 328 ; ainsi Luelles il est entendu la con­
la nature vient de Dieu, non jonction avec le Seigneur, 41.
pas de toute éLernité, mais dans Ces noces spiriLuelles qui con·
le Lemps, c'est-à-dire, à la fois cernenL le mariage du bien Ilt
avec son lem ps et son espace, ct u vrai ont lieu dans les Lerres,
328. el non après le trépas, ainsi
NATUREL (le) Lire son origine nOIl dans le ciel, H. - Faire
du spirituel, 320. Différence en- des noces sion. êlre conjointllu
tre le naturel et le spiriluel, Seigneur, 41. Enlrer aux noces
326 à 329. Le naLurel esL dislin- sign. êlre reçu dans le ciel par
gué en Irois degrés, le naLurel le Seigneur, 41. - Les noces,
1f proprement diL, le naLurel-s6n- dans le monde, sont des solen­
suel, eL le naturel-corporel, HZ. nilés llssenlielles; pourquoi?
1 L'bomme naLurel n'est absolu- 306. - Voir. TABLE GÉIiÉI\ALIl.
" roenl que le domicile eL le ré- NOURRITUI\E (la} célesLc dans
ceptacle de~ convoitises eL des son essence, n'est paii auLre
désirs libidineux, 448. Il Y li chose que l'amour, la sagesse et
aussi Lrois degrés pour l'homme l'usago ensemble, c'esl-à-dire,
naturel, 496. Par les nalurels l'usage pal' la sagesse d'après
proprement dits sont enLendus l'amour, 6. Dans Ir monde spi­
ceux qui seulement aiment le l'iLual il est donné à chacun
1 monde en plaçant leur cœur une nourrilure pour le corps
danll les richesses, 496; ils ré- selon l'Usage qu'il fail, 6.
pandenL dans le monde Loules NOVICES dans le monde spiri­
les choses de la volonLé et de rituel, 182. EspriL novice, q61.
l'entendement, ncquél'ant des - Voir ESPl\lTs.
richesses avec avarice et fraude, NUDITÉ (la) sig/!. l'innocence,
eL ne voyant en elles eL d'après H3.
elles d'auLre usage que celui de OUJI!T. TouL ohjet créé par la
la possession, 496. Seigneur représente, 294.
NlÎcEssITtS d'amour apparonL ODLIGEANCE (l') est une des
eL d'amilié apparenLe dans les verLus morales qui concernent
mariages, pour que l'ordre soit la vie elenLrentdans la vie, 164.
conservé dans les maisons, 27 ~ OnsTRucTIONS de la vie intime;
et suiv., 283. d'où elles vienneuL, 313.
NÉMÉSIS, 504. OCCIPUT, 267, 444.
'1 NOCES célébrées dans le ciel, OCCUPATIO:'lS admirables dans
19 à 25. - Il ya des noces le'monde spiriLuel, 207.
dans les cieux comme dans les OCHIM (les), dans l'enfer, re­
tel'res, mais non pour d'autres, présentent les images des fan·
lb, que pour ceux qui sont dans laisies des infernaux, 164, 430.
le mariaRe du bien et du vrai, OI)1! chanLée dans le monde
et d'autres que ceux-là ne sonL spirituel par des vierges, 207.
point ange, 44. Par les paroles ODEURS (les), par lesquelles
du Seigneur, cc que ceux qui les chasLes plaisirs de l'amour
5i
conjugal se font senlir dans le l'homme tout enlier devient in-
ciel, sont de doux parfums de sensible à lout amour vilal,
fruits et de suaves exhalaisons principalement à l'amour con-
de fleurs, 430. jugal, 249.
UDOIlAT (1') nalurel vienl de OLIVlEIIS (1es), dans le monde
l'odorat spiriluel, qui est la per- spirituel, représentenl l'amour
ceplion 220. L'amour de con- conjugal de la région suprême,
naître les choses qui dans l'air 270.
flollenl aulour Je soi, procédant ON NE SAIT ou (un), 28. - Voir
do l'amour de percevoir, a le Pu; OBS.
sens de j'odoral, et les channes OPÉllATlONS (toutes les) dans
de ce sens dont les exhalaisons l'univers s'avancent des fins par
odoriféranles, 210. les causes dans les ellets, 400.
OEIL. Ce n'est pas l'œil qui Ol'INIONS sur la joie céleste et
voit et discerne les diverses cho- sur la félicilé éternelle, 3.
ses dans les objets, mais c'est OPPosÉ. Il n'y a pas dans
l'e3prit, 440. Dans le ciel l'œil l'univers une seule chose qui
droit eslle bien de la vue,etl'œil Il'ait SO:l opposé, 425. Les op-
ganche en est le vrai, 316. posés sont, l'un à l'égard de
OEUFS (merveilles dans les), l'autre, non des relatifs, mais
416. des contraires, 425. Quand un
OEUVRES (les) sont bonnes ou opposé agit con Ire son opposé,
mauvaises, selon qu'elles procè- l'un délruit l'aulre jusqu'à. la
dent d'une volonté lionne ou dernière é.Lincelle de la vic,
mauvaise el d'une pensée [JOnne 255. Les mal'Ïages et les adul-
ou mauvaise, de quelque ma- tères sont diamélralement op-
nière qu'eHes se soient présen- posés entre eux, 255.
léea dans les exlernes, 527. La OPllOSI'l'10N (de l') de l'amour
bonne œuvre est l'usage, 10. scorlatoire et de l'amour conju-
OISEAUX. Dans le mondespiri- gal, 423 à H3. - Vail' TADLE
tuel les oiseaux sont des formes GÉNÉRALE.
représentatives, 76. Tout oiseau OPULENCE (l'), dans la ciel,
correspond à une qualilé bonne consiste dans les facullés de
ou mauvaise, 76. devenir sage, flculLés selon les-
OISEAUX DE PARADIS. Daus le quelles les richesses sonl don-
ciel, les formes sous lesquelles nées à suffisance, 250.
se présentent aux regards les ORCflES'I'RE, 315.
chasle~ plaisirs de l'amour con- OllDI\E-(tout) s'avance des pre-
jugal, sont des oiseaux de para- miers vers les derniers, et les
dis,etc., 430. Paire d'oiseaux de derniers deviennent les pre-
paradis représentant J'amour miers de l'ordre qui suit, 31 i.
conjugal de la région moyenne, l'outes les choses d'un ordre
270. moyens sont les dernier& de
OISIVETÉ (de l') résulLent pOUl' l'ordre antérieur, et l,~s pre-
le mental, et par suile pour miers do l'ordro poslél'ieur,
tout le corps, la langueur, l'en- 311. Il a un ordre successif ct
gourdissemenl, la stupeur cl un ordre simulLané, 314. L'or-
l'assoupissement, 207. Par l'oi- dre simultané vient du succes-
siveté le mental devient slupide sif et est selon le successif,
el le corps &'engourdit, et 314. Dans l'ordre successif une
52
chose suit après l'autre depuis l'orient, parce qu'il est li. l'orient
les suprêmes jusqu'aux infimes, dans son soleil spirituel, 261.
314. Dans l'ordre simultané ORIGINE du mal. H4. Origine
lIne chose est près de l'autre de l'amour conjugal, 60, 61,
depuis les intimes jusqu'aux 83,103 à 114, 183,238. Origine
extimes, 3111. L'ordl'e sueces- de la religion mahomlltane,
sif est comme une colonne avec 3'12, Odgine de la beauté du
des degrés depuis le plus haut sexe féminin, 381 à 384.
jusqu'au plus bas, 314. L'ordre Ouïll (l') naturelle vient de
simultané est comme un ouvrage l'ouYe spirituelle, qui est l'at­
cohérent depuis le centre jus- tuulion de l'entendement et en
qu'à la surface, 3B. L'ord l'e même temps l'accommodation
successif devient simultan~ de la volonté, 220. L'amour
dans le demi cr ; ses suprêmes d'entendre, procédant de l'a­
dcviennent les intimes de l'or- mour d'écouter et d'obéir,
d,oe simultané, et ses infimes a le sens de l'ouiPo, et les char­
en dflviennent les extimes" mes de ce sens sont lcs har­
314, Ordre successif de l'amour monies, 2-10. La perception
conjugal, 305,311. (j'un sujet, puisée pal' l'ouïe
OIIEILLE. Ce n'est pas l'oreille scule, inD'le il est vrai, mais ne
qui entend et discerne l'harmo- "este pas, à moins que.,celui
Die des modulalions dans le qui écoute n'y pense aussi, et
cbanl, el les concordances de ne fassc des questions, 183.
l'articulation des sons dans le OURS (les) sign, ceux qui li­
langage, mais c'est l'esprit, sent la Parole dans le sens na­
4 /10. Dans le ciel l'oreille droite turel, et y voient les vl'a is sans
est le bien de l'ouïe, et ['oreille l'entendement, 193. Ceux qui
gauche en est le vrai, 3i6. lisent seulement la Parole, et
ORGANES (les) destinés à la n'y puisent rien .le la iloctrine,
génération ont été placés au- apparaissent de loin, dans la
dessous cie toutes les région,; monde spirituel, comme des
du corps, 3iO; dans ces or- ours, 78.
ganes sont terminées les formes OUVERTURES du mental, 188.
du mental chez ceux qui sont PA YENS (les) qui reconnaissent
unis par l'amour conjugal, un Dieu, Cl vivent selon les lois
3iG. Tcl est l'amour conjugal civiles de la justice, sont sau­
duns les mentaIs ou les esprits vés, 35i.
de deux époux, tel il est inté- PAIX (la) est la béatitude de
rieurement dans ces organes 10Ul plaisir qui appal'lient au
qui lui apparlieonenl, 310. bien, 3g4. La paix, parce qu'elle
ORGAN1SATION (1') de la vie de procède immédiatement du
l'homme pal' son amour ne pellt Seigneur, est l'un des deux in­
êtl'e changée après la mort, 1imes du ciel, 394. La paix dans
52/1. Le changement d'organi- la maison donne de la sérénité
salion a lieu uniquement dan, aUA mentais des maris, et les
le corps matériel, et o'est nulle-" dispose à recevoir avec gl'ali­
ment possihle dans le corp' tu,le les b'enyeillances ofi'el'tes
spiritue!, aprè'i que le corp-, p::r les épouses, 285, La paix
matériel a élé rejeté, 524. est dans l'amour conjugal, et
ORIENT. Le Scigncnr esl ellc appartient à l'âme, i80,
53
PUAIS représentatif do l'a- PARNASSE, ~5i. (bis), i82,
mOUI' conjugal, 270. Petil pa- 207.
lais habité par deux nouveaux PARNASSIDES (jeux des) dans
époUX, 316. Description du pa- le monde spiriluel, 207. Ces
lais du prince d'une société jeux sont des exercices et des
céleste, 12. lu ltes spirituels, 207.
PALLAOIUM, 151 (bis). PAROLE (la) est le Seigneur,
PAUIIERS (les), dans le monde 516. Dans toutes et dans chu·
spirituel, représentent l'amour cune des choses de la Parole il
conjugal de lilfégion moyenne, yale mariage du bien et du
270. vrai, 516. La Parole est le mé-
PAPES. Sort affreux de deux dium de conjonction du Sei­
papes qui déclarèrent des em- gneur avec l'homme, el de
pereurs déchus du pouvoir, ct l'homme avec le Seigneur, ~28.
lcs maltrailèrent en paroles el Oans son essence elle est le
en uClions à Rome, où ceu- divin nai uni au divin bien,
ci étaient venus les supplier et et le divin bien uni au divin
les udorer, 265. vrai, 128. Elle est le parfait
PAPIER sur lequel élaienl mariage du bien et du vrai,
écrits les arcanes aujo.urd'hui ·128. Oans toules et dans cha­
révélés par le Seigneur, 533. cune des choses de la Parole il
Papier portant celle inscrip- y a un sens spirituel corres­
tion : Mariagc du bien el du pondant au sens naturel, el
vrai, U5. par ce sens il ya conjonction
PAnÂols (Ic), spirituellemenl des hommes de l'église avec le
entendu, ebt l'intelligence, 353, Seigneur, et aussi eonsocialion
Paradis dans la première en- avec les anges, 532; la sainteté
lrée vers le ciel, 8. de la Parole réside dans ce
PAR,\LYSIE (la) est une cause sens, 532. Quand l'homme lit
de légilime séparl\lion de lit el la Parole, et qu'il en tire des
de concubinage, 253, 470. vrais, le Seigneur adjoinl le
PARCIIEMIN dans le ciel. Rou- bien, 128.
leau de parchemin contenant PAil OLE ANCIENNE. Elle est au~
des arcanes de la sagesse SUI' jourd'hui perdue, et conservée
l'amour conjugal, 43. Feuille s'. ulement dans la grande Tar­
de parchemin SUI' laquelle tarie, 77. Les livres historiques
étaient les règles des hommes de celle Parolc sont appelés
du premier âge, 77. les guerres de Jéhovah, et les li·
PARES5SE (par la) le mental vres prophéliques, les énoncés,
devient stupid/} et le corps 77.
s'engourdit, ct l'homme tout PAROLES (les) découlent de
enlier devient inscllsible à lout la pensée, qui en elle· même est
amour vital, principalement 11 spiriluelle, 220.
l'anour conjugal, 249. PAl-~TERREDE ROSES (un), dans
PARESSEUX. Dalls le monJe le ciel, sign. les délices de la
spil'i1uel il n'est point donné sagesse, 2P3.
de nourritul'C aux paresseux, 6, PAI\TICULIEIIS, Les communs
PAilLER, Le luogagc de la lle peuvent entrer dans les
sagesse consiste à parler d'après pal'liculiers, 328.
les causes, 75. PATHOLOGIE, 253.

