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Rapports annuels
Actes de colloques
Partant du mot d´ordre sur «l´unité d´action pour la défense des Droits
Humains», l´AMDH n´a cessé de renforcer ses relations bilatérales avec de
nombreuses organisations démocratiques tout en jouant un rôle important dans les
différents réseaux et collectifs voués à la défense des Droits Humains dans leur
diversité. Nos principaux partenaires à l´intérieur sont :
- Les organisations de la société civile, notamment les organisations de défense des
Droits Humains généralistes ou spécialisées, les centrales syndicales, les
associations démocratiques diverses.
- Les organisations politiques démocratiques.
- Les organismes officiels notamment le Ministère de l´Education Nationale, le
Secrétariat d´Etat à la Jeunesse, le Ministère de la Justice, le Conseil Consultatif
des Droits de l´Homme.
- UE : Union Européenne.
- NOVIB : Agence Néerlandaise de Développement International.
- ACCD : Agence Catalane pour la Coopération et le Développement.
- ACSUR : Agence Espagnole de Coopération avec le Sud.
- SODEPAU.
- FMDH : le Fonds pour les Droits Humains Mondiaux.
- Fondation Fréderic Ebert.
- Cooperaccio.
- Mouvement Laïc Progressiste (MLP).
- Mairie de Saint Feliu.
- Mairie de Sainta Coloma.
- Maire de Cornellà.
- Des Ambassades de pays Démocratiques: Ambassade de Finlande, Ambassade de
Norvège.
Etude et propositions sur la situation des Roms et des gens du voyage en France
Sanctionner dans le respect des droits de l’homme. I Les droits de l’homme dans la
prison
Les institutions nationales des droits de l’homme, acteurs de troisième type - Gérard
Fellous
Étude sur la préservation de la santé, l’accès aux soins et les droits de l’homme
Décennie des Nations unies en matière d’éducation aux droits de l’homme : rapport
final du Comité français
Les éditos
16 février 2009
Du 31 août au 7 septembre 2001, 170 Etats avaient participé, en Afrique du Sud, à
la Conférence mondiale contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie
et l’intolérance qui y est associée, communément appelée « Conférence de
Durban ».
Les attaques virulentes de quelques organisations contre les Etats-Unis et Israël,
menées au sein du Forum des ONG de la Conférence, ont sans doute éclipsé sa
portée réelle et les avancées dans de nombreux domaines tels que la
reconnaissance et l’acceptation internationales des notions de racisme et de
discrimination élargies aux discriminations sexuelles, aux droits des peuples
autochtones, aux minorités, etc. Malgré le retrait des délégations israélienne et
américaine, la Déclaration et le Programme d’Action de Durban furent adoptés, la
première mettant en exergue les sources, les manifestations et les victimes du
racisme, le second proposant des mesures dans les domaines de la prévention et
de l’éducation, ainsi que dans celui de la protection des victimes.
La Conférence d’examen de Durban, prévue dans le document final de 2001, va se
réunir du 20 au 24 avril 2009 à Genève. Elle devra examiner la mise en œuvre du
Programme d’Action, évaluer l’efficacité des mécanismes nationaux et
internationaux actuels, promouvoir la ratification et la mise en œuvre de la
Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination
raciale et enfin, identifier et partager les bonnes pratiques dans la lutte contre le
racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée.
A la suite de la demande faite par l’Assemblée Générale des Nations Unies en 2006,
le Conseil des Droits de l’Homme a constitué un Comité préparatoire de la
Conférence (PrepCom) composé d’un Bureau de 21 membres élus et de tous les
autres Etats membres du Conseil des Droits de l’Homme. Le PrepCom est chargé
des questions d’organisation, de procédure et de supervision des négociations sur
le texte destiné à devenir le document final de la Conférence d’examen. La Haut-
commissaire aux Droits de l’homme des Nations Unies, Navenethem Pilay, assure
quant à elle le rôle de Secrétaire Générale de la Conférence.
Les discussions se poursuivent actuellement sur l’élaboration du document final et
devraient durer jusqu’à la mi-avril. Ce document final est le produit de six
propositions soumises par des groupes régionaux. Une contribution de la Haut-
commissaire aux Droits de l’Homme devrait y être ajoutée. Certains thèmes font
débat, notamment le concept de "diffamation religieuse", que le Rapporteur Spécial
sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie
et de l’intolérance qui y est associée souhaite remplacer par celui d’ "incitation à la
haine religieuse". La question de l’islamophobie et le conflit israélo-palestinien, mis
en avant par certains pays, sont également des sujets de préoccupation.