L
54
PAUMES DES MAINS (dans [es) l'espace; et penser naturelle­
réside chez [es épouses un ment c'est penser avec [e temps
sixième sens, qui est le ·sens ct l'e~pace, 328. Penser et con·
1 de toutes [es délices de ['amour c[ure d'après l'intérieur et
conjugal du mari, 155 (bis). l'antél'Ïeur, c'est d'après les fins
PéCHÉ. Tout cc qui cst contre el les causes penser el conclure
[a religion est réputé être un aux l'ffets; mais penser et con­
péché, parce que cela est con- clure d'après l'exlérieur ou [e
tre Dieu; et d'un autre côté postérieur, c'est d'après les
tout ce qui est aveo [a religion effets penser et conclure aux
est réputé ne pas être un péché causes et aux fins,40S. L'bomme
parce que cela est avec Dieu, spirituel pense des cboses in­
348. comprébensib[es et ineffables
PÉGASE. Par ce cbeval ailé pour l'homme nalurel, 326.
les anciens désignaientl'enten- PSRCEP'I'ION (la) commune est
dementl1u vrai par lequel existe la même chose que l'in nu x du
la sagesse; el par la corne de ciel dana les intérieurs du
son pied, les expériences par mental, 28. D'après celle per­
lesquelles on acquiert l'intelli- ception l'homme perçoit inlé­
gcnce naturelle, 182. - Voir rieurement en lui· même les
CHEVAL. vrais, et pour ainsi dire les
PELLICAT (le) est le commerce voit, 28. Tous n'ont pas la (}er­
avec une matlresse, 459. L'ac- cep lion commune, 147. Il Y a
cord anlénuplial avec une une perception inlerne de l'a­
femme est signifié par pcllical, mour, el il y a une pel'ceplion
et l'accord poslnupLial par con· exlerne qui cache souvent celle
cubinage, 462. Le pellicul est perception interne, 4\). La per­
préférable à un vague désir libi· ception externe de l'amour a sa
dineux, pourvu qu'il nc soil pas cause ct son ol'igine dan, des
formé avec plusieurs maîtresses, cboses qui appal'liennent à 1'11­
ni avec unE; vierge ou fille in- mour du monde et du corps,
lacle, ni avec une femme ma- 4.9.
riée\ et qu'il s?it te~u séparé 081. L. Perception est une ,ensation
de 1am,our conJugal" 1~0. venant uniquement du Seigneur, rel.tive
PENSEE (la) esl 1 eXister ou au bion et au vrai, A. C, N' 10·1. La Pcr­
l'exislence de la vie de l'homme ception consiste Il. voir qu'un vrai ost un
d'après l'être ou l'essence qui vr~i ct qu'un bien est un b',cn, ct Il. ,'oir
esl l'amour, 36. Les pensées qu un mal ost un ma,l et qu un Iaux cst
spiriluelles, relalivement aux un r.ux,.A. C. N' 7tiSO. Son OpPO'" e,t
pensées naturelles, sont des la Fant" ..o ; VO'" FANTAISIE; ODS.
pensées des pensées, 326. LI'\5 PlinE. Le Seigneur, dans la
pensées spirituelles sonl les Parole, est appelé Père, H8.
commencements et les ol'igines La plupart des pères, lorsqu'ils
des pensées nalurelles, 326. La arrivent dans le monde de~ es­
pensée spirituelle sil l'passe la prils, se ressouviennent de
pensée nalurelle, au point leurs enfants qui sont morls
Clu'elle est relalivemenl inelfa- avaHl eux, el il se lrouvent
ble, 326. aussi en présence les uns des
PENSER spirituellemenl, c'est aulres, et se reconnaissent mu­
penser sans le Lemps cL sans tuellement, 406. Comment agis-
55
sent alors les pères qui sont PLACES PUllLIQUES dans le
spirituels, el comment agissent monde spirituel, n, 79.
les pères qui lout naturels, 406. PLAINES FLEURIES. Dans le
Par le père it la mère que le ciel il y a des plaines fleuries
mari lai~sera, - Mattb. XIX. 4, qui sont des apparences sous
5, - il est entendu dans le lesquelles se présentent à la vue
sens spirituel le prop"e de la les chastes plaisirs de l'amour
volonté et le propre de l'enten- conjugal, 430.
demcnt, 194. - J?oir PROPRE, PLAISIRS (Ious les), quels
PÉRÉGRINATIONS de l'homme qu'ils soienl, qui sont senlis par
dans les sociétés du monde spi- l'homme, apparliennent à son
rituel, pendant sa vie dans le amour, 68. Par les plaisirs
monde naturel, 530. l'amour se manifeste, et même,
PÉnroDlls par lesquelles la existe et vit, 68. Les pillisirs
création est conservée dans suivent l'usage, et sont dans
l'étill qui a élé prévu, et auquel l'homme selon l'amour de l'u­
i! a été pourvu, 400, 401. sage, 68. Le plaisir de l'usago
PÉRIOSTES, 511. lire de l'amour son essencc,
PIIANTAISIE, 4, 7. J?oir FAN- et de la sagesse son existence,
TAISIE. 68. Le plaisir de l'uiago qui
PfIlLOSOPRES. Différence en- tient son origine de l'amour
tre les philosophes et les sophi, par la sagesse,estl'àme et la vic
130. Les anciens appelaienl de toutes les joies célestes, 68.
philo'lophes ceux qui recon- L'activité de l'amour fait le
naissaient pour sagesse la sagesse sens du plaisir; son activité
de la raison; i30.- Voir SOPHI. dans le ciel est avec la sagessc,
PUiLOSOPUIE (la) est une des et son activité dans l'enfer est
sciences qui introduisent dans avec la folie; l'une et l'aulre
les rationnels lIU moyen desquels fixe le plaisir dans ses sujets,
se forme la sagesse rationnelle, 461. Le plaisir est le tout de la
163. vie pour lous dans le ciel, ct le
PlIILOSOPllIQUES (considéra- Lout de lavie pour tous dans l'en­
tions) SUI' l'abstrait, la 8ubs- fer, 461. Les plaisirs s'exaltent
tance, la forme, le lujel, etc., au même degré que s'exalte
66, 186. l'amour, el aussi selon que les
PHTHISIIl SCORBUTIQUIl (la) affections qui surviennent tou­
esl une cause de légitime sépa- chent de plus près l'amour ré­
ration de lit et de concubinage, gnant, 68. Dans le monde spi­
253, 470. luel, tout plaisir de l'amour se
PHYSIQUE (la) est une des présents à la vue sous diverses
sciences qui introduisent dans apparences, à l'odorat sous di­
les rationnels au moyen.desquels verses. odeurs, et aux rega,rds
se forme la sagesse ratIonnelle, sous dIYerses formes de betes
163. et d'oiseaux,430. -Plaisirs de

PlIlnRE (l'llpôtr~) a représenté l'amou~vraimentconjugal,6~.

la vérité et la fOI, H9. PLANI!TES. Rév~lallOns fil 1les

PIIlRRES (les) sign. le3 vérités aujourd'hui par le Seigneur SUI'


naturelles; at les pierres pré- les habilants des planèles, 532,
cieuses, les vérités spirituelles, - Voir le trailé de l'Auteur:
76. DES TIiRRES DANS L'UNIVERS.
1• ~8

.1' _

56
PLANS successivement formés POLOGNE 52!.
chez l'bomme pour servir d'ap- POLONA1;, 103, 108.
p~i aux supérieurs, 447. Le der- POLYGUIE (le), lant qll'i1. l'es I.e
nl~r plan, dan~ .lequel se 1er- poly"ame, nc peut devenir Spi­
mIncnt les plal5lrs de l'amour rituel 34.7. Chez les polygames
scortatoire el les plaisir's de l'a- il ne 'peut y IIvoir ni chasteté,
mour conjugal, est le même, ni purelé, ni saintelé conjuga­
439. Le plan ralionnel chez les, 346.

l'homme tient le milieu en Ire POLYGAMIE (de la), 332 à 352.

le ciel et l'enfer; dans ce plan D'où elle vient, 3!19. La poly­

inllue d'en haut le mariage du ~lImie est une bscivelé. 345 ;

bien el du vrai, et influe d'en bas elle n'est point un péché pour

le mariage du mal et faux, 436. ceux qui vivent en elle d'après

PLASTIQUE (force) des vé~é- la rcliltion, 348. PourquoI la


taux el des animaux; d'où elle polygamie fi été permise ~ la
vient, 238. nation Israélite, 340.
PLATON, 151 (bis). POLYGAMIQUE (l'amour) est
PLATONICIE"I, Arcane dévelop- l'amour de l'homme externe ou
pé par un plalonicien, 153 (bis). natnrel, 345. Dans cet amour
PLUIE O'OR, ·155 (bis), 208. il n'y a et il ne peut y avoir ni
POISSONS. Dans le monde spi- chastet6, ni pureté, ni sainteté,
rituel, les poissons sont des 346.

formes représentatives, 76. PORTIQUE de palmiers et de

Tout poisson correspond à une rosiers, 56.

qnalité bonne ou mauvaise, 76. POSTÉRIEUR (le) vient. de l'an-

POITRINE (la) de l'hommesign. térieur, comme l'effet vient de


la sagesse, HJ3. Toutes les cho- sa cause, 326. De même que le
ses, qui par l'âme et par 10 poslérieur exisle ,l'après l'an­
menlal ont une détermination térieur, de même il subsiste
dans le corps, inOuent d'abord d'après lui, 380. Entre le posté­
dans la poitrine, 17V. La poi- rieur etl'anlérieur il n'y fi pas
trine est comme un lieu ail se de raison finie, 326.
lient l'assemblée, et comme un POUMON (le) sign. la sa~esse,
palais de roi, et le co~ps comme 75. Partout dans le COI'p~ le
uno ville populeuse li l'entour, poumon règne par la respiru­
n9. La sphè,l'o de la vie de tion, 179.
J'homme l'envoloppe avec den- POURCEAUX. Dans l'enfer les
ailé par la poit.rine, et avoc té- formes de bêtes, sous lesq ueHes
nuilé par le dos, 17·1,22.1. - se présentent aux regards les
Voir Dos. plaisirs lasoifs ùe l'amoul' scor-
POLITIQUE (la) est une dos latoire, saut des pourceaux,
sciences qui inlroduiscnt dans etc., 430. Compagnons d'Ulysse
lesrationnelsau moyen desquels !::hnngés en pourceaux, 52!.
so forme la sagesse rationnelle, POURPRE (la couleur) sign.
163. l'amour conju~lIl, 7Ô.
POLITIQUES. Quel est l'amOllI' PRÉCF.PTIlS. Celui qui par pro-
de .soi cbez les polilir[UeS, 26lJ.. pos déterminé ou par con­
Ils aspirent à êtro des empe'l(lrmalion agit. conlre un seul
reurs, en lanl que les freins préoepte du déoalogue agit con­
sont lâohés à cet amour, 264. tre tous les autres j pourquoi?
57
5~7. Il Y a cinq préceptes de la PRIMORDIAL. On ignore dans
régénération, voir N° 82, au le monde ce que c'est que l'élat
nombre desljuels sont ceux-ci: primordial, qui e~t appelé élat
qu'il l'aul fuir les maux, parce u'inté!(rilé, 355. Quel était l'é­
qu'ils soul du diable el viennent lai primordial de création, el
du diahle; lju'il faut I..ire les comment l'homme y esl ramené
biens, parce qu'ils sont de Dieu par le Seigneur, 355.
el viennent Je Dieu; el qn'i1 PRINCE d'une sociélé dans le
faut s'ad resser au Seigneur, pour ciel, 14 el sniv., 266.
qu'il nous porle à les faire, PIUNCIPAL (le) de l'église esl
525. . le bien de la charité, et non le
PRÉDICAT. Un sujet sans pré- vrai de la foi, 126.
dicals est une entilé qui n'a au- PRINCIPES ET PRiNCIPIÉS, 328.
cu ne existence
.
dans la l'aison Ons. Les Prineipiés tirent leur essence
".
(ens 1l;ullzus rallOnlS)" 66: du principe, R. C. N' 177. Toules lea
PHELATS (l(;s) de 1éghse onl choses du corps .ont des Prillcipiés,c'.'t
donné la palme à la foi, qni ,\ dire, ont été li..ues par des fibres pro­
appartienl an vrai, pal' préfé- "enant de. P"incipes, qui sont le, r~­
reuce à la charil.i qui appartient ecptacle. do l'amour et de la .a!D0sse,
au bien; pourquoi? 126. D. A. N' 369.
PREMIER (le) par la lin esl le PRINTANIER (le) n'esl que là
principal, 98. Ce qui est le pre- où il y a autanl de chaleur que
miel' pal' la lin est le premier de lumière, 137. Chez les hom­
dans le mental el dans l'in- mes il y a par le Seigneur un
lenlion du menlal, 98. Les pre- influx perpétuel de chaleur prin­
miers existent, subsistenl el lanière, il n'en csl pas de mè­
persistent par les derniers, 44. me chez les animaux, 137. Dans
PnÉp,\IlA1l0N (la) pOUL' le ciel le ciel intime la chaleur pdn­
ou pour l'enfer, dans le monde lanière el l'amour conjugal font
des esprits, a pour fin que l'in- un, 137.
terne et l'exteme concordent PRINTEMPS. Dans le ciel, la
et fassent un, el qu'ils ne soienl chaleur et la lumière qui pro­
'pas discordants et ne fassenl cèdent du soleil spirituel l'onl
pas deux, 48 (ois). un printèmps perpéluel, 137.
PRfèSENCE. Comment la prp· li y a là chez les époux un prin­
sence a lieu dans le monde Lemps dansson perpétuel eOorl.
spirituel, 171. Chez J'homme il 355. Tous ceux qui vonl au ciel
ya présence dn Seigneur, et il reviennenl dans le pdnlemps
y a conjonction avec le Sei- de leur jeunesse, et dans les
gneur; s'adresser à. lu i fait la forces de cel Age. 4.4..
présence, et vine selon ses pré- PRISONSIi'\FERNALES,264. Voir
ceptes l'ail la conjonction, 341. aussi, 54. 80, 461,
La présence seule esl sans la PROBITÉ (lal l\st une des ver­
réceplion, mais la présence el lus morales qui concernent la
en même temps la conjonction vie el enlrent dans la vie,
sonl avec la réceplion, 341. Le 164.
vrai de la foi fait la présence du PROJ3LblE sur l'âme, 315.
Seigneur chez l'homme, 72. PROCÉIJER. Tout cequi procède
PnÊTRE (grand) d'une société du Seigneur est à. l'inslant des
dans le ciel, 26B. premi.;;rs.dans 10s dernicrs,389.
·
1
58 i
PROCRÉATION. Sphère de l'a- son menlal quant aux inlérieuts
mour de procréation; comment qui ont élé conjoints à l'ftme,
elle agi~, 4.00. 172. Les prolifiques dépens~s
PROGl;~lTU.RIlS SPIRITUIlLLES par les maris sont reçus UUl­
(les), qUI naissent des mariages verse!lement par les épouses,
des anges, sont des choses ap- el s'ajoutent à leur vie, 172.
partenant à la sagesse d'après le État dans lequel serait le pro­
pèr'e, el des choses appartenant lillque du mari, si les époux
ù l'amour d'après la mère, cho- étaient dans le mariage du bien
ses qu'ils aiment d'un storge el du vrai, 115.
spirituel, 211. - Voir STORGE, PROMULGATION. Cause de la
PROGRESSION. Il n'existe (Jas promulgation du décaloglle par
de progression du bien au mal, Jéhovah Dieu sur la montagne
mais il y a progression du bien de Sinaï, 351.
à un plus grand el à un moin- PROPAGATION (toute) vienl ori­
dre bien, et du mal Il un plus ginairement d'un influx de l'a­
grand el à un moindremal,mour.delasagesseeldel'usage
4.U. La progression de la fin d'après le Seigneur, d'un influx
par la cause dans l'effet a été immédiat d'après le Seigneur
inscrite en chaque homme dans dans les âmes des hommes, d'un
le commun et dans lout parti- influx médiat dans ies ftmes des
cu lier, 4.00, 4.01. Progression animaux, et d'un influx encore
décroissante de l'amour conju- plus médial dans les intimes des
gal, 78. végétaux, 183. Les propagations
PRoLn'IcATION (toute) vient sont des continuations de la
originairemenl d'un influx de création, 183. Propagalion de
J'amour, 013 la sagesse et de ['u- l'rtme, 220, 235, 238, 24.5,
sage d'après le Seigneur, d'un 321. La propagation du genre
influx immédiat d'après le Sei- humain, el par suite celle du
gneur dans les âmes des hom- eiel angélique, onl ~té la fin
mes, d'un influx médiat da ns tes des lins de la création, 68.
Ornes des animaux, et d'un in- PROPAGATIVE (force) ou pl asti­
,flux encore plus médiat dans que des végétaux et des ani-'
les intimes des végétaux, 183. maux; d'où elle vien l, 138.
Les prolificalions sont des con- PROPAGIlIl. L'amour el la sa·
linualions de la cl'éalion, 183, gesse avec l'usage non-seule­
La sphère de r,rolilicalion es' ment fout l'homme, et sont
la même que la sphère univer- ['homme, mais même ils pro­
selle du mariage du bien et du pagent l'homme, 183. Comment
vrai qui procède du Sei~neur, par l'âme virile esl propagé le
92. La prolification spirituelle l'éminin, 220.

esl celle de l'amour et de la sa- PROPOS DÉTERMINÉ. - Voir

gesse, 51, 52. Origine des pro- DÉTERMINÉ.

lHicalions, naturelles, 115. La PRGPIIE (le) de l'homme est

prolification correspond à la par naissance le mal même.

propagation du vrai, 127. 262. Le propre de la volonté

PROLIFIQUE (le) ne vient pas de l'homme est de s'aimer, et


d'autre part que de l'entende- le propre de son entendement
ment. 90. Dans le prolifique du est d'aimeI' sa sagesse, 194.
mari il y a son âme, et aussi Ces deux propres sonl des maux
59
mortE'ls pour le mari, s'ils res- PUR. Aucun amour ne peut
tent chez lui, 194. L'amour lie jamais devenir absolument pur
ces deux propres est changé en chez les hommes, ni chez les
amoui' conjugal, selon que le anges, 71, 146. - Pour les purs
mari s'allache à l'épouse, c'est· tout est pur, et pour les impurs
à-dire, reçoit l'amour de l'é- tout est impur, HO.
pouse, 194. PURETÉ (la) du ciel vient de
PROS:!'ITUTIONS (les), dans le l'amour conjugal, 430; pareille·
sens spirituel de la Parole, sign. ment la pureté do l'église,
la connexion (connubium) du 431.
mal et du faux, 428. Pourquoi PURIFICATION SPIRITUELLE (Ill)
des lieux de prostitution sont de l'amour conjugal peut êlre
tolérés dans les villes popu- comparée à la purilicalion des
leuses, 451. espriLsnaturels effectuée par les
PROVIDENCE (la divine) du chimistes, U5. La sagesse pu­
Seigneur est très-singulière et riliée peut être comparée à
très-universelle au sujet des l'alcool, qui est l'esprit rectifié
mariages et dans las mariages, au plus haut degré, ~ 45.
229, 316. Les opérations des PUSTULES (les) sont une cause
usages par le Seigneur au 1ll0- de légitime séparation de lit el
Jen des sphères qui procèdent de concubinage, 253, 470.
de luI sont la Divine Provi- P\THAGORE, 151 (bis).
dencil, 386, 391. PYTHAGORICIENS, 153 (bis).
0 ... La Di.in. Providence elt larnome QUALITil: (la) do toute action,
cboso que l'influx médiat et immMiat du en général la qualité de toute
Seignour, A. C. N· 6480. - Voir .ur la chose, dépend des cil'COnstan·
~iville Providellce la Traité .péoial de ces qui mitigent ou aggrllvenl,
1 Auteur. 487.
PnuDENcE (la) est tlne des QUELQUIl PART (un) 1 28, 29,
verlus morales qui concernent 182. - Voir Pu ; Ons.
la vie el enlrent dans la vic, RUSON lIUMAINE (la) est telle,
164. Rien de la prudence ne qu'elle compreud les vrais d'Il­

peut exislcr que par Dieu, 351.. prè~ leur lumière tluoiqu'aupa­

Prudence ues femmes pour ca· "avant ella ne les ail pas dis­

cher leur amour, 294 i cette tingués, /190.

pl'udence est innée, 187; elle Il RAISONNEMEN'IS (Ies)d'un très­

été insitée dans les femmes par grand nombre d'hommes ne

création et conséquemment par parlent que des eITels et vont de

naissance, 194. De la propre ces elTets fi queillues conséquen­


prudence,353. ces qui en résultent, et ne com-

Pu ou Pou, 28, 29, 182. meneent pas par des causos en


o••, C'e.t le mot grec7tOû, écrit nvec allantallalyliquemen~desfauses
de. caraclère. ordinaires, l'Auteur en aux effets, 385.La vénté Il admet
do"ne Jo lraduclion lalinc au N° 28 (in pas les raisonnements, 48'1. Les
qllodam P...e.. Ubi). Co mot, 'lui ex· l'aisonnements prennent la dé­
priwe l'i~eorhludo Oll sonlles pb:~o.epbel fense des plaisirs de la chair COll­
.1 leo Ib.ologlc"i a,u 'Ul"l ,d. 1 ume, ct Ire les plaisirs de l'esprit, /181.
du he~ ou eUe rè,,,!o ap"o, sa .ép.ra- RAISONNEURS. Sont appelés
lion doycc le oorp'. a été re"du en rra,,· " .' . l' _
çai, par un Quelgue part, ou lm On ne aln~1 c.eux qUI. ne ~oqe uent Jll
.ait 0.1, malS nen, malS qUI Semparent
~ ~
60
de toul oe qu'ils entendent, el réceptacle de Dieu, et par con­
disculent SI la chose esl, en séquentle réceplacle de l'amour
~ontredisa~t conlinuellement; et de la sagesse, ~32. Le réc~p­
Ils se croient dans le monde laele devient l'ima~e de DIeu
r. lus érudits que tous lesaull'es selon qu'il reçoit, ~32.
232. Quel est leur SOl'I dan~ RtCEI'TION (Ia~ est selon la re­
l'autre vie, 232. ligioo, 352. Sans conjonction
RATIONALIT~ (la) spirituelle il n'y a pas de réceptio)l, 34f.
résulte de la Parole eL de pré- - Voir RÉACTION.
dications d'après la Parole, 293. R~CIPROQUE (le) de la con­
Les hommes naturels, sensuels jonction avec Dieu est que
et corporels jouissent de la ra- l'homme aime Oieu et goûte les
lionalilé humaine comme les chosl!s qui sonl de Dieu comme
aulres, mais ils s'en ~ervenL par lui-même, et croie cepen­
quand ils sont dans les exlernes, dant que c'est par Dieu, ~32,
el ils en abusent quand ils sont 122. Sanl un réciproque aucune
dans leurs internes, 498, 499, conjonclion ne peut exister,
De la gloire de l'amoul' de soi 132.
vient chez les diables la ratio- RECTIFICATION. La furification
nalilé, 269 j et aussi chez les de l'amour conjuga peul être
athées qui jouissent d'ulle ra- comparée à la purification dell
tionalilé plus sublime que beau- espril.s naturels, effectuée par
coup d'autres, 269. les chimisles, et nommée l'ec­
. RATIONALITÉ ET LIBllRT~,Quand lification, 145.
,l'homme se tourne vers le Sni- RÉEL. L'amour et la sagesse
gntlur, sa rationalité et sa li- sont recueillis dans l'usage, et
berlé sont dirigées par le Sei- ils y deviennenl cet un, qui est
gneur; mais quand il lourne le appelé le réel, 183.
dos au Seigneur, sa rationalité RÉFORUR. L'homme est ré­
el sa liberté sont dirigées par formé au moyen de l'enlende­
l'enfer, 437, ment, ce qui a lieu par les con-
RATIONNEL (le) tient le milieu naissances du bien et du vrai,
enlre le ciel et le monde, i45. et par ulle intuition ralionuelle
Au-dessus du rationnel est la d'après ces connaissances, 495.
lumière célesle, et au-dessous REGARDER. Le Seigneur re­
du rationnel eSL la lumière na- garde chaque homme au front,
turelle, 233, Le rallonnel est et ce regard passe dans J'occi­
formé de plus en plus pour le pUI, 444. Dans le ciel, il est
ciel, ou pour l'enfer, selon que impossible de regarder l'épouse
l'bomme se lourne vers le bien d'un aUlre avec un désir libidi­
ou vers le mal, 4:36. neux, 75,
. , ,R~G6:N~RATION (la) est une sé·
,0.. , Le.1!allollllel de j homme part,· paration successive d'avec les
elpe, du .pmLu.! eL ,d? naturel, ou est uni maux aux uels l'horn me est lm­
mMlUm enLre le spIrituel cL 10 naturel, " q. 11.6 1 é
_ A C N' 268 C ln par naissance, '1. • Ja l' •
.', général ion est la purification
.R~ACTION. Dans toule conjonc- des maux, et ain,i la rénova­
tiOIl par amour, il doit y avoir tion de la vie, 525, Il Y a cinq
aclion,récelJlion et réaction ,293. préceptes de la régénél'ation,
RÉCEPTACLE. L'homme est le 525, - Voi7' PRÉCEPTES. Par III
(\1
r6généralion l'homme est enliè· RELATION. Il n'existe pas de
remenl renouvelé quant à l'es· relalion du bien au mal, mais
priL, el cela se faiL par la vie il ya relalion du bien à un plus
selon les préceples du Seigneur, grand el à un moiudre bien, et
525. du mal à un plus grand el à
R'::GIONS DU MENTAL, Il Y a un moindre mal, 4H. - « A
dans les menlals humains lrois causes des relalions,» ce qui
régions, donl la suprêmo esl est signifié par celte' expres­
appelée céleste, la moyenne sion, -17.
spiriluell&, el l'infime nalu l'elle, RELIGION (la) conslilue l'élat
305, 270, 335. Dans la région Je l'église cbez l'homme, 238.
infime nait l'homme, dans la La "eligion est implanlée dans
région au-dessus il monle par les âmes, el par les âmes elle
la vie selon les vrais de la re· passe des parenls dans les en­
ligion, el dans la suprême par limls comme suprême inclina­
le mariage de l'amour el de la lion, 246. Chez les ch ré liens
iiagesse, 305. Dans la plus basse elle esl formée par le bien de
région habile l'amour nalurel, la vie selon le vrai de la doc­
dans la supérieure l'amour spi- lrine, 115, L'amour conju!Oll
riLuel, el dans la suprême l'a· dépend de la religion, 238. Où
mour céleste, 270. Dans cbaque il u'y a pas de reli~ion, là noll
région il yale mariage du bien plus il n'y a pas d'amour con­
el. du vrai, 270. Les cbarmes de jugal, 239. Il n'y li pas de reli­
l'amour conjugal dansla région gion, quand il n'y a pas de vrais
suprême sonl perçus comme de religion; qu'esl-ce qu'une
béatitudes, dans la région religion sans vrai? 239. La re­
moyenne comme bonheurs, el !igion, parce qu'elle esl le ma­
dans la région infime comme riage du Seigneur el de l'église,
plaisirs, 335. Dans la région in· est l'initialion et l'inoculation
lime résidenl louLes les convoi· de cel amour, 531. Cel amour
tises dn mal et de IOUles les dans ~a marche accompague la
lascivelés; dans la région llU- reli~ion, 531. La pI'ernière des
dessus il n'y a aucune convoi lise causes inlernes des froideurs
du mal,ni aucune lascivelé, cal' dans les mariages esl le rejet
l'homme, quand il renaiL, est de la religion par l'un el par
inlroduiL dans celte région par l'aulre époux, 240. La seconde
le Sei~neur ; el dans la région cause, c'esl quand l'un a de la
suprême il y a la chasleLé con- religion, el que l'aulre n'en a
ju~aledansson amour; l'homme poinl, 241. La troisième, c'est
esl élevé dans ceLte région par' 'Iuand l'un esl d'Une religion,
l'amour des usages, 305. el Que l'aulre esl d'une autre,
lUwu:s de viè pour les ma- 242. La qualrième est la fausselé
rial(es, 77. Règle universelle, de la religion, 243.
147, 313. É
RÉGNER avec le Chrisl, Sigll. Do,: Entre fle~igi?n ct 'qlise il y •
êlre sage el faire des usages U~I~ chlférene. ~nll Importo do "g~.lo\':
7 ' LEglise dn Seigneur, 11 051 vrOl, esl
• . univcrsclle~ et chez tous ceux qui rcr-oD-
RELATIFS (les) eXlslenl enlre nohenl le Divin el vivenl don. 1. oho.
le maximum el. le minimum ril:, quoi. que soient d'oillour. lours
d'Une même chose, 425, 17. dogmes; m~is il y • sp~cialom.nl -tgli.e
62
la oÎl oot la Parolo, ot Oll par la Parole oénéral leur origine des incH­
10. Soigneur oot, connu. D.ns les oontrôes ~ationsinnées(connatœ), variées
ou la Parole nemte p's, ou bien quand . l'éd r n le' sociétés
la Parole est enlevée au peuple et "em- pal uca 10, s III n~
plaeén pal' des ,l.cisiono humaines, eomlne etc., 227. 11 Ya des l'essem, a
dnns le CatllOlicislnn·RoUlain, il y a Re. ces el ~es dlssem~lances mler­
ligion oeuloment, et & proprement p.rler nes, et II y. en a d e'l:ler~~s ; les
il n'y a pas. Égliso. Che. los Protest.nts internes l1rent leur ol'lgme de
i! y a Religion et Église. m.is cette l'héritage, et les exlernes la ti­
Eglise ost à sa fin, parce que la Parole y renl de l'éducation, 246. Les
ft été pervertie. variétés des ressemblances ~ont
RENONCEMENT aux scorlations. en très·grand nombre, ct diffè­
Commenl sc fait ce renonce- rent plus ou moins, 228. Les
ment par lequel existe la cbas- diverses ressemblances peuvent
telé du mariage, 148. être conjoinles, mais non avec
RENOUVELER. Il n'y a dans des dissemblances, 228. Le Sei­
l'homme aucune partie à l'inté· gneuI' pourvoit à des ressem­
rieur, ni aucune à l'extéril'ul', blances pour ceux qui désirent
qui ne se renouvelle, cc qui se l'amour vrai:r.ent conjugal, et si
lait par des solutions et des ré· ce n'est pas dans les terres il y
parations, HL pourvoit dans les cieux, 229.
REPAR. Dans le ciel, de même Dans le monde spirituel les
que dans le monde, il y a des ressemblances sont conjointes
repas, 6. et les dissemblances sonl sépa­
RIlPos. Ce que c'est que le rées, 213.
repos éternel, 207. RIlTENIR. L'homme, quel qu'il
REPRÉSENTATIF, Pour les anges soit, relienl la faculté d'élever
du troisième ciel tout représen· l'entendemenl, 495.
talH devienl réel, 270. RÉUNIONS. Dans les cieux il y
REPRÉSENTATIONS (les) des vé· a de très agréables réunions,
rilés sous des formes élaienl qui égai~nl les menlals des an­
chez les anciens l'élude des sens ges, diverlis&ent leurs mentais
de leurs corps, 76. extérieurs (lm imi) , réjouissenl
RÉI'UDIATION (la) pour cause leurs cœurs, el récréent leut·s
de scorlation est la complète corps, mais ils n'en jouissenl
séparation des menlals, qui est qu'après avoir fail des usages
appelée divorce, 255. Les uulres dans leurs fonclions el dans
répudiations provenant de leurs leurs œuvres, 5.
causes particulières sont de RÉVÉLATIONS fuilesaujourd'hui
simpll\s séparalions, 255. par le Seigneur, 532.
RESPIRATION DU POUMON (la) RIVALITÉ en Ire les époux au
se réfère au vrai, 87. sujet du droit et dupouvoiJ',
RESSE;\IDLANCE entre les pa- 291. La rivalité de prééminence
rents el leurs enfants, 525. enlre les époux est une des
L'homme est la ressemblance causes exlernes de froideur,
de Dieu, en ce qu'ïrsent en lui 2/18.
que les choses qui viennenl de ROYAUME (le) du Chrisl, qui
Dieu sont en lui comme si elles est le ciel, esl le royaume des
lui apparlenaienl, 132, 134. usages, 7.
Entre époux les ressemblances SABBATH. La vie du ciel d'a­
et les dissemblances tirent en près le culte de Dieu est appe­
63
lée un sabbath perpétuel, 9. ment dc l'époux; et celles qui
Célébratipn du sabbath dans appartiennenl IIla sagessernorale
une sooiété du ciel, 23, 2.4. conslltuent sa ,olonté, ~95. Sa-
SACRILÈGIl. - Voir SACRIMO- gesse des épouses, ZOB. La pel'­
NIE. ceplion de l'épouse, qui est ·sa
SACRIMONIE. Dans le ciel, le sagesse, ne peut pas être cbez
mariage avec une seule épouse l'époux, ni la sagesse rationnelle
est nommé sacrimonie; s'il se ue l'époux être chez 1'6pouso,
faisait avec plusieurs, il serait 168, 208. La sagesse morale de
nommé saorilège, 76. l'homme ne peut pas non plus
SAGACITIl: (la) appartient à la être chez les femmes, en tant
sagesse rationnelle, 163. qu'elle tient de la sagesse ru·
SAGE (le) n'ost pas sage lans lionnelle, 168. La sagesse et l'a­
la femme, ou sans l'amour; l'é- moul' conjugal sont des compa­
pouse est l'amoul·. de la sagesse gnons inséparables, 98. Le Sei­
du sage, 56. - Sages anciens, gneur pourvoit à l'amour vrai­
130, 151 (bis) ; voir SOPIII. ment conjugal pour ceux qui
SAGESSIl (la) n'est autre chose désirent la sngAsse, et qui par
que la forme de l'amour, 493, suite progressent de plus en plus
Elle appartient à la vie, 130. dans la sagesse, 98. Il n'y a
Considérée dans son plein, elle point de fin pour la sagesse,
appartient en même temps aux 185. - Temple de la sagesse,
connaissanoes, à la raison el à 56, Jeux de la sagesse, 132,
la vie, 130. Ce que c'est que la 15'1 (bis). - Voir AMOUR ET SA­
sagesse de la vie, 130, 293. La GESSIl.
sagesse se compose de vrais, SAINTETÉS. Le mariage du Sei­
84. Le réceptacle de la sagesse ~neur et de l'église, el le ma­
est l'entendement, 400. Le siège l'Ïage du bien et du vrai, sont
de la sagesse est dans l'usage, les sainletés elles-mêmes, 64.
18. la sagesse ne peut exister - Sainteté de l'Écriture, 2/1.
chez l'homme que par l'amour SANCTUAIRE du tabernacle du
de devenir sa~e, 88. La sage3se culte des tl'lls-anciens dans le
chez les hommes est double, ciel, 75.
rationnelle et morale; leur sa- SATANe. Sonl appelés satans
l';esse rationnelle appartient à ceux qui se son t confirm6s pour
l'entendement seul, et leur sa- la nature, et onl. par suite nié
gesse morale à l'entendement Dieu, 380. Ceux Qui sont mé­
et en même temps à la vie, chants tl'après l'entendement
163, 293. La sagesse ration- habi·tent la partie antérieure de
nelle regarde les vrais et les l'enfer, et sont appelés salans,
biens qui apparaissent intérieu- mais ceux qui sont méchants
rement dans l'homme non com- J'après la volonté habitent la
me siens, mais comme apparle- partie postérieure, et sont ap­
nant au Seigneur, -102; la sagesse pelés diables, 492. - Voir DIA­
morale fuit les maux et les faux BLES. - Salan voulant démon­
comme des lèpres, surtout les tl'er que la nature est Dieu,
lascivetés qui souillent l'amour 415.
conj ug!!I, 102. Les choses qui o••, Don. la Porole par le diabl. il est
apparllennent à la sa.gesse ra- entendu cet enCer qui est en arrière et
tlonnelle constituent l'enlende· où sont les plus mécbants, nommée U:au­