Enfin, les modalités de participation des ONG restent à préciser sachant que le
PrepCom n’envisage pas, au vu de l’expérience de 2001, d’instituer de forum.
Tandis que les gouvernements israéliens et canadiens ont d’ores et déjà annoncé
leur intention de ne pas participer à la conférence de suivi, la position des Etats-
Unis reste incertaine et les pays de l’Union européenne ont posé des lignes rouges
à ne pas franchir.
Le rôle des Institutions nationales des droits de l’Homme dans la lutte contre le
racisme a été souligné à plusieurs reprises dans la Déclaration et dans le
Programme d’Action de Durban, lequel recommande fortement aux Etats de créer
et de "rendre plus efficace les institutions nationales indépendantes s’occupant des
droits de l’homme", ainsi que d’encourager les autres institutions nationales à
collaborer avec ces instances dans la lutte contre le racisme. Les INDH, qui ont
activement participé aux réunions générales et à la rédaction du document final en
2001, seront présentes à la Conférence d’examen, où elles sont conviées en qualité
d’observateurs. Leur rôle étant le même que celui qu’elles ont au sein du Conseil
des Droits de l’Homme, elles peuvent présenter des documents et intervenir
oralement.
La CNCDH prendra par conséquent part à la Conférence d’examen et fait sienne les
lignes rouges de l’Union européenne. Elle regrette cependant que la France, malgré
des demandes répétées, n’ait toujours pas adopté de Plan d’action national de lutte
contre le racisme. Sans nier les efforts déployés par la France, la CNCDH considère
qu’un Plan d’action national intégrant toutes les dimensions de la lutte contre le
racisme et tous les acteurs potentiels demeure indispensable à l’heure où l’on
examine à Genève la mise en pratique de la Déclaration et du Programme d’Action
du Durban par les Etats, ainsi que leur engagement et leurs actions dans la lutte
contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est
associée.
Site Internet de la Conférence d’examen
Document final du groupe de travail intergouvernemental au 23 janvier 2009 (en
anglais)
Avis de la CNCDH sur la lutte contre la diffamation des religions
6 janvier 2009
Le mandat de 3 ans des membres de la Commission Nationale Consultative des
Droits de l’Homme a expiré le 11 novembre 2008. Avant l’expiration de son
mandat, le Président de la CNCDH, Joël THORAVAL, avait souhaité que soit préparé
un rapport de la mandature retraçant les activités de la Commission et mettant en
perspective les études et avis adoptés par l’Assemblée plénière. En introduction à
ce rapport, le Président Thoraval a souhaité réfléchir au sens qu’il convenait de
donner à la question des droits de l’Homme en déclarant :
"La CNCDH achève son mandat 2005-2008 au moment où est commémoré le 60 e
anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. C’est une double
invitation pour moi, au moment de quitter mes fonctions de président assumées
depuis 2002, à formuler un certain nombre de réflexions sur la place effective des
droits de l’Homme dans la société aujourd’hui et à évaluer le rôle réel joué dans le
contexte de ces droits par une institution nationale indépendante comme la nôtre.
Dans ce cadre on n’échappe pas à cette question : les droits de l’Homme
aujourd’hui sont-ils toujours une ardente obligation ou bien ne sont-ils pas devenus
trop souvent une simple incantation ?"
Ce rapport, qui a été préparé en coordination avec les Présidents des sous-
commissions de la CNCDH, vient clore un cycle de 3 années (2005-2008) de la
Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme. Il rend compte des
activités de la CNCDH et présente de manière synthétique les travaux effectués, les
études réalisées et les avis adoptés par l’assemblée plénière. La version
électronique du rapport contient également des liens hypertexte permettant d’avoir
accès aux documents auxquels il est fait référence et de faire des recherches par
thème ou par année.
Consulter le rapport
10 décembre 2008
Il y a bientôt soixante ans, le 10 décembre 1948, l’Assemblée Générale des Nations
Unies adoptait, à Paris, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (DUDH).
Après les barbaries perpétrées lors de la seconde guerre mondiale, cette
déclaration réaffirmait les droits fondamentaux de tout être humain, « la dignité
inhérente à tous les membres de la famille humaine », « les droits égaux et
inaliénables [qui] constituent le fondement de la liberté, de la justice et de la paix
dans le monde ».
La Déclaration de 1948 a ravivé l’espoir pour bon nombre de fervents défenseurs
des droits de l’homme. Elle porta ses fruits et fut le point de départ d’autres textes
internationaux et régionaux proclamant les droits de l’homme : Pactes
internationaux sur les droits civils et politiques et économiques, sociaux et culturels
(1966), Conventions internationales contre la torture, pour l’élimination des
discriminations raciales et à l’égard des femmes, sur les droits de l’enfant et le
statut des réfugiés, ainsi que, sur le plan régional, la Convention européenne de
sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, la Convention
interaméricaine des droits de l’homme (1969), la Charte africaine des droits de
l’Homme et des Peuples (1981), etc. Plus récemment, des textes continuent à voir
le jour pour pallier des lacunes, sur les disparitions forcées, les droits des
travailleurs migrants, la lutte contre la traite des êtres humains. Ainsi, la
reconnaissance des droits de l’homme, universels et indivisibles, s’est accrue. De
même, les organismes chargés de défendre les droits de l’homme se
développèrent : Comités conventionnels des Nations Unis, Cour européenne des
droits de l’homme, Commission et Cour interaméricaine des droits de l’homme,
Cour pénale internationale, Institutions nationales de promotion et protection des
droits de l’homme, ...
Car si les droits, les textes les proclamant, et les organismes chargés de leur
défense se sont multipliés, leur application n’en est pas pour autant effective
partout et pour tous, comme le pensaient les rédacteurs de la Charte des Nations
unies. Ainsi, l’espoir suscité par la Déclaration de 1948 n’a pas empêché le
déroulement de conflits meurtriers aboutissant à des violations massives des droits
de l’homme : Rwanda, Balkans, Proche Orient, Éthiopie, Somalie, Togo, Chine,
Darfour...Évoquons également les manquements graves quotidiens : disparitions
forcées, tortures et atrocités, traitements cruels, inhumains et dégradants,
esclavage, exploitation des femmes et des enfants, réfugiés, détentions arbitraires,
conditions de détention indignes, sans oublier l’immense foule, plus de deux
milliards de « pauvres » aux prises avec la faim, le mépris et l’injustice. Trop de
textes internationaux ne sont pas encore ratifiés par les États, ou bien ne sont pas
véritablement respectés, faute de sanctions réellement applicables, ou bien à cause
de l’absence de volonté politique. Enfin, la lutte contre le terrorisme, la montée du
fondamentalisme et des intégrismes religieux se traduisent souvent par un repli
identitaire et communautaire, une peur de l’Autre, et provoquent des réactions
sécuritaires démesurées, autant de facteurs menaçants pour les droits de l’homme
et les libertés fondamentales.
A l’heure où l’on s’apprête à célébrer le soixantième anniversaire de la Déclaration
Universelle des droits de l’Homme ainsi que le dixième anniversaire de la
Déclaration des Nations Unies sur les défenseurs des droits de l’Homme, la CNCDH
salue le courage des centaines de milliers de défenseurs dans le monde qui, avec
énergie et dévouement, mettent en danger leur vie pour la promotion et la
protection de tous les droits de l’Homme et de toutes les libertés fondamentales.
25 juillet 2006
Par Joël Thoraval, président de la Commission nationale consultative des droits de
l’homme
Le premier atout est qu’elle est un lieu privilégié d’échanges entre des femmes et
des hommes d’expériences riches et diverses. Représentants d’ONG et de
confédérations syndicales, personnalités choisies, experts siégeant dans les
instances internationales, parlementaires, tous sont garants du pluralisme.
Les représentants des ministres comme les spécialistes invités à apporter leurs
opinions, projets et témoignages permettent d’approfondir la réflexion.
Si le consensus est recherché, ce ne peut être sur des bases médiocres ; la défense
des Droits de l’homme ne le tolérerait pas.
Notre deuxième atout réside dans notre ambition de faire partager un idéal
universel où chaque citoyen du monde a sa place.
Ceci doit nous préserver du subalterne et nous protéger d’un repli sur nous-mêmes.
La Déclaration des Droits de l’homme est universelle.