....'.,
. . ~~
6i
vai~ g6.i8l; et par .&ta., cet eDfer où au point que personne n'e,n
habtteDt ceux, ~u • •e 50.t P" ", mé- voyait aucune lrace, 532. Mais
Cb~Dt.. et qUI .OD~ .omm6s mauvaiS es-
elle vient d'êlre dévoilée par le
prit., - C. E. N 544. ~ ,
:,elgneur, a f'10 qu "l'asse
1 se., une
SATISFACTION. Dans l'amour conjonclion des hommes de
vraiment conju~al existe l'étal l'égli~e avec lui-même, et une
de satisfaction, 180. ,consocialion avec les anges; et
SATUIINE (âge de), 153 (bis),' .lIes se font par la Parole, dans
SATYRES, 521. Dans le monde laquelle loutes et chacune des
spirituel la forme de satyre esl choses sont des correspondan­
la forme de l'adultère dissolu, ces, 532. - Voir CORRESPON­
52~ . DANCES.
S.UVER. Tous ceux qui, SUI' Je SCORTATION. Le mal qui est
globe terrestre, reconnaissent dans l'homme nalurel concer­
un Dieu, et fuienl par religion nant le sexe est la scorlation,
les mllux comme péchés contre' 345, La scorlatïon esl la des­
lui, sont 5auvé~, 343. lruclion de la sociélé, 345. La
SCIENCE (la) appartient aux scorlation spiriluelle est la falsi­
connaissances, ~30. Il n'y a pas ficalion du vrai, elle fait un
lie fin pour la science, 185, avec la SCOl'talion naturelle,
L'homme ne nalt dans lascience parce qu'elles sont cohérenles,
d'aucun amour, lorsque ccpen- 80. Les sCOl'tations, soit qu'elles
dant les bêLes et les oiseau); soient des fornications, ou des
naissent dans les sciences de pellicats, ou des concubinages,
tous leursamours, 133. L'homme ou des adultères, sont impulées
naît sam les sciences, afin qu'il à cbllcun, non pas selon les
puisse les recevoir toules tandis faits? mais selon l'étal du men­
que s'il naissait dans les scien- lai oans les fails, 530, Oans le
ces, il ne pourrait en recevoir ciel, on ne sait nullement ce
d'autres que celles dans les- que c'est que la scorlalion, ni
quelles il serait né, et qu'alors qu'elle existe, ni qu'elle peut
il ne pourrait non plus s'en ap- exisler, 44. les scorlations,
proprier aucune, 134. La science dans le sens spiriluel de la
et l'amour sont des compagnons Parole, sign. la connexion (con­
indivisibles, 134. nubium) du mal et du faux,
SCIENCE DES CORRESPONDAN- 428 ; elles signifient les fllisifi­
CES (la) était chez les anciens cations du vrai, 518.
la science des sciences, 532, SCOIITATOIRE. - Voù' AMOUR
C'était la connaissance des cho· SCORTATOIRE.
ses spiriluelles qui apparlÏen- SECOURS mutuel du mari et
lient au ciel el par suire il l'é- de l'épouse, 176.
glise ; de là leur venait la sa- SÉDUCTEUIIS. Leur trisle sort
gesse, 532. Elle conjoignait les après la mort, 5H.
sensuels de leurs corps avec les SEIGNEUR (le) est le Dieu du
perceplions de leurs menlals, Ciel et de la lerre, 129, Il est
et leur procurait l'intelligence, le bien même et le vrai même,
76. Celte science, ayant élé et en lui oe bien el ce vrai sont,
changée en idolâtrie, rut obli- non pas deux, mais un, 121. Il
térée ct perdue, d'après la di- aime tOU8, les hommes, et par
vine providence du Seigneur, suite veut du bien a tous, 7. Il
65
fRilles biens ou les usages mé· Ion les usages parLiculiers, 68.
diatement parJes anges, et dans Lp, sens propre de l'amour CQo-
le monde par les hommes, 7. jugal est le sens du toucher,
Du Seigneur cl'éateur el conser- 210. L'usa<>e de ce sens est le
valeur de l'univers procèdent complexe ode 10us les autres
conl.inuellemenl l'amour, la sa- usages, 68. Les épouses 001 un
gesse et l'usage, el ces lrois pro- sixième sens, qui csl le seDS
cèdent comme un, 400. de toutes les délices de J'amour
O.,. Dan, ton, le, éorits cie l'Auleur, conjugal du mari; el ce seni
par le Seigneur il esl enlendn le Sauveur est chez elles dans les paumes
clu mondo Jesus-CHRIST, qni Cil 10 ,oui el des muins 155 (bis'.
?oique Seigneur, ~àre. qu'en !-ui .~l la SBNSATI~NS (les) ~ vec les vo-
fl'101lé do Père, FIl, cl SalUl.E,?I'l!. luptés qui en dériveol ajlpar-
SEMBLABLE. Il n'y a pas un tiennent au corps, el les aITec-
seul ange du ciel absolumentlionsavec les pensées qui en dé·
semblable à un autre, ni aucun rivent appartienoent au menlal,
esprit de J'enfer semblable à un 273.
aulre, et même il ne peul. pas y SENSUELS. Les hommes na-
en avoir dans loute l'él.ernité, lurels, qui seulement aiment
362. Il n'y a pas deux faces hu· les plaisirs des i>ens en plaçant
maines qui soient semblables, leur cœur dans les luxures et
~ 86. dans les voluptés de tout genre,
SE~lENCE. Formation de la soot propremenl enlendus par
semence chez l'homme, 220, les sensuels, 496. Les sensuels
245. Dans la semence d'un plongenlloutes les choses de la
homme il y a son âme en pal'faile volonté et par conséquenl de
forme humaine, voilée de subs- ['entendement dan~ les amorces
tances d'enU'e les plus pures de el clans les illusions des sens,
la nalure, d'après lesquelles ell en s'abandonnanl 11 elles seules,
formé le corps dans l'utérus de 496.
la mère, 183. La semence St:PARATION des époux. Il y a
d'homme, par laquelle le fer des séparations du lit, el il y a
sera mêlé avec l'argile, sans des séparations de la maisoo,
cependant avoir de cohérence, 251. Causes légitimes de sépa-
- Daniel, II. ~3, - sign. le lion, 251 11 254.
vrai de la Parole falsifié, 79. SÉI\ÉNITÉ DE LA PAIX, 155
Les semences, enlendues spi ri- (bis).
tuellement, sont les vrais,220. SÉRIE. Toutes les choses qu i
SÉMIN~TION (la) virile a une précèdent dans les mentais fOI'-
origine spirituelle; elle vienl ment des séries el les sé-
des vrais dont se compose l'en- ries se lient l'une près de
tondemenl, 220. La sémination l'autre, et l'une après l'autre,
correspond à la puissance 6Iu et composent enseml,le le
vrai, 127. dernier, dans lequel elles coe-
SENS. Chaque amour a son xislent, 313. La série de l'a-
sens, 210. Origine spirituelle moul' des enfants, d~puis son
des sens naturels, 220; voir nlus haut degré jllSfjU'aU plus
GOUT; ODOIHT; OUïR;ToUCHER; ha s, aiosi ju~qu'au terme dan~
VUE. Chacun de ces sons fi ses lequel il. s'arrête ou cesse, est
plaisirs avec des val'ialions se- rétrograde; pourquoi? 401.