La dignité de chaque être humain doit être respectée partout dans le monde. Nous
devons écouter, élargir le champ de notre regard, mesurer les répercussions des
crises extérieures sur notre pays.
Le regard d’une juridiction internationale, la Cour Européenne des Droits de
l’homme qui siège à Strasbourg, est précieux pour apprécier les lois et politiques et
les faire progresser. De plus, nos rencontres avec les commissions créées dans
d’autres pays permettent des échanges, au bénéfice de tous.
Enfin, notre rôle est d’éclairer le droit par les exigences du terrain.
Les Droits de l’homme sont explicites dans les traités et les lois ; nos avis,transmis
au Gouvernement français, peuvent contribuer à perfectionner les textes mais
notre commission ne se substitue pas au Conseil d’État et au Parlement même si
des juristes y apportent leur compétence.
Il y a le droit, indispensable, et il y a l’Homme qui ne se réduit pas à son statut
juridique et dont la souffrance doit être entendue. C’est dire que la CNCDH doit être
exigeante envers elle-même.
Rapports annuels
La lutte contre le racisme et la xénophobie - 2007
La Commission nationale consultative des droits de l’homme dresse pour l’année 2007
un tableau des manifestations de racisme, antisémitisme et xénophobie. La diminution
des actes racistes et antisémites constatée en 2005 et 2006 semble se poursuivre, ces
derniers sont en outre de plus en plus et de mieux en mieux pris en compte par les
autorités judiciaires. Les violences et menaces à caractère raciste et xénophobe sont
pour l’année 2007 en baisse de 9 %, les personnes d’origine maghrébine étant les plus
touchées à la fois par les actes racistes (68 % de la violence raciste est dirigée contre la
communauté maghrébine) et les menaces racistes (60 % du volume global). Le rapport
constate que la lutte contre l’antisémitisme porte ses fruits : 386 faits ont été recensés en
2007 contre 571 en 2006 (- 32,5 %), après une nette augmentation entre 2005 et 2006.
Un sondage fait apparaître un recul de l’intolérance au sein de la société française, mais
la CNCDH estime que, malgré les efforts déployés, il reste beaucoup de chemin à
parcourir et que la volonté politique doit s’affirmer sans faille et s’accompagner de
mesures concrètes effectives. Elle présente les actions initiées par les syndicats et les
organisations non gouvernementales (ONG) membres de la CNCDH, ainsi que des
études portant notamment sur la définition des concepts et la surveillance de la diffusion
de la propagande raciste sur l’internet francophone.
L’année 2005 était caractérisée par une diminution globale importante des actes à
caractère raciste et antisémite portés à la connaissance des autorités. Paradoxalement,
cette baisse de la violence s’accompagnait d’une augmentation jugée inquiétante du
pourcentage de personnes qui s’avouaient racistes, d’une radicalisation des opinions
hostiles aux étrangers et d’un essoufflement dans la mobilisation contre le racisme,
l’antisémitisme et la xénophobie. La Commission nationale consultative des droits de
l’homme estime que le bilan de l’année 2006 en termes de racisme, de xénophobie et
d’antisémitisme est lui plus nuancé. Elle constate ainsi la poursuite de la baisse globale
des chiffres du racisme, de la xénophobie et de l’antisémitisme en France mais estime,
compte tenu de l’examen des données statistiques, que le combat est loin d’être gagné,
en particulier en matière d’antisémitisme. Dans un contexte toujours marqué par de
fortes préoccupations économiques et sociales, elle constate par ailleurs que les
immigrés et les étrangers restent souvent stigmatisés : malgré une légère décrispation
des attitudes à l’égard de l’ « Autre », elle note toujours une certaine dénonciation des
immigrés, soupçonnés de ne pas vouloir réellement s’intégrer à la société française. La
CNCDH relève que, malgré les efforts particuliers déployés, il reste encore beaucoup de
chemin à parcourir ; elle invite donc les pouvoirs publics à poursuivre les efforts
entamés, à renforcer les mesures de lutte et surtout à développer les actions de
prévention. Elle recommande à ce titre l’affichage d’une volonté politique forte et
ciblée et rappelle que la lutte contre le racisme, la xénophobie et l’antisémitisme doit
faire l’objet d’une politique spécifique et concertée.
La lutte contre le racisme et la xénophobie - 2006
L’année 2005 était caractérisée par une diminution globale importante des actes à
caractère raciste et antisémite portés à la connaissance des autorités.