._~J: :.....00III1I
66
SERPEN'J (le) ,tgn. l'amour de que l'ordre simultané vient du
la propre intelligence,. 353. Par successif, et est. selon le suc­
le serpent, - Gen. Ill. 1, - il cessif, 314. - Voir ORDRE.
est enlendu le diable quant à SINC~RITÉ (la) est une des
l'amour de soi et au fasle de la vertus morales qui concernent
propre intelligence, 135. Dan~ la vie et entrent dans la vie,
l'enfer les formes de bêtes, sous 1M.
lesquelles se présenleut aux rc· SINCIPUT,267. .
gards las plaisil's lascifs de l'a· SINGI!S. De ceux qUI dans
mour scortatoil'o, sont des sel" l'enfer apparaissent comme des
pents, etc., 430. singes, 505.
SEXE. Aulre est l'amour du SINGULII!RS (lis) sonl dans les
sexe masculin, et aulre l'a· universaux comme les partiel!
mour du féminin, 382. Ol'igine sont dans le commun, 261.
de la beaulé du sexe féminin, Cl'Iui qui connail les univer­
381 à 38ft. Cause de la beau lé sault peut aussi saisir le~ sin­
du sexe féminin, 56, guliers, 261. -- Voir UNIVER­
SIKCLE d'or, 1.2, 75; - d'ar- SAUX.
genl, 76 ; -- d'airain, 77 ; - de o••, Le. singuliers pris ensemble s'ap­
fer, 78 ; - de fer mêlé avec pellent l'univ.r.ol, comme le. partieuliers
l'argile, 79, Les siècles d'Ol', pris ca.emble .'app.lI.al 1. commun,­
d'III'genl et d'airain sonl anlé- R. C. N' 60.
rieurs aux: lemps donl les écrits SIRÈNES. Beauté fanla.lique
nous reslenl, 73. Les bommes des sirènes dans le monde spi­
du siècle d'or savaient el recon- rituel, 505.
naissaient qu'ils élaient des SIX. Le nombre six sign.lou.s
formes récipienles de la vic el le complel, 21.
qui procèdo de Diou, el pal' SOBRIÉTÉ (la) esl une des
conséquent la sagesse étail gra- verlus morales qui concernent
vée dans leurs âmes el dans leurs la vio el entrenl dans la vie,
cœurs; et par suite d'après la 164.
lumière du vrai il voyaient 1(' SOCIÉTÉ (cbaquc) dans le ciel
vrai, et par les vrais ils peree· est comme un commun, el les
vaient le bien d'après le plaisir an~es y sonl comme les pal'lies
de l'amour du bien, 153 (bis). similaires d'après le~quelles
Tous ceux qui onl vécu dans le coexisle le commun, 10.
siècle d'argent avaient l'inlelli- SOCIIATE, 151 (bis).
gence par les vérités spi ri- SOCRATICIENS, 153 (bis).
tuelles, et de là pal' les vél'ités SOEUIIS, Le Seignenr nomme
naturelles, 76. frères el sœurs ceux qui sont
SlÈGE (le) de la jalousie esl de son église, 120.
dans l'enlendemenl du m'tri, SOLEIL. Il y a un soleil du
372. monde spiriluel, comme il y a
SIMPLE. Toul ce qui esl di- un soleil du monde nalurel,
visé est de plus en plus mul· 380. Le soleil Ju monde spiri­
liplFl, el non pas de plus en luel procède immédialem~nt
plus simple, 329. du SeigneuL' qui est au milieu
SI~1ULTANÉ. Il y a un ordre de ce s·oleil, 235. Ce soleil est
succesiiif. el il y Il un or~l'e si- dans son existence le pur
mullané, 31ft. On ne salt pas amour, 235, 380, 532; il ap­
67
pllratl igné devant les Bnges, qu'ils font d'après une science
absolument comme apparalt le aveugle, l'entendement étant
soleil de notre monde devant assoupi, 134.
les bommes, 235 ; i! ne se cou- SOPHI. Les très-anciens n'ont
che, ni ne se lève, mais il se pas reconnu d'autre sagesse que
tienl constamment entre le Zll- la sagesse de la vie; ceux qui
nilb et l'horizon, c'est-à-dire, avaient cetle SlIl(eSSIl onl été
au 45· degré, 137. Le soleil spi- jadis appeills Sophi, 130, Gym­
rHuol esl pur amour, el le so- nases olympiques où 8'auem­
leil naturel est pur feu, ~82, blenl. dans Je monde spirituel,
532. Toul ce qui procède du 80- les anciens sophi et plusieurs
lei! spirituel tieat de la vie, de leurs disciples, ~51 (bis).
puisque cesoleil est pur amour; SORT. Telle a élé la vie de
et tout ce qui procède du soleil l'homme dans le monde, tel
naturel ne Lient rien de la vie, devient son sort avrès la mort,
puisque ce soleil est pur feu, 46. Sort de ceux qui ont con­
532. Le soleil spirituel est au Hrmé chez eux que le désir li­
centre de l'univers, ct son opé- bidineux de la déOoralion n'esl
ralion, parce qu'olle est sanl point un mal cie péché, 505; ­
espace ni temps, e~l instanle de ceux CJui s'abandonnent au
et pré~enle des premiers dans désir libidineux cles variétés,
lea derniers, 391. Pour 1 quelle 510; - des violateurs, 512; ­
fin le soleil du monde uaturel des srducteurs, 514. Sort beu­
a élé créé, 235. Le feu du soleil l'eux de ceux CJui veulent do­
n alul'el n'cxisle que d'après le miner d'après )'amour des usn­
feu du soleil spil'iluel, qui est ~es, 266,
le divin amour, 380. SOUFFLE. La raison doit voir
SOLENNITÉS, 11 Y a des solen- que l'ilme de l'homme après
nilés CJui sont seulement des la mort n'est point un souffle,
formaliLés, el il y a des solen- 20. '
nités'qui aussi en même temps SOUFRE (le) sian, l'amour du
sonL essenlielles, 306. faux, 80. Élangs de feu et de
SOLlTAlIlE. Il n'y a point de soufre, 79, 80.
bien iolitail'e, ni de vrai soli- SOUPER. Dan!) leciel, de même
taire, mais partout le liien elle quo dans le monde, il y a des
vrai ont été conjoinl~, 87. soupers, 19.
SOLUTIONS et réparations par SPECTACLES. - Voir COMÉ-
lesquelles il n'y a dans l'bomme DI6NS.
aucune partie à. l'intérieul', ni SPHÈllE. Toul ce qui efOued'un
aucune à l'extérieur, qui ne se sujet, ot qui l'entoure etl'anvi­
renouvelle, 17·1. l'on ne, est appelé sphèl'e, 386.
SOMMAIRE des préceptes du Uu Seigneur par le soleil spi ri-
Seigneur, 340 82. . luel proeèfle uno sphère de cha-
SOMMEif. (16) dans le'lue\ leur et de lumière, ou d'amour
tomba Adaru, lors'lue la femme i:lt de sa;::e~se, pour opérer
fuI cl'ééo, sion. la complêlP les llns CJui sonl les ullages,
ignorance du mari quc l'é POUSe\386' La sphère universelle pour
esl formée ct cOlIlme créée dt' env.endrer et propager les cé­
lui, 104. Iusles qui Ilpparliennent à l'a-
SOMNAMBULES (les) font ce mour, ct les soirituels qui np­
l, 39
68
pnrliennent li la sagesse, et par et en outre, dans chacun des
suite les naturellNlui appartien- SI:jels, elle varie selon les
uent aux progénilures, procède formes, 225. La sphère conju­
du Seigneur, et remplit le ciel gale est reçue irnmédilllem~nt
tout entier et le monde toul en· par le seIe féminin, et média­
lier, 355. Est appelée sphère de lement par Je ~exe masculin,
procréalion la divine sphère 225. -- La sphere de l'amour
qui, par des générations suc· conjugal esl la sphère même
ces~ives, pourvoit il. la conSf'l·· du ciel, parce qu'elle descend
valion de l'univcrs dans l'état du mlll'jage céleste du Seignl'ur
créé, 386. ~~st appcléesphère de el de J'éKlise, 54. Comme il y a
protection des chllses procréées une sphère de l'amour conju­
la divine sphèro qui pourvoit à gal, il y a aussi uue sphère op-
la conservai ion des général ions posée, qui est appelée la sphère
dans leurs commencements, el de l'amour scorlatoire, /134, La •
en~uiledansleurs progressions, sphère de l'amour scorlalo irc
3H6. 11 Y a plusieurs autres monle de l'enfer, et la sphère
sphères divines qui, selon les de l'amour conjugal descend du
usages, sont nommées sphère ciel, 435, 455. Ces sphères se
de protection du hien et du vrai renconlrent l'une j'autre dans
contre le mal et le faux, sphère l'un et dans l'aulre monde,
de réformation et de régénéra- mais ne se conjoi~menl point,
lion, sphère d'innocence et de 436,455. Enlreces deux sphères
paix, sphère de mist'il'Îcorde el il y a un équilibr'e, et l'homme
de !Zrâce, elc., 222,386. Mais la est dans cet éf!uilihre, 437, 1155.
~phère universelle detoules est L'homme peut SI loumer vers
la sphère conjugalp, parce que la sphère qui lui plaîl, mais
celle-ci esL aussi la sphère de autant il se lourne vers l'une,
propa~Mion, par oonséquent la >lutant il se détourne de J'autre,
sphère sUl'émÎnenle de conser- !138, /155. La sphère de J'amour
valion de l'unh'ers créé, 222. procédant de l'épouse, et la
Celle sphère remplit l'univel's, sphère de J'entendement procé­
ot le parcourt depuis les pre- danl du mari, effiuenl sans
miers jusqu'aux derniers, 222; cesse et perfectionnent les con­
ainsi depuis les anges jusqU'dUX jonctions, 32,,1. - Une sphère
vermisseaux, 92. Elle est plus naturelle efOuecontinuellement
universelle que la sph0re de du corps, non-seulement de
chaleur el de lumière qui pro- !'homme,mais encore des bêtes,
cède du solai,1 de notro monde; et même des arbres, des fruits,
pourquoi? 222. Dans son ûl'Ï- des Oeurs, el aussi des métaux,
giDCl la sphère conjugale qui 17~, De chaque homme SOl'I et
1
iuflue dans "univers est divine; même S'épanche une sphère
,1
dans sa progression, dans Il' spirituelle provenanL des affec­
ciel chez les angcs, elle est cé- tions do son Ilmtlur ; elle -l'en­
leste et spirituelle; chez les veloppe et s'inlroduit dans la
hommes, naturelle; chez les sphèl'e nalul'elle qui sort du
bêles et chez les oiseaux, ani- corps, et ces deux sphères se
male; chez les vermisseaux, conjoignent, 171. La sphère de
purement corporelle; chez les la vie entoure chacun, lant
végétaux, elle esL privée de vie; homme que femme, avec 'den­
69
silé par la poitrine, et avec chez les bons, pareillemenl
peu de densité par le dos, chez les bêtes douces et cbez les
224. bêtes féroces j et même cbez
SPIRALE. Mental fermé par le les hommes méchants, comme
bas, et parfois entOl'lillé corn me cbez les bêles féroces, il esl
une spirale en sens inverse; pllrfois plus fort et plus ardent,
cbez qui? 203. 392. L'innocence de l'enfance
SPIRITUEL. La différence ertre est la cause de l'amour appelé
le spil'ituel et le naturel est telle sLorge, 395. Slorge spirituel,
qu'est la différence entre l'an· 2·1-1.
tél'Îeur el le postérieur, entre STUPIDITÉ du siècle, 481­
lesquels il n'y a pas de rai~on SUAVITÉ. Dansleciel, l'amour
finie, 326. Les spirituels sans chaste du sexe est appelé la
le naturel, qui est leur conte- céleste suavité, 55.
nanl, n'onl pas la consistance, SUDLD'iATION. La purification
52. Les spirituels, considérés de l'amour conjugal peul être
en eux-mêmes, se réfèrent à comparée à la purification des
l'amour et à la sagesse, 52. Les esprits naturp.Is, effectuée par
choses qui concernent l'église, les chimilltes, et nommée su­
el sonl appelées spirituelloll, blimation, 145.
rési~enl dans les intimes chez SUBSISTANCE (la) est une per­
l'homme, ~30. Par homme spi- pétuelle existence, 86.
rituel il est· entendu celui qui SUBSTANCE. Il n'y a point de
aime les choses spirituelles, el sllb~lance, à moins qu'il n'y ait
ainsi lire sa silgcsse du Sei- une forme; uncsubstancenon­
~neur, 281. L'homme sans la formée Il'est pas quelque chose,
religion ne devient pas spi ri- 66. II n'y a point de bien ni de
tuel, mais l'l'sie naturel, 11,9. vrai, qui no SOil dans llnesubs­
Devenir spirituel, c'est être éle- tance comme dans son sujet,
vé du natürel, c'est-il-dire, de 66. Toute idée de l'homme,
la lumière el de la cbaleur du même ~ublirnée, est subslan­
monde dans la lumière et la lielle, c'est-à·dire, attachée à
chaleur du ciel, 347. L'homme des sub~tances, 66. Les matières
devient spirituel, seion que le viennent originairemeIlL dcs
rationnel commence à tirer sa sub~tances, 207. Dans l'homme
vie de ['influx du ciel, ce qui.p, toutes les affections de l'amour,
fait selon que la sage~se l'affecte et par suite toutes les percep­
et le réjouit, 145. lions de la sagesse, sont subs-
SPll\ITUELLIlMENT. Penser spi- tanciées, car des substances
rituellement, c'est penser sans sont leurs sujets, 361. - Voir
Je temps el sans l'espace, FOllME.
328. SUUSTANTIEL. La différence
STATUE (la), que Nébuchad- entre le sübstantiel et le maté­
nelSar vit en songe, représen- riel est comme la différence
lail les siècles d'or, d'argent, enlre l'antérieur et le posté-
d'airain el de fer, 78. rieur, 3i. Les spirituels sont
STORGE. L'amour appelé des substantiels, 328. Les es­
storge est l'amour de la progé- prils et les anges sont dans les
niture, 392. Le sLo/'ge est aussi substantiels et non dans Jes
hien chez les méchants que matériels, 328. L'homme après
70
la mort est homme substantiel, choses qui doivent appartenir A
parce que cet homme substan- la nouvelle église, 1; que !rs
liel étai! intérieurement caché intél'ieurs do son menlal el de
dans l'homme matériel, 3·'. son esprit ont été ouverts. pa~
L'homme substantiel voit le Seigneur, et que par là Il lUi
l'bomme sub~tanlicl comme a été donné d'être dans le
l'homme matériel vOill'homme monde spiriluel avec les anges,
matériel. 31. Toutes les choses, el en même temps dans le
dans le monde spirituel, fiont lIlondenaturelavec les hommes,
substantielles et non matériel- l, 39, 326.État dangereux dans
les, d'où il résulle que là il ya lèquel il tomba, lorsqu'une
dans leur perfection toutes les fois il pensa à ce que c'est que
choses qui sont dans le monde Dieu de toute éternité,et à ce que
naturel, et beaucoup d'aulres Dieu faisait avant la création du
choses encore, 207. 'route idée monde, 328. Les an~es lui dé­
de l'homme, même sublimée, clarent qu'avant qu'il leur eüt
est sub5tantielle, c'est-à-dire, expliqué les différences entre le
attachée il. dos substances, 66. spirituel et le nalurel, ils neles
SUCCESSIF. II Y a un ordre connaissaient pas, par la rai­
successif et un ordre simultané, son qu'auparavant il n'y avait
et il y a influx de l'ordre suc- eu aucun moyen de confronta­
cessif dans l'ordre simultané, tion chez un homme qui fût en
314. - Voir OI\DI\E. même temps dans l'un et dans
SUÉDOIS, 103, 112. l'autre monde, et que, sans une
SUJET (tout) reçoit l'influx se- telle confrontation, ces dilfé­
Ion sa forme, 86. Toutes les rences ne peuvent pas être con­
affections et les pensées de nues, 327. Un jour que, dans
l'homme sont dans des formes, \lne grande ville, il parcourait
et par suiLe d'après les formes, les rues pour y trouver un loge­
el les formes sont leurs sujets, ment, et qu'il entrait dans une
186. Un sujet sans prédicats maison où demeuraien t des
est une entité qui n'a aucune époOJ de diflérentes religions,
existence dans la raison, 66. -- les anges l'en Rvertirent, et lu!
Voir SUBSTANCE. dirent qu'ils ne pouvaient pas
SU1\VIVANT, 321. - Voir demeurer avec lui dans celle
DÉFUNT. maison, 2Q2, Il afllrme que de-
SWAl\IMERDAM, 416. puis vingL-cinq années conli-
SWEDENBOI\G. Tl affirme dans nuellement il a remarqué, d'une
la vél'Îté que les mémorables manière pereeplible ot sensible,
placé. dans l'ouvrage, à la suite qu'il est impossible de penser
des chapitres, ne sont pas des analyliquemenL au sujet de
iDventions de l'imaginaliol1, quelque forme de gouverne­
mais que ce sont des choses qu i ment, ou de quelque loi cirile,
véritablement ont eu lieu et onl ou de quelque vertu morale, ou
été vues, non pas vues ùans un de quelque vérité spirituelle, à
certain élat du mental assoupi, moins que le divin, d'après sa
mais dans un élat de plelile sal;esse, n'influe par le monde
veille, 1; qù'il El plu nu ?uj· spirituel, 41'J. Il déclare
gneur de se manifester à lUI, etltlU'i1yant racunté des milliers
de l'envoyer pour enseigner les de choses sur le sort de CQUX
71
qui élalent morts, il n'a jamais de la sagesse, où les causes de
enlendu personne lui dire: la beauté du sexe féminin sont
Cornrnont peuvenl-ils avoir UD llxposées pa l' des sages, 56.
lei sort, puisqu'ils ne ~onl pas TE~IPORAllIE. Idée du lempo­
encore sortis de leurs tom beaux, raire au aujet des mariages;
Je jugement dernier n'ayant pas elfet qu'elle produisil sur deux
encore été fail? 28. l;POUX descendus du ciel chez
SnH'ATHlEll. Dans le monde Swedenborg, 216.
spirituel les sympathies, non- TÉNimREs (les) du septentrion
seulement sonL senlies, mais sign. les 5Lupidilés du mental,
même apparaissent rurles faces, et les ignorances des vérilés,
dans le langage ct dans les 77.
gesLes, 273. Chez cerlain~ TERRE (la), ou l'humus, esl
époux, dans le monde naturel, la mère commune de loua les
il y a anlipathie dans les in-végéLaux, 206, 397; eL de lous
lernes avec sympathie en ap- les minéraux, 397.
parence dans les exLernes, 292, 'fERRE INrÉRlElJIIE (la), dans
- Voir SYMPATJ-IlQIJE. le monde spirituel, est immé-
SYMPATHIQUE (le) tire son ori, diatement au-dessus de l'enfer,
gine de la concordance des 231.

sphères spirituelles qui émanenl TERRES (dans les), 13,27,37,

des sujets, 174. 49, 69, 71, 144, 320, eLc.