Paradoxalement, cette baisse de la violence s’accompagnait d’une augmentation
jugée inquiétante du pourcentage de personnes qui s’avouaient racistes, d’une
radicalisation des opinions hostiles aux étrangers et d’un essoufflement dans la
mobilisation contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie. La Commission
nationale consultative des droits de l’homme estime que le bilan de l’année 2006
en termes de racisme, de xénophobie et d’antisémitisme est lui plus nuancé. Elle
constate ainsi la poursuite de la baisse globale des chiffres du racisme, de la
xénophobie et de l’antisémitisme en France mais estime, compte tenu de
l’examen des données statistiques, que le combat est loin d’être gagné, en
particulier en matière d’antisémitisme. Dans un contexte toujours marqué par de
fortes préoccupations économiques et sociales, elle constate par ailleurs que les
immigrés et les étrangers restent souvent stigmatisés : malgré une légère
décrispation des attitudes à l’égard de l’ « Autre », elle note toujours une certaine
dénonciation des immigrés, soupçonnés de ne pas vouloir réellement s’intégrer à
la société française. La CNCDH relève que, malgré les efforts particuliers
déployés, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir ; elle invite donc les
pouvoirs publics à poursuivre les efforts entamés, à renforcer les mesures de lutte
et surtout à développer les actions de prévention. Elle recommande à ce titre
l’affichage d’une volonté politique forte et ciblée et rappelle que la lutte contre le
racisme, la xénophobie et l’antisémitisme doit faire l’objet d’une politique
spécifique et concertée.
L’année 2004 a été globalement marquée par un accroissement considérable tant des
faits antisémites que des autres faits racistes et xénophobes parmi lesquelles le
racisme anti-immigrés. Aggravation de la violence, notamment en milieu scolaire,
profanations de lieux de cultes et de cimetières, plus grande implication de
l’extrême droite, ces phénomènes ont particulièrement caractérisé l’année 2004.
Cette situation est d’autant plus paradoxale que le sondage d’opinion réalisé par
l’institut BVA pour le compte de la Commission montre que les français, plus
sensibles à ces phénomènes qu’auparavant, ne sont pas racistes ou antisémites. La
CNCDH consacre par ailleurs la partie thématique de son rapport annuel aux
nouvelles formes de propagation du racisme, de l’antisémitisme et de la xénophobie
sur Internet et dresse un constat jugé inquiétant tant par le nombre de sites racistes
que par leurs contenus haineux.
La Commission nationale consultative des droits de l’homme dresse pour l’année 2003
le diagnostic de l’état du racisme, de la xénophobie et de l’antisémitisme dans notre
pays. On constate notamment que l’ensemble des faits racistes et antisémites (violences
et menaces) a baissé de 37,77 % en 2003 par rapport à l’année précédente, mais reste
encore le plus élevé par rapport aux années 90. Outre le bilan 2003 des actions racistes,
antisémites et xénophobes dressé par la CNCDH, le rapport présente le bilan de l’action
judiciaire de la Commission, l’état de l’opinion publique ainsi que les mesures de lutte
menées par le CNCDH consacre la deuxième partie de son rapport annuel aux
phénomènes d’hostilité à l’égard de l’Islam qui se manifestent dans la société française.
La lutte contre le racisme et la xénophobie - Rapport d’activité -
2002
Alors qu’en France l’opinion publique dans son ensemble rejette le racisme, on constate
dans le même temps une importante et brutale poussée des actes et menaces racistes au
quotidien, particulièrement antisémites, à un niveau jamais atteint au cours des dix
dernières années. Comment expliquer de décalage ? C’est ce que la Commission
nationale consultative des droits de l’homme tente d’exposer dans ce rapport portant sur
l’année 2002. La lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie ne faiblit pas
pour autant (comme en témoignent les nombreuses dispositions et actions tant des
pouvoirs publics que de la société civile, présentées dans ce rapport) même si la
Commission estime qu’une forte mobilisation de tous est nécessaire et urgente. Elle
présente par ailleurs le bilan de son activité pour l’année 2002, qui traduit ses
nombreuses interventions nationales et internationales, particulièrement par ses avis au
Gouvernement et ses études. Le rapport, qui comprend également une réflexion
approfondie sur la question de l’euthanasie et de la fin de vie, est complété par une série
importante d’annexes statistiques.