TADERNACLE.
lrè _ . Dans le
d' 1 " 1 ciel, les 0 Q d l i A 't d l'A t
ns. "Rn (ans es oCrl S C U eur
S ancle~s ~nL es La )el nac es il est Jit dans leslerres (in terris), le mot
pour habllallons,. parc~ ,que len'es est pris dRn. "Rccnplion de con­
dans le monde Ils habl-lalenL trées, Je pay'. et spécialement de lieux 00
dans des tabernacles, 75. Ta- il y a l'église; ain,i, dans cctte dernière
bernacle de leur culle, lout Ù acception, l'cxpreaaion dans les ciell'"
fait semblable au tabel'lJacle comme dW1S les lerres est la même 'lUO
dont la forme avaiL éLé montrée celle-ci:, D.allS tes ,ciellx comme d~ns les
AM" 1 1 S' .. lwax ou It y a 1 église. Quant 1Auteur
7- oIse sur 0 mou lDal, veut parler des Terres ou Globe., item­
::>;r ploie lns mots in Telluribus.
.IBLES de bois et de pierre,
sur lesquelles étaient des éùri- THÉATIIES dans les cieux, n.
tures des Lrès-anciens, 77. - - Voil' COMÉDIEi'iS.
Table porLanL cette inscl'iplion : To,~s discordants ramené" à
Alliance entre Jéhovah el le~ l'harmonie, 243.
cieux, 75. TON:'iEIlIlE (le coup de), dans
TAlITAnE, 75. Ténèbres du le monde spirituel, est la cor-
tartare, 75. Irespondance eL par suite l'ap-
TARTARlE, La P<1role antémo- parence du combat et de la
saïque, perduc aujourd'hui, esl collision des arguments des es­
conscrvée seulement dans lUlprils 415.
gr'ande Tal'lal'ie, 77. TOUCHER (le). Co sens est
TEMPÉRANCE (lu) esL une des commun à tous les autres sem,
verlus morales qui concernent eL par suile tire d'eux quelque
la vie et entrent dans la vie, chose, 210. Le loucher est le
i64. sens propre de l'amour conju­
TE~ll'ul. Description d'u n gal, 2·10. L'amour de connailre
temple dans le ciel, 23. Temple les objets, procédllnt de l'amour
72
de voir autoui' de soi et de se'pu6s sont UM cause de légi.
garantir, a le sens du toucher time' séparation 253.
et les cha~mes de ce sens soni ULYSSE. Co:Upagnons d'U­
les chatOUillements, 210. L'in- lysse changés en pourceaux,
nocenoe des parent~ et l'inno- 521.
cence des enfants vont au de- UN (1') d'après lequel la via
vant l'une de l'aulre par le est dans toutes et dans chacune
toucher, surtoul par le loucher, des variélés qui composent le
des mains, 396. - foi" SENS. ciel, et d'après lequel III forme
TOURTERELLES Dans le ciel du ciel a dl: la cohérence, est
I('s formes, sou's lesquelles se le Seigneur, 524. Dans le ciel,
présentent à la vue les chastes deux époux sont appelés deux
plaisirs de l'amour conju~al, quand ils sont nommés .mari et
sonl des tourterelles, etc., 430. épouse, IlIalS un quand Ils sont
Paire de tourterelles représen- nommés anges, 177. Quand la
tant l'amour conjugal de la ré- volonté de l'un et celle de
gion suprême,270. l'autre deviennent une seule
TRANQUILLITÉ (la) est dans volonté, les deux époux sont un
l'amour conjugal, et elleappar· seul hom~e, ~~~.
tient au mental 180 UNION (l ) spirituelle de deux
TRANSCRIPTIO~ (la) du bien époux est l'adjonction act?elle
d'unll personne d!lns une autre ~e l'âme et du mental de,l un à
est impossible, 525. 1.Îme ~t au menl~l de 1aUlr'
TRANSCIURE. Afin que l'homme 3~t. Lam.ou l' conJgsal est u­
ne périsse pas pal' J'amour de n~on. des ame~, 17" u 480, .\8;,
soi et par le Caste de la propre L unIOn .cnlle de x épou,
intelligence, car tout homme da~s l~ Ciel, est c~m~e cnlle
par naissance incline à s'aimer, qUI eXiste dans la p~llrlDe entre
il a été pourvu par création à les deux tentes qu on nomme
ce que cet amour du mari fût le cœur et, le ~oumon, 75. .
transcrit dans l'épouse 353 UNITÉ (1 ) de. ~mes d.e deux
88 193 293. " époux, dans le c.lel, brille. sur
" . , leurs faces; la vie du man est
T~ÉSOR. Le conjugal d un dans l'épouse, et la vie de l'é­
mal'. avec u~e épou.se e~t le pouse dans le mari; ils sont
trésor de la VIC humal~e, .157. deux corps, mais une seule
TRI~UNAL. Dans I~ CIel Il y a âme, 75.
des lrlbunaux, ~o:' ~3L UNIVERS (l'), avec loutes et
, TRINITÉ (la DIV1De~ est dans chacune des cboses qu'il con­
JESUS-CHRIST, en qUI toute la lient Il été créé du divin amour
plénitude de la diriniLé habite par 'la divine ~agesse, ou, ce
corporellement, 2'1. qui est la même chose, du di­
'rZllM. Dans l'enfer les formes vin bien par le divin vrai, 87.
de bêtes, sous lesquelles ".ù Toutes les choses qui prilcèdenl
p.résente'.lt aux r~gards les pl al- du Seigneur, ou du soleil spiri­
slr.s lasclCs de 1 ~mour scorla· tuel dans lequel il est, traver­
l~~re, sont de~ Oiseaux appelés sent l'univers créé jusqu'aux
tzum, etc., 430. derniers de toules les choses
ULctnEs (les), qui produisent qui le composent, 389. Toutes
des baleines Corles et corrom· choses dans l'univers se réCè­
73
rent au bien et au vrai, 50. des usages est infini, f8. Il Y a
Dans cbacune des cbose~ de les usages ~plrituels qui appar­
l'univers le bien est conjoint Liennent à l'amour envers Dieu
au vrai, et le vl'ai au bien, 50. et à l'amour à l'égard du pro-
UNIVERSAUX. Celui qui connaît chain, 18. Il Ya les usagos mo­
les universaux peut ensuite l'aux et civils qui appartiennent
saisir les smguUel's, parce que à l'amour de la sociélé et de la
ceux-ci sont dans ceuI-Ià cilé dans lesquelles est l'hommo,
comme les parties sont dans et il l'amour des compagnons
le commun. 26L Les univer- et des citoyens avec lesquels il
saux de la création sont le bien demeure, 18. Il Ya les usages
et le Hai, 84, 92. Il Y a trois nalurels qui appartiennent il.
universaux du ciel et trois uni· l'amour du monde et de ses
veruux de l'enfer, 251. Uni- besoins, f8; et il y a les usage~
versaux concernant les maria- corporels qui appartiennent il.
ges, 209. L'universel existe d'a- l'amour de sa propre conserva­
prèsles singuliers,et c'est en eux lion à cause des usa~es supé­
qu'il consiste, 388. Quand il est rieUl's, 18. Le plaisir de l'amour
(ait mention d'un universel, les des usagp,s est un plaisir cé­
singuliers dont il se compose lesle, lequel entre dans les plai­
sont entendus en même temps, sir'S qui suivent, et il les exalte
388. Si l'on ôte les singuliers, selon l'ordre deslIccession,et les
l'universel est seulement un rend éternels, 18. Llls plaisirs
mot, et il est comme une su- ,uivent l'usage et sont dans
perficie au dedans de laquelle l'homme selon l'amour des
Il n'y a l'ien, 388. Un vrai uni- usages, 68. Le plaisir de l'usage
versel est reconnu par tout lire de l'amour son essence, et
homme intelligent, 60. Tout de la sagesse son existence, 5.
vrai unisersel est reconnu aus- Le plaisir de l'usage qui tient
siiOt qu'il est entendu, ce qui son origine de l'amour par la
résulte de l'influx du Seigneur, sagesse est l'âme et la vie de
et en même temps de la con· toutes les joies célestas, 5. Ceux
lirmalion du ciel, 62. qui ne sont que dans les usages
USAGE (l') est le bien mlÎme, naturels et corporels sont des
183, 7. L'usage, c'est faire le salans, car ilsaiment seulement
bien d'après l'amour par la sa- le monde, et d'après le monde
gesse, 183. Une création ne ils s'aiment eux-mêmes; et
peut être faile que d'après le ceux qui ne sont que dans les
divin amour par la divine sa- usages cOl'porels sont des dia­
~esse dans le divin usa~e, 183. bics, cal' ils vivent pour eux
Toutes oboses dans l'univers ~euls, et s'ils vivent pour les
sont procréées et forméesd'après autres, c'est uniquementil cause
l'usage, dans l'usage et pour 't'flux-mêmes, 18. Chacun, d'u­
l'usage, 183. Tout usage vienl près l'usage dans sa fonclion,
du Seigneul', et est fait par les possMe la félicité dans les joies,
anges et par les hommes comme 6. Il est du salut public que
par eux-mêmes, 7. Les usages cbacun soit de quelque usage
sont les liens de la société; il dans la société comme corps
ya autant de ces liens qu'il y commun, 7. A ceux qui font
a de bons usages, el le nombre fidèlement les usages le Sei­
74
gnour donne l'amour des usa· VARIOLES InLlGNB8 (les) sont
gas, 7. Autant on fait les usages une cause de légllime sépara­
d'après l'amour des usages, lion de lit et de concubinage,
autant l'amour des usages s'ac- 253, 470.
croit 266. L'usage de l'amour Vs.I.U D'on (le) sign. la vo­
conjulI;al est le plus éminent de Iuplé de la chair, 535.
Lous les usages, car pal' lui VÉG~'T"'ux. Merveilles dans les
elisle la procréation du genre productions des végétaux,
humain, et par le genre humain 416.
le ciel angélique, 183, 30.5. VEINE. Dans l'affection de la
Comment quelqu'un peul savoir volonté de chaque ange il y a
s'il fait les usages d'après 1'11.- une certaine veirle cachée, qui
mour de soi, ou d'après l'amour atlire le mental à faire quel.que
des usages, 266: Quiconque chose, 6. Veine de l'amour con­
cl'oit au Seigneur, et fuit les jugal, 44, 68, 163, 293, 3'i3,
maux comme péchés, fail les 433,482.
usages d'après le Seigneur; VÉN.ÉRIENS (les maux) sont
mais quiconque ne croit pas au une cause de légitime sépara­
Seigneur, et ne fuit pas les lion de lit et do concubinage,
maux comme péchés, fait les 253, 470.
usages d'après soi-même ct pour VENTIlICULES DU CERVE4U,
soi-même, 266. Tous les bons 315.
usages dans les cieux resJllen- VÉRlTIl (la) n'admet pas les
dissent et brillent avec élllal, raisonnements, 481.
266. Son heul'eux da ceux qui VEIlS Merveilles dos vers,
veulent dominer d'après l'a- 4Œ; - des vers à soie, 420.
mour des usages, 266. VEIITUS morales et verlUs spi-
Onl. L'Usage consiste 11 remplir a,lèlo- l'Ïtuelles, 164.. Divers traits de
menl, .inoèremont et .oignen.cment 1•• vertu de la vie morale repré­
o>uvro, do •• fonction. R. C. N'7H. Sonl senlés sur des théâtres dans les
appeléel Usages le, eho.e. qui, procé- cieux, 17. Vertu virile, 433,
lanl du Soignenr, sont par créalion dans 355.
l'ordre, D. A. N' 298. VÊTEMENTS du fiancé et de la
UTILITÉS d'amour 1lpparent et fîancée pendant les noces dans
d'amitié Itpparente dans le~ ma- le ciel, 20, 21.
riages, pour que l'ordre soil eOIl- VEUVE. L'état de veuve est
servé dans les maisons, 271 el plus fâcheux que celui de veuf;
suiv., 283. pourquoi? 325. .
VALEUil (la) est une des verlu~ VIE (la) de l'homme appar­
moralfS qui concernent la vie tient essentiellement à sa vo­
et entl'ent dans la vie, 164. lonlé, et formellement à son
VAIIIÉTÉ. Il existe une va- enlendemenl, <193. Chacun pos­
riété perpétuelle, et il n'.v Il sède l'excellence de la vie se­
aucune chose qui soit la même Ion son amour conjugal, 510.
qu'une autro, 52/1. Le ciel COII- VICES du nlental et vices du
sisle en de pel'pétuelJes variétés, corps, qui sont des causes de
524. Distinction entre les va- !é~itime séparation, 252, 253.
riétés et lesdivel'sités, 324. Voir VlEILLAlIllS décrépits ct vieilles
DIVERSITÉS. - Du désir libidi- femmes; ils sonl ramené~ à la
neux des variélés, 506 à 510. fleur de l'Age pal' le Seigneur,
75
lorsqu'ils onl fui par religion mièr~ céleste dans la lumière
les adulLères comme péchés nalurelle, 233.
énormes, :137. VOLATILES (merveilles chel
VIERG~S, 21, 22, 293, 32:1, les), 4.:17.
502, 510. ta vierge sign. ['nf· VOLONTÉ (la) est le réceptacle
l'ection de la sagesse, 29'3. Les ùe l'amour, car ce qae l'homme
vierges, - Malth. XXV. 1. - aime, illeveut,347. La volonté,
sign. l'église, 21. Élat des vier- considérée en elle·même, n'est
ges dans le ciel avan t le ma- aulre chose que l'affcction et
riage el après le mariage, 502, l'ell'et de quelquo amour, 461.
Vierges de la fontaine, 207, t:elui qui se conjoint la volonlé
293. Les neul' vierges (ou muses) de l'homme, se conjoinl
sian. les connaissances el les "homme tout entier, 195. La
sciences de loul genre, 182. volonté agil par le corps; si la
VIOL. Du désir lil)Ïdineux de volonlé était enlevée, aussitôt
'iol, 511, 512. s'arrê'leraill'aclion, 494.
VIOI,ATION du mariage spi ri· VOLONTÉ I!:T ENTENDEMENT. La
luel, 515 à 520. La violation du volonté est l'homme lui· même,
mariage spiriluel esl la viola- et l'entendemenl est l'homme
tion de la Parole, 516. La vio- d'après la volonté, 490. La vie
Jalion de la Parole esl l'adullé- de l'homme appartient essen­
ration du bien el la falsification liellcmenl à sa volonlé, el for­
du vrai, 517. Celle violation mollemenl à son entendement,
correspond aux scol'Iations et 493. La volonté est le réceptll­
aux adultères, 518. Par qui la cledu bien et l'entendement est
violalion de la Parole est faite le réceptacle du vrai, ~21. Les
dans l'église chrétienne, 5,t9. propres de la volonté sonl l'a-
VIRGINAL (le) chez les femmes mour, la charité et l'affec­
est changé en tlxorial (ce qui lion; el les propi'es de l'enten­
lient de l'épouse); corn men l, dement, la perception et la
~99. pensée, 121. Toules les choses
VUIGINITÉ (la) eslla couronne qui sonl faites par l'homme sont
de la chasteté el le gage de l'a- t'ailes par sa volonté et par son
mour conjugal, 503. El! C cslla enlendement, et sans ces deux
couronne d'honneur d'une a~enls l'homme n'au rail pas
jèune fille, 460. L'amour conju- ù'aClion ni de langage autre­
gal chez los femmes fait un avec ment qu'une machine, 527. Ce­
leur vil'~inilé, 460. Sort de lui qui se conjoillt la volonté
celles qUI se sonl vouées Il une d'un autre se conjoint aussi son
perpéluclle virginité, 155. entendement, ~96; l'entende-
VISIBLE. Chacun pal' lesehoses ment n'est pas aussi conslant
visibles dans la nalure peul se dans ses pensées quo la volonté
confiflilel' pour le divin, 4,15 à dans scs all"ecLions, 221. Celui
420. qui ne fait pas de distinction
VISION postérieure, 233. entre la volonté el l'entende­
, VIVRE pour les autres, c'est ment, ne peut pas faire de dis­
fai re des usages, 18. linclion entre les maux et les
VOIR si ce qui est vrai esl biens, 490. La volonté seule ne
vrai, el si ce qui ost faux esl l'ail rien d'elle-même, mais tout
faux, c'esl voir d'après la lu- ce qu'elle fail, elle le fait par
l. 39"
76
l'enlendemenl; et l'enWlnde- du bien el d'ap rès lui le bien
ment ne fail rien de lui-même du vrai ou le vrai d'après le
et toul ce qu'il fail, il le faii bien el 'le bien d'après ce vrai;
d'après la volonté, 490. L'en- el dans ces deux par création a
lendemeul chez chaque homme été insilée u.le inclination Il. s~
esl su~ceplible d'êlre élevé se- conjoindre en un,88, Le vraI
Ion les connaissancps, mais la LIu bien ou 1(\ nai d'après le
volonté ne peut êlre élevée que bien est le masculin même, et
par la vie selon les nais de [e bien du Hai ou le bien d'cl­
l'église, 269. L'homme nalul'el près le vrai est le féminin
peUL élever son enlendement mêmo, 61, 88. - Voir BIEN ET
dans la lumière du ciel, el VRU.
penser el parler spiril uelle- VR,\lS (les) appartiennent 11
ment; mais si en même temp~ l'entendement, 128.
lavolonlé ne suit pas l'enten- .,..
demenl dam celle bauteur, il On•. 11 e.t dIt VI'alS 3U plUriel, q~o~.
n'a pas cependan t été élevé 'lue 10 mot ~ral prI~ .ub.tantlv.mont n31t
ï . ." ' pas de plunol ; wahl IIAulonr employant
car l ,ne se tl~nt pas d,lns celle 1o. deux expro..ion. V'1'a et ver;tat.. la
élevatlOn, ~alS, apr,ès quelques vremioro a été tradnite par le. vrai. ot
moments, Il s abaisse vers sa la .oconde par le. vérités. 11 r.ul di,­
volonlé, et il y établit son postc. tingner entre 1o. vrai. et le. vérité.
347, 4.95. La volonté influe dans comme entre l'antérieur et le postériour;
l'entendement etl'entendemenl l'antérieur c.t plu. univ.r.el quo le po.·
n'inOue pas Jans la volonté: Wiour, n. c. N' 21. On p~ut. aussi con­
mais l'entende t ' ...clél'.r le. vra .. comme prInOlp••, et 1..
• me~ en'Clgne ce veri/és comme dérivation•.
que c est que le bien elle vraI,

et consulte la volonté afin de VUE, Il Y a daos chaque

choisir entre ces deux et faire bomme une vue interne et une

ce qui plait à la volonté, 490, vue externe, 477. La vue natu­

La volonté de l'épouse se con- l'elle vient de la vue spirituelle,

joint avec l'entendement de l'é- qui est celle de l'entendemenl,

poux, et par suite l'entende- 220. L'amour de voir, procé­

ment de l'époux se conjoint dant de l'amour de compren­

avec la volonté de l'épouse, 159, dre, a le sens de la vue, et les

Dans l'adultère de la raison charmes de ce sens sont les

l'entendement agil en dedans symétries et l les beautés, 210.

et la volonté en dehors, tandis Combien la ~ue de l'œil est

que dans l'adultère de la vo- grossière, 416.

Ion té, la volonté agit en dedans Xf;1IOPHOll, ~51 (bis).

et l'entendement en dehors, YEUX. Quand les yeux de l'es·

490. prit de l'homme sont ouverts,


VOLUPTts (les) qui dériven! les esprits et les anges appa­
des sensations appartiennent raissent dans leur forme, qui
au corps, 273. Les plailiirs de est la forme humaine, 30.
l'amour scortatoire sont les vo· ZhE (le) appartient à. l'a­
luplés de la folie, 442,4.97. mour, 358. Le zèle est un em-
VRAI. Ce que l'entendemenl brasement ou une flamme spi­
perçoil el pense est appelé vrai, l'il uelle, 359. Le zèle n'est pas
490. Le vrai est la forme du le plus haut degré de l'amour,
bien, 198, 493. 11 yale vrai mais il est l'amour embrasé,

l:..
77
358. Le zèle de l'homme est tel el l'amitié, mais le zèle de l'a~
qu'est son amour, 362. Il Y Il le mour mauvais renferme dans
zèle de l'amour bon, et le zèle ~es internes la hll.ine el la ven­
de l'amour mauvais,332 Cesdeux geance, 365. Le zèle de l'amoll r
zèles sont semblables dans les conjugaL est appelé jalousie,
exler:les. mais absolument dif· 367. Les épouses sont comme
férenls dans les internes, 363. des zèles ardents pour Laconse r­
Le zèle de l'amour hon ren- vation de l'amitié e' de la eon­
ferme dans ses internes l'amour fiance conjugales, 155 (bis).

Signes des Ouvrages de l'Auteul' cité8 dans les Oe8. de la Table.

A. C. . " Arcanes Célestes.


C..R. .. Ciel et Enfer.
D. A. Divin Amour.
D. C. .. Doctrine Céleste.
n. C. " Religion Chrétienne.
A. E. . .. Apocalypse Expliquée.
AVERTISSEMENT

Le principal but des Index que nous plaçon~ à la luite des


ouvrages de Swedenborg, c'est de préparer les moyens d'arriver
plus tard à obtenir, eu langue vulgaire, une trllduction de la
Bible ausBi exacte qu'il Bera possihle. Voir dllns·la Revue .. L.L
NOUYELLB JÉRUBAI.E:II » deux Lettres, où ce sujet est développé,
l'une danl le Tome VII, pages 2.9 il. 25.; et l'autre dans le
'fome VHI, pages 369 à 372.
Pour remplir ce but, deux choses nous ont paru nécessaires:
1.° Avoir des index complets, 20 Indiquer par des signes parti­
culiers non-seulement les Numéros où le passage est expliqué
ou illustré, en tout ou en partie, mais aus~i les Numéros où,
dans l'original, le texte biblique est donné en latin.Jusqu'ici les
buiex sont restés incomplets, et n'ont prépenté que la première
indication au moyen d'un ou de deux astérisques.
[es Index doivent t!t!'e comptets, parce que telle citation qui,
il.. la première vue, paraltrait de trop peu d'importance pOlir
Otre si(l'nalée, pourrait cependant, après eumen, offrir de pré­
cieux aocuments; et aUSSI, parce que telle remarque, qui n'in·
téresserait que médiocrement certains lecteurs, pourrait être
d'un très-grand intérêt pour d'autres,
Le texte latin doit dtre signalé, afin d'éviter une grande perte
de temps à ceux qui veulent s'assurer du texte. En effet, dans
ces Index un grand nombre de Versets de la Parole sont cités
sans que le texte soit donné; et souvent, lorsqu'il est donno
dans certains Numéros, il ne l'est pas dans les a"tres. Dans le
premier cas, le lecteur est averti qu'il le chercheràit en vain;
dans le second cas, il ne le cherchera que dans les Numérol
signalés.. Un autre avanta"e, c'est que, quand un Verset est
donné textuellement dans plusieurs Numéros, on pourra facile·
ment s'y reporter pour s'assurer s'il y a des variantes ou s'il
n'yen a pas, ces variantes pouvant être d'un grand secours
pour la traduction du passage. .
Enfin le passage est cité ou textuellement ou en termes non
formels. Il Importait encore d'indiquer cette différence; car si
le texte exprimé en termes non formels n'a pas la même valeur
que le texte même, il peut du moins servir à reconstituer ce
texte en donnant les racines des mots.
Désigner ces diverses indications par des signes typographi­
ques qui par eux-mêmes n'auraient aucuue signification, ce se·
rait charger la mémoire du lecteur, nous avons préféré recou­
rir à des lettres initiales dout la signification sera facilement
retenue. Les tl'ois lettres e, i, l, initiales des mots Explication,
lilustration et Texte, suC6sent pour exprimer hua indications
différentes, 1 signifiant texte formet du passage, et cette même
lettre retournée, l, signifillnt texte en terme. non {ol'fl4els.

~-.J

INDEX
DES PASSAGES DE LA PAROLE CITÉS DANS L'OUVRAGE

NOTA. - Les Lettres placées 11 la suite d'un Numéro


signifient, à savoir:
1 Texte formel du passage.
1 Texte en lermes non formels.
e Explication.
i Illustration
te Texte formel et explicatil)n.
li Texte formel 6t illustration.
1° Texte non formel et explication.
li Texte non formel et illustration.
Si le Numéro n'est suivi ~'aucune LoUre, il y a seulement
renvoi au Passage pour confirmation.
Le signe i (illustration du passage) indique, non pas
seulement une Explication détaillée,mais aussi et principa-
lement un de ces traits de lumière, qui ne consistent sou-
vent qu'en un seul mot, et qui cependant peuvent résoudre
un point controversé. '

Gendse
Chap. Yors. Numéro•. Chap. Van. Numéro••
1. 26, 27 . • • • 1321i n. . • 25 • • • • • 413e
27.. . . 156 (bis) Hl • • 5. • • 135l\, 444le
II. 7. • . 1321e , 315 1 7, 10, 11 •• 413e
9. • . . . • 135i 22 • • • • . 1321
21,22.• ' . 1941e 22 à 24. 156 (bis)
21 à 23 .• 321, 1931; V. . • 1. 132l\, 156 (bis)le
22 à 24 .• 156 (bis)li VI • • 12,13,17,18. 156(bis)
24 . . • ,1121, 1940
Exode
,.
. ..
Chap. Vero. NumérO'j Chap. Van. »lumère
XXV •• 40 . • 75 XXVI. 30 •• • 75

LévitiquB
Chap. Ven. Numèro•. \ Chap. Ven. Numéro.
XVI . • 11, 14 •• • 315 XVllI • • • • • • • 51ge
XVIII. • . • •• • 519 6 lt 17 • • 4~4
- 82­

Nombre$
Chap
XXI. .. .. Vetl.
14, 15, 27 à 30
Numéro.

• 77

Deutéronome
Ch.p. Yors. NuwéroE. Chap. Vera. Num6roJ.
VI .•• 5 • . • • . . 315 XXII. 5. • • • • • 17510
X ••• 12. • • • . • 315 XXIlI • 14, 15 .••• 4311i
XI .•• 13, • . • • • 315 XXVI Hi.. • • . • 315

1/ Rois
Chap. v.... Num6ro.
VI. • 17 •• • 26
Psaumes

. . . . . 10 à 16 • . . . . •
P,. VOl". Numéro.
XLV. 2110

Ésaïe
Chap. Verl. NUUléro•• Chap. v.... NUID'ros.
IX. • • • • • • 81 1,
~ 1181 XLIX.. 2G.. 811 156 (bis)
5, 6 • . • • • 3ÇM L • • • 1. . • . • . 1191
XXV .• 9 . • • • • . 811 LIV • • 5. • • . . . 8i l
XL •• 3,5, 10, 11 .• 811 LXI[[ • lG.. . • • . 118 1
5, 6 • • • 156 (bis) LXVI. 16,23.24. 156 (bis)
XLIV. 6.. • . • •• 81 1

Jérémie
Chap. Ve ... Numéro•. Chap. v.... Numérot.
XXIII. 5, 6 •• 81 1 XXXII. 41 .• • . 315
XXV .• 31. . • . 15G (bis) XXXfIl. 15, lG ' . 81
XXXII. 27 . • • • 150 (bis) XLV •• 5 • • • • 156 (bis)

Ézéchiel
Chap.
.. .. • •. · ..
V.ra.