Depuis 2005, les rapports d'activité de la CNCDH sont publiés indépendamment des
rapports sur le lutte contre le racisme et la xénophobie. Vous pouvez les télécharger ci-
dessous :
Actes de colloques
53e réunion du Comité directeur pour les Droits de l’homme du Conseil de l’Europe
- Strasbourg
Liens utiles
aux Droits de l'Homme
CNDH- Togo- Commission Nationale
OIF- Organisation
des Droits de l'Homme du Togo
Internationale
CNDH- Maurice- Commission Nationale
de la Francophonie
des Droits de l'Homme de Maurice
CIC - Réseau
CNCDH- France- Commission Nationale Consultative
international des
des Droits de l'Homme de France
INDH
CCDH- Maroc- Conseil Consultatif des
Droits de l'Homme du Maroc
HCDH - Haut-
CNDH- Egypte- Conseil National des
Commissariat
Droits de l'Homme d'Egypte
CCDH- Luxembourg-
CDPDJ- Québec- Commission des droits de la personne
Commission
et des droits de la jeunesse du Québec
Consultative des
CSDH- Sénégal- Comité sénégalais des droits de l'Homme
Droits de l'Homme du
CNDP- Rwanda- Commission nationale des
Luxembourg
droits de la personne du Rwanda
16 avril 2003
27 juin 2003
11 decembre 2003
Preparation de la Convention internationale des Nations unies sur les droits des
personnes handicapees
22 juin 2004
12 decembre 2005
Intervention de Joel Thoraval lors de la ceremonie de remise des prix des Droits
de l’Homme a l’Hotel de Matignon
12 decembre 2005
12 decembre 2005
12 decembre 2005
10 fevrier 2007
21 mars 2007
16 mai 2007
24 juillet 2007
Une note de la CNCDH sur le projet de loi instituant un controleur general des
lieux de privation de liberte
25 juillet 2007
Une note de la CNCDH sur le projet de loi renforcant la lutte contre la recidive
des majeurs et des mineurs
27 juillet 2007
31 juillet 2007
7 aout 2007
Condamnation a trois ans de prison ferme de Monsieur Emadeddhin Baghi,
militant iranien des droits de l’homme et laureat 2005 du Prix des Droits de
l’Homme de la Republique Francaise
8 aout 2007
12 aout 2007
4 septembre 2007
5 septembre 2007
10 septembre 2007
20 septembre 2007
27 septembre 2007
Repression en Birmanie
28 septembre 2007
2 octobre 2007
4 octobre 2007
7 octobre 2007
11 octobre 2007
12 octobre 2007
Arrestation de M. Baghi
14 octobre 2007
17 octobre 2007
Arrets de la CEDH
18 octobre 2007
18 octobre 2007
22 octobre 2007
24 octobre 2007
24 octobre 2007
4 novembre 2007
8 novembre 2007
14 novembre 2007
19 novembre 2007
20 novembre 2007
21 novembre 2007
Le Grenelle de l’insertion
24 novembre 2007
5 décembre 2007
5 décembre 2007
6 decembre 2007
6 decembre 2007
10 decembre 2007
10 decembre 2007
13 decembre 2007
Un nouveau traite pour l’Union europeenne
13 decembre 2007
17 decembre 2007
20 decembre 2007
4 janvier 2008
17 janvier 2008
18 janvier 2008
21 janvier 2008
27 janvier 2008
27 janvier 2008
29 janvier 2008
8 fevrier 2008
Lancement du blog de la FIDH
21 fevrier 2008
Une declaration du CEDAW/CEDEF pour renforcer ses relations avec les INDH
17 mars 2008
20 mars 2008
21 mars 2008
Menaces sur les laureats chinois du Prix des droits de l’homme de la Republique
francaise 2007
25 mars 2008
8 avril 2008
10 avril 2008
14 avril 2008
15 mai 2008
21 mai 2008
4 juin 2008
5 juin 2008
Prix des droits de l’homme de la Republique francaise 2008 - Appel a
candidatures
17 juillet 2008
25 juillet 2008
12 septembre 2008
25 septembre 2008
20 octobre 2008
13 novembre 2008
13 novembre 2008
21 novembre 2008
21 novembre 2008
La CNCDH rend public un avis, accompagne d’une etude, sur le projet de loi
penitentiaire
8 decembre 2008
9 decembre 2008