• • . . • .. . •
N um6ro•• , Chap. V.... Numéro••

VIII •• . .. •
1 26 IX .• 26
26 Xl.. • 26
- 83­

Ézéchiel (Suite)
Chap. Vers. Num6ro •. Chap. Ver.. Numéro•.
XVI .• li5. • • • • • 119' XX. • • 48. • • 156 (bis)
XViiI. • 21, 22,'2 /i . • 487 XX[.. . 4, 5.. . 156 (bis)
X[X .• 10. • • . . • 1191 XL à XLVm ••••• 26
Daniel
Chap. Ver~. NLlm~ro •• Ghap. Var•• Num~ro ••

78 VI[ ••• 5.. . . .. Hl3e


1[ • • • 32, 33 • • •
41 à 113 ••• 79
"
13, 111 . 81'
113 •

VII. .• 1 ..
73,79 VHI •

26. ..
43, H • . . 811 [X ..•
i .•...
... . . . 26
26

Hosée
Chap. Von. Numl!ll'o.
Il. • 2,5 .• • 1191

Zacharie
Ch.p. Ver•• Numoro.. Chap. Var•. Numéroll.
1.. 8 .•• 26 V ••• 1, 6 . 26
IJ[ .• 1. ..•• 26 VI.. 1. . • • 26
IV •• f. • • • 26 XIV •. 9 • • • • 81'

Matthieu
Chap, Vors. Numéros. Chap. Vc~. Num6ro.
V.• 27, 28 • . • . 494l e XIX .• 4à 6 1121, 156(bis)'i
28. • • 153 1, 340 4 à 9 • • • • 4821
29, 30 . • • • 3161e 6 • • . . 500 , 2i5
32.. • • • . 468 8 . . • • . • 340l e
VII. 1. 453 1°, 523 'i , 5311 9. • • 255 10 , 468
IX • 15 . • • • 41,11ï l 12. . . • • • 1561 i
X .• II à 15 • . • 3941 13, 15 .• . • 3960
XI[ .• 48, 49 . • . . 1190 XX. 22 à 31 . .• 41i
49. . . • . • 120 XXII 1 à 14. • •• 41 l
XV. 1, 17 à 20. • 340 31, 32. • .• 28l
XV[ .• 27 • . • • • 524 1 37. • • . . . 315
XIX .. 3 à 9 • • . • 340 XXIII • 9. • • . • • 406'
3 à 10, . • . 276l 25,26 . • . • 340
3& 11 • 332 1, 3:IDli XXIV. 15. 21 . •• 80 li
.l, 5 . . . . . 1940 30, 31 . • . • 81

~
- 84­

Matthieu (Suite)

Ch.p. v..... Numéro•. Chep. Voro. Num~,.oo.

XXV •• làiO.21,41 t ,H.,U7 XXVIII. ta . . . . . 120


13. . . . 41 1,117 1
18 • • • 821, 3361
40 . . • . • . 120

1I1a1'c

Vers. Num~l'os. Chep. Vers. Numéro••


Ch.p.
X .• 13, 15 .•• 39ô·
Il . . . 19. . • • •• 41
414 10
Hl, 20 . • • • 117 14, 15 ..
33 à 35 • . • 119· XII •• 18 à 27 •• 41 i
III 315
35. • . • • . 120 30,33 ..
VIl. 14 à 23 . • • 340

Luc
Von. Numèro•.
Ch~p. 'crs. Numèros. Chep.
3A, 35 .. o . 821. XVI .• 22 à 31 • Id
1 • 41418
.V .• 34,35 . . . . H7 XVlll . 16, 17 .• 41 H
27 à 28 .
VIII .• 21. . • H9 1., 120 XX •• 37,38 •• 28
X ••• 27. . • • . • 315
XII • 2,3 . • • • • 523 t o

Jean
Vers. NumfJro!l.
Ch.p. Vers. Numérol. Ch.p.

1 • 1 à 111. • • • 1291 XIV .• G à II . • • • 3361


3. • . • . • 3361 7. • • • • • 118 1
18. • • . 821, 3361 7,9 .•. o ' 821
3,5 • . . . • 525 8,9 . . . . • U8 1
III. 10, il .. o . 821
15,16 • • .82 1
29. • • .• 1171 10, 11,20, • 118
35. . • • •• 821 21 à 2/1. 129 l , 336
36 • • • •• 82 1 Z7 . . • • • • 394 1
XV. là7 . . . . 526
v ... 37 . • • • . • 3361
VI • 40 . . . • o. 82 1 4, 5. • • 124, 126
8 •.•• o. 9 18
63. • . • • . 339 1c
IX • 4i.. .,. 3/18 1 XVI .• 15 .••• 82 1,118 1
1181 XVII 2. . • • .• 821
X ••• 30 . • • • 82 1, 10. • • . • • 118
38. • • • • • 118'
Xli .• 45. • • . • • 1181 XIX •. 25 à 27 • • • 119 1i
XXI .• 6,7.. •• 3161 8
XIV .• 6. 821

'.

- 85­

Apocalypse
Chlp. Verll. Numéro.. Ch.p. Vors. NumérOI.
1 . • ~ il. 8, 10 à 13.
0 8h xx. 0 • 12, 13. • . • 52/11
II .. 1 • • • • • • 135 XXI .. 1, 2, g, 10 .• 81 1
Xli • • 3. • • •• 0 79 2 •.•.•• 1171
5· 1 ••• 120 2, 14 . . 0 0 135
14 . • • • • • 533 1 9, 10 . • • . H7 1
XIII .• 2 • • . • . 79 XXII • 13 . • • • . • 811
XIV .• 4 .• 0 ••• 211e 16, n, 20 •• 811
XIX.. 7, 9 .•• 411, H71

.,
Aetts des Apdtres

XI.
Ch.p.
.... . . . . · · 26
Numéro.

Romains
Ch,p. \ er" Numéro.

Il . . . . 6 .. · · 5241

Il Corinthiens

.. . .
Chlp. Ve..". Numéro.
V .• 10. . ·· 524
Col(lssiens

.
Ch.p. Vel's. Numéro.

Il. o 0 0 . 0 9. . 82l

---'-.--­
TABLE
DES ERREURS TYPOGRAPHIQUES DU TEXTE LATIN

Corrigées dans cette Traduction

NOTA.. - Il n'eit question ici que des err,urI qui ne peuf'ent pal. être reeon..
nUII l une première inspeclion. - Les pag. . .ont colle. do 'l'Edition Ilti.e
d. 1768.

Pag. lig.
21 XXV, au lieu de XXIV.

35
22 sodalilium, au lieu de sodalitum.

15
24 XXII. 31, 32, -
31 XXII. :~O, 3i.

25 ex his,
31 - et !lis.

30 XIX. 7, 9,
28 _ . XIX. 7, 19.

46 17 conjunclio boni et vel'i, au lieu de coniunctio boni

esl veri.

50 19 homogeneum, au lieu de homogeum.

51 4 Il. 3, - Il. 49.

56 42 kebeludines, - habetudines.

71 7 fit intemus, - sil internus .

. 73 4. vere conjugialis, - vero conjugialis.


75 18 illimilatus, - illiminatus.
101 12 illœ, - illi.
124 4 perficiatur, - IJe7·ficiantur.
126 24 in animam, - in amorem.
127 7 Il. 21,22, 23, - Il. 22, 22, 24.
127 12 187, - 197.
127 17 t,i/·o. - vero.
1369 à 12 J'ai interverti l'ordre des deux Titres Vlll et IX,
pour leur donner le rang qu'ils occupent dans
l'explication, Nos 217, 218.
136 23 Après sint j'ai ajouté variœ simililudines, ,t,comme
dans l'explication, N° 227.
136 26 similitudines, au lieu de similitudinem ; voir N°
229.

136 27 il/as, illam; voir N° 229.

138 4. 156 à 181, 156 !l. 191.

141 16 ideo, deo.

lM 33 deleclum, de.ieclum.

146 22 Erudili, Sapientes;voirR.C.N°333.


148 14 c/a/Ur, del.ur j voir R. C. No 334.
193 32 Deuler. VI. 5, Deuter. V. 5.
193 32 Deuler. X. 12, Deuter. X. li.
193 33 Deuler. Xl. 13. Deuter. Xl. 14.
193 33 Matlh. XXII. 37, Malth. XXII. 3.
193 43 Neolerici', Neute7'icis .

.....

- 88­
Pag. lir·
196 40 Après illam, j'ai ajouté ltlatth. V. 29, 30.
196 42 Après ceperint, j'ai ajouté Joh. XXI. 6, 7.
2li 9 Joh. VI. 63, au lieu de Joh. V. 63.
2ii 19 83 ad 102, - 53 ad i02.
:1.
229
230
34
12
unuoS,
conjuge m, -
-
uniul.
conjuges.
2:33 4 Après C{(!lum, j'ai ajouté entre parenthèses et {a-
ce,'c, ut illi qui iui sunt, vivanl in œternum,
Il comme dans R. C. No 35.
} 241
251 H
4 Mallh. XIX. -13, g, au lieu de lItatth. XVII. 6.
sicut in Ulerum, - SiCILt uterum.
Il 259 31 222 ad 225, - 222 ad 226.
271 22 70,71, - 58,59.
279 44 252,253, - 352,252.
293 22 cogniliones, -
cogitatiMes.
298
30l
apud Was,
32
G(Lneœ,
-
apud iltos.
38 - Ganœa.
304 incon,çpiclWS,
31 -
incOlIpiscuas.
307 Circe,
6 - Medea.
307 inlra biennium,
43 - infra biennium •
Voir J. D. N0 4.2,
309 16 Apoc. XX, - Apoc. XXI.
311 6 p"éECepla, - percepla.
3ii 19 Après bonum, j'ai ajouté aul matum, comme dans
l'explication de l'article; voir aussi N° 523.
318 2 122, 123, 124, au lieu de 122, 1~3.
319 6 Aprèfl caro, j'ai ajouLé 15G.(bis) ad 181.
323 2i 357 art 37IJ, au lieu de 354 ad 379.
326 27 410, - 910.
327 47 480,481, - 482,481.
Les Numéros 47, 18, 151, 152, 153, 151., 155, 156,216 et
244 sont répétés, et dans la traduction ils sont désignés
par 47 (bis), 48 (bis), 151 (bis), 152 (bis), etc.

Signes de! Ouvrages de l'A uteur cités dans cette Table

R. C. Religion Chrétienne
J. D. Jugement Dernier.
..,
OBSERVATION SUR LE MOT CONJUGAL

Quelques personnes auraient désiré que, dans oos traductions


des ouvrages de Swedenborg. nous eussions adopté l'expression
Âmour Conjugiat,au lieu de Amour Conjugal,quand le texte porte
Amor Conjugiatis; eH es se persuadent que l'Auleur a emp:oyé
les deux mols Conjugialis et COTljugalil, en désignant par le
premier le mariage du. bien et du vrai, et par le second le ma­
riage du mal el du faux.
Si telle nous avait paru l'inlention de Swedenborg, nous au­
rions accédé à ce désir, car nous n'avons l'amais hé.ité iL em­
ployer des lllols nouveaux,touteslesfoisqu'i l'afaHu,pourrendre
uactement sa pensée;mais toutnous prouve que notre Auteur n'a
nuliemeut eu celle intention, car si Ion reocontre quelquefois le
mot conjugalis dans ses écrits, ce oe peut être que par suite
d'une erreur du typographe, aiosi qu'il va être exposé.
Quelle que soit l'étymologie qu'on veuille donoer aux dflux
adjectifs latins conjugiaiis'et conjugfllis, ils expriment certaine­
ment l'un et l'autre la même chose; Swedenborg avait donc il.
choi.ir entre eux, et il a adol'té conjugialis, soit parce que ce
mot est plus doux il prununcer, soit parce qu'il li été employé
par des Auteurs de la bonne latinité' et il est même à rem ar­
tluer qu'il s'en était déjà servi de pre/érence dans ses ouvrages
philosophiques.
Si Swedenborg avait établi une différence entre ces deux ad­
jectifs latins, c'sst surtout dans ce Traité-ci qu'il aurait eu occu­
sion d'employer l'adjectiC conjugillis. Or, ce mot ne s'y rencon­
tre que deux Cois, tandis que colljugialis s'y trouve des u:illiers
de fois. En effet, on ne reucontre COI!jugalis, qu'uux ~o. 98 et
et 203, où il l:st facile de recounaitre que c'est par erreur typo­
gral'hique; et on lit, uu contt'llire, cOTlJugialis dans des endroits
uù, dans l'hypothèse d'une distinction, il faudrait nécessaire­
ment conjug'llis ; par exemple anx Nol 69, 22~, 247. 2~7.
Pour en convaincre tout lecleur Camiliarisé llvec la langue la­
tine. nous allons mettro ees passages sous ses yenx.
No 98, Agilur hic de Am01'e vere cOlljugiali, el non de Amore
vulgal'i qui ETIAM conjugalis dicilur. Le lllOt ETlAraI ulontre suffi­
samment que le typographe a mis cor!jugolis au lieu de conjll­
yialù, par oubli de la "oyelle i; c'est aussi ce qu'indique la
suite de l'Article.
No 203. lIoc conjugi 111' lransit .•. quandoque in opposilum, quod
vocalur conjugale SEU connubium moli el (l'llsi. Là aussi la vo­
yelle i a été omise par le typographe; car trois lignea plua bas
il est dit : Hoc elllLuD COIUUGIALK. En outre, il est évident que
l'Auteur, en ajouta.nt SEU cunnubiunt, a voulu par là distinguer
le conjllgiale mali et [alsi du cOTl.jugial~ bOTli el veri,
N0 69. Gaudia cl omTlCS dl'litim ... in alio amor'e CONJUOIAll quam
genuino non sunl. Dans l'hypothèse de distinction, il aurait fallu
ici CONJUGALl.
No 2N. Dignoscitur Amor vere conjugiali ab amore COXJUGIALI
SPlJRIO. FALSO el FRIGIOO.
No 2.7. ll'suli ~'RIGUS COIlJUGlAL1!.
No 2~7. Amol' t:XTRACO~IUGIALIS.
O'ailleurs, l'expression amor VERIl COTljUgifltiS, qu'on rencontre
des lllilli~rs Je fois dans lei écrits de l'Auteur, suffirait seule
pour montrer que amor conjugl'alis est pris nussi par lui pour
elo:primer l'amour conjugal vulgaire­
.
A LA M};;ME LIBRAIRIE

Ami de la Nouvelle-Eglise (Un). - Histoire som-


maire de la Nouvr.lle.Église, fondée sur les doctrines
de Swedenborg. 1870, in-8. 2 Cr.
Id. - Notice biographil[ue et bibliographique sur E.
Swedenborg. 1875, in-8. f fr.
Id. - Etudes sur les religion9 de l·antiquité. 1880,
in-8. 1 fr.50
Giles (1e Rév. Chauncey). r-' De l'esprit et de l'homme
comme être spirituel, traduit de l'A.nglaJs, par V. K.
1875, in-t8. 1 fr.
Le Bois des GuaYB. - L'Apocalypse dans son sens
spirituel. 1841, in-8.
Id. - LeUres à un homme du monde qui voudrait
croire. 1852, in-12. i fr. 50
Id. - De la Religion considérée dans son action sur
l'état de la Sociélé. 1862, in·12. 75 c.

Saint·Amand (Cher). - Imprimllrie OE:3TE~ AY.

.... • 2'7 .,.. . .

